MÉMOIRE du SAINT MARTYR PANTELEIMON (12)
L'empereur quitta le cirque affligé et courroucé, et fit jeter le martyr en prison. Les victimes de la tuerie furent ensevelis par leurs proches, et on abandonna les animaux aux chiens et aux oiseaux. Mais un autre grand miracle eut lieu: les cadavres des bêtes restèrent sur place de nombreux jours sans être touchés, et, de surcroît, ils ne sentaient pas. Ayant appris cela, l'empereur les fit jeter dans un grand ravin et recouvrir de terre. Il fit préparer pour le martyr une grande roue couverte de piquants acérés à laquelle on l'attacha: dès que la roue se mit à tourner, elle vola immédiatement en éclats sous l'effet d'une force invisible, tuant plusieurs personnes qui se trouvaient à proximité. Le martyr en descendit sans aucun dommage. La peur s'empara de tous, à la vue de ces prodiges qui glorifiaient Dieu à travers Son saint. L'empereur fut très surpris:
- Qui t'a enseigné de tels actes de sorcellerie?
- Ce n'est pas de la sorcellerie mais la vraie piété chrétienne, qui m'a été enseignée par un saint homme du nom d'Hermolaüs.
- Et où se trouve ton maître Hermolaüs ? Nous voulons le voir!
Le Saint comprit en esprit que la couronne du martyre était prête pour Hermolaüs.
- Si tu l'ordonnes, je le conduirai chez toi!
C'est ainsi qu'accompagné de trois soldats, Pantéléimon fut libéré pour aller chercher le presbytre .
- Pourquoi es-tu venu, mon fils?
- Maître et père, l'empereur t'appelle.
- Tu es venu à l'heure me chercher, le moment de ma souffrance et de ma mort est arrivé. Cette nuit même, le Seigneur m'est apparu pour me dire: « Hermolaüs, tu auras beaucoup à souffrir pour Moi, à l'instar de Mon serviteur Pantéléimon ! ».
Après avoir prononcé ces paroles, le vieillard suivit avec joie le martyr et se présenta devant l'empereur. Celui-ci, en voyant le presbytre, lui demanda son nom. Répondant à l'empereur, Hermolaüs ne cacha pas qu'il était chrétien. Le souverain voulut ensuite savoir s'il se trouvait encore quelqu'un partageant cette foi. Le vieillard répondit qu'il avait deux compagnons, vrais serviteurs du Christ, nommés Hermippe et Hermocrate. L'empereur ordonna alors d'aller les chercher et, quand il eut les trois serviteurs du Christ devant lui, il leur dit:
- C'est vous qui avez détourné Pantoléon de nos dieux?
- C'est le Christ notre Dieu Lui-même qui appelle à Lui ceux qu'Il estime dignes, les faisant sortir des ténèbres de l'idolâtrie vers la lumière de la connaissance.
- Abandonnez à présent vos paroles mensongères et convertissez à nouveau Pantoléon aux dieux. Votre première faute sera alors pardonnée, et vous obtiendrez de moi l'honneur de devenir mes amis les plus proches.
- Comment pourrions-nous faire cela, alors que nous sommes prêts à mourir avec lui pour le Christ notre Dieu ? Ni nous, ni lui ne reniera le Christ, ni pire encore, n'apportera de sacrifice aux idoles sourdes et inanimées.
Ils tournèrent à ce moment leurs pensées vers Dieu et se mirent à prier en levant les yeux vers le ciel. Le Sauveur leur apparut d'en haut, et aussitôt la terre se mit à trembler en secouant toute la région.
- Vous voyez comme les dieux sont irrités contre vous, ils font vaciller la terre.
- Tu as dit la vérité: la terre a vacillé au moment où vos dieux se sont brisés par la puissance de notre Dieu qui s'est irrité contre vous.
Alors qu'ils parlaient encore, un messager accourait du temple pour annoncer que toutes les idoles étaient tombées par terre et s'étaient brisées en petits morceaux. Refusant de voir en cela la force de Dieu, mais plutôt une sorte de sorcellerie des chrétiens, le souverain s'écria: « En vérité, si nous ne faisons par périr ces mages au plus vite, toute la ville périra à cause d'eux ».
- Qui t'a enseigné de tels actes de sorcellerie?
- Ce n'est pas de la sorcellerie mais la vraie piété chrétienne, qui m'a été enseignée par un saint homme du nom d'Hermolaüs.
- Et où se trouve ton maître Hermolaüs ? Nous voulons le voir!
Le Saint comprit en esprit que la couronne du martyre était prête pour Hermolaüs.
- Si tu l'ordonnes, je le conduirai chez toi!
C'est ainsi qu'accompagné de trois soldats, Pantéléimon fut libéré pour aller chercher le presbytre .
- Pourquoi es-tu venu, mon fils?
- Maître et père, l'empereur t'appelle.
- Tu es venu à l'heure me chercher, le moment de ma souffrance et de ma mort est arrivé. Cette nuit même, le Seigneur m'est apparu pour me dire: « Hermolaüs, tu auras beaucoup à souffrir pour Moi, à l'instar de Mon serviteur Pantéléimon ! ».
Après avoir prononcé ces paroles, le vieillard suivit avec joie le martyr et se présenta devant l'empereur. Celui-ci, en voyant le presbytre, lui demanda son nom. Répondant à l'empereur, Hermolaüs ne cacha pas qu'il était chrétien. Le souverain voulut ensuite savoir s'il se trouvait encore quelqu'un partageant cette foi. Le vieillard répondit qu'il avait deux compagnons, vrais serviteurs du Christ, nommés Hermippe et Hermocrate. L'empereur ordonna alors d'aller les chercher et, quand il eut les trois serviteurs du Christ devant lui, il leur dit:
- C'est vous qui avez détourné Pantoléon de nos dieux?
- C'est le Christ notre Dieu Lui-même qui appelle à Lui ceux qu'Il estime dignes, les faisant sortir des ténèbres de l'idolâtrie vers la lumière de la connaissance.
- Abandonnez à présent vos paroles mensongères et convertissez à nouveau Pantoléon aux dieux. Votre première faute sera alors pardonnée, et vous obtiendrez de moi l'honneur de devenir mes amis les plus proches.
- Comment pourrions-nous faire cela, alors que nous sommes prêts à mourir avec lui pour le Christ notre Dieu ? Ni nous, ni lui ne reniera le Christ, ni pire encore, n'apportera de sacrifice aux idoles sourdes et inanimées.
Ils tournèrent à ce moment leurs pensées vers Dieu et se mirent à prier en levant les yeux vers le ciel. Le Sauveur leur apparut d'en haut, et aussitôt la terre se mit à trembler en secouant toute la région.
- Vous voyez comme les dieux sont irrités contre vous, ils font vaciller la terre.
- Tu as dit la vérité: la terre a vacillé au moment où vos dieux se sont brisés par la puissance de notre Dieu qui s'est irrité contre vous.
Alors qu'ils parlaient encore, un messager accourait du temple pour annoncer que toutes les idoles étaient tombées par terre et s'étaient brisées en petits morceaux. Refusant de voir en cela la force de Dieu, mais plutôt une sorte de sorcellerie des chrétiens, le souverain s'écria: « En vérité, si nous ne faisons par périr ces mages au plus vite, toute la ville périra à cause d'eux ».
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