L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’être de mauvais chrétiens.Bien-pensance : les Églises ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums sur le projet européen (1992, 2005), croyant faire entendre la voix de la raison. Cela est vrai de la Conférence des Églises européennes mais aussi de la Conférence des évêques de France. La presse catholique du courant principal est à l’avenant. C’est dans cette ligne que, le 14 mai dernier, le CECEF (Conseil des Églises chrétiennes en France) a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines élections.On invoque les pères fondateurs, démocrates-chrétiens (et catholiques) tous les trois ; Adenauer, De Gasperi et Schuman. Le drapeau européen frappé des douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse. De ce fait, un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant, se trouvait être un chrétien suspect du fait son opposition à Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes se sont méfiés de la construction européenne.Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure de la véritable inversion des signes qui s’est produite au cours des quarante dernières années : tout se passe, en effet, comme si Bruxelles était devenue, au contraire, le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.On s’est longtemps contenté de dire que l’Europe des Six issue du traité de Rome (lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement y avait seulement accru le poids du monde protestant et donc anglo-saxon. Mais aujourd’hui, la mutation est allée bien plus loin. En témoignent le refus d’inscrire les racines chrétiennes de l'Europe dans les textes constitutifs, la propagande active en faveur des évolutions libertaires les plus débridées, tant de la Commission que du Parlement européens, où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui leur résistent.Si cela était nécessaire, on en verra la confirmation dans la récente réunion électorale qui s’est tenue à l’université de Varsovie en présence de Donald Tusk, président du Conseil européen en faveur de l’opposition européiste au gouvernement polonais. Leszek Jażdżewski, rédacteur en chef du journal Liberté, y a prononcé, sans que Tusk les désavoue, un discours d’une grossièreté et d’une violence inimaginables à l’encontre de l’Église catholique, laissant loin derrière tout ce qui pouvait se dire en France au temps du petit père Combes.Il faudrait de longs développements pour approfondir les raisons de cette mutation qu’a connue l’idée européenne au point d’être, désormais, associée à l’antichristianisme le plus virulent. Mais il est assez clair qu’elle est inséparable de la dérive idéologique de la construction européenne. Loin d’être un projet de coopération naturel entre pays libres désireux de travailler ensemble, le projet européen est conçu, aujourd’hui, par ses partisans comme un projet messianique d’abolition des frontières et d’arasement du fait national. Il n’est pas seulement une réalité politique mais une révolution destinée à remettre en cause cette réalité anthropologue fondamentale qu’est le fait national.L’expérience du siècle dernier a montré que le fait idéologique, que ce soit le communisme ou le socialisme national (dit nazisme), est toujours allé vers une hostilité radicale au fait religieux, ce qui est normal dès lors qu’il se pose comme une Église de substitution. Comment s’étonner qu’il en aille de même avec la troisième des grandes utopies, l’utopie mondialiste, dont le projet européen n’est, de l’aveu de Jean Monnet lui-même, qu’une étape ?Il est temps que ce qui reste de croyants en France et en Europe ouvrent les yeux devant ce qui n’est pas seulement un affadissement des convictions chrétiennes des pères fondateurs mais une véritable inversion du rapport du projet européen à la civilisation chrétienne pour laquelle il est devenu une véritable machine de destruction. (source)
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mardi 28 mai 2019
L'antichristianisme fondamental du projet européen
samedi 11 août 2018
"LE MODÈLE SUÉDOIS" ?
La Suède restera la Suède mais seulement de nom
La société suédoise va changer radicalement dans les années à venir.
Dans un avenir prévisible, les Suédois seront minoritaires.
La société suédoise va changer radicalement dans les années à venir.
Dans un avenir prévisible, les Suédois seront minoritaires.
Depuis quelque temps l'équipe Gefira a été le suivi des processus démographiques qui ont lieu en Europe, en particulier dans sa partie occidentale. Cette fois Gefira a publié un rapport sur la Suède, un état, occidental typique bien développé, membre de l'Union européenne. Le rapport comprend des calculs indépendants, en utilisant un logiciel dédié démographique Cerberus 2.0. Le rapport est basé sur l'entrée qui est prise par les bureaux officiels de statistiques.
Les résultats Gefira sur la base des données officielles fournies par Statistics Sweden SCB révèle ce qui suit:
le taux de fécondité des Suédois blancs indigènes est beaucoup plus faible (1,6) que le taux global de fécondité du pays (1,9);
le système parental suédois ne parvient pas à offrir plus de bébés;
le nombre d'enfants avec un nom islamique se développe à un rythme rapide. Depuis 2010, il a augmenté de plus de 30%, de sorte que maintenant environ 8 à 10% des nouveau-nés en Suède ont un nom islamique.
la population suédoise blanche indigène sera une minorité dans un délai maximum de 40 ans. La même source indique que 22% des nouveau-nés ont un arrière-plan de migration non-occidentale.
Nous avons parcouru les données officielles du CBS et nos principales conclusions sont les suivantes:
22% des nouveau-nés suédois ont une formation non occidentale ; le nombre d'enfants portant un nom islamique a augmenté de 35% depuis ...;
Les femmes nées en Suède ont beaucoup moins d'enfants que présumé ; les femmes des pays pauvres compensent le faible taux de natalité en Suède;
Le système parental suédois est un échec coûteux ; en 2060, le peuple suédois sera une minorité.
(source)
dimanche 15 juillet 2018
Comprendre la politique us à la lumière des salles obscures
LES FILMS PRÉFÉRÉS DU PRÉSIDENT TRUMP…
(source)
1.
Donald Trump a déclaré au New Yorker en 1988 que le film de combat de Jean-Claude Van Damme est un de ses vieux favoris. Le film suit un soldat américain entrant dans une compétition violente et underground d'arts martiaux.
Trump sur "Bloodsport"
Dans son profil new-yorkais, M. Trump a qualifié le film d'action de «film incroyable et fantastique».
Franck Dux, un champion américain de karaté, n'a qu'une obsession : remporter le Kumite, un tournoi clandestin d'arts martiaux organisé à Hong Kong, une rencontre où tous les coups sont permis, y compris les coups mortels ! (source)
"Goodfellas" de Martin Scorsese qui a été l'un de ces films à succès, figure sur la liste des films préférés de Donald Trump, il raconte l’ascension d’un jeune homme et ses amis gravissant les échelons du syndicat du crime organisé.
Trump, louant son «casting de stars», a qualifié le film "Goodfellas" de 1990 de «splendide divertissement».
Les Affranchis (Goodfellas) est un film de gangsters américain réalisé par Martin Scorsese, sorti en 1990.
Le film est basé sur le livre Wiseguy, de Nicholas Pileggi, sorti en 1986, racontant l'histoire vraie de Henry Hill, un gangster new-yorkais. Pileggi participe à l'écriture du scénario avec Scorsese. Le film retrace la montée et la chute d'Henry Hill (joué par Ray Liotta) et de ses amis (interprétés par Robert de Niro et Joe Pesci), des complices de la famille Lucchese, une des cinq familles mafieuses de New York ; la période couverte par l'histoire va de 1955 à 1980.
Originellement, Scorsese voulait appeler le film Wiseguy, du nom du livre de Nicholas Pileggi, mais ce titre était déjà utilisé pour une série télévisée en fin de diffusion ; il se tourna donc vers le titre Goodfellas.
Les Affranchis est un succès au box-office, avec 46,8 millions de $ de recettes rien qu'aux États-Unis, pour un budget de 25 millions $. Il reçoit aussi d'excellentes critiques. Le film est nommé six fois aux Oscars, (Source)
"Les personnages sont bien développés et parfois me rappellent certains des types que j'ai eu à traiter au fil des ans dans les affaires", a déclaré M. Trump à Movieline du film 1966.
Pour conclure sa Trilogie du dollar (également appelée Trilogie de l’homme sans nom) et pour éviter de se répéter, Sergio Leone augmente de deux à trois le nombre de protagonistes : Clint Eastwood et Lee Van Cleef, qui partageaient la vedette dans Et pour quelques dollars de plus, se voient adjoindre Eli Wallach dans ce troisième film. (source)
Le scénario introduit une nouveauté : l'irruption de l'Histoire, avec la guerre de Sécession américaine comme toile de fond. Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins. (source)
2.
Trump, louant son «casting de stars», a qualifié le film "Goodfellas" de 1990 de «splendide divertissement».
Les Affranchis (Goodfellas) est un film de gangsters américain réalisé par Martin Scorsese, sorti en 1990.
Le film est basé sur le livre Wiseguy, de Nicholas Pileggi, sorti en 1986, racontant l'histoire vraie de Henry Hill, un gangster new-yorkais. Pileggi participe à l'écriture du scénario avec Scorsese. Le film retrace la montée et la chute d'Henry Hill (joué par Ray Liotta) et de ses amis (interprétés par Robert de Niro et Joe Pesci), des complices de la famille Lucchese, une des cinq familles mafieuses de New York ; la période couverte par l'histoire va de 1955 à 1980.
Originellement, Scorsese voulait appeler le film Wiseguy, du nom du livre de Nicholas Pileggi, mais ce titre était déjà utilisé pour une série télévisée en fin de diffusion ; il se tourna donc vers le titre Goodfellas.
Les Affranchis est un succès au box-office, avec 46,8 millions de $ de recettes rien qu'aux États-Unis, pour un budget de 25 millions $. Il reçoit aussi d'excellentes critiques. Le film est nommé six fois aux Oscars, (Source)
3.
"Le parrain"
Le drame oscarisé sur une famille de criminels italo-américains fait partie des meilleurs films de Trump qui parle de l'original de 1972 «The Godfather : Part II» comme d'un «classique».
Michael Corleone a succédé à son père Vito Corleone à la tête de la famille. Il dirige alors les affaires des Corleone d'une main implacable, en éliminant ses ennemis les uns après les autres. Mais en tentant en vain de ressembler à son père, il ne fera preuve que d'une autorité dévastatrice qui peu à peu l'éloignera des personnes qu'il aime. La deuxième partie du Parrain offre deux histoires parallèles. L’une implique le chef de la Mafia en 1958/1959 après les événements du premier film, l’autre est une suite de flash-back (retours en arrière) sur le parcours de son père, Vito Corleone, de sa jeunesse en Sicile à la création de la famille Corleone à New York. Le jeune Vito est interprété par Robert De Niro (source)
4.
Le bon, la brute et le truand
"Les personnages sont bien développés et parfois me rappellent certains des types que j'ai eu à traiter au fil des ans dans les affaires", a déclaré M. Trump à Movieline du film 1966.
Pour conclure sa Trilogie du dollar (également appelée Trilogie de l’homme sans nom) et pour éviter de se répéter, Sergio Leone augmente de deux à trois le nombre de protagonistes : Clint Eastwood et Lee Van Cleef, qui partageaient la vedette dans Et pour quelques dollars de plus, se voient adjoindre Eli Wallach dans ce troisième film. (source)
Le scénario introduit une nouveauté : l'irruption de l'Histoire, avec la guerre de Sécession américaine comme toile de fond. Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins. (source)
lundi 14 août 2017
Istanbul, capitale turque ou capitale grecque?
La vacuité des programmes d'histoire inoculés par l'Éducation Nationale en France explique très largement l'incompréhension des Français pour les questions grecques et méditerranéennes.
Pour le Français ordinaire qui a tété le lait allégé de l'école publique, l'Empire romain s'est effondré au cinquième siècle sous les coups de boutoir infligés par des Barbares. S'est alors ouvert une ère obscure qui a duré environ dix siècles. Vers 1500, la Renaissance commence et l'Europe redécouvre la Grèce, c'est-à-dire Platon, Aristote et quelques autres. Entretemps, la Grèce est devenue un désert finalement occupé par les Ottomans.
Istanbul vue par les Grecs
Pour les Européens d'Orient, dont les Grecs, l'histoire s'est déroulée un peu différemment. Eux se souviennent en effet de la pression migratoire exercée par les "barbares", les tribus germaniques, dès le IIIè siècle après Jésus-Christ. Ils savent aussi la marginalisation progressive de Rome dans les circuits économiques de l'Empire. La noblesse romaine sclérose la ville, et peu à peu les affaires, la prospérité, la croissance dirait-on aujourd'hui, se fait en dehors de l'Italie.
Au début du IVè siècle, Constantin décide de créer une nouvelle Rome pour régénérer l'Empire et pour mieux tenir compte de l'évolution des flux économiques. Pour ce faire, il choisit un lieu stratégique, à la frontière entre l'Europe et l'Asie. En quelques années, il transforme Byzance en une nouvelle Rome: Constantinople.
Pendant plus de 1.100 années, Constantinople va rayonner. Lorsque Rome s'effondre, Constantinople résiste. L'empereur romain "d'Orient" reprend même une partie de l'Italie aux Barbares au VIè siècle. On doit à cette période les mosaïques de Ravenne (où s'établit un exarchat grec) et quelques autres traces encore visibles, comme le nom de Basilicate attribué au sud de l'Italie.
Pour les Grecs, l'empire romain ne disparaît pas au "haut Moyen-Âge" comme le suggère notre absurde découpage historique. En réalité, il ne disparaît qu'en 1453, avec la chute de Constantinople entre les mains des Ottomans. Les petits Français ont appris que l'empire romain avait duré environ 500 ans. Les petits Grecs apprennent qu'il a duré mille ans de plus, et que sa capitale était... Constantinople rebaptisée Istanbul en 1930.
Si l'on n'a pas cette différence de perception historique entre Grecs et Occidentaux à l'esprit, on ne peut évidemment rien comprendre à l'Europe vue depuis la Grèce.
Les Européens ont-ils lutté pour affaiblir Constantinople?
En France, l'histoire de Constantinople est une obscure inconnue. Au mieux relève-t-elle d'une forme d'exotisme qui peut divertir. Il n'en a pas toujours été ainsi.
Ainsi, après la chute de Rome et dans la foulée des invasions barbares, les Européens d'Occident ne tarderont pas à nouer des relations complexes avec Constantinople, souvent faites de jalousie et de fourberie. D'une part, les candidats ne manqueront pas pour reconstituer un empire d'Occident. C'est le cas de Charlemagne dès le VIIIè siècle. Il sera suivi par bien d'autres, comme Frédéric Barberousse, qui rêve d'un Saint-Empire romain germanique. D'autre part, les Occidentaux ne manqueront pas une occasion de se tourner vers l'Orient.
Ainsi, alors que, décennies après décennies, la pression migratoire venue de l'Est pèse sur les frontières byzantines, les Chrétiens d'Occident n'hésitent pas à en profiter. En 1204, les Croisés, manipulés par les Vénitiens, mettent Constantinople à sac. Baudouin de Flandre, qui conduit les Croisés, se fait couronner empereur latin dans la basilique Sainte-Sophie.
Cette expérience éphémère fondée sur l'exploitation des faiblesses grecques par les Européens d'Occidentaux structure largement la compréhension de l'Europe par les Grecs. Pour beaucoup de Grecs d'aujourd'hui, l'Occident est encore un partenaire cynique, qui demande de l'aide lorsqu'il en a besoin et qui n'a aucun scrupule à ne pas rendre ce qu'il a reçu. L'affaire de la dette allemande l'a montré.
L'Europe est-elle fondée sur un abaissement structurel de la Grèce?
Qu'on le veuille ou non, l'Europe a des marottes qui parcourent l'histoire et les générations, qui transcendent les esprits pour devenir une constante collective.
Par exemple, tous les projets européens qui ont, depuis l'an 800, choisi Bruxelles pour capitale (c'était la même chose sous Charles Quint), voire choisi des villes plus septentrionales (comme Berlin en 1939), se sont fondés sur un abaissement systémique de la France. Il existe un rapport inversement proportionnel entre le développement de l'Europe et la prospérité française.
Il en va de même pour la Grèce. Après la chute de l'exarchat de Ravenne, au IXè siècle, l'Occident se construit très largement sur l'ambition d'un affaiblissement systémique de Constantinople. À partir des années 1820, le mouvement de libération nationale grecque sera à nouveau repris en main par les Occidentaux et jugulé pour faire taire les ambitions constantinopolitaines des Grecs.
Pour les Grecs, la vraie capitale du pays est Constantinople. Pour les Occidentaux, c'est Athènes. Ce ne sont pas seulement deux visions du monde qui s'affrontent, ce sont deux identités européennes, deux compréhensions de l'histoire qui se déchirent.
Le rêve de la Grande Grèce face à l'Europe
Dès le dix-neuvième siècle se noue une histoire indispensable à connaître pour comprendre la crise grecque des années 2010.
En 1821, la Grèce proclame son indépendance sous l'égide de l'église orthodoxe, garante de l'identité grecque. L'Autriche craint que l'équilibre du Congrès de Vienne (celui-là même qui se fonde sur l'affaiblissement de la France...) ne soit remis en cause. Les puissances, comme on dit alors, ne reconnaîtront l'État grec qu'en 1830, sous l'expresse condition que la Grèce soit dirigée par un prince allemand. La même règle sera appliquée à la Belgique au même moment.
C'est donc un Bavarois qui devient roi de Grèce. Sa mission est simple: empêcher la réalisation de la "Grande Idée", c'est-à-dire la reconstitution d'un empire grec dont Constantinople serait la capitale.
Ainsi, durant la guerre de Crimée (1854-1856), les Anglais et les Français occupent le Pirée pour empêcher une offensive grecque contre les Turcs. En 1881, le Congrès de Berlin attribue à la Grèce l'Épire et la Thessalie.
Les Grecs ont-ils les moyens de leurs ambitions? La Grande Idée relève d'une sorte de mythologie contemporaine qui semble hors de portée pour un État qui peine à se moderniser. Elle structure néanmoins une ambition collective qui explique qu'encore aujourd'hui la défense constitue un poste de dépense important pour les Grecs.
Les calamiteuses guerres grecques contre la Turquie
Entre la guerre de Crimée et la Grande Catastrophe de 1922, on compte en tout cas pas moins de cinq offensives militaires grecques contre les Turcs.
En 1877, la Grèce s'associe diplomatiquement à la Russie dans la guerre russo-turque. En 1897, la guerre des Trente jours se solde par une déculottée grecque en Crète. En 1912-1913, les guerres balkaniques permettent à la Grèce de reconquérir plusieurs îles. En 1917, la Grèce déclare la guerre à la Turquie, aux côtés de la Triple Entente, ce qui permet à la Grèce de récupérer, au moins sur le papier, Smyrne aux termes du Traité de Sèvres.
Dès 1919, les Grecs occupent Smyrne. Ils mettent donc les pieds, pour la première fois depuis des siècles, sur le sol historique de l'Asie Mineurs. C'est le début de la Grande Catastrophe, appelée du côté turc la guerre d'indépendance. Mustapha Kemal défait militairement la Grèce et reprend le contrôle de l'actuelle Turquie. Il installe sa capitale à Ankara au lieu de Constantinople.
Par le traité de Lausanne de 1924, les Grecs perdent tout. Les 1,3 millions d'orthodoxes grecs, qu'ils soient à Constantinople, dans le Pont-Euxin ou en Asie Mineure, sont massivement expulsés vers la Grèce, pendant que les 300.000 Musulmans de Grèce sont expulsés vers la Turquie.
La crise grecque, un épilogue?
Ceux qui méconnaissent la Grande Idée, c'est-à-dire la reconstitution de l'empire byzantin par les Grecs, ne peuvent évidemment rien comprendre à la problématique grecque contemporaine. Il ne faut pas oublier que l'église orthodoxe grecque utilise encore et toujours la bannière de l'empire byzantin comme signe de reconnaissance.
Toute la crise grecque des années 2010 est bien résumée ici. Les Occidentaux ont toujours pu compter sur les Grecs au siècle dernier. Alors que la France s'est effondrée en quelques semaines en 1940, les Grecs ont défait Mussolini en 1941, obligeant l'armée allemande à retarder l'opération Barbarossa de quelques précieuses semaines pour récupérer une situation qui dérapait dangereusement. Sans l'opiniâtreté grecque, une victoire totale allemande en 1941 aurait pu se produire.
En 1948, les Grecs ont fait face seuls à une guerre civile pour éviter un régime communiste. Là encore, peu de pays en Europe ont donné autant sans aide extérieure. Quelques années plus tard, ils ont consenti à l'effacement de la dette allemande, alors même que l'occupation avait été sans pitié.
Qu'ont-ils recueilli en échange? Du ressentiment, sans aucun doute, et une mise sous tutelle de leurs ambitions politiques. Pour avoir trop oublié sans doute que l'Europe à laquelle ils appartiennent n'est pas la Grande Europe de Constantinople.
article de Eric Verhaeghe
sur le site
mercredi 17 mai 2017
SUICIDE DE L'EUROPE : Les principaux dirigeants européens n’ont pas d’enfants
SOURCE
Ne pas avoir d'enfant peut être involontaire, subi et constitue souvent une vraie souffrance à laquelle l'Eglise sait apporter son aide et sa consolation. Les couples concernés peuvent s'orienter vers l'adoption ou discerner une autre vocation. En revanche, lorsque l'on constate que la plupart des dirigeants européens n'ont pas d'enfant, il est légitime de douter de leur capacité à diriger et à protéger leur propre peuple (sauf s'il s'agir d'un pur hasard statistique).
"Jamais l’Europe n’a été dirigée par autant de politiciens sans enfants.
C'est ce qu'a constaté Phil Lawer :
Emmanuel Macron, le nouveau président français, n’a pas d’enfants (il a épousé son ancienne prof, de 25 ans son aînée)
La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas d’enfants
Le Premier ministre britannique Theresa May n’a pas d’enfants
Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni n’a pas d’enfants
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte n’a pas d’enfants
Le Premier ministre suédois Stefan Löfven n’a pas d’enfants
Le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel n’a pas d’enfants
Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon n’a pas d’enfants
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n’a pas d’enfants
Le premier ministre belge, Charles Michel, a deux enfants, une moyenne haute dans cette Europe qui ne se reproduit plus. Mais son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant.
Un rapport de recherche de l'Union européenne intitulé "No kids, no problem" (Pas d'enfants, pas de problème) soulignait (encourageait?) cette tendance suicidaire de l'Europe. Il est intéressant de lire l'analyse de Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio en Italie : "Jamais l’Europe n’a été dirigée par autant de politiciens sans enfants.
Ils sont modernes, ouverts, multiculturels et savent que « tout finira avec eux ». À court terme, être sans enfant est un soulagement car cela implique zéro dépense pour la famille, aucun sacrifice et personne pour se plaindre d’un avenir mal préparé (...)
Etre mère ou père vous oblige à vous projeter dans l’avenir du pays dont vous avez la charge. Mais les dirigeants les plus importants d’Europe ne laisseront aucun enfant derrière eux (...) N’ayant pas d’enfants, les dirigeants d’Europe donnent le sentiment de n’avoir aucune raison de s’inquiéter de l’avenir de leur continent. Le philosophe allemand Rüdiger Safranski a écrit:
"Pour les personnes sans enfants, penser en termes de générations futures n’est guère pertinent. Par conséquent, ils se comportent de plus en plus comme s’ils étaient les derniers, le dernier maillon de la chaîne".
« L’Europe se suicide. Ou du moins ses dirigeants ont décidé de se suicider », a écrit Douglas Murray dans The Times. « L’Europe aujourd’hui n’a pas envie de se reproduire, de se défendre, ni même de prendre parti pour elle-même dans un débat ». Murray, dans son nouveau livre, intitulé The Strange Death of Europe, baptise le phénomène : « une fatigue civilisationnelle existentielle ».
Angela Merkel a pris la décision fatidique d’ouvrir les portes de l’Allemagne à un million et demi de migrants pour enrayer l’hiver démographique de son pays. Ce n’est pas un hasard si Merkel, qui n’a pas d’enfants, a été appelée « la mère compatissante » des migrants. Merkel se moque de savoir si cet afflux massif de migrants ne risque pas modifier la société allemande en profondeur, et pour toujours.
Dennis Sewell a récemment écrit dans le Catholic Herald :
"Cette idée de « civilisation occidentale » rend plus épineuse la panique démographique. Sans elle, la réponse serait simple : l’Europe n’a aucune inquiétude à avoir sur le nombre de jeunes qu’il faut trouver pour soutenir ses personnes âgées dans leurs années de déclin. Plein de jeunes migrants cognent aux portes, grimpent sur les barbelés ou s’embarquent sur des fragiles esquifs pour atteindre nos rives. La seule chose à faire est les laisser entrer."
Le statut de femme sans enfant d’Angela Merkel est le reflet de la société allemande : 30% des femmes allemandes n’auront pas d’enfants indiquent les statistiques de l’Union européenne, et ce ratio passe à 40% chez les diplômées de l’Université. La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a déclaré que, sauf à redresser le taux de natalité, le pays devra « éteindre la lumière ».
Selon une nouvelle étude publiée par l’Institut national d’études démographiques, un quart des femmes européennes nées dans les années 1970 n’auront pas enfants. Les leaders européens ne sont pas différents. En 1940, une femme sur neuf née en Angleterre et au Pays de Galles était sans enfant à l’âge de 45 ans, mais en 1967, ce pourcentage est passé à une femme sur cinq.
Selon le philosophe Mathieu Bock-Coté, Macron, âgé de 39 ans, marié à son ancien professeur de théâtre elle-même âgée de 64 ans, est le symbole d’une « bonne mondialisation libérée de la mémoire de la gloire française perdue». Ce n’est pas un hasard si « Manif Pour Tous », un mouvement qui a lutté contre la légalisation du mariage homosexuel en France, a appelé à voter contre Macron en tant que « candidat antifamille ». Le slogan de Macron, « En Marche ! », incarne les élites mondialisées qui réduisent la politique à un exercice, une performance.
C’est pour conquérir l’Europe que le leader turc Erdogan exhorte les musulmans à avoir « cinq enfants » et que les imams musulmans exhortent leurs fidèles à « élever des enfants ». Les suprémacistes islamiques travaillent à produire un conflit de civilisations au cœur de l’Europe ; ils dépeignent les pays qui les accueillent en Occident comme des civilisations sur le point de s’effondrer, sans population, sans valeurs et ne portant plus aucun intérêt à leur propre culture.
A voir Merkel, Rutte, Macron et tous les autres, les suprémacistes islamiques auraient tort de se gêner. Nos dirigeants européens nous mènent comme des somnambules vers la catastrophe. Que peut bien leur faire qu’à la fin de leur vie, l’Europe ne soit plus l’Europe ? L'essayiste Joshua Mitchell l'a très bien expliqué, « se trouver » devient plus important que construire un monde. La longue chaîne des générations a déjà fait le travail. Maintenant, jouons ! ».
Ne pas avoir d'enfant peut être involontaire, subi et constitue souvent une vraie souffrance à laquelle l'Eglise sait apporter son aide et sa consolation. Les couples concernés peuvent s'orienter vers l'adoption ou discerner une autre vocation. En revanche, lorsque l'on constate que la plupart des dirigeants européens n'ont pas d'enfant, il est légitime de douter de leur capacité à diriger et à protéger leur propre peuple (sauf s'il s'agir d'un pur hasard statistique).
C'est ce qu'a constaté Phil Lawer :
Emmanuel Macron, le nouveau président français, n’a pas d’enfants (il a épousé son ancienne prof, de 25 ans son aînée)
La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas d’enfants
Le Premier ministre britannique Theresa May n’a pas d’enfants
Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni n’a pas d’enfants
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte n’a pas d’enfants
Le Premier ministre suédois Stefan Löfven n’a pas d’enfants
Le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel n’a pas d’enfants
Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon n’a pas d’enfants
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n’a pas d’enfants
Le premier ministre belge, Charles Michel, a deux enfants, une moyenne haute dans cette Europe qui ne se reproduit plus. Mais son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant.
Un rapport de recherche de l'Union européenne intitulé "No kids, no problem" (Pas d'enfants, pas de problème) soulignait (encourageait?) cette tendance suicidaire de l'Europe. Il est intéressant de lire l'analyse de Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio en Italie : "Jamais l’Europe n’a été dirigée par autant de politiciens sans enfants.
Ils sont modernes, ouverts, multiculturels et savent que « tout finira avec eux ». À court terme, être sans enfant est un soulagement car cela implique zéro dépense pour la famille, aucun sacrifice et personne pour se plaindre d’un avenir mal préparé (...)
Etre mère ou père vous oblige à vous projeter dans l’avenir du pays dont vous avez la charge. Mais les dirigeants les plus importants d’Europe ne laisseront aucun enfant derrière eux (...) N’ayant pas d’enfants, les dirigeants d’Europe donnent le sentiment de n’avoir aucune raison de s’inquiéter de l’avenir de leur continent. Le philosophe allemand Rüdiger Safranski a écrit:
"Pour les personnes sans enfants, penser en termes de générations futures n’est guère pertinent. Par conséquent, ils se comportent de plus en plus comme s’ils étaient les derniers, le dernier maillon de la chaîne".
« L’Europe se suicide. Ou du moins ses dirigeants ont décidé de se suicider », a écrit Douglas Murray dans The Times. « L’Europe aujourd’hui n’a pas envie de se reproduire, de se défendre, ni même de prendre parti pour elle-même dans un débat ». Murray, dans son nouveau livre, intitulé The Strange Death of Europe, baptise le phénomène : « une fatigue civilisationnelle existentielle ».
Angela Merkel a pris la décision fatidique d’ouvrir les portes de l’Allemagne à un million et demi de migrants pour enrayer l’hiver démographique de son pays. Ce n’est pas un hasard si Merkel, qui n’a pas d’enfants, a été appelée « la mère compatissante » des migrants. Merkel se moque de savoir si cet afflux massif de migrants ne risque pas modifier la société allemande en profondeur, et pour toujours.
Dennis Sewell a récemment écrit dans le Catholic Herald :
"Cette idée de « civilisation occidentale » rend plus épineuse la panique démographique. Sans elle, la réponse serait simple : l’Europe n’a aucune inquiétude à avoir sur le nombre de jeunes qu’il faut trouver pour soutenir ses personnes âgées dans leurs années de déclin. Plein de jeunes migrants cognent aux portes, grimpent sur les barbelés ou s’embarquent sur des fragiles esquifs pour atteindre nos rives. La seule chose à faire est les laisser entrer."
Le statut de femme sans enfant d’Angela Merkel est le reflet de la société allemande : 30% des femmes allemandes n’auront pas d’enfants indiquent les statistiques de l’Union européenne, et ce ratio passe à 40% chez les diplômées de l’Université. La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a déclaré que, sauf à redresser le taux de natalité, le pays devra « éteindre la lumière ».
Selon une nouvelle étude publiée par l’Institut national d’études démographiques, un quart des femmes européennes nées dans les années 1970 n’auront pas enfants. Les leaders européens ne sont pas différents. En 1940, une femme sur neuf née en Angleterre et au Pays de Galles était sans enfant à l’âge de 45 ans, mais en 1967, ce pourcentage est passé à une femme sur cinq.
Selon le philosophe Mathieu Bock-Coté, Macron, âgé de 39 ans, marié à son ancien professeur de théâtre elle-même âgée de 64 ans, est le symbole d’une « bonne mondialisation libérée de la mémoire de la gloire française perdue». Ce n’est pas un hasard si « Manif Pour Tous », un mouvement qui a lutté contre la légalisation du mariage homosexuel en France, a appelé à voter contre Macron en tant que « candidat antifamille ». Le slogan de Macron, « En Marche ! », incarne les élites mondialisées qui réduisent la politique à un exercice, une performance.
C’est pour conquérir l’Europe que le leader turc Erdogan exhorte les musulmans à avoir « cinq enfants » et que les imams musulmans exhortent leurs fidèles à « élever des enfants ». Les suprémacistes islamiques travaillent à produire un conflit de civilisations au cœur de l’Europe ; ils dépeignent les pays qui les accueillent en Occident comme des civilisations sur le point de s’effondrer, sans population, sans valeurs et ne portant plus aucun intérêt à leur propre culture.
A voir Merkel, Rutte, Macron et tous les autres, les suprémacistes islamiques auraient tort de se gêner. Nos dirigeants européens nous mènent comme des somnambules vers la catastrophe. Que peut bien leur faire qu’à la fin de leur vie, l’Europe ne soit plus l’Europe ? L'essayiste Joshua Mitchell l'a très bien expliqué, « se trouver » devient plus important que construire un monde. La longue chaîne des générations a déjà fait le travail. Maintenant, jouons ! ».
samedi 10 septembre 2016
PRIÈRE POUR LES TERRES D'OCClDENT…
…à tous les Saints qui y brillèrent
Ô Saints d'Occident, dans les temps anciens vous avez confessé la vraie foi de notre Sauveur Jésus Christ et pour elle combattu jusques à la mort, vous rendant ainsi dignes de la gloire céleste et héritiers de la vie éternelle ! À présent, nous, vos indignes successeurs, nous nous prosternons devant vous, et vous prions humblement : de même que vous avez hardiment intercédé pour nous devant le trône de Dieu jusques à ce jour, maintenant nous vous prions, Ô nos Saints bien-aimés, pour toutes les terres d'Occident ! Priez pour que le Dieu très-miséricordieux et longanime accorde à ceux qui y demeurent le pardon des péchés et la correction de leur vie, et les amène, par Ses jugements, au repentir et à la vraie foi pour laquelle vous vous êtes sacrifiés.
Nous vous prions encore, ô Saints, pour tous les fidèles orthodoxes d'Occident qui ont besoin de votre aide et de votre miséricorde : protégez-nous par vos prières de toutes les tentations qui nous adviennent ; affermissez-nous dans la foi véritable et accordez-nous le zèle pour la prêcher ; gardez-nous de toute méchanceté des ennemis visibles et invisibles, et rendez-nous victorieux, pour la gloire de Dieu et en votre honneur. Que par vous, ô Saints d’Occident, la vraie foi puisse à nouveau briller en Occident avec puissance, comme elle brillait au temps jadis, et que la lumière du Christ illumine tous les hommes.
Et ainsi, ô Saints, qui, par la Divine Providence vous êtes révélés à nous dans ces derniers temps, priez pour nous, indignes, afin que notre Dieu bon et ami de l'homme fasse aussi de nous des participants à la béatitude céleste. Ainsi, avec vous, bien- aimés Saints d’Occident, nous Le chantons et L’adorons comme Dieu très-miséricordieux, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
(extrait du Livre de prière Éditions Apostolia)
jeudi 3 mars 2016
QUELQUE CHOSE DE POURRI DANS LA TÊTE DES EUROPÉENS…
Un musicien iranien hué à Cologne parce qu'il ne parlait pas allemand
(source culturebox.francetvinfo.fr/ )
(source culturebox.francetvinfo.fr/ )
Le claveciniste iranien Mahan Esfahani "J'étais choqué et soufflé", a déclaré à l'AFP Louwrens Langevoort, le patron de la prestigieuse Philharmonie de Cologne. "Il s'agissait de personnes assez âgées qui n'ont témoigné aucun respect pour l'artiste, la musique où les autres spectateurs et ont bruyamment empêché le concert de continuer (...) Nous n'avions jamais vécu quelque chose comme ça depuis que la Philharmonie a été constituée, il y a 30 ans", a-t-il déploré. Un public d'amateurs de musique classique L'incident s'est produit dimanche, au cours d'un programme musical habituel, apprécié par un public plutôt âgé d'amateurs de musique classique.
Mahan Esfahani.
L'orchestre Concerto Köln s'y produisait en compagnie d'un claveciniste d'origine iranienne réputé, Mahan Esfahani. Parmi les oeuvres jouées, des morceaux de Bach mais aussi des compositeurs modernes comme Fred Frith, Henryk Gorecki et Steve Reich. Et c'est au moment où, avant d'interpréter un morceau de musique contemporaine de Reich, "Piano Phase" (1967), devant les quelque 1800 personnes présentes, le claveciniste a prononcé quelques mots d'introduction en anglais, qu'un spectateur lui a lancé : "Faites-nous le plaisir de parler en allemand !" Mahan Esfahani interrompu par des sifflets Mahan Esfahani a alors commencé à jouer, mais a été interrompu quelques minutes plus tard par des sifflets et des cris des spectateurs mécontents, tandis que d'autres se levaient bruyamment pour quitter la salle, obligeant le musicien à interrompre sa prestation, a raconté Louwrens Langevoort. Le claveciniste s'est alors adressé une nouvelle fois à la foule, demandant : "De quoi avez-vous peur ?" Le calme est finalement revenu, et Mahan Esfahani et l'orchestre ont joué un concerto.Cologne a été le théâtre le 31 décembre d'agressions massives sur des centaines de femmes, commises par des hommes présentés par les autorités comme originaires d'Afrique du Nord. Ces agressions avaient scandalisé l'Allemagne, aux prises avec un flux migratoire sans précédent depuis la Deuxième guerre mondiale : en 2015, ce pays a accueilli 1,1 million de demandeurs d'asile.
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Merci Angela Merkel, merci à l'Union Européenne, merci à Erdogan et en dernière instance merci aux néocons US… et surtout ayez la décence de n'accuser personne que vous-mêmes car c'est vous qui êtes à l'origine par votre politique de tout cela en Europe, au Moyen Orient, en Ukraine… partout!
Voilà un homme, Mahan Esfahan, qui en dépit de son origine iranienne, donc non européenne (mais malgré tout - ceci dit en passant - indo-européenne de par ses lointains ancêtres, n'en déplaise au stupide autant qu'inculte public allemand ci-dessus cité, prétendu amateur de musique classique européenne) non seulement aime notre culture européenne mais, qui plus est, la pratique. Il ne parle pas allemand ! La belle affaire, mais le langage musical qu'il pratique, qu'est-ce, sinon le langage universel de notre culture spécifiquement européenne même.
Alors voilà : Ce public allemand est, malheureusement pour lui, moins allemand qu'il ne le croit car il est à ce point américanisé que copiant son maître US, il diabolise l'Iran et fraternise avec la Turquie qui non seulement - soutient Daesh et autres barbares fanatiques mais envoie pour détruire l'Europe des flots de migrants qui violent et dépouillent les femmes de ces… "croisés"- avec toute leur haine de l'occident chrétien et de sa culture. À quoi il faut ajouter - comble du comble - que tout cela n'empêche pas que le business allemand a tout de même investi un maximum en Iran sans le crier sur tous les toits (le business se fout pas mal des frontières et des races !) Pauvre peuple !
Voilà où nous a mené la politique ouvertement anti-chrétienne de l'Union Européenne. Stupidissime aveuglement qui confond tout, ne distingue ni ne discerne rien, qui confond compassion et autodestruction, et qui fait constamment, en le devançant même, le jeu géopolitique d'un empire de banquiers et de leurs serviteurs politicomédiatiques qui ne vise qu'une seule chose : la déconstruction des sexes, des âges de l'homme, des cultures, des territoires par l'indifférenciation des peuples dans une même masse de serviteurs et de consommateurs formatés et numérotés, afin d'accroître leurs fortunes sans être entravé par des projets politiques qu'ils estiment d'un autre âge et en tout cas nuisibles à leur business.
Alors voilà en même temps comment, dans une situation sociale devenue "délicate" (genre émeutes populaires) des innocents pourraient payer pour des criminels et pourraint éventuellement même se faire lyncher par des peuples excédés par l'insécurité dans laquelle les maintient l'imbécilité ou le mépris de leurs dirigeants (dont on ne sait plus quelle est la part chez eux de cynisme, de carriérisme, d'aveuglement, de servilité outre-Atlantique ) et alors qu'ils n'ont rien à voir avec ce avec quoi ils ont pris leurs distances voire qu'ils ont fui eux-mêmes d'ailleurs. Comme ce claveciniste…
Bref 1) tout cela n'est pas sans irriter dirons-nous 2) On est bien peu de choses ma pauv' dame 3) Je ferais mieux de m'occuper d'autre chose 4) vous ne me le faites pas dire n'est-ce pas ?5) Je vais retourner à mes saints.
Bref 1) tout cela n'est pas sans irriter dirons-nous 2) On est bien peu de choses ma pauv' dame 3) Je ferais mieux de m'occuper d'autre chose 4) vous ne me le faites pas dire n'est-ce pas ?5) Je vais retourner à mes saints.
jeudi 4 février 2016
La dignité cela n'est plus guère d'actualité, on l'a compris ; mais l'intérêt, si. Non ? C'est quoi l'Europe au fait ?
Des sculpteurs allemands ont tourné en dérision l’attitude de l’Europe à l’égard du président turc Recep Tayyip Erdogan. (source)
En vue du carnaval de Cologne, qui débutera ce jeudi, les sculpteurs ont façonné dans du papier mâché un ensemble sculptural représentant "l'Europe" en train d'embrasser les pieds nus d'"Erdogan", assis sur un trône doré.
Les sculptures sont censées sensibiliser le public à la décision adoptée par l'Union européenne (UE) d'accorder à la Turquie trois milliards d'euros en échange de l'engagement d'accueillir sur son territoire de nombreux réfugiés syriens.
Le carnaval de Cologne est une fête populaire organisée dans la ville allemande éponyme. Considérée par ses participants comme la fête la plus importante après Noël, ces derniers la surnomment la "cinquième saison de l'année". Les célébrations durent une semaine. Un des principaux événements du carnaval est la journée de l'émancipation des femmes, qui est fêtée le jeudi. Pendant cette journée les femmes coupent les cravates des hommes et embrassent les passants sur la joue. (source)
Wow ! Comme c'est drôle ! Et quand les hommes ne sont pas "du coin" ? … elles leur coupent quand même quelque chose ??? Quoique… peut-être ne seraient-ils pas surpris qu'on veuille leur couper quelque chose, ceux qui coupent des nez, des mains, des pieds, des têtes pour un oui pour un non avec l'appui de la "loi". Tu charies ah? Je me disais aussi…
Moins drôle : Ankara se préparerait à une invasion militaire en Syrie
Moins drôle : Ankara se préparerait à une invasion militaire en Syrie
dimanche 15 novembre 2015
Le communiqué de l’Elysée que vous ne lirez pas… par Viktor DEDAJ
Sur le site http://www.legrandsoir.info/
Suite aux événements tragiques d’hier, il a été décidé que la France réexaminera sa stratégie et politique étrangère.
1) Considérant les soutiens de certains pays avec les mouvements terroristes, soit par leur création à des fins géostratégiques douteuses, soit par leur financement, soit par une complaisance à leur égard, la France révisera ses relations avec les Etats-Unis, le Qatar, l’Arabie-Saoudite, Israël et la Turquie.
2) Considérant le rôle actif joué par la France elle-même dans le point 1), les membres des gouvernements successifs annoncent leur démission en bloc et leur mise à disposition de la Justice française et internationale, non sans avoir au préalable engagé des actions contre les figures politiques, culturelles et médiatiques qui ont défendu et encouragé ces politiques criminelles.
3) Considérant que les 5 années d’interventions occidentales en Syrie et les 15 années de campagnes « d’éradication du terrorisme » ont produit moins de résultats qu’un mois d’intervention russe, la France révisera ses alliances stratégiques en matière de lutte contre le terrorisme et reconsidérera les propositions russes et autres pour une paix au Moyen-orient.
4) Constatant le rôle extrêmement belliqueux et destructeur de l’OTAN ces 30 dernières années, la France se retire de toutes les instances de cette organisation et soumet à l’examen de la Justice la responsabilité des dirigeants de cette organisation pour des actes de guerre illégaux et actes de crimes contre l’humanité.
5) Reconnaissant le rôle indispensable joué par les marchands d’armes dans les guerres, l’Etat français procédera à la nationalisation sans indemnisation et la liquidation de toutes les entreprises privées engagées dans cette filière. Un référendum sera soumis au peuple français sur le devenir d’un éventuel secteur public dédié exclusivement à la Défense.
6) Constatant (pendant qu’on y est) qu’il circule librement et à ciel ouvert des « armes interdites » par les Conventions internationales, la France lancera des mandats d’arrêt internationaux contre les responsables d’entreprises et leurs subordonnés employés dans les services de Recherche et Développement (l’argument « je ne faisais qu’obéir aux instructions » ou « si ce n’est pas nous, c’est quelqu’un d’autre qui le fabriquera » ne saurait être opposé).
7) Considérant que « lorsque nos réactions sont prévisibles, nous devenons manipulables », le Gouvernement de la France se refuse à tomber dans le piège tendu et retire toutes les mesures de surveillance massive et d’atteintes aux libertés publiques et engagera une véritable lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, d’où qu’il vienne, et contre tous ses promoteurs, alliés ou non (qu’on se le dise).
Vive la France (pour ce qu’il en reste), vive la République (pour ce qu’elle en vaut).
Fait à l’Elysée, le 14 novembre 2015
Le Président
lundi 26 octobre 2015
Qu’est-ce que la nation ? Qu’est-ce que la patrie ?
Une nation est d’abord une réalité ethnique avant d’être une réalité politique. L’étymologie de nation (natio, en latin, du verbe nascere, ”naître”) renvoie à la terre de naissance, la terre-mère, celle des ancêtres. Elle a donc une dimension d’enracinement biologique, historique, géographique et culturel – mais non pas idéologique. Sa traduction en grec – ancien et moderne – est d’ailleurs ethnos, ce qui se réfère à un apparentement dans une mémoire et une lignée, et ce qui suppose une homogénéité. C’est pourquoi une trop grande immigration détruit une nation en abrogeant son caractère ethnique et donc sa cohérence et son empathie naturelle.
Aristote, à ce propos, estimait qu’une Cité (polis) doit être ethniquement homogène, ce qui est le fondement de la paix civile, de la connivence des valeurs (philia). Autrement, explique-t-il, une Cité rendue hétérogène par l’immigration étrangère est vouée à la dictature – pour établir de force la cohésion – ou à la guerre civile endémique. Si la notion de patrie (enracinée et ethnique) connaît un tel désaveu, la responsabilité en incombe en partie à l’Allemagne nazie qui a extrémisé les principes nationaux et ethniques en les défigurant dans une ubris criminelle. Le nazisme a dévoyé, neutralisé, diabolisé l’idée de nationalisme en Europe.
La responsabilité intellectuelle en incombe à Herder et à Fichte, deux philosophes allemands du début du XIXe siècle, qui ont largement inspiré le pangermanisme belliciste, catastrophique pour l’Europe, de l’empereur Wilhelm II et de Hitler. Fichte dans son célèbre Discours à la nation allemande (1807), non dépourvu de paranoïa, développe l’idée que le peuple allemand est intrinsèquement supérieur à tous les autres peuples européens parce qu’il a échappé à la romanisation et qu’il possède seul une ”âme culturelle” originelle. Cette thèse absurde, issue d’une frustration face à la France napoléonienne et d’un complexe allemand d’infériorité – transformé en complexe de supériorité schizophrénique– a donné lieu au nationalisme allemand des deux guerres mondiales, qui, par son extrémisme, a diabolisé et détruit tout sentiment ethno-national non seulement en Allemagne mais dans les autres pays européens, dont la France (Le IIIe Reich et son souvenir, son ubris, ses crimes et sa défaite ont provoqué chez le peuple allemand une implosion, une délégitimation de toute idée nationale et patriotique).
Cependant la fameuse ”crise des migrants réfugiés” (pseudo réfugiés à 90%), qui n’est que l’aggravation spectaculaire du processus d’immigration invasive et colonisatrice, ressuscite ce sentiment ethno-national chez les classes populaires européennes, sentiment totalement absent chez les dirigeants, uniquement préoccupés d’affairisme politicien. Cette situation peut déboucher sur un incendie incontrôlé.
Qu’elle soit française ou étendue à une ”nation européenne”, ou appliquée à Israël et à bien d’autres, l’idée de nation suppose quatre ingrédients :
1) une homogénéité ethnique et culturelle globale où les différences sont bien moindres que les ressemblances (ce qui en exclut totalement les musulmans, appartenant à leur umma) ;
2) le sentiment d’appartenance à une patrie commune enracinée dans l’histoire, formant en gros un même peuple qui se définit et se perçoit comme différent des autres et se sentant potentiellement opposé à eux (Carl Schmitt et ©ont bien montré que toute identité ethnique ou politique ne peut se construire que contre un ennemi. Le positif interagit avec le négatif. On peut le déplorer, mais la psychologie humaine est ainsi faite) ;
3) l’existence de frontières parfaitement définies et protégées ;
4) la réalité d’un État, fédéral ou centralisé, peu importe, souverain et indépendant, qui protège et assure la préférence nationale, notion centrale qui discrimine légalement l’étranger par rapport au citoyen.
L’idée ”européenne” des dirigeants actuels, même fédéraliste, ne vise absolument pas ce modèle (supra)national qu’on pourrait appeler les Etats-Unis d’Europe. Elle recherche l’abolition des fondements ethno-nationaux des peuples européens et, plus grave, l’abolition de l’européanité elle-même. LIRE l'intégralité de l'article ICI
mardi 18 août 2015
Un peu d'air frais (bis) encore un autre discours politique
Ça date de juillet mais c'est encore très intéressant...
dimanche 12 juillet 2015
LA VÉRITÉ QUI DÉRANGE
Dette souveraine européenne sans la Grèce :
12, 5 mille milliards
97, 5%
Dette souveraine de la Grèce :
320 milliards
2,5%
mercredi 28 janvier 2015
George Friedman (Stratfor) dit tout sur le rôle des USA dans la crise ukrainienne
Une fois n'est pas coutume, je reprends ici, pour son importance, l'interview accordée par George Friedman, fondateur et directeur général de la société d’information Stratfor, considérée par beaucoup comme la "CIA-Bis" ou "Shadow-CIA", au magazine russe de tendance libérale ("pro-occidentale") Kommersant en décembre dernier.
Voici la première partie de cette interview traduite par Dedefensa.org :Kommersant : «Dans vos analyses, vous vous référez à la fragmentation de l’Europe. Comment se manifeste cette fragmentation ?»George Friedman : «Durant la Guerre froide, les frontières en Europe ont été préservées. Il était entendu que, si l’on changeait quelque chose, une déstabilisation s’ensuivait. Une fois la Guerre froide terminée, le bouleversement des frontières a commencé avec la Yougoslavie. Ensuite, il y a eu les changements de facto dans les frontières des pays du Caucase. Très récemment, 45% des Écossais ont voté pour l’indépendance. Les Catalans veulent aussi leur indépendance. »
Dans le contexte de ce mouvement de fond, je ne pense pas que la situation ukrainienne (où une partie du pays est attirée par un rapprochement avec l’UE tandis que l’autre veut être proche de la Russie) est unique. La situation ukrainienne prend parfaitement sa place dans les tendances centrifuges que nous avons observées en Europe depuis un certain temps. Bien entendu et jusqu’à récemment, personne ne pensait à la question des rapports entre l’Angleterre et l’Écosse, qui semblait être réglée depuis 300 ans, et qui est réapparue de façon si soudaine et urgente. En d’autres mots, la crise ukrainienne, si elle est connectées avec la situation russe, est aussi une partie d’un processus qui marque la crise européenne elle-même.»
Kommersant : «Les politiciens européens disent que ce qui a causé la déstabilisation de l’Europe c’est l’action de la Russie en Ukraine.»George Friedman : «Les Européens sont très fiers de ce qu’ils nomment leur “exceptionnalité”. Cela implique qu’ils se sont débarrassés de toute menace de guerre interne, depuis au moins un demi-siècle, et qu’ils ont vécu dans un monde de stabilité et de prospérité. Mais jusqu’aux années 1990, l’Europe a vécu, en fait, sous l’occupation conjointe des USA et de l’URSS. Et puis, il y a eu la Yougoslavie, et puis le Caucase. Le continent européen n’a jamais été complètement pacifié.»Kommersant : «Mais les officiels US, aussi bien que les directions des États-membres de l’UE, ont justifié leur politique très dure contre la Russie par le fait que, avec l’annexion de la Crimée, la Russie a “redessiné des frontières par la force” depuis la Seconde Guerre mondiale.»George Friedman : «Les Américains savent que c’est un non-sens. Le premier exemple de changement des frontières par la force a été la Yougoslavie. Et le Kosovo fut seulement l’achèvement du processus. Et les USA sont directement impliqués dans ce processus.»Kommersant : «Quel est le but de la politique US pour ce qui concerne l’Ukraine ?»George Friedman : «Durant les cent dernières années, les Américains ont poursuivi avec constance une politique étrangère très consistante: empêcher quelque nation que ce soit de constituer une trop grande puissance en Europe. D’abord, les USA ont cherché à empêcher l’Allemagne de dominer l’Europe, ensuite ils ont cherché à limiter l’influence de l’URSS.
«L’essence de cette politique est ceci: maintenir aussi longtemps que possible un certain rapport de forces en Europe [qui les avantage], en aidant les partis les plus faibles, et lorsque le rapport de forces existant était [ou est] sur le point d’être modifiée, – en intervenant au dernier moment. Ce fut le cas durant la Première Guerre mondiale, lorsque les USA intervinrent seulement après l’abdication du tsar Nicolas II en 1917 pour éviter que l’Allemagne s’affirmât d’une façon prééminente. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les USA ouvrirent un second front très tardivement (en juin 1944), après qu’il fût devenu évident que les Russes allaient l’emporter sur les Allemands.
»Par-dessus tout, l’alliance potentiellement la plus dangereuse, selon le point de vue des USA, a toujours été une alliance entre la Russie et l’Allemagne. Cela serait une alliance entre la technologie et le capital allemands avec les ressources naturelles et humaines de la Russie.» […] LIRE LA SUITE ICI
samedi 4 octobre 2014
La russophobie : stratégie US contre la France et l'Europe
Un article de Jean Paul Baquiast sur le site http://www.europesolidaire.eu/
"Guillaume Faye est un polémiste de droite. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Faye) Nous ne partageons donc pas nécessairement toutes ses prises de positions. Néanmoins, sur le rôle capital que pourrait avoir une alliance euro-russe, et sur la nécessité de s'affranchir de l'influence américaine qui combat cette perspective, nous nous trouvons exactement sur les mêmes lignes. L'article ci-dessous, emprunté à son site http://www.gfaye.com/la-russophobie-strategie-us-contre-la-france-et-leurope/ reprend des arguments plusieurs fois formulés ici.
Il est curieux de constater qu'aucun polémiste de gauche sauf peut-être J.L. Mélenchon, n'est capable de tenir un tel discours. Cette question de l'alliance avec la Russie est si importante qu'elle devrait exiger un regroupement des forces politiques qui lui sont favorables, en Europe et d'abord en France. Nous ne pouvons pas à nous seuls promouvoir une ou des associations défendant cet objectif. Mais s'il s'en créait, nous y participerions.
---------------------------------Non à la russophobie US ! Rapprochement avec la Russie ! Fédéralisme ou scission de l'Ukraine!Dans un précédent article, j'ai défendu l'idée que l'administration américaine (« les Trois Sœurs ») poussait à une confrontation de l'OTAN avec les Russes, à l'occasion de la crise ukrainienne qu'elle a elle-même provoquée, avec deux buts en tête : empêcher la Russie de redevenir une grande puissance et briser tous les liens UE–Russie.Logique géopolitique évidente. Approfondissons l'analyse pour mieux saisir ce qui se passe. Jean Paul Baquiast
Article de Guillaume Faye :
Sanctions anti-russes : affaiblir l'économie européenne
Ce qu'il faut comprendre maintenant, c'est que cette hostilité fabriquée envers la Russie est beaucoup plus dangereuse et dommageable pour la France et l'Union européenne que pour la Russie elle-même. En effet, la Fédération de Russie est un trop gros morceau pour Washington. Le maillon faible, c'est l'Europe occidentale et centrale. Dans toute cette machination qu'est la crise ukrainienne, ce n'est pas seulement la Russie que vise l'administration américaine mais surtout l'Union européenne. En effet, en cassant les relations économiques entre l'UE et la Russie, par des sanctions qui ne nuisent absolument pas aux USA mais au contraire les favorisent, Washington n'espère pas d'abord déstabiliser l'économie russe mais briser tous les liens de coopération techno-économique entre la Russie et la France, l'Allemagne, l'Italie, le Bénelux, les pays nordiques et danubiens. Même cette pauvre Grande Bretagne qui y perd des plumes (ses relations financières avec Moscou) suit aveuglement son maître américain.Le but est l'affaiblissement du commerce extérieur européen, selon la stratégie mercantiliste américaine, reprise de celles de la Grande Bretagne et des Provinces Unies néerlandaises des XVIe au XVIIIe siècles : la guerre au service du commerce. Rompre les liens d'échange euro-russes a pour corollaire le traité de libre échange EU-USA en préparation. Comme sur le plan stratégique, la naissance d'un espace économique euro-russe privilégié est inacceptable pour les USA, qui n'utilisent le libre-échange qu'à leur profit.Ce qui est dramatique, c'est la soumission des Européens. Violant sa parole et sa signature, le gouvernement socialiste français, aux ordres de Washington, renonce à honorer le contrat de livraison des BPC Mistral à la marine russe aux dates prévues. Ignominieux et déshonorant. Catastrophique pour les exportations de l'industrie de défense française et pour l'image d'indépendance de la France. Ajoutons que Washington a toujours essayé de torpiller les exportations militaires françaises depuis...les années 60 !
La construction d'une «nouvelle guerre froide»Washington et ses alliés dans l'UE (notamment la Pologne de Donald Tusk, agent américain, et les pays baltes) accentuent maintenant la provocation envers la Russie en essayant d'inciter l'Ukraine à adhérer à l'OTAN. C'est volontairement franchir la ligne rouge pour pousser la Russie de Poutine à la faute. L'objectif américain est de créer une nouvelle guerre froide contre la Russie pour briser définitivement la perspective d'un dynamisme économique euro-russe.La construction idéologique de la russophobie, pensée par les milieux atlantistes, vise à découpler l'Europe de la Russie, en présentant cette dernière comme infréquentable et antidémocratique. Le calcul des stratèges de Washington est plus encore l'affaiblissement de l'Europe que celui de la Fédération de Russie. C'est le point central qu'il faut comprendre.Du temps du communisme, il y avait un condominium américano-soviétique sur l'Europe, coupée par le rideau de fer. Après la chute du communisme, de 1991 à l'an 2000, les USA ont cru à leur superpuissance unilatérale et qu'ils allaient dominer à la fois l'UE et la Russie. Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir, avec l'idée de renaissance russe traditionnelle (hors communisme) et d'alliance avec l'Europe, selon la vision de la «Maison commune» dont avait d'ailleurs parlé M. Gorbatchev, Washington a fait une crise de nerfs.Le but global de Washington est donc aujourd'hui parfaitement logique : créer un conflit gravissime entre l'UE et la Russie (à partir du prétexte ukrainien) afin de rendre impossible cette idée de «Maison commune» à la fois stratégique et économique. Il était impératif de briser la volonté du président Poutine de construire une alliance stratégique, politique et économique, avec l'Europe, notamment avec l'Allemagne et la France. Déligitimer Poutine, le présenter comme un dictateur et un fauteur de guerre a été la base de la désinformation. Quand on pense au fauteur de guerre irresponsable GW.Bush, on rêve...
Véritable agresseur et crimes de guerreEn effet, ce qui est incroyable, c'est que l'idéologie russophobe présente aujourd'hui la Russie de Poutine, qui n'a absolument rien d'un pays totalitaire, comme pire que l'Union soviétique ! La désinformation fonctionne à plein régime. Du temps de Staline, Krouchtchev , Andropov, Brejnev, l'idéologie dominante des «droits de l'homme» était beaucoup plus sympathique et accommodante avec le régime communiste ! Cherchez l'erreur.De plus, le gouvernement de Porochenko, issu d'un coup d'État, présenté comme humaniste et démocratique, choyé par les Occidentaux, a commis des actes de guerre unilatéraux contre les provinces sécessionnistes. L'armée ukrainienne, en effet, aux ordres de ce gouvernement, s'est livrée dans la région de Donetsk à des bombardements d'artillerie meurtriers contre les populations civiles russophones et de nationalité ukrainienne, provoquant des centaines de morts et de milliers de réfugiés (près de 500.000). En droit international, on appelle cela un crime de guerre, car il n'y avait aucun objectif tactique et il ne s'agissait pas de «dégâts collatéraux», comme dans la bande de Gaza, mais de frappes destinées à terroriser les populations. Est-ce que le gouvernement britannique de Westminster commet des actions militaires contre les populations civiles écossaises dont une partie veut l'indépendance ? Et l'armée espagnole contre les indépendantistes catalans ? L'armée ukrainienne, soutenue par l'Occident, se comporte exactement comme les armées de pays dictatoriaux en Asie et en Afrique qui massacrent les dissidences.Même s'il s'avère que des mercenaires russes, des convois humanitaires et militaires en provenance de Russie ont tenté de venir en aide aux populations russophones indépendantistes, jamais l'armée russe n'a commis la moindre exaction, le moindre meurtre de civils, le moindre acte de guerre offensif en Ukraine. La violence est uniquement le fait des forces du régime de Porochenko, soutenues par Washington, l'OTAN et, malheureusement, par des gouvernements européens peu sérieux. On présente M. Poutine comme un cynique machiavélien, un agresseur masqué. De qui se moque-t-on ? Les troupes ukrainiennes, aidées par des conseillers de la CIA, qui bombardent les populations civiles ne seraient donc pas des agresseurs ? Qui sont donc les criminels ? Et qui les poursuivra ? (1)
L'impératif de l'alliance russe.Il ne s'agit pas de diaboliser les USA et de faire de l'anti-américanisme primaire. Comme je l'ai toujours dit, Washington joue son deal au poker mondial, à la fois géopolitique, économique, idéologique et polémologique. Mais ce jeu, brutal et maladroit, a toujours eu des résultats catastrophiques depuis la guerre du Vietnam. Provoquer la Russie en dressant l'Ukraine contre elle après avoir fomenté un coup d'État afin d'asservir l'ensemble de l'Europe, telle est la carte abattue sur le tapis par les brillants stratèges de Washington Au nom de la liberté et de la démocratie. Ce calcul échouera, comme tous les autres auparavant.Le gouvernement actuel de Kiev est entièrement soumis aux ordres de Washington et de l'OTAN et des dirigeants de l'UE inconscients des enjeux. L'intérêt des populations de l'Ukraine ne peut résider que dans une relation pacifique avec la Russie et non pas dans une confrontation fabriquée de toutes pièces depuis les rives du Potomac.Si la France se pensait encore comme une puissance indépendante, elle n'aurait jamais dû réintégrer le commandement intégré de l'OTAN, qui n'est pas une alliance égalitaire mais de soumission. Elle ressemble à la Ligue de Délos dominée par Athènes dans l'Antiquité qui visait à soumettre les autres Cités grecques. Les Russes ont été bien sympathiques après la chute du communisme soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. On leur avait promis, après la réunification allemande, que jamais l'OTAN ne s'étendrait jusqu'à leurs frontières. On leur a menti. Je serais russe, je penserais qu'on assiste objectivement à une agression soft contre la Russie. Je serais à la place de M. Poutine, je serais beaucoup plus coléreux que lui.Notre alliance avec la Russie est dictée par la géographie, l'histoire et la culture. La menace russe, l'impérialisme russe sur l'Europe sont des légendes, des fabrications de propagande idéologique. Du temps de l'URSS, la menace de l'Armée rouge et du Pacte de Varsovie n'était déjà pas crédible, aux yeux même de la CIA et du Pentagone. Encore moins aujourd'hui, avec la Russie de Poutine. D'ailleurs, les autorités de Washington trompent le peuple américain lui même en réactivant la russophobie. Car la véritable menace vient d'ailleurs...L'objectif central serait évidemment non seulement une nouvelle sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN, mais à terme la disparition de l'OTAN et une union, à la fois économique et militaire entre l'Europe et la Russie. Pour l'instant, c'est une perspective très éloignée. Mais l'histoire peut s'accélérer. L'essentiel, aujourd'hui, est de substituer à une russophobie dictée de l'extérieur contre nos intérêts, une russophilie conforme à nos intérêts.
(1) À ce propos, il serait parfaitement licite et recevable d’engager des plaintes contre les membres et dirigeants du gouvernement actuel ukrainien et de son armée auprès du Tribunal pénal international pour bombardements de populations civiles et crimes de guerre. Guillaume Faye (SOURCE)-------------------
Comme on le peut constater, si l'on veut vraiment s'informer et chercher à connaître la vérité, et si donc pour ce faire, on lit tout autre chose (dans différentes sources) que la propagande de la presse conventionnelle et des médias aux ordres, qui se pensent éternels, on peut constater qu'il y a de plus en plus de communauté d'esprit entre des gens qui pensent vraiment avec leur tête sur la situation de notre Europe réelle et à sa place dans le monde, et qui se ne contentent pas de répéter servilement et débilement (malheur à ce genre de pauvres d'esprit !) des opinions non fondées, selon des schémas préconstruits, dépassés, ou totalement intoxiqués par la propagande qui ne sert que les intérêts de quelques uns…
Être attentif à ce que devient, défend et revendique la Russie c'est tout simplement servir AVANT TOUT les intérêts de notre propre patrie la France, pour le service de laquelle il faudra, d'ici peu, une UNION NATIONALE concernée par les véritables intérêts du peuple français, par delà les oppositions traditionnelles qui n'auront plus de validité, sauf pour les mercantiles carriéristes politiques attardés, qui chercheront, bourgeois de gauche ou de droite, valets des grands groupes, à défendre par dessus tout leur boutique idéologique pour servir leur soupe machiavélique faisandée, uniquement à ceux qui pensent comme d’habitude en tirer quelque profit personnel ou en obtenir quelque privilège… Ces politicards là viseront leurs intérêts égoïstes, comme toujours, en mentant sans scrupule aux gens du peuple qu'ils prétendent gouverner malgré eux, qu'ils méprisent subjectivement, ou objectivement dans les faits, sciemment, ou scandaleuse ignorance, c’est à dire par totale et coupable indifférence. Maxime le minime
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