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jeudi 28 novembre 2019
dimanche 10 novembre 2019
"Le crabe", fable de Leonardo da Vinci
Il granchio
di Leonardo da Vinci
Un granchio si accorse che molti pesciolini, anziché avventurarsi nel fiume, preferivano aggirarsi prudenti intorno ad un masso.L'acqua era limpida come l'aria, e i pesci nuotavano tranquilli godendosi l'ombra e il sole.
Il granchio attese la notte, e quando fu sicuro che nessuno lo avrebbe visto, andò a nascondersi sotto il masso.
Da quel nascondiglio, come un orco dalla sua tana spiava i pesciolini, e quando gli passavano vicino li acciuffava e li mangiava.
- Non è bello ciò che stai facendo - brontolò il masso - Approfitti di me per uccidere questi poveri innocenti.
Il granchio non ascoltò nemmeno. Felice e contento seguitava a catturare i pesciolini trovandoli di un sapore prelibato.
Ma un giorno, all'improvviso, venne la piena. Il fiume si gonfiò, investì con grande forza il masso, che rotolò nel letto del fiume, schiacciando il granchio che gli stava sotto.
vendredi 8 novembre 2019
Comment les minorités ont pris le pouvoir sur la majorité…
Réflexions passagères d'un O.o.🤔
Dans les années 60-70 ont éclos comme fleurs au printemps, des mouvements divers et variés de « libération ». Ces mouvements étaient censés défendre pour la plupart des « minorités » opprimées, voire mises en danger quelquefois, n’ayant que peu droit à leur expression eu égard au système démocratique majoritaire qui favorisait logiquement de façon systématique le plus grand nombre. Il semblait y avoir une injustice à ce que ces « minorités » n’aient pas le même traitement aux yeux de tous que la majorité dont l’opinion prévalait de par le système démocratique.
C’est ainsi que l’on a vu naître et se développer parmi tous ces « Mouvements de Libération » des groupes dédiés à la défense des homosexuels. Par parenthèse personne ne revendiquait, par exemple dans le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) une quelconque normalité et encore moins, le droit au mariage et à avoir « comme tout le monde » des enfants par tous les moyens. Il s’agissait de mouvements qui au contraire assumaient et revendiquaient une « différence » qu’ils estimaient fièrement comme irréductible à la morale bourgeoise et sa normalisation. Ils revendiquaient absolument leur marginalité et ne demandaient surtout pas à aller devant Monsieur le Maire pour former des couples plus ou moins pérennes. Leur marginalité, conçue la plupart du temps comme congénitale, considérée absolument comme inchangeable, accompagnée d’un refus non moins absolu de la concevoir comme d’origine pathologique (quelle que soit la discipline scientifique) était vécue comme une irréductible différence allant jusqu’à la revendication d’une culture spécifique ayant son histoire, ses héros, ses grands hommes, ses intellectuels, ses artistes etc. développée à travers les siècles.
Par parenthèse je n'ai jamais compris comment on pouvait réduire à ce point une personne en la définissant avant tout par les tendances de sa sexualité. L'homme n'est donc que ça ?
Réellement ? Bref…
Leur militantisme s’inscrivait dans le désir de l’époque de prendre part à une « révolution » à venir concernant tous les aspects de la vie, dont ce n’était que le début et pour laquelle il fallait « continuer le combat » mais… comme le Grand Soir dans tous les domaines, donc sur tous les fronts, avec comme mot d’ordre « tout, tout de suite » s’est éteint faute de le voir se produire rapidement, alors les soixante-huitards dans les années 80 sont devenus des bobos, ayant plus à l’esprit de réussir à se faire du fric que la lutte des classes, et « Jouir sans entraves » s’est réduit à gagner le plus possible pour consommer davantage tout en ayant de « bons sentiments » en étant convaincus d’être toujours du bon côté du progrès social sans avoir à le prouver autrement que par de beaux discours égalitaristes et des opinions reconnues comme justes du point de vue de la nouvelle morale pour laquelle les transgressions anciennes étaient devenues de nouvelles normes.
Bref tout cela est bien connu mais ce qui étonne c’est que désormais dans le nouveau système dit « démocratique » toujours dit « représentatif » ce sont désormais les minorités – bizarrement les plus fortunées, les moins mises en danger par le système, les plus libres de leurs mouvements et les plus présentes sur la scène de la société du spectacle – qui règnent et imposent leurs lois à la majorité, condamnée à une nouvelle normalisation particulièrement intolérante, contraignante, suspicieuse, délatrice voire inquisitoriale, et rapidement répressive qui relève bien plus d’une sorte de théocratie islamiste, d’un totalitarisme soviétique ou fasciste que d’une démocratie progressiste. Une nouvelle aristocratie auto-proclamée (sans les contraintes ni les valeurs de l’aristocratie traditionnelle qu’elle-même a d’ailleurs abandonnées depuis un temps certain) sûre d’elle-même ayant foi en un âge d’or à venir, procuré indubitablement par les progrès considérables des technologies que ses moyens lui permettront seule d’obtenir, est prompte au mépris et à la condamnation de ceux qui auront le tort de ne pas suivre parce qu’ils ne le veulent ou tout simplement ne le peuvent pas. Comment nommer un tel système ?
vendredi 25 octobre 2019
Comment une RÉVOLTE légitime a produit une TYRANNIE imprévue…
Réflexions passagères d'un O.o.🤔
Quelques réflexions sur l’échec de l’éducation (entre autres) nationale [1]
Comment de la révolte légitime contre les abus de pouvoir, on est passé au rejet de tout pouvoir, et du rejet de tout pouvoir (« Keine macht für niemand ») au rejet de toute autorité (« Tout est politique »), au rejet de tout magistère, entravant et oblitérant en réalité tout apprentissage, dans une confusion aussi rapide qu’immature dont l’illustration parfaite aura été le slogan « CRS-SS ».
Assimilation certes contextuelle, tactique, militante, et donc volontairement ignorante des périodes différentes de l’Histoire, dans la cohérence d’un combat qui recherche plus la mobilisation que la réflexion (comme toute propagande), mais qui a abouti désormais, comme on ne peut que tristement le constater, à une ignorance et une confusion croissantes du savoir historique chez les jeunes générations. Et ceci d’autant qu’elles sont de surcroît abreuvées et alimentées à satiété par des fictions audio-visuelles multipliées à l’infini, d’une approximation stupéfiante, voire d’une totale fausseté, mélangeant tout dans une orgie de copié-collé et de superpositions bien ficelées parfois et satisfaisantes pour les sens, mais incohérentes intellectuellement, peu formatrices pour la réflexion et l'esprit critique, propres à manipuler les foules par une propagande subliminale bien cohérente elle, et dont le seul négationnisme interdit est celui qui concerne l’antisémitisme. (à suivre)
Maxime Martinez
jeudi 13 septembre 2018
Sur le blog du moinillon : prière pour l'Église [une]
Tous les Saints de Russie, priez Dieu pour l'Église et les patriarches
Saint Michel, métropolite de Kiev, prie Dieu pour nous !
Saint Vladimir qui baptisa la Rus', prie Dieu pour nous !
Saints Boris et Gleb, priez Dieu pour nous !
Saints Antoine et Théodose, et tous les saints des grottes de Kiev, priez Dieu pour nous !
Saint Avramy de Rostov, prie Dieu pour nous !
Saint Nikita de Novgorod, prie Dieu pour nous !
Saint Alexandre de la Néva, prie Dieu pour nous !
Saint Igor prince de Tchernigov, prie Dieu pour nous !
Saint Daniel de Moscou, prie Dieu pour nous !
Saint Vsevolod de Pskov, prie Dieu pour nous !
Saint Michel prince de Tver, prie Dieu pour nous !
Saint Serge de Radonège et tous les saints de la laure de la Trinité-Saint-Serge, priez Dieu pour nous !
Saint Alexis, métropolite de Moscou, prie Dieu pour nous !
Saint Maxime le Grec, prie Dieu pour nous !
Saint Job de Potchaev et tous les saints de la Laure de Potchaev, priez Dieu pour nous !
Saint Thaddée et tous les saints de la Laure de Sviatohorsk, priez Dieu pour nous !
Saints Serge et Herman et tous les saints de Valaam, priez Dieu pour nous !
Saints Savaty et Herman et tous les saints de Solovki, priez Dieu pour nous !
Saint Séraphim de Sarov, prie Dieu pour nous !
Saint Basile le bienheureux de Moscou, prie Dieu pour nous !
Saint Dimitri de Rostov, prie Dieu pour nous !
Saint Théophile de Kiev, prie Dieu pour nous !
Saint Amvrosy et tous les saints d'Optino, priez Dieu pour nous !
Sainte Xénia de Saint-Pétersbourg, prie Dieu pour nous !
Saint Jean de Cronstadt, prie Dieu pour nous !
Saint Jean de Shanghaï, prie Dieu pour nous !
Saint Alexis d'Ugine, prie Dieu pour nous !
Saint Koukcha d'Odessa, prie Dieu pour nous !
Tous les Saints néomartyrs et confesseurs de Russie, priez Dieu pour nous !
Saint apôtre Bartholomée, prie Dieu pour nous !
Saint apôtre Bartholomée, prie Dieu pour nous !
Saint Cyrille, prie Dieu pour nous !
Tous les saints, priez Dieu pour eux !
Très Sainte Mère de Dieu, prie Dieu pour eux !
dimanche 28 août 2016
Actualité d'Alexandre Zinoviev
Dans son bulletin précédent n° 38 d'ANTIPRESSE Slobodan DESPOT écrit un article sur Alexandre ZINOVIEV à l'occasion d'une réflexion sur l'intérêt que peut avoir la politique à notre époque, en voici un extrait des plus intéressants suivi d'un extrait d'interview tiré d'un de ses ouvrages :
[…] Alexandre Zinoviev était cet autre Russe de génie qui décrivit l’essence du système totalitaire soviétique dans ses livres, en particulier dans Les hauteurs béantes. Cela lui valut de devoir s’exiler d’URSS en 1976 et d’atterrir en Europe de l’Ouest. En Allemagne plus précisément. A la différence de tant de dissidents pour qui le « monde libre » démocratique, anglo-saxon et libéral, représentait la terre promise, la fin de toute lutte et de toute réflexion, Zinoviev continua d’analyser sans complaisance son environnement et en tira une série d’essais dévastateurs. Dans l’un d’entre eux — est-ce dans La grande rupture ou L’Occidentisme ? — il raconte comment il avait eu la surprise de ne jamais rencontrer, « chez nous », deux phénomènes qu’il était certain de devoir rencontrer.
Le premier de ces phénomènes, c’était le capitalisme au sens classique. « Je n’ai pas rencontré de capitalistes, de capitaines d’industrie, de grands brasseurs d’affaires. Je n’ai vu que des patrons faisant tourner de l’argent qui n’était pas à eux : des employés des banques. » Pendant que nous pensions encore liberté d’entreprise, concurrence, marché, Zinoviev voyait déjà la financiarisation universelle jouant avec travail humain comme avec des jetons au casino.
L’autre phénomène que Zinoviev chercha avec sa lampe-torche tel un Diogène moderne, c’était… la démocratie. Certes, il avait vu les rituels électoraux auxquels la population était convoquée périodiquement — et auxquels elle se rendait de moins en moins — pour élire des représentants qui s’empressaient d’oublier leurs promesses et d’agir contre les intérêts de leurs électeurs. Mais de démocratie au sens premier de pouvoir aux mains du peuple, point ! Publiques ou privées, les instances administratives et économiques de l’Occident reposaient toutes sur des structures de pouvoir strictement pyramidales aboutissant à l’autorité d’un petit nombre. Il eut même la malice de relever que dans les soviets d’entreprise de son URSS natale, au moins, la balayeuse pouvait prendre la parole contre le chef de clinique et même obtenir gain de cause si ses griefs étaient fondés. A plusieurs reprises, il prophétisa que le contrepouvoir des syndicats, à l’Ouest, n’était qu’une concession diplomatique extorquée par la pression de l’empire communiste. Concession qui serait retirée sitôt que l’ennemi idéologique aurait disparu. Dont acte. La condition des salariés n’a cessé, de fait, de se détériorer depuis la chute du Mur en 1989. Les syndicats sont devenus des « partenaires » du patronat et la gauche de pouvoir a trahi sa morale et ses électeurs d’une manière à peine concevable. On n’aura pas attendu Merci Patron ! pour constater cette régression des rapports sociaux qui fait ressembler de plus en plus nos sociétés « avancées », nos fiers Etats-Providence, à l’Angleterre de Dickens.
À partir de telles observations, Zinoviev élabora sa théorie de la « Suprasociété globale ». A ses yeux, ce que nous appelons la « mondialisation » n’était que la substitution universelle des anciennes loyautés verticales par des loyautés horizontales. En d’autres termes, les élites ne faisaient plus allégeance au « terreau » qui les avait nourries, élues ou déléguées (famille, commune, région, communauté, nation…), mais uniquement à leurs pairs de même rang à l’échelon global. Bref, à leur caste. La dilution des frontières géographiques et politiques allait de pair avec un renforcement de la stratification sociale. Ainsi Zinoviev fut-il parmi les premiers à voir que le « gendarme planétaire », les USA, n’agissait nullement au nom des intérêts nationaux étasuniens, mais en tant que « bras armé » ou « zombie » au service d’une puissance occulte, c’est-à-dire non élue, non légitime, non déclarée. Une fois qu’elle aurait usé le molosse américain jusqu’à sa dernière canine, la Suprasociété pourrait tout aussi bien, me disait-il, se trouver d’autres chiens de garde.
Si elle invente des néologismes selon les besoins de la démonstration — et parce qu’elle explore des réalités totalement nouvelles —, la sociologie de Zinoviev n’a rien d’abstrait. Pour comprendre la politique des « décideurs », explique-t-il, on peut toujours étudier leurs idées et leurs principes, scruter les attentes de leur base électorale, examiner leur programme à la loupe — et l’on n’aura pas avancé d’un pouce. Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est avec qui ils dînent et qui peut entrer sans frapper dans leur cabinet. La description des cercles réels du pouvoir — famille, amant(e)s, amis, mécènes, « gourous » intellectuels, réseaux informels — permet de retracer des lignes de force qui n’ont aucun rapport avec les étendards politiques des élus. La Suprasociété globale apparaît ainsi comme un conglomérat de banquiers, de grands administrateurs, de nababs industriels, médiatiques et culturels, de diplomates, de hauts fonctionnaires internationaux, d’universitaires, de people, de technologues et d’élus. C’est un monde ductile où l’on évolue au gré des connaissances et des affinités et où les titres formels ne constituent qu’un « ticket d’entrée » ou une carte de visite. L’effondrement de tous les garde-fous institutionnels et coutumiers qui la bridaient tant soit peu la rend arrogante et de plus en plus visible. L’annihilation de la morale ordinaire et du sens commun favorise ce processus bien davantage que la décadence des institutions. Encore que ceci soit étroitement lié à cela. A l’heure qu’il est, cette suprasociété règne sans partage. Dans la « vertueuse » Suisse, plus de 9 conseillers nationaux (députés) sur 10 sont contrôlés par la Suprasociété via des conseils d’administration, faisant de la vie parlementaire une pure mascarade. Dans ce même pays, par ailleurs, une très sérieuse étude de l’université de Zurich a montré que l’économie mondiale était dominée par 147 sociétés seulement, mettant le contrôle effectif de l’humanité entre les mains d’un très petit groupe de gens qui ne représentent qu’eux-mêmes. Quel parti politique s’est emparé de ce thème capital ? Aucun. […]
[SOURCE]
***
Le 10 mai 2006, s’éteignait dans le silence général Alexandre Zinoviev, logicien, écrivain et philosophe Russe. Plutôt que de faire du copié/collé de biographie disponible sur Internet, voici retranscrite une partie de sa dernière Interview avant son retour en Russie, après 23 ans d’exil, à l’heure ou la Serbie était martyrisée par l’OTAN. Alexandre Zinoviev dresse un bilan sans illusions et hautement critique de ses 23 ans en Occident.
Avec quels sentiments rentrez-vous après un exil si long ?
Avec celui d’avoir quitté une puissance respectée, forte, crainte même et de retrouver un pays vaincu, en ruines. Contrairement à d’autres, je n’aurais jamais quitté l’URSS si on m’avait laissé le choix. L’émigration a été une vraie punition.
On vous a pourtant reçu a bras ouverts !
C’est vrai………Mais malgré l’accueil triomphal et le succès mondial de mes livres, je ne me suis jamais senti chez moi ici…
Parce que ce que j’avais dit est arrivé : la chute du communisme s’est transformé en chute de la Russie. La Russie et le communisme formaient une seule et même chose.
La lutte contre le communisme masquait -elle une lutte contre la Russie ?
Absolument. La catastrophe Russe a été voulue et programmée ici en Occident. Je le dis car ai été à une certaine époque un initié. J’ai lu des documents, participé à des études qui sous couverts de combattre une idéologie, préparaient la mort de la Russie. Et cela m’est devenu insupportable au point où je ne peux plus vivre dans le camp de ceux qui détruisent mon pays et mon peuple. L’Occident n’est pas une chose étrangère pour moi, mais une puissance ennemie.
Seriez-vous devenu un patriote ?
Le patriotisme n’est pas mon affaire, ce n’est pas mon problème. J’ai reçu une éducation internationaliste et je lui reste fidèle. Je ne peux pas dire si j’aime ou non les Russes. Mais j’appartiens à ce peuple et à ce pays. J’en fais partie. Les malheurs actuels de mon peuple sont tels que je ne peux continuer à les contempler de loin. La brutalité de la mondialisation met en évidence des choses inacceptables.
Les dissidents Soviétiques parlaient pourtant comme si leur patrie était la démocratie et leurs peuple les droits de l’homme. Maintenant que cette manière de voir est dominante en Occident, vous semblez la combattre. N’est-ce pas contradictoire ?
Pendant la guerre froide, la démocratie était une arme dirigée contre le communisme, mais elle avait l’avantage d’exister. On voit d’ailleurs aujourd’hui que l’époque de la guerre froide a été un point culminant de l’histoire de l’Occident. Un bien être sans pareil, un extraordinaire progrès social, d’énormes découvertes scientifiques et techniques, tout y était ! Mais l’Occident se modifiait presque imperceptiblement. L’intégration timide des pays développés commençait alors et constituait les Prémisses de la mondialisation de l’économie et de la globalisation du pouvoir auxquels nous assistons aujourd’hui. Une intégration peut être généreuse, positive si elle répond par exemple au désir légitime des nations nées de s’unir. Mais celle-ci à dès les départ été pensé en termes de structures verticales, dominées par un pouvoir supranational. Sans le succès de la contre révolution Russe, il n’aurait pu se lancer dans la mondialisation. Le rôle de Gorbatchev n’a donc pas été positif ? Je ne pense pas en ces termes-là. Contrairement à l’idée communément admise, le communisme ne s’est pas effondré pour des raisons internes. Sa chute est la plus grande victoire de l’histoire de l’Occident. Victoire colossale qui, je le répète, permet l’instauration d’un pouvoir planétaire. Mais la fin du communisme a aussi marqué la fin de la démocratie, notre époque aujourd’hui n’est pas que post communiste, elle est aussi post démocratique. Nous assistons aujourd’hui à l’instauration du totalitarisme démocratique, ou si vous préférez à l’instauration de la démocratie totalitaire.
N’est-ce pas un peu absurde ?
Pas du tout. La démocratie sous-entend le pluralisme Et le pluralisme suppose l’opposition de au moins deux forces plus ou moins égales. Forces qui se combattent mais n’influencent en même temps ; il y avait à l’époque de la guerre froide, une démocratie mondiale, un pluralisme global au sein duquel cohabitait, coexistait le système capitaliste et le système communiste, et même une structure plus ou moins vivante, les non-alignés. Le totalitarisme communiste était sensible aux critiques venant de l’Occident et celui-ci subissait aussi l’influence du communisme par le biais notamment de ses partis communistes. Aujourd’hui nous vivons dans un monde dominé par une idéologie unique, un fait unique, par un parti unique mondialiste. La constitution de ce dernier a commencé à l’époque de la guerre froide, quand des structures transnationales se sont mises en œuvre sous les formes les plus diverses : médias, sociétés bancaires, sociétés commerciales…Malgré leurs différents secteurs d’activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale. Avec la chute du communisme, elles se sont retrouvées aux commandes du monde. Les pays occidentaux sont donc dominateurs, mais aussi dominés car perdent progressivement leur souveraineté au profit de ce que j’appelle la « supra société ». Elle est constituée d’entreprises commerciales et non commerciales dont la zone d’influence dépasse les nations. Les pays occidentaux sont soumis comme les autres au contrôle de ces structures non nationales. Or la souveraineté des nations est elle aussi une part considérable et constituante du pluralisme, donc de la démocratie, à l’échelle de la planète. L’intégration Européenne qui se déroule sous nos yeux, provoque-t-elle la disparition du pluralisme au sein de ce conglomérat, au profit d’un pouvoir supranational.
Mais ne pensez-vous pas que la France ou l’Allemagne continuent à être des pays démocratiques ?
Les pays occidentaux ont connu une vraie démocratie à l’époque de la guerre froide. Les partis politiques avaient de vraies divergences idéologiques et des programmes politiques différents. Les organes de presse avaient des différences marquées, eux aussi. Tout cela influençait la vie des gens, contribuait à leur bien-être. C’est bien fini.
Parce le capitalisme démocratique et prospère, celui des lois sociales et des garanties d’emploi devait beaucoup à l’épouvantail communiste. L’attaque massive contre les droits sociaux à l’ouest a commencé avec la chute du communisme à l’ouest. Aujourd’hui les socialistes au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique de démantèlement social qui détruit tout ce qu’il y avait de plus socialiste justement dans les pays capitalistes. Il n’existe plus en occident de force politique capable de défendre les humbles. L’existence des partis politiques est purement formelle. Leurs différences s’estompent chaque jour d’avantage.
(…).
La démocratie tend aussi à disparaître de l’organisation sociale occidentale.
Cette super structure non démocratique donne des ordres, sanctionne, bombarde, affame. Même Clinton s’y conforme. Le totalitarisme financier a soumis les pouvoirs politiques. Le totalitarisme financier est froid. Il ne connaît ni la pitié, ni les sentiments. Les dictatures politiques sont pitoyables en comparaison de ce totalitarisme-là. Une certaine résistance était possible au sein des dictatures les plus dures, aucune révolte n’est possible contre une banque.
Et la révolution ?
Le totalitarisme démocratique et la dictature financière excluent la révolution sociale.
Pourquoi ?
Parce qu’ils combinent la brutalité militaire toute puissante et l’étranglement financier planétaire. Toutes les révolutions ont bénéficié de soutien venu de l’extérieur, c’est désormais impossible, de par l’absence de pays souverains. De plus la classe ouvrière à été remplacée par la classe des chômeurs au bas de l’échelle sociale, or que veux un chômeur ? Un emploi. Ils sont dans une situation de faiblesse, contrairement à la classe ouvrière du passé.
Tous les systèmes occidentaux avaient une idéologie. Quelle est celle de cette nouvelle société que vous appelez post démocratique ?
Nous sommes dans une époque post idéologique mais en réalité la supra idéologie du monde occidental diffusée au cours des 20 dernières années est bien plus forte que l’idéologie communiste ou nationale-socialiste. Le citoyen occidental est bien plus abruti que ne l’était le soviétique moyen par la propagande communiste. Dans le domaine idéologique, l’idée importe moins que les mécanismes de sa diffusion. Or la puissance de diffusion des médias occidentaux est énorme. (…) Il suffit que la décision soit prise de stigmatiser un Karadzic ou un Milosevic et ça y est, une machine de propagande planétaire se met en branle. Et alors qu’il faudrait juger les dirigeants occidentaux pour viol de toutes les règles de droit existants… La majorité des citoyens occidentaux sont persuadés que la guerre contre la Serbie était juste. (…).
L’idéologie occidentale combine et fait converger les idées en fonction des besoins. L’une de ces idées est que les valeurs et le mode de vie occidentaux sont supérieurs aux autres. Essayez de convaincre les Américains moyens que la Russie en meurt, ils n’y croiront pas mais continuerons d’affirmer que les valeurs occidentales sont universelles, appliquant ainsi l’un des vieux principes du dogmatise idéologique. Les théoriciens, médias, dirigeants sont persuadés d’avoir raison, et que l’homme occidental ; porteur de ces valeurs est un nouveau surhomme. (…).
Quelle est l’idée maîtresse de cette idéologie dominante en Occident ?
C’est le mondialisme, la globalisation autrement dit la domination mondiale. Et comme cette idée est assez antipathique, on la camoufle sous le discours plus vague et généreux d’unification planétaire et de transformation du monde en un tout intégré. C’est le vieux masque soviétique de » l’amitié entre les peuples », destiné à couvrir l’expansionnisme. En réalité, l’Occident procède actuellement à un changement de structure à l’échelle planétaire. D’un côté elle domine le monde de la tête aux pieds, de l’autre s’organise elle-même verticalement, avec le pouvoir supranational au sommet de la pyramide.
Un gouvernement mondial ?
Si vous voulez oui.
N’est-ce pas être un peu victime de la théorie du complot ?
Quel complot ? Il n’y a aucun complot. Le gouvernement mondial est dirigé par les gouverneurs des structures supranationales, commerciales, financières et autres, connues de tous. Selon mes calculs, 50 millions de personnes à peu près font déjà partie de cette supra société qui dirige le monde. Les États Unis en sont la métropole. Les pays d’Europe occidentale et certains dragons Asiatiques la base. Les autres sont dominés selon une dure gradation économico financière. Ça c’est la réalité. La propagande elle dit qu’un gouvernement mondial, contrôlé par un parlement mondial serait souhaitable et que le monde est une vaste fraternité. Ce ne sont là que des balivernes destinées à la population. (…)
Les totalitarismes du 19ième siècle ont été extrêmement violents. On ne peut pas dire la même chose de la démocratie occidentale. Ce ne sont pas les méthodes mais les résultats qui importent. Les Russes ont perdu 20 millions d’hommes et ont eu des destructions considérables en combattant l’Allemagne Nazie. Pendant la guerre froide, sans bombes ni canons, ses pertes sur tous les plans ont été bien plus considérables, pertes de 10 ans de l’espérance de vie, la mortalité infantile est catastrophiques, 2 millions d’enfants ne dorment pas à la maison, 5 millions d’enfants en âge d’étudier ne vont pas à l’école. Il y a 12 millions de drogués recensés. L’alcoolisme est généralisé. 70% des jeunes ne sont pas aptes au service militaire à cause de leur état physique. Ce sont là les conséquences directes de la défaite de la guerre froide, défaite suivie par l’occidentalisation. Si cela continue, la population du pays va passer à 50 millions d’habitants, le totalitarisme démocratique surpassera en violence tous ceux qui l’ont précédé….
En violence…. ?
La drogue, la malnutrition, le SIDA sont plus efficaces que la violence guerrière. L’Occident vient d’inventer la guerre pacifique. L’Irak et la Yougoslavie sont deux exemples de réponse disproportionnée et de punition collective, que l’appareil de propagande se charge de d’habiller en guerres justes. L’exercice de la violence par les victimes contre elles-mêmes est une technique prisée. La contre révolution Russe en est un exemple. Mais en faisant la guerre à la Yougoslavie, les pays d’Europe occidentale se la sont faites à eux-mêmes. Selon vous la guerre en Serbie était une guerre contre l’Europe ? Absolument ! Il existe au sein de l’Europe, des forces capables d’agir contre elle mêmes. La Serbie a été choisie, parce qu’elle résistait au rouleau compresseur mondialiste. La Russie pourrait bien être la suivante, avant la Chine…
Vous dites que la démocratie totalitaire était colonisatrice. Pour Marx, la colonisation était civilisatrice, pourquoi ne le serait-elle pas à nouveau ?
Pourquoi pas en effet ? Mais pas pour tout le monde. Quel est l’apport des indiens d’Amérique au monde ? Presque nul car ils ont été exterminés. Écrasés. Voyez maintenant l’apport des Russes ! L’Occident se méfiait moins de la puissance militaire soviétique que de son potentiel intellectuel, artistique, sportif. Parce qu’il dénotait une extraordinaire vitalité. Or c’est la première chose à détruire chez son ennemi. Et c’est ce qui a été fait. La science Russe dépend aujourd’hui des financements Américains. Elle est dans un état pitoyable, car ses derniers n’ont aucun intérêt à faire travailler leurs concurrents. Ils préfèrent faire travailler les avants Russes aux Etats-Unis. Le cinéma soviétique a lui aussi été détruit et remplacé par le cinéma Américain. En littérature, c’est la même chose. La domination mondiale s’exprime, avant tout, par le diktat intellectuel ou culturel si vous préférez. Voilà pourquoi les Américains s’acharnent depuis des décennies a faire baisser le niveau culturel et intellectuel du monde : ils veulent baisser au leur pour pouvoir exercer ce diktat.
Mais cette domination ne serait-elle pas un bien pour l’humanité ?
Ceux qui vivront dans 10 générations pourront effectivement dire que les choses se sont faites pour le bien de l’humanité, autrement dit pour leur bien à eux. Mais qu’en est-il du Français ou du Russe aujourd’hui ? Peut-il se réjouir s’il sait que son avenir est celui des indiens d’Amérique ? Le terme humanité est une abstraction…Dans la vie réelle il y a les Russes, les Chinois, les Français, les Serbes…etc. Or si les choses continuent comme elles sont parties, les peuples qui ont fait notre civilisation, je pense essentiellement aux peuples latins, vont disparaître. L’Europe occidentale est submergée par une marée d’étrangers et ce n’est pas un hasard. Nous n’en avons pas encore parlé mais cela n’est ni le fruit du hasard ni le fruit d’un mouvement incontrôlable…Le but est de créer une situation semblable à celle des Etats Unis. Savoir que l’humanité va être heureuse mais sans Français ne devrait pas réjouir les Français actuels. Après tout laisser sur notre terre un nombre limité de gens qui vivraient comme au paradis pourrait être un projet rationnel. Ceux-là penseraient sûrement que le bonheur est l’aboutissement de la marche de l’histoire. Non il n’est de vie que celle que nous et les nôtres vivons aujourd’hui.
Le système soviétique était inefficace. Les sociétés totalitaires sont-elles condamnées à l’inefficacité ?
Qu’est-ce que l’efficacité ? Aux Etats Unis, les sommes dépensées pour maigrir dépassent le budget de la Russie. Et pourtant le nombre de gros augmente. Et il y a des dizaines d’exemples de cet ordre.
Peut-on dire que l’Occident vit actuellement une radicalisation qui porte les germes de sa propre destruction ?
Le nazisme a été détruit dans une guerre totale. Le système soviétique était jeune et vigoureux. Il aurait continué à vivre s’il n’avait pas été combattu de l’extérieur. Les systèmes sociaux ne s’autodétruisent pas. Seule une force extérieure peut anéantir un système social. Comme seul un obstacle peut empêcher une boule de rouler. Je pourrais le démontrer comme on démontre un théorème. Actuellement nous sommes dépassés par un pays disposant d’une supériorité économique et militaire écrasante. Le nouvel ordre mondial se veut unipolaire. Si le gouvernement supranational y parvenait, n’ayant aucun ennemi extérieur, ce système pourrait exister jusqu’à la fin des temps. Un homme seul peut être détruit par ses propres maladies. Mais un groupe même restreint aurait tendance à survivre, ne fut-ce que par la reproduction. Imaginez un système social composé de milliards d’individus !! Ses possibilités de repérer et d’arrêter les phénomènes destructeurs seraient infinies. Le processus d’uniformisation du monde ne peut être arrêté dans l’avenir prévisible. Car le totalitarisme démocratique est la dernière phase de l’évolution de la société occidentale. Evolution commencée à la Renaissance.
Extrait du livre de Alexandre Zinoviev : «La grande rupture» Disponible à l’Age d’homme. L’entretien a été réalisé par Victor Loupan à Munich en juin 1999 quelques jours avant le retour définitif de Zinoviev en Russie.
samedi 6 août 2016
Les aristocrates à la Lanterne et à Versailles-Plage
Les aristocrates à la Lanterne et à Versailles-Plage
source :
http://www.contrepoints.org/2016/08/06/262369-aristocrates-a-lanterne-a-versailles-plage
source :
http://www.contrepoints.org/2016/08/06/262369-aristocrates-a-lanterne-a-versailles-plage
Le président Normal Ier, qui passe ses vacances au château de la Lanterne (on dit aussi « Pavillon » si on ne veut pas désobliger sa Majesté qui a la modestie sensible), s’est révélé être un bâtard de sang royal dont les goûts normaux de prince de sang de la République ont trahi le sang bleu (républicain, donc) qui coule dans ses veines, le rose étant réservé à l’apparence de sa délicate peau d’aristocrate des Grandes Écoles. Sa subtile délicatesse lui permet d’honorer de sa présence cet édifice de l’Ancien Régime qui n’est que contigüe au château de Versailles.
Il est le descendant de Francisque Ier, pardon, François Ier le Florentin, qui reprit ce bâtiment tombé entre les mains de Grands serviteurs de l’État mais d’origine roturière (par exemple, Son Excellence M. le marquis de Malraux, talentueux organisateur de Pompes Funèbres qui squatta avec sa maîtresse de Vilmorin, ou encore M. le Grand Intendant Rocard dont l’austérité protestante nécessita la construction d’une piscine et d’un tennis). Tonton, affectueux surnom donné par les plus populaires de ses courtisans, fit tout réaménager pour que sa délicieuse enfant adultérine M…P… puisse y prendre ses cours d’équitation en toute discrétion sous les yeux émus de son bon Géniteur.
Puis c’est M. de Jospin, Premier Conseiller de SM Chirac Ier, et sa femme, née princesse Agacinsky, qui vinrent le week-end échanger balles de tennis et propos philosophique en profitant de l’inspiration d’une cave des plus réputées de la République.
Enfin, pour faire vite, Nicolas Ier vira son Intendant Fillon-le-Sarthois pour y poser ses bottes avec ses femmes ( mais pas ensemble : Cécilia pour fêter son sacre, puis Carla pour le repas de noces).
Et puis vint le Président normal, qui non content de reprendre le carosse royal doré à l’or fin décrié de son prédécesseur (si, vous savez bien, surnommé le Sarko One), ne tarda pas à s’empiffrer de tous les prébendes de la monarchie républicaine .
Vous me direz que je suis mauvaise langue (pas tant que Saint-Simon, quand même) et que nos Élus ont bien le droit de souffler dans le luxe après tous les dévouements et le travail acharné dont ils font preuve pour augmenter nos gabelles, le nombre de nos chômeurs et faire des guerres coloniales.
Et bien pas du tout ! J’éprouve une fierté toute républicaine à voir que le programme révolutionnaire de nos glorieux Sans-Culottes est appliqué à la lettre par nos Conventionnels : les Aristocrates sont bien à la Lanterne!
mercredi 25 mai 2016
Hollande : ça va mieux ? - ET VOUS ?!!!!
"Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme ". Albert Camus (L’Homme révolté – 1951)
mercredi 17 février 2016
LIBERTÉ DE LA PRESSE ?
source
A Canal+, il n'y aura plus d'enquêtes sur les banques (ni sur plein d'autres sujets)
Spécial investigation va-t-il devoir changer de nom ? Car de l’investigation, il va y en avoir de moins en moins, si ce n’est plus du tout sur la chaîne cryptée. Un aveu qui provient du rédacteur en chef adjoint de l’émission vedette de Canal+ lui-même, Jean-Baptiste Rivoire. Interrogé sur le plateau d’Arrêt sur images, il a ainsi révélé qu’« au dernier comité d'investigation, nous avons proposé à la direction onze projets d'enquête. On a eu sept refus ». La liste de ces sujets qui sont et ne seront « pas vus sur Canal+ » ? « Volkswagen, l’entreprise de tous les scandales », « Le monde selon Youtube », « François Homeland » (une enquête sur le président de la République et les guerres), « Attentats : les dysfonctionnements des services de renseignement », « Les placards dorés de la République » (sur les emplois fictifs dans la haute fonction publique), « La répression made in France » (sur la façon dont la France exporte ses méthodes de répression, matraques électriques, etc. à des régimes plus ou moins recommandables), et « Nutella, les tartines de la discorde ». « Si ça continue comme ça, on va faire des sujets sur les trésors sous les mers ou les ours polaires », conclut Jean-Baptiste Rivoire face à un Daniel Schneidermann sidéré, et qui en a pourtant vu d'autres.
Des révélations qui confirment, s’il le fallait encore, la reprise en main (musclée) de Vincent Bolloré sur l’information au sein de Canal+. Ça avait commencé par la déprogrammation d’un documentaire sur le Crédit Mutuel en mai 2015, un partenaire financier important de son groupe. « Depuis que Vincent Bolloré a initié cette censure grave – et il n'y a pas que le Crédit Mutuel, on avait aussi une enquête sur la BNP, autant vous dire qu'il n'y a plus aucun producteur qui nous a envoyé un projet d'enquête sur le monde bancaire. Il n'y aura plus d'enquêtes sur les banques à Canal+ », ajoute encore Jean-Baptise Rivoire, aujourd’hui délégué SNJ-CGT de Canal+ suite à une procédure de licenciement initiée contre lui, et finalement abandonnée.
Outre la direction de la chaîne cryptée, on aimerait bien savoir ce que le rédacteur en chef - présentateur de Spécial Investigation Stéphane Haumant, aux abonnés absents depuis de nombreux mois, pense de tout ça.
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Note du Blogueur :
Comme d'habitude quelque soit la source et la tendance politique des media qui donnent l'information, la vérité est toujours bonne à connaître…
samedi 29 août 2015
Les nouveaux maitres du Monde… juste un petit rappel.
Interviewé dans le cadre du documentaire "Goldman Sachs, les nouveaux maîtres du monde", Chris Hedges en vient à décrire le système capitaliste et le système "démocratique" en ces termes : "Nous ne vivons pas en démocratie, mais dans ce que le philosophe Sheldon Wolin appelle un système de totalitarisme inversé. C'est-à-dire que plutôt que de s'organiser autour d'un chef démagogue ou charismatique, cela s'exprime dans l'anonymat de l' "Etat-entreprise". Nous sommes détruits financièrement, moralement, politiquement par des institutions, et la reine de toute c'est Goldman Sachs. Ils ne connaissent pas de limite. Ils transforment tout en marchandise qu'ils exploitent jusqu'à son épuisement ou sa faillite. C'est pourquoi la crise de l'environnement est intimement liée à la crise économique. La mort de l'empire américain n'est peut-être pas une tragédie. C'est peut-être une bonne chose. C'est juste la manière dont nous mourrons qui fait peur, parce que nous nous débattons comme un animal blessé. Les empires tyranniques finissent toujours par imploser..."
lundi 1 juin 2015
UNIFORMISATION ET SIMPLIFICATION, LES DEUX MAMELLES DE L'INTOXICATION POUR L'EXERCICE DU POUVOIR
"Tu veux conduire le monde par procuration…
Tu aimes être le cerveau pervers de la machine qui tourne…
Ce n'est pas que l'argent… c'est la soif de puissance…"
Tu aimes être le cerveau pervers de la machine qui tourne…
Ce n'est pas que l'argent… c'est la soif de puissance…"
écoutez :
Enregistré dans le cadre des Chantiers Nomades
Rediffusion de juin 2013
Episode 1
"Tu es assistant parlementaire depuis deux ans, encore un et tu passes dans l'autre camp. Tu as toujours rêvé de devenir lobbyiste, tu étudiais à l'ENA et tu rêvais déjà. Tu as pris le chemin classique : un stage au Parlement, un stage à la Commission, assistant parlementaire auprès d'une députée : Commission Environnement santé publique et sécurité alimentaire. Ça, ça cartonne. C'est un des plus gros lobbies du marché, c'est là où tu voudrais rentrer. Tu as déjà commencé à négocier ton changement de statut, si vous arrivez à bloquer la loi, tu commences dans un an à un salaire dix fois supérieur à tes revenus actuels. Ta femme est très contente. Tu joues le jackpot…" A.B.
mercredi 16 juillet 2014
DEUX SUICIDES DE PATRON PAR JOUR en FRANCE…
"La reprise est là, mais elle est fragile " (François le super menteur)
Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! (Apocalypse, chapitre 22 v 15)
sur le site Agora Vox :
Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! (Apocalypse, chapitre 22 v 15)
sur le site Agora Vox :
Deux suicides de patron par jour Quand l'entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas !
Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d'entreprises. Lorsqu'un salarié se donne la mort, l'information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d'un patron est généralement considéré comme un simple fait divers.
Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles ... Il est alors confronté à plusieurs punitions qu'il n'a aucunement mérité comme le dépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions ... L'année 2013 s'est avérée être une année record absolu de défaillance d'entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d'entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons. Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d'entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d'insupportables échecs personnels. Dans l'opinion publique et médiatique, le chef d'entreprise n'est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l'Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour.
C'est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointes à la solitude, le suicide est l'égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession.Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d'entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d'entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d'un environnement sur lequel il n'a pas de pouvoir. Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d'un gros client, un accident mortel d'un collaborateur, l'obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l'entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance.
Deux patrons par jour se suicident en France. En cas d'échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d'autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé. Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le "dominant", il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du "management second" en vigueur dans les grandes entreprises. Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d'artisans ou de commerçants n'ont jamais été aussi nombreux. Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons… Le phénomène a pris tellement d'ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d'accompagnement à l'échec...
"Je ferai de la droiture une règle, et de la justice un niveau. Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, et les eaux inonderont l'abri du mensonge" (Isaïe 28,17)
dimanche 29 juin 2014
Apocalypse now
Revue de presse internationale du 29/06/2014
- "Le mensonge passait dans l'histoire et devenait vérité. " G. Orwell (1984)
- Brouillage en Chine après la « découverte » de milliers de tonnes ré-hypothéquées de cuivre, et d’aluminium manquant
- La banque centrale chinoise mettra fin à la manipulation de l’or
- L'index Baltic Dry en baisse de 60% par rapport à l'année dernière - la pire baisse de l'histoire
- Le plus gros problème pour la France : sa jeunesse sans avenir
- Italie : le gouvernement n'a pas de solution pour le chômage dramatique des jeunes
- La BND (service fédéral de renseignements allemand) espionne ses citoyens, pour ne pas se laisser surprendre par une révolution
- Vodafone reconnaît que les services secrets ont un accès direct à leurs câbles
- La démocratie occidentale en déclin, et pas seulement à l'Ouest
- Parlement Européen : « 400 millions d'Européens veulent Juncker comme président de la Commission » (?)
- Confidence de Merkel : l'expropriation des épargnants est indispensable
- FMI : les contribuables doivent une fois de plus mobiliser des milliards pour la Grèce
- La "victoire" irakienne de Washington
- Les marchés énergétiques au bord de la crise
- Convergence des crises de l'énergie - et comment notre situation actuelle diffère du passé
- Des « pointes anti-indigents » utilisées contre les « sans domicile » fracture la société à Londres
- Infographie : les pays européens qui consomment le plus de drogues
- Esclaves asiatiques dans la production des crevettes pour les supermarchés des États-Unis et du Royaume-Uni
- Fausses études : des employés de Novartis arrêtés au Japon
- Steve Forbes : « retourner au standard or ou faire face à la Grande Dépression II »
- L'achat de notre République
- États-Unis : révolte de la base contre la direction du parti républicains
Ce n'est pas simplement l'Europe : rien de moins que 16 comtés de la Californie veulent faire sécession de l'État
"En ces jours, je mets l’accent sur la simplicité pour les laïcs aussi, parce que beaucoup de choses qu'ils font ne sont pas nécessaires et ils finissent par être consumés par l'anxiété. Je leur parle de l'austérité et de l'ascèse. Je ne cesse de leur faire cette admonestation : «Si vous voulez vous débarrasser de l'anxiété, simplifiez votre vie!" Père PAÏSIOS (Extrait de «Avec douleur et amour pour l'homme contemporain"
jeudi 23 janvier 2014
Moines des grottes de Kiev s'interposant entre manifestants et forces de l'ordre
`
puissent leurs prières avoir quelques effets sur les violences...
peut-être avec l'aide Dieu..
mais pas sûr
vendredi 20 septembre 2013
SAINTES IMPERATRICES ORTHODOXES
Saintes et Impératrices, représentées sur des icônes sacrées,
fêtées et vénérées dans l’Eglise orthodoxe.Les mots “impératrice” et
“sainte” désignant respectivement sans conteste le plus haut degré du
pouvoir de ce monde terrestre et de la gloire du Royaume céleste. Y
a-t-il quelques (écri)vain(e)s réformateurs(trices) de la grammaire,
féministes incultes,qui veulent ajouter quelque chose à ce vocabulaire
au nom de l’égalité des sexes ?….
Saintes impératrices, priez Dieu pour nous !
mardi 17 mai 2011
"Écoutez, dominateurs des multitudes" - Sagesse de Salomon chap.6
1. Entendez donc, rois, soyez avisés,
instruisez-vous, juges des confins de la terre.
2. Écoutez, dominateurs des multitudes,
qui vous enorgueillissez de foules de nations.
3. Oui, la puissance vous est donnée de la part de IHVH-Adonaï,
le pouvoir d’‘Éliôn. Lui, il examine vos oeuvres, il scrute vos desseins.
4. Oui, vous étiez les officiers de son royaume,
vous n’avez pas jugé droitement,
vous n’avez pas gardé sa loi, vous n’êtes pas allés selon le dessein d’Elohîms;
5. aussi, terrible et prompt, il vient contre vous,
un jugement inexorable s’exerce sur les grands.
6. Oui, il donne au petit par pitié,
mais les forts sont châtiés avec force,
7. car l’Adôn du Tout ne se bride en face de personne,
la grandeur ne lui en impose pas,
oui, il a fait les petits et les grands et il veille sur tous ensemble.
8. Aux forts, il réserve un dur examen.
9. À vous donc, ô tyrans, mes paroles s’adressent
afin que vous appreniez la sagesse et ne trébuchiez pas.
10. Oui, les gardiens de la sacralité et des paroles sacrées
seront consacrés et leurs adeptes y trouveront leur défense.
11. Recherchez donc mes paroles, désirez-les et vous serez instruits.
12. La sagesse illumine, elle ne se fane pas,
elle se fait voir facilement par ses amants,
elle se trouve pour ceux qui la cherchent.
13. Elle se hâte de se laisser connaître par ceux qui la désirent.
14. Qui se lève tôt pour la rencontrer ne se fatigue pas,
oui, il la trouve assise au seuil de sa porte.
15. Oui, médite sur elle, elle est la perfection de l’intelligence,
qui veille à cause d’elle est aussitôt libéré d’angoisse.
16. Oui, elle circule à la recherche de ceux qui lui conviennent,
elle leur apparaît volontiers sur les routes
et dans toutes leurs pensées elle vient à leur rencontre.
17. Oui, son commencement est désir vrai de discipline
et le souci de discipline, c’est l’amour.
18. Amour est garde de ses toras,
mettre son coeur dans les toras est assurance de non-destruction.
19. La non-destruction rapproche d’Elohîms.
20. Ainsi le désir de sagesse est introduit au royaume.
21. Si donc vous plaisent trônes et sceptres, souverains des peuples,
glorifiez la sagesse pour régner en pérennité.
22. Ce qu’est la sagesse, comment elle fut formée,
je l’annoncerai, je ne vous cacherai pas ses mystères,
mais je suivrai ses traces depuis le début de sa genèse,
je mettrai en pleine lumière sa gnose,
je ne m’écarterai pas de la route de vérité,
23. je n’irai pas avec l’envie qui ronge,
car elle n’a pas de part avec la sagesse.
24. Avec la multitude des sages le salut du cosmos,
un roi sagace est la force du peuple.
25. Aussi, disciplinez-vous en mes paroles, vous serez aidés.
Sagesse de Salomon
chap .6 (version André Chouraqui , Desclée de Brouwer)
"Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas." St Silouane l’Athonite |
jeudi 6 novembre 2008
Ne mettez pas votre confiance dans les princes [...] qui n'ont pas en eux le salut !
Pour faire écho au texte précédent du Père Stephen
un commentaire du Psaume 145
par Saint Jean Chrysostome :
un commentaire du Psaume 145
par Saint Jean Chrysostome :
"Comme il a fini, de même il recommence, par les louanges et les bénédictions. En effet, ce n'est pas un faible moyen de purifier l'âme. La louange qu'entend le Psalmiste, c'est, je ne me lasserai pas de le répéter, la louange par les actions. C'est ainsi que le Christ dit : « Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père, qui est dans les cieux. » (Matth. V,16.) Et Paul encore : « Glorifiez Dieu, dans votre corps et dans votre esprit. » (I Cor. VI, 20.) Et de même que le Psalmiste a dit, dans le psaume précédent : « Chaque jour je vous bénirai, » de même ici : « Je célébrerai la gloire de mon Dieu, » dit-il, « tant que je vivrai. » Ensuite, comme il veut encore associer les hommes à ses paroles de bénédiction, il raconte et la bonté et la clémence de Dieu. L'amour le brûle, l'amour l'enflamme, et il parcourt l'univers entier, et la création tout entière; il l'a fait entrer dans le choeur qu'il prépare. C'est là, en effet, la plus magnifique louange, c'est là pour Dieu la plus belle gloire; car c'est le grand nombre que Dieu désire admettre à la participation du salut. « Ne mettez pas votre confiance dans les princes, ni dans les enfants des hommes, qui n'ont pas en eux le salut (2). » Un autre texte : « Dans celui qui ne peut vous sauver. » Ecoutez ce conseil, cet avertissement, vous tous qui regardez avec admiration les choses humaines, appui fragile et périssable. Mais que veut dire, « qui n'ont pas en eux le salut ? » Ils n'ont pas même en eux leur propre salut; ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes; arrive la mort, ils se coucheront plus muets que des pierres. Car, voilà ce qu'exprime le Psalmiste en disant : « Son âme sortira, et il retournera dans la terre d'où il est sorti. En ce jour-là, périront toutes leurs pensées. » Un autre texte « Tous leurs projets. » Ce que dit le Psalmiste, revient à ceci : Celui qui ne peut pas se défendre lui-même, comment sauvera-t-il les autres ? Rien, en effet, n'est aussi faible et fragile qu'une telle espérance, et c'est ce que montre la nature même des choses. Aussi Paul, parlant de l'espérance en Dieu, disait « Cette espérance n'est point trompeuse. » (Rom. V, 5.)
Ce qu'on ne peut pas dire des choses humaines, plus vaines que l'ombre. Ne me dites pas : c'est un prince. Un prince n'a rien de plus que le premier homme venu; il est également soumis à une condition incertaine; et tenez, dût cette parole vous surprendre précisément parce que c'est un prince, ayez encore moins de confiance. Ce sont là en effet des choses bien sujettes à l'écroulement, que ces principautés. Supposez qu'on ne le précipite pas du haut de son pouvoir, c'est lui qui se, précipite dans les emportements de la colère, dans les abus de pouvoir, attendu qu'il ne se croit pas comptable envers celui qui a reçu ses promesses. Et si ce prince est sage, il sera encore plus exposé aux chutes que les particuliers, parée qu'il est entouré d'ennemis plus redoutables, plus nombreux.; parce qu'il est d'autant plus facile à prendre, qu'il y a plus de gens pour lui tendre des piéges. Que signifient ces gardes du corps ? Que signifient toutes ces escortes qui veillent sur lui ? Et comment celui qui, au milieu d'une ville bien policée, n'est pas même sûr de défendre sa personne, mais se trouve là comme au milieu d'un peuple ennemi, exposé à tant de combats et de dangers, pourra-t-il sauver les autres ? Celui qui, en pleine paix, a plus à craindre que ceux qui font la guerre, comment pourra-t-il mettre les autres en sûreté, au-dessus de tous les périls ? Certes, il n'est pas difficile de compter ceux qui pouvaient vivre en toute sécurité chez eux, et qui se sont perdus, pour avoir mis leur confiance dans les princes. Et quand ces princes sont tombés, eux aussi ont été renversés; il en est d'autres que leurs gardes ont trahis. Toutefois, le Prophète, laissant de côté tous ces accidents, vu qu'un grand nombre y ont échappé, ne parle que du terme, qui n'admet aucune incertitude, à savoir la mort. Tout vous a réussi, c'est bien. Voilà, dit le Psalmiste, un bon prince, il est reconnaissant et il vous prouvera sa reconnaissance. Mais, au milieu de ses promesses, voilà qu'il termine sa vie, et il vous laisse, avec vos espérances vaines, parce qu'il n'a pas assez vécu pour que ses promesses aboutissent à la réalité. Ainsi, quand il n'a pas même assez de vie pour accomplir une promesse , quand ses jours sont terminés avant que l'effet s'en réalise, voilà le fragile secours où vous tournez vos yeux! Et ne voyez-vous pas que c'est l'histoire de tous les jours? la chute du protecteur dépouille ses protégés, plus abaissés que jamais. Et cependant, à quoi bon dire que les promesses s'évanouissent et meurent, quand l'auteur même des promesses, quand le maître n'a pas pour lui la durée ! « Il retournera dans la terre, » dit le texte, « d'où il est sorti. » Or si celui-là est mort, à plus forte raison ce qu'il a promis ; voilà pourquoi le Psalmiste ajoute : « Et ce jour-là même périront toutes leurs pensées, » montrant par là, non-seulement que les promesses ne seront pas effectuées, mais de plus que celui qui promet périra. Que fait ensuite le Psalmiste? Après vous avoir détournés de l'espérance fondée sur l'homme, il vous montre le port assuré, la citadelle inexpugnable et il vous donne un conseil. Voilà la meilleure de toutes les exhortations. Eloigner de ce qui est faible et conduire à ce qui est solide, détruire ce qui est vain, établir ce qui est vrai, repousser ce qui trompe et montrer ce qui est utile. « Heureux celui de qui le Dieu de Jacob se déclare le protecteur et dont l'espérance est dans le Seigneur son Dieu. » Comprenez-vous le conseil, l'exhortation ? Cette félicité dont il parle, comprend tous les biens et montre l'espérance pleine de sécurité. Après avoir attesté le bonheur de celui qui espère en Dieu, il exprime ensuite la puissance de Celui qui est le véritable secours; l'autre était un homme, il s'agit maintenant de Dieu ; l'autre meurt, Dieu dure; et non-seulement Dieu dure, mais ses oeuvres avec lui. Et voilà pourquoi le Psalmiste ajoute : « Qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et toutes les choses qu'ils contiennent. »"
Ce qu'on ne peut pas dire des choses humaines, plus vaines que l'ombre. Ne me dites pas : c'est un prince. Un prince n'a rien de plus que le premier homme venu; il est également soumis à une condition incertaine; et tenez, dût cette parole vous surprendre précisément parce que c'est un prince, ayez encore moins de confiance. Ce sont là en effet des choses bien sujettes à l'écroulement, que ces principautés. Supposez qu'on ne le précipite pas du haut de son pouvoir, c'est lui qui se, précipite dans les emportements de la colère, dans les abus de pouvoir, attendu qu'il ne se croit pas comptable envers celui qui a reçu ses promesses. Et si ce prince est sage, il sera encore plus exposé aux chutes que les particuliers, parée qu'il est entouré d'ennemis plus redoutables, plus nombreux.; parce qu'il est d'autant plus facile à prendre, qu'il y a plus de gens pour lui tendre des piéges. Que signifient ces gardes du corps ? Que signifient toutes ces escortes qui veillent sur lui ? Et comment celui qui, au milieu d'une ville bien policée, n'est pas même sûr de défendre sa personne, mais se trouve là comme au milieu d'un peuple ennemi, exposé à tant de combats et de dangers, pourra-t-il sauver les autres ? Celui qui, en pleine paix, a plus à craindre que ceux qui font la guerre, comment pourra-t-il mettre les autres en sûreté, au-dessus de tous les périls ? Certes, il n'est pas difficile de compter ceux qui pouvaient vivre en toute sécurité chez eux, et qui se sont perdus, pour avoir mis leur confiance dans les princes. Et quand ces princes sont tombés, eux aussi ont été renversés; il en est d'autres que leurs gardes ont trahis. Toutefois, le Prophète, laissant de côté tous ces accidents, vu qu'un grand nombre y ont échappé, ne parle que du terme, qui n'admet aucune incertitude, à savoir la mort. Tout vous a réussi, c'est bien. Voilà, dit le Psalmiste, un bon prince, il est reconnaissant et il vous prouvera sa reconnaissance. Mais, au milieu de ses promesses, voilà qu'il termine sa vie, et il vous laisse, avec vos espérances vaines, parce qu'il n'a pas assez vécu pour que ses promesses aboutissent à la réalité. Ainsi, quand il n'a pas même assez de vie pour accomplir une promesse , quand ses jours sont terminés avant que l'effet s'en réalise, voilà le fragile secours où vous tournez vos yeux! Et ne voyez-vous pas que c'est l'histoire de tous les jours? la chute du protecteur dépouille ses protégés, plus abaissés que jamais. Et cependant, à quoi bon dire que les promesses s'évanouissent et meurent, quand l'auteur même des promesses, quand le maître n'a pas pour lui la durée ! « Il retournera dans la terre, » dit le texte, « d'où il est sorti. » Or si celui-là est mort, à plus forte raison ce qu'il a promis ; voilà pourquoi le Psalmiste ajoute : « Et ce jour-là même périront toutes leurs pensées, » montrant par là, non-seulement que les promesses ne seront pas effectuées, mais de plus que celui qui promet périra. Que fait ensuite le Psalmiste? Après vous avoir détournés de l'espérance fondée sur l'homme, il vous montre le port assuré, la citadelle inexpugnable et il vous donne un conseil. Voilà la meilleure de toutes les exhortations. Eloigner de ce qui est faible et conduire à ce qui est solide, détruire ce qui est vain, établir ce qui est vrai, repousser ce qui trompe et montrer ce qui est utile. « Heureux celui de qui le Dieu de Jacob se déclare le protecteur et dont l'espérance est dans le Seigneur son Dieu. » Comprenez-vous le conseil, l'exhortation ? Cette félicité dont il parle, comprend tous les biens et montre l'espérance pleine de sécurité. Après avoir attesté le bonheur de celui qui espère en Dieu, il exprime ensuite la puissance de Celui qui est le véritable secours; l'autre était un homme, il s'agit maintenant de Dieu ; l'autre meurt, Dieu dure; et non-seulement Dieu dure, mais ses oeuvres avec lui. Et voilà pourquoi le Psalmiste ajoute : « Qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et toutes les choses qu'ils contiennent. »"
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