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vendredi 6 novembre 2020
mercredi 29 mai 2019
Angèle Lieby " on la croyait dans le coma , elle était consciente ..." une histoire vraie.
"Une larme m'a sauvée…"
jeudi 15 juin 2017
MOURIR "DANS LA DIGNITÉ" mais surtout au bénéfice des assurances
Un médecin accuse les compagnies d'assurance de refuser les traitements aux patients nécessaires à leur survie tout en les poussant au suicide assisté… (source)
Dr Brian Callister (capture d'écran d'une vidéo du Fonds d' action des droits des patients)
L’une des motivations fondamentales, et bien entendu peu souvent mises en avant des partisans de l’euthanasie et du suicide assisté, est économique. Il n’aura pas fallu attendre longtemps, en définitive, pour que cela soit montré au grand jour. Selon le quotidien Washington Times, des assurances santé dans l’Etat du Nevada, où le suicide assisté est légal, ont récemment refusé des traitements onéreux et nécessaire à la survie de leurs clients, proposant de les aider plutôt à mettre fin à leurs jours.
On ne saurait montrer plus clairement l’intérêt économique des législations qui permettent d’échapper à la prise en charge des frais les plus lourds entraînés par la maladie : généralement, ceux qui arrivent en fin de course, étant donné que les derniers mois de vie sont généralement présentés comme les plus « chers » au cours de la vie d’un assuré.
Le journal cite le témoignage d’un médecin, Brian Callister, professeur associé de médecine interne à l’université du Nevada, qui avait cherché à obtenir la prise en charge du transfert de deux de ses patients vers la Californie et vers l’Oregon en vue d’y subir des traitements qui ne sont pas proposés par son propre hôpital.
On ne saurait montrer plus clairement l’intérêt économique des législations qui permettent d’échapper à la prise en charge des frais les plus lourds entraînés par la maladie : généralement, ceux qui arrivent en fin de course, étant donné que les derniers mois de vie sont généralement présentés comme les plus « chers » au cours de la vie d’un assuré.
Le journal cite le témoignage d’un médecin, Brian Callister, professeur associé de médecine interne à l’université du Nevada, qui avait cherché à obtenir la prise en charge du transfert de deux de ses patients vers la Californie et vers l’Oregon en vue d’y subir des traitements qui ne sont pas proposés par son propre hôpital.
Le suicide assisté légal : une aubaine pour les compagnies d’assurance ?
Pour les deux patients, assurés auprès de compagnies différentes, la réponse a été identique, donnée par téléphone, sans doute pour éviter la présence d’une trace écrite ? Dans les deux cas, c’est un médecin représentant la société d’assurance qui est entré en contact avec le Pr Callister, en expliquant qu’il n’était pas question de couvrir la procédure ou le transfert envisagé, et demandant dans la foulée : « Seriez-vous prêt à envisager un suicide assisté ? »
Le médecin du Nevada assure que les deux coups de fil sont intervenus en 2016 au cours d’une période d’environ un mois, et il souligne également qu’il n’avait rien fait pour susciter une telle proposition.
Il a également précisé que les deux patients en question n’étaient pas en phase terminale de leur maladie, mais que leur maladie serait entrée en phase terminale en l’absence des traitements médicaux qu’il cherchait à mettre en place. Dans les deux cas, il ne s’agissait pas simplement de prolonger la vie mais d’aller vers une possible guérison, avec 50 % de chances de réussite dans le premier cas, 70 % dans le second.
Le refus de soins onéreux facilité là où le suicide assisté est légal
Le Dr Callister est quant à lui entré en campagne contre la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, ce dernier étant déjà dépénalisé dans une demi-douzaine d’Etats tandis que douze autres envisagent de le faire. Il a participé à une vidéo de mise en garde proposée par le Parents Rights Action Fund où il déclare :
« Même si la plupart des compagnies d’assurances cherche à se montrer comme votre meilleur ami, ce qu’ils veulent, c’est prendre l’option la moins chère. C’est bien meilleur marché d’attraper quelques médicaments et de vous tuer plutôt que de mettre en place un traitement pour vous maintenir en vie. C’est aussi simple que cela. »
Le même groupe de défense de la vie donne la parole à une Californienne, Stéphanie Packer, très gravement malade, qui témoigne de ce que son assurance maladie a refusé de prendre en charge ces traitements et lui a proposé à la place des pilules euthanasiques peu après que l’Etat de Californie eut adopté sa propre loi de suicide assisté en 2015.
Le groupe a choisi pour plusieurs raisons de ne pas nommer les compagnies d’assurances qu’elle met en cause, notamment pour ne pas révéler l’identité des patients concernés.
Les compagnies d’assurance des Etats-Unis protestent de leur innocence
Du côté des assureurs, on a publié un communiqué signé par le groupe qui représente leurs intérêts communs indiquant que les lois autorisant la mort choisie ne changent rien à la politique de remboursement des soins, et qu’aucune d’entre elles ne se permettrait de s’impliquer dans une décision de suicide assisté. Les militants pour le suicide assisté accusent de leur côté le Dr Callister de ne pas apporter la preuve de ce qu’il avance.
Celui-ci parle de la « prudence » des assureurs qui évitent à tout prix de laisser des traces de ces propositions, même s’il s’en est trouvé pour dire les choses plus ouvertement. Ainsi en 2008, Barbara Wagner, dans l’Oregon, a reçu une lettre de la part de son programme Medicaid refusant le remboursement d’un médicament pour le cancer du poumon revenant à 4.000 dollars par mois, mais proposant de procurer des médicaments en vue d’un suicide assisté, rapporte le Washington Times. Cela dit, les sociétés d’assurances ne sont pas tenues de préciser les motifs de refus de remboursement, ce qui permet d’avancer masqué.
(version française Jeanne Smits)
![]() |
Autorisation d’Adolf Hitler pour le programme d’”euthanasie” (Opération T4),
signé en octobre 1939 mais datée du 1er septembre 1939.
— National Archives and Records Administration, College Park, Md.
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samedi 17 décembre 2016
Liberté de conscience, liberté de pensée, liberté d'expression…par P. Jean Boboc
La Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée en 1948 par les Nations unies, définit la liberté de conscience et de religion dans son article 18 :
« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »
Liberté d’expression
Le délit d’entrave à l’IVG
![]() |
Petit être humain en devenir… |
Le gouvernement français a fait voter, le 1erdécembre, une loi interdisant la libre expression dans le domaine d’opinions relevant de l’éthique. Le débat a été faussé, et on a discuté de l’avortement, alors que la question était celle de la liberté d’expression. Quelle que soit la qualité des sites incriminés, quelle que soit la réalité de la désinformation dont on les accuse, il est hallucinant qu’on puisse légalement interdire, dans un pays comme le nôtre, une publication sous ce prétexte. Bien des sources de désinformation pourraient tomber sous le coup d’une telle loi… Du point de vue de la société civile, cela signale une crise de la démocratie. Du point de vue chrétien, cela ne change rien. En effet, les chrétiens ne sont tenus de respecter que les lois civiles qui sont cohérentes avec la loi de Dieu. Notre obéissance est toujours conditionnelle, par motif de conscience, dit saint Paul (1 Co 10), c’est tout. Et il existe une liberté de désobéir dont les saints martyrs donnent l’exemple.
L’interdit de tuer
Donc, rien n’est changé. Les chrétiens continueront, comme ils l’ont fait depuis 2000 ans, en conformité avec la tradition biblique, à dire haut et fort que l’avortement est un mal, un péché, qu’il contredit un des préceptes fondamentaux de la loi divine : « Tu ne tueras pas ! » Nous continuerons à dire – dût-on taxer notre discours de « culpabilisant » – qu’il s’agit d’un infanticide, d’un meurtre légal, parce que c’est la vérité – qu’il s’agisse d’avortement thérapeutique ou d’avortement de confort.
Une société rétrograde
C’est le moment de (re) lire à ce sujet « L’embryon au IIème siècle », de Philippe Caspar (L’Harmattan, Paris, 2002). On y découvre que la société dans laquelle nous vivons actuellement est tout simplement réactionnaire et rétrograde : elle défend un néo paganisme auquel les Juifs et les chrétiens furent confrontés dans la société païenne. Sous couleur de modernité, on défend du pré chrétien, le rêve de vivre en faisant ce que l’on veut de soi et des autres, comme si l’Évangile n’avait pas été annoncé.
Cf. sur ce site « l’embryon et les chrétiens des premiers siècles »
Défense de l’enfant
Ce livre montre que les Juifs et leurs héritiers les chrétiens ont défendu l’enfant menacé de mort et d’exploitation ; ils ont défendu la famille et sa stabilité ; ils ont donné l’exemple du sacrifice de soi des parents aux enfants par amour pour eux. Ils ont montré que l’embryon est un être humain à part entière. Et, dans la société païenne, les chrétiens assumaient leur liberté de pensée et d’expression dans toutes ses conséquences.
Prendre la liberté
Comment un chrétien réagit-il quand la liberté d’expression est supprimée ou, comme c’est le cas, limitée ? C’est très simple : en exerçant la liberté d’expression – en prenant la liberté de s’exprimer ! – Mais telle forme d’expression est interdite, maintenant ! – Pas de problème : nous continuerons à nous exprimer librement en assumant toutes les conséquences de la liberté qui nous appartient, comme nos frères des pays de l’Est, il n’y a pas si longtemps. L’Église ne se confond pas avec l’État ; elle ne se confond pas avec la société civile ; elle ne se confond pas avec le monde.
Une position courageuse
La bonne nouvelle est que rien ni aucune loi de ce monde ne nous privera de la liberté de conscience, de pensée, d’expression et de publication. Il faut ici rendre hommage aux évêques catholiques-romains qui ont courageusement, et de façon tout-à-fait normale de la part de chrétiens, pris position à l’annonce du projet de loi.
(A.p. Marc-Antoine Costa de Beauregard)
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