Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 16 avril 2023

Kiev veut donner à une rue le nom d'un officier de la Waffen-SS

SOURCE

Protestation juive : Kiev veut donner à la rue le nom d'un officier de la Waffen-SS

Volodymyr Kubiowych était l'un des fondateurs de la Waffen SS Galicia. Une rue de Kiev doit porter son nom, de toutes les personnes. C'est du moins ce qu'affirme le directeur du Comité juif ukrainien.

13 avril 2023 07:0

 Volodymyr Kubijowytsch (à gauche) aux côtés de Hans Frank, gouverneur général d'Hitler en Pologne, également connu sous le nom de "Le Boucher de Pologne".

Le conseil municipal de Kiev veut en fait donner à une rue le nom d'un collaborateur nazi et officier SS. C'est ce qu'affirme au Jerusalem Post le directeur du Comité juif ukrainien, Eduard Dolinsky.

Selon Dolinsky, une rue de la capitale ukrainienne Kiev doit être renommée. À l'avenir, il portera le nom de Volodymyr Kubiowych, qui a joué un rôle clé dans la formation de la Waffen SS Galicia.

Pour rappel, la Galice est une région historique du sud de la Pologne et de l'ouest de l'Ukraine, dont la capitale était Lviv (Lemberg).


 Une affiche de propagande de la Waffen SS Galice de l'époque nazie

Kubiowych était antisémite et anti-polonais 

Kubiyovych était un ardent partisan de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN-M). En avril 1941, il exigea, entre autres, la création d'un État autonome au sein de l'Ukraine, dans lequel ni les Polonais ni les Juifs ne devraient vivre.

En 1943, Kubiowych joua un rôle clé dans la formation de la Waffen-SS Galice et déclara publiquement sa volonté de prendre les armes et de se battre pour les nazis.

Après que l'Armée rouge se soit approchée de la Pologne en 1944, Kubiowych s'est enfui en Allemagne et après la reddition nazie en France. En France, il a été rédacteur en chef de l'Encyclopédie des études ukrainiennes, le plus grand projet universitaire entrepris par les exilés ukrainiens pendant la guerre froide.

L'Encyclopédie des études ukrainiennes reflétait les vues nationalistes de Kubiowych et visait à préserver l'héritage de l'Ukraine sous le régime soviétique.


Eduard Dolinsky

du Comité juif ukrainien


jeudi 18 mai 2017

Lois religieuses «discriminatoires» de Kiev


Le patriarche Kirill interpelle l’ONU et le pape


Alors que les élus ukrainiens entendent voter un projet de loi controversé visant l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche russe Kirill a appelé les chefs d'Etat à empêcher la discrimination des orthodoxes. 

Le parlement ukrainien doit voter ce 18 mai un projet de loi conférant aux autorités du pays le pouvoir de contrôler les églises. Une initiative vertement dénoncée par le patriarche russe Kirill. «Ce projet de loi menace les droits constitutionnels de millions de fidèles ukrainiens et peut provoquer une vague de violences et de prise de contrôle hostile aux églises, aggravant ainsi le conflit en Ukraine», a-t-il mis en garde, cité par le service de presse du patriarcat de Moscou.
Si ce projet de loi est approuvé, il peut «compliquer un peu plus la mise en œuvre des accords de paix de Minsk», selon Kirill. Il a appelé les dirigeants des pays du format Normandie (Russie, France, Allemagne et Ukraine) qui sont à l'origine des accords de  Minsk, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, le chef de l’église catholique et le président du Conseil œcuménique des églises à intervenir et empêcher «la discrimination» des orthodoxes en Ukraine.
Le projet de loi en question propose d’introduire «un statut spécial» pour les organisations religieuses, dont les supérieurs hiérarchiques se trouvent dans un «Etat agresseur». Or, à l’heure actuelle, il n'y a que la Russie que Kiev qualifie ainsi. 
Selon les auteurs du projet de loi, les églises ukrainiennes se trouvant sous la tutelle de l’Eglise orthodoxe russe pourraient menacer les intérêts nationaux ukrainiens, la souveraineté et l’intégrité territoriale. Pour empêcher une ingérence présumée de l'église orthodoxe russe, il sera accordé aux autorités ukrainiennes le droit de désigner les métropolites et les évêques.
«Les nouvelles lois seront à l'origine d'une prise de contrôle hostile envers les églises et d'affrontements entre les croyants de différentes confessions et accorderont au gouvernement d’un Etat laïc des pouvoirs très étendus pour contrôler la vie de communautés religieuses», a prévenu le chef de l'Eglise orthodoxe russe.
Entre 2014 et 2016, des groupes d’extrême droite ont pris le contrôle d'au moins 40 paroisses de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, a déploré le patriarche Kirill, soulignant que le nouveau projet de loi rendrait légal ce type d'agissements.

Le projet de loi visant l’orthodoxie, l’une des plus importantes confessions d'Ukraine, est une tentative d'acculer l’Eglise au conflit politique dans le pays, estime le patriarcat de Moscou qui y voit aussi une violation de la Constitution ukrainienne. «Cela légalisera les discriminations envers la majorité de la population orthodoxe d'Ukraine», a ajouté le patriarche Kirill, soulignant qu'une telle pratique était inédite dans l'Europe contemporaine.
Nombre d’organisations religieuses ukrainiennes ont également condamné l’initiative et l’Eglise orthodoxe ukrainienne a annoncé qu’une pétition contre ce projet de loi «violant les lois ukrainiennes et internationales» avait déjà recueilli plus de 300 000 signatures.
L’Eglise orthodoxe ukrainienne, rattachée au patriarcat de Moscou, détient plus de 11 000 églises sur les 28 000 que compte le pays. Une partie des églises orthodoxes est contrôlée par le patriarcat de Kiev et l’Eglise ukrainienne orthodoxe autocéphale, non reconnue par la communion des Eglises orthodoxes qui rassemble la majorité des Eglises orthodoxes dans le monde.

dimanche 18 septembre 2016

La réponse du régime de Kiev à la procession pan-ukrainienne pour la paix


La réponse du régime de Kiev à la Procession dont j’ai relaté la progression miraculeuse à travers le territoire ukrainien, traduisant toutes les informations que je pouvais trouver sur elle, puisqu’on n’en parlait nulle part officiellement. https://www.facebook.com/notes/laurence-guillon/le-bien-en-marche/10153884730443867 (Laurence Guillon)




Les faits et événements actuels témoignent de façon convaincante que dans l’article http://news-front.info/2016/09/15/p... des « Vesti Oukraïni », le plan de Porochenko pour remplacer le métropolite Onuphre par le scandaleux partisan de la junte anti orthodoxe Drabinko et la « réunion » illégale de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine canonique avec l’église schismatique du « patriarcat de Kiev » sous l’égide de Constantinople est une réalité. 

Quels sont ces événements et ces faits ? 

1. La déclaration de l’archevêque du Patriarcat de Constantinople Job selon laquelle le patriarcat de Constantinople ne reconnaît absolument pas la grande réunion canonique des métropoles de Kiev et de Petite-Russie au patriarcat de Moscou, considère la Petite-Russie comme son territoire canonique et a l’intention de donner « l’autocéphalie à l’Eglise Ukrainienne sur le modèle de ce qu’il a fait quand il a effectué un raid sur les épiscopats polonais de l’Eglise Russe dans la Russie de Kholmsk. Ce raid, tout comme le soutien du Phanar au schisme de « l’eglise renouvelée » en URSS, le patriarche Tikhon ne l’avait pas reconnu et en avait triomphé, c’est pourquoi les tentatives actuelles du patriarcat de Constantinople pour légaliser les schismatiques ukrainiens sont vouées à l’échec. 

2. Des adeptes du «patriarcat de Kiev », avec Kravtchouk et Iouchenko, sont allés voir le patriarche de Constantinople Bartholomée. De toute évidence, ils se sont mis d’accord pour déposer le chef du schisme, Philarète Denissenko, dont l’implication dans le recrutement de terroristes pour Basaïev et l’assassinat de concurrents gêne les tentatives de « réunir » les schismatiques et l’Eglise canonique. Si Philarète ne veut pas s’en aller, on « l’aidera » et on attribuera cela aux « manœuvres de Moscou ». 

3. Mais le principal obstacle à la « réunion » de l’Eglise et des schismatiques, c’est le représentant de l’Eglise Ukrainienne canonique, qui fait autorité par sa sainte vie, le métropolite Onuphre. Dans le but de l’éloigner de son poste de métropolite de Kiev et de le remplacer par lui-même, Drabinko, s’appuyant sur des dénonciations, fabrique une affaire criminelle contre toute la hiérarchie de l’Eglise Ukrainienne canonique, selon laquelle Drabinko aurait été arrêté sous Ianoukovitch dans le but de destituer le métropolite d’alors, Vladimir. En réalité, Drabinko avait été arrêté pour l’enlèvement d’une moniale du monastère de la Protection dans un but commercial. Drabinko est un criminel, et pour la fabrication d’une affaire judiciaire contre le très saint métropolite Onuphre, il mérite l’anathème, comme Philarète. Le plus intéressant, c’est que du vivant du métropolite Vladimir, c’est justement Drabinko qui le gardait, écrivant des rapports selon lesquels  d’après son « état de santé », il aurait dû être démis de son poste à la tête de l’Eglise et remplacé par le locus tenens de la métropole de Kiev Drabinko, bien sûr… C’est là la vérité. 

Mais la fausse accusation contre le métropolite Onuphre se « confectionne ». Le très saint évêque est actuellement interrogé en tant que témoin, mais le mettre au rang des accusés ne pose pas de problèmes au régime de Porochenko, et cela est approuvé par le secrétariat d’état des USA, comme il avait approuvé la longue arrestation du chef de l’Eglise canonique de Macédoine, l’archevêque Jovan d’Ohrid qui avait essayé de confondre la fausse église schismatique d’état de son pays. Ainsi, le plan de Porochenko est clair et il est prêt à tout pour anéantir l’Eglise Orthodoxe, la soi-disant « Eglise locale ukrainienne » ne sera pas orthodoxe. L’examen des sources de l’idée d’une église de Russie occidentale ou ukrainienne indépendante de Moscou demande d’être traité à part. 

L’idée d’une métropole de Russie occidentale séparée fut avancée au XV° siècle par le métropolite de Moscou renégat Isidore, chassé de Russie et élevé au Vatican à la dignité de cardinal. Au XVII° siècle, dans les cercles catholiques, s’élabore une nouvelle idée, destinée à ne pas permettre la consolidation du peuple russe et l’influence de l’Eglise Orthodoxe Russe, ce qui pouvait être fatal à l’Union de Brest et à la Retch Pospolitaïa qui craquait aux coutures. Les uniates eux-mêmes reconnaissent que le projet de créer un « patriarcat de Kiev » fut conçu au Vatican. Il s’agit précisément d’un patriarcat catholique de rite oriental (Rome avait créé ses « patriarcats » uniates en face des chaires patriarcales orthodoxes d’Antioche, de Jérusalem et autres). En 1996 au symposium des « 400 ans de l’Union de Brest, une estimation critique », qui eut lieu à Nijmegen en Hollande, le docteur Francis Thompson (université d’Antwerpen, Belgique) confirma que le métropolite uniate V. Routski avait envoyé à Rome, en 1624, le plan de la création d’un patriarcat de Kiev uniate. Selon ce plan, « après l’élection d’un patriarche, celui-ci prêterait serments avec ses évêques au Saint Siège, et les croyants s’adapteraient peu à peu à la nouvelel situation. Ce schéma, que de manière en grande partie justifiée on qualifia « d’escroquerie pieuse », fut envoyé à Rome par Routski en 1624 ». (les 400 ans de l’Union de Brest, une estimation critique. M. editions bibliques de l’institut Bogolovski 1998). Tout cela reste plus actuel que jamais, d’où proviennent les projets « d’Eglise locale UIkrainienne », « d’autocéphalie ukrainienne » de «patriarcat de Kiev » « canonique » ou « non canonique » etc. doit être définitivement clair pour tout le monde. Un écrit du métropolite uniate André Cheptitski, publié plus bas, est un document unique qui décrit en détail qui se tient derrière le projet d’autocéphalie ukrainienne. En 1912, à la veille de la première guerre mondiale, Cheptitski avait composé une note au contenu suivant pour l’empereur d’Autriche :

 « Dès que l’armée autrichienne victorieuse entrera sur le territoire de l’Ukraine russe, il nous faudra résoudre un triple problème, l’organisation militaire, juridique et ecclésiale du coin… pour que ces régions puissent être complètement séparées de la Russie… L’organisation ecclésiale : Cette organisation doit poursuivre le même but : on peut complètement séparer l’église ukrainienne de l’église russe. Sans toucher le dogme… il faudrait édicter une série de décrets ecclésiastiques (par exemple, l’église ukrainienne est soustraite au Synode de Saint-Pétersbourg, il est défendu de prier pour le tsar, il convient de prier pour Sa Majesté (l’empereur d’Autriche) les saints correspondants (de la Grande Russie) seront rayés du calendrier… Tous ces décrets pourraient, au nom du « métropolite de Galicie et de toute l’Ukraine » établir tout ce qui correspondrait et serait en accord avec les bases de l’église orientale, les traditions de la métropolie et serait approuvé par l’administration militaire. En tant que métropolite je pourrais faire en sorte qu’en accord avec les décrets du droit ecclésial oriental et les traditions de mes prédécesseurs, j’ai le droit, approuvé par Rome, de réaliser mon pouvoir épiscopal dans tous ces domaines… Une partie importante des évêques, natifs de Grande Russie, ainsi que ceux qui n’accepteraient pas ces mesures, pourraient être éliminés et remplacés par d’autres qui partageraient les convictions ukrainiennes et autrichiennes. Rome approuverait en conséquence ces mesures et ces nominations. Les approuveront aussi les patriarches orientaux payés par le gouvernement… De cette manière, l’union de l’église ukrainienne serait conservée ou créée, et sa séparation de l’église russe serait solidement et fondamentalement établie. Les bases canoniques d’une telle façon d’agir sont recevables du point de vue catholique, et du point de vue de l’église orientale, légales, logiques et ne nécessitant pas d’explications. Je pourrais produire la reconnaissance de tout ceci à Rome, ou plus exactement, j’ai déjà préparé cela d’une façon significative. »

 Il découle de ce qui vient d’être dit que des millions de chrétiens orthodoxes de Novorussie, de Petite Russie et Russie subcarpathique se soulèveront pour l’Eglise Orthodoxe, pour le saint métropolite Onuphre interrogé et sous la menace d’une arrestation effective, sera mise en œuvre la norme d’une Conception Sociale de l’Eglise Orthodoxe Russe dont l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne est une partie consubstantielle et inséparable, sur la méfiance et l’insoumission civile pacifique des orthodoxes à l’égard des autorités qui attentent à l’Eglise. Le département synodal d’information et d’éducation de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne s’est exprimé à propos de l’accusation fabriquée par le régime de Porochenko et son laquais, le métropolite Drabinko, au sujet de la soi-disant destitution du défunt métropolite Vladimir. Mais le métropolite Drabinko, traître à son Eglise-Mère est tombé dans la fosse qu’il creuse maintenant pour la hiérarchie de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne qui ne veut pas trahir avec lui l’Eglise, - la décision de choisir un locus tenens pour la chaire de métropolite de Kiev, en conséquence de la grave maladie du métropolite Vladimir, a été prise à la suite de son propre rapport, quand il voulait devenir lui-même ce locus tenens, mais fut à la suite de sa tentative de mainmise sur le pouvoir, exclus de la composition du Synode de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne ; le Synode n’avait pas alors voulu instituer de poste de locum tenens, la réunion était alors dirrigée par le métropolite d’Odessa Agathangel, détesté de Drabinko. 
Porochenko, constate que rien n’est fait pour élucider les meurtres des prêtres de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne du Patriarcat de Moscou comme le père Romane Nikolaev, recteur de l’église de sainte Tatiana à Kiev, assassiné pour avoir publié un livre d’Oles Bouzina sur Facebook. On comprend pourquoi : c’est la junte qui est derrière les assassinats des pasteurs tués pour la sainte Russie et la foi orthodoxe. 
L’interrogatoire du métropolite Onuphre est le début d’une nouvelle étape des persécutions contre l’Eglise et la Petite Russie.

ARRESTATION POSSIBLE DU TRES SAINT METROPOLITE DE KIEV ET DE TOUTE L’UKRAINE, MONSEIGNEUR ONUPHRE ?
Mais c’est aussi le début de la fin du régime de Porochenko et du projet même d’une Ukraine conçue comme une Antirussie – des millions de citoyens de la Petite Russie, de la Novorussie et de la Russie subcarpathique ne supporteront pas l’interrogatoire d’un homme de sainte vie, qui jouit d’une autorité énorme parmi les orthodoxes. Les orthodoxes ont prouvé qu’ils ne capituleraient pas devant le mal par leur participation massive à la Procession qui a rassemblé 200 000 personnes le 28 juillet, le jour de la fête du saint prince Vladimir. Selon la conception Sociale de l’Eglise Russe Orthodoxe, et l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne en est une part inaliénable, l’Eglise est en droit de refuser sa confiance au gouvernement et à appeler les croyants à une résistance pacifique, si les actes du gouvernement choquent la conscience des croyants. Kirill Frolov http://news-front.info/2016/09/15/vozmozhnyj-arest-blazhennejshego-mitropolita-kievskogo-i-vsej-ukrainy-eto-realnost-kirill-frolov/               (traduction Laurence Guillon)


dimanche 8 mars 2015

sur Le Blogue Noir de Brocéliande : Video "Sur les routes de la guerre" (Le Donbass sous le feu part. 8)



Maxim Fadeïev est journaliste dans le réseau d'agences indépendantes News Front, il a survécuau siège de Slaviansk et réside actuellement à Donetsk où il a créé le projet documentaire "Le Donbass sous le feu ". Il était présent pendant la déroute ukrainienne de Debaltsevo. Il en a tiré ce document exceptionnel, la partie 8 de son projet : "Sur les routes de la guerre" (Le Donbass sous le feu part. 8)
(S/T anglais par Kazzura supervisés par Maxim Fadeïev)



Épisodes précédents :

La guerre, c'est la guerre (Le Donbass sous le feu part. 7)

Le Nouvel an 2015 (Le Donbass sous le feu Part. 6)

Séparatistes (Le Donbass sous le feu Part. 5)

Le Terminal (Le Donbass sous le feu Part. 4)

lundi 24 novembre 2014

Kiev peut devenir un but de guerre Russie ? Point de vue de Jean-François Bouthors, éditeur et écrivain

sur le site Ouest France


Jean-François Bouthors 

Jusqu'où Vladimir Poutine est-il disposé à aller ? La question a hanté le dernier sommet du G20 de Brisbane, en Australie. Tous les participants de ce sommet ont affiché, à son égard, une grande fermeté, si bien que le président russe a choisi de claquer la porte en repartant prématurément pour montrer à ses interlocuteurs le peu de cas qu'il faisait d'eux.

 Sur le terrain, les accords de Minsk, qui prévoyaient l'application d'un cessez-le-feu, sont restés lettre morte. Peu avant le G20, on a constaté l'arrivée massive de convois d'armes lourdes et de soldats « non-identifiés », en provenance de Russie. Prélude à une nouvelle offensive « pro-russe » limitée, destinée à conquérir une part de territoire suffisante pour établir la continuité territoriale entre la Russie et la Crimée, via le port de Marioupol ? 

 Cette lecture prépare un abandon d'une partie du territoire de l'Ukraine de l'Est. Les diplomaties occidentales pourraient rechercher un accord avec Moscou en troquant cet abandon contre la « perte symbolique » du reste de l'Ukraine par la Russie. Le Kremlin accepterait, en contrepartie, de voir Kiev s'ancrer durablement dans le camp occidental, dans une forme de participation à imaginer avec l'Union européenne. Cette « sortie par le haut » éviterait de basculer dans un affrontement guerrier de plus grande ampleur aux conséquences incalculables. 

 Cette vision pèche par excès d'optimisme. Moscou pourrait alors ambitionner d'aller plus loin pour établir, via la grande ville d'Odessa, à l'ouest de la Crimée, une autre « continuité territoriale » avec la Transnistrie, région rebelle pro-russe de la petite république de Moldavie. Ce serait un signal fort inquiétant pour les républiques baltes qui comptent sur leur territoire de fortes minorités russes... La « sortie par le haut » deviendrait alors une nouvelle version de la « stratégie du salami », chère à Staline dans l'après-guerre : une reconquête, tranche par tranche, de l'ancien espace soviétique. 

 « La Russie poussée dans une fuite en avant » 

 De plus, si les résultats des législatives ukrainiennes semblent montrer qu'en gagnant la Crimée et le Donbass, Poutine a perdu le reste de l'Ukraine, rien n'indique que les Russes en aient fait le deuil. Kiev reste, dans le roman national, le « berceau de la Russie ». 

 Pour une large part de l'opinion publique et la quasi-totalité de la classe politique russes, l'opinion des Ukrainiens ne change rien à cette « vérité historique » qu'il tarde de rétablir. Les diplomates devraient donc prendre garde à ne pas minorer les intentions russes dans les perspectives de règlement de la crise ukrainienne. 

 N'ayant pas le droit de reculer, sous peine de devoir céder sa place, Poutine ira aussi loin que possible. L'un des effets des sanctions et de l'affaiblissement économique de la Russie, en raison de la baisse du prix du pétrole, est de le pousser dans la fuite en avant. 

 Dans la mythologie post-soviétique, l'héroïsme des sièges de Leningrad et Stalingrad pèse beaucoup plus lourd que les réalités économiques. Ce qui peut sembler fou du point de vue occidental est une donnée psychologique à ne pas ignorer. En l'absence d'un vrai coup d'arrêt signifié par les Occidentaux - une solide démonstration de force - Kiev peut devenir, pour Moscou, un but de guerre potentiel. Par Jean-François Bouthors, éditeur et écrivain. 

mercredi 19 novembre 2014

Pervomaïsk. Région de Lougansk. le 16 novembre 2014… témoignage de Macha.

La maison de Macha a été frappée ce matin
 par un obus. 


VOIR VIDÉO

"Et le roi leur répondra: 
Je vous le dis en vérité, toutes les fois
 que vous avez fait ces choses
 à l'un de ces plus petits de mes frères,
 c'est à moi que vous les avez faites."
Matthieu 25:40


jeudi 23 octobre 2014

Pour quelles raisons mystérieuses, les atrocités ukrainiennes ne semblent-elles pas être remarquées par l’Occident ?



Témoignage de Ehynars Graudinsh (transcrit aussi Enorst Gronych) , politologue et défenseur des droits de l'homme (Lettonie) à l’émission 'Politika'. Il parle des crimes commis par les forces ukrainiennes dans le Donbass, des charniers découverts dans la région, de la destruction systématique de l'infrastructure, de la catastrophe humanitaire totale... Parmi les participants à l’émission - le chef (ambassadeur) de la Délégation de l'UE en Russie, Vygaudas Ušackas,
L'émission complète (en russe): https://www.youtube.com/watch?v=7yYi3...
Les morgues de Donetsk par Graham Phillips: https://www.youtube.com/watch?v=enaDJ...




AUTRE SOURCE 

Le 30 septembre 2014, enterrée au milieu des 9 minutes de la dernière édition du reportage de Channel 1 à la télévision russe, on trouve une déclaration de 23 secondes de l’enquêteur Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights, dans laquelle il annonce devant la caméra qu’il a récemment questionné les habitants d’un village évacué il y a peu par les forces de répression de la junte [l’armée ukrainienne et les éléments paramilitaires engagés contre les séparatistes, NdT], qui lui ont parlé de cas répétés de viols en groupes sur des jeunes filles âgées de 12, 13 et 14 ans par des bandits ukrainiens.


Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights
Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights

D’après Gronych, ce type de comportement s’inscrit dans la définition d’un génocide.
En fait, les chaines de télévision russes ont également rapporté des découvertes de fosses communes, de nombreux cas de civils sortis de leur voiture et abattus sommairement, des fosses communes pleines de corps abattus avec les mains liées dans le dos, et des cas de tortures, de tortures, et toujours plus de tortures, des passages à tabac systématiques. Des svastikas découpés sur la peau, des blessures à l’arme blanche, des os cassés, des traumatismes à la tête, des dommages aux reins, sont apparemment les traitements classiques que toute personne emprisonnée (quelle que soit la raison de sa détention) peut attendre des libérateurs de la Junte.
Par ailleurs, il devient de plus en plus évident que près de la moitié des prisonniers de guerre novorussiens, qui sont échangés contre des prisonniers ukrainiens suivant les termes du récent accord de cessez-le-feu, ne sont pas des combattants, mais des civils enlevés dans le seul but de les échanger.
Il n’est pas difficile d’imaginer ce qui est vraiment arrivé à la moitié manquante : la plupart d’entre eux ont été torturés et tués par des bandits ukrainiens avinés (dans un contraste saisissant, les prisonniers ukrainiens [en Novorussie], ont été correctement traités, lavés, nourris, habillés et on leur a donné le choix de rester en Russie ou de retourner en Ukraine).
Pour toute personne un peu familière avec le nationalisme ukrainien et les nationalistes ukrainiens, tout ceci n’est pas une surprise. Non-seulement cela correspond tout-à-fait avec ce qui se passe dans le reste de l’Ukraine contrôlée par la Junte, mais cela correspond également avec les pratiques des nationalistes ukrainiens du temps de Bandera, et avant.
Non, ce qui est surprenant, c’est le silence de plomb en Occident à propos de ces événements. Pour quelqu’un comme moi, qui se rappelle nettement les protestations indignées des Organisations non gouvernementales, des médias et des gouvernements occidentaux à propos des violations des droits de l’homme en Tchétchénie, en Bosnie ou au Kosovo (certaines d’entre elles à propos de faits totalement fictifs !), il est hallucinant de voir comment, pour quelques raisons mystérieuses, les atrocités ukrainiennes semblent ne pas être remarquées par l’Occident.
Les mêmes Occidentaux, qui sont absolument outragés par l’arrestation d’activistes des Pussy Riot, et qui semblent croire sérieusement qu’organiser une parade Gay Pride à Moscou relève des droits de l’homme, sont apparemment totalement indifférents au viol en groupe de jeunes filles de 12 ou 14 ans.
Qu’est-ce que cela nous dit de l’Occident, des ses valeurs, de ses dirigeants, de ses médias, de ses habitants ?
Le SakerTraduit par Étienne pour vineyardsaker.fr
Source : The West’s Ignorance of Ukraine Atrocities is an Outrage (Russia Insider, anglais, 30-09-2014)

dimanche 5 octobre 2014

LA "COLOSSALE" AIDE HUMANITAIRE ACCORDÉE AU DONBASS (= Grossière propagande éhontée)


Le ridicule ne tue plus semble-t-il…
 en tout cas, plus ceux qui sont ridicules dirait-on… mais le ridicule sert tout de même à tuer : ceux qui ne le sont pas… le grossier  mensonge (dont on rend compte ici) pour maquiller la réalité de la tuerie de populations civiles sous le prétexte que ce sont des rebelles qu'il faut punir est d'une telle hénaurmité (comme dirait Jules Romain) qu'il est irrecevable sans rire par quiconque.
Il faut encore une fois citer Figaro dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais et dire   «  Je me presse de rire de tout avant d'être obligé d'en pleurer »


Regardez plutôt dans cette vidéo le démontage fait avec humour de la grossière propagande du gouvernement proaméricain de Kiev.
C'est tellement gros qu'on (ne) peut douter de qui sont les véritables héritiers du stalinisme le plus pur et le plus abject. Les gens de Kiev avec leurs commandos du Secteur Droit et leurs mercenaires peuvent toujours déboulonner les statues de Lénine et de Staline en bavant de haine (en crachant sur le prétendu tyran communiste Poutine), dans leurs têtes ils sont tellement formatés par l'ancien totalitarisme communiste qu'ils pensent pouvoir prendre les gens pour des débiles avec une grossière propagande ridiculissime. Et vu qu'ils ont hérité également du nazisme le plus nauséabond, on peut dire qu'ils ressuscitent à eux seuls le pacte germano-soviétique le plus honteux, pour le plus grand malheur de leur propre peuple qu'ils asservissent et/ou massacrent dans une incommensurable bêtise et une cruauté diabolique… Malheur à tous ces bourreaux aveuglés par la haine ! Dieu, Lui, voit tout, même si, eux, n'y croient pas  !


vendredi 12 septembre 2014

NOTRE EUROPE RÉELLE

L’Europe de Lisbonne à Vladivostok! 
Imagine-t-on la puissance, la continuité, le rayonnement, les ressources d’un tel ensemble?




Avertissement au monde : Washington et ses vassaux de l’OTAN et de l’UE sont devenus fous

Herbert E. Meyer, (photo) un dingue qui fut pendant un temps assistant spécial du directeur de la CIA sous l’administration Reagan, a écrit un article appelant à l’assassinat du président russe Vladimir Poutine. Si nous pouvions “le faire partir du Kremlin les deux pieds devant avec un trou derrière la tête, ce serait bien pour nous.“Comme l’illustre très bien ce fou de Meyer, la folie que Washington a déversé sur le monde ne connaît plus de retenue. Jose Manuel Barroso, une marionnette de Washington installée comme président de la Commission, a déformé les propos issus de sa récente conversation téléphonique confidentielle avec le président Poutine en déclarant aux médias que Poutine avait fait des menaces : “Si je veux, je peux prendre Kiev dans deux semaines.”

De toute évidence, Poutine n’a pas émis de menace. Une menace serait incompatible avec l’approche diplomatique de Poutine face à la menace stratégique que Washington et ses marionnettes de l’OTAN font peser sur la Russie en Ukraine. Représentant permanent de la Russie auprès de l’UE, Vladimir Chizhov, a déclaré que si Barroso maintenait son mensonge, la Russie rendrait public l’enregistrement complet de leur conversation.

Quiconque est familier avec la disparité entre les armées russes et ukrainiennes sait très bien qu’il faudrait à l’armée russe seulement 14 heures et non 14 jours, pour prendre la totalité de l’Ukraine. Rappelez-vous ce qui s’est passé avec l’armée géorgienne, entraînée et équipée par les Etats-Unis et Israël, lorsque Washington a mis ses stupides marionnettes géorgiennes en Ossétie du Sud. L’armée géorgienne, soutenue par les Etats-Unis et Israël s’est effondrée devant la contre-attaque russe en 5 heures.

Le mensonge que la marionnette de Washington, Barroso, a fait n’est pas digne d’une personne sérieuse. Mais où y a-t-il en Europe, une personne sérieuse au pouvoir ? Nulle part. Les quelques personnes sérieuses sont loin du pouvoir. Considérons le Secrétaire général de l’OTAN, Anders Rasmussen. Il a été premier ministre du Danemark et a vu qu’il pouvait s’élever au-delà du Danemark sur la scène internationale en servant de marionnette pour Washington. En tant que premier ministre, il a fortement soutenu l’invasion illégale de l’Irak par Washington, en déclarant que “nous savons que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive.” Bien sûr, ce fou n’était nullement au courant de telle chose, et d’ailleurs pourquoi cela poserait problème si l’Irak possédait de telles armes. Beaucoup de pays possèdent des armes de destruction massive.

Selon la règle selon laquelle toute personne qui sert de Washington est valorisée, le numéro Rasmussen a été promu.

Le problème avec l’élévation des imbéciles sans scrupules, c’est qu’ils sacrifient le sort du monde pour leur carrière. Rasmussen a mis à présent l’ensemble de l’Europe orientale et occidentale au bord de l’anéantissement. Rasmussen a annoncé la création d’une force qui constituerait un fer de lance capable de mener une guerre éclair (Blitzkrieg) contre la Russie. Ce que la marionnette de Washington appelle «le plan de préparation de l’action» est justifiée comme une réponse à “un comportement agressif de la Russie en Ukraine.”

Le fer de lance de la force” de Rasmussen serait anéanti avec chaque capitale européenne. Quel genre d’idiot provoquerait une superpuissance nucléaire de cette façon ?

Rasmussen dénonce le “comportement agressif de la Russie“, mais n’a aucune preuve de ce qu’il avance. La Russie s’est tenue sur la touche alors que gouvernement fantoche de Washington à Kiev a bombardé et attaqué des logements civils, des hôpitaux, des écoles et émis un flux constant de mensonges contre la Russie. La Russie a rejeté les demandes des provinces nouvellement indépendantes de l’est et du sud de l’Ukraine, les anciens territoires russes, d’être réunies avec la Russie. Comme les lecteurs le savent, je considère la décision de Poutine comme une erreur, mais les événements pourraient me prouver le contraire et je serai prêt à l’accepter. Pour l’instant, le fait est que tout acte de comportement agressif est le résultat de l’appui des États-Unis, de l’UE et des nazis à Kiev. Ce sont les milices nazis ukrainiennes qui attaquent des civils dans les anciens territoires russes de l’est et du sud de l’Ukraine. Un certain nombre d’unités militaires ukrainiennes ont régulièrement fait défection dans les républiques indépendantes.

Oui, les nazis. L’Ouest de l’Ukraine fut la maison mère de la division SS ukrainienne qui combattit pour Hitler. Aujourd’hui, les milices organisées par le Secteur Droit et d’autres organisations politiques de droite portent l’insigne nazi des divisions SS ukrainiennes. Ce sont les gens que Washington et l’UE soutiennent. Si les nazis ukrainiens pouvaient gagner contre la Russie, ce qu’ils ne peuvent pas, ils se tourneraient vers l’Occident, tout comme l’a fait l’armée islamiste de l’EIIL (Etat Islamique d’Irak, de Syrie et du Levant) financée par Washington qui a déclenché la guerre en Libye et en Syrie. Maintenant l’EIIL est en train de participer au remodelage du Moyen-Orient, et Washington semble impuissante.

William Binney, un ancien haut fonctionnaire de la National Security Agency (NSA) des États-Unis, et ses collègues de la CIA et des services de renseignement militaire ont écrit à la chancelière allemande Angela Merkel en lui conseillant de se méfier des mensonges d’Obama au prochain sommet de l’OTAN au Pays de Galles. Les responsables du renseignement états-unien conseillent à Merkel de se remémorer de l’histoire “des armes de destruction massive” de l’Irak et de ne pas être à nouveau trompée, cette fois-ci dans le cadre du conflit avec la Russie.

La question est : qui Merkel représente-t-elle ? Washington ou l’Allemagne ? Jusqu’à présent, Merkel a représenté Washington plutôt que les intérêts économiques allemands, et non le peuple allemand pas plus que les intérêts de l’Allemagne en tant que pays. Voici l’exemple d’une manifestation à Dresde où une foule s’oppose au discours de Mme Merkel aux cris de “kriegstreiber” (fauteur de guerre), “menteur, menteur,” et “pas de guerre avec la Russie.” (voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=-wSMhGE_Mpk).

Lors de mon doctorat, mon directeur de thèse, qui est devenu un haut fonctionnaire du Pentagone assigné à la tâche de mettre un terme à la guerre du Vietnam, en réponse à ma question sur la façon dont Washington a toujours réussi à imposer aux Européens ce que Washington voulait m’a répondu : “l’argent, nous leur donnons de l’argent” “L’aide étrangère” ai-je demandé ? “Non, nous donnons aux dirigeants politiques européens des valises pleines d’argent (“bag fulls of money”). Ils sont à vendre, nous les avons achetés. Et ils viennent rapporter“. Peut-être que cela explique les 50 millions de dollars amassés par Tony Blair en une année.

Les médias occidentaux, le plus grand bordel au monde, attend désespérément la guerre. Le comité de rédaction du Washington Post, devenu à présent un journal-trophée aux mains du propriétaire milliardaire d’Amazon.com, a publié un éditorial le 31 août qui reprend tous les mensonges émanant de Washington (et du Post) au sujet de Poutine.

Le propriétaire d’Amazon.com sait sans doute comment commercialiser les produits sur Internet, mais en ce qui concerne la direction d’un journal, sa gestion est désespérante. Les rédacteurs en chef duWashington Post ont fait de son trophée la risée du monde entier.


Voici les accusations stupides que les éditeurs du milliardaire ont formulé contre Poutine dans son journal :

Poutine, a vécu douloureusement l’effondrement de l’URSS, c’est pour cela qu’il a “ressuscité la tyrannie du Grand mensonge” afin de reconstituer l’empire russe.

“Les milices sponsorisées par les russes en Ukraine” sont responsables du “tir qui a abattu l’avion de ligne de la Malaisie en juillet.” Les “médias contrôlés par l’Etat russe” ont menti et désinformé le peuple russe au sujet des responsables qui sont à l’origine du crash de l’avion de ligne.

“M. Poutine le Grand Menteur montre pourquoi il est important de soutenir une presse libre là où elle existe et des médias comme Radio Free Europe qui apportent la vérité aux gens qui en ont besoin”.

En tant qu’ancien rédacteur en chef du Wall Street Journal, je peux dire en toute confiance que cette propagande extraordinaire dans le cadre d’un éditorial aurait entraîné le licenciement immédiat de toutes les parties concernées. A mon époque, le Washington Post était considéré comme un agent de la CIA parmi les membres du Congrès. Aujourd’hui, le Post a sombré bien en dessous de cette réputation.

J’ai assisté à des flots de propagande émanant des médias durant ma vie, mais cet éditorial du Washington Post a décroché le pompon. L’éditorial montre combien les journalistes, les éditorialistes sont complètement ignorants à moins qu’ils soient complètement corrompus ; cela suppose aussi que leurs lecteurs sont complètement ignorants. Si les unités militaires russes étaient en action dans l’est de l’Ukraine, la situation serait exactement comme décrit par Alexander Zakharchenko et Dmitry Orlov : l’Ukraine n’existerait plus. L’Ukraine serait de nouveau une partie de la Russie comme elle le fut pendant des siècles avant que Washington profite de l’effondrement soviétique pour écarter l’Ukraine loin de la Russie.

La question qui se pose est : combien de temps la Russie va avoir la patience de supporter les énormes mensonges et provocations de l’Occident ? Peu importe la façon dont la Russie se retient d’intervenir, la Russie est accusée du pire. Par conséquent, la Russie peut ainsi infliger le pire.

L’OTAN ne pourrait rien faire, si la Russie décidait que l’Ukraine entre les mains de Washington, était une trop grande menace stratégique, et décidait de réintégrer l’Ukraine au sein de la Russie dont elle a fait partie pendant des siècles. Toute force de l’OTAN envoyée sur le terrain entraînerait une guerre que l’OTAN ne pourrait gagner. La population allemande, se rappelant des conséquences de la guerre avec la Russie, renverserait le gouvernement fantoche de Washington. L’OTAN et l’Union européenne s’effondreraient tandis que l’Allemagne quitterait la construction absurde servant les intérêts de Washington au détriment de l’Europe.

Une fois que cela se produira, le monde aura la paix. Mais pas avant.

Pour ceux qui se soucient de comprendre comment cette terre de propagande fonctionne, le gouvernement fantoche de Washington à Kiev attribue la défaite de ses forces militaires dans la République Donetsk à la présence au sein de l’armée de Donetsk d’unités militaires russes. C’est la propagande qui est diffusée à l’ouest de l’Ukraine et dans les médias occidentaux “pressetitués” (“presstitute”), une collection de putes qui font écho à la propagande sans aucune investigation. Cependant, Kiev a une histoire différente pour le FMI. Kiev ne peut pas recevoir de l’argent du FMI pour payer ses créanciers occidentaux si l’Ukraine est en guerre. Par conséquent, l’Ukraine déclare exactement le contraire au FMI : la Russie n’a pas attaqué l’Ukraine.

Les médias occidentaux restent indifférent à tous les faits. Ce qui les intéresse ce sont juste les mensonges. Seulement les mensonges.

Le Washington Post, le New York Times, CNN, Fox “news”, Die Welt, la presse française, la presse britannique, tous plaident : “s’il vous plaît Washington donnez-nous des mensonges plus sensationnels que nous puissions les répandre. Notre santé financière en a besoin. Pourquoi se soucier de la guerre et du genre humain si nous pouvons regagner la stabilité financière.”





Paul Craig Roberts

lundi 8 septembre 2014

Ukraine/Novorossia : la réalité de la guerre racontée par les habitants du Donbass




 Quelques jours avant le cessez-le-feu du 5 Septembre, la plupart des forces pro-Kiev, dont les "bataillons de volontaires", ont été défaites et on du battre en retraite.

vendredi 29 août 2014

NO FUTURE ? SOLIDARITÉ vs COMPLICITÉ



À TOUS CEUX 
  • qui ont la mémoire courte,
  • qui ont une culture historique et religieuse aussi étalée que leur unique tartine est mince,
  • qui font fi de la réalité préférant un monde virtuel désensibilisé, dématérialisé et déresponsabilisé,
  • qui n'ont aucune notion de ce qu'est un continent et de la géopolitique,
  • qui n'ont aucune idée de ce que sont les intérêts de la France et à fortiori de l'Europe,
  • qui pensent qu'ils  sont loin des massacres et qu'ils en seront toujours à l'abri,
  • qui ont du courage pour envoyer de loin les autres mourir pour défendre leurs opinions tranchées voire hargneuses et qui ne valent que le temps d'un feuilleton médiatique. Opinions dictées et matraquées sciemment par les médias aux ordres, qu'ils appellent des idées généreuses. Opinions soutenues avec autant de conviction sectaire qu'oubliées peu de temps après, sans s'occuper des conséquences désastreuses pour ceux qui en sont réellement victimes.
  • qui vivent égoïstement en s'auto-congratulant pour leurs opinions "progressistes" en prétendant favoriser l'indépendance de leurs enfants sans se préoccuper réellement de l'avenir qu'ils leur préparent…

À TOUS CEUX LÀ 
Voici quelques images rétro des années 50 en guise de bons-points pour leur bonne conduite

Mettez-les dans votre collection anti-russe
 pour montrer à quel point vous avez été du bon côté à  notre époque…
et puis glanez y quelques conseils, on ne sait jamais… ça peut servir.


Besoin d'une traduction ?

Besoin d'une traduction ?








et pour les anti-Russie les plus enthousiastes :


INCROYABLE NON ? QUI L'EUT DIT ? QUI L'EUT CRU ?






lundi 25 août 2014

Sur l'Ukraine par Francis Briquemont, Lieutenant Général et ancien commandant de la Force de protection de l'ONU en ex-Yougoslavie.

À lire sur le site http://www.les-crises.fr

Voici une très intéressante série de vues de Francis Briquemont, le général belge qui commanda la FORPRONU en Bosnie en 1993-1994 (qui a donc 79 ans actuellement…)

Pour les plus jeunes, vous trouverez ici son coup de gueule qu’il avait écrit en 1994 quand il avait été rappelé pour avoir critiqué l’ONU : Bosnie : le “j’accuse” d’un général humilié 
On y lira par exemple :
“Récemment, un sondage a révélé que 63% de la population belge était favorable à une intervention aérienne en Bosnie. La question était mal posée. Il aurait fallu demander aux familles: si vous aviez un fils de 20 ans, à Sarajevo, avec un casque bleu sur la tête, seriez-vous favorable à un raid aérien sur les batteries serbes ? Lorsque j’entends Bernard-Henri Lévy prétendre que quelques avions suffiraient à régler la situation, je deviens fou! C’est grave quand un intellectuel se prend pour un expert militaire. C’est encore plus grave lorsqu’il parade dans la ville assiégée, qu’il cite le général de Gaulle à tout va et que les habitants de Sarajevo le prennent pour le Messie. [...]
Il n’y a pas, d’un côté, les bons, de l’autre, les méchants. C’est une guerre à trois. Une guerre tournante. Les alliances se font et se défont en fonction des rapports de forces dans chaque région. Dès qu’un parti – serbe, croate ou musulman bosniaque – devient trop fort, les deux autres s’unissent contre lui. Il faut en finir avec l’antiserbisme primaire véhiculé par quelques intellos en goguette.”
La guerre, c’est toujours plus intéressant quand ceux qui la font en parlent…
En lien, ce papier de Daniel Salvatore Schiffer dans Marianne en 2009 : Serbie et Bosnie: et si le méchant n’était pas celui qu’on croit ?, où on lit :
“La Bosnie, tout d’abord, celle-là même que ne cessèrent d’encenser au prix de mensonges souvent éhontés, en voulant nous la présenter comme un modèle de société multiculturelle et pluriethnique, quelques-uns de nos intellectuels les plus médiatisés, au premier rang desquels émerge un imposteur de taille : Bernard-Henri Lévy. Je me souviens, en particulier, de la manière, aussi partisane qu’effrontée, dont ce grand mystificateur s’évertua, durant toutes ces années de guerre et contre le sens de la vérité elle-même, à glorifier les soi-disant mérites de son idole politique d’alors : Alija Izetbegovic, premier Président de la Bosnie indépendante, mais, surtout, fondamentaliste musulman dont la tristement célèbre « Déclaration Islamique », publiée à Sarajevo en 1970, affirme textuellement, niant là les valeurs de nos sociétés laïques, qu’ « il n’y a pas de paix ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques ». ” [Lire ici cette édifiante déclaration]
Intéressant de voir la même propagande par les mêmes personnes 20 ans plus tard…

Qui est prêt à aller mourir pour l’Ukraine, un pays miné par la corruption ? Personne. Sans stratégie et portés par l’émotion, les dirigeants européens basculent dans le fanatisme antirusse.

La guerre est toujours la conséquence d’un manque de dialogue, de tolérance, d’intelligence et de créativité." Cette sage réflexion, émise par Elio Di Rupo à l’occasion des commémorations organisées pour le centenaire du début de la guerre 1914-1918, me paraît plus que jamais d’actualité au moment où certains reparlent de guerre froide ou de paix glaciale, en Europe, à propos de la crise ukrainienne. Une crise qui aurait pu être évitée si les principaux responsables politiques européens avaient aussi fait preuve d’un peu de bon sens stratégique.

Le 9 avril dernier, on soulignait ici les erreurs manifestes commises par l’UE dans la gestion de la crise ukrainienne (1). Plutôt que répéter à satiété "c’est la faute à Poutine" comme on a dit jadis "c’est la faute à Voltaire", les dirigeants européens devraient admettre que leurs réactions lors de la révolte de Kiev ont illustré, une fois de plus, l’absence totale d’une stratégie cohérente au sein de l’UE, aggravée encore par l’ignorance des "réalités" et de l’histoire de cette région.

En Ukraine, l’instabilité politique est grande, la situation économique catastrophique, le pays miné par la corruption (un "cancer", dixit le vice-président américain Joe Biden), et bien plus grave encore, des soldats ukrainiens se battent, sur leur territoire, contre une partie de la population. Conséquence de ces combats, des dizaines de milliers d’Ukrainiens de l’Est se sont réfugiés à l’ouest du pays et, plus nombreux encore, les russophones ont fui en Russie ; des réfugiés dont on parle peu dans les médias d’ailleurs.

Comme personne en Europe ou aux Etats-Unis n’est prêt à aller mourir pour Kiev, même en cas d’agression russe - très peu probable - les Occidentaux, plutôt qu’essayer de trouver une solution acceptable pour tous au problème, se sont évertués à imaginer une panoplie de sanctions plus ou moins crédibles contre la Russie, le nouveau Satan. L’émotion en Occident, suscitée par le tragique accident de l’avion de la Malaysia Airlines a alors provoqué une prise de sanctions plus sévères qui ont entraîné une riposte de Moscou sous forme de "contre-sanctions" dont seuls les Etats de l’UE - signalons-le quand même - subiront les effets. Nous verrons bientôt si l’UE ne s’est pas tiré une balle dans le pied.

On en est là. Nombreux sont ceux qui doutent du bien-fondé et plus encore, de l’efficacité réelle de cette stratégie mais le problème maintenant est de sortir d’une crise qui menace la stabilité sur le continent européen.

Si, début de cette année, les dirigeants européens, avant de réagir en ordre dispersé aux actions des révolutionnaires et de se précipiter inconsidérément dans le chaudron de Kiev, avaient froidement analysé la situation sur le terrain, ils auraient conclu que : 1° si cette révolution était très pro-Europe, elle était antirusse à un point tel que, même si l’éviction du corrompu Ianoukovitch était compréhensible, il était difficile d’imaginer que la Russie regarderait les événements sans réagir et sans donner "son" avis sur la question, car l’Ukraine n’est pas située n’importe où sur l’échiquier européen ; 2° que les révoltés de Kiev se faisaient peut-être beaucoup d’illusions sur la signification réelle d’un pacte d’association avec l’UE.

Les dirigeants européens auraient pu se rappeler aussi que, depuis des siècles, et quel que soit le régime politique des pays concernés, les relations entre la Grande Russie (Moscou), la Petite Russie (Kiev), la Russie Blanche (Minsk) et la très instable Pologne n’ont jamais été "simples".

Et si, sur base de ces conclusions, le duo politique de l’UE Herman Van Rompuy et Catherine Ashton, dûment mandaté par un sommet européen, avait d’emblée rencontré, d’une part Vladimir Poutine pour analyser la situation et expliquer ce que pouvait être l’appui de l’UE au développement de l’Ukraine, et d’autre part les révolutionnaires de Kiev pour leur rappeler que leur pays était un Etat bicommunautaire et insister sur les conditions d’une bonne coopération avec l’UE, nous aurions peut-être assisté à un autre scénario, plus conforme en tout cas à la vision d’Elio Di Rupo concernant la résolution des tensions internationales.

Au lieu de cela, le fanatisme antirusse des dirigeants de Kiev a offert la Crimée sur un plateau d’argent à Vladimir Poutine et l’attitude des dirigeants occidentaux vis-à-vis de celui-ci - snobé à Sotchi, éjecté du G7/G8, rejeté par l’Otan, sanctionné et accusé des pires intentions vis-à-vis de l’Ukraine et même de l’Otan - a abouti à la situation d’aujourd’hui.

Je ne sais de quoi sera fait demain. L’optimiste pense qu’il serait peut-être plus intelligent d’aller vers une désescalade et de demander à quelques sages "créatifs" de "déminer" le terrain. Le pessimiste se demandera peut-être si certains ne souhaitent pas en revenir au temps de la guerre froide, d’une nouvelle confrontation Est-Ouest, et pourquoi pas, tant qu’on y est, à un nouveau rideau de fer à l’est des pays baltes et de la Pologne. Quand je pense qu’aujourd’hui, la désignation des remplaçants de Herman Van Rompuy ou de Catherine Ashton à la Commission européenne devrait pour certains dépendre de leur "attitude" plus ou moins ferme vis-à-vis de Moscou, c’est inquiétant pour la paix et la stabilité en Europe […].

En fait, plus on s’éloigne de la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus les nationalismes ou régionalismes reprennent vigueur (voir crise ukrainienne), alimentés parfois par des idéologies qui rappellent le fascisme voire le nazisme de sinistre mémoire. L’égoïsme sacré des Etats "souverains" et des… individus d’ailleurs, l’emportent de plus en plus sur l’esprit de solidarité. L’UE peut-elle encore à l’avenir être autre chose qu’un rassemblement de petits pays gouvernés par des dirigeants médiocres et peuplés de citoyens repliés sur eux-mêmes ?

J’entends déjà les soi-disant "réalistes" (genre David Cameron et beaucoup d’autres), pour lesquels l’expression "Europe intégrée" est inadéquate si pas "un gros mot", se révolter contre cet européisme utopique et inacceptable. Et pourtant, que ces défenseurs acharnés de la souveraineté nationale se demandent combien d’Etats de l’UE feront encore partie du G7 ou G8 (voire du G20) dans dix ou quinze ans ? La réponse est simple : AUCUN, (sauf peut-être l’Allemagne). Souhaitons quand même que les futurs grands formats politiques européens soient de véritables européistes et que les états d’âme de David Cameron et de quelques autres ne soient un souci pour personne.

Mais, plus sérieusement, les Occidentaux ne devraient-ils pas faire le bilan de leur stratégie depuis le début de ce siècle, jalonné par l’Afghanistan, l’Irak, l’Afrique, la Libye, l’éternel conflit israélo-palestinien et tout cela pour quelques piètres résultats ? Priorité des priorités, ne devraient-ils pas se consacrer à la préparation de la conférence sur l’avenir de la planète qui se déroulera l’an prochain à Paris ? L’enjeu est tel pour l’avenir des Terriens et de "leur" maison que la récupération de la Crimée par la Russie apparaîtra demain comme un épisode anecdotique de la géopolitique mondiale.

(1) "La Libre" du 9 avril, "Crimée : les erreurs de l’UE".