Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 24 janvier 2023

Crimes de guerre, crime contre l'humanité, génocide… en Ukraine comme ailleurs et toutes les époques




1 — Un « CRIME DE GUERRE», selon la définition actuelle du droit international (article 8 du statut de Rome), est la violation de l’un des deux principes de base du droit de la guerre. Ces deux principes sont :

– La distinction entre combattants et non-combattants (parmi lesquels comptent les blessés et les prisonniers).
– Le combat loyal : porter ouvertement les armes ; porter un signe distinctif ; usage d’armes loyales...

2 — Un « CRIME CONTRE L'HUMANITÉ », selon la définition actuelle du droit international, est « l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque :

a) Meurtre ;
b) Extermination ;
c) Réduction en esclavage ;
d) Déportation ou transfert forcé de population ;
e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ; 
f) Torture ;
g) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ;
h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste ;
i) Disparitions forcées de personnes ;
j) Crime d’apartheid ;
k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandessouffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale ». (Article 7 du Statut de Rome).


« GÉNOCIDE »
définition donnée par la Convention des Nations Unies de 1948, qui fait désormais autorité dans le droit international :
L’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

a) Meurtre de membres du groupe.
b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe.
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle.
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein d’un groupe.
e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.

vendredi 13 janvier 2023

LE PROJET D'EXTERMINATION, en Ukraine, une habitude invétérée, pourtant occultée voire soutenue par les "Européens" ?

 

Après tout ce qui était juif, 

tout ce qui touche de près ou de loin à la Russie…




HONTE À TOUS CEUX "QUI NE SAVAIENT PAS " 
ou plutôt qui n'ont pas voulu savoir et qui soutiennent, avec rage et même haine fanatique,  un régime qui persiste, en retournant à ses vomissures, à célébrer la gloire de son passé nazi  !
Errare humanum est, perseverare diabolicum !

jeudi 2 janvier 2020

MONTENEGRO, les persécutions

sur orthodoxie.com
L’évêque Méthode (Église orthodoxe serbe) se remet à l’hôpital de Belgrade des coups que lui ont assenés les policiers monténégrins
1 janvier 2020 par Jivko Panev



L’évêque de Dioclée Méthode a été admis, il y a trois jours, à l’hôpital de l’académie militaire de médecine à Belgrade suite aux coups que lui ont assenés les policiers monténégrins dans la nuit du 26 au 27 décembre, alors qu’il se trouvait sur le pont qui surplombe la rivière Tara à Pljevlja, au Monténégro, avec le peuple des fidèles qui protestaient contre la loi discriminatoire sur « la liberté religieuse ». Le lendemain de l’incident, Mgr Méthode a parlé avec un journaliste de Radio Svetigora (station du diocèse du Monténégro de l’Église orthodoxe serbe) et à dit à celui-ci qu’il se sentait bien, et qu’il était seulement contusionné. Or, après un examen médical approfondi, de nombreuses ecchymoses ont été détectées sur tout le corps et des saignements internes étaient à craindre. Étant donné que, selon le personnel médical de l’hôpital, Mgr Méthode a des problèmes chroniques avec les veines, les saignements internes sont très risqués et nécessitent un traitement et une thérapie intensives. Décrivant l’événement, Mgr Méthode a communiqué à Radio Svetigora qu’à un certain moment les policiers ont commencé à pourchasser les gens de telle façon que s’est formée une masse de gens qui étaient pressés de toutes parts. C’est un véritable miracle, a-t-il poursuivi, que personne dans cette foule n’ait été gravement blessé. L’évêque a constaté que lui-même, à un certain moment, a pensé qu’il allait perdre connaissance. Malgré cela, il a déclaré qu’il pardonnait aux policiers et qu’il espérait que la police ne ferait pas dorénavant usage de la force à l’égard de personnes privées de leurs droits et humiliées.

jeudi 26 décembre 2019

"Les Turcs eux-mêmes n’ont pas fait ce que ces athées souhaitent : s’emparer des églises…"

Montenegro et géopolitique

L'œuvre de dislocation de l'Église orthodoxe une et universelle se poursuit conformément aux vues bellicistes et hégémoniques russophobes américaines - pourtant désormais plutôt dénuées de toute rationalité.  Après l'Ukraine, le Montenegro comme prévu… Étrangement, les dirigeants  de ces pays (nationalistes le temps de s'inféoder à l'empire américain) ont la fâcheuse réputation de n'être pas sans liens avec la corruption locale et le banditisme international. 
Désormais, après que l'Alliance atlantique a pris le contrôle militaire de tout le littoral nord de la Méditerranée, en installant ses bases depuis Gibraltar jusqu’à la Turquie, avec le projet d'interdire à la Russie l'accès à la mer Méditerranée (si possible mais c'était sans compter les plutôt efficaces interventions récentes militaires, diplomatiques et financières de la Russie au Moyen Orient), elle tente d'enraciner ses positions en désolidarisant, par des schismes soutenus financièrement le plus possible les peuples orthodoxes. Tout ce qui peut être universel doit obligatoirement être avant tout pro américain et donc anti-russe. Dans cette mentalité en effet l'Église orthodoxe universelle est identifiée au parti communiste de l'URSS auquel étaient liés les différents partis communistes locaux de l'époque de la guerre froide. Et comme l'Église orthodoxe russe est la plus importante numériquement… il faut donc l'abattre. M. le m.

« Loi contre l’Orthodoxie au Monténégro »

extraits d'articles divers :

[…] Le président du Monténégro, M. Djoukanovic, a déclaré à plusieurs reprises que la nouvelle loi garantirait pleinement les droits religieux de chaque citoyen. Mais on est au regret de constater que ce n’est pas le cas : sous sa forme actuelle, le projet de loi est une violation grossière de la volonté exprimée par la majorité des citoyens.[…] 
[…]
Une action de protestation du clergé et des moines et moniales des différents diocèses du Monténégro s’est déroulée devant le Parlement monténégrin à Podgorica le 24 décembre 2019. […] (source)


[…] Ce projet a  pour but de légaliser la discrimination du diocèse métropolitain du Monténégro et du Littoral ainsi que d’autres diocèses de l’Église orthodoxe serbe au Monténégro, dans le but de préparer la saisie de nos églises et de nos tombes et d’accomplir le pillage de nos biens ecclésiastiques, d’abolir le statut juridique acquis au cours d’une histoire glorieuse de 800 ans et par voie de conséquence, humilier et piétiner notre liberté et notre foi. Nous, évêques, prêtres et fidèles orthodoxes, citoyens du Monténégro, sommes résolus à défendre notre foi et notre liberté, dans le cadre de nos droits civiques inaliénables. La liberté personnelle de la foi que nous réalisons dans l’Église, dans l’union avec les autres, doit être quelque chose de sacré pour l’État aussi. La réalisation de la liberté religieuse et l’exercice des droits religieux constituent l’essence de la liberté humaine et des droits de l’homme ; il en est ainsi, car la liberté religieuse constitue l’essence même de la personne. L’Église, à travers l’histoire du Monténégro, a été nationale et créatrice d’État, car elle a créé et façonné l’identité traditionnelle de notre peuple et de notre État. Si nous voulons survivre dans notre identité, nous devons, aujourd’hui également et à tout prix défendre notre Église orthodoxe. Cela signifie aujourd’hui lutter « Pour la Croix précieuse et la liberté dorée! »[…] 

«Le Patriarcat œcuménique, avec toutes les autres Églises orthodoxes, reconnaît comme seule juridiction orthodoxe canonique au Monténégro celle qui se trouve sous la juridiction du métropolite Amphiloque, hiérarque de la très sainte Église de Serbie. L’Église du Monténégro n’a jamais été autocéphale, et l’actuelle soi-disant Eglise orthodoxe du Monténégro sous l’obédience de Miraš Dedeić n’appartient pas à l’Eglise orthodoxe. M. Dedeić n’est pas un évêque de l’Eglise orthodoxe, mais une personne défroquée par le Patriarcat œcuménique», écrit le patriarche œcuménique Bartholomée.

Le patriarche de Constantinople évoque le risque que «le peuple bien-aimé du Monténégro en arrive à un état d’isolement ecclésial et de séparation du corps de la communion entière des Eglises orthodoxes, étant donné qu’aucune Eglise parmi elles ne reconnaîtra ou soutiendra l’invention anti-canonique de Dedeić».(source)

Duško Marković, le 14 décembre 2019 au Vatican
Le président Milo Đukanović avec le secrétaire à la Défense William Cohen (à gauche dans son bureau au Pentagone le 4 novembre 1999.
Adhésion du Montenegro à l'OTAN le 5 juin 2017

lundi 9 décembre 2019

RUSSOPHOBIE, Un virus résilient




EXTRAIT du magazine web TURBULENCES

Avis de tempête médiatique à Moscou. Un professeur linguiste et barbichu de la Haute École d’Économie lance une bombe en se plaignant sur Facebook de ne pas trouver dans les kiosques de Moscou des journaux dans d’autres langues que le russe, «cette misérable langue de cloaque (kloatchnyque l’on parle et écrit aujourd’hui dans ce pays. Une langue vidée de ce qu’elle a de plus merveilleux. Comment en est-on arrivé là, alors que le monde est peuplé de gens plus intelligents et plus humains que nos concitoyens?» Réponse: «c’est que nous ne sommes plus un empire, ni une grande puissance, mais un pays ensauvagé!». En d’autres termes, la langue russe a dégénéré, comme le peuple qui la parle. Il est temps que les Russes se mettent à apprendre d’autres langues plus civilisées, après avoir imposé la leur aux dizaines de nations qui formaient les empires russe et soviétique.
Il n’en faut pas plus pour que les médias russes conservateurs se déchaînent contre Gasan Guseinov, cet intellectuel originaire d’Azerbaïdjan, qui ose insulter le peuple russe et son patrimoine le plus cher, la langue de Pouchkine! Le Conseil d’éthique de la Haute École — une institution d’obédience libérale et occidentaliste fondée dans les années 90 — exige des excuses publiques de Guseinov, qui ne plie pas. Il se sent conforté dans son attitude par la longue tradition d’autodénigrement qui prévaut dans l’intelligentsia russe, depuis que Pierre le Grand s’est mis en tête de désensauvager la Russie en l’ouvrant sur l’Occident.
Les débordements du professeur n’ont rien d’exceptionnel. En mode schizophrène, Guseinov dénature lui-même la langue qu’il exècre en même temps qu’il dit admirer, en recourant à un lexique peu convenable dans des tweets ouvertement russophobes. Il sait qu’il pourra toujours compter sur l’appui de ses compagnons de route pro-occidentaux et que les menaces de le mettre à pied ne seront pas mises à exécution. Il entretient par là sa réputation de dissident au-delà des frontières du pays et prépare ainsi sa prochaine tournée de conférences sur les campus de France, de Navarre et même de Suisse.
C’est ainsi que la russophobie omniprésente en Occident s’alimente aux sources les plus diverses, y compris en Russie même. Dans une réédition de son excellent Russie-Occident, une guerre de mille ans: La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne, Guy Mettan pourra ajouter plusieurs chapitres sur les nouvelles formes qu’a prises la russophobie depuis la sortie de son livre en 2015. Aux États-Unis, la haine de la Russie a atteint un stade d’hystérie tel qu’elle imprègne tout le débat qui fait rage au Capitole, et pas seulement sur des questions de politique étrangère. En Europe, nous sommes à peine en reste, même si les formes de préjugé sont plus subtiles, mais non moins invasives. Un exemple: dans une colonne récente du Temps, la doyenne chroniqueuse Joëlle Kuntz donne son opinion: « Vous seriez Ukrainien ou Ukrainienne, vous n’auriez jamais imaginé que les États-Unis, amis et protecteurs déclarés de votre indépendance, s’étaient donné un président capable de vous préférer la Russie». En effet, il faut être ce fou de Trump pour préférer la Russie démoniaque et tyrannique à la bienveillante et démocratique Ukraine.
J.-M. Bovy/21.11.2019



Médias, russophobie et apocalypse 

mode de fabrication

Médias, russophobie et apocalypse – mode de fabrication
Première diffusion le 06/03/2019

« Nous sommes désormais un empire et nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme cela vous revient, nous agissons à nouveau et nous créons d'autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c'est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l'histoire (...). Et vous, vous tous, il ne vous reste qu'à étudier ce que nous faisons."
Karl Rove, conseiller du président George W. Bush. Propos recueillis par Ron Suskin, éditorialiste du Wall Street Journal et rapportés par Le Monde du 5 septembre 2008

Les États-Unis sont en proie à l’ingérence russe. L’ennemi n’est plus aux portes. Il y a deux ans, il a franchi le pas et les pare-feux. Y compris ceux de la Maison Blanche. Le virus(se) « infecte » désormais la société américaine de l’intérieur. Propagé par les réseaux sociaux, il ravage les esprits d’électeurs indécis et de citoyens « mal informés ».

Les grands médias américains et le Russiagate

C’est en tout cas l’image projetée par les grands médias américains (New York Times, Washington Post, Newsweek, Time Magazine, MSNBC, CNN etc.) sur toile de fond de l’affaire « Russiagate » (depuis mai 2017, l’ancien chef du FBI, Robert Mueller, enquête sur une prétendue collusion entre Donald Trump et la Russie. Aucune preuve n’a été produite à ce jour). Initiée par des acteurs politiques comme principale raison de la défaite de Hillary Clinton, « Russiagate », a été promue, amplifiée et instrumentalisée pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui – une paranoïa collective d’État.

Comme chaque psychose de masse, Russiagate se nourrit de ses propres hyperboles. Ainsi, selon Kathleen Parker, chroniqueuse au Washington Post, les incursions du Kremlin dans les médias sociaux « ont manipulé la pensée américaine ». Ceci, rajoute-t-elle, est particulièrement vrai pour « les personnes plus âgées, non-blanches et moins éduquées ». « Les Américains de tout bord politique ont été dupés par Poutine », renchérit son collègue, Dana Milbank. "Poutine a pris les citoyens Américains pour des idiots", « nous [les Américains] sommes profondément stupides » conclut-il. Le rôle néfaste de Poutine ne se limite pas au sabotage électoral. Tout en préparant la 3e guerre mondiale, il serait en train de transformer la démocratie US en kleptocratie postsoviétique. Ses bombardiers nucléaires sillonnent le ciel de l’Alaska, alors que ses hackers infiltrent impunément la grille énergétique américaine, au risque de faire mourir de froid des millions d’Américains.

Alliance néoconservateurs/médias/renseignement

Certes, l'establishment médiatique américain n’a jamais été suspect d’affinités pro-russes. Cependant, même le bref épisode maccarthyste des années 50 n’était finalement qu’un anticommunisme de principe d’une minorité républicaine. Contrairement aux cycles antérieurs d'hystérie antisoviétique, la russophobie actuelle est un activisme assumé d’une alliance contre-nature entre médias démocrates, les néoconservateurs et la communauté du renseignement. Quant aux quelque 200 journalistes et sites d’information indépendants qui ont refusé de s’y aligner, ils ont été listés comme les « porte-paroles de la propagande poutinienne ».

On peut penser qu’avec la disparition de l’URSS a disparu aussi la justification idéologique pour dénigrer la Russie. Et pourtant l’animosité des médias à son égard n’a jamais été aussi forte. Les nouveaux maîtres du discours ont simplement substitué à l’anticommunisme d’antan, la diabolisation de Poutine et la perfidie congénitale russe.

Vladimir Poutine, le retour du diable

Sans surprise, Poutine est qualifié par défaut de tyran, impérialiste, raciste, antisémite et assassin de ses ennemis politiques. De telles accusations sont presque toujours axiomatiques. Aucune preuve n’est jamais apportée, ni même considérée nécessaire.

D’ailleurs, Poutine ne serait qu’un symptôme. L’Occident « n’a pas un problème Poutine », constate un haut fonctionnaire américain. « En fait, il a un problème avec la Russie ». À y bien réfléchir, d’autres nations, tout aussi « exceptionnelles et indispensables» ont eu déjà le même problème. À l’heure où le politiquement correct règne sans partage dans les médias officiels, les Russes y sont décrits comme génétiquement déficients, ineptes à concevoir et à faire marcher une société normale. Corrompre, c’est dans l’ADN russe a écrit récemment le New York Times. Portée par cette déferlante de russophobie, l’ex ambassadrice Nikki Haley a déclaré depuis la tribune de l’ONU que « le mensonge, la tricherie et les comportements voyou s» sont une « norme de la culture russe ».

Arriérés et dysfonctionnels, les Russes n’en sont pas moins des « maîtres – marionnettistes », capables d’orienter le résultat de n’importe quelle élection. Lors d’une interview avec la chaîne MSNBC le 28 mai 2017, James Clapper, un ancien directeur du renseignement américain, s’est dit convaincu « que les Russes (…) sont presque génétiquement disposés à coopter, à infiltrer, à gagner des faveurs (…) c’est une technique typique de la Russie ».

Or, le discours médiatique dominant a dépassé le stade des invectives puériles. Le ton est désormais ouvertement belliciste. Sans qu’elle soit jamais établie par aucun fait sérieux, la prétendue « ingérence» du Kremlin est assimilée à «une attaque contre la démocratie américaine» et à un acte de guerre comparable à Pearl Harbour et au 11 septembre. Bien que absurde, cette posture victimaire semble remplir son objectif : réduire à néant toute tentative de critique et justifier d’éventuelles « représailles » à l’encontre de l’oppresseur présumé. Exhorter son audience à "traiter la Russie comme le terroriste qu’il est" ou à bombarder la Crimée, n’est plus une position marginale. Des décideurs et hauts responsables américains ont récemment agité des menaces sans précédent contre Moscou. Ainsi, Kay Bailey Hutchison, l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'OTAN a proposé de "détruire" tout missile russe qui, selon elle, violerait un traité de 1987. De même, en Septembre dernier, le Secrétaire américain de l'Intérieur Ryan Zynke a menacé la Russie de « blocus naval ».

Cette stratégie a été payante. Selon le dernier sondage Gallup, la puissance militaire russe est considérée comme une menace critique par 52% des Américains. Soit une progression de 39% par rapport au même sondage de 2016. Aujourd’hui, la Russie est perçue comme "le plus grand ennemi" des États-Unis par 32% des Américains. Loin devant la Chine (21%), Corée du Nord (14%) et l’Iran (9%).

La fabrication du consentement

Dans leur ouvrage classique « La fabrication du consentement » (Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media, Noam Chomsky & Edward S. Herman Publisher Pantheon Books 1988) Noam Chomsky et Edward Herman ont détruit un des grands mythes américains: en démocratie, des médias indépendants et concurrents, informent de façon objective des citoyens libres et éclairés. Chiffres, exemples, analyses et tableaux comparatifs à l’appui, les deux chercheurs ont démontré qu’il n’existe pas d’ « information » à proprement parler. Il n’y a que des modèles de propagande.

Les médias de masse américains, concentrés dans un nombre toujours décroissant de grandes sociétés, constituent un système qui sert à communiquer des messages et des symboles à la population. «The  news » n’est qu’un instrument de communication idéologique pour légitimer le pouvoir et les politiques d’une élite dominante.

Les conclusions de cette étude parue en 1988, ont passé l’épreuve du temps. Les mécanismes pour « fabriquer du consentement » sont les mêmes qu’il y a 30 ans. L’internet a sans doute démultiplié leur efficacité. Mais il les a rendus aussi plus évidents. Deux exemples illustrent bien ce constat.

L’Homme de Poutine en Alabama

Lors de l'élection sénatoriale en Alabama de 2017, la société New Knowledge (une entreprise de cybersécurité et d'intelligence privée liée au Parti Démocrate), a orchestré une campagne sous faux drapeau, visant à discréditer le républicain Roy Moore comme « candidat du Kremlin ».

L’opération consistait à ouvrir des faux comptes de « bots russes » sur Facebook et Twitter. Du jour au lendemain, la candidature de Moore a reçu le « soutien» des milliers de « russes », dont les profils sociaux venaient d’être créés par New Knowledge. Les démocrates n’ont pas tardé à désigner Moore come « l’homme de Poutine » dans la course électorale. Or, bien qu’il partait favori, Moore, a finalement perdu avec une marge de 1,5 %.

Une turpitude n’étant jamais complète que si l’on peut s’en prévaloir, les deux fondateurs de New Knowledge, Ryan Fox et Jonathan Morgan s’en sont félicités dans un memo interne. Comble de la désinformation, les maniganceurs ont coécrit un article dans le New York Times dénonçant « la guerre de propagande contre les Américains » et l’omniprésence de “comptes de médias sociaux liés à la Russie”. Le même article estimait qu’“au moins des centaines de milliers, et peut-être même des millions” de citoyens américains se sont fait berner par les bots russes. On peut se demander si ce chiffre inclut les bots russes créés par les deux auteurs ? Dans le même élan, New Knowledge a rédigé un rapport à l’intention du Sénat sur les prétendues tentatives de la Russie de saboter la démocratie américaine.

Lorsque l’affaire a été révélée, le CEO de New Knowledge a prétendu qu’il ne s’agissait que d’une “petite expérience” conçue pour imiter et tester “la tactique russe”. L’argent pour cette expérience provenait de Reid Hoffman (cofondateur milliardaire de LinkedIn), qui a versé 100.000$ pour l’opération. Hoffman a présenté ses excuses publiques, en précisant qu’il ignorait comment l’argent avait été utilisé. Le résultat du vote en Alabama n’a pas été invalidé pour autant. Ainsi va l’ingérence russe.

Integrity Initiative

L’existence de l’opération « Integrity Initiative » (« I.I. ») a été dévoilée lorsque les serveurs d’un obscur think tank anglo-saxon, « Institute for Statecraft » ont été piratés en Novembre 2018. Les documents fuités ont mis au grand jour un organisme de propagande discret, financé à la hauteur de £ 2.000.000 (environ 2,3 millions d’euros) par le Foreign Office et géré par des officiers du renseignement militaire britannique. Sous l’apparence d’une ONG, I.I. a mené une guerre de l’information visant à influencer l’opinion et les politiques publiques à l’égard de la Russie.

Véritable « réseau de réseaux », I.I. opère par «clusters» (faisceaux ou grappes) présents dans plusieurs pays*. Ses agences locales mettent en relations des journalistes, militaires, universitaires et lobbyistes « de confiance ». En tant qu’affiliés I.I., ceux-ci reçoivent des alertes via les médias sociaux, les invitant à agir lorsque le centre britannique en perçoit la nécessité. Les faisceaux/grappes ont en outre pour vocation à placer des articles « de journalistes indépendants », sur la base des informations fournies anonymement par le réseau. Parmi les éditions désignées comme « hôtes amicaux » figurent Buzzfeed et El Pais espagnol (entre autres). Les dossiers (encore incomplets) mis en ligne par le groupe Anonymous révèlent également les noms de contractants rémunérés pour placer de la désinformation antirusse dans Newsweek et The Guardian.

Il est à noter que parmi les principaux sponsors privés d’I.I. figure le Rendon Group. Il s’agit d’une agence de relations publiques, sous-contractant de longue date de la CIA et d'autres agences de renseignement américaines. John Randon, son fondateur, est tristement célèbre pour avoir monté de toutes pièces le Congrès national irakien (coalition bidon de partis dissidents irakiens). Le Rendon Group a été payé 100 millions de dollars par le Pentagone pour implanter de la désinformation et des fausses histoires sur les Armes de Destruction Massives de Saddam Hussein, afin de façonner l'opinion publique et « vendre » l'intervention américaine en Irak.

L’efficacité orwelienne d’I.I. a été vérifiée lorsque le 7 juin 2018, il n’a fallu que quelques heures au faisceau espagnol pour faire dérailler la nomination de Perto Banos au poste de Directeur du Département de la Sécurité Nationale en Espagne. Le groupe a déterminé que Banos avait une vision trop positive de la Russie. Le faisceau a alors lancé une campagne coordonnée de diffamation contre lui sur les médias sociaux.

La fabrication de la réalité

Karl Rove nous avait prévenus. « Fabriquer du consentement » ne suffit plus. L’Empire se définit désormais par la capacité de ses gouvernants à générer la réalité des gouvernés. Ceci, bien entendu, n’est pas nouveau. Ce qui est inédit c’est la brutalité de l’aveu.

Maintenant on sait, les guerres en Irak, en Lybie, en Syrie (parmi tant d’autres) ont été basées sur des narrations truquées. Pris en flagrant délit de connivence politique, les medias américains n’ont pas eu à subir les conséquences de leur manipulation. Ces mêmes médias attisent aujourd’hui une russophobie hystérique et belliqueuse. Le risque que celle-ci soit prélude à une guerre annoncée est bien réel. Ainsi, l’empire aura-t-il produit une dernière réalité : un monde d’après-guerre thermonucléaire. Y a-t-il encore une raison d’espérer que les médias américains arrêteraient cette course vers l’annihilation ? Peut-être. Après l’apocalypse atomique, il ne resterait personne à qui mentir.

Note

*Des documents citent comme étant opérationnels les clusters en Espagne, France, Allemagne, Grèce, Pays-Bas, Lituanie et Norvège. La mise en place de nouveaux clusters est envisagée en Arménie, Moldavie, Géorgie, Suède, au Monténégro, à Malte, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu'en Estonie, Pologne, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, et Autriche.

jeudi 21 novembre 2019

BARTHOLOMÉE ET L'OTAN ORTHODOXE

BARTHOLOMÉE SE PRÉOCCUPE PLUS DES CANONS DE L'OTAN
QUE DES CANONS DE L'ÉGLISE…


Arrêtons de nous prendre la tête avec le respect de la théologie et de l'ecclésiologie orthodoxes traditionnelles et notre indignation au vu de ses saintes règles profanées. Là n'est pas la question. 
Regardez plutôt les cartes ci-dessous et retracez l'itinéraire trans européen des magouilles de Bartholomée. C'est clair !



Ce qui motive Bart à persévérer diaboliquement dans l'erreur,
Croyez-vous que ce soit un chantage qu'on lui a fait de dévoiler des choses douteuses qui seraient à son actif pour le soumettre ?
Croyez-vous que c'est parce qu'il est grassement payé pour le faire par la CIA ?
Croyez-vous que ce soit une ambition démesurée et insatiable qui l'anime ?
Croyez-vous que ce soit le rêve mégalomaniaque de régner sur le monde chrétien avec Pape François ?

Peut-être, peut-être…

Mais n'oubliez pas : ce qui rend les gens acharnés à diviser et à détruire à ce point avec une semblable froide colère,  c'est le ressentiment, et plus précisément la haine anti russe, qui étreignent les entrailles de ce monsieur.

LE RESSENTIMENT, c'est ça qui donne de l'énergie  !

"La vengeance est un plat qui se mange froid" dit-on.

Il n'est que de voir à quel point le clergé grec - celui qui lui a emboîté le pas uniquement - déteste jusqu'au délire hystérique les Russes, et ceci depuis des siècles sans doute. Ce que je lis dans des commentaires que je ne fais pas paraître et entends dans un certain milieu ne me laissent aucun doute : il s'agit de ressentiment et de HAINE basique.

Ce qu'a entrepris sans relâche, avec autant de détermination que de machiavélisme stratégique (le plan a été calculé de longue date, dans les détails, et les choix les plus judicieux) cet homme avec le soutien des bellicistes américains et des néo-nazis ukrainiens, champions de la russophobie, c'est la poursuite de LA GUERRE FROIDE.

Leur projet : construire un OTAN orthodoxe à défaut d'éradiquer l'Orthodoxie.



 Dans quel pays Bart n'est-il pas encore allé ?
Suivez-le à la trace et vous comprendrez la profondeur de sa spiritualité et de son incommensurable amour paternel…

Le profil idéal pour magouiller contre la Russie

"What a good guy !
Good job Bart !"




Matthieu 5 …43

Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.…

vendredi 7 juin 2019

COMMÉMORATION du 6 JUIN SÉLECTIVE ?


Libération de l’Europe : le devoir de mémoire ne saurait être sélectif 

directeur du Centre européen d'analyses stratégiques, analyste, enseignant, spécialiste des questions stratégiques.

6 juin 2019

A l'occasion du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, l'expert en Défense Philippe Migault revient sur la lecture, faussée, que nous avons de cet évènement et de la fin de la Seconde Guerre mondiale de manière générale. 

Alors que la vie politique française, 80 ans après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, est toujours conditionnée par ce traumatisme majeur pour notre nation, force est de constater que le devoir de mémoire, une fois encore, est extrêmement sélectif et à sens unique.
Les récentes élections européennes ont été, une fois de plus, l’occasion de parvenir au point Godwin à peu près dix fois par jour dans nos médias. En oubliant, une fois encore, que les plus grands collaborateurs, les Doriot, Déat, Laval, venaient de la gauche, tandis que les premiers cadres des Forces Françaises Libres, les Pierre de Benouville, Honoré d’Estienne d’Orves, Philippe de Hautecloque, venaient fréquemment des milieux les plus conservateurs et avaient été séduits, à un moment de leur vie, par la Cagoule et l’Action Française…

Il en va de même pour ce soixante-quinzième anniversaire du débarquement du 6 juin 1944.

On ne remerciera jamais assez nos amis américains. Ils ont été l’arsenal des démocraties, ont apporté un appui crucial aux Soviétiques par leurs livraisons de matériel. Venus mourir sur nos plages, dans le bocage, ils méritent – et les Etats-Unis avec eux - l’éternelle reconnaissance de la nation française.
Il en va de même des soldats venus de tous les coins de l’empire britannique, Lord Lovat et ses commandos, les solides canadiens de Juno Beach. Merci, merci mille fois.

Merci aussi aux 177 commandos-marine Français d’Ouistreham, aux SAS français largués ce même jour en Bretagne pour fixer sur place le maximum de forces allemandes. Botella, Marienne, Kieffer…Ces hommes ont relevé l’honneur de la France et légué à leurs successeurs des commandos-marine, des RCP et RPIMA français, une tradition d’excellence et d’esprit de sacrifice qui ne s’est jamais démentie. La récente mort au combat des hommes du commando Hubert, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, qui ont donné leur vie pour délivrer deux de leurs compatriotes, en attestent.

C’était le 6 juin 1944 et c’était en Normandie. C’était une affaire concernant essentiellement Américains, Français et Britanniques. Mais dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette opération Overlord est aussi considérée comme l’ouverture d’un «second front» contre l’Allemagne nazie. Ce qui implique qu’il en existait déjà un… Un qu’on passe aujourd’hui sous silence. Ce n’est pas le front italien, qui vit quelques une des plus belles pages de l’histoire militaire française et polonaise s’inscrire au Mont-Cassin, mais demeura un front secondaire. C’est le front de l’Est. 

Celui-ci, ouvert le 22 juin 1941 par l’offensive allemande, est celui de la tragédie absolue. Près de 27 millions de morts soviétiques, un tiers de soldats pour deux tiers de civils. Plus de 628 villages ayant connu le sort d’Oradour-sur-Glane dans la seule Biélorussie, bien plus en comptant tous ceux qui ont été rasés dans le reste de l’Union soviétique. C’est là que la théorie raciale allemande s’est appliquée avec le plus de fanatisme, de cruauté. Là que des centaines de milliers de personnes, hommes, femmes, enfants, ont été fusillés à la chaîne par les Einsatzgruppen et leurs supplétifs Baltes et Ukrainiens, parce nés juifs. Un sort partagé par des millions de Slaves, considérés, eux aussi, comme des untermenschen, des sous-hommes, par les nazis. Mais c’est là, aussi, qu’ont été brisés les reins de la Wehrmacht.

Celle-ci n’a pas perdu la guerre en Normandie. Elle l’a perdu devant Moscou, Stalingrad, Koursk. Au prix du sacrifice de millions de soviétiques jetés au-devant des panzers et des MG-42 allemandes sans aucun souci de la vie humaine. «Les Allemands étaient sans doute les mieux entraînés à tuer, mais nous étions les mieux entraînés à mourir», résumait un ancien combattant soviétique. Les Alliés n’auraient peut-être jamais percé en Normandie si les Soviétiques n’avaient déclenché le 22 juin 1944 l’opération Bagration, qui donna le coup de grâce à la Wehrmacht en engloutissant l’essentiel de ses réserves et ses meilleures unités.

Oui, le front de l’Est ce fût, tous les jours, Verdun et Oradour. Et ce sont les soviétiques qui libérèrent la plupart des camps de la mort. Les Soviétiques qui prirent Berlin.
Certes les Américains amenaient avec eux le jazz, le corned-beef, le chewing-gum et l’essence à une Europe assoiffée de liberté et de plaisirs, alors que l’Armée rouge traînait dans ses bagages le totalitarisme communiste, le Smerch et le NKVD, qui mirent l’Europe de l’est en coupe réglée pour quarante années supplémentaires. Mais la vérité n’est pas aussi manichéenne que cela.
En premier lieu parce que les Américains, entre l’AMGOT et les écarts de leurs GI, n’étaient pas tout à fait des oies blanches animés d’intentions parfaitement pures.

Ensuite parce que les 27 millions de Soviétiques tombés face aux Allemands furent, eux, doublement victimes du totalitarisme. Celui de Hitler, qu’ils brisèrent. Celui de Staline qui les sacrifia, sans états d’âme, avant de se rabattre sur leurs familles, avec son inhumanité, jusqu’à sa mort en 1953.
Soviétiques, Américains, Britanniques, Français, Polonais… Les peuples d’Europe ont tous payé le prix du nazisme. Tous pris part à sa destruction et à notre libération. Célébrer l’anniversaire du débarquement en excluant les Russes est indigne.

Car une chose est certaine. Ceux qui sont morts contre le nazisme n’auraient à coup sûr pas admis cet ostracisme. Encore moins quand Madame Merkel, représentante de la nation à l’origine de toutes ces tragédies se pavanait hier, elle, à Portsmouth, comme si elle était, elle aussi, membre du club des anciens alliés.


vendredi 22 février 2019

BIS REPETITA : Washington+Constantinople vs Moscou

Sur orthodoxie.com, un document décisif montrant  "l'indépendance" des chefs religieux par rapport à la géo-politique :
"La traduction française d’une étude historique de Pavel Valérievitch Ermilov, enseignant à la faculté de théologie de l’Université orthodoxe Saint-Tikhon à Moscou, sur les relations entre le Patriarcat oecuménique de Constantinople et le gouvernement américain au début de la Guerre froide. Cette étude s’appuie notamment sur les archives relatives à Harry S. Truman, président des États-Unis de 1945 à 1953 (photographie ci-dessus). Celui-ci souhaitait « la mise en place d’un front religieux international dans la lutte contre le communisme ». Dans cette optique, il s’est rapproché du Patriarcat oecuménique de Constantinople. C’est l’ancien industriel et diplomate Myron Charles Taylor qui fut chargé de ce rapprochement dans un premier temps. En 1948, en accord avec les gouvernements grec et turc, les Américains œuvrèrent à l’élection du métropolite Athénagoras (Spyrou), jusqu’alors à la tête de l’Archevêché orthodoxe grec d’Amérique, à la tête du Patriarcat de Constantinople, ce qu’évoque notamment cette étude. Pour la lire, cliquez ici (l’étude en russe)."


Truman et Athenagoras

Et voici la conclusion du document

"Avec la fin de la « guerre froide » et la chute de l’Union Soviétique, l’Église russe a réussi à se libérer du contrôle absolu de l’État sur tous les domaines de son activité. Est-ce que l’Église de Constantinople a réussi à acquérir une véritable indépendance par rapport aux orientations politiques d’outre Atlantique ? C’est une question plutôt rhétorique."

Joe Biden et Bartholomée


mercredi 13 février 2019

UN GROSSIER et TENACE SENTIMENT RUSSOPHOBE caricaturant l'Église orthodoxe avec la plus grande malveillance

…ET LE PLUS TOTAL MANQUE D'OBJECTIVITÉ.


La chaîne Public Sénat a diffusé et rediffusé un documentaire intitulé "God save Russia", soulignant les relations étroites du patriarche russe Kirill avec le pouvoir russe:



L'un des deux réalisateurs du documentaire est un journaliste catholique à La Croix et au Pèlerin, qui se présente par ailleurs comme œcuménique mais, qui comme beaucoup d'œcuménistes catholiques, se révèle être au fond hostile à l'Église orthodoxe.

Le documentaire est très tendancieux, partial et malveillant. Se limitant à l'aspect politique et accumulant des petits morceaux de reportages sur des rencontres du patriarche Kirill avec Vladimir Poutine ou d'autres chefs d'État, il donne très largement une vision fausse de ce qu'est l'Église russe. Il est cependant en tout point conforme à la "pensée unique" véhiculée par les médias occidentaux "mainstream". Bien sûr Poutine est diabolisé, est présenté comme manipulant l'Église russe et le patriarche est présenté comme son complice et comme un serviteur du pouvoir.

Il n'y a aucun effort de compréhension de la situation politique et religieuse de la Russie. On ne se demande pas pourquoi Vladimir Poutine est régulièrement réélu démocratiquement avec 85% des voix (on tait que par comparaison en France aucun leader politique ne dépasse les 25% d'opinions favorables). On se désole des bonnes relations qui existent entre l'Église et l'État, et c'est comme si l'on souhaitait que l'Église et l'État soient absolument en conflit, comme à "la bonne vieille" époque du communisme où l'État étouffait l'Église et travaillait à l'affaiblir et à la détruire. On ne se préoccupe pas de savoir comment, en Russie, la très grande majorité des gens perçoit les choses. Dans le documentaire, en dehors du patriarche Kirill, on interroge uniquement des gens hostiles à la Russie et à l'Église russe (ce qui est le cas aussi des orthodoxes français interrogés (J.-F. Colosimo, et N. Kazarian qui est prêtre mais se présente en vêtements séculiers et est présenté comme un expert indépendant alors qu'il est la plume du métropolite Emmanuel...)

Tout journaliste qui veut garder son poste, progresser dans sa carrière, faire de l'audience et avoir l'estime de ses confrères est obligé de penser ainsi et de présenter les choses ainsi. Il n'est donc pas
étonnant que le débat qui a suivi ait été de même teneur.



Les invités étaient :

- Cécile Vaissié, spécialiste de la dissidence et de la "diversité" russes, auteur de "Les réseaux du Kremlin en France" (qui s'est montrée hostile à l'Église russe tout au long du débat), n'hésitant pas à
proférer des contrevérités (comme la grande majorité des russes ne vont pas l'église, ne lisent pas, font le carême parce que c'est la mode..., ou encore : l'Église ne s'occupe pas des pauvres) ; visiblement cette personne ne va pas souvent en Russie, et n'y fréquente pas les églises
ni les paroisses, et limite très certainement ses contacts à quelques dissidents ;
- Antoine Arjakovky, grand défenseur de la cause politique et ecclésiale ukrainienne, collaborateur de l'Église catholique uniate de Lviv, qui communie avec son épouse catholique dans les églises catholiques, et est passionnément (on pourrait même dire maladivement) hostile à la Russie et à l'Église russe ; il se présente et est présenté comme historien, mais, comme le montrent ses livres et ses articles, il est peu familier avec la méthode historique et avec l'objectivité qu'elle requiert. Il affirme avec beaucoup d'aplomb des contrevérités : l'Église ukrainienne qui a récemment obtenu l'autocéphalie de Constantinople serait selon lui majoritaire, et toutes les paroisses de l'Église ukrainienne canonique seraient en train de migrer vers elle ; l'Église orthodoxe pendant la période orthodoxe aurait été persécutrice (affirmation particulièrement choquante quand on sait qu'elle a été la
principale victime des persécutions communistes voir par exemple :


- Galia Ackerman, juive émigrée en 1984, traductrice, mais aussi auteur de quelques études sur les dissidents et les dictatures, connue pour avoir écrit une tribune dans le Monde visant à interdire la chaîne Russia Today, qui montre que si elle écrit contre les dictatures elle est aussi une utilisatrice de leurs méthodes... ;

Enfin il y avait aussi et heureusement, Christophe Levalois. Il n'est pas dans l'Église russe, ne la connaît guère de l'intérieur et n'était donc sans doute pas le meilleur invité pour la défendre, mais il essaie néanmoins de faire de son mieux, et en tant qu'historien a un souci d'objectivité. Il signale d'emblée, la faiblesse du documentaire (sans avoir la possibilité de préciser sa pensée). Il signale aussi en cours de débat le rayonnement de l'Église russe en France à travers son émigration, Arjakovsky récupérant cependant la mise en attribuant ce rayonnement à Saint-Serge ; Christophe Levalois aurait dû répondre que Saint Serge n'est pas la seule institution russe en France à y avoir rayonné, mais que ce fut le cas aussi de nombreux membres de l'Église russe rattachée au patriarcat de Moscou (V. Lossky en théologie, N. Berdiaev en philosophie, L. Ouspensky et Grégoire Kroug en iconographie, le P. Sophrony Sakharov, le Père Serge Chévitch ou le métropolite Antoine Bloom dans le domaine de la spiritualité...). Mais placé dans la cage aux fauves – avec un journaliste qui mène le débat de manière tendancieuse, et trois autres invités hostiles à la Russie et à l'Église russe (dont deux : Cécile Vaissié et Antoine Arjakovsky sont particulièrement agressifs), il reste timide, ne parvient souvent pas à terminer ses phrases et finalement à lui seul ne peut pas grand chose pour rééquilibrer le débat... Il ne parvient pas non plus à montrer que les relations de l'Église avec le pouvoir sont souvent difficiles, ce que signale Mgr Hilarion Alfeyev en donnant des exemples concrets dans son interview à orthodoxie.com :
à partir de 17'50, où il réfute aussi l'affirmation d'une ingérence réciproque de l'Église et de l'État.

Dans les médias, on privilégie bien sûr l'intervention d'Arjakovsky, conforme à l'esprit anti-russe ambiant. Nul dans le débat qui traitait de l'influence du pouvoir russe sur l'Église russe n'a évoqué, quand il s'est agi de l'Ukraine, l'influence du pouvoir ukrainien sur la constitution et la direction de la nouvelle église ukrainienne autocéphale, le président Porochenko étant visiblement (c'est-à-dire dan une multitude de vidéos facilement trouvables sur le Web) présent dans toutes les instances de l'Église, y compris conciliaires, là où en Russie le président russe n'est jamais...
On n'évoque pas non plus l'influence et l'action évidentes des États-Unis dans la constitution de cette église autocéphale (en poursuivant le but politique d'affaiblir la Russie), par leur pression sur le patriarcat de Constantinople qui a organisé l'octroi de cette autocéphalie contre toutes les règles ecclésiales orthodoxes en vigueur depuis près de deux millénaires...

Il n'y a eu personne pour répondre à l'affirmation d'Arjakovsky que le deuxième échec subi par l'Église russe (le premier étant la prétendue la perte de l'Église d'Ukraine - point sur lequel Christophe Levalois a tenté de répondre, aussitôt étouffé par les contre-vérités d'Arjakovsky) est le schisme au sein de l'Orthodoxie provoqué par la Russie, alors qu'il est manifeste que ce schisme a été provoqué par Constantinople, dont aucune Église autocéphale orthodoxe n'a soutenu et ne soutient actuellement l'action en Ukraine.

En signalant sans réflexion critique ce documentaire tendancieux et ce débat qui, globalement, ne l'est pas moins, orthodoxie.com ne rend pas service à l'Église russe ni à l'Église orthodoxe en général, car cela conforte l'hostilité envers l'Église orthodoxe en général de tout un public dont la vision est formatée négativement par les médias mainstream.
(source : Ορθόδοξη Αντίσταση)

lundi 11 février 2019

LE CANCER DE LA DIVISION ET LE DÉVELOPPEMENT DE SES MÉTASTASES




Partout où va aller Épiphane (nom immérité qui pourrait être en l’occurrence avantageusement remplacé en français par « Épi fané » – qui ne donnera aucun bon grain) empanaché comme un haut dignitaire orthodoxe, pour se faire prendre au sérieux et reconnaître par tous, va surgir, croître et éclater au grand jour la division. Ce qui aurait pu auparavant n’être que de passage dans les esprits et contenu silencieusement par la sagesse, va se manifester au grand jour et se répandre en tout lieu, gangrenant tout le Corps du Christ sur terre. La maladie diabolique de la division va se propager sur tous les continents. La Montagne sainte même ne sera pas épargnée… Vers qui alors trouverons-nous refuge ?

Dieu reconnaîtra les siens… mais ce que l’on peut affirmer sans prophétiser c’est que l’enseignement du Christ Lui-même n’a jamais exclu ni le bon Samaritain, ni la Cananéenne, ni la Samaritaine, de même Saint Paul (sans qui il n’y aurait pas de Christianisme) l’Apôtre des Gentils rappelle que dans le Corps du Christ « Il n'y a plus ni juif ni grec… » Enfin le Sauveur ordonne "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu".

Est-il encore besoin de rappeler pour la nième fois la condamnation du phylétisme par le Patriarcat de Constantinople lui-même au XIX° siècle quand au mois de septembre I872, les patriarches de Constantinople, d’Alexandrie et d'Antioche, l'archevêque de Chypre, vingt-cinq métropolites, plusieurs archimandrites et d'autres dignitaires ecclésiastiques grecs, réunis en synode, à Constantinople, ont porté contre les Bulgares la condamnation suivante:
 "44. Nous réprouvons, nous blâmons et nous condamnons le phylétisme, c’est-à-dire les distinctions phylétiques, les querelles, les rivalités et les divisions ethniques dans l'Église de Jésus-Christ, comme opposées à l'enseignement évangélique et aux saints canons de nos bienheureux Pères, qui sont l'appui de la sainte Église, maintiennent dans l'ordre toute la communauté chrétienne et la dirigent dans la voie de la vraie piété. Conformément aux saints canons, nous déclarons étrangers à l'Église une, sainte, catholique et apostolique, et réellement schismatiques tous ceux qui sont partisans de ce phylétisme, et qui osent fonder sur ce principe des conciliabules phylétiques jusqu'ici inconnus. En conséquence, nous déclarons schismatiques et étrangers à l'Église orthodoxe du Christ tous ceux qui se sont séparés eux-mêmes de l'Église orthodoxe, qui ont dressé un autel particulier et qui ont formé un conciliabule phylétique."
Que font d'autre que confondre Dieu et César tous ces prélats récemment autoproclamés ?
Que font d'autre  tous ces indignes prélats serviteurs d'un César corrompu, qu'idolâtrer leur nation qu'ils préfèrent à l'Église du Christ qu'ils prétendent "nationaliser" (!?) en la purifiant de ceux qu'ils appellent avec haine et mépris les "Moskals et qui ne sont autres, en l'occurence, que les pieux fidèles de la véritable Église orthodoxe, une, sainte, catholique et apostolique ?


Pauvre Bartholomée, pauvre métropolite Emmanuel et leurs complices, serviteurs soumis aux bellicistes et suprématistes américains, russophobes primaires, qui se moquent pas mal de ce que deviendra cette Ukraine en voie de sous-développement, gouvernée par des incapables corrompus qui se servent de leur peuple plutôt qu'ils ne le servent  et qui ne sera jamais acceptée de l'Union Européenne qui prend l'eau de toutes parts de surcroît !
Comment justifieront-ils leurs horreurs morales et religieuses lors du redoutable tribunal du Christ ? Il faut croire qu'ils n'y croient pas beaucoup et que cela ne les effraie guère, c'est dire à quel point ils sont dignes de foi, et surtout dignes de transmettre la foi. 
Ils ont certes besoin de prière mais je doute de plus en plus de qui pourra surmonter son dégoût de ces miasmes sulfureux, fétides et nauséabonds qu'ils ont désormais répandus en tout lieu nous donnant à respirer un air si vicié et mortifère que tous les encens de la Sainte Montagne ne suffiront pas à dissiper, purifier, ni même à faire oublier.
Maxime le minime




jeudi 12 juillet 2018

MONDIAL FOOTBALL en RUSSIE

On m'a envoyé un texte d'opinion sur le football en Russie qu'il m'a paru intéressant de reproduire sur mon blog aussi ne me priverai-je pas de vous le faire lire :


"Tous ces fans de football venus pour voir le mondial ont pu voir la Russie par eux-mêmes, sans aucune interférence inutile des porte-parole des médias occidentaux qui considèrent que leur mission est de traîner sans fin la Russie dans la boue. Beaucoup de gens, Européens et Américains en particulier, sont allés en Russie en s’attendant à trouver le pays décrit par leurs médias : un endroit sombre et lugubre, vétuste et sale, avec un service grossier et inutile, des fonctionnaires voyous et corrompus, et, pour couronner le tout, très dangereux. Ce qu’ils ont trouvé à la place était un pays amical, hospitalier, propre, sûr et éclairé, conçu pour créer la meilleure atmosphère de fête imaginable. C’est une percée en matière de relations publiques. Leur expérience de première main de la vie en Russie rendra un peu plus difficile pour leurs médias nationaux de continuer à leur vendre la désinformation sur la Russie.

Mais je suis sûr qu’ils vont encore essayer, à cause d’une combinaison d’inertie institutionnelle et de parti pris antirusse enraciné. À titre d’exemple de tels efforts de couverture biaisée qui ont échoué, un couple de correspondants britanniques a écrit que des gens faisaient le salut nazi et chantaient des « chansons des jeunesses hitlériennes » dans un bar. C’était à Volgograd, autrefois Stalingrad, là où les envahisseurs nazis ont été arrêtés et battus – un endroit où les souvenirs de guerre sont encore présents et où, pensait-on, quelqu’un qui ferait le salut nazi serait frappé. La totalité de cette histoire, telle que rapportée, semblait beaucoup trop ridicule, et des journalistes russes sont donc venus enquêter. Effectivement, ils ont découvert que certaines personnes dans un bar de Volgograd ont fait le salut nazi. Ils étaient saouls, mais c’étaient… des fans de football britanniques. Personne ici ne s’en est offusqué ou ne leur a fait des ennuis. Peut-être n’était-ce pas simplement une stupidité d’ivrogne mais quelque chose comme une expérience de provocation : aller à Stalingrad et faire semblant d’être un nazi, juste pour voir si l’endroit est vraiment sûr.

Il y a trois décennies, des amis russes ont fait quelque chose de similaire aux États-Unis : ils ont acheté quelques bouteilles de vodkas, volé un camion de pompiers et l’ont conduit à travers l’Alabama en buvant de la vodka et en chantant des chansons russes. Pour ce comportement exubérant, ils ont passé deux nuits dans la prison du comté et ont été libérés. Les États-Unis étaient un pays sûr… à l’époque.

Reportages biaisés et provocations à part, plusieurs centaines de milliers de fans de football étrangers qui ont visité la Russie, plus plusieurs centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde qui ont regardé les reportages sur la Russie, ont vu un pays ouvert, accueillant, beau, sûr et prospère. C’est une victoire pour la Russie et une défaite pour CNN, le New YorkTimes, le WashingtonPost et Hollywood, qui ont tous essayé de représenter la Russie comme une menace. Cette représentation de la Russie n’est pas entièrement fausse. Tout dépend de leurs intentions (ou plutôt de celles de leurs propriétaires). Ceux qui se battent pour la domination du monde n’auront plus qu’à s’en prendre à eux-mêmes : chaque fois qu’ils iront en Russie, ils rentreront bredouilles. Mais ceux qui vont en Russie pour jouer avec un ballon de football dans un champ, ou pour tout autre but pacifique, et qui restent amicaux et respectueux, sont sûrs de passer un bon moment. Ce choix est le leur – et le vôtre."

jeudi 28 juin 2018

Humour russe !

Celui qui n'aime pas les noirs, c'est un raciste,
Celui qui n'aime pas les juifs, c'est un antisémite,
Et celui qui n'aime pas les Russes,
 c'est un défenseur des droits de l'homme!

jeudi 29 juin 2017

Démocratie et totalitarisme belliqueux par Alexandre ZINOVIEV

« Depuis la fin de la guerre froide, […] on assiste à une décadence vertigineuse de la démocratie, à tous les niveaux et dans toutes les sphères de la vie publique des pays occidentaux, témoignant d’une tendance très puissante au totalitarisme généralisé. J’appelle cela le totalitarisme occidental. […] La course du monde occidental vers le totalitarisme est occultée par le voile épais de la désinformation, de la propagande idéologique et du mensonge qui surpassent ceux de l’époque hitlérienne et stalinienne, tant par leurs moyens techniques et leur ampleur que par leur pénétration intellectuelle et leur hypocrisie. Le totalitarisme belliqueux de l’Occident s’avance sous le déguisement de l’humanisme, de la démocratie, de la lutte pour les droits de l’homme, de la justice. Mais par sa nature, ses actes et ses conséquences, ce totalitarisme est plus terrible et plus dangereux que ses précédents hitlérien et stalinien. En effet, il ne se dévoile pas, il est plus profond et ne rencontre aucune opposition sérieuse […]. »
 « Une guerre contre l’Europe » , Le Monde, 25 mai 1999.

lundi 15 mai 2017

"ANTICOMMUNISME PRIMAIRE" de naguère, RUSSOPHOBIE d'aujourd'hui … pas moins primaire

Le clocher de Krasnoïé par Olga Kalashnikova

Les russophobes incultes et incroyablement bornés ne se rendent même pas compte à quel point ils sont tout simplement complètement intoxiqués par la propagande destinée à maintenir la guerre froide que mène contre la Russie la partie la plus agressive, impérialiste et bornée du monde anglo-saxon qui veut continuer à contrôler le monde entier depuis au moins le XIX°s. Vieille problématique géopolitique, mégalomaniaque et mortifère qui empoisonne le monde entier et ne cesse de vouloir nous entraîner dans toutes sortes de guerres et partis pris qui ne nous servent en rien. 

La chaîne Arte qui présente quelquefois le meilleur et bien trop souvent le pire ne cesse en tout cas d'alimenter cette propagande jusqu'à montrer dans une de ces dernières productions Splendeur et misère des tsarines allemandes à quel point ces princesses allemandes, sacrifiées par leur famille, qui auraient tant apporté de civilisation à cette Russie de sauvages ont tant souffert d'être éloignées de leur pays d'origine et leur famille, obligées qu'elles ont été de subir en outre une "nouvelle religion" (sic). Le film est à ce point caricatural et manichéen qu'il présente sans honte une alternance de tableaux montrant la splendeur multicolore d'un  luxe présenté évidement comme immoral et de dérisoires reportages sur la vie contemporaine de quelques institutions  consacrées à la préservation du patrimoine avec des dessins caricaturaux en noir et blanc, dans un style expressionniste,  pour montrer la misère de ces pauvres princesses expatriées… C'est tellement minable. À quel public prétendu "cultivé" s'adresse cette télévision ?

Encore une fois on a espéré vainement, naïvement, et pour finir misérablement (quelle pitié !) qu'un nouveau président des USA contribuerait à apporter un peu de mesure et de paix dans ce monde. Que dalle!
Rien ! L'orgueil luciférien des impérialistes est incommensurable et insatiable. Quelle différence entre "In God we trust" et "Gott mit uns"? Aucune, leur Dieu c'est Mammon. Que de la diablerie infernale et sans limite, ça oui ! Quelle horreur !

Pourquoi cette diatribe ? Parce que quelques photos parues sur le blog de Laurence, faites par une photographe russe montrent modestement à quel point cette sensibilité à la beauté existe dans le peuple russe même. Parce que nulle autre culture n'aurait pu produire une phrase comme celle ci " La beauté sauvera le monde".

Le ciel au dessus du lac par Olga Kalashnikova