Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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samedi 7 décembre 2024

L'ORGUEIL et le MÉPRIS et ce qui en découle par P. Nicolae Steinhardt

 

« Maintenant je sais, je l’ai appris aussi»  Nicolae Steinhardt


 Quand un homme parvient à réaliser quelque chose qui lui a demandé beaucoup d'efforts, l'orgueil commence à s'installer en lui.     Celui qui a perdu du poids regarde avec mépris les gros, et celui qui a arrêté de fumer fronce le nez avec dédain quand un autre se vautre encore dans son vice. Si quelqu'un réprime avec zèle sa sexualité, il regarde avec mépris et orgueil le pécheur qui lutte pour échapper à son péché, mais l'instinct le devance ! 
     Ce que nous réussissons peut nous souiller plus que le péché lui-même. Ce que nous acquérons peut bouleverser nos repères émotionnels au point de remplir notre âme de venin.
     L'argent qui vient à nous peut nous rendre arrogants et avares, tout comme le succès peut nous plonger dans l'abîme terrifiant des péchés de l'âme.
    Le chemin vers l'amour se rétrécit lorsque nous regardons les autres d'une hauteur d'aigle en vol. La douceur du cœur se dessèche sur les tiges du mépris, de la haine et de l'orgueil, si l'âme n'est pas prête à accueillir son succès avec la modestie et la grâce d'une fleur... 
     Tout ce que nous réussissons pour nous-mêmes et qui nous apporte de l'énergie est destiné à se retourner vers ceux qui luttent encore dans la souffrance et le péché. Nos yeux ne sont pas faits pour le mépris, mais pour exprimer le visage de l'amour qui s'efforce de sortir de nos âmes. Nos succès ne nous sont pas donnés pour nous pavaner comme des paons dans les manteaux des statues, mais pour les transformer en amour, en développement et en don pour ceux qui nous entourent. 
     Si tu réprimes ta faim pendant que tu jeûnes, la faim ne fera que croître. Ton esprit va rêver de mets délicieux et raffinés, il va sentir les odeurs les plus appétissantes même dans le sommeil, pour que, le jour suivant, fou de frustration, il compense son manque par un mépris défiant envers celui qui ne jeûne pas. Alors, le jeûne devient une occasion d'orgueil, d'expression de la vanité et d'une victoire triomphante sur les désirs… Mais, au-delà de tout, l'orgueil reste de l'orgueil, et le sentiment de frustration le confirme. 
     Si tu as réussi dans la vie, ne t'accroche pas aux échecs des autres, pour ne pas éveiller en toi le ver vorace de l'orgueil et la passion de l'arrogance. La réussite est l'énergie de l'amour et de ta capacité à accepter la vie, mais elle ne reste pas immobile, elle n'est pas comme une montagne ou un océan. 
     L'orgueil et l'arrogance de la réussite te font descendre lentement de ton piédestal, car ils dessinent dans le ciel de ta vie des événements qui leur sont propres. 
     Perds du poids, réjouis-toi et tais-toi ! Arrête de fumer, réjouis-toi et tais-toi ! Nettoie ta cour, réjouis-toi de sa propreté et laisse les déchets du voisin là où le voisin les a mis. Car entre le voisin et les ordures dans la cour, il existe une relation cachée, des émotions que tu ne connais pas, des sentiments que tu ne soupçonneras jamais et des causes qui resteront, peut-être, à jamais cachées à ton esprit et à ton cœur. 
     Entre l'homme gros et sa graisse, il existe une relation cachée. Une compréhension. Un secret. Un sentiment mal compris. Une émotion inassouvie. Un amour rejeté. La graisse est le professeur du gros. Le vice est le professeur du vicieux. Et, dans notre vie, il n'existe pas de professeurs plus sévères que nos vices et nos incapacités. 
     Maintenant je sais, je sais que toute haine, toute aversion, tout souvenir du mal, toute absence de pitié, toute absence de compréhension, de bienveillance, de sympathie, toute conduite envers autrui qui n’atteint pas le niveau de grâce et de délicatesse d’un menuet de Mozart… est un péché et une souillure ; non seulement le meurtre, la blessure, les coups, le vol, les injures, mais toute vulgarité, toute mépris, tout regard malveillant, tout dédain, tout mauvais état d’esprit vient du diable et corrompt tout. Maintenant je sais, j'ai aussi appris…»

mercredi 12 avril 2023

ORGUEIL, ABUS DE POUVOIR, CUPIDITÉ, ABUS SEXUELS et RELIGION INSTITUTIONNELLE …Quelle sorte de spiritualité !?


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Y a-t-il un discours bouddhique sur la sexualité? Bernard Faure tente de répondre à cette question en examinant les attitudes parfois paradoxales du bouddhisme à l'égard du sexe et des sexes. Son enquête nous conduit à travers siècles et pays, de l'Inde au Japon, et jusque dans les centres bouddhiques occidentaux où quelques scandales retentissants ont récemment défrayé la chronique. L'auteur montre l'écart parfois vertigineux entre les enseignements normatifs du bouddhisme et les pratiques réelles. Il s'appuie sur une grande variété de sources, des doctrines orthodoxes et hétérodoxes (frisant parfois l'hérésie) aux codes monastiques, aux mythologies, à l'hagiographie et aux recueils de jurisprudence. Il révèle l'importance de l'homosexualité dans les monastères japonais qui la condamnèrent et l'idéalisèrent tout à la fois. En effet, le bouddhisme dit du Grand Véhicule (Mahâyâna) accorde un rôle central à la transgression, au dépassement de tous les préjugés et notions conventionnelles. Mais une telle approche, dans sa radicalité même, n'est pas sans danger, et la moralité bouddhique a donc connu au fil du temps quelques accrocs. Il résulte de cette histoire tumultueuse un ouvrage décapant, à ne pas mettre entre toutes les pieuses mains, mais qui offre du bouddhisme et de ses pratiquants une image bien plus proche de la réalité et libérée des poncifs angéliques.

dimanche 10 novembre 2019

"Le crabe", fable de Leonardo da Vinci

Il granchio

di Leonardo da Vinci

Un granchio si accorse che molti pesciolini, anziché avventurarsi nel fiume, preferivano aggirarsi prudenti intorno ad un masso.
L'acqua era limpida come l'aria, e i pesci nuotavano tranquilli godendosi l'ombra e il sole.
Il granchio attese la notte, e quando fu sicuro che nessuno lo avrebbe visto, andò a nascondersi sotto il masso.
Da quel nascondiglio, come un orco dalla sua tana spiava i pesciolini, e quando gli passavano vicino li acciuffava e li mangiava.
- Non è bello ciò che stai facendo - brontolò il masso - Approfitti di me per uccidere questi poveri innocenti.
Il granchio non ascoltò nemmeno. Felice e contento seguitava a catturare i pesciolini trovandoli di un sapore prelibato.
Ma un giorno, all'improvviso, venne la piena. Il fiume si gonfiò, investì con grande forza il masso, che rotolò nel letto del fiume, schiacciando il granchio che gli stava sotto.



vendredi 23 août 2019

«S’il tombe encore, il se relève encore, et ainsi jusqu’à la mort !» par St Théophane Le Reclus



«À l’origine, l’homme fut créé juste. Mais il tomba et perdit son harmonie intérieure. L’orgueil entra en lui, et avec l’orgueil, une multitude de passions, qui le détournèrent du bien et l'entraînèrent au péché. En cet état, l’homme souffrit. Aussi le Seigneur instaura-t-Il sur terre une infirmerie : la Sainte Église et les sacrements. Dans le baptême, on renonce à Satan et à ses œuvres, à son service et à son orgueil, c’est-à-dire à toutes les passions, et on reçoit la force de les combattre. Pour ceux qui tombent après le baptême, il y a le sacrement de pénitence, dans lequel les promesses du baptême sont répétées et les forces perdues de la Grâce renouvelées... Si le pénitent tombe à nouveau, il se relève à nouveau par le repentir. S’il tombe encore, il se relève encore, et ainsi jusqu’à la mort! C’est la voie commune du salut ! Nous avons, en outre, les carêmes", le jeûne” avec la préparation“ qui convient pour recevoir la communion. Il serait, certes, préférable de ne pas tomber après le baptême ou, du moins, de ne plus tomber après être tombé et s’être relevé par le repentir. Mais les passions sont proches de notre cœur — la vie en famille et en société leur fournit de nombreuses occasions de s’exacerber— et il arrive que le chrétien ne résiste pas à la tentation et tombe. Ou encore, il résiste deux ou trois fois et tombe à la quatrième ou à la cinquième. Il se repent, mais tombe à nouveau. Tant que sa conscience est fidèle et que les sentiments de piété et de crainte de Dieu demeurent vivants en lui, l’homme ressent ses chutes avec douleur. Les éviter dépend en partie de sa volonté. Ainsi, l’un s’enflamme à la pensée de vaincre et de déraciner les passions, d’accomplir sans faillir les promesses du baptême et de pénitence, ou de vivre sans blesser sa conscience ni offenser Dieu. N’estimant pas pouvoir y parvenir dans la société, un autre s'éloigne, fuit et demeure au « Désert» : il quitte le monde et entre au monastère. L’entrée au monastère implique donc la détermination de vivre sans plus s'adonner aux passions. La vie monastique, elle-même, est un combat incessant pour vaincre et déraciner les passions, afin d’être purs et irréprochables devant la Face de Dieu.» 
Saint Théophane Le Reclus*

in Pour garder la flamme, instructions aux moniales sur les obligations de leur vie monastique (Traduit par Svetlana Marchal Âge d'homme-La lumière du Thabor)

*10 janvier 1815 - 16 juin 1894
Jours commémoratifs:
19/6 janvier - Décès
23/10 janvier

29/16 juin

vendredi 26 octobre 2018

La parabole des oies et des canards par le Starets Ambroise d'Optino

DE L'ORGUEIL ET DE LA VAINE GLOIRE

                     Иеросхимонах Амвросий (Гренков)

"Récemment on m'a donné un tapis avec des canards merveilleusement représentés. Je regrette qu'on ait négligé d'y figurer aussi des oies, car il y avait beaucoup de place sur le tapis. 
Une telle pensée m'est venue à l'esprit parce que les caractéristiques et le comportement des canards et des oies sont une bonne image des passions de la vaine gloire et de l'orgueil. 
Bien que la vaine gloire et l'orgueil aient la même origine et les mêmes caractéristiques, elles diffèrent par leur effet et leurs propriétés : La vaine gloire essaie de s'attirer la louange des hommes, et c'est pourquoi elle s'abaisse souvent en cherchant à plaire aux hommes, tandis que l'orgueil exhale mépris et manque de respect pour autrui, même s'il est friand de flatteries. 
S'il est d'aspect agréable et séduisant, le vaniteux se fera beau ; il s'en vantera comme un jars, et pourtant bien souvent, il n'en a que la gaucherie et l'enflure. Mais si l'homme possédé par la vanité, n'est ni attrayant ni doué d'autres qualités, il désirera plaire aux autres pour s'attirer des louanges, et comme un canard il criera : "tak! tak !"(« C'est vrai! C'est vrai!»), alors qu'en réalité et en toute vérité il n'en est pas toujours ainsi (tak). Et même si souvent, au fond de lui-même, il n'est pas d'accord, il fera semblant de l'être par lâcheté. 
Quant à l'oie, si quelque chose ne va pas comme elle le veut, elle lève les ailes et crie: « Kaga! Kago ! » De même, l'homme qui est fier, s'il jouit d'un certain crédit dans son propre cercle, élèvera souvent la voix, criera, discutera, objectera, insistera sur sa propre opinion. Mais s'il arrive que, dans telle occasion, cet homme malade d'orgueil ne dispose d'aucune influence ni d'aucun droit, il se mettra avec une colère rentrée à persifler les autres, comme l'oie qui siffle en couvant ses œufs. Et s'il a la possibilité de mordre quelqu'un, croyez m'en, il le mordra! 
Ayant commencé à écrire cette parabole pour les religieuses du monastère de N., j'ai pensé qu'elle pourrait être aussi utile aux autres, puisque la vaine gloire et l'orgueil nous atteignent tous d'une façon ou d'une autre. Or rien ne retarde davantage la marche de la vie spirituelle que ces passions-là. Partout où il y a indignation, désaccord ou querelle, regardez bien et vous verrez que, pour la plupart, la vaine gloire et l'orgueil en sont la cause. C'est d'ailleurs pourquoi l'apôtre Paul commande : « Ne soyons pas vaniteux, entre nous pas de provocations, entre nous pas d'envie. » (Gal 5, 26). L'envie, la haine et la jalousie sont souvent les rejetons de l'orgueil et de la vaine gloire. S. Macaire d'Egypte montre l'enchaînement de ces passions, comment elles s'entraînent mutuellement et comment l'une engendre l'autre. Dans son livre Sept Chapitres, il écrit que la haine vient de la colère, la colère de l'orgueil et l'orgueil de l'amour de soi (1 : 8). Et le Seigneur déclare nettement dans l'Évangile que ceux qui font du bien sur cette terre pour l'amour de la gloire recevront leur récompense sur cette terre. Pareillement, comme le montre la parabole du Pharisien et du Publicain, Dieu rejette les vertus qui s'accompagnent d'orgueil et de jugement sur autrui. Mais comme le dit cette même parabole, l'humilité bénie, elle, justifie devant Dieu l'incorrigible et le pécheur. Voilà l'explication que l'oie palmipède et le canard tacheté ont provoquée. En effet ce n'est pas sans raison que l’Église Orthodoxe, en énumérant les créatures animées ou inanimées de Dieu, répète continuellement l'hymne: « Tu les as toutes faites avec sagesse »-".

dimanche 16 septembre 2018

Bartholomée veut-il associer son nom à une nouvelle st Barthélémy ?



Nathalia VITRENKO, leader du parti socialiste progressiste d'Ukraine, présidente de la communauté des femmes orthodoxes d'Ukraine, condamne sévèrement l'action illégitime du président Porochenko, de Philarète et du patriarche de Constantinople Bartholomée. (traduction et sous-titres de Laurence)

LE MASSACRE DE LA SAINT BARTHÉLÉMY

Si une guerre civile fratricide sanglante
 explose en Ukraine,
 l'on pourra associer deux fois le nom de Bartholomée (ou Barthélémy) dans l'Histoire
à une abomination…


SAUVE TON PEUPLE SEIGNEUR
 ET BÉNIS TON HÉRITAGE,
 ACCORDE À TES FIDÈLES
 LA VICTOIRE SUR LES ENNEMIS ET SAUVEGARDE PAR TA CROIX
 LES NATIONS QUI T'APPARTIENNENT !


samedi 15 septembre 2018

"Ces hommes auront beaucoup de mal à répondre devant Dieu"

Nihil novum sub sole

Sur le blog de Claude on trouve la traduction d'une analyse du  prêtre André Novikov, documentée, détaillée, pertinente et percutante d'un discours du Patriarche de Constantinople Bartholomée, à la Synaxe des Archevêques du Patriarcat de Constantinople, qui a eu lieu à Istanbul du 1er au 4 septembre 2018 ; cette analyse a certes beaucoup de mérite d'un point de vue ecclésial et on ne peut qu'être d'accord avec la considération désolée de son auteur :
"Il est lamentable de voir comment, après tant de siècles de lutte contre le papisme romain, l'Église de Constantinople elle-même tombe dans la même hérésie, la même séduction que le papisme. L'imposition du pouvoir sur la plénitude de l'Orthodoxie par le Phanar, comme ce fut le cas avec le Pape en son temps, est une tentative présomptueuse et orgueilleuse de s'emparer de la position de "Chef [Tête] de l'Église" de Notre Seigneur Jésus Christ, de réviser l'ecclésiologie apostolique et patristique, de devenir au-dessus de l'Église, de détruire la structure canonique de l'Église, de priver les Églises locales de cette véritable liberté si caractéristique et distinctive qui a toujours été celle de la Sainte Orthodoxie. Le papisme du Phanar ose ignorer et annuler le podvig [exploit spirituel] de l'opposition au papisme occidental, baigné dans le sang des martyrs et dans la souffrance des confesseurs de la foi orthodoxe."

une image vaut mille mots…

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Cependant il est à craindre que la division entre les Églises Orthodoxes s'installera durablement en Ukraine (mais pas seulement) où cela risquera de produire autant de sang que par le passé, si l'on juge à ce dont sont capables (comme ils l'ont déjà montré) les schismatiques ukrainiens, qui sont soutenus par les nationalistes néo-nazis n'hésitant pas à manifester leur haine de tout ce qui est plus ou moins lié à la Russie, par des incendies d'églises, des persécutions, des attentats, voire des massacres, et une guerre civile généralisée à l'horizon avec ces déplacements de populations… 

Évidemment, et tout simplement, à cause du projet mégalomaniaque d'un homme à l'ambition démesurée, fondée — selon la stratégie classique de ceux qui veulent abusivement prendre le pouvoir  — sur la falsification des textes fondateurs…mais pas seulement, car un coup de force, un coup d'état ne peut se faire qu'avec la certitude d'être soutenu par des forces adéquates puissantes. Cependant celles-ci ont un prix.  Ainsi quoi que puisse être l'apparence de la puissance constantinopolitaine obtenue (sur qui voudra bien l'accepter) il n'en demeurera pas moins une nécessaire et servile obéissance aux chefs de  la stratégie US pour faire avancer davantage en Europe le projet explicite de domination du monde entier. Les suprémacistes américains ne sont pas près d'abandonner leur projet, avec la totale bonne conscience qu'ils en ont le droit et …le devoir, Dieu et ses "chefs religieux", la Démocratie et la civilisation étant de leur côté, n'est-ce pas ?

À d'autres moments de l'Histoire certains ont eu une semblable devise:  
"Gott mit uns" ou "Allahu akbar"

Maxime le minime



vendredi 16 mars 2018

La source de toute méchanceté et de tout péché, la racine de toutes les iniquités…

[…] Souvent, le Père Cléopas rappelait les péchés issus de la philautie et incitait chacun au repentir en disant :


« La source de toute méchanceté et de tout péché, la racine de toutes les iniquités, c’est la philautie ! L’amour de soi est un amour déraisonnable pour le corps et c’est la plus grave et la plus subtile des passions qui as- servissent la nature humaine. 
De la philautie naissent : l’orgueil, l'arrogance, la fierté, la haine, 1’envie, la convoitise, la jalousie, la méchanceté, la duplicité, la rivalité, la rancune, le désir de vengeance, l’intempérance du ven- tre, et beaucoup d’autres passions. Toujours de la philautie, tirent leur origine la complaisance envers soi, le ménagement de soi, l’autojustification, le contentement de soi, la vantardise, l’éloge de soi, le plaisir que l’on prend à soi-même, la présomption, et tous les autres péchés connus et ignorés.»
Il arrivait parfois au Père d’énumérer des centaines et des centaines de péchés qui tirent leur origine de la philautie. […]

extrait du livre de Père Ioannichié Balan

dimanche 18 février 2018

La connaissance de Dieu par Geronda AIMILANOS


Geronda Aimilianos de Simonos Petra
INTERPRÉTATION DU PSAUME 18
Extrait 

"[…] Verset 13.
Ses péchés, qui les connaît?
De ceux qui sont cachés en moi, purifie-moi, 

Ce verset nous révèle à quel point le psalmiste connaissait son âme, l’âme humaine. Voyez comment il sépare sa condition pécheresse de la gloire de Dieu et de l’expérience de sa gloire : « Moi, mon Dieu, je suis... je ne suis rien! Je suis pécheur. » Ses péchés, qui les connaît? «Je ne te dis pas que je n’ai pas de péchés en moi, car qui peut compter et comprendre le nombre de ses péchés? Depuis 1e ventre de ma mère, je suis pécheur. Mais toi, tu ne cesses d’être pur, saint, glorieux, d’être celui qui peut entrer en moi, m’illuminer et me purifier. »

De la gloire de Dieu, nous sommes entrés dans les ordonnances, lesquelles nous introduisent dans la pureté, la sainteté, les énergies de Dieu. Par comparaison nous comprenons notre état de pécheur. Vous voyez, l'important n’est pas de lire un texte intellectuellement, l’important est de vouloir le comprendre, de le demander à Dieu. Et immédiatement tout ce qui nous paraissait obscur s’éclaircit. L’important, c’est le désir d’une rencontre personnelle avec Dieu. Ses péchés, qui les connaît? C’est ma faiblesse. Que peut faire ta puissance? Moi, le néant, je suis uni à toi, le saint et grand Dieu! De ceux qui sont cachés en moi, purifie-moi. Puisque David se réfère à son indignité, à sa nullité, il pense tout de suite aux péchés qui sont cachés en lui. Pourquoi demande-t-il à en être purifié? Parce qu’il a le sentiment de se tenir avec assurance devant Dieu, le sentiment d’avoir un cœur bon, une bonne conscience vis-à-vis de Dieu.

   Le psalmiste ne pèche pas à l’instant, mais il n’ignore pas que des péchés sont cachés en lui. Il y a dans son âme tout un bourbier. Il le rejette, car celui-ci l’éloigne de Dieu. Quand un saint s’unit à Dieu, cela ne signifie pas qu’il cesse d’être pécheur. «Toi, le Dieu de gloire, toi, le Dieu saint, tu t’unis à moi qui suis fange, boue, éponge absorbant toutes les iniquités. Puisque j’ignore les péchés qui sont en moi, je te prie, mon Dieu, de ceux qui sont cachés en moi, purifie-moi. » Ceci est la ma- gnificence de Dieu dans toute sa profondeur et le sommet de sa perfection.

Ce n’est pas tant la reconnaissance de notre état pécheur, voire nos péchés eux-mêmes — les péchés nous endurcissent — qui nous conduit au repentir, mais plutôt la perception de la sainteté et de la gloire de Dieu, par lesquelles nous sommes conduits à vouloir ressembler à Dieu. «De tout ce que j’accomplis par ignorance, par inattention, mon Dieu, purifie-moi. »


 14. et de ceux qui me sont étrangers, préserve ton serviteur, 
qu'ils ne dominent pas sur moi, 
alors je serai sans reproche, et pur du grand péché.

 Nous trouvons habituellement le commentaire suivant: « Seigneur, ne laisse pas ton serviteur avoir part aux péchés des autres hommes, ne les laisse pas m’entraîner au péché, car mes propres péchés me suffisent. »
Dans notre psaume, un autre sens se déploie. La phrase préserve ton serviteur, indique le sentiment et la conscience d’être un serviteur de Dieu. Le mot étrangers se rapporte à ce qui est étranger à Dieu.  « Puisque je te demande, mon Dieu, d’entrer dans mon âme, je t’en prie, ne permets pas qu’il y ait dans mon cœur d’autres sentiments, d’autres actions, d’autres buts qui m’aliènent.»  Certains commentaires donnent au mot «ton serviteur» cette explication: «Mon Dieu, je suis ton serviteur, sauve-moi des dieux étrangers.» Ses péchés, ceux qui sont cachés en lui, entraîne le psalmiste à penser au terrible péché de l’idolâtrie. C’est la raison pour laquelle il implore : «Aie pitié de moi, mon Dieu, préserve-moi des dieux étrangers », ou bien : « empêche-moi de tomber dans l’erreur de l’idolâtrie. »
Le texte hébreu nous dévoile un autre sens, magnifique. Qu’est-ce qui, par excellence, nous éloigne de Dieu? C’est notre orgueil. Au lieu de dresser une tente pour Dieu, nous dressons la nôtre. Seul l’orgueil peut nous éloigner de Dieu. L’orgueil se tapit aux tréfonds de nous et il peut, alors que de la boue nous avions atteint les astres, nous faire tomber de nouveau, non seulement dans la fange, mais dans les enfers.

 Que les étrangers ne dominent pas sur moi. Si nous ne sommes pas dominés par un désir égoïste, par l'orgueil, par notre volonté propre ou par tout autre chose qui ne soit pas Dieu, alors nous serons nous aussi immaculés, nous serons purifiés, nous échapperons au grand péché. Quel est-il? C’est l’éloignement de Dieu, l'apostasie, l’absence de repentir, l’idolâtrie, le reniement : « Va-t’en, mon Dieu! » ou bien « Arrête-toi. Ici, C’est moi qui règne. Tu es Dieu, mais moi aussi je suis dieu. » Deux Dieux qui se heurtent.

Qu’iIs ne dominent pas sur moi. Si par l’action de ta grâce je ne suis pas dominé par tout ce qui vient d’être énoncé — car je sais que des désirs égoïstes sont cachés en moi, je connais ma corruption, l’odeur nauséabonde qui se dégage de moi —, alors j’échapperai au grand péché

La préoccupation de David, c’est la connaissance de Dieu, qui s’acquiert par différentes formes de révélations. Si le Royaume des Cieux est la connaissance de Dieu, le plus grand péché est l'ignorance de Dieu. Et c’est cette ignorance que David veut montrer par le verset alors je serai sans reproche, et pur du grand péché. Préserve ton serviteur afin que l'ignorance ne l'emporte pas sur lui, que ton rayonnement ne cesse de l’illuminer, que tes révélations ne lui fassent pas défaut. L’ignorance de Dieu est la cessation de nos relations avec lui, tandis que la connaissance de Dieu conduit à l’union divine. Si nous ne sommes pas vaincus par ce terrible péché, par cet ennemi perfide qu’est l’orgueil, notre communion ne s’interrompra jamais, et la révélation divine sera de plus en plus directe. […] "

dimanche 29 octobre 2017

LA PRIÈRE DANS NOTRE VIE SPIRITUELLE par Geronda MOÏSE [5]

[5ème partie]

LA RÉPONSE À NOTRE PRIÈRE

par Geronda MOÏSE l'Agiorite de bienheureuse mémoire




Le délai pour obtenir une réponse à nos demandes de prière, qui réponde à nos questions, est un autre point sur lequel notre vie de prière est testée. Ce n’est pas que Dieu n’entende pas nos prières, ni qu’Il soit indifférent à notre souffrance. Dieu ne veut pas que nous soyons troublés et tourmentés, mais que nous soyons en communion constante avec lui avec nos prières ferventes, et qui devraient s’intensifier si elles n’obtiennent pas immédiatement de réponse. Nous devons remercier Dieu qu'Il nous donne ce que nous demandons ou non, puisque dans les deux cas Il agit pour notre propre bien. Nous ne devons pas être découragés ni désabusés quand nous ne recevons pas ce que nous demandons dans la prière. Dieu peut être en train de tester notre persévérance. Ne nous lassons pas si facilement.

Si nous n’obtenons pas ce que nous demandons, nous devons remercier Dieu néanmoins, comme si notre prière avait effectivement reçu sa réponse, car Il connaît nos besoins réels du moment présent mieux que nous. Il se peut que notre espérance ne se concrétise pas parce que ce que nous désirons n'est pas essentiel, même si cela nous paraît indispensable à l'époque. Si quelque chose est vraiment indispensable, Dieu le fournira instantanément. Par conséquent, même dans le cas d’un rejet apparent, fondamentalement c’est tout de même une réussite, nous rassure Saint Jean Chrysostome. Tout échec qui apporte un avantage à notre vie n'est en fait pas un échec, mais une réussite.

« Mais Père, je demande des choses spirituelles qui sont bonnes pour moi, pourquoi est-ce que je ne les reçois pas ? » pouvez-vous demander. Peut-être parce que votre zèle pour cela est insuffisant. Peut-être parce que vos demandes ne proviennent pas vraiment de votre propre cœur, mais sont artificielles, ayant pour origine d'autres sources ou motifs. Peut-être que vous n'êtes pas digne de les recevoir en ce moment. Il est impossible que Dieu, qui prend soin des oiseaux, des animaux dénués de raison, et des plantes de la terre, et dont la compassion pour les êtres humains surpasse de loin tout lien paternel de parenté, nous ignore sans motif.

Nos baillements ensommeillés, notre fuite dès la première déception même, quand tout semble nous contrarier, notre indifférence, accompagnée de beaucoup de négligence et de doute, indiquent très clairement qu'en dernière analyse nous ne savons pas vraiment ce que nous voulons et ce que nous recherchons. Il y a des moments où il est clair, comme quand nous ne demandons pas aujourd'hui ce que nous demandions hier, que nous n'avons pas vraiment besoin de ce pour quoi nous prions. La maladie du changement constant de nos désirs, facilement compréhensible psychologiquement, peut affecter et tourmenter notre vie de prière. Les changements essentiels dans notre façon de prier proviennent d'expériences mystiques, de brises divines, de chuchotements subtils de l'Esprit Saint dans des cœurs humbles, paisibles et réceptifs. À mesure que nos coeurs s'améliorent, notre attitude dans la prière progresse également.

Saint Jean Chrysostome pose des questions rhétoriques et fournit des réponses qui résument bien la question:

« Est-ce que vous êtes dans un état de calme et de sérénité ? Alors, priez le Seigneur de rendre plus permanente cette joie dans votre cœur ... Êtes-vous troublé par l'assaut de tribulations et de tentations ? Implorez le Seigneur de calmer la tempête dans votre vie. Votre prière a-t-elle été écoutée ? Dieu merci. N'avez-vous pas été entendus ? Persistez dans votre prière jusqu'à ce que vous soyez entendus.»

Remercier Dieu pour les choses agréables qui vous conviennent est naturel. Mais être capable de remercier Dieu, même pour les événements désagréables qui se produisent dans notre vie est remarquable. Et quand cela arrive vraiment dans nos vies, nous faisons vraiment plaisir à Dieu et honte au diable. La douleur se change en joie spirituelle. Personne n'est plus saint que la personne qui peut être reconnaissante à Dieu dans sa souffrance.

Saint Jean de l'Échelle dit que la prière efficace se caractérise par deux éléments principaux : l'action de grâce sincère et la confession contrite. Il nous dit clairement que nos prières ne sont parfois pas exaucées pour l'une des raisons suivantes : Peut-être demandons-nous avant le moment opportun, peut-être n’en sommes nous pas dignes, ou bien recherchons nous un sentiment de vaine gloire. Une autre raison possible est que, si nous recevons ce que pour quoi nous prions, nous pouvons tomber dans le péché d'orgueil. Également, ayant reçu ce que nous demandions, nous pouvons tomber dans un autre péché, celui de négligence.
(Version française de Maxime le minime de la source )

À suivre

samedi 30 septembre 2017

Éthique et technologie par St Nikolai Velimirovich de Jitcha

À l'origine, la religion était la mère de l'éthique et de la technologie. En tout premier, la religion était une source torrentielle jaillissant des profondeurs cachées, l'éthique, une rivière transportant la vie et la technologie à l'aide de canaux artistiques, transportait l'eau de cette rivière dans toutes les artères de la vie de l'homme.

Dieu a énoncé à l'homme la loi de la foi, la loi du comportement et la connaissance de la technologie.

En suivant les directives de Dieu, Noé a construit un bateau qui a parcouru l'un des plus longs trajets de l'histoire de la navigation.

Par une inspiration divine, Betsaléel a été rempli de l'esprit de Dieu, en intelligence, en industrie et en science, et pour toutes sortes d'ouvrages; pour faire des inventions, pour travailler l'or, l'argent et l'airain, pour tailler et enchâsser des pierreries, pour tailler le bois et exécuter toutes sortes d'ouvrages. (Exode 31: 1-11).

De la même manière, le temple de Salomon, l'une des plus grandes merveilles architecturales du monde antique, a été construit par des personnes enseignées par l'Esprit de Dieu et dirigées par la main du Seigneur. C'est le témoignage des Saintes Écritures.

Dieu a été la raison de la vraie foi, du bon comportement et de la connaissance de la technologie parmi le peuple.

Tandis que les gens vivaient continuellement avec Dieu au-dessus d'eux, devant eux et autour d'eux, tout comme l'air et la lumière, ils Lui attribuaient et Lui consacraient tous leurs travaux techniques et leurs ouvrages, à Lui, leur Seigneur et leur Créateur.

Lorsque le sentiment de la présence de Dieu s'est dissipée et que la vision spirituelle s'est obscurcie, c'est à ce moment-là que l’orgueil est entré chez les commerçants et les artisans, et qu’ils ont commencé à s’attribuer exclusivement à eux-mêmes la gloire pour la réalisation de leurs bâtiments, leurs travaux personnels et leurs œuvres intellectuelles. Ils ont alors commencé à faire un mauvais usage de leur travail quand l'ombre du maudit a commencé à tomber sur la technologie.

Beaucoup se plaignent de la technologie.
Beaucoup accusent la technologie moderne de tous les malheurs dans le monde.

La technologie est-elle vraiment à blamer, ou bien ceux qui créent de la technologie et qui l'utilisent ?
Est-ce qu’il y a lieu de blâmer une croix de bois si l’on l’utilise pour crucifier quelqu’un ?
Est-ce le marteau qui est responsable si quelqu’un l’utilise pour briser le crâne de ses prochains ?
La technologie n’éprouve aucun sentiment ni bon ni mauvais.
Les mêmes tuyaux peuvent être utilisés pour l'eau potable ou l'égout.

Le mal ne vient pas de la technologie insensible et morte, mais plutôt du cœur mort des gens.
Complètement conscient de la présence de Dieu et sans le moindre orgueil, Noé a construit un merveilleux navire fabriqué pour son salut et pour les nouvelles humanités à naître.
Dans une conscience assombrie vis à vis de la présence de Dieu, les gens remplis d'orgueil s'entendirent entre eux : « Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu’au ciel, alors notre nom deviendra célèbre». Ce fut la construction de la tour de Babel.

Lorsque le roi Salomon eut fini de construire le glorieux temple de Dieu, il leva ses mains vers le ciel et, dans l'humilité, a crié: " « Voici, les cieux, et les cieux au-dessus des cieux, ne peuvent te contenir : alors combien moins ce temple que j'ai bâti ! » ".
Ce merveilleux temple a duré onze générations. Il a été réduit en poussière et en cendres quand les descendants sans Dieu du roi Salomon en effet , l'ont transformé d'une «maison de prières en une maison de commerce. »
Ce qui a conservé le Temple intact sur ses fondations n’est pas à mettre au crédit de la technologie, pas plus qu’on ne peut accuser la technologie si le temple a disparu de la terre.

La technologie est sourde, muette et sans réponse. Elle dépend entièrement de l'éthique, de l'éthique fondée sur la foi.

Bien connue est l'histoire biblique du roi Nabuchodonosor. Il construisit la ville de Babylone avec des palais et des tours suspendues, avec une maîtrise technique et une beauté telles qu’elles étaient inconnues du monde jusqu'alors. Le roi regarda la ville qu'il avait construite, debout sur le toit de son palais et dit avec orgueil : "Est-ce que ce n'est pas Babylone la Grande, que j'ai moi-même construite comme résidence royale par la puissance de mon pouvoir et pour la gloire de ma majesté?" Alors qu'il prononçait encore ces paroles remplies de vanité, Dieu l'a frappé de folie et il est devenu insensé, et c’est dans la folie qu’il a vécu pendant sept ans comme une bête parmi les bêtes des forêts.
Sa ville, Babylone la Grande, devint un tas de décombres et l’on s’en moqua. Ce fut un désert sans habitants, exactement comment le Prophète Jérémie l’avait prophétisé. (Jérémie 51:37)

Partout où la crainte de Dieu disparaît, et la loi morale de Dieu est piétinée, là, la montagne de la technologie humaine s’effondre et retourne à la poussière d’où elle a été construite.

C'est ainsi que la Tour Eiffel et les cathédrales allemandes, et les gratte-ciel américains, les tours de la technique et de l'architecture humaines, s'effondreront en une poussière informe si l'orgueil humain, fût-il chrétien, s’efforce au mépris de Dieu de passer toutes les bornes de l’orgueil et du péché et réussissent à mettre fin à la longue souffrance de Dieu. [traduction incertaine]

Pourquoi tant de civilisations glorieuses sont-elles profondément enfouies sous la terre et qu’au-dessus d’elles, les laboureurs creusent le sol sans même se rendre compte que leurs tours et leurs os se trouvent sous cette terre labourée ?
Comment se fait-il que, de tous les glorieux bâtiments en marbre des Grecs, rien ne reste que l'Acropole ?

Comment la terre a-t-elle osé occulter du soleil et des yeux des hommes les temples titanesques de Balbek et d'Egypte, ainsi que les villes glorieuses d’Egbata, Persépolis, Tyr, Sidon et Troie, sur lesquelles viennent maintenant paître paisiblement des vaches, et grouiner les cochons, et les bergers construire des écuries avec le marbre dispersé ? Pourquoi les orgueilleuses cités et les temples et les palais du roi Montezuma ont-ils disparu sans laisser de traces ? Pourquoi les royaumes des Incas et des Péruviens à la brillante civilisation ont-ils également disparu ? Quelle main impitoyable a recouvert de boue toutes ces constructions humaines, qui, par leur force, leur conception et leur beauté, peuvent rivaliser avec les meilleures constructions modernes ?

Pourquoi existe-t-il des ruptures et pas de continuité dans les civilisations de l'humanité ?

C'est parce qu'aucune d'entre elles ne plaisait à l’unique Dieu Saint..

Aucune de ces civilisations enterrées n'a été détruite par le temps ni par le manque de solidité dans leur construction, mais c’est par le péché contre la sainte foi et la sainte éthique.
L'instabilité de l'éthique et non la technologie les a enterrées toutes dans une obscurité profonde.

«Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts. » Cette prophétie du Christ, au temps où Capernaüm brillait de gloire, telle une cité de conte fées à côté d'un lac, fut accomplie. Elle a été si terriblement accomplie qu’aujourd’hui, lorsqu'un voyageur se trouve parmi les épines et les serpents, où la ville riche et fière de Capernaüm s'est exaltée un jour, il demande avec effroi : «Est-il possible que ce lieu détestable ait été autrefois une demeure des hommes ? »

L'éthique est durable et immuable, c'est-à-dire l'éthique évangélique, mais la technologie change toujours. L'éthique est telle une dame, et à la technologie sa servante. C'est pourquoi l'éthique doit contrôler la technologie. Les valeurs éternelles sont le territoire de l'éthique et non de la technologie. Il est dévastateur pour un peuple entier de mettre le but de leur vie dans la technologie, et tout leur travail et leur sueur en sacrifice à l'avancement de la technologie, traînant derrière eux l'éthique, comme Achille traînant le corps d’Hector mort attaché à un chariot. Un peuple comme celui-ci peut réussir à construire toutes ses villes d'ivoire et d'or, mais si les gens aiment Ahab et Jezabel y vivent, les chiens auront le dernier mot et non les gens. Entre l'honneur et l’habileté, il est facile de choisir. Un homme honnête même sans habileté est plus respectable à notre époque qu'un homme habile sans honnêteté.

La technologie change la relation de l'homme avec la nature, mais pas celle de l'homme avec Dieu.

Celui qui pense autrement valorise les choses plus que les gens, et la poussière plus que l'esprit. La guerre entre les hommes et Dieu est une horrible tragédie de notre temps.

Dieu veut élever et exalter l'identité de l'homme au-dessus de la matérialité stupide et sans vie, alors que les hommes veulent enterrer leur identité et oublier leur Créateur et faire de la technologie et la richesse matérielle le seul but de leur vie.

Beaucoup de personnes qui sont spirituellement et moralement handicapées par leur absence de foi en Christ, créent des idoles technologiques modernes qu'elles adorent et invitent tous les peuples et toutes les nations à apporter des sacrifices à ces idoles.


Extrait des Œuvres complètes de l'évêque Nikolai [en serbe], livre 12, p. 23. Traduit du serbe par Marija Miljkovic. Envoyé au Centre d'information chrétienne orthodoxe par le P. Srboljub Jockovic. 

version française de la source
 par Maxime le minime

jeudi 25 février 2016

"Vous serez comme des dieux" encore et encore… Zuckerberg, "pape de la réalité virtuelle"

Comment la « Virtual Reality »

 introduit une rupture avec l'existant

Zuckerberg de passage au Mobile World Congress 2016  (source)

Mark Zuckerberg a participé dimanche à la conférence de presse de Samsung pour réaffirmer à quel point la réalité virtuelle allait changer le monde... pour le meilleur ou pour le pire, si l'on en croit l'étonnante photo par laquelle le fondateur de Facebook a illustré son passage à Barcelone.

Samsung a frappé fort dimanche soir à Barcelone pour la conférence de presse d'annonce des nouveaux Galaxy S7 et S7 Edge : dans une salle conçue pour accueillir plusieurs centaines de journalistes, chaque invité a découvert sur son siège un casque de réalité virtuelle Gear VR. Plutôt que d'être assis en rang face à une scène statique, ils étaient ainsi invités à vivre plus intensément l'événement, au moyen d'une transmission vidéo à 360 degrés.

Le point d'orgue surprise de la présentation consistait en un invité de marque : Mark Zuckerberg, dépêché à Barcelone pour réaffirmer l'importance du partenariat conclu Oculus (racheté par Facebook) et Samsung autour de la réalité virtuelle, considérée selon ses mots comme le moyen de se « téléporter » dans une nouvelle ère de divertissements et d'interactions sociales. (lire l'article intégral ici)

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La photo est rapidement devenue un symbole de la cristallisation des inquiétudes autour de la VR, qui coupe les gens du monde qui les entoure. Zuck était dans la salle, mais personne ne l'a réellement vu à ce moment-là. Une situation qui n'a pas manqué de faire réagir les internautes. Mais aux réflexions quasi-philosophiques se sont ajoutés des détournements, confirmant le potentiel de mème de cette photo. En voici quelques exemples. 





« We don’t need no thought control »(Roger Waters - Pink Floyd)