Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 20 août 2020

TRAGÉDIE EN BIÉLORUSSIE par P. Andrew


Après dix jours de manifestations, les manifestations se poursuivent en Biélorussie. Certes, elles n'ont rien d'aussi violent ou aussi répandu que les émeutes aux États-Unis, qui durent depuis environ deux mois maintenant, mais celles en Biélorussie pourraient renverser le dictateur Loukachenko. Un communiste d'hier, un démocrate d'aujourd'hui et essentiellement un paysan corrompu, comme un certain nombre d'autres oligarques post-communistes, son temps est écoulé. Comme le fou ukrainien tout aussi corrompu Ianoukovitch, qui a été renversé en 2014, il doit sûrement partir. Il est temps pour une nouvelle génération. Le post-soviétisme est mort.

Les services d'espionnage occidentaux, basés en Lituanie (où la CIA a des `` installations '' de torture) et en Pologne, espèrent qu'ils remplaceront Loukachenko par une marionnette fasciste milliardaire comme Porochenko (même les noms des deux dictateurs sont similaires), comme ils l'ont fait. en Ukraine. Ainsi, ils garantiraient une guerre civile permanente, une pauvreté massive et le chaos au Bélarus, tout comme ils l'ont fait en Ukraine ces six dernières années. L'idée que l'élite occidentale puisse positionner ses chars de l'OTAN et ses missiles nucléaires le long de la frontière russe, à seulement 400 km de Moscou, est très tentante pour les mondialistes avides. Après tout, leurs ancêtres spirituels, il y a cent vingt ans, observaient déjà les richesses minérales de l'Empire russe, de même que son tsar et des dizaines de millions d'autres, assassinés par leurs serviteurs communistes. Cependant, il est peu probable que cela se produise en Biélorussie. Pourquoi ?

L'Ukraine moderne est un pays artificiel créé depuis 1922 pour des raisons purement politiques par trois monstres communistes soutenus par l'Occident: Lénine, Staline et Khrouchtchov. Les trois sixièmes de l'est, du nord et du sud de l'Ukraine sont plus ou moins purement russes et font partie de ce qui était la civilisation chrétienne (orthodoxe); l'ouest de la zone centrale autour de Kiev, les deux sixièmes de l'ensemble, comme la Biélorussie, a toujours la même civilisation et la même foi que la Russie, bien qu'elle en soit différente et parle principalement un dialecte de russe appelé Surzhik; enfin, le sixième extrême occidental (que Staline a volé à la Pologne en 1939) n'a rien à voir avec la civilisation chrétienne et la Russie. C'est l'ancienne province des Habsbourg et virulemment nationaliste de Galice. Bien que détestant la Pologne et soutenant autrefois les nazis, il a beaucoup plus en commun avec son voisin polonais, y compris sa religion majoritaire (également autrefois soutenant les nazis), que partout ailleurs. Cette sixième est la seule véritable «Ukraine» (= «pays frontalier») et parle les nombreux dialectes de la langue ukrainienne, qui ressemble à un mélange très distinctif de slovaque, de polonais et de russe.

D'un autre côté, la Biélorussie est en réalité une partie provinciale de la Russie. Plus de 70% y parlent russe pratiquement tout le temps; contrairement à l'Ukraine, les 30% restants, qui ne parlent quasiment que le biélorusse à la maison, parlent également couramment le russe. Dans tous les cas, la langue est généralement compréhensible par les Russes, contrairement à l'ukrainien. De plus, 80% des Bélarussiens ont déclaré qu'ils seraient heureux de devenir une république autonome, comme d'autres républiques de ce type, au sein de la Fédération de Russie.

L'Ukraine est maintenant devenue largement un pays du tiers-monde, plus pauvre que le Kenya; sa richesse a été volée par quelque treize voleurs d'oligarques soutenus par l'Occident, qui passent la plupart de leur temps à blanchir leur argent à Tel Aviv, Londres et New York. L'Ukraine d'aujourd'hui ressemble à l'Union soviétique d'il y a 30 ans, rien n'y a été fait depuis, donc c'est encore plus minable qu'alors ; les routes sont en ruine, comme la plupart des bâtiments non rénovés. Son infrastructure, y compris les hôpitaux et les écoles, est en grande partie dans un état indescriptible et il survit grâce aux dons de la marionnette américaine appelée FMI. En tant que pays confronté à une énorme crise démographique (qui veut avoir des enfants dans un marigot désespérément pauvre, totalement corrompu et contrôlé par les fascistes?), il est possible que sa population disparaisse en un siècle.

En comparaison, la Biélorussie est propre, ordonnée, a le plein emploi et est plus prospère (grâce au commerce avec la Russie) que l'UE, la Lituanie et la Lettonie, catastrophiquement pauvre et délabrée, ou l'État fantoche américain à Kiev. Cependant, la Biélorussie, comme la Corée du Nord, est sinistrement orwellienne.

Car Loukachenko n'est pas un ange. C'est un dictateur impitoyable avec une propension très méchante et violente (comme tant de marionnettes latino-américaines et asiatiques soutenues par la CIA) et souffre clairement de la mégalomanie de style nord-coréen. Il est aussi, parfois, profondément anti-russe. Le président Poutine en a assez de ses actions anti-russes et de sa profonde corruption oligarque, tout comme celle de l'idiot ukrainien Ianoukovitch avec ses toilettes en or. Mais cela ne signifie pas que Loukachenko est sur le point d'être remplacé par une marionnette occidentale, qui fera de la Biélorussie un autre État vassal divisé et gouverné par la CIA. Même les membres les plus stupides de l'élite occidentale en faillite, désormais obsédés par le virus covid, se rendent compte qu'ils ont fait un terrible gâchis en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Ukraine. Ils ne peuvent pas se permettre de répéter la même erreur en Biélorussie. L'UE en faillite ne veut pas de la Biélorussie, pas plus qu'elle ne veut de l'Ukraine. L'UE ne peut même pas absorber la Bulgarie et la Roumanie désespérément corrompues et pauvres. L'Occident a besoin que le président Poutine fasse quelque chose pour la Biélorussie.

Soyons clairs, il y a bien mieux que le voyou Loukachenko. Mais pour être honnête, il y a aussi bien pire - il suffit de regarder l'Ukraine, la Lituanie et la Lettonie complètement corrompues pour exemples. Dieu nous préserve que pire que Loukachenko arrive. Jusqu'à présent, trois Bélarussiens ont été assassinés par des brutes de la police anti-émeute de Loukachenko - la situation devient presque aussi mauvaise qu'aux États-Unis. Prions pour que l’obscénité biélorusse cesse et que la Biélorussie cesse d’être une dictature (post-) communiste, ne se transforme pas en une simple colonie CIA / OTAN et soit transfigurée en un pays chrétien orthodoxe. Une tragédie deviendrait alors un exemple pour ses voisins.

Fête de la Transfiguration 2020

Monastère Ste Elisabeth à Minsk

С НАМИ БОГ !

vendredi 7 juin 2019

COMMÉMORATION du 6 JUIN SÉLECTIVE ?


Libération de l’Europe : le devoir de mémoire ne saurait être sélectif 

directeur du Centre européen d'analyses stratégiques, analyste, enseignant, spécialiste des questions stratégiques.

6 juin 2019

A l'occasion du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, l'expert en Défense Philippe Migault revient sur la lecture, faussée, que nous avons de cet évènement et de la fin de la Seconde Guerre mondiale de manière générale. 

Alors que la vie politique française, 80 ans après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, est toujours conditionnée par ce traumatisme majeur pour notre nation, force est de constater que le devoir de mémoire, une fois encore, est extrêmement sélectif et à sens unique.
Les récentes élections européennes ont été, une fois de plus, l’occasion de parvenir au point Godwin à peu près dix fois par jour dans nos médias. En oubliant, une fois encore, que les plus grands collaborateurs, les Doriot, Déat, Laval, venaient de la gauche, tandis que les premiers cadres des Forces Françaises Libres, les Pierre de Benouville, Honoré d’Estienne d’Orves, Philippe de Hautecloque, venaient fréquemment des milieux les plus conservateurs et avaient été séduits, à un moment de leur vie, par la Cagoule et l’Action Française…

Il en va de même pour ce soixante-quinzième anniversaire du débarquement du 6 juin 1944.

On ne remerciera jamais assez nos amis américains. Ils ont été l’arsenal des démocraties, ont apporté un appui crucial aux Soviétiques par leurs livraisons de matériel. Venus mourir sur nos plages, dans le bocage, ils méritent – et les Etats-Unis avec eux - l’éternelle reconnaissance de la nation française.
Il en va de même des soldats venus de tous les coins de l’empire britannique, Lord Lovat et ses commandos, les solides canadiens de Juno Beach. Merci, merci mille fois.

Merci aussi aux 177 commandos-marine Français d’Ouistreham, aux SAS français largués ce même jour en Bretagne pour fixer sur place le maximum de forces allemandes. Botella, Marienne, Kieffer…Ces hommes ont relevé l’honneur de la France et légué à leurs successeurs des commandos-marine, des RCP et RPIMA français, une tradition d’excellence et d’esprit de sacrifice qui ne s’est jamais démentie. La récente mort au combat des hommes du commando Hubert, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, qui ont donné leur vie pour délivrer deux de leurs compatriotes, en attestent.

C’était le 6 juin 1944 et c’était en Normandie. C’était une affaire concernant essentiellement Américains, Français et Britanniques. Mais dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette opération Overlord est aussi considérée comme l’ouverture d’un «second front» contre l’Allemagne nazie. Ce qui implique qu’il en existait déjà un… Un qu’on passe aujourd’hui sous silence. Ce n’est pas le front italien, qui vit quelques une des plus belles pages de l’histoire militaire française et polonaise s’inscrire au Mont-Cassin, mais demeura un front secondaire. C’est le front de l’Est. 

Celui-ci, ouvert le 22 juin 1941 par l’offensive allemande, est celui de la tragédie absolue. Près de 27 millions de morts soviétiques, un tiers de soldats pour deux tiers de civils. Plus de 628 villages ayant connu le sort d’Oradour-sur-Glane dans la seule Biélorussie, bien plus en comptant tous ceux qui ont été rasés dans le reste de l’Union soviétique. C’est là que la théorie raciale allemande s’est appliquée avec le plus de fanatisme, de cruauté. Là que des centaines de milliers de personnes, hommes, femmes, enfants, ont été fusillés à la chaîne par les Einsatzgruppen et leurs supplétifs Baltes et Ukrainiens, parce nés juifs. Un sort partagé par des millions de Slaves, considérés, eux aussi, comme des untermenschen, des sous-hommes, par les nazis. Mais c’est là, aussi, qu’ont été brisés les reins de la Wehrmacht.

Celle-ci n’a pas perdu la guerre en Normandie. Elle l’a perdu devant Moscou, Stalingrad, Koursk. Au prix du sacrifice de millions de soviétiques jetés au-devant des panzers et des MG-42 allemandes sans aucun souci de la vie humaine. «Les Allemands étaient sans doute les mieux entraînés à tuer, mais nous étions les mieux entraînés à mourir», résumait un ancien combattant soviétique. Les Alliés n’auraient peut-être jamais percé en Normandie si les Soviétiques n’avaient déclenché le 22 juin 1944 l’opération Bagration, qui donna le coup de grâce à la Wehrmacht en engloutissant l’essentiel de ses réserves et ses meilleures unités.

Oui, le front de l’Est ce fût, tous les jours, Verdun et Oradour. Et ce sont les soviétiques qui libérèrent la plupart des camps de la mort. Les Soviétiques qui prirent Berlin.
Certes les Américains amenaient avec eux le jazz, le corned-beef, le chewing-gum et l’essence à une Europe assoiffée de liberté et de plaisirs, alors que l’Armée rouge traînait dans ses bagages le totalitarisme communiste, le Smerch et le NKVD, qui mirent l’Europe de l’est en coupe réglée pour quarante années supplémentaires. Mais la vérité n’est pas aussi manichéenne que cela.
En premier lieu parce que les Américains, entre l’AMGOT et les écarts de leurs GI, n’étaient pas tout à fait des oies blanches animés d’intentions parfaitement pures.

Ensuite parce que les 27 millions de Soviétiques tombés face aux Allemands furent, eux, doublement victimes du totalitarisme. Celui de Hitler, qu’ils brisèrent. Celui de Staline qui les sacrifia, sans états d’âme, avant de se rabattre sur leurs familles, avec son inhumanité, jusqu’à sa mort en 1953.
Soviétiques, Américains, Britanniques, Français, Polonais… Les peuples d’Europe ont tous payé le prix du nazisme. Tous pris part à sa destruction et à notre libération. Célébrer l’anniversaire du débarquement en excluant les Russes est indigne.

Car une chose est certaine. Ceux qui sont morts contre le nazisme n’auraient à coup sûr pas admis cet ostracisme. Encore moins quand Madame Merkel, représentante de la nation à l’origine de toutes ces tragédies se pavanait hier, elle, à Portsmouth, comme si elle était, elle aussi, membre du club des anciens alliés.


jeudi 15 juin 2017

MOURIR "DANS LA DIGNITÉ" mais surtout au bénéfice des assurances


Un médecin accuse les compagnies d'assurance de refuser les traitements aux patients nécessaires à leur survie tout en les poussant au suicide assisté… (source)


Dr Brian Callister (capture d'écran d'une vidéo du Fonds d' action des droits des patients)

L’une des motivations fondamentales, et bien entendu peu souvent mises en avant des partisans de l’euthanasie et du suicide assisté, est économique. Il n’aura pas fallu attendre longtemps, en définitive, pour que cela soit montré au grand jour. Selon le quotidien Washington Times, des assurances santé dans l’Etat du Nevada, où le suicide assisté est légal, ont récemment refusé des traitements onéreux et nécessaire à la survie de leurs clients, proposant de les aider plutôt à mettre fin à leurs jours.

On ne saurait montrer plus clairement l’intérêt économique des législations qui permettent d’échapper à la prise en charge des frais les plus lourds entraînés par la maladie : généralement, ceux qui arrivent en fin de course, étant donné que les derniers mois de vie sont généralement présentés comme les plus « chers » au cours de la vie d’un assuré.

Le journal cite le témoignage d’un médecin, Brian Callister, professeur associé de médecine interne à l’université du Nevada, qui avait cherché à obtenir la prise en charge du transfert de deux de ses patients vers la Californie et vers l’Oregon en vue d’y subir des traitements qui ne sont pas proposés par son propre hôpital.



Le suicide assisté légal : une aubaine pour les compagnies d’assurance ?

Pour les deux patients, assurés auprès de compagnies différentes, la réponse a été identique, donnée par téléphone, sans doute pour éviter la présence d’une trace écrite ? Dans les deux cas, c’est un médecin représentant la société d’assurance qui est entré en contact avec le Pr Callister, en expliquant qu’il n’était pas question de couvrir la procédure ou le transfert envisagé, et demandant dans la foulée : « Seriez-vous prêt à envisager un suicide assisté ? »

Le médecin du Nevada assure que les deux coups de fil sont intervenus en 2016 au cours d’une période d’environ un mois, et il souligne également qu’il n’avait rien fait pour susciter une telle proposition.

Il a également précisé que les deux patients en question n’étaient pas en phase terminale de leur maladie, mais que leur maladie serait entrée en phase terminale en l’absence des traitements médicaux qu’il cherchait à mettre en place. Dans les deux cas, il ne s’agissait pas simplement de prolonger la vie mais d’aller vers une possible guérison, avec 50 % de chances de réussite dans le premier cas, 70 % dans le second.
Le refus de soins onéreux facilité là où le suicide assisté est légal

Le Dr Callister est quant à lui entré en campagne contre la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, ce dernier étant déjà dépénalisé dans une demi-douzaine d’Etats tandis que douze autres envisagent de le faire. Il a participé à une vidéo de mise en garde proposée par le Parents Rights Action Fund où il déclare :

« Même si la plupart des compagnies d’assurances cherche à se montrer comme votre meilleur ami, ce qu’ils veulent, c’est prendre l’option la moins chère. C’est bien meilleur marché d’attraper quelques médicaments et de vous tuer plutôt que de mettre en place un traitement pour vous maintenir en vie. C’est aussi simple que cela. »

Le même groupe de défense de la vie donne la parole à une Californienne, Stéphanie Packer, très gravement malade, qui témoigne de ce que son assurance maladie a refusé de prendre en charge ces traitements et lui a proposé à la place des pilules euthanasiques peu après que l’Etat de Californie eut adopté sa propre loi de suicide assisté en 2015.

Le groupe a choisi pour plusieurs raisons de ne pas nommer les compagnies d’assurances qu’elle met en cause, notamment pour ne pas révéler l’identité des patients concernés.
Les compagnies d’assurance des Etats-Unis protestent de leur innocence

Du côté des assureurs, on a publié un communiqué signé par le groupe qui représente leurs intérêts communs indiquant que les lois autorisant la mort choisie ne changent rien à la politique de remboursement des soins, et qu’aucune d’entre elles ne se permettrait de s’impliquer dans une décision de suicide assisté. Les militants pour le suicide assisté accusent de leur côté le Dr Callister de ne pas apporter la preuve de ce qu’il avance.

Celui-ci parle de la « prudence » des assureurs qui évitent à tout prix de laisser des traces de ces propositions, même s’il s’en est trouvé pour dire les choses plus ouvertement. Ainsi en 2008, Barbara Wagner, dans l’Oregon, a reçu une lettre de la part de son programme Medicaid refusant le remboursement d’un médicament pour le cancer du poumon revenant à 4.000 dollars par mois, mais proposant de procurer des médicaments en vue d’un suicide assisté, rapporte le Washington Times. Cela dit, les sociétés d’assurances ne sont pas tenues de préciser les motifs de refus de remboursement, ce qui permet d’avancer masqué.
(version française Jeanne Smits)

Autorisation d’Adolf Hitler pour le programme d’”euthanasie” (Opération T4),
 signé en octobre 1939 mais datée du 1er septembre 1939.
— National Archives and Records Administration, College Park, Md.



mardi 24 novembre 2015

"Il a refusé toute compromission avec les Russes…" JOSEPH GOEBBELS, maître du mensonge et dispensateur de la haine


Nos journalistes mainstream appliquent plus que jamais en 2015 la leçon de leur maître qui fut d'abord journaliste, tous les espoirs leur sont permis vu la brillante carrière qui fut celle de Goebbels par la suite…



Petit rappel :
Les élections de 1928 lui permettent de devenir député du parti et de siéger au Reichstag. En mars 1933, il occupe le poste de ministre de l’Information et de la Propagande. En développant les moyens modernes de communication - presse écrite, radio, cinéma -, il répand les idées antisémites dans toute la société allemande. Il fait promulguer une loi qui oblige à adhérer à une Chambre nationale de la culture pour pouvoir exercer une profession artistique ; adhésion refusée à tous les non-aryens. La même année, il fait brûler des livres écrits par des juifs. Il radicalise son régime à l’encontre des sémites notamment lors de la Nuit de cristal au cours de laquelle des synagogues sont détruites et des juifs agressés. Hitler lui donne son soutien, ce qui l’incite à développer de vastes pogroms. Plus de 30.000 juifs sont envoyés en camps de la mort. Dès 1939, alors que le Führer se préoccupe de la guerre, il se concentre sur la Solution finale. Après la disparition d’Hitler le 30 avril 1945, il devient chancelier jusqu’au premier mai, date à laquelle il se donne la mort avec son épouse, après avoir pris le soin d’empoisonner ses six enfants ; il a refusé toute compromission avec les Russes. Durant une grande partie de son existence, Joseph Goebbels a été l’initiateur de haines et de diffusion de propagandes. (source)

lundi 26 octobre 2015

Qu’est-ce que la nation ? Qu’est-ce que la patrie ?

Une nation est d’abord une réalité ethnique avant d’être une réalité politique. L’étymologie de nation (natio, en latin, du verbe nascere, ”naître”) renvoie à la terre de naissance, la terre-mère, celle des ancêtres. Elle a donc une dimension d’enracinement biologique, historique, géographique et culturel – mais non pas idéologique. Sa traduction en grec – ancien et moderne – est d’ailleurs ethnos, ce qui se réfère à un apparentement dans une mémoire et une lignée, et ce qui suppose une homogénéité. C’est pourquoi une trop grande immigration détruit une nation en abrogeant son caractère ethnique et donc sa cohérence et son empathie naturelle.




Aristote, à ce propos, estimait qu’une Cité (polis) doit être ethniquement homogène, ce qui est le fondement de la paix civile, de la connivence des valeurs (philia). Autrement, explique-t-il, une Cité rendue hétérogène par l’immigration étrangère est vouée à la dictature – pour établir de force la cohésion – ou à la guerre civile endémique. Si la notion de patrie (enracinée et ethnique) connaît un tel désaveu, la responsabilité en incombe en partie à l’Allemagne nazie qui a extrémisé les principes nationaux et ethniques en les défigurant dans une ubris criminelle. Le nazisme a dévoyé, neutralisé, diabolisé l’idée de nationalisme en Europe.

La responsabilité intellectuelle en incombe à Herder et à Fichte, deux philosophes allemands du début du XIXe siècle, qui ont largement inspiré le pangermanisme belliciste, catastrophique pour l’Europe, de l’empereur Wilhelm II et de Hitler. Fichte dans son célèbre Discours à la nation allemande (1807), non dépourvu de paranoïa, développe l’idée que le peuple allemand est intrinsèquement supérieur à tous les autres peuples européens parce qu’il a échappé à la romanisation et qu’il possède seul une ”âme culturelle” originelle. Cette thèse absurde, issue d’une frustration face à la France napoléonienne et d’un complexe allemand d’infériorité – transformé en complexe de supériorité schizophrénique– a donné lieu au nationalisme allemand des deux guerres mondiales, qui, par son extrémisme, a diabolisé et détruit tout sentiment ethno-national non seulement en Allemagne mais dans les autres pays européens, dont la France (Le IIIe Reich et son souvenir, son ubris, ses crimes et sa défaite ont provoqué chez le peuple allemand une implosion, une délégitimation de toute idée nationale et patriotique).

Cependant la fameuse ”crise des migrants réfugiés” (pseudo réfugiés à 90%), qui n’est que l’aggravation spectaculaire du processus d’immigration invasive et colonisatrice, ressuscite ce sentiment ethno-national chez les classes populaires européennes, sentiment totalement absent chez les dirigeants, uniquement préoccupés d’affairisme politicien. Cette situation peut déboucher sur un incendie incontrôlé.

Qu’elle soit française ou étendue à une ”nation européenne”, ou appliquée à Israël et à bien d’autres, l’idée de nation suppose quatre ingrédients : 
1) une homogénéité ethnique et culturelle globale où les différences sont bien moindres que les ressemblances (ce qui en exclut totalement les musulmans, appartenant à leur umma) ; 
2) le sentiment d’appartenance à une patrie commune enracinée dans l’histoire, formant en gros un même peuple qui se définit et se perçoit comme différent des autres et se sentant potentiellement opposé à eux (Carl Schmitt et ©ont bien montré que toute identité ethnique ou politique ne peut se construire que contre un ennemi. Le positif interagit avec le négatif. On peut le déplorer, mais la psychologie humaine est ainsi faite) ; 
3) l’existence de frontières parfaitement définies et protégées ; 
4) la réalité d’un État, fédéral ou centralisé, peu importe, souverain et indépendant, qui protège et assure la préférence nationale, notion centrale qui discrimine légalement l’étranger par rapport au citoyen.

L’idée ”européenne” des dirigeants actuels, même fédéraliste, ne vise absolument pas ce modèle (supra)national qu’on pourrait appeler les Etats-Unis d’Europe. Elle recherche l’abolition des fondements ethno-nationaux des peuples européens et, plus grave, l’abolition de l’européanité elle-même.  LIRE l'intégralité de l'article ICI
(extraits du blog de G. Faye via ES)

"Migrants"

dimanche 23 novembre 2014

En rire plutôt qu’en pleurer…



Glanées dans des copies, quelques citations d'élèves de 3ème (terr)édifiantes (?) :
  • "Les nazis mettent en place un régime totalitaire en partageant tout (ferme, maison argent, moyen de transport...) Staline veut que tout les civils partage tout ceux qui s'ont leur que tout le monde soit pareil"
  • "Lénine était un acteur de la Révolution russe en 1917 car ils mis en place le parti nazi"
  • "L'élément que Staline essaye de s'appuyer est l'architecture communiste"
  • "Hitler était un acteur de la Révolution russe"
Il y en aurait beaucoup d'autres, mais je préfère passer mon précieux temps à publier autre chose, je n'en ai donc pieusement recueilli que quelques unes auprès d'un prof d'Histoire - dont  la valeur pédagogique et la réelle préoccupation de développer l'intelligence et les connaissances de ses élèves ne peuvent en aucun cas être mis en doute.

Je ne sais pas… On peut  s'inquiéter tout de même de la réflexion et des motivations qui vont être d'ici peu celles de ces jeunes gens qui auront le droit de mettre un bulletin dans l'urne pour faire fonctionner ce qu'on appelle la démocratie et enfin tirer notre douce France du marasme… Malgré tout, cela peut paraître étonnant, vu la Poutinophobie primaire ambiante, le nom de Poutine ne figure point au beau milieu de ces savantes réflexions sur les nazis et le communisme, étiquettes auxquelles aiment à le mêler à l'envi les médias occupés par des "professionnels" aussi peu scrupuleux qu'incultes.

vendredi 29 août 2014

NO FUTURE ? SOLIDARITÉ vs COMPLICITÉ



À TOUS CEUX 
  • qui ont la mémoire courte,
  • qui ont une culture historique et religieuse aussi étalée que leur unique tartine est mince,
  • qui font fi de la réalité préférant un monde virtuel désensibilisé, dématérialisé et déresponsabilisé,
  • qui n'ont aucune notion de ce qu'est un continent et de la géopolitique,
  • qui n'ont aucune idée de ce que sont les intérêts de la France et à fortiori de l'Europe,
  • qui pensent qu'ils  sont loin des massacres et qu'ils en seront toujours à l'abri,
  • qui ont du courage pour envoyer de loin les autres mourir pour défendre leurs opinions tranchées voire hargneuses et qui ne valent que le temps d'un feuilleton médiatique. Opinions dictées et matraquées sciemment par les médias aux ordres, qu'ils appellent des idées généreuses. Opinions soutenues avec autant de conviction sectaire qu'oubliées peu de temps après, sans s'occuper des conséquences désastreuses pour ceux qui en sont réellement victimes.
  • qui vivent égoïstement en s'auto-congratulant pour leurs opinions "progressistes" en prétendant favoriser l'indépendance de leurs enfants sans se préoccuper réellement de l'avenir qu'ils leur préparent…

À TOUS CEUX LÀ 
Voici quelques images rétro des années 50 en guise de bons-points pour leur bonne conduite

Mettez-les dans votre collection anti-russe
 pour montrer à quel point vous avez été du bon côté à  notre époque…
et puis glanez y quelques conseils, on ne sait jamais… ça peut servir.


Besoin d'une traduction ?

Besoin d'une traduction ?








et pour les anti-Russie les plus enthousiastes :


INCROYABLE NON ? QUI L'EUT DIT ? QUI L'EUT CRU ?






lundi 25 août 2014

Sur l'Ukraine par Francis Briquemont, Lieutenant Général et ancien commandant de la Force de protection de l'ONU en ex-Yougoslavie.

À lire sur le site http://www.les-crises.fr

Voici une très intéressante série de vues de Francis Briquemont, le général belge qui commanda la FORPRONU en Bosnie en 1993-1994 (qui a donc 79 ans actuellement…)

Pour les plus jeunes, vous trouverez ici son coup de gueule qu’il avait écrit en 1994 quand il avait été rappelé pour avoir critiqué l’ONU : Bosnie : le “j’accuse” d’un général humilié 
On y lira par exemple :
“Récemment, un sondage a révélé que 63% de la population belge était favorable à une intervention aérienne en Bosnie. La question était mal posée. Il aurait fallu demander aux familles: si vous aviez un fils de 20 ans, à Sarajevo, avec un casque bleu sur la tête, seriez-vous favorable à un raid aérien sur les batteries serbes ? Lorsque j’entends Bernard-Henri Lévy prétendre que quelques avions suffiraient à régler la situation, je deviens fou! C’est grave quand un intellectuel se prend pour un expert militaire. C’est encore plus grave lorsqu’il parade dans la ville assiégée, qu’il cite le général de Gaulle à tout va et que les habitants de Sarajevo le prennent pour le Messie. [...]
Il n’y a pas, d’un côté, les bons, de l’autre, les méchants. C’est une guerre à trois. Une guerre tournante. Les alliances se font et se défont en fonction des rapports de forces dans chaque région. Dès qu’un parti – serbe, croate ou musulman bosniaque – devient trop fort, les deux autres s’unissent contre lui. Il faut en finir avec l’antiserbisme primaire véhiculé par quelques intellos en goguette.”
La guerre, c’est toujours plus intéressant quand ceux qui la font en parlent…
En lien, ce papier de Daniel Salvatore Schiffer dans Marianne en 2009 : Serbie et Bosnie: et si le méchant n’était pas celui qu’on croit ?, où on lit :
“La Bosnie, tout d’abord, celle-là même que ne cessèrent d’encenser au prix de mensonges souvent éhontés, en voulant nous la présenter comme un modèle de société multiculturelle et pluriethnique, quelques-uns de nos intellectuels les plus médiatisés, au premier rang desquels émerge un imposteur de taille : Bernard-Henri Lévy. Je me souviens, en particulier, de la manière, aussi partisane qu’effrontée, dont ce grand mystificateur s’évertua, durant toutes ces années de guerre et contre le sens de la vérité elle-même, à glorifier les soi-disant mérites de son idole politique d’alors : Alija Izetbegovic, premier Président de la Bosnie indépendante, mais, surtout, fondamentaliste musulman dont la tristement célèbre « Déclaration Islamique », publiée à Sarajevo en 1970, affirme textuellement, niant là les valeurs de nos sociétés laïques, qu’ « il n’y a pas de paix ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques ». ” [Lire ici cette édifiante déclaration]
Intéressant de voir la même propagande par les mêmes personnes 20 ans plus tard…

Qui est prêt à aller mourir pour l’Ukraine, un pays miné par la corruption ? Personne. Sans stratégie et portés par l’émotion, les dirigeants européens basculent dans le fanatisme antirusse.

La guerre est toujours la conséquence d’un manque de dialogue, de tolérance, d’intelligence et de créativité." Cette sage réflexion, émise par Elio Di Rupo à l’occasion des commémorations organisées pour le centenaire du début de la guerre 1914-1918, me paraît plus que jamais d’actualité au moment où certains reparlent de guerre froide ou de paix glaciale, en Europe, à propos de la crise ukrainienne. Une crise qui aurait pu être évitée si les principaux responsables politiques européens avaient aussi fait preuve d’un peu de bon sens stratégique.

Le 9 avril dernier, on soulignait ici les erreurs manifestes commises par l’UE dans la gestion de la crise ukrainienne (1). Plutôt que répéter à satiété "c’est la faute à Poutine" comme on a dit jadis "c’est la faute à Voltaire", les dirigeants européens devraient admettre que leurs réactions lors de la révolte de Kiev ont illustré, une fois de plus, l’absence totale d’une stratégie cohérente au sein de l’UE, aggravée encore par l’ignorance des "réalités" et de l’histoire de cette région.

En Ukraine, l’instabilité politique est grande, la situation économique catastrophique, le pays miné par la corruption (un "cancer", dixit le vice-président américain Joe Biden), et bien plus grave encore, des soldats ukrainiens se battent, sur leur territoire, contre une partie de la population. Conséquence de ces combats, des dizaines de milliers d’Ukrainiens de l’Est se sont réfugiés à l’ouest du pays et, plus nombreux encore, les russophones ont fui en Russie ; des réfugiés dont on parle peu dans les médias d’ailleurs.

Comme personne en Europe ou aux Etats-Unis n’est prêt à aller mourir pour Kiev, même en cas d’agression russe - très peu probable - les Occidentaux, plutôt qu’essayer de trouver une solution acceptable pour tous au problème, se sont évertués à imaginer une panoplie de sanctions plus ou moins crédibles contre la Russie, le nouveau Satan. L’émotion en Occident, suscitée par le tragique accident de l’avion de la Malaysia Airlines a alors provoqué une prise de sanctions plus sévères qui ont entraîné une riposte de Moscou sous forme de "contre-sanctions" dont seuls les Etats de l’UE - signalons-le quand même - subiront les effets. Nous verrons bientôt si l’UE ne s’est pas tiré une balle dans le pied.

On en est là. Nombreux sont ceux qui doutent du bien-fondé et plus encore, de l’efficacité réelle de cette stratégie mais le problème maintenant est de sortir d’une crise qui menace la stabilité sur le continent européen.

Si, début de cette année, les dirigeants européens, avant de réagir en ordre dispersé aux actions des révolutionnaires et de se précipiter inconsidérément dans le chaudron de Kiev, avaient froidement analysé la situation sur le terrain, ils auraient conclu que : 1° si cette révolution était très pro-Europe, elle était antirusse à un point tel que, même si l’éviction du corrompu Ianoukovitch était compréhensible, il était difficile d’imaginer que la Russie regarderait les événements sans réagir et sans donner "son" avis sur la question, car l’Ukraine n’est pas située n’importe où sur l’échiquier européen ; 2° que les révoltés de Kiev se faisaient peut-être beaucoup d’illusions sur la signification réelle d’un pacte d’association avec l’UE.

Les dirigeants européens auraient pu se rappeler aussi que, depuis des siècles, et quel que soit le régime politique des pays concernés, les relations entre la Grande Russie (Moscou), la Petite Russie (Kiev), la Russie Blanche (Minsk) et la très instable Pologne n’ont jamais été "simples".

Et si, sur base de ces conclusions, le duo politique de l’UE Herman Van Rompuy et Catherine Ashton, dûment mandaté par un sommet européen, avait d’emblée rencontré, d’une part Vladimir Poutine pour analyser la situation et expliquer ce que pouvait être l’appui de l’UE au développement de l’Ukraine, et d’autre part les révolutionnaires de Kiev pour leur rappeler que leur pays était un Etat bicommunautaire et insister sur les conditions d’une bonne coopération avec l’UE, nous aurions peut-être assisté à un autre scénario, plus conforme en tout cas à la vision d’Elio Di Rupo concernant la résolution des tensions internationales.

Au lieu de cela, le fanatisme antirusse des dirigeants de Kiev a offert la Crimée sur un plateau d’argent à Vladimir Poutine et l’attitude des dirigeants occidentaux vis-à-vis de celui-ci - snobé à Sotchi, éjecté du G7/G8, rejeté par l’Otan, sanctionné et accusé des pires intentions vis-à-vis de l’Ukraine et même de l’Otan - a abouti à la situation d’aujourd’hui.

Je ne sais de quoi sera fait demain. L’optimiste pense qu’il serait peut-être plus intelligent d’aller vers une désescalade et de demander à quelques sages "créatifs" de "déminer" le terrain. Le pessimiste se demandera peut-être si certains ne souhaitent pas en revenir au temps de la guerre froide, d’une nouvelle confrontation Est-Ouest, et pourquoi pas, tant qu’on y est, à un nouveau rideau de fer à l’est des pays baltes et de la Pologne. Quand je pense qu’aujourd’hui, la désignation des remplaçants de Herman Van Rompuy ou de Catherine Ashton à la Commission européenne devrait pour certains dépendre de leur "attitude" plus ou moins ferme vis-à-vis de Moscou, c’est inquiétant pour la paix et la stabilité en Europe […].

En fait, plus on s’éloigne de la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus les nationalismes ou régionalismes reprennent vigueur (voir crise ukrainienne), alimentés parfois par des idéologies qui rappellent le fascisme voire le nazisme de sinistre mémoire. L’égoïsme sacré des Etats "souverains" et des… individus d’ailleurs, l’emportent de plus en plus sur l’esprit de solidarité. L’UE peut-elle encore à l’avenir être autre chose qu’un rassemblement de petits pays gouvernés par des dirigeants médiocres et peuplés de citoyens repliés sur eux-mêmes ?

J’entends déjà les soi-disant "réalistes" (genre David Cameron et beaucoup d’autres), pour lesquels l’expression "Europe intégrée" est inadéquate si pas "un gros mot", se révolter contre cet européisme utopique et inacceptable. Et pourtant, que ces défenseurs acharnés de la souveraineté nationale se demandent combien d’Etats de l’UE feront encore partie du G7 ou G8 (voire du G20) dans dix ou quinze ans ? La réponse est simple : AUCUN, (sauf peut-être l’Allemagne). Souhaitons quand même que les futurs grands formats politiques européens soient de véritables européistes et que les états d’âme de David Cameron et de quelques autres ne soient un souci pour personne.

Mais, plus sérieusement, les Occidentaux ne devraient-ils pas faire le bilan de leur stratégie depuis le début de ce siècle, jalonné par l’Afghanistan, l’Irak, l’Afrique, la Libye, l’éternel conflit israélo-palestinien et tout cela pour quelques piètres résultats ? Priorité des priorités, ne devraient-ils pas se consacrer à la préparation de la conférence sur l’avenir de la planète qui se déroulera l’an prochain à Paris ? L’enjeu est tel pour l’avenir des Terriens et de "leur" maison que la récupération de la Crimée par la Russie apparaîtra demain comme un épisode anecdotique de la géopolitique mondiale.

(1) "La Libre" du 9 avril, "Crimée : les erreurs de l’UE".

vendredi 15 août 2014

Sur le Monde (2007 !) : Petit rappel historique - l’Organisation des nationalistes ukrainiens

Vous pouvez toujours vous réjouir de l'avancée de l'armée ukrainienne contre ceux que vous voyez comme les suppôts de Poutine mais prenez connaissance de ces quelques "détails" historiques ; ce ne sera pas long et vous saurez peut-être qui vous soutenez…

Emblème de l'OUN

L’OUN, l’Allemagne nazie et le génocide   par Jean-Marie Chauvier, août 2007 

On connaît désormais mieux la guerre d’anéantissement menée contre l’URSS par l’Allemagne nazie et ses alliés en Europe de l’Est : nouvelles archives, relectures des anciennes, enquêtes de terrain affluent. Parmi les « tabous » levés figure le rôle joué par les nationalistes locaux, notamment baltes et ukrainiens, longtemps dissimulé par les Soviétiques, honteux de cette « collaboration », comme par ceux qui les réhabilitent désormais. Après la première guerre mondiale, l’Ukraine est partagée entre l’URSS (Centre et Est), la Pologne (Galicie et Volhynie), la Roumanie (Bucovine) et la Tchécoslovaquie (Ruthénie ou Ukraine subcarpathique). C’est en Galicie orientale, sous le régime polonais et contre lui, que se forment successivement l’Organisation militaire ukrainienne (UVo) en 1920, puis l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) en 1929. Leur fondateur, Evhen Konovaletz, compagnon de Simon Petlioura, prend contact avec Adolf Hitler dès 1922. Et leur idéologue Dmitri Dontsov professe un « nationalisme intégral ». Il oppose le caractère « européen » de l’Ukraine à celui, « asiatique », de la Russie. Le stratège nazi Alfred Rosenberg – et avec lui, dès 1933, l’Abwher, le renseignement militaire – soutient l’OUN. Cet Allemand de la Baltique promet l’autonomie aux nationalistes baltes, ukrainiens, géorgiens, musulmans du Caucase, etc., afin de démanteler l’URSS et d’isoler la Russie. Mais l’alliance entre Berlin et l’OUN sera tumultueuse. Konovaletz est tué en 1938 par un agent soviétique. Andriy Melnik lui succède à la tête de l’OUN, avec le soutien d’Andriy Cheptytskyi, métropolite de l’Eglise gréco-catholique (uniate), « leader spirituel » de la Galicie, passée en 1939 sous régime soviétique. Puis c’est le radical Stepan Bandera qui fait dissidence en 1940 : son OUN-b forme deux bataillons de la Wehrmacht, Nachtigall et Roland, pour prendre part à l’agression menée par l’Allemagne et ses alliés contre l’URSS, le 22 juin 1941. Immédiatement déferle une vague de pogroms. …
(suite de l'article réservée aux abonnés à l'offre d'archives du Monde)

                              Attention Clergé uniate (et non orthodoxe malgré les apparences)
                                                     vénérant "st"(?)Andriy   Cheptytskyi

                              Peu de chances qu'on ait fait lire au "bon pape" un dossier conforme
                              à la réalité  historique des uniates ukrainiens…

mercredi 4 juin 2014

L'Uniatisme et ses dégâts : de l'Unia de Brest aux années 2000

Hieromartyr Gabriel de Galice (1886-1948) : Un martyr carpatho-russe pour l'unité des chrétiens en Russie occidentale  
En 1596, à Brest maintenant dans le sud-ouest de la Biélorussie, des centaines de milliers d’Orthodoxes vivant dans les régions frontalières de la Russie occidentale ont quitté l'Église. Opprimés par la tyrannie polonaise catholique romaine, ils avaient été forcés à entrer dans le schisme de l'Église orthodoxe par la fraude de l'uniatisme. Cet événement de division, connue ironiquement sous le nom d’ «Union de Brest », projeta une ombre obscure sur toute l'histoire de la région qui s’en est suivie. Les intrigues politiques schismatiques du Vatican et la violence de ses fonctionnaires polonais arrachèrent de l'unité avec l'Église orthodoxe universelle des provinces entières de l'ouest de la Russie. Les tragédies qui ont suivi et les actes de meurtriers de masse catholiques comme l'archevêque Josaphat Kuntsevich ( 1623) ou le prêtre André Bobola ( 1657 ), tous deux canonisés par le Vatican, comme le criminel de guerre du XXe siècle Mgr Stepinac de Zagreb, ont laissé les Orthodoxes sans illusions sur la vraie nature de Rome.

Pape François vénérant l'icône gréco-catholique de
Josaphat Kuntsevich

 Heureusement, dans des conditions politiques plus favorables, de nombreux uniates sont revenus plus tard du schisme à la foi orthodoxe. Ainsi, près de deux cents cinquante ans plus tard, en 1839, au Concile de Polotsk , des centaines de milliers d’uniates en Biélorussie, Volhynie et Podolie, autrefois séparés de l'Orthodoxie par la violence, sont retournés à l'Orthodoxie par l’amour. A la fin de ce siècle, quelques 90.000 immigrés uniates de Galicie et carpatho-Russie aux Etats-Unis, désormais libérés de la tyrannie de l’Autriche-Hongrie, sont également retournés à l'Orthodoxie. À partir de 1900, leur exemple a été suivi par les Lemkos carpatho-russes en Autriche-Hongrie, comme le Hiéromartyr Maxime de Gorlice. Et à partir de 1900, des dizaines de milliers d'autres Carpatho-Russes au sud, conduits par St Alexis de Carpatho-Russie, ont également commencé leur retour à l'Église orthodoxe. Après 1918, se trouvant en Tchécoslovaquie, leur mouvement d'embrasser l'Église a continué.

Maxime de Gorlice

 Entre 1918 et 1939, les uniates en Galice ont aussi progressivement commencé à revenir à l'Orthodoxie, malgré la féroce répression polonaise. En 1928, il y avait là 40 paroisses orthodoxes et finalement quelques 5000 fidèles sont retournés à l'Orthodoxie. Cependant, la répression a continué jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, suivant les directives du Vatican, à partir de 1939 l'épiscopat uniate latinisé a montré une enthousiaste fidélité au nouveau régime nazi. En effet, le chef des uniates en Galice, le 'Métropolite' Andrei Sheptitsky, a littéralement « béni » la 14e division de SS, recrutée en Galice, et leurs massacres génocidaires. Des membres du haut clergé uniate en Galice ont également soutenu des organisations ukrainiennes nationalistes. Ces derniers sont connus pour leurs meurtres de communistes, de Juifs, de Polonais et de membres du clergé orthodoxe et ils ont continué leurs activités terroristes dans les années 1950. En conséquence, après la Seconde Guerre mondiale, le successeur de Sheptitsky, Joseph Slipy, et quatre autres évêques uniates ont été arrêtés par le nouveau régime soviétique pour collaboration avec les nazis, en tant que collabos partout en Europe libérée . 

 Toutefois, pour une note plus joyeuse, à la suite de la libération de l'oppression polonaise d'avant-guerre suivie de l'oppression nazie pendant la guerre, d'autres uniates en Galice ont décidé de saisir l'occasion tant attendue pour réintégrer l’ Église orthodoxe Mère. Ainsi, le 28 mai 1945, à Lvov, un archiprêtre uniate, le Père Gabriel Kotelniki, et d’autres membres du clergé uniate ont formé un groupe dans le but exprès de revenir à la communion avec l'Église orthodoxe. Il ne peut y avoir aucun doute sur la sincérité des motivations de ces membres du clergé, en particulier du P. Gabriel, qui avait longtemps montré son attachement à l'Orthodoxie. 


 Né en 1886, le P. Gabriel était d’origine carpatho-russe. Il avait étudié à Zagreb, puis à l'Académie de théologie de Lvov et l'Université de Fribourg, où il avait obtenu un doctorat en philosophie. Excellent théologien universitaire et historien de l' Église, il était aussi poète et philosophe. Ordonné prêtre en 1913 à Lvov, il avait servi à la cathédrale de la Transfiguration, et avait travaillé comme professeur à l'Académie théologique de Lvov. Son étude des Pères de l'Église l'avait convaincu de la vérité de l’Orthodoxie. En 1930, il avait exprimé son point de vue dans la presse, ce qui lui avait valu d’être privé de son poste à l’Académie. Il a continué à écrire sa critique du catholicisme dans les années 1930 et est devenu convaincu de la fausseté théologique de l'uniatisme et de sa nature anti-ecclésiale pernicieuse. 

 En 1945, le groupe de P. Gabriel, appelant à un retour à l’Église Mère, ne fut pas une voix criant dans le désert. À Moscou, le patriarche Alexis I nouvellement élu accueillit le désir des membres du clergé et des fidèles uniates de rentrer dans le sein de l’Église Mère, et de laisser les hérésies du Vatican. Le 23 Février 1946, le métropolite Jean de Kiev a reçu le P. Gabriel et douze autres prêtres uniates dans l’Orthodoxie. À la fin du mois deux de ces prêtres ont été consacrés évêques. Les 8 et 9 Mars 1946, un synode a eu lieu dans la cathédrale de St George à Lvov, présidé par le P. Gabriel. Les deux nouveaux évêques et les autres membres du clergé ex-uniates étaient également présents. D'autres évêques orthodoxes y ont également pris part, ainsi que 204 prêtres uniates et quelques laïcs.


Патриа́рх Алекси́й I 
 L'orateur principal au synode de Lvov fut le père Gabriel. Il affirma ce que savent tous les Orthodoxes, que «l'Union» de Brest a été la plus grande catastrophe jamais produite dans la vie spirituelle et nationale de la Russie occidentale. P. Gabriel a appelé tous les uniates au retour à la foi de Kiev, la « Jérusalem slave », l’Église Mère orthodoxe et à la libération de la tyrannie et de l'hérésie papiste. Le lendemain matin, les 204 membres du clergé uniate ont renoncé aux erreurs latines. Ils se sont unis à l'Église orthodoxe à travers le sacrement de la confession par le clergé ex-uniate nouvellement reçu. Cet événement a été suivi de la concélébration de la Divine Liturgie. Un message a été envoyé au patriarche Alexis, qui a fait bon accueil à la journée de la libération spirituelle qui était arrivé, annonçant la réunion des uniates avec l'Église orthodoxe et la foi universelle du premier millénaire. Toutefois, le clergé nouvellement reçu a reconnu qu'il ne serait pas facile de réunir tous les fidèles de Galice à l'Église. Leur acte n'était qu'un début et il serait difficile de surmonter les préjugés aveugles et un lavage de cerveau de 350 ans depuis l'Union de Brest. 

 Par conséquent, le Synode a également envoyé un message à tous les galiciens uniates. Ce message leur rappelait comment l’Unia leur avait été imposée par le Vatican et les autorités polonaises et la façon dont elle avait détruit l'unité spirituelle de l’Ukraine et de toute la Russie. Ils appelaient à la libération de l'oppression latine et de la polonisation et rappelaient que l'Église orthodoxe était la première église de l'Est comme de l'Ouest. Toutes les autres soi-disant « Églises » en étant issues et ayant été formées par le schisme et l'hérésie. En revenant à l’Orthodoxie, ils reviendraient à la foi de leurs ancêtres et de tous les autres Ukrainiens. Un mois plus tard, le 5 Avril 1946, le père Gabriel a conduit une délégation du synode au patriarche Alexis de Moscou. P. Gabriel a été fait Protopresbytre, la plus haute distinction possible pour un prêtre marié . 

 La majorité des Uniates de Galice a commencé à suivre le mouvement orthodoxe et a été reçue dans l'Église orthodoxe. Ils sont venus dans les églises orthodoxes, se sont confessés, ont reçu la communion et ont procédé au baptême de leurs enfants. Pour la plupart, ils étaient sincères, beaucoup s’étaient toujours pensés eux-mêmes comme orthodoxes en tout cas. En moins d'un an du lancement du mouvement orthodoxe, 997 prêtres uniates en tout, c’est à dire 78 % du total en Galice, avaient rejoint le groupe de Père Gabriel et étaient de retour à l’Orthodoxie. Cependant, même s’il ne peut y avoir aucun doute que le clergé uniate au Synode de Lvov n’ait sincèrement voulu s'unir à l'Église orthodoxe, le problème est que certains de ceux qui étaient venus en dernier ne l’étaient pas. En effet, plusieurs d'entre eux étaient en réalité des opportunistes, profitant du fait que la Galice faisait maintenant partie de l'Union soviétique anti-Vatican. 

Ils avaient donc rejoint le troupeau uniquement pour sauver leur peau sous couvert d’Orthodoxie. Pour l'Église orthodoxe, c'était une situation difficile. D'une part, cela ne pourrait clairement pas détourner ceux qui s’étaient repentis avec sincérité, comme ceux du Synode de Lvov qui aimaient l'Orthodoxie. D'autre part, on savait aussi que, sous le pouvoir soviétique athée, le sort des uniates qui avaient collaboré avec Hitler était une mort presque certaine. En fin de compte, les évêques orthodoxes firent montre de miséricorde et de générosité, protégeant les sincères comme les opportunistes de l'oppression soviétique. Ainsi, on reçut dans l'Église tous ceux qui le demandaient, indépendamment du fait qu'ils étaient sincères, ou tout simplement qu’ils avaient peur du NKVD. La responsabilité de la tragédie spirituelle de ces uniates qui hypocritement s'unirent à l'Église n’incombe pas à l’Orthodoxie, mais à deux autres groupes. Tout d’abord, il y avait les dirigeants uniates anti-russe et anti-orthodoxe qui, par leur alliance parrainée par le Vatican aux nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, avait clairement pris une position antisoviétique. Deuxièmement, il y avait les communistes soviétiques, qui réprimaient impitoyablement leurs ennemis politiques. Pour eux, étaient inclus non seulement les dirigeants, mais également le clergé et les laïcs uniates, ordinaires et sincères, si latinisés et induits en erreur qui s’étaient compromis avec le fascisme 

 Il est également vrai que tous ces uniates étaient vénaux. Une poignée de membres du clergé et de laïcs uniates égarés restèrent fidèles au Vatican et sacrifièrent leur liberté pour le faire. Plusieurs membres du clergé uniate, bien que certains d'entre eux en fait fussent innocents de la collaboration avec le fascisme, ont été « liquidés » par la police secrète soviétique, le NKVD. Leur répression de toute évidence n'avait rien à voir avec l'Église orthodoxe, qui n'avait pas le pouvoir politique, ayant elle-même subi une persécution atroce depuis 1917. La répression de l'uniatisme fut l'affaire du Parti communiste soviétique et du NKVD, qui ont cherché à se venger de la collaboration uniate avec Hitler. 

 La situation signifiait que, dès 1959, de 3431 paroisses uniates enregistrées en 1946, 3222 étaient devenues orthodoxes. En 1961, de 1 643 anciens prêtres uniates, 1243 étaient devenus orthodoxes et 347 sont restés uniates. Comme nous l'avons déjà dit, il ne fait aucun doute que beaucoup d'entre eux n’étaient pas sincères. Cela est devenu évident lorsque, après la chute de la tyrannie soviétique dans les années 1990, de nombreux Galiciens sont retournés à l’uniatisme, essentiellement pour des motifs nationalistes. D'autre part, il faut dire que beaucoup de ceux qui revinrent à l'Orthodoxie après Lvov furent très courageux. Beaucoup de membres du clergé et des laïcs nouvellement orthodoxes devaient être assassinés par des fanatiques des mouvements nationalistes ukrainiens. 

 Un exemple remarquable fut celui du P. Gabriel lui-même. Immédiatement après la Divine Liturgie, le 28 Septembre 1948, sur les marches de la cathédrale de la Transfiguration à Lvov, le Protopresbytre Gabriel Kostelnik fut victime d' un terroriste ukrainien. Son assassin, Vasily Pankiv, s'est suicidé immédiatement après, symbolisant ainsi les réalités de ceux qui résistent à la vérité de l'Orthodoxie – un suicide spirituel. Ainsi, le père Gabriel a payé de son sang sa fidélité à l'Orthodoxie universelle . Que sa mémoire soit sacrée pour nous tous qui, au-delà de l’ouest de la Russie , cherchent une véritable unité des chrétiens dans l'Église orthodoxe du Christ. Que sa mémoire aussi guide l'Ukraine occidentale à travers ces années difficiles actuelles. Et que la vérité du Christ triomphe de l'hérésie, du schisme, de la fraude spirituelle et de tout fanatisme politique, nationaliste et religieux. 
 Saint Hiéromartyr Gabriel, prie Dieu pour nous!
(version en français par Maxime le minime d'après la source)