Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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samedi 16 novembre 2019

POUR DIRE LA VÉRITÉ…






Vous avez certainement lu que le "patriarche Bartholomée" d'Istanbul a séjourné récemment en Belgique. N'étant pas sûr que vous ayez appris que ledit patriarche a célébré les vêpres dans un monastère latin avec des moines latins de ce monastère et de deux autres sis dans les environs, dont ceux de Chevetogne, je vous indique le lien vers les photos de cette assemblée hérétique prises à l'abbaye Notre-Dame-de-Saint-Rémy de Rochefort, généralement connue comme abbaye de Rochefort, abbaye trappiste célèbre pour sa brasserie et ses bières trappistessise à 3 km du centre de la du centre de la ville de Rochefort, en Belgique:



Sur le site 'Orthodoxie.com' on peut lire que  "De sa propre initiative, l’archevêque Simon a rencontré pour une deuxième fois le patriarche œcuménique Bartholomée, le mardi 12 novembre, dans les locaux de la cathédrale des saints Archanges à Bruxelles, dans le but d’exprimer sa considération envers la personne de celui-ci.". Par contre, sur le site officiel de l'Église orthodoxe russe en Belgique (PM), on lit une nouvelle publiée hier, le  15, en russe le selon laquelle, l'Archevêque Simon a rencontré le patriarche Bartholomée, "sur une base exclusivement protocolaire", et qu'il avait demandé, et reçu, au préalable la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Kyril pour agir de la sorte. On doute fort que ce dernier ait invité son archevêque en Belgique à "exprimer sa considération" au citoyen d'Istanbul...???!!! Dans le même texte de l'Archevêché russe de Belgique, l'interruption de toute forme de concélébration avec 'Constantinople' fait l'objet d'un double rappel.

En outre l'Archevêque de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg, l'Archevêque Athénagoras a convoqué tous les prêtres de l'archevêché voici environ un mois pour leur expliquer que les priorités de l'Archevêché sont l’œcuménisme et l’écologie. !!!!! Tant pis pour le Seigneur........ Tant pis pour l'Eglise,.... Tant pis pour les Canons des Conciles.....

Quand on parlait de Bartholomée postulant pape des Uniates…
On ne se trompait guère.

jeudi 12 juillet 2018

MONDIAL FOOTBALL en RUSSIE

On m'a envoyé un texte d'opinion sur le football en Russie qu'il m'a paru intéressant de reproduire sur mon blog aussi ne me priverai-je pas de vous le faire lire :


"Tous ces fans de football venus pour voir le mondial ont pu voir la Russie par eux-mêmes, sans aucune interférence inutile des porte-parole des médias occidentaux qui considèrent que leur mission est de traîner sans fin la Russie dans la boue. Beaucoup de gens, Européens et Américains en particulier, sont allés en Russie en s’attendant à trouver le pays décrit par leurs médias : un endroit sombre et lugubre, vétuste et sale, avec un service grossier et inutile, des fonctionnaires voyous et corrompus, et, pour couronner le tout, très dangereux. Ce qu’ils ont trouvé à la place était un pays amical, hospitalier, propre, sûr et éclairé, conçu pour créer la meilleure atmosphère de fête imaginable. C’est une percée en matière de relations publiques. Leur expérience de première main de la vie en Russie rendra un peu plus difficile pour leurs médias nationaux de continuer à leur vendre la désinformation sur la Russie.

Mais je suis sûr qu’ils vont encore essayer, à cause d’une combinaison d’inertie institutionnelle et de parti pris antirusse enraciné. À titre d’exemple de tels efforts de couverture biaisée qui ont échoué, un couple de correspondants britanniques a écrit que des gens faisaient le salut nazi et chantaient des « chansons des jeunesses hitlériennes » dans un bar. C’était à Volgograd, autrefois Stalingrad, là où les envahisseurs nazis ont été arrêtés et battus – un endroit où les souvenirs de guerre sont encore présents et où, pensait-on, quelqu’un qui ferait le salut nazi serait frappé. La totalité de cette histoire, telle que rapportée, semblait beaucoup trop ridicule, et des journalistes russes sont donc venus enquêter. Effectivement, ils ont découvert que certaines personnes dans un bar de Volgograd ont fait le salut nazi. Ils étaient saouls, mais c’étaient… des fans de football britanniques. Personne ici ne s’en est offusqué ou ne leur a fait des ennuis. Peut-être n’était-ce pas simplement une stupidité d’ivrogne mais quelque chose comme une expérience de provocation : aller à Stalingrad et faire semblant d’être un nazi, juste pour voir si l’endroit est vraiment sûr.

Il y a trois décennies, des amis russes ont fait quelque chose de similaire aux États-Unis : ils ont acheté quelques bouteilles de vodkas, volé un camion de pompiers et l’ont conduit à travers l’Alabama en buvant de la vodka et en chantant des chansons russes. Pour ce comportement exubérant, ils ont passé deux nuits dans la prison du comté et ont été libérés. Les États-Unis étaient un pays sûr… à l’époque.

Reportages biaisés et provocations à part, plusieurs centaines de milliers de fans de football étrangers qui ont visité la Russie, plus plusieurs centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde qui ont regardé les reportages sur la Russie, ont vu un pays ouvert, accueillant, beau, sûr et prospère. C’est une victoire pour la Russie et une défaite pour CNN, le New YorkTimes, le WashingtonPost et Hollywood, qui ont tous essayé de représenter la Russie comme une menace. Cette représentation de la Russie n’est pas entièrement fausse. Tout dépend de leurs intentions (ou plutôt de celles de leurs propriétaires). Ceux qui se battent pour la domination du monde n’auront plus qu’à s’en prendre à eux-mêmes : chaque fois qu’ils iront en Russie, ils rentreront bredouilles. Mais ceux qui vont en Russie pour jouer avec un ballon de football dans un champ, ou pour tout autre but pacifique, et qui restent amicaux et respectueux, sont sûrs de passer un bon moment. Ce choix est le leur – et le vôtre."

jeudi 29 juin 2017

Démocratie et totalitarisme belliqueux par Alexandre ZINOVIEV

« Depuis la fin de la guerre froide, […] on assiste à une décadence vertigineuse de la démocratie, à tous les niveaux et dans toutes les sphères de la vie publique des pays occidentaux, témoignant d’une tendance très puissante au totalitarisme généralisé. J’appelle cela le totalitarisme occidental. […] La course du monde occidental vers le totalitarisme est occultée par le voile épais de la désinformation, de la propagande idéologique et du mensonge qui surpassent ceux de l’époque hitlérienne et stalinienne, tant par leurs moyens techniques et leur ampleur que par leur pénétration intellectuelle et leur hypocrisie. Le totalitarisme belliqueux de l’Occident s’avance sous le déguisement de l’humanisme, de la démocratie, de la lutte pour les droits de l’homme, de la justice. Mais par sa nature, ses actes et ses conséquences, ce totalitarisme est plus terrible et plus dangereux que ses précédents hitlérien et stalinien. En effet, il ne se dévoile pas, il est plus profond et ne rencontre aucune opposition sérieuse […]. »
 « Une guerre contre l’Europe » , Le Monde, 25 mai 1999.

vendredi 5 mai 2017

À PROPOS DE CRIMÉE

Sur le site La lorgnette de Tsargrad

L’Aspect religieux de la Guerre de Crimée (1853-1856)

vigilyanskii1_0L’Archimandrite Vladimir Vigilianski, ancien directeur du service de presse du Patriarcat de Moscou, a écrit le texte ci-dessous, publié le 29.03.2016, sous le titre Религиозный аспект Крымской войны (1853-1856) dans les pages en langue russe du site multilingue Katehon.ru
Depuis que j’aperçus à Londres, au croisement de Regent Street et Pall Mall, la statue érigée en la mémoire des soldats anglais tombés lors de la Guerre de Crimée (1852-1856), mon intérêt pour cette guerre ne fit que croître. J’ai beaucoup lu, à propos des causes géopolitiques de cette guerre, des motifs concrets, des opérations militaires, et de la défaite de la Russie. Voici quelques conclusions que j’en ai tirées :

1. Il s’avère que les travaux scientifiques des historiens étrangers furent très semblables à ceux des soviétiques. Pour eux, ils était essentiel de masquer les faits réels et de les déformer, afin de produire une évaluation politique. A titre d’exemple, on peut se référer à la recension convaincante et dévastatrice  de la monographie de l’historien britannique Orlando Figes : «La Crimée. Dernière Croisade» (‘Crimea. The Last Crusade. Penguin Books. Londres 2011)

2. Nonobstant les affirmations de l’historiographie occidentale et soviétique, la Russie ne menaçait pas de prendre Constantinople et n’a pas déclaré la guerre à l’Empire Ottoman, ni à la France, ni à l’Angleterre, ni, encore moins, à la Sardaigne. Au contraire, un ultimatum avait été adressé à la Russie ; elle devait retirer ses troupes de Moldavie et de Valachie, qui se trouvaient sous protectorat russe, selon les termes du Traité d’Andrinople, à défaut de quoi la guerre lui serait déclarée. Elle retira ses troupes. Et on lui déclara la guerre. (Ceci offre des similitudes avec la situation actuelle en matière de ‘sanctions’)

3. La Navy britannique ne combattit ni dans le Nord ni en Extrême Orient avec des vaisseaux de guerre, mais bien avec des navires de commerce. Les marchandises des négociants étaient pillées et envoyées en Angleterre. Les Anglais pillèrent, par exemple, le Saint Monastère du Lac Onega et tentèrent de détruire le Monastère de Solovki.

4. Selon l’académicien et historien Vitali Sheremetiev, l’orientaliste Mikhaïl Yakouchev et d’autres historiens, appuyant leurs travaux sur des documents secrets uniques, récemment rendus publics, documents russes, occidentaux, arabes, turcs et kurdes, mais également sur le témoignage de prisonniers, et sur des données des services de renseignement, c’est le Vatican qui se trouva à la source du conflit. Le renforcement du monde chrétien oriental dans les Balkans et Terre Sainte et dans les anciens territoires byzantins lui paraissait inacceptable. Le Vatican, et en particulier Pie IX, exerça des pressions politiques sur l’Empereur français Napoléon III, qui avait accédé au trône avec le soutien du Vatican, et souhaitait prendre une revanche suite à la débâcle française lors de la guerre de 1812.

5. On pourrait raconter bien des choses à propos de la guerre de l’information menée par l’Occident contre la Russie à la veille du conflit et au cours de celui-ci. Les historiens considèrent que le facteur médiatique joua un rôle important dans l’issue du conflit et soulignent l’impréparation totale de la Russie dans ce domaine.

Conclusion fondamentale : il s’agissait d’une intervention européenne de conquête, impitoyable et sanglante. Elle visait à affaiblir la Russie et anéantir ses citoyens.guerre de criméeTraduit du russe.
Source.

lundi 17 octobre 2016

Bêtise, mensonge, bassesse, désinformation, propagande…? à propos du DONBASS

Quand France 24 bidonne totalement un reportage sur le Donbass - Falsifications et mauvaise foi au menu d'un reportage de science-fiction

Après la chaîne allemande ZDF qui s'était faite attraper les deux mains dans le pot de confiture après avoir monté un reportage de toute pièce, nous pensions tous que ce genre de méthodes seraient remisées au placard après que la réputation de la chaîne de télévision ait souffert de ce manquement grave aux règles déontologiques journalistiques de base.
Et bien non. Toujours plus loin, toujours plus haut, surtout dans la bêtise, la chaîne française France 24, via sa « journaliste » Elena Volochine, a réussi à se hisser au même niveau de désinformation que son homologue allemande, avec son reportage intitulé « Donetsk, une "république" sous perfusion », diffusé hier.
J'ai croisé Elena Volochine à Zaïtsevo lors d'un reportage sur les positions de l'armée de la République Populaire de Donetsk, le 8 juillet 2016. Trois mois. Il lui a fallu tout ce temps pour sortir son reportage, et quand on regarde ce dernier en ayant toutes les informations en main, on comprend pourquoi.
Conversation créée de toute pièce en trafiquant le matériel audio enregistré ce jour-là, mensonges éhontés et omissions en tout genre émaillent cette vidéo de désinformation digne des plus grands propagandistes.
Le tout en mêlant notre agence de presse DONi, à ces mensonges, en essayant de nous faire passer pour des contrefacteurs et des metteurs en scène de reportages bidons.
J'ai donc décidé de montrer via quelques scènes les plus emblématiques pourquoi cette vidéo est un tissu de mensonges. Suivez moi pour une démystification en règle :


Christelle Néant

mardi 17 mai 2016

Politique française : Libéralisme ???

Primaires à droite : les imposteurs du libéralisme
Le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes : politiciens, journalistes et faiseurs d’opinion devraient le savoir !



Dans l’histoire de France, le libéralisme a cette fâcheuse habitude soit d’être voué aux gémonies soit de voir son nom travesti.
Habituellement, « libéral » est l’injure suprême, un synonyme d’exploiteur, d’égoïste, de sans cœur. Pour Jean-Luc Mélenchon, la politique de François Hollande, qui constitue une lourde déception, est de plus en plus libérale. Les extrêmes se rejoignant, Marine le Pen ne manque pas une occasion de stigmatiser les dérives libérales du pouvoir en place.
Ce qui est plus nouveau, c’est que des hommes politiques, tant de droite, du centre ou de gauche, revendiquent une étiquette libérale ou que des journalistes caractérisent ainsi leurs propositions sans qu’il s’agisse pour autant de les dénigrer. La situation n’est pas totalement inédite (songeons à l’« Empire libéral »), mais elle retient l’attention. On a ainsi entendu parler d’un « tournant libéral » du Président Hollande. Récemment, la coqueluche des médias, Emmanuel Macron, a affiché son identité de « libéral de gauche ».

Primaires à droite : le bal des imposteurs libéraux

Mais le libéralisme n’est pas l’apanage de la gauche. Les candidats aux primaires à droite rivaliseraient de libéralisme. François Fillon aurait le programme le plus audacieux en la matière, mais maintenant Alain Juppé se dénomme « libéral pragmatique », sans compter les « petits candidats » qui sont loin de rejeter l’étiquette à commencer par Hervé Mariton, dépeint comme « libéral et conservateur ».
D’un certain point de vue, on ne peut que se réjouir de cette situation. Après quatre décennies presque ininterrompues de désastre économique et social, un frémissement libéral semble se manifester. Il témoigne aussi du fait que la dichotomie classique droite/gauche non seulement ne fait plus rêver, mais encore ne masque plus l’emprise des étatistes sur la politique française.
À bien d’autres égards, l’utilisation à tout va du terme libéral agace et plus encore inquiète. Elle manifeste une inculture encyclopédique au sujet du libéralisme dans l’hexagone. À force de qualifier tout et n’importe quoi de libéral, on obscurcit également le débat.
La « loi Macron » ? Libérale. Le projet de loi « El Khomri » ? Libéral. Les propositions à droite de hausser l’âge de départ à la retraite ? Libérales. Le contrat de travail unique ? Libéral. Le revenu universel ? Libéral (c’est Lionel Stoléru, un grand libéral, qui vous le dit !).

Ignorance des grands principes du libéralisme

Emmanuel Macron Libéral
Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, CC-BY 2.0
Pourquoi cette bouillie en termes d’idées ? Tout simplement parce que les grands principes du libéralisme ne sont pas connus. Il est d’ailleurs fort révélateur que les hommes politiques qui se disent libéraux ou que les journalistes cernent comme tels, ajoutent toujours un terme : on est libéral, certes, mais conservateur ou pragmatique ou encore social. La deuxième partie de l’expression achève de détruire le peu de libéralisme que l’homme politique pouvait présenter.
Ainsi, Alain Juppé, dont toute la carrière s’est construite autour de l’antilibéralisme, serait aujourd’hui libéral. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer qu’il fallait conserver le « modèle social français », issu du Conseil national de la Résistance, regroupement pour l’essentiel de marxistes qui ont inspiré les réformes désastreuses de l’après-guerre. Mais encore faut-il avoir lu le programme du Conseil national de la Résistance…
Il faut donc marteler que le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes dites libérales. Il s’agit d’un courant de pensée cohérent, fondé sur des grands principes à commencer par le respect strict du droit de propriété et l’encadrement drastique des fonctions de l’État.
Malheureusement, depuis le retrait de la vie politique d’Alain Madelin, il n’existe aucun homme politique d’envergure en France qui ait une solide culture libérale. Or, la vérité est dans les principes. Tant que certains hommes politiques se revendiqueront du pragmatisme, il n’y aura rien à attendre d’eux, si tant est bien entendu qu’on puisse en attendre quelque chose en France…
Ainsi que l’écrivait Bastiat, le plus grand penseur libéral français du milieu du XIXe siècle (mais quel homme politique le lit-il ?), le pire pour le libéralisme n’est pas d’être attaqué, mais d’être mal défendu.

mercredi 17 février 2016

LIBERTÉ DE LA PRESSE ?

source

A Canal+, il n'y aura plus d'enquêtes sur les banques (ni sur plein d'autres sujets)


Spécial investigation va-t-il devoir changer de nom ? Car de l’investigation, il va y en avoir de moins en moins, si ce n’est plus du tout sur la chaîne cryptée. Un aveu qui provient du rédacteur en chef adjoint de l’émission vedette de Canal+ lui-même, Jean-Baptiste Rivoire. Interrogé sur le plateau d’Arrêt sur images, il a ainsi révélé qu’« au dernier comité d'investigation, nous avons proposé à la direction onze projets d'enquête. On a eu sept refus ». La liste de ces sujets qui sont et ne seront « pas vus sur Canal+ » ? « Volkswagen, l’entreprise de tous les scandales »« Le monde selon Youtube », « François Homeland » (une enquête sur le président de la République et les guerres), « Attentats : les dysfonctionnements des services de renseignement », « Les placards dorés de la République » (sur les emplois fictifs dans la haute fonction publique), « La répression made in France » (sur la façon dont la France exporte ses méthodes de répression, matraques électriques, etc. à des régimes plus ou moins recommandables), et « Nutella, les tartines de la discorde ». « Si ça continue comme ça, on va faire des sujets sur les trésors sous les mers ou les ours polaires », conclut Jean-Baptiste Rivoire face à un Daniel Schneidermann sidéré, et qui en a pourtant vu d'autres.
Des révélations qui confirment, s’il le fallait encore, la reprise en main (musclée) de Vincent Bolloré sur l’information au sein de Canal+. Ça avait commencé par la déprogrammation d’un documentaire sur le Crédit Mutuel en mai 2015, un partenaire financier important de son groupe. « Depuis que Vincent Bolloré a initié cette censure grave – et il n'y a pas que le Crédit Mutuel, on avait aussi une enquête sur la BNP, autant vous dire qu'il n'y a plus aucun producteur qui nous a envoyé un projet d'enquête sur le monde bancaire. Il n'y aura plus d'enquêtes sur les banques à Canal+ », ajoute encore Jean-Baptise Rivoire, aujourd’hui délégué SNJ-CGT de Canal+ suite à une procédure de licenciement initiée contre lui, et finalement abandonnée.
Outre la direction de la chaîne cryptée, on aimerait bien savoir ce que le rédacteur en chef - présentateur de Spécial Investigation Stéphane Haumant, aux abonnés absents depuis de nombreux mois, pense de tout ça.  
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Note du Blogueur :
Comme d'habitude quelque soit  la source et la tendance politique des media qui donnent l'information, la vérité est toujours bonne à connaître…

mardi 24 novembre 2015

Des néo-nazis dans le magazine Phosphore ?

 [Arrêt sur Info]

Dans son numéro 413 de novembre 2015, le magazine Phosphore à destination des lycéens, publie un reportage photo sur le conflit en Ukraine intitulé : « La guerre à 20 ans », réalisé par Pete Kiehart, un photo-journaliste ukrainien.
Le reportage nous présente deux jeunes ukrainiens qui « ont cru devoir prendre les armes pour défendre leur pays, l’Ukraine, contre les forces séparatistes pro-russes. »
Les jeunes volontaires suivis par le journaliste et mis en scène comme des « héros » servent de support à une narration partiale et orientée du conflit, sur laquelle il serait cependant trop long de s’attarder ici, et une vision apologétique de la violence armée.
La première image présente Ruslan, sur deux pleines pages, en train de nettoyer son arme « qu’il n’hésitera pas à utiliser en mission sur le front, à quelques kilomètre de là. »
L’axe de traitement journalistique est d’emblée fortement affirmé : le reportage donnera à voir de jeunes « guerriers » qui défendent leur pays, dans la lignée de certaines productions hollywoodiennes où le conflit armé est réduit à sa dimension d’affrontement viril. Pour faire bonne mesure, l’article s’attache également au personnage de Ruslana, le pendant féminin de Ruslan. On peut ici s’interroger sur le message véhiculé à travers l’attachement et la mise en lumière de figures combattantes féminines dans le cadre d’un conflit armé. S’agit-il de montrer que le combat armé n’est plus le monopole de la virilité mais que les femmes peuvent aujourd’hui prendre toute leur part à la violence au nom de l’égalité des sexes ? Le magazine Elle avait déjà réalisé un reportage sur les « femmes combattantes » qui participait de cette logique, dans le cadre du conflit ukrainien en novembre 2014, avant de devoir s’excuser auprès de ses lecteurs : l’égérie ukrainienne mise en vedette dans le magazine appartenait en effet à la mouvance néo-nazie.
Phosphore est malheureusement tombé dans le même travers et son héroïne féminine, Ruslana, est  membre de la mouvance néo-nazie ukrainiennelargement représentée dans les bataillons de volontaires qui combattent les indépendantistes russophones de l’est du pays. Les lecteurs ne seront cependant jamais informés de ce fait par le magazine, qui présente Ruslana comme une « combattante de la liberté ».
L’appartenance de l’héroïne de Phosphore, Ruslana, à la mouvance néo-nazie est parfaitement identifiable sur la photographie figurant en page trois du photo-reportage et qui la présente en compagnie de Ruslan et de leur instructeur. La jeune fille, en tenue militaire et débardeur, arbore un symbole nazi très clairement visible, tatoué sur son bras gauche : le « soleil noir ».
Ce symbole fut employé au cours de la seconde guerre mondiale et appartient au mysticisme nazi. Il figure aujourd’hui sur l’écusson du bataillon de volontaires ukrainiens Azov, à l’idéologie ouvertement néo-nazie et qui combat dans l’est du pays.
RuslanaRuslana, l’héroïne du magazine Phosphore du mois de novembre. On peut voir sur son bras droit le tatouage du «soleil noir », un des symboles de la mystique nazi…
 http://mai68.org/spip/local/cache-vignettes/L500xH334/Soleil-noir_Wewelsburg_allemagne
Le « soleil noir, »  sur le sol du château de Wewelsburg, qui abrita le centre de formation des cadres de la SS…
azov symbol
Le symbole du bataillon ukrainien Azov, en arrière-plan, le « soleil noir »…
Deux pages sont consacrées par le magazine Phosphore à Ruslana, et plus particulièrement à sa formation de sniper, lui donnant largement la parole. La jeune néo-nazie commente ainsi un exercice de tir de précision :
« C’est très difficile de décrire ce que tu ressens quand tu t’allonges, là. L’adrénaline monte, il faut le vivre pour comprendre. » 
On pourra regretter que l’excitation et l’adrénaline ressentie par la jeune néo-nazie derrière son fusil soient ainsi mises en avant sans la moindre distance critique. La dernière partie du reportage est consacrée à un entretien où la jeune femme peut développer ses motivations. Elle affirme ainsi s’être engagée pour que son pays soit « complètement souverain et que tous ses habitants ressentent ce que c’est que de vivre en liberté. »
Elle précise par ailleurs avoir pour modèle Chris Kyle, le héros du film polémique « American Sniper » basé sur l’histoire vraie d’un sniper américain revendiquant 255 ennemis abattus en Irak… On peut ainsi légitimement s’interroger sur la conception de la liberté qui peut être défendue par une néo-nazie de 19 ans ayant pour modèle le tueur le plus efficace de l’armée américaine en Irak et qui est ainsi véhiculée par le mensuel Phosphore auprès des adolescents…
Si la rédaction du magazine peut légitimement avoir été trompée, par ignorance ou négligence, comment le photo reporter ukrainien auquel a été confié la réalisation de l’article et qui a conduit les entretiens pouvait-il ne pas être au courant de l’idéologie néo-nazie à l’œuvre au sein des bataillons de volontaires engagés dans le conflit ? Le bataillon Aïdar, qui opère en première ligne, est en outre accusé de crimes de guerre par l’ONG Amnesty International qui pointe notamment de nombreux cas d’enlèvement, de torture, et de possibles exécutions.
Au final, le portrait de l’engagement armé dressé par le magazine Phosphore à l’intention des jeunes semble celui d’un film d’action hollywoodien avec d’un côté les « gentils » (ici les ukrainiens), et de l’autre les « méchants » (les russophones de l’est du pays), ce manichéisme autorisant les jeunes héros à se « réaliser » dans la violence armée, passant sous silence les drames et les crimes de guerre qui sont la conséquence inévitable du sentiment d’impunité qu’il procure, manichéisme d’ailleurs largement fabriqué et encouragé à cet effet par la propagande militaire.
Le rôle d’un magazine comme Phosphore, qui tient une place importante dans la presse jeunesse, et est présent dans l’immense majorité des Centre de Documentation et d’Information du système scolaire français ainsi que des médiathèques municipales, ne serait-il pas au contraire d’apporter une distance critique face à l’exacerbation de la violence guerrière et son héroïsation ? Lorsque cette dernière est portée, comme c’est le cas ici, par des acteurs à l’idéologie ouvertement néo-nazie, cela ne relève-t-il pas d’un manquement à la déontologie journalistique la plus élémentaire ?
Guillaume Borel | 6 novembre 2015

jeudi 29 octobre 2015

RÉINFORMATION : par Philippe de Villiers sur Tv Libertés



C’est à TVLibertés que Philippe de Villiers a consacré son plus long entretien après la parution de son livre best-seller intitulé « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu ».Débarrassé de son statut d’homme politique, il parle sans filtre, sans volonté de plaire mais avec la ferme intention de convaincre. Le message qu’il assène avec la force d’un dissident doit être écouté et…entendu.






mardi 8 septembre 2015

NAZISME ET CATHOLICISME : rétablir la vérité.

Toute l'Église catholique n'a pas suivi les églises ukrainienne, slovaque ou croate… pendant la 2ème GM. Il faut le dire et le rappeler !
Quelles que soient les dérives ecclésiologiques et théologiques qu'en tant qu'Orthodoxes, et en tant que chrétien culturel seulement, on puisse reprocher à l'Église catholique, et qui ont donné pour résultats la situation lamentable dans laquelle se trouve aujourd'hui l'Europe chrétienne, il faut rendre justice à tous ces hommes martyrisés pour leur foi par les nazis.
De nos jours  cela ne semble pas suffire - même ajouté aux massacres des chrétiens d'Orient et d'Asie - aux nouveaux inquisiteurs anti-chrétiens collabos qui enquêtent, fouillent et dénoncent, sans discernement souvent, et la plupart du temps avec le plus parfait parti pris, et la plus grande mauvaise foi, aveuglés par leur rage, tout ce qui reste de chrétien sur cette terre d'Europe, spirituellement dévastée. C'est de cela qu'ils vivent, ils sont grassement payés pour médire, calomnier, désinformer, mentir sans le moindre état d'âme sur ceux qui leur paraissent seulement tenir un tant soit peu fermement à leur foi chrétienne. Ainsi en est-il pour Guillaume Zeller nouveau rédacteur en chef de la chaîne d'information i-Télé, rebaptisée CNews - lire l'article de Pauline de Préval sur site Atlantico


De 1938 à 1945, 2 720 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés dans le camp de concentration de Dachau, près de Munich. Regroupés dans des « blocks » spécifiques qui conserveront pour l'histoire le nom de « baraques des prêtres », 1 034 d'entre eux y laisseront la vie. Polonais, Belges, Allemands, Français, Italiens, Tchèques, Yougoslaves : derrière les barbelés de Dachau, l'« universalité de l'Église » est palpable. Ces hommes qui, dans une Europe encore christianisée, jouissaient d'un statut respectable, parfois éminent, se retrouvent projetés dans une détresse absolue. La faim, le froid, les maladies, le travail harassant, les coups des SS et des kapos, les expériences médicales ou les transports d'invalides ont raison de ces hommes de tous les âges. Quelques-uns sombreront dans le désespoir et s'effondreront, d'autres la grande majorité d'entre eux ne fléchiront pas, peut-être soutenus par leur foi. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s'efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Une chapelle, la seule autorisée dans tout le système concentrationnaire, leur apporte un secours considérable. Cette expérience unique dans l'histoire de l'Église éclaire d'un jour nouveau les rapports entre le nazisme et le christianisme. Près de 70 ans après sa libération, le camp de concentration de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde.



Voici la première étude exhaustive sur l'attitude de l'Eglise catholique face à la persécution des Juifs de France entre 1940 et 1944. Une recherche fondée sur l'exploitation de documents inédits: fonds de congrégations religieuses, correspondances privées, archives épiscopales, dont les notes intimes du 
cardinal Suhard, archevêque de Paris sous l'Occupation... 
Sylvie Bernay montre que l'Eglise, contrairement à une idée reçue, se montre très réservée face à l'application des premières mesures antijuives. Son rejet des persécutions éclate au grand jour lors des rafles de l'été 1942, marqué par la protestation des évêques contre un régime de plus en plus compromis dans la mise en oeuvre de la "Solution finale". Les documents découverts révèlent que les protestations des évêques de la zone libre ont été concertées avec le Vatican. 
Sylvie Bernay décrit pour la première fois les moyens employés par le Saint-Siège et l'épiscopat français pour empêcher la reprise des grandes rafles à l'automne 1942 et protéger les persécutés. Une typologie des sauvetages montre aussi comment se sont formés sept "diocèses refuges" en zone 
sud, autour du cardinal Gerlier et des évêques qui encouragent le placement des personnes dans les congrégations religieuses. Une somme magistrale qui invite à repenser le rôle de l'Eglise 
sous l'Occupation.

dimanche 31 mai 2015

ÉVANGÉLISATION ? - TOUT EST À REFAIRE !

Il faut le lire ou le voir pour le croire ! 
Quand je vous disais que nous étions en plein dans l'ère du mensonge…
lisez et regardez plutôt ce qui suit :

1. extrait d'un forum  :

2. à la rado :


Le 9 avril 2015, Marion Ruggieri recevait sur Europe 1 dans son émission « Il n’y en a pas deux comme elles » deux invités : Saphia Azzeddine et Tania de Montaigne.
Abordant le thème de la lapidation, Marion Ruggieri affirme : « Et vous racontez d’ailleurs que ça été inventé par les chrétiens, que c’était une vielle tradition chrétienne ».

BEN VOYONS…
LA VÉRITÉ dans l'ÉVANGILE :




vendredi 27 mars 2015

Orthodoxie : attention aux contrefaçons et aux boniments des menteurs (9ème commandement-suite)


Le pseudo patriarche et la sainte Russie
Au X° siècle, le grand prince de Kiev Vladimir adopta la foi chrétienne orthodoxe, après avoir envoyé des émissaires à Byzance qui revinrent, éblouis par les cérémonies religieuses, en lui disant : « Nous avons vu le ciel sur la terre ». Ce fut le début de la sainte Russie. Toutes les Russies, la blanche, la petite et la grande, restèrent fondamentalement unies dans cette entité dénommée la sainte Russie. En face des Polonais catholiques, l’ataman cosaque zaporogue Bogdan Khmelnitski se rallia à la Moscovie, par fidélité à cette même sainte Russie, ciment des trois Russies, lesquelles dérivaient toutes trois de cette région fluctuante et souvent envahie, de la Russie (Rus’) de Kiev, la mère des villes russes. Malgré les luttes entre les différents princes de cette sainte Russie, et leurs trahisons, ce qui unissait tout le monde, c’était la foi orthodoxe de la sainte Russie. Aussi le tsar était-il tsar de « toutes les Russies ». Et le patriarche également. On peut même dire qu’à présent où la Russie, après 70 ans d’URSS et la prédation néolibérale américaine des années Eltsine, se retrouve divisée comme au temps des mongols, le patriarche de Moscou est le seul à rester celui de « toutes les Russies ». Et à la tête de l’Eglise ukrainienne canonique se trouve un métropolite dépendant du patriarcat de Moscou, le métropolite Onuphre, un homme digne qui s’efforce de rester au dessus de la mêlée avec beaucoup de courage.

Le métropolite Onuphre :
 « La mission de l’Église, indépendamment du lieu où elle se trouve et des territoires sur lesquels s’étend sa responsabilité canonique, est immuable dans tous les temps. C’est la mission du salut de l’âme humaine. En même temps, il existe également des circonstances humaines, que l’Église ne peut ignorer. Et là, notre tâche consiste à enseigner le bien et appeler à la paix. Nous devons aider tous les hommes à comprendre qu’il faut résoudre tous les problèmes de façon pacifique, qu’il ne faut pas offenser le prochain, lever la main les uns sur les autres et, d’autant plus, tuer ». Source

En face, naturellement, on souhaiterait vivement éjecter ce souvenir de l’ancienne unité spirituelle de toutes les Russies, et l’on comprend bien pourquoi. Il subsiste l’Eglise uniate qui avait déjà, été conçue par les Polonais pour briser la résistance des paysans orthodoxes des territoires de l’actuelle Biélorussie, alors grand-duché de Lithuanie, ou de l’actuelle Ukraine que les aléas historiques avaient mis dans l’orbite catholique occidentale. Certains résistèrent, d’autres non. Ceux qui n’ont pas résisté sont violemment anti orthodoxes, comme c’est souvent le cas lorsque des gens trahissent leur foi pour avoir la paix, ils en rajoutent. Pour échapper à ce sort, les cosaques de Bogdan Khmelnitski étaient prêts à s’allier aux tatars, et ils se sont mis sous la protection de Moscou.

Après la dilacération de la Russie postsoviétique en satrapies proaméricaines, il fallait séduire les orthodoxes ukrainiens non uniates mains nationalistes, raison pour laquelle a été créée une église autocéphale ukrainienne, pour des motifs purement politiques, à la tête de laquelle s’est autoproclamé le patriarche Philarète, personnage qui, contrairement au métropolite Onuphre, ne s’efforce pas du tout de rester au dessus de la mêlée et de calmer les passions. Il va réclamer des armes aux Américains pour la junte de Kiev et vient de déclarer que massacrer la population de Kiev n’était pas un péché.


Philarète
"le massacre des habitants du Donbass ne viole pas les commandements de Dieu" (Source)

Le pseudo patriarche Philarète
Il y a quelques jours, donc avant que je lise cette déclaration de Philarète, accompagnée d’une photo où l’homme m’a irrésistiblement rappelé les caricatures de religieux du film d’Eisenstein « Ivan le Terrible » (« sa coiffe est blanche mais son âme est noire »), j’avais vu passer celle du patriarche de Constantinople Bartholomée rappelant que le patriarcat de Kiev, n’était pas canonique et devait être considéré comme schismatique. Je dis bien le patriarche de Constantinople, et non celui de Moscou, et je le dis pour les mauvais esprits. Sous cette déclaration, de gentils orthodoxes occidentaux regrettaient dans leurs commentaires que l’on fît ainsi de la peine à des tas de gens, mais si le patriarche Bartholomée, plutôt favorable aux dialogues interconfessionnels, plutôt « cool », disons, avait cru bon de la faire, c’est que sans doute, il avait eu vent de choses pas très catholiques ou plutôt orthodoxes. Or voilà que deux jours plus tard, pan, Philarète fait encore des siennes, on peut dire que Bartholomée avait senti le vent.

Le patriarcat de Constantinople estime que le prétendu “patriarcat de Kiev” est une entité schismatique

Un « pieux » orthodoxe pas très catholique

Au même moment, voilà que surgit l’article du Saker. Cet article peut introduire de regrettables confusions, et comme nous nageons dans la confusion de tous les côtés, il est bon d’éclaircir celle-ci quand on est à peu près capable de le faire. Je lis que le héros de l’article, Dmytro Korchynski, a « l’originalité d’être motivé par une idéologie qui mélange le messianisme chrétien et le djihad musulman ». Et le Saker ajoute que ledit Korchynski et ses hommes sont de « pieux orthodoxes ». Non. Si Korchynski est un pieux orthodoxe, de l’Eglise canonique d’Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre, décidé à ne pas entrer dans les querelles génératrices de guerre civile, il ne peut confondre messianisme chrétien et djihad islamique et du reste, si comme partout ailleurs, les hommes politiques en Russie ont pu tenter d’utiliser l’Eglise, ou de l’opprimer, le messianisme orthodoxe n’est pas guerrier. Le chevalier teutonique n’est pas le genre de l’orthodoxe russe. Il ne conçoit que la guerre défensive, comme au Donbass, où l’on renvoie les prisonniers ukrainiens à leur maman quand ils ne sont pas des néonazis convaincus du bataillon Azov. Le messianisme orthodoxe consistait à construire un ermitage au fond de la taïga et à attendre l’affluence des moines et des pèlerins qui transformaient le lieu en centre spirituel avec les reliques du saint fondateur, et les animistes du coin se convertissaient généralement tous seuls. C’est par exemple ce qui s’est passé en Alaska, avec les indiens locaux. Ce scénario a sans doute connu des dérapages, mais c’est le scénario de référence. Les orthodoxes ne sont pas prosélytes. Ils croient à la prière et à l’exemple. Donc le djihadisme orthodoxe du sieur Korchynski se rapporte certainement plus à l’Eglise schismatique de Philarète, qui va démarcher des armes en Amérique et appelle au massacre, qu’à l’Orthodoxie de Bartholomée ou de Cyrille ou de n’importe quelle autorité orthodoxe canonique et reconnue.

Je vois plus loin que l’olibrius entend créer un « mouvement taliban chrétien ». Et que pour lui, le grand Satan, c’est la Russie.

Désolée Saker, mais ce type ne saurait en aucun cas être caractérisé comme un « pieux orthodoxe ». Comment un pieux orthodoxe considèrerait-il la sainte Russie de cette manière ? Comment imaginerait-il de créer des « talibans chrétiens » ? Non, c’est au mieux une espèce de chevalier teutonique, de ceux qu’Alexandre Nevsky a envoyé par le fond du lac Peipous au XII° siècle, et encore, je pense qu’ils prendraient mal la comparaison.

Ah mais justement, nous y arrivons. Le chevalier teuton a des origines polonaises, il « continue la guerre familiale contre l’Empire russe », avec un peu de chance, ce n’est même pas un sectateur de Philarète, ce « pieux orthodoxe », mais un uniate polonisé pur et simple. Ou encore, pour faire bref et ne pas avoir peur des mots, un serviteur de Satan, un semeur de confusion, qui déforme et déshonore le message chrétien. Ce que nous voyons dans l’analyse subséquente de son « catéchisme » et de son « credo » politico-religieux, beaucoup plus politico que religieux, d’ailleurs.

Un catéchisme peu orthodoxe
En tant qu’orthodoxe, sans me faire réprimander par les théologiens, je peux avancer que dans le fatras haineux, douteux et démoniaque du sieur Korchynski, il n’y a strictement rien d’orthodoxe ni même de chrétien, d’ailleurs, sauf quelques symboles ou citations profanés par le contexte. Voici le « catéchisme de la Fraternité » illustré par une « talibane chrétienne » sexy. Elle désigne une «antique croix orthodoxe » qui n’est pas spécialement orthodoxe, c’est un symbole chrétien des catacombes, qui n’a vraiment rien à faire dans cette sinistre farce.

Le sieur Korchynski s’est donné beaucoup de mal pour justifier son talibanisme uniatoïde avec la seule phrase évangélique qui pouvait faire l’affaire et qu’on interprète toujours de travers : «Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais le glaive» (Matthieu 10,34-36). Il s’est bien gardé de citer à peu près tout le reste : « Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » ( Matthieu 26 :52) ; ou « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre » (Matthieu 5:39). La phrase du Christ n’était pas un appel à la guerre, mais le pressentiment que son message et son Eglise susciteraient de violentes réactions et des persécutions, ce qui a été le cas, jusqu’à nos jours. Mais on n’est pas à une profanation près, quand on sert l’Adversaire avec un zèle retors.

Plus loin, je vois un moine « orthodoxe » du patriarcat russe rallié à sa cause, après avoir vu torturer des jeunes filles ukrainiennes par les séparatistes. Je n’en crois personnellement pas un mot, mais il n’y a là aucun moyen de prouver si c’est vrai ou faux. Néanmoins, devant de tels débordements, un moine orthodoxe véritable ne réagira pas ainsi. Il réagira comme ceux qui s’interposaient entre les combattants sur le Maïdan, avec des croix et des icônes. Donc pas clair, le transfuge.

A noter que la bête noire des occidentaux, Alexandre Douguine, qui est non seulement orthodoxe mais vieux-croyant, s’est rapproché, lui, d’un imam malais à l’islam modéré et tendance soufie ; le sheik Imran Hossein, qui prône l’alliance avec les orthodoxes, défend les chrétiens d’orient et qualifie la guerre de Tchétchénie de « djihad yankee »… Le « talibanisme chrétien » du serviteur polonisant de l’impérialisme américain s’appuierait-il sur un djihadisme mercenaire ?

Les orthodoxes véritablement pieux ne font pas de croisades en Ukraine ni ailleurs. Ils ont autre chose à faire, et la croisade n’est pas dans la tradition orthodoxe. J’en donnerai pour exemple un saint homme, l’évêque Longin, autrefois père Mikhaïl, prêtre marié puis moine, fondateur d’un monastère à la frontière roumaine, et soutien aimant de centaines d’orphelins. J’avais traduit il y a quelques mois sa lettre courageuse qui ne mâchait pas ses mots au gouvernement de Kiev, et ça, oui, c’est orthodoxe. C’est dans la tradition du saint métropolite Philippe.

L’évêque Longin
L’évêque Longin : 
"Comment peut-on prendre les armes et tirer sur une créature de Dieu? Elle a comme vous une mère, une femme, un enfant. Pourquoi nous oblige-t-on à tuer par la force? Ce qui était secret devient clair: des milliers, des dizaines de milliers ont péri, et ils parlent de centaines. Je ne vous donne pas ma bénédiction pour aller faire la guerre. Nous vous appelons à la paix."

Dix mille soldats ont été tués, et leurs mères ne savent même pas qu’ils ne sont plus en vie. Je ne fais pas de politique, mais je vous dis avec douleur que cette guerre n’est pas dirigée contre l’ennemi mais contre nous-mêmes. Quand les maudits défendent les Etats-Unis, ils veulent voir les orthodoxes s’entretuer, et eux, pendant ce temps, ils mangent, ils boivent, ils s’amusent et se réjouissent de voir le sang couler sur une terre sainte. Source

L’article du Saker, inspiré par un documentaire allemand, met une fois de plus en évidence l’ignorance des occidentaux, même bien intentionnés, et aboutit à opérer une désinformation de plus. Il y a ceux qui ne savent rien, mais croient savoir. Il y a ceux qui ne savent pas et ne veulent pas savoir. Il y a ceux qui trompent délibérément le public. Et ceux qui me disent « on n’y comprend rien » mais ne vont pas chercher plus loin. Il est certain qu’on ne peut comprendre ce qui se passe en Ukraine et en Russie si l’on ne connaît même plus sa propre histoire ni sa propre tradition religieuse et culturelle. Il est facile de souffler n’importe quoi à des ignares bourrés de contre-vérités, de mensonges, de contes et légendes médiatiques, d’aprioris subliminaux. Ceux qui dirigent le monde le savent bien.


Laurence Guillon pour Novorossia Vision

lundi 23 mars 2015

CATÉCHISME ORTHODOXE : LE 9éme COMMANDEMENT «Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain »

QUE NOUS ORDONNE LE NEUVIÈME COMMANDEMENT?

 Le neuvième Commandement (pris à la lettre) nous ordonne de ne pas prêter devant le tribunal de faux témoignage contre notre prochain, lequel en lui attribuant le mal qu’il n’a pas commis, le fait condamner à recevoir une punition injuste. 

Mais pris plus généralement il nous recommande d’éviter tout péché de parole tel que le mensonge, la diffamation, la moquerie, la calomnie et la profanation. 

Le mensonge transforme les faits et dénomme les ténèbres la lumière.

La diffamation se plaît à disserter sur les défauts des autres.

La moquerie exagère les insuffisances des gens d’une manière comique et est un mélange d'amusement et de mépris. 

La calomnie invente et fabrique le mal qui n’existe pas, au détriment du prochain, afin d’atteindre son honneur et de détruire sa réputation. 

La profanation lance ses flèches et son sarcasme contre les personnes et les choses sacrées, afin de justifier les propres délits de celui qui les profère. 

En tenant en bride notre langue, en lui mettant un mors, nous lui donnons une direction, qui autrement, très souvent, telle une étincelle, met le feu à tout un bois. (Jacques, 1H, 3-5.) 

Par la Vérité, nous écartons le mensonge dont les ténèbres sont le symbole et le diable le père, afin de nous permettre de marcher dans la clarté avec Dieu. 
Notre Seigneur, dans son Sermon sur la Montagne, prononce des paroles édifiantes contre ceux qui critiquent leurs frères.

(extrait du Catéchisme des Grecs orthodoxes par le Protopresbytre  P. Constantin N. Callinicos)
(Voir aussi : Pr 6:16-19 ; 12:22; 16:5 ; Dt 16:22; Is 61:8; Ze 8:17; Mal 2:16; Ex 23:8; Dt 27:25)  


ET POUR COMPLÉTER :

Décodage de 25 techniques de désinformation

Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l’esprit lors de la lecture d’informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux) … pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu’ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés percolent au travers de nombre de propos tenus par des instances officielles, des « experts » et par extension de nombreux médias.

Technique n°1 : Évitement

Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.

Technique n°2 : Superficialité

N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.

Technique n°3 : Indignation

Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait », …)

Technique n°4 : Rumeur

Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

Technique n°5 : Homme de paille

Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

Technique n°6 : Messager

Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…

Technique n°6 bis: Attaque ad hominem

Très appréciée et souvent utilisée. Quitter l’objet de la querelle (indéfendable) et diriger les attaques sur la personne de l’opposant en tenant des propos désobligeants, blessants ou grossiers à son égard. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité.

Technique n°7 : Biais

Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.

Technique n°8 : Confusion

Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.

Technique n°9 : Autorité

S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.

Technique n°10 : Innocence

Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.

Technique n°11 : Amalgame

Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.

Technique n°12 : Diviser

Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.

Technique n°13 : Pseudo-débat

Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.

Technique n°14 : Confession

Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.

Technique n°15 : Édulcorer

Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.

Technique n°16 : Énigme

Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…

Technique n°17 : Solution complète

Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.

Technique n° 18 : Omission

Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.

Technique n°19 : Sang froid

Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.

Technique n°20 : Expertise

« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais (vous ne mordez pas la main qui vous nourrit). Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.

Technique n°21 : Preuve impossible

Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.

Technique n° 22 : Déni

Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».

Technique n°23 : Fausse preuve

Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.

Technique n°24 : Grand Jury

Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.

Technique n°25 : Diversion et distraction

Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.