LA PRIÈRE DANS NOTRE VIE SPIRITUELLE par Geronda MOÏSE [5]
[5ème partie]
LA RÉPONSE À NOTRE PRIÈRE
par Geronda MOÏSE l'Agiorite de bienheureuse mémoire
Le délai pour obtenir une réponse à nos demandes de prière, qui réponde à nos questions, est un autre point sur lequel notre vie de prière est testée. Ce n’est pas que Dieu n’entende pas nos prières, ni qu’Il soit indifférent à notre souffrance. Dieu ne veut pas que nous soyons troublés et tourmentés, mais que nous soyons en communion constante avec lui avec nos prières ferventes, et qui devraient s’intensifier si elles n’obtiennent pas immédiatement de réponse. Nous devons remercier Dieu qu'Il nous donne ce que nous demandons ou non, puisque dans les deux cas Il agit pour notre propre bien. Nous ne devons pas être découragés ni désabusés quand nous ne recevons pas ce que nous demandons dans la prière. Dieu peut être en train de tester notre persévérance. Ne nous lassons pas si facilement.
Si nous n’obtenons pas ce que nous demandons, nous devons remercier Dieu néanmoins, comme si notre prière avait effectivement reçu sa réponse, car Il connaît nos besoins réels du moment présent mieux que nous. Il se peut que notre espérance ne se concrétise pas parce que ce que nous désirons n'est pas essentiel, même si cela nous paraît indispensable à l'époque. Si quelque chose est vraiment indispensable, Dieu le fournira instantanément. Par conséquent, même dans le cas d’un rejet apparent, fondamentalement c’est tout de même une réussite, nous rassure Saint Jean Chrysostome. Tout échec qui apporte un avantage à notre vie n'est en fait pas un échec, mais une réussite.
« Mais Père, je demande des choses spirituelles qui sont bonnes pour moi, pourquoi est-ce que je ne les reçois pas ? » pouvez-vous demander. Peut-être parce que votre zèle pour cela est insuffisant. Peut-être parce que vos demandes ne proviennent pas vraiment de votre propre cœur, mais sont artificielles, ayant pour origine d'autres sources ou motifs. Peut-être que vous n'êtes pas digne de les recevoir en ce moment. Il est impossible que Dieu, qui prend soin des oiseaux, des animaux dénués de raison, et des plantes de la terre, et dont la compassion pour les êtres humains surpasse de loin tout lien paternel de parenté, nous ignore sans motif.
Nos baillements ensommeillés, notre fuite dès la première déception même, quand tout semble nous contrarier, notre indifférence, accompagnée de beaucoup de négligence et de doute, indiquent très clairement qu'en dernière analyse nous ne savons pas vraiment ce que nous voulons et ce que nous recherchons. Il y a des moments où il est clair, comme quand nous ne demandons pas aujourd'hui ce que nous demandions hier, que nous n'avons pas vraiment besoin de ce pour quoi nous prions. La maladie du changement constant de nos désirs, facilement compréhensible psychologiquement, peut affecter et tourmenter notre vie de prière. Les changements essentiels dans notre façon de prier proviennent d'expériences mystiques, de brises divines, de chuchotements subtils de l'Esprit Saint dans des cœurs humbles, paisibles et réceptifs. À mesure que nos coeurs s'améliorent, notre attitude dans la prière progresse également.
Saint Jean Chrysostome pose des questions rhétoriques et fournit des réponses qui résument bien la question:
« Est-ce que vous êtes dans un état de calme et de sérénité ? Alors, priez le Seigneur de rendre plus permanente cette joie dans votre cœur ... Êtes-vous troublé par l'assaut de tribulations et de tentations ? Implorez le Seigneur de calmer la tempête dans votre vie. Votre prière a-t-elle été écoutée ? Dieu merci. N'avez-vous pas été entendus ? Persistez dans votre prière jusqu'à ce que vous soyez entendus.»
Remercier Dieu pour les choses agréables qui vous conviennent est naturel. Mais être capable de remercier Dieu, même pour les événements désagréables qui se produisent dans notre vie est remarquable. Et quand cela arrive vraiment dans nos vies, nous faisons vraiment plaisir à Dieu et honte au diable. La douleur se change en joie spirituelle. Personne n'est plus saint que la personne qui peut être reconnaissante à Dieu dans sa souffrance.
Saint Jean de l'Échelle dit que la prière efficace se caractérise par deux éléments principaux : l'action de grâce sincère et la confession contrite. Il nous dit clairement que nos prières ne sont parfois pas exaucées pour l'une des raisons suivantes : Peut-être demandons-nous avant le moment opportun, peut-être n’en sommes nous pas dignes, ou bien recherchons nous un sentiment de vaine gloire. Une autre raison possible est que, si nous recevons ce que pour quoi nous prions, nous pouvons tomber dans le péché d'orgueil. Également, ayant reçu ce que nous demandions, nous pouvons tomber dans un autre péché, celui de négligence.
« Mais Père, je demande des choses spirituelles qui sont bonnes pour moi, pourquoi est-ce que je ne les reçois pas ? » pouvez-vous demander. Peut-être parce que votre zèle pour cela est insuffisant. Peut-être parce que vos demandes ne proviennent pas vraiment de votre propre cœur, mais sont artificielles, ayant pour origine d'autres sources ou motifs. Peut-être que vous n'êtes pas digne de les recevoir en ce moment. Il est impossible que Dieu, qui prend soin des oiseaux, des animaux dénués de raison, et des plantes de la terre, et dont la compassion pour les êtres humains surpasse de loin tout lien paternel de parenté, nous ignore sans motif.
Nos baillements ensommeillés, notre fuite dès la première déception même, quand tout semble nous contrarier, notre indifférence, accompagnée de beaucoup de négligence et de doute, indiquent très clairement qu'en dernière analyse nous ne savons pas vraiment ce que nous voulons et ce que nous recherchons. Il y a des moments où il est clair, comme quand nous ne demandons pas aujourd'hui ce que nous demandions hier, que nous n'avons pas vraiment besoin de ce pour quoi nous prions. La maladie du changement constant de nos désirs, facilement compréhensible psychologiquement, peut affecter et tourmenter notre vie de prière. Les changements essentiels dans notre façon de prier proviennent d'expériences mystiques, de brises divines, de chuchotements subtils de l'Esprit Saint dans des cœurs humbles, paisibles et réceptifs. À mesure que nos coeurs s'améliorent, notre attitude dans la prière progresse également.
Saint Jean Chrysostome pose des questions rhétoriques et fournit des réponses qui résument bien la question:
« Est-ce que vous êtes dans un état de calme et de sérénité ? Alors, priez le Seigneur de rendre plus permanente cette joie dans votre cœur ... Êtes-vous troublé par l'assaut de tribulations et de tentations ? Implorez le Seigneur de calmer la tempête dans votre vie. Votre prière a-t-elle été écoutée ? Dieu merci. N'avez-vous pas été entendus ? Persistez dans votre prière jusqu'à ce que vous soyez entendus.»
Remercier Dieu pour les choses agréables qui vous conviennent est naturel. Mais être capable de remercier Dieu, même pour les événements désagréables qui se produisent dans notre vie est remarquable. Et quand cela arrive vraiment dans nos vies, nous faisons vraiment plaisir à Dieu et honte au diable. La douleur se change en joie spirituelle. Personne n'est plus saint que la personne qui peut être reconnaissante à Dieu dans sa souffrance.
Saint Jean de l'Échelle dit que la prière efficace se caractérise par deux éléments principaux : l'action de grâce sincère et la confession contrite. Il nous dit clairement que nos prières ne sont parfois pas exaucées pour l'une des raisons suivantes : Peut-être demandons-nous avant le moment opportun, peut-être n’en sommes nous pas dignes, ou bien recherchons nous un sentiment de vaine gloire. Une autre raison possible est que, si nous recevons ce que pour quoi nous prions, nous pouvons tomber dans le péché d'orgueil. Également, ayant reçu ce que nous demandions, nous pouvons tomber dans un autre péché, celui de négligence.
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