Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 16 septembre 2018

Bartholomée veut-il associer son nom à une nouvelle st Barthélémy ?



Nathalia VITRENKO, leader du parti socialiste progressiste d'Ukraine, présidente de la communauté des femmes orthodoxes d'Ukraine, condamne sévèrement l'action illégitime du président Porochenko, de Philarète et du patriarche de Constantinople Bartholomée. (traduction et sous-titres de Laurence)

LE MASSACRE DE LA SAINT BARTHÉLÉMY

Si une guerre civile fratricide sanglante
 explose en Ukraine,
 l'on pourra associer deux fois le nom de Bartholomée (ou Barthélémy) dans l'Histoire
à une abomination…


SAUVE TON PEUPLE SEIGNEUR
 ET BÉNIS TON HÉRITAGE,
 ACCORDE À TES FIDÈLES
 LA VICTOIRE SUR LES ENNEMIS ET SAUVEGARDE PAR TA CROIX
 LES NATIONS QUI T'APPARTIENNENT !


samedi 15 septembre 2018

"Ces hommes auront beaucoup de mal à répondre devant Dieu"

Nihil novum sub sole

Sur le blog de Claude on trouve la traduction d'une analyse du  prêtre André Novikov, documentée, détaillée, pertinente et percutante d'un discours du Patriarche de Constantinople Bartholomée, à la Synaxe des Archevêques du Patriarcat de Constantinople, qui a eu lieu à Istanbul du 1er au 4 septembre 2018 ; cette analyse a certes beaucoup de mérite d'un point de vue ecclésial et on ne peut qu'être d'accord avec la considération désolée de son auteur :
"Il est lamentable de voir comment, après tant de siècles de lutte contre le papisme romain, l'Église de Constantinople elle-même tombe dans la même hérésie, la même séduction que le papisme. L'imposition du pouvoir sur la plénitude de l'Orthodoxie par le Phanar, comme ce fut le cas avec le Pape en son temps, est une tentative présomptueuse et orgueilleuse de s'emparer de la position de "Chef [Tête] de l'Église" de Notre Seigneur Jésus Christ, de réviser l'ecclésiologie apostolique et patristique, de devenir au-dessus de l'Église, de détruire la structure canonique de l'Église, de priver les Églises locales de cette véritable liberté si caractéristique et distinctive qui a toujours été celle de la Sainte Orthodoxie. Le papisme du Phanar ose ignorer et annuler le podvig [exploit spirituel] de l'opposition au papisme occidental, baigné dans le sang des martyrs et dans la souffrance des confesseurs de la foi orthodoxe."

une image vaut mille mots…

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Cependant il est à craindre que la division entre les Églises Orthodoxes s'installera durablement en Ukraine (mais pas seulement) où cela risquera de produire autant de sang que par le passé, si l'on juge à ce dont sont capables (comme ils l'ont déjà montré) les schismatiques ukrainiens, qui sont soutenus par les nationalistes néo-nazis n'hésitant pas à manifester leur haine de tout ce qui est plus ou moins lié à la Russie, par des incendies d'églises, des persécutions, des attentats, voire des massacres, et une guerre civile généralisée à l'horizon avec ces déplacements de populations… 

Évidemment, et tout simplement, à cause du projet mégalomaniaque d'un homme à l'ambition démesurée, fondée — selon la stratégie classique de ceux qui veulent abusivement prendre le pouvoir  — sur la falsification des textes fondateurs…mais pas seulement, car un coup de force, un coup d'état ne peut se faire qu'avec la certitude d'être soutenu par des forces adéquates puissantes. Cependant celles-ci ont un prix.  Ainsi quoi que puisse être l'apparence de la puissance constantinopolitaine obtenue (sur qui voudra bien l'accepter) il n'en demeurera pas moins une nécessaire et servile obéissance aux chefs de  la stratégie US pour faire avancer davantage en Europe le projet explicite de domination du monde entier. Les suprémacistes américains ne sont pas près d'abandonner leur projet, avec la totale bonne conscience qu'ils en ont le droit et …le devoir, Dieu et ses "chefs religieux", la Démocratie et la civilisation étant de leur côté, n'est-ce pas ?

À d'autres moments de l'Histoire certains ont eu une semblable devise:  
"Gott mit uns" ou "Allahu akbar"

Maxime le minime



mardi 21 février 2017

TROP DE MENSONGE FINIT PAR DONNER LA NAUSÉE

Comme il est péniblissime d'entendre les politicards de tout poil, emportés par leur aveugle esprit boutiquier, étaler  dans de pesants autant que stupides discours aux effets autant non maîtrisés que dangereux leur ignorance crasse, il est plus que vital de laisser la parole à ceux qui savent de quoi ils parlent. Bernard Lugan est de ceux-ci et comme jai vécu et travaillé moi-même sur le continent africain avec le même sincère et profond intérêt pour ses populations et leur histoire, j'ai toujours apprécié ses analyses pertinentes. Je reproduis donc ici sans qu'on me le demande  sa lettre ouverte car le mensonge nauséabond des combinards ambitieux et cupides a des limites...



RÉACTION de Bernard LUGAN aux propos tenus par M MACRON.
Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, Homme politique né d’une PMA 
entre le grand capital et les Minotaures de la repentance.

Lancé sur le marché politique tel un nouveau smartphone, vous êtes, Monsieur Macron, un ignorant butor dont les propos concernant la colonisation sont doublement inadmissibles.
1-En premier lieu parce qu’ils furent tenus à Alger, devant ces rentiers de l’indépendance qui, pour tenter de cacher leurs échecs, leurs rapines et la mise en coupe réglée de leur pays, mettent sans cesse la France en accusation.
Certains qui, parmi votre auditoire, applaudirent à vos propos d’homme soumis (cf. Houellebecq), et devant lesquels vous vous comportâtes effectivement en dhimmi, sont en effet ceux qui, le 1er novembre 2016, publièrent un communiqué exigeant que la France :
« (…) présente des excuses officielles au peuple algérien pour les crimes commis durant les 132 ans de colonisation et pour les crimes coloniaux perpétrés à l’encontre du peuple algérien afin de rappeler les affres de la répression, de la torture, de l’exil, de l’extermination et de l’aliénation identitaire car l’histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines ».
Candidat à la présidence de la République française, vous avez donc donné votre caution à de telles exigences autant outrancières qu’insultantes. Ce faisant, vous vous êtes fait le complice des pressions et chantages que l’Algérie exerce à l’encontre de la France afin d’obtenir d’elle une augmentation du nombre des visas ou tel ou tel avantage diplomatique ou financier. En d’autres temps, vous auriez donc pu être poursuivi pour « Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ».
2-Ensuite parce que vos propos constituent non seulement un recul de l’état des connaissances, mais également le viol de ce consensus historique auquel étaient arrivés les historiens des deux rives de la Méditerranée. Or, par ignorance ou par misérable calcul électoraliste, vous les avez piétinés.
Au nom de quelle légitimité scientifique avez-vous d’ailleurs pu oser les tenir ? Avez-vous seulement entendu parler des travaux de Jacques Marseille, de ceux de Daniel Lefeuvre ou encore des miens ?
Oser parler de « crime contre l’humanité », maladroitement rectifié en « crime contre l’humain », au sujet de la colonisation revient en réalité à classer cette dernière au niveau des génocides du XXe siècle, ce qui est proprement scandaleux. Sur ce terrain, vous voilà donc encore plus en pointe que Christiane Taubira, ce qui n’est pas peu dire...
Pierre Vidal-Naquet, pourtant militant de la décolonisation et « porteur de valises » assumé du FLN écrivait à ce sujet :
« Assimiler peu ou prou le système colonial à une anticipation du IIIe Reich est une entreprise idéologique frauduleuse, guère moins frelatée que l’identification, à Sétif, (…)  de la répression coloniale aux fours crématoires d’Auschwitz et au nazisme (…). Ou alors, si les massacres coloniaux annoncent le nazisme, on ne voit pas pourquoi la répression sanglante de la révolte de Spartacus, ou encore la Saint-Barthélemy, ne l’auraient pas tout autant annoncé… En histoire, il est dangereux de tout mélanger. Un sottisier peut-il tenir lieu d’œuvre de réflexion ? (…) L’air du temps de la dénonciation médiatique (…), le contexte social, économique et politique actuel est encore fécond qui continuera à générer de telles tonitruances idéologiques à vocation surtout médiatique ».  J’ajoute électoralistes.
Vous devriez pourtant savoir, Monsieur le candidat à la présidence de la République, qu’en créant l’Algérie, la France donna un nom à une ancienne colonie ottomane, traça ses frontières, unifia ses populations, y créa une administration et toutes ses infrastructures.
Ce faisant, y aurait-elle commis  un « crime contre l’humanité » ou « contre l’humain » ? Les chiffres de l’accroissement de la population ne semblent pas l’indiquer puisqu’en 1830, la population musulmane de l’Algérie n’excédait pas 1 million d’habitants alors qu’en 1962 elle avait bondi à 12 millions.
Serait-ce donc en commettant des « crimes contre l’humanité » que la France, ses médecins et ses infirmiers soignèrent et vaccinèrent les populations et firent reculer la mortalité infantile ? Serait-ce parce qu’elle commettait des « crimes contre l’humain » que chaque année, à partir du lendemain du second conflit mondial, 250 000 naissances étaient comptabilisées en Algérie, soit un accroissement de 2,5 à 3% de la population, d’où un doublement tous les 25 ans ? A ce propos, relisons René Sédillot :
« La colonisation française a poussé l’ingénuité - ou la maladresse - jusqu’à favoriser de son mieux les naissances : non seulement par le jeu des allocations familiales, mais aussi par la création d’établissements hospitaliers destinés à combattre la stérilité des femmes. Ainsi, les musulmanes, lorsqu’elles redoutaient d’être répudiées par leurs maris, faute de leur avoir donné des enfants, trouvaient en des centres d’accueil dotés des moyens les plus modernes tout le secours nécessaire pour accéder à la dignité maternelle. (…) » (L’histoire n’a pas de sens, Paris, 1965, page 71).
Enfin, puisque vos propos indécents tenus à Alger obligent à faire des bilans comptables, voici, Monsieur le candidat à la présidence de la République, celui qui peut être fait au sujet de l’Algérie française : en 132 années de présence, la France créa l’Algérie, l’unifia, draina ses marécages, bonifia ses terres, équipa le pays, soigna et multiplia ses populations, lui offrit un Sahara qu’elle n’avait jamais possédé après y avoir découvert et mis en exploitation les sources d’énergie qui font aujourd’hui sa richesse.
Comme je ne cesse de l’écrire depuis des années, en donnant l’indépendance à l’Algérie, la France y laissa 70 000 km de routes, 4 300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels qui étaient propriété de l’Etat français ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités. Dès l’année 1848, et alors que la conquête de l’Algérie était loin d’être achevée,
16 000 enfants en  majorité musulmans étaient scolarisés. En 1937 ils étaient 104 748, en 1952 400 000 et en 1960 800 000 avec presque 17 000 classes, soit autant d’instituteurs dont les 2/3 étaient Français (Pierre Goinard, Algérie : l’œuvre française. Paris,  1986).
En 1962, il y avait en Algérie, un hôpital universitaire de 2 000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants.
Tous ces équipements, toutes ces infrastructures, tous ces établissements ainsi que les personnels qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la France et avec l’argent des Français.
            Monsieur le candidat à la présidence de la République, je vous poste ce jour en RAR mon dernier livre « Algérie, l’histoire à l’endroit » [1], afin que vous puissiez mesurer l’abîme séparant la réalité historique de vos inacceptables propos.
Bernard LUGAN
Historien africaniste français

Algérie protectorat ottoman

jeudi 16 février 2017

Macron ? ma…creux ! Chi serve al comune, non serve a nessuno.

Emmanuel Macron, c’est François Hollande (en pire ?)

La baudruche de l’oligarchie commencerait-elle en réalité à dégonfler, trop éloignée du réel ? Le ciel des sondages se couvre pour Macron.
Par Serge Federbusch.

Le vrai visage du gendre idéal

Prenez vite sa température, il est en surchauffe ! « La dimension christique, je ne la renie pas ; je ne la revendique pas » a déclaré le divin Macron à un intervieweur ajoutant : « il y a beaucoup de gens qui ont ça en tête… la politique, c’est mystique ».
Qu’en déduire ? Saint Glinglin de l’Élysée n’a pas besoin de revendiquer un rapport charismatique avec ses ouailles dans les meetings : il INCARNE la rédemption des péchés de la France par l’effet miraculeux de ses vocalises. Même Sainte Poitouche des Charentes, Sœur Ségo en politique, n’avait pas été aussi près du bon Dieu en 2007 !
La baudruche de l’oligarchie commencerait-elle en réalité à dégonfler, trop éloignée du réel ? Le ciel des sondages se couvre pour Macron. Il lui faut donc allumer des contre-feux et expliquer au peuple que, ma foi, s’il est critiqué, c’est que de vilains Russes ourdissent des complots contre lui. Mardi matin, Richard Ferrand, député et secrétaire national d’En Marche, a accusé la Russie d’ingérence dans la campagne. D’après lui, Vladimir Poutine chercherait à empêcher l’élection de son idole ! Il n’ont que cela à faire au Kremlin… À quand le parapluie empoisonné ? Et Kim Jong-Truc, il est dans le coup ?

Le programme vide de Macron

Ce dérivatif a pour objet de donner à Macron une importance qu’il n’a pas et de faire oublier les béances de ses propositions. Les commentateurs finissent d’ailleurs par s’étonner que Macron revendique son absence de programme. Ils regardent alors ce qui en tient lieu et là… surprise ! Nous avons droit à une resucée de hollandisme, réalisent-ils soudain.
Le transfert des cotisations sociales vers la CSG, qui va frapper durement les braves retraités qui envisagent de voter Macron, n’est que la poursuite du « Pacte de responsabilité » de Hollande par d’autres moyens. Quant à la suppression de l’ISF pour le patrimoine financier et son alourdissement inévitable pour les actifs fonciers, il a surtout pour logique, dans la foulée de ce qu’a vicieusement fait Mou-Président durant cinq ans, de pressurer les classes moyennes « supérieures » dont les biens immobiliers constituent précisément une grande partie de la richesse.
Jésus-Macron va-t-il pouvoir ressusciter Hollande ? Macron est bel et bien le candidat de cette oligarchie qui, depuis quarante ans, après avoir rincé le prolétariat, l’avoir asservi par des allocations et livré au communautarisme, a décidé de s’en prendre aux derniers ménages solvables.
Quand ce projet politique sera mis à jour, il est possible que le macronisme s’embrase en un feu de paille. Pour les adeptes de ce gourou, cela vaut bien une réactivation du mythe du Russe au couteau entre les dents.

Autres articles sur Ma-creux, spécialiste du rien-disant destiné à contenter tout le monde afin d'attirer un maximum de voix :

mardi 17 mai 2016

Politique française : Libéralisme ???

Primaires à droite : les imposteurs du libéralisme
Le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes : politiciens, journalistes et faiseurs d’opinion devraient le savoir !



Dans l’histoire de France, le libéralisme a cette fâcheuse habitude soit d’être voué aux gémonies soit de voir son nom travesti.
Habituellement, « libéral » est l’injure suprême, un synonyme d’exploiteur, d’égoïste, de sans cœur. Pour Jean-Luc Mélenchon, la politique de François Hollande, qui constitue une lourde déception, est de plus en plus libérale. Les extrêmes se rejoignant, Marine le Pen ne manque pas une occasion de stigmatiser les dérives libérales du pouvoir en place.
Ce qui est plus nouveau, c’est que des hommes politiques, tant de droite, du centre ou de gauche, revendiquent une étiquette libérale ou que des journalistes caractérisent ainsi leurs propositions sans qu’il s’agisse pour autant de les dénigrer. La situation n’est pas totalement inédite (songeons à l’« Empire libéral »), mais elle retient l’attention. On a ainsi entendu parler d’un « tournant libéral » du Président Hollande. Récemment, la coqueluche des médias, Emmanuel Macron, a affiché son identité de « libéral de gauche ».

Primaires à droite : le bal des imposteurs libéraux

Mais le libéralisme n’est pas l’apanage de la gauche. Les candidats aux primaires à droite rivaliseraient de libéralisme. François Fillon aurait le programme le plus audacieux en la matière, mais maintenant Alain Juppé se dénomme « libéral pragmatique », sans compter les « petits candidats » qui sont loin de rejeter l’étiquette à commencer par Hervé Mariton, dépeint comme « libéral et conservateur ».
D’un certain point de vue, on ne peut que se réjouir de cette situation. Après quatre décennies presque ininterrompues de désastre économique et social, un frémissement libéral semble se manifester. Il témoigne aussi du fait que la dichotomie classique droite/gauche non seulement ne fait plus rêver, mais encore ne masque plus l’emprise des étatistes sur la politique française.
À bien d’autres égards, l’utilisation à tout va du terme libéral agace et plus encore inquiète. Elle manifeste une inculture encyclopédique au sujet du libéralisme dans l’hexagone. À force de qualifier tout et n’importe quoi de libéral, on obscurcit également le débat.
La « loi Macron » ? Libérale. Le projet de loi « El Khomri » ? Libéral. Les propositions à droite de hausser l’âge de départ à la retraite ? Libérales. Le contrat de travail unique ? Libéral. Le revenu universel ? Libéral (c’est Lionel Stoléru, un grand libéral, qui vous le dit !).

Ignorance des grands principes du libéralisme

Emmanuel Macron Libéral
Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, CC-BY 2.0
Pourquoi cette bouillie en termes d’idées ? Tout simplement parce que les grands principes du libéralisme ne sont pas connus. Il est d’ailleurs fort révélateur que les hommes politiques qui se disent libéraux ou que les journalistes cernent comme tels, ajoutent toujours un terme : on est libéral, certes, mais conservateur ou pragmatique ou encore social. La deuxième partie de l’expression achève de détruire le peu de libéralisme que l’homme politique pouvait présenter.
Ainsi, Alain Juppé, dont toute la carrière s’est construite autour de l’antilibéralisme, serait aujourd’hui libéral. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer qu’il fallait conserver le « modèle social français », issu du Conseil national de la Résistance, regroupement pour l’essentiel de marxistes qui ont inspiré les réformes désastreuses de l’après-guerre. Mais encore faut-il avoir lu le programme du Conseil national de la Résistance…
Il faut donc marteler que le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes dites libérales. Il s’agit d’un courant de pensée cohérent, fondé sur des grands principes à commencer par le respect strict du droit de propriété et l’encadrement drastique des fonctions de l’État.
Malheureusement, depuis le retrait de la vie politique d’Alain Madelin, il n’existe aucun homme politique d’envergure en France qui ait une solide culture libérale. Or, la vérité est dans les principes. Tant que certains hommes politiques se revendiqueront du pragmatisme, il n’y aura rien à attendre d’eux, si tant est bien entendu qu’on puisse en attendre quelque chose en France…
Ainsi que l’écrivait Bastiat, le plus grand penseur libéral français du milieu du XIXe siècle (mais quel homme politique le lit-il ?), le pire pour le libéralisme n’est pas d’être attaqué, mais d’être mal défendu.

lundi 1 juin 2015

UNIFORMISATION ET SIMPLIFICATION, LES DEUX MAMELLES DE L'INTOXICATION POUR L'EXERCICE DU POUVOIR

"Tu veux conduire le monde par procuration… 
Tu aimes être le cerveau pervers de la machine qui tourne…
Ce n'est pas que l'argent… c'est la soif de puissance…"

écoutez :



Réalisation : Alexandre Plank et Alexandra Badea
Enregistré dans le cadre des Chantiers Nomades
Rediffusion de juin 2013
Episode 1
"Tu es assistant parlementaire depuis deux ans, encore un et tu passes dans l'autre camp. Tu as toujours rêvé de devenir lobbyiste, tu étudiais à l'ENA et tu rêvais déjà. Tu as pris le chemin classique : un stage au Parlement, un stage à la Commission, assistant parlementaire auprès d'une députée : Commission Environnement santé publique et sécurité alimentaire. Ça, ça cartonne. C'est un des plus gros lobbies du marché, c'est là où tu voudrais rentrer. Tu as déjà commencé à négocier ton changement de statut, si vous arrivez à bloquer la loi, tu commences dans un an à un salaire dix fois supérieur à tes revenus actuels. Ta femme est très contente. Tu joues le jackpot…" A.B.





mercredi 16 juillet 2014

DEUX SUICIDES DE PATRON PAR JOUR en FRANCE…

"La reprise est là, mais elle est fragile " (François le super menteur)

Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! (Apocalypse, chapitre 22 v 15)

sur le site Agora Vox :
 Deux suicides de patron par jour  Quand l'entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas ! 
Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d'entreprises. Lorsqu'un salarié se donne la mort, l'information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d'un patron est généralement considéré comme un simple fait divers. 
  Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles ... Il est alors confronté à plusieurs punitions qu'il n'a aucunement mérité comme le dépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions ... L'année 2013 s'est avérée être une année record absolu de défaillance d'entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d'entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons. Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d'entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d'insupportables échecs personnels. Dans l'opinion publique et médiatique, le chef d'entreprise n'est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l'Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour. 
 C'est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointes à la solitude, le suicide est l'égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession. 
 Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d'entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d'entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d'un environnement sur lequel il n'a pas de pouvoir. Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d'un gros client, un accident mortel d'un collaborateur, l'obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l'entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance. 

 Deux patrons par jour se suicident en France. En cas d'échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d'autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé. Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le "dominant", il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du "management second" en vigueur dans les grandes entreprises. Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d'artisans ou de commerçants n'ont jamais été aussi nombreux. Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons… Le phénomène a pris tellement d'ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d'accompagnement à l'échec...
"Je ferai de la droiture une règle, et de la justice un niveau. Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, et les eaux inonderont l'abri du mensonge"  (Isaïe 28,17)