Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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samedi 7 décembre 2024

L'ORGUEIL et le MÉPRIS et ce qui en découle par P. Nicolae Steinhardt

 

« Maintenant je sais, je l’ai appris aussi»  Nicolae Steinhardt


 Quand un homme parvient à réaliser quelque chose qui lui a demandé beaucoup d'efforts, l'orgueil commence à s'installer en lui.     Celui qui a perdu du poids regarde avec mépris les gros, et celui qui a arrêté de fumer fronce le nez avec dédain quand un autre se vautre encore dans son vice. Si quelqu'un réprime avec zèle sa sexualité, il regarde avec mépris et orgueil le pécheur qui lutte pour échapper à son péché, mais l'instinct le devance ! 
     Ce que nous réussissons peut nous souiller plus que le péché lui-même. Ce que nous acquérons peut bouleverser nos repères émotionnels au point de remplir notre âme de venin.
     L'argent qui vient à nous peut nous rendre arrogants et avares, tout comme le succès peut nous plonger dans l'abîme terrifiant des péchés de l'âme.
    Le chemin vers l'amour se rétrécit lorsque nous regardons les autres d'une hauteur d'aigle en vol. La douceur du cœur se dessèche sur les tiges du mépris, de la haine et de l'orgueil, si l'âme n'est pas prête à accueillir son succès avec la modestie et la grâce d'une fleur... 
     Tout ce que nous réussissons pour nous-mêmes et qui nous apporte de l'énergie est destiné à se retourner vers ceux qui luttent encore dans la souffrance et le péché. Nos yeux ne sont pas faits pour le mépris, mais pour exprimer le visage de l'amour qui s'efforce de sortir de nos âmes. Nos succès ne nous sont pas donnés pour nous pavaner comme des paons dans les manteaux des statues, mais pour les transformer en amour, en développement et en don pour ceux qui nous entourent. 
     Si tu réprimes ta faim pendant que tu jeûnes, la faim ne fera que croître. Ton esprit va rêver de mets délicieux et raffinés, il va sentir les odeurs les plus appétissantes même dans le sommeil, pour que, le jour suivant, fou de frustration, il compense son manque par un mépris défiant envers celui qui ne jeûne pas. Alors, le jeûne devient une occasion d'orgueil, d'expression de la vanité et d'une victoire triomphante sur les désirs… Mais, au-delà de tout, l'orgueil reste de l'orgueil, et le sentiment de frustration le confirme. 
     Si tu as réussi dans la vie, ne t'accroche pas aux échecs des autres, pour ne pas éveiller en toi le ver vorace de l'orgueil et la passion de l'arrogance. La réussite est l'énergie de l'amour et de ta capacité à accepter la vie, mais elle ne reste pas immobile, elle n'est pas comme une montagne ou un océan. 
     L'orgueil et l'arrogance de la réussite te font descendre lentement de ton piédestal, car ils dessinent dans le ciel de ta vie des événements qui leur sont propres. 
     Perds du poids, réjouis-toi et tais-toi ! Arrête de fumer, réjouis-toi et tais-toi ! Nettoie ta cour, réjouis-toi de sa propreté et laisse les déchets du voisin là où le voisin les a mis. Car entre le voisin et les ordures dans la cour, il existe une relation cachée, des émotions que tu ne connais pas, des sentiments que tu ne soupçonneras jamais et des causes qui resteront, peut-être, à jamais cachées à ton esprit et à ton cœur. 
     Entre l'homme gros et sa graisse, il existe une relation cachée. Une compréhension. Un secret. Un sentiment mal compris. Une émotion inassouvie. Un amour rejeté. La graisse est le professeur du gros. Le vice est le professeur du vicieux. Et, dans notre vie, il n'existe pas de professeurs plus sévères que nos vices et nos incapacités. 
     Maintenant je sais, je sais que toute haine, toute aversion, tout souvenir du mal, toute absence de pitié, toute absence de compréhension, de bienveillance, de sympathie, toute conduite envers autrui qui n’atteint pas le niveau de grâce et de délicatesse d’un menuet de Mozart… est un péché et une souillure ; non seulement le meurtre, la blessure, les coups, le vol, les injures, mais toute vulgarité, toute mépris, tout regard malveillant, tout dédain, tout mauvais état d’esprit vient du diable et corrompt tout. Maintenant je sais, j'ai aussi appris…»

jeudi 15 juin 2023

FOI vs RELIGION - Les saints nos vrais guides…



"La religion est fabriquée et inspirée par l'homme. C'est une invention, une institution, conçue à l'usage des États pour manipuler leurs populations. C'est le contraire de la Foi, qui est faite par Dieu et inspirée par Dieu. Contrairement à la religion, la foi n'est pas conçue par les hommes, mais révélée par Dieu. Le but de la Foi est de connaître et d'acquérir Dieu, Qui est Amour. Tous les mots et expressions tels que "salut, aller à l'église, prier, acquérir le Saint-Esprit, se repentir, racheter, vaincre le péché, vaincre la mort, vénérer les saints, la grâce, les sacrements, comprendre les Ecritures", signifient précisément cela - connaître et acquérir l'Amour.
La foi est alors l'opposé de la religion, dont le but est trop souvent de connaître et d'acquérir la haine. Nous pouvons le voir très clairement dans la religion institutionnelle des pharisiens anti-foi dans le Nouveau Testament, qui haïssaient puis assassinèrent le Christ, le Fils de Dieu/Amour – ils assassinèrent l'Amour. Et les pharisiens modernes, pleins de la même vieille haine, continuent à faire cela aujourd'hui, comme nous l'avons vu très récemment ! Si le Christ revenait, ils Le crucifieraient très certainement à nouveau, comme l'a écrit l'auteur grec Kazantsakis il y a 75 ans.
Toutes les confessions s'accordent à dire que l'humanité et toute la création sont au pied de la montagne et que Dieu/Amour est au sommet de la montagne. La Foi est de nous aider à gravir la montagne, en résistant à toutes les tentations contre l'Amour. Nous commençons tous en bas et empruntons inévitablement des chemins différents pour gravir la montagne. En bas, nous pouvons trouver de nombreux chemins qui mènent vers le haut, mais jusqu'où vont-ils et comment combattrons-nous au mieux les attaques des démons qui s'assoient le long de ces chemins ? Quel est le chemin le meilleur et le plus simple ? De nombreux chemins semblent s'essouffler assez rapidement ou se terminer par des hauteurs et des obstacles insurmontables. Et mènent-ils tous vers le haut de toute façon ? Ou font-ils simplement le tour de la montagne ? Les autres voies rejoignent-elles les voies chrétiennes orthodoxes à un certain niveau ? Personnellement, je n'ai pas besoin de condamner les autres pour prendre d'autres chemins, comme d'autres le font inévitablement. Tout ce que j'ai, c'est ma propre expérience spirituelle, que les saints orthodoxes sont arrivés au sommet de la montagne sur leurs chemins, malgré l'ennemi de l'humanité, le diable et ses sbires. Par conséquent, j'essaie de suivre ces chemins. Quant à ceux qui prennent d'autres chemins, ce ne sont pas mes affaires. Je ne suis pas un néophyte anxieux qui a besoin de condamner les autres pour se justifier."

mercredi 9 mars 2022

Il est bon que certaines choses soient dites : LA FIN ET LES MOYENS d'Aldous Huxley


« Le respect de la vérité présente un déclin associé de près à la régression en charité. Il n’est point de période de l’histoire du monde où le mensonge organisé ait été pratiqué d’une façon aussi éhontée, ou, grâce à la technologie moderne, aussi efficacement et sur une aussi vaste échelle, que par les dictateurs politiques et économiques du siècle présent. La majeure partie de ce mensonge organisé prend la forme de propagande, inculquant la haine et la vanité, et préparant l’esprit des hommes à la guerre. Le but principal des menteurs est la suppression des sentiments et de la conduite charitables dans le domaine de la politique internationale. »
Aldous Huxley
La Fin et les moyens, écrit en 1937
Enquête sur la nature des idéaux et sur les méthodes employées pour leur réalisation
Traduit par : Jules Castier, Préface de : Daniel-Rops



«Un peu partout, dans des pays différents, se constituent […] des noyaux d’hommes qui n’acceptent aucune des formes multiples de la barbarie contemporaine, qui refusent de contresigner les nombreuses formules de démission que les puissances offrent toutes prêtes à l’homme, qui ne se résignent pas à voir sombrer ce qui leur paraît être la plus haute de nos raisons de vivre. Jusqu’à quel point les protestations de ces petits groupes seront-elles efficaces? ont-elles même des chances d’être entendues dans le fracas des acclamations et des hurlements, des guerres et des persécutions, parmi le déchaînement de violences multiples qui nous entoure ? Nul n’en sait rien. Mais il est bon que certaines choses soient dites, même si elles ne doivent être que la semence de très lointaines moissons.»

Extrait de la préface de Daniel-Rops à l’édition de 1946, reproduite dans l'édition Les Belles Lettres


Il est bon que certaines choses soient dites : LA FIN ET LES MOYENS d'Aldous Huxley


« Le respect de la vérité présente un déclin associé de près à la régression en charité. Il n’est point de période de l’histoire du monde où le mensonge organisé ait été pratiqué d’une façon aussi éhontée, ou, grâce à la technologie moderne, aussi efficacement et sur une aussi vaste échelle, que par les dictateurs politiques et économiques du siècle présent. La majeure partie de ce mensonge organisé prend la forme de propagande, inculquant la haine et la vanité, et préparant l’esprit des hommes à la guerre. Le but principal des menteurs est la suppression des sentiments et de la conduite charitables dans le domaine de la politique internationale. »
Aldous Huxley
La Fin et les moyens, écrit en 1937
Enquête sur la nature des idéaux et sur les méthodes employées pour leur réalisation
Traduit par : Jules Castier, Préface de : Daniel-Rops



«Un peu partout, dans des pays différents, se constituent […] des noyaux d’hommes qui n’acceptent aucune des formes multiples de la barbarie contemporaine, qui refusent de contresigner les nombreuses formules de démission que les puissances offrent toutes prêtes à l’homme, qui ne se résignent pas à voir sombrer ce qui leur paraît être la plus haute de nos raisons de vivre. Jusqu’à quel point les protestations de ces petits groupes seront-elles efficaces? ont-elles même des chances d’être entendues dans le fracas des acclamations et des hurlements, des guerres et des persécutions, parmi le déchaînement de violences multiples qui nous entoure ? Nul n’en sait rien. Mais il est bon que certaines choses soient dites, même si elles ne doivent être que la semence de très lointaines moissons.»

Extrait de la préface de Daniel-Rops à l’édition de 1946, reproduite dans l'édition Les Belles Lettres


mardi 30 juin 2020

LE CARACTÈRE INSENSÉ, PERNICIEUX ET DANGEREUX DE LA "REPENTANCE"

Repent&Pay™ ?


Le monde entier observe avec consternation la génuflexion des Blancs aux États-Unis devant les descendants présumés d’esclaves africains, qui acceptent leur culpabilité et leur punition collectives.
Tout au long de l’histoire, le tribut a été considéré comme une alternative plus civilisée, moins violente et plus fiable et efficace à l’occupation, à la rapine et au pillage. Les races vaincues étaient souvent très heureuses de payer à leurs conquérants une part annuelle de leurs richesses afin d’être laissées inviolées et peut-être même protégées des autres envahisseurs, et de pouvoir conserver un semblant de leur ancienne dignité. Les relations fondées sur le tribut se sont parfois améliorées avec le temps.

Un exemple célèbre est celui de la Horde d’or, qui a régné sur la Russie pendant quelques siècles. Elle a commencé par la rapine et le pillage, puis a évolué vers des relations basées sur le tribut et a finalement abouti à un arrangement relativement satisfaisant fondé sur la reconnaissance et le respect mutuels, où les descendants de Gengis Khan, qui régnaient depuis la capitale de la Horde d’or sur la Volga près de la mer Caspienne, délivraient des écrits (appelés “yaklyk”) qui légitimaient la domination des princes russes sur leurs différents domaines, y compris le Grand Prince, qui avec Ivan le Terrible est devenu le tsar et avec Pierre le Grand l’empereur. La domination mongole a protégé la Russie des prédateurs catholiques et, par conséquent, lui a épargné les affres de la Réforme, lui permettant de se développer en une civilisation chrétienne orthodoxe distincte qui perdure jusqu’à nos jours.

Le tribut joue toujours un rôle majeur dans le monde d’aujourd’hui, mais on ne sait pas pour combien de temps encore. Les pays qui utilisent le dollar américain dans le commerce international et parfois aussi dans le commerce intérieur acquiescent implicitement à l’autorité des États-Unis. Ils savent très bien que s’ils transgressent contre leurs maîtres à Washington, leur accès au dollar américain sera coupé et leurs économies languiront. Le dollar américain reste pour l’instant un vestige de l’ancienne époque néocoloniale (alors que tout le monde ou presque est prêt à conclure que l’empire américain est dans un état de délabrement avancé et qu’il approche rapidement de sa fin). Entre-temps, un phénomène connexe mais diamétralement opposé a pris de l’ampleur : la demande de paiement de réparations basées sur l’admission d’une culpabilité collective selon un système que j’appellerai  Repentez-vous&Payez™.

Posons des questions purement rhétoriques et complètement ridicules. Où sont les Mongols coupables de l’invasion de la Russie et, si oui, la Mongolie doit-elle admettre sa culpabilité historique et doit-elle se résoudre à un  Repentez-vous&Payez™  pour les centaines d’années d’oppression de ses ancêtres sur la Russie ? Mais attendez, ils n’ont pas été les seuls à avoir envahi la Russie. La Pologne doit se repentir et payer pour son invasion de Moscou qui s’est terminée en 1612. Et les Français sont coupables d’avoir envahi la Russie juste 200 ans plus tard, en 1812. Il y a eu d’autres interventionnistes étrangers, dont les États-Unis, pendant la guerre civile russe qui a suivi la révolution de 1917. Enfin, il y a eu l’invasion allemande de 1941-1945 ; les Allemands (et leurs collaborateurs dans d’autres nations) ne devraient-ils pas aussi subir un  Repentez-vous&Payez™ ? Mais attendez, nous ne faisons que commencer…

Les militants noirs aux États-Unis demandent 14 000 milliards de dollars de réparations pour les 10 millions d’esclaves noirs supposés avoir été perdus pendant 300 ans d’esclavage. Peut-être que le dossier est fondé, peut-être pas ; ce n’est pas à nous de décider. Mais examinons une autre perte : au cours des trois décennies qui ont suivi l’effondrement de l’URSS, la population d’origine russe sur le territoire de l’ancienne Union soviétique a diminué de 50 millions de personnes. C’est le résultat d’un ethnocide. Ce dossier est facile à défendre : les gouvernements des anciennes républiques socialistes soviétiques nouvellement indépendantes ont mis en place des politiques discriminatoires à l’encontre des Russes de souche, ce qui a entraîné une dynamique de croissance démographique extrêmement déséquilibrée entre les Russes de souche et leur population ethnique. En raisonnant par analogie, si 10 millions de Noirs méritent 14 000 milliards de dollars, alors 50 millions de Russes méritent 70 000 milliards de dollars de réparations de la part des anciennes républiques soviétiques. Et s’il s’avère que ces républiques manquent de telles ressources, les pays occidentaux qui leur ont accordé une reconnaissance diplomatique et ont toléré leurs politiques génocidaires vont-ils s’engager à verser rapidement les sommes manquantes ?

Bien sûr, je dis cela pour plaisanter, car les Russes n’attribuent ni n’acceptent de culpabilité collective et n’imposent pas de punition collective. Pour eux, la responsabilité, la culpabilité, le repentir et le sens de la justice sont tous des aspects de la conscience individuelle, à traiter individuellement. Ainsi, si vous demandez aux Russes de s’agenouiller pour la supposée occupation de tel ou tel endroit pendant l’ère soviétique, vous vous trouverez invité à faire un voyage solitaire et autoérotique vers une destination de votre choix. Et si vous demandez aux Russes de se repentir de l’esclavage des Noirs du fait qu’ils se trouvent être blancs, ils vous riront au nez et vous traiteront de raciste. Par souci d’exhaustivité, je dirai un mot sur les demandes de l’Europe de l’Est concernant les réparations russes contre “l’occupation soviétique”. Certains drôles dans les pays baltes, par exemple, pensent que Hitler et Staline étaient tous deux de méchants occupants, mais que l’occupation par Hitler était plus civilisée. Les Russes, qui ont perdu des centaines de milliers d’hommes en libérant ces pays des nazis, pensent que c’est vraiment mignon.

Tout le système  Repentez-vous&Payez™  a pris forme après la fin de la Seconde Guerre mondiale, merci aux Juifs, qui ont pu obtenir des réparations allemandes pour l’Holocauste. Notamment, alors que les victimes qui ont reçu ces réparations étaient des survivants individuels, la culpabilité et les taxes qui ont servi à payer les réparations ont été imposées collectivement, à l’ensemble du peuple allemand, créant ainsi un très mauvais précédent. L’idée que quelqu’un soit coupable de quelque chose du fait qu’il est allemand ou, dans le cas des noirs américains, plus généralement, blanc, est automatiquement une parodie. Les propriétaires de plantations et d’esclaves dans le Sud des Etats-Unis formaient une petite classe supérieure isolée qui commerçait principalement avec les représentants de l’Empire britannique (épargnant à ces derniers la nécessité de posséder des esclaves). La plupart des blancs aux États-Unis ne descendent pas de membres de cette classe et la plupart de ceux qui en sont issus n’ont pas hérité de richesses substantielles qui pourraient être expropriées et redistribuées aux descendants des victimes sur une base individuelle. Si la culpabilité pour l’esclavage ne peut être attribuée, il reste la culpabilité pour la discrimination. Mais la liste des griefs mutuels devient alors interminable ; les Irlandais, les Chinois, les Juifs, les Latinos ou les Amérindiens n’ont-ils pas eux aussi fait l’objet de discriminations – y compris entre eux ? Si l’on peut constater que chacun a discriminé les autres à un moment donné dans un passé historique peu reluisant, alors tout le monde devrait simplement verser un dollar symbolique de réparation à quelqu’un d’autre et en finir avec cela.

La raison pour laquelle l’effort juif pour imposer le  Repentez-vous&Payez™  aux Allemands pour l’Holocauste a réussi est due à une certaine bizarrerie de la morale publique en Occident qui a probablement été introduite par les formes légalistes présentes dans le catholicisme et qui n’ont ensuite été amplifiées que dans les sectes protestantes après la Réforme : l’idée que la justice est quelque chose de formel et imposée d’en haut. En revanche, la conception russe de la justice est l’expression d’un sens inné de la justice qui fait partie de la conscience individuelle, et aucune autorité autre que Dieu n’est en mesure de rendre un jugement sur elle. “Dieu décidera” est un argument définitif et la “conscience collective” n’est même pas un concept. Cette faille dans l’armure morale occidentale a permis d’imposer le  Repentez-vous&Payez™  et de faire avancer les gens de leur plein gré, peut-être même en se sentant moralement supérieurs pour avoir fait ce qui est juste, après avoir été informés de ce qui est juste par leurs supérieurs dans la hiérarchie sociale, à qui ils ont remis les clés de leur moralité en même temps que celle de leur sens de la responsabilité personnelle.
Dans ce contexte, l’effort des Noirs américains et de leurs alliés dans les médias, les universités et au sein du gouvernement pour imposer le  Repentez-vous&Payez™  aux Blancs d’Amérique (une démarche purement raciste) est une atrocité. La violence des blancs sur des noirs est utilisée comme excuse, en ignorant le fait qu’elle est éclipsée par la violence des noirs sur les blancs, qui est à son tour éclipsée par la violence entre noirs. Ce qui semble s’imposer, c’est une série de mesures de santé publique qui empêcheraient les Noirs de commettre des actes de violence ; je laisse les détails à votre imagination.

De tous les groupes qui choisissent de s’identifier au sein des anciens États-Unis en décomposition rapide, les libéraux et les progressistes blancs agenouillés présentent le tableau le plus triste de tous. Il y a un autre groupe devant lequel ils devraient peut-être s’agenouiller, si tant est qu’ils le fassent, c’est celui des rednecks lourdement armés. Après tout, c’est derrière ces rednecks qu’ils seront obligés de se réfugier pendant que les noirs et les Latinos s’affronteront (une bataille que les Latinos gagneront probablement). Il est difficile de prédire combien de temps les Blancs d’Amérique devront rester en retrait.

Qui aurait cru que les États-Unis prendraient le chemin de mes cinq étapes de l’effondrement et feraient la séquence à l’envers, en commençant par l’effondrement culturel (bienvenue dans le ghetto noir, tout le monde !), puis l’effondrement social et politique (où les Antifas se déchaînent et les flics s’absentent pendant que les politiciens font la génuflexion), suivi de l’effondrement commercial (car qui voudrait expédier des produits dans un pays comme celui-là ?), le pays des merveilles de la FED, du Trésor américain et de Wall Street restant suspendus dans l’incrédulité (pour le moment) ? C’est choquant, vraiment !

14 juin 2020, Club Orlov, – Traduction Sakerfrancophone

vendredi 12 juin 2020

QUE TOUS LES ATTISEURS DE HAINE AILLENT CHEZ LEUR MAÎTRE … en enfer !

"Il n'importe donc plus que l'on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme ; en effet, vous êtes tous un dans la communion avec Jésus-Christ."



Pour ceux qui ne le savent peut-être pas. Voici un bref historique et une explication de la signification du titre du film. Il fait référence à un véritable "Livre Vert" qui a été utilisé comme guide pour faire savoir aux Noirs où ils pouvaient manger, dormir, se procurer du carburant et utiliser une fontaine d'eau lorsqu'ils faisaient des voyages en voiture à travers le Sud pendant l'ère Jim Crow dans le Sud des États-Unis. Il en était ainsi il y a moins de cinquante ans dans le sud du pays. L'histoire racontée dans ce film est une histoire vraie. Green Book : Sur les routes du Sud ou Le Livre de Green au Québec, est un film américain réalisé par Peter Farrelly, sorti en 2018. Il s'agit d'un film biographique sur une tournée réalisée dans les États du Sud en 1962 par le pianiste noir Don Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Vallelonga (dit Tony Lip)

La vie chrétienne n'est pas fondée sur la tolérance mais sur l'amour !

Ce film montre que l'on peut surmonter les préjugés de toutes sortes.
Il montre que chacun peut surmonter les différences qui caractérisent les hommes et leur condition humaine, caractéristiques qui tendent « naturellement », à priori, selon le monde, à les diviser, les éloigner les uns des autres, les refermer sur le groupe de leurs caractéristiques dominantes de condition sociale, d'origine ethnique, de race, de sexe, d'orientation sexuelle. 

 Mais il montre également que chacun n'a pas à vivre dans la honte et qu'il peut assumer, et même aimer, cultiver, voire chérir et être fier de ses propres « caractéristiques », sans ignorer, voire mépriser, vouloir dominer ou pire supprimer de la terre ce qui ne lui ressemble pas.

La foi chrétienne, fondée sur l’Incarnation divine ne s’origine pas nulle part. Elle est née dans une partie de la terre bien définie, dans un peuple particulier, et elle s’est acclimatée ensuite, dès les débuts, aux différentes langues, cultures et ethnies du monde entier tout en demeurant et en vivant selon des principes immuables et universels. Mais elle n’a pas prêché d’idéologie comme le globalisme, l’abolition des frontières, l’indifférenciation, le métissage dans tous les domaines, à tout prix, et encore moins une religion mondiale avec un seul chef religieux d’une religion syncrétiste, ministre des cultes d’un gouvernement mondial. Notre foi n’a jamais prêché un quelconque totalitarisme, qu’il se dise « de droite » ou « de gauche », ni une « dictature du prolétariat » et pas plus une monnaie unique, une dérégulation des marchés et une fausse libération 

Le troupeau de Dieu, notre « Bon pasteur », n’est pas constitué d’une masse de moutons clonés, apeurés, se déplaçant tous en même temps dans l’affolement, pour aller paître où et quand on les y contraint, sous la menace de la morsure de chiens disséminés en tous lieux, parmi eux, déguisés en moutons.

1 Corinthiens 9
19 Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. 20 Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi quoique je ne sois pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi; 21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ, afin de gagner ceux qui sont sans loi.…

Les hypocrites qui ont la prétention moraliste de dominer la vie de la population entière du globe en prêchant la "tolérance" avec le projet de l'indifférencier pour le Bien de l'humanité sont ceux mêmes qui favorisent la division, alimentent la haine et la violence et dressent les hommes contre les hommes. Ce sont des meurtriers comme leur père Satan car « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (St Jean Le Théologien et Évangéliste 8:44)

Dans un article précédent j'ai montré tout cela mais je crois bon de le reprendre. Les attiseurs de haine que sont ceux qui de disent "de gauche", "progressistes", "libéraux" ou "démocrates" (à l'américaine) ne chôment pas et chaque fois qu'ils le peuvent, ils divisent. Et leur sinistre action de diviser qui aboutit au chaos et à la guerre de tous contre tous, est inspirée directement du maître de la division et de la désunion qui est le diable lui-même :
  • classe contre classe
  • sexe contre sexe
  • enfants contre parents
  • élèves contre enseignants 
  • race contre race
  • homosexuels contre hétérosexuels
  • immigrés contre citoyens "de souche"
  • homme contre Dieu
Voilà quelques uns des champs d'action favoris de ces hypocrites.
Mais leur paradoxe, que l'on peut plutôt qualifier de ruse stratégique, machiavélique ou  "au mieux" de stupide et funeste aveuglement, c'est de prétendre avoir pour noble objectif de défendre dans tous ces thèmes les victimes d'un pouvoir abusif,   de défendre l'égalité, la justice et la tolérance, alors que leur propagande et leur militance ne font qu'attiser la dissension, la brouille et l'inimitié. Et désormais, de nos jours, ces gens qui nous "gouvernent" (et toutes les organisations satellites, mouvements et militants "de défense"de "communautés"), ne font pas autre chose avec leurs discours et leurs lois  que de favoriser la médisance, la calomnie, la malveillance, de semer la désunion, de réveiller l'aversion, de faire naître l'esprit de revanche et de vengeance, de développer la haine et de faire germer la guerre civile en tout ce qu'ils touchent. Oui, leur action est bien diabolique, sans aucun doute.

  • Plutôt que de favoriser le dialogue au cas par cas dans les entreprises, ils font des lois totalitaires, à appliquer obligatoirement par tous sans le moindre discernement, la moindre souplesse, ni la moindre adéquation à la réalité, qui ne font que durcir "le dialogue social" et contraignent les parties à jouer le jeu d'un rapport de forces dans le travail qui ne fait qu'entériner le principe de l'injustice, c'est à dire la primauté de la loi du plus fort. Peu importe sur quoi se fonde cette force, ni qui gagne, car celui qui a perdu finira par désirer se venger avec ses propres armes et la lutte des classes sera bien entretenue. Un véritable chrétien ne peut se reconnaître dans de telles dispositions. Division.
  • Un chrétien par ailleurs ne peut être machiste pas plus qu'il ne peut être féministe. Ce sont des notions qui lui sont étrangères car ce qui prime ou devrait primer normalement et fondamentalement, chez le chrétien, c'est l'amour et pas le rapport de force entre l'homme et la femme sous le prétexte de la libération du plus "faible". Qu'importe, chez un couple inspiré et nourri par l'amour, qui fait quoi dans l'organisation de la vie conjugale et familiale. Foin de l'idéologie dans un couple qui a pour objectif la construction patiente et l'entretien fervent de l'amour dans la reconnaissance de l'irréductible et dans la persévérance,  dans l'objectif de la sanctification réciproque. La notion de perte et de frustration, due à un sacrifice à cause de l'autre, n'est objet d'aucun rapport de force ni de souci d'égalitarisme. Car si, selon St Paul, la femme est censée suivre son mari, le mari a pour modèle le Sacrifice du Christ car il n'est pas de meilleure preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Car le premier doit servir le dernier, et l'exemple du plus puissant, le Pantocrator est de se faire humble serviteur pour ceux qui le suivent. Le Christ ne leur lave-t-Il pas les pieds et n'accepte-Il pas de servir, et de souffrir jusqu'à la mort assumée. Certes la société était loin d'avoir réalisé dans les siècles précédents le Royaume sur terre, (pas plus que maintenant) et pour leur majorité,  les femmes demeuraient, mineures aux yeux des hommes. L'intolérable inégalité des salaires, le harcèlement sexuel au travail et désormais dans la rue même, demeurent, scandaleusement. Mais il n'empêche qu'un certain féminisme, devenu "idéologie" d'une guerre des sexes, encore considéré comme une valeur "de gauche",  n'a fait qu'exacerber l'impatience, l'inimitié, et la séparation, et pour finir, par créer les conditions de la  renaissance d'un nouveau machisme venu d'ailleurs, plus abject et violent que le précédent… Les divorces sont en nombre croissant, comme la solitude des célibataires, produits de la division. 
  • Il en est de même avec la survalorisation de la jeunesse. Depuis les années 50, la société marchande n'a cessé de chercher à multiplier et diversifier ses cibles, de façon à augmenter les profits. Les différentes tranches de l'enfance jusqu'à l'adolescence ont subi une propagande de pseudo reconnaissance des droits de l'enfant, de légitime révolte contre les aînés, de prise en compte de leur spécificité par une différenciation prétendue respectueuse de leurs désirs légitimes. Désirs tôt transformés en revendication, en constitution de groupes et de mouvements auto proclamés avec comme point commun la révolte contre "les vieux". Il n'était plus question d'avancer, chacun à son rythme respecté, en passant certes par l'opposition nécessaire et vitale, vers l'âge adulte, mais de valoriser la séparation, la division en classes d'âge et faire affronter "la jeunesse" à tout ce qui était "institutionnel", donc vieux et réactionnaire. Résultat : plus personne ne veut être "vieux" et le "jeunisme" sévit en tout lieu. Pour lutter contre l'abus de pouvoir parental on a rien trouvé de mieux que de renforcer dès le plus jeune âge l'ego des enfants, en favorisant leur désobéissance et leur désir d'indépendance en tout. Mais on n'a malheureusement pas éradiqué l'abandon des enfants, la solution de l'avortement, la maltraitance, ni l'abominable inceste et l'on constate une augmentation des suicides d'enfants. On a seulement favorisé l'égoïsme grandissant des parents, désirant avant tout "profiter de la vie", et celui des enfants qui ont désormais "le droit" d'avoir leur "indépendance", c'est à dire de ne plus communiquer avec leur parents, d'avoir leur vie séparée. C'est une oeuvre de division là encore. Et à l'instar de la lutte des classe, et la guerre des sexes, la guerre des âges est née et s'est développée sous le prétexte en apparence généreux de la reconnaissance des droits de l'enfant, thème de gauche certainement aussi. Division.
  • Évidemment cette même survalorisation de l'état passager de la jeunesse (même si l'on fait tout pour la prolonger et la conserver le plus longtemps possible par tous les moyens) s'est appliquée à l'école et aux relations entre enseignants et élèves. On a voulu en suivant les théories d' idéologues "de gauche", autoproclamés spécialistes de la pédagogie, "mettre l'enfant au centre du système" et on a substitué l'éducation ( normalement réservée aux familles et non à l'état sauf dans les régimes totalitaires nazi ou communiste) à l'instruction. On sait ce qu'il en est advenu : de moins en moins de respect de l'enseignant, jusqu'à la remise en cause, l'insulte et les agressions physiques. Un rapport de forces quasi constant. Un souci de démocratie a sans doute motivé une participation croissante des parents d'élèves dans les affaires de l'école jusqu'à l'ingérence directe. Là encore qu'a-t-on obtenu ? Opposition de deux camps. Méfiance, médisance, calomnie, et division entre élèves et enseignants et parents et enseignants. Division.
  • Le bon accueil et le respect de l'étranger, principes bibliques et chrétiens se sont transformés dans le discours "de gauche" en survalorisation  de sa culture et de ses us et coutumes d'origine, fussent-elles en contradiction évidente avec celles de ceux qui accueillaient. Qui plus est,  cela s'est fait contre la culture d'accueil, son mode de vie, son mode de relations humaines, son mode d'éducation des enfants, ses valeurs morales, à partir de ce moment-là critiquées, dévalorisées, dénigrées, chargées de tous les maux du monde, et pour finir réduites à néant avec un acharnement inconcevable et tel qu'il devenait une paradoxale haine de soi, une autoflagellation permanente à tout propos jusqu'à nourrir le désir de remplacement de sa propre culture par celles des autres; tout cela  dans un projet suicidaire d'autodestruction.  Le prétendu respect de l'étranger et de la différence a en réalité favorisé et consolidé la constitution de ghettos, le refus de l'intégration et de l'assimilation des immigrés, jusqu'à nourrir le mépris de la culture d'accueil, voire le désir de la remplacer par celle que l'on a pourtant quittée pour des terres meilleures, paradoxalement. Tout cela a attisé la haine et la division. Clairement encore une fois la division.
  • Le Christianisme authentique abandonné, méconnu voire inconnu, déformé voire même inventé, ne condamne jamais le pécheur mais seulement le péché. L'homosexualité n'est rien d'autre qu'une propension "naturelle" (trop "naturelle") comme une autre, à pécher dans un domaine particulier. De même pourquoi est-on infidèle, obsédé par le sexe, goinfre, ivrogne, violent… etc. ? On peut sans doute tenter et même parvenir à "comprendre" pourquoi, pour essayer de changer ce que l'on voit bien comme étant source de mauvaise vie pour soi et d'effets néfastes pour les autres. Et sans aucun doute est-ce condamnable aux yeux des hommes comme au regard de Dieu.  Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive et qu'il se retourne vers Lui, et réoriente et dépasse ses passions en les transfigurant pour en utiliser l'énergie non pour jouir de façon éphémère dans cette vie terrestre et matérielle en s'y perdant pour ensuite en goûter l'amertume quand la frustration apparaît inévitablement pour les  raisons diverses de la finitude de la condition humaine…  mais pour jouir de l'incommensurable jouissance de la vie éternelle du Royaume Céleste que vivent déjà les saints, de leur vivant, sur cette terre, en participant des énergies divines. Le vrai Christianisme n'a jamais préconisé le mépris et la persécution des homosexuels parce que la perspective chrétienne offre une transcendance que refusent volontairement et obstinément les "bonnes consciences de gauche".  Aussi, encore une fois, "la reconnaissance des droits des homosexuels", leur réduction à une étiquette (marchande en fait), à une prétendue "identité" (comme si l'on pouvait réduire un homme à ses tendances dans quelque domaine que ce soit) dans le même mouvement de valorisation de la différence, a produit tout le contraire de ce qu'elle prétendait obtenir ; c'est à dire plus que jamais la constitution de ghettos, de lobbies, de démonstrations, d'exhibition et de parades qui n'ont fait que nourrir et augmenter l'intolérance, le mépris, voire la haine et la violence de ceux qui ne supportent pas justement cette "différence".  Et encore une fois c'est le ressentiment et la Division qui ont été nourris.
  • Que dire du racisme sinon qu'en tant que méfiance, rejet de ceux qui ne sont pas de la famille, du même village, de la même région, du même pays, de la même ethnie, de la même classe sociale… etc.  c'est malheureusement la chose la mieux partagée au monde ! L'accusation de "racisme" est devenue pour ceux qui ne l'ont jamais vécu (et qui prétendent abusivement en parler !) un réflexe de prêt à penser automatique que l'on dégaine pour tout et n'importe quoi en suivant servilement (et paresseusement) la doxa médiatique bien pensante. À qui veut-on faire croire   que c'est automatiquement et évidemment le méchant blanc européen qui a l'apanage du racisme ? Pas à moi en tout cas qui ai choisi d'aller vivre et travailler pendant quelques années en Afrique et en Afrique du Nord. Pas à moi qui ai vu de mes propres yeux comment une ethnie dominante exerçait un pouvoir tyrannique sur les toutes les autres,  en persécutait une autre, réduisait en esclavage une autre encore plus faible. Pas à moi dont un copain bassiste (originaire d'un pays frontalier) avec lequel je faisais de la musique s'était fait traiter de "plus nègre que noir" par un douanier du pays où nous vivions. J'avais été élevé par un père athée dans l'indifférence aux races, aux préférences sexuelles et aux classes sociales et j'étais allé  avec enthousiasme "aux sources du jazz" (musique que je pratiquais  en France avant de partir) et j'ai rencontré le racisme sans m'être douté une seconde que cela existait entre africains même… Est-ce que le racisme n'existait pas également dans le pays du Maghreb où j'ai travaillé plus tard ? Il y était de bon ton pour certains de se revendiquer comme "descendants du Prophète" et de mépriser les "fils de bergers" indigènes, de traiter les habitants du Souf de "foncés" et de rappeler aux noirs qu'ils étaient "des fils d'esclaves"… J'ai été le témoin de tout cela et je me garderai bien de parler de racisme anti-blancs ou de racisme anti-roumis. Inutile… Ce dont je témoigne seulement c'est du racisme entre des personnes supposées être les victimes privilégiées du racisme européen. J'ai aimé ces pays africains et j'y ai laissé de vrais amis, des personnes hospitalières, honnêtes, conviviales, à l'esprit critique, elles. Qu'a fait "la gauche" depuis toutes ces décennies jusqu'à maintenant encore ? Désigner des bourreaux et plaindre des victimes et tout cela sans connaissance réelle ni expérience, avec des grilles d'interprétation pré-construites qui sont autant de lits de Procuste peu adéquats à rendre compte de la réalité. Avec encore une fois la volonté de réduire les personnes à des étiquettes, compartimenter, diviser, faire affronter des groupes, attiser la haine. Qui alimente la haine réellement ? De quel lieu idéologique sont ceux qui ont contribué à développer des ghettos culturels et urbains sous prétexte (contradictoire) d'"ouverture à l'autre", de "tolérance", de "valorisation de la différence" ?   Qui a semé les graines de la guerre civile ? Qui en a cultivé soigneusement les champs ? Les mêmes.


lundi 8 juin 2020

FOI ET POLITIQUE - Peut-on être chrétien "de gauche" ?

Au vu de tous les mouvements qui enflamment les rues des grandes métropoles du monde il me semble nécessaire de refaire cette mise au point : je republie donc un post de 2014.


Peut-on être chrétien "de gauche"* ?

Bien sûr qu'il y en a et même pas mal d'Orthodoxes qui le prétendent sans doute…
Pourtant est-ce compatible ? Sont-ce vraiment des chrétiens ?
Je prétends que non. Absolument non.  Je prétends que les idéologues, les militants, les politiques, les faiseurs de lois, et leurs applicateurs zélés, les médias qui les soutiennent, tous gens "de gauche" sont désormais plus nus autant que leur roitelet… on connaît désormais leur pseudo générosité même chez les moins révolutionnaires. En aucun cas ils ne peuvent être chrétiens et pas seulement parce qu'une large partie d'entre eux sont en effet anti-chrétiens par conviction, mais avant tout parce qu'ils sont,  par leur propagande comme par leurs actions, de parfaits serviteurs du diable.

Et là il faut rappeler ce qu'est le diable. 
Non pas ce personnage rouge et cornu ou noir et poilu, selon je ne sais quel folklore, auquel plus personne ne croit (ce qui est une grande réussite du diable)  sauf quelques attardés et naïfs idolâtres de satanistes, mais celui dont toute l'action masquée, hypocrite et trompeuse et éminemment malveillante, malfaisante, et pour finir mortifère ne cesse de pervertir tout ce qu'il touche et tous ceux qu'il touche afin de causer leur perte.
Prenez votre Bailly et lisez bien la définition des mots diaboli (διαβολή)  et diabolos ( διάβολος) en grec, d'où nous vient le mot diable et vous allez comprendre rapidement :



Si l'on considère les fondements des idéologies et des évènements historiques qui s'en sont inspirés et qui nourrissent "la gauche" dans nos contrées (le "libéralisme" ou "démocrates"outre-Atlantique) depuis quelques siècles jusqu'à l'apothéose  contemporaine, on ne voit qu'exaltation de la division, de la désunion, de l'inimitié, de l'envie, de la haine et de la guerre en effet :
  • classe contre classe
  • sexe contre sexe
  • enfants contre parents
  • élèves contre enseignants 
  • race contre race
  • homosexuels contre hétérosexuels
  • immigrés contre citoyens "de souche"
  • homme contre Dieu
Voilà quelques uns des thèmes favoris de cette "gauche".
Mais leur paradoxe, que l'on peut plutôt qualifier de ruse stratégique, machiavélique ou  "au mieux" de stupide et funeste aveuglement, c'est de prétendre avoir pour noble objectif de défendre dans tous ces thèmes  les victimes d'un pouvoir abusif,   de défendre l'égalité, la justice et la tolérance, alors que leur propagande et leur militance ne font qu'attiser la dissension, la brouille et l'inimitié. Et désormais, de nos jours, ces gens qui nous "gouvernent" ne font pas autre chose avec leurs discours et leurs lois  que de favoriser la médisance, la calomnie, la malveillance, de semer la désunion, de réveiller l'aversion, de développer la haine et de faire germer la guerre civile en tout ce qu'ils touchent. Oui leur action est bien diabolique, sans aucun doute.
  • Plutôt que de favoriser le dialogue au cas par cas dans les entreprises, ils font des lois totalitaires, à appliquer obligatoirement par tous sans le moindre discernement, la moindre souplesse, ni la moindre adéquation à la réalité, qui ne font que durcir "le dialogue social" et contraignent les parties à jouer le jeu d'un rapport de forces dans le travail qui ne fait qu'entériner le principe de l'injustice, c'est à dire la primauté de la loi du plus fort. Peu importe sur quoi se fonde cette force, ni qui gagne, car celui qui a perdu finira par désirer se venger avec ses propres armes et la lutte des classes sera bien entretenue. Un véritable chrétien ne peut se reconnaître dans de telles dispositions. Division.
  • Un chrétien par ailleurs ne peut être machiste pas plus qu'il ne peut être féministe. Ce sont des notions qui lui sont étrangères car ce qui prime ou devrait primer normalement et fondamentalement, chez le chrétien, c'est l'amour et pas le rapport de force entre l'homme et la femme sous le prétexte de la libération du plus "faible". Qu'importe, chez un couple inspiré et nourri par l'amour, qui fait quoi dans l'organisation de la vie conjugale et familiale. Foin de l'idéologie dans un couple qui a pour objectif la construction patiente et l'entretien fervent de l'amour dans la reconnaissance de l'irréductible et dans la persévérance,  dans l'objectif de la sanctification réciproque. La notion de perte et de frustration, due à un sacrifice à cause de l'autre, n'est objet d'aucun rapport de force ni de souci d'égalitarisme. Car si, selon St Paul, la femme est censée suivre son mari, le mari a pour modèle le Sacrifice du Christ car il n'est pas de meilleure preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Car le premier doit servir le dernier, et l'exemple du plus puissant, le Pantocrator est de se faire humble serviteur pour ceux qui le suivent. Le Christ ne leur lave-t-Il pas les pieds et n'accepte-Il pas de servir, et de souffrir jusqu'à la mort assumée. Certes la société était loin d'avoir réalisé dans les siècles précédents le Royaume sur terre, (pas plus que maintenant) et pour leur majorité,  les femmes demeuraient, mineures aux yeux des hommes. L'intolérable inégalité des salaires, le harcèlement sexuel au travail et désormais dans la rue même, demeurent, scandaleusement. Mais il n'empêche qu'un certain féminisme, devenu "idéologie" d'une guerre des sexes, encore considéré comme une valeur "de gauche",  n'a fait qu'exacerber l'impatience, l'inimitié, et la séparation, et pour finir, par créer les conditions de la  renaissance d'un nouveau machisme venu d'ailleurs, plus abject et violent que le précédent… Les divorces sont en nombre croissant, comme la solitude des célibataires, produits de la division. 
  • Il en est de même avec la survalorisation de la jeunesse. Depuis les années 50, la société marchande n'a cessé de chercher à multiplier et diversifier ses cibles, de façon à augmenter les profits. Les différentes tranches de l'enfance jusqu'à l'adolescence ont subi une propagande de pseudo reconnaissance des droits de l'enfant, de légitime révolte contre les aînés, de prise en compte de leur spécificité par une différenciation prétendue respectueuse de leurs désirs légitimes. Désirs tôt transformés en revendication, en constitution de groupes et de mouvements auto proclamés avec comme point commun la révolte contre "les vieux". Il n'était plus question d'avancer, chacun à son rythme respecté, en passant certes par l'opposition nécessaire et vitale, vers l'âge adulte, mais de valoriser la séparation, la division en classes d'âge et faire affronter "la jeunesse" à tout ce qui était "institutionnel", donc vieux et réactionnaire. Résultat : plus personne ne veut être "vieux" et le "jeunisme" sévit en tout lieu. Pour lutter contre l'abus de pouvoir parental on a rien trouvé de mieux que de renforcer dès le plus jeune âge l'ego des enfants, en favorisant leur désobéissance et leur désir d'indépendance en tout. Mais on n'a malheureusement pas éradiqué l'abandon des enfants, la solution de l'avortement, la maltraitance, ni l'abominable inceste et l'on constate une augmentation des suicides d'enfants. On a seulement favorisé l'égoïsme grandissant des parents, désirant avant tout "profiter de la vie", et celui des enfants qui ont désormais "le droit" d'avoir leur "indépendance", c'est à dire de ne plus communiquer avec leur parents, d'avoir leur vie séparée. C'est une oeuvre de division là encore. Et à l'instar de la lutte des classe, et la guerre des sexes, la guerre des âges est née et s'est développée sous le prétexte en apparence généreux de la reconnaissance des droits de l'enfant, thème de gauche certainement aussi. Division.
  • Évidemment cette même survalorisation de l'état passager de la jeunesse (même si l'on fait tout pour la prolonger et la conserver le plus longtemps possible par tous les moyens) s'est appliquée à l'école et aux relations entre enseignants et élèves. On a voulu en suivant les théories d' idéologues "de gauche", autoproclamés spécialistes de la pédagogie, "mettre l'enfant au centre du système" et on a substitué l'éducation ( normalement réservée aux familles et non à l'état sauf dans les régimes totalitaires nazi ou communiste) à l'instruction. On sait ce qu'il en est advenu : de moins en moins de respect de l'enseignant, jusqu'à la remise en cause, l'insulte et les agressions physiques. Un rapport de forces quasi constant. Un souci de démocratie a sans doute motivé une participation croissante des parents d'élèves dans les affaires de l'école jusqu'à l'ingérence directe. Là encore qu'a-t-on obtenu ? Opposition de deux camps. Méfiance, médisance, calomnie, et division entre élèves et enseignants et parents et enseignants. Division.
  • Le bon accueil et le respect de l'étranger, principes bibliques et chrétiens se sont transformés dans le discours "de gauche" en survalorisation  de sa culture et de ses us et coutumes d'origine, fussent-elles en contradiction évidente avec celles de ceux qui accueillaient. Qui plus est,  cela s'est fait contre la culture d'accueil, son mode de vie, son mode de relations humaines, son mode d'éducation des enfants, ses valeurs morales, à partir de ce moment-là critiquées, dévalorisées, dénigrées, chargées de tous les maux du monde, et pour finir réduites à néant avec un acharnement inconcevable et tel qu'il devenait une paradoxale haine de soi, une autoflagellation permanente à tout propos jusqu'à nourrir le désir de remplacement de sa propre culture par celles des autres; tout cela  dans un projet suicidaire d'autodestruction.  Le prétendu respect de l'étranger et de la différence a en réalité favorisé et consolidé la constitution de ghettos, le refus de l'intégration et de l'assimilation des immigrés, jusqu'à nourrir le mépris de la culture d'accueil, voire le désir de la remplacer par celle que l'on a quittée pour des terres meilleures, paradoxalement. Tout cela a attisé la haine et la division. Clairement encore une fois la division.
  • Le Christianisme authentique abandonné, méconnu voire inconnu, déformé voire même inventé, ne condamne jamais le pécheur mais seulement le péché. L'homosexualité n'est rien d'autre qu'une propension "naturelle" (trop "naturelle") comme une autre, à pécher dans un domaine particulier. Pourquoi est-on infidèle, obsédé par le sexe, goinfre, ivrogne, violent… etc. ? On peut sans doute tenter et même parvenir à "comprendre" pourquoi, pour essayer de changer ce que l'on voit bien comme étant source de mauvaise vie pour soi et d'effets néfastes pour les autres. Et sans aucun doute est-ce condamnable aux yeux des hommes comme au regard de Dieu.  Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive et qu'il se retourne vers Lui, et réoriente et dépasse ses passions en les transfigurant pour en utiliser l'énergie non pour jouir de façon éphémère dans cette vie terrestre et matérielle en s'y perdant pour ensuite en goûter l'amertume quand la frustration apparaît inévitablement pour les  raisons diverses de la finitude de la condition humaine…  mais pour jouir de l'incommensurable jouissance de la vie éternelle du Royaume Céleste que vivent déjà les saints, de leur vivant, sur cette terre, en participant des énergies divines. Le vrai Christianisme n'a jamais préconisé le mépris et la persécution des homosexuels parce que la perspective chrétienne offre une transcendance que refusent volontairement et obstinément les "bonnes consciences de gauche".  Aussi, encore une fois, "la reconnaissance des droits des homosexuels", leur réduction à une étiquette (marchande en fait), à une prétendue "identité" (comme si l'on pouvait réduire un homme à ses tendances dans quelque domaine que ce soit) dans le même mouvement de valorisation de la différence, a produit tout le contraire de ce qu'elle prétendait obtenir ; c'est à dire plus que jamais la constitution de ghettos, de lobbies, de démonstrations, d'exhibition et de parades qui n'ont fait que nourrir et augmenter l'intolérance, le mépris, voire la haine et la violence de ceux qui ne supportent pas justement cette "différence".  Et encore une fois c'est le ressentiment et la Division qui ont été nourris.
  • Que dire du racisme sinon qu'en tant que méfiance, rejet de ceux qui ne sont pas de la famille, du même village, de la même région, du même pays, de la même ethnie, de la même classe sociale… etc.  c'est malheureusement la chose la mieux partagée au monde ! L'accusation de "racisme" est devenue pour ceux qui ne l'ont jamais vécu (et qui prétendent abusivement en parler !) un réflexe de prêt à penser automatique que l'on dégaine pour tout et n'importe quoi en suivant servilement (et paresseusement) la doxa médiatique bien pensante. À qui veut-on faire croire   que c'est automatiquement et évidemment le méchant blanc européen qui a l'apanage du racisme ? Pas à moi en tout cas qui ai choisi d'aller vivre et travailler pendant quelques années en Afrique et en Afrique du Nord. Pas à moi qui ai vu de mes propres yeux comment une ethnie dominante exerçait un pouvoir tyrannique sur les toutes les autres,  en persécutait une autre, réduisait en esclavage une autre encore plus faible. Pas à moi dont un copain bassiste (originaire d'un pays frontalier) avec lequel je faisais de la musique s'était fait traiter de "plus nègre que noir" par un douanier du pays où nous vivions. J'avais été élevé par un père athée dans l'indifférence aux races, aux préférences sexuelles et aux classes sociales et j'étais allé  avec enthousiasme "aux sources du jazz" (musique que je pratiquais  en France avant de partir) et j'ai rencontré le racisme sans m'être douté une seconde que cela existait entre africains même… Est-ce que le racisme n'existait pas également dans le pays du Maghreb où j'ai travaillé plus tard ? Il y était de bon ton pour certains de se revendiquer comme "descendants du Prophète" et de mépriser les "fils de bergers" indigènes, de traiter les habitants du Souf de "foncés" et de rappeler aux noirs qu'ils étaient "des fils d'esclaves"… J'ai été le témoin de tout cela et je me garderai bien de parler de racisme anti-blancs ou de racisme anti-roumis. Inutile… Ce dont je témoigne seulement c'est du racisme entre des personnes supposées être les victimes privilégiées du racisme européen. J'ai aimé ces pays africains et j'y ai laissé de vrais amis, des personnes hospitalières, honnêtes, conviviales, à l'esprit critique, elles. Qu'a fait "la gauche" depuis toutes ces décennies jusqu'à maintenant encore ? Désigner des bourreaux et plaindre des victimes et tout cela sans connaissance réelle ni expérience, avec des grilles d'interprétation pré-construites qui sont autant de lits de Procuste peu adéquats à rendre compte de la réalité. Avec encore une fois la volonté de réduire les personnes à des étiquettes, compartimenter, diviser, faire affronter des groupes, attiser la haine. Qui alimente la haine réellement ? De quel lieu idéologique sont ceux qui ont contribué à développer des ghettos culturels et urbains sous prétexte (contradictoire) d'"ouverture à l'autre", de "tolérance", de "valorisation de la différence" ?   Qui a semé les graines de la guerre civile ? Qui en a cultivé soigneusement les champs ? Les mêmes. De gauche. Encore une fois qui sert la Division ? Qui se fait serviteur du diable ?
Peut-on donc être chrétien "de gauche" c'est à dire socio-démocrate en gros, ("progressistes" on dit maintenant) ?  
Je prétends que non. Absolument non. 
Je ne parlerai bien sûr pas de tous ceux qui ont persécuté et massacré les chrétiens du temps de l'Union des Républiques "SOCIALISTES "…
Note
Maxime Martinez

mardi 9 juillet 2019

Une autorité morale ne peut être opérée par l’État

sur le site CONTREPOINTS

Loi Avia : l’assaut de Macron contre la liberté d’expression continue

9 juillet 2019
Par Olivier Maurice.



Senator Rand Paul
✔@RandPaul

The sad irony of France leading efforts to curb free speech is powerful. Once the bastion of liberty, France has now become one of the greatest international threats to free speech.”
https://thehill.com/opinion/civil-rights/451813-france-has-turned-into-one-of-the-worldwide-threats-to-free-speech …
9,055
3:44 PM - Jul 7, 2019
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France has turned into one of the worldwide threats to free speech

The bastion of liberty has unleashed a government crackdown on various forms of expression.thehill.com

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Platon a écrit l’allégorie de la caverne il y a plus de 25 siècles. Et malgré le nombre impressionnant d’intelligences remarquables qui se sont penchées depuis sur le savoir, la sagesse, la connaissance, la morale… les gens continuent à croire que la vérité est une évidence et qu’une fois qu’elle a été décrétée, elle doit être admise par tout le monde, par la force ou par l’enseignement : que l’on peut et même que l’on doit transformer tous les idiots en savants à coup de bâton et en leur tendant des carottes, que l’éducation, le comportement et les opinions ne sont qu’une question de moyens et d’autorité.

On a même perverti un mot pour décrire ce dogme : l’altruisme, la profonde conviction qu’il faut aider les autres malgré eux. Cette mission sacrée a surtout l’avantage d’opposer et de neutraliser deux sentiments contradictoires : la culpabilité d’être supérieur aux autres et de savoir ce qui est vrai et bon alors que les autres ne le savent pas et la certitude d’être le seul au monde à posséder un pouvoir de décision sur les actions que l’on entreprend alors que tous les autres êtres humains en sont dépourvus.

La croisade contre la bêtise a en fait un but très clair : faire reconnaître à tous que l’on est supérieur aux autres.

Le phare du monde libre


Sous l’impulsion de Jean-Jacques Rousseau, la France a depuis deux cent ans décrété unilatéralement être le champion du monde de l’arrogance et du narcissisme appliqué en politique. Elle est d’ailleurs passée depuis sous l’impulsion de cette certitude, du rang de première puissance mondiale à celui où elle est actuellement.

Le gouvernement actuel entend donc bien démontrer une fois pour toutes son magistère moral en reprenant la tête du volontarisme progressiste que l’on croyait pour l’instant être l’apanage de l’élite Old Money de Cap Cod. Il faut dire que la place est à prendre depuis que Donald Trump a renvoyé dans leurs certitudes les maîtres à penser juste et bien d’outre-Atlantique.

Un nouvel épisode de cette guerre des sachants contre la boue se déroule en ce moment dans les travées de l’Assemblée nationale avec l’adoption de la loi anti-haine, lieu où les députés de la majorité luttent avec courage et abnégation contre une opposition totalement inexistante et secrètement envieuse d’une telle audace liberticide (voire même en étant très excités à l’idée de participer activement au concours d’interdictions, de sanctions et de brimades).





Eric Ciotti
✔@ECiotti


Face au défouloir de haine qui sévit sur les réseaux sociaux il est temps de mettre un terme à la naïveté et d’y bannir la violence et les propos haineux.

Je voterai la #PPLCyberHaine qui mérite néanmoins d’être améliorée notamment en interdisant l’anonymat.
134
4:07 PM - Jul 3, 2019
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Censure, égalité, impôts

Laëtitia Avia, icône de la diversité de la nouvelle assemblée et « résultat d’un modèle de politique publique » a été propulsée pour l’occasion en orbite par Emmanuel Macron pour défendre un projet de loi qui s’inscrit dans la droite ligne des actions pour l’égalité des droits et des chances dont elle est une fervente partisane. Elle aura réussi en quelques discours à faire ce que tous les dictateurs en herbe avait toujours rêvé sans jamais avoir osé le faire : dynamiter la liberté d’expression, interdire officiellement la contradiction et par la même fracturer encore plus la société française en mettant hors-la-loi la différence d’opinion.

Il faut dire qu’il était temps d’agir. On n’était pas passé très loin de la catastrophe avec le mouvement des Gilets jaunes. Il fallait absolument réduire au silence cet abomination anti-démocratique (entendez par là, qui ne suit pas les règles de la démocratie officielle) que sont les réseaux sociaux. Car il est clair que la désapprobation populaire qui a agité le pays pendant six mois ne pouvait venir que d’une seule et unique cause : la haine.

Sentiments interdits

Car c’est la haine qui est à l’origine du ras-le-bol fiscal : si on est altruiste, on paie ses impôts avec joie et bonheur.
C’est la haine qui est à l’origine de la dénonciation de l’excuse taxe carbone : si on est altruiste, on retourne à l’Âge des cavernes pour éviter à la planète de griller par notre faute.
C’est la haine qui est à l’origine de la dénonciation de l’obésité étatique : si on est altruiste, on est pour un État qui fait tout pour les gens à leur place, ceux-ci étant incapables de s’en sortir par eux-mêmes.
C’est la haine qui fait que les provinciaux prennent leur voiture pour aller faire leurs courses au supermarché : quand on est altruiste, on roule en vélo, on mange local, bio, végan et équitable.
C’est la haine qui est à la source de l’extrême droite, de l’extrême gauche, de l’ancien monde, des traditions, des opinions, des habitudes, des valeurs, bref c’est la haine qui est à l’origine de notre société.
Éliminons la haine et nous éliminerons cet enfer : les autres.

Bêtise interdite

Au passage, profitons-en donc aussi pour pratiquer un peu de clientélisme pour pas cher, pour faire le tour de toutes les minorités opprimées et stigmatisées par des propos haineux.

Parce qu’en plus de la haine égoïste, il y a la haine raciste. Les seules personnes qui ont le droit d’insulter les membres d’une communauté sont les membres de cette communauté. Une personne de couleur a parfaitement le droit d’appeler une autre personne de couleur gros nez, c’est un sobriquet familier. Mais ce privilège est réservé à ceux de la même couleur… voire de la même nationalité, de la même ethnie, du même quartier, de la même famille… sinon c’est aussi de la haine !





LCP
✔@LCP


La mise en garde de @LaetitiaAvia : "Chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes, qui vous croyez seuls cachés derrière vos écrans, qui êtes petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous mettre face à vos responsabilités (...) c’est la fin de l’impunité !" #DirectAN
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3:48 PM - Jul 3, 2019
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La haine contre la haine est donc déclarée, à grand renfort de haine affichée contre les égoïstes diaboliques. Éliminons la bêtise et nous éliminerons cette plaie : la haine. Envoyons au goulag les têtes d’œufs (qui n’est absolument pas un mot raciste ou haineux, mais un sobriquet familier) et le monde sera sauvé.

La foire à tout

Dans le sillage de Laëtitia Avia et de ses torrents d’éloquence réglementaire, voyant la boîte de Pandore grande ouverte et voulant saisir l’opportunité de se faire remarquer, les députés se sont aussitôt pressés au perchoir pour défendre chacun son petit amendement et protéger ainsi sa minorité chérie contre cette haine raciste, espérant ainsi s’attirer les bonne grâce des 1 % ou 2 % de voix qui feront la différence aux prochaines élections.

Donc plus question de parler de crétin des Alpes (raciste envers les montagnards alpins), plus question de parler de cul-terreux (raciste envers les agriculteurs), plus question de ne plus être d’accord avec quelqu’un en surpoids, de petite taille, de grande taille, plus question de contredire une femme quand on est un homme, un homme quand on est une femme, plus question de ne pas être d’accord avec le sionisme si on n’est pas juif, etc.

Il faut bien reconnaître à Laëtitia Avia son avant-gardisme dans le domaine, la député ayant déposé le 18 octobre 2018 un projet de loi visant à réprimer la glottophobie (le racisme envers ceux qui parlent avec un accent), sujet hautement important un mois avant que la France des provinces (celle de ceux qui parlent avec un accent) ne vienne démontrer la justesse de ses propos en bloquant des ronds-points : parce que si les gens ont soudainement trouvé l’essence trop taxée, c’est évidemment à cause de la glottophobie ambiante.


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Laetitia Avia
✔@LaetitiaAvia


Parle-t-on moins français avec un accent ? Doit-on subir des humiliations si on a pas d'intonations standardisées ? Pcq nos accents sont notre identité, je dépose, avec des députés @LaREM_AN, une proposition de loi pour reconnaitre la glottophobie comme source de discrimination
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8:07 PM - Oct 18, 2018
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L’assemblée nationale n’a jamais mieux que ces derniers jours mérité le qualificatif de « libérale » que les docteurs auto-déclarés du libéralisme qui savent mieux que les libéraux ce qu’est le libéralisme donnent à la République En Marche et à Emmanuel Macron. Dans leur fièvre collectiviste, les députés se sont en effet trouvé tout d’un coup une passion débordante à défendre les intérêts particuliers au nom de l’intérêt général, une imagination prolifique à multiplier les cas individuels pour assurer l’égalité de tous devant la loi.

Au mieux : rien

Pour plein de raisons, cette loi fera flop. Comme a fait flop la loi Hadopi et comme ont fait flop avant elle toutes les tentatives de censure et de pensée unique. Soit elle fera flop tout de suite : l’inventivité humaine trouvera rapidement comment contourner l’interdit, si ce ne sont les GAFA eux-mêmes, ce seront des offres concurrentes (VPN, réseaux privés, applications de messagerie instantanées, messages cryptés etc.). Soit elle fera flop dans quelques temps quand la cocotte-minute explosera.

Combien faudra-t-il d’échecs pour que l’on comprenne un jour que la meilleure façon d’exacerber un comportement immoral consiste justement à l’interdire, que la transgression des règles est innée chez l’espèce humaine. Il n’y a pas de moteur plus puissant à la bêtise que celui qui consiste à obliger les gens à agir comme ils n’en ont pas envie. Ils ne croient que ce qu’ils ont envie de croire.

Combien faudra-t-il de lois contre-productives pour que l’on se rende compte que l’expression de la haine, sur Internet ou ailleurs, n’est en aucun cas une cause, mais une conséquence. Il faut bien plus que quelques mots pour décider du comportement humain.

Mais il est sans doute plus facile de taxer les GAFA que d’agir pour améliorer les causes qui génèrent cette haine : de diminuer la pression fiscale qui génère la haine de l’État, de transformer le système social qui génère la haine des étrangers, de modifier le système d’enseignement qui génère la haine des riches et la haine des pauvres, de permettre à nouveau la présence de réelles autorités morales et philosophiques en remplacement de cette religion d’État qui au lieu de superviser les religions a décidé de les réduire le plus possible puis de se substituer à elles pour imposer ses vues.

Mais sans doute le pire

Dès que l’on oblige par la force, par la loi ou par n’importe quel règlement un comportement moral, on infantilise les individus et on réduit leur capacité à juger de la gravité de leurs actes et à en répondre. Il ne reste alors que peu de choix : franchir le pas de l’illégalité, reporter leurs frustrations ailleurs, déprimer, chercher des boucs émissaires, bâtir des théories du complot, se monter le bourrichon jusqu’à ce que la marmite explose. À terme, on ne génère que du conflit.

C’est pour cela qu’une autorité morale ne peut être opérée par l’État ou par n’importe quel pouvoir : parce qu’elle ne peut être ni obligatoire, ni unique et qu’elle se doit avant tout d’être à l’écoute.

Obliger chacun à faire ce qu’il ne souhaite pas, ce qu’il ne comprend pas ou ce qu’il trouve ridicule, c’est détruire le sens des choses, pousser à l’extrémisme, donner le sentiment d’être un paria uniquement parce qu’on n’a pas le droit d’être comme on est.

Bien plus que la haine ou la bêtise, la censure et la pensée unique mènent toujours à la violence.

jeudi 12 juillet 2018

MONDIAL FOOTBALL en RUSSIE

On m'a envoyé un texte d'opinion sur le football en Russie qu'il m'a paru intéressant de reproduire sur mon blog aussi ne me priverai-je pas de vous le faire lire :


"Tous ces fans de football venus pour voir le mondial ont pu voir la Russie par eux-mêmes, sans aucune interférence inutile des porte-parole des médias occidentaux qui considèrent que leur mission est de traîner sans fin la Russie dans la boue. Beaucoup de gens, Européens et Américains en particulier, sont allés en Russie en s’attendant à trouver le pays décrit par leurs médias : un endroit sombre et lugubre, vétuste et sale, avec un service grossier et inutile, des fonctionnaires voyous et corrompus, et, pour couronner le tout, très dangereux. Ce qu’ils ont trouvé à la place était un pays amical, hospitalier, propre, sûr et éclairé, conçu pour créer la meilleure atmosphère de fête imaginable. C’est une percée en matière de relations publiques. Leur expérience de première main de la vie en Russie rendra un peu plus difficile pour leurs médias nationaux de continuer à leur vendre la désinformation sur la Russie.

Mais je suis sûr qu’ils vont encore essayer, à cause d’une combinaison d’inertie institutionnelle et de parti pris antirusse enraciné. À titre d’exemple de tels efforts de couverture biaisée qui ont échoué, un couple de correspondants britanniques a écrit que des gens faisaient le salut nazi et chantaient des « chansons des jeunesses hitlériennes » dans un bar. C’était à Volgograd, autrefois Stalingrad, là où les envahisseurs nazis ont été arrêtés et battus – un endroit où les souvenirs de guerre sont encore présents et où, pensait-on, quelqu’un qui ferait le salut nazi serait frappé. La totalité de cette histoire, telle que rapportée, semblait beaucoup trop ridicule, et des journalistes russes sont donc venus enquêter. Effectivement, ils ont découvert que certaines personnes dans un bar de Volgograd ont fait le salut nazi. Ils étaient saouls, mais c’étaient… des fans de football britanniques. Personne ici ne s’en est offusqué ou ne leur a fait des ennuis. Peut-être n’était-ce pas simplement une stupidité d’ivrogne mais quelque chose comme une expérience de provocation : aller à Stalingrad et faire semblant d’être un nazi, juste pour voir si l’endroit est vraiment sûr.

Il y a trois décennies, des amis russes ont fait quelque chose de similaire aux États-Unis : ils ont acheté quelques bouteilles de vodkas, volé un camion de pompiers et l’ont conduit à travers l’Alabama en buvant de la vodka et en chantant des chansons russes. Pour ce comportement exubérant, ils ont passé deux nuits dans la prison du comté et ont été libérés. Les États-Unis étaient un pays sûr… à l’époque.

Reportages biaisés et provocations à part, plusieurs centaines de milliers de fans de football étrangers qui ont visité la Russie, plus plusieurs centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde qui ont regardé les reportages sur la Russie, ont vu un pays ouvert, accueillant, beau, sûr et prospère. C’est une victoire pour la Russie et une défaite pour CNN, le New YorkTimes, le WashingtonPost et Hollywood, qui ont tous essayé de représenter la Russie comme une menace. Cette représentation de la Russie n’est pas entièrement fausse. Tout dépend de leurs intentions (ou plutôt de celles de leurs propriétaires). Ceux qui se battent pour la domination du monde n’auront plus qu’à s’en prendre à eux-mêmes : chaque fois qu’ils iront en Russie, ils rentreront bredouilles. Mais ceux qui vont en Russie pour jouer avec un ballon de football dans un champ, ou pour tout autre but pacifique, et qui restent amicaux et respectueux, sont sûrs de passer un bon moment. Ce choix est le leur – et le vôtre."