Dès ses origines au VIIe siècle, l'islam s'est répandu dans tout le Moyen-Orient. Ainsi, dès cette période, des chrétiens arabes et syriaques furent en contacts d'abord sporadiques, puis fréquents avec des tenants de la nouvelle religion, avant de se trouver dans la situation de citoyens minoritaires dans un pays où les vainqueurs du jour s'imposaient tant au niveau culturel, social et politique que religieux. Que fallait-il faire ? Résister ou s'adapter ? Et s'il fallait s'adapter, jusqu'à quel point ? Ce fut le rôle des évêques, des prêtres et des moines que d'écrire pour réconforter leurs frères chrétiens et les encourager à persévérer dans la foi des Apôtres au Christ ressuscité. Il fallait par ailleurs apprendre à connaître cette nouvelle religion – et en particulier son Livre – pour montrer ce qui en elle était compatible avec l'Evangile, et ce qui en elle y était opposé. Ce sont plus de vingt-cinq de ces auteurs chrétiens qui sont convoqués ici, soit pour un éclairage ponctuel, soit pour un texte plus long.
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vendredi 16 décembre 2022
CHRÉTIENS EN DÉBAT AVEC L'ISLAM VIIe-XXIe siècle - Albocicade
Dès ses origines au VIIe siècle, l'islam s'est répandu dans tout le Moyen-Orient. Ainsi, dès cette période, des chrétiens arabes et syriaques furent en contacts d'abord sporadiques, puis fréquents avec des tenants de la nouvelle religion, avant de se trouver dans la situation de citoyens minoritaires dans un pays où les vainqueurs du jour s'imposaient tant au niveau culturel, social et politique que religieux. Que fallait-il faire ? Résister ou s'adapter ? Et s'il fallait s'adapter, jusqu'à quel point ? Ce fut le rôle des évêques, des prêtres et des moines que d'écrire pour réconforter leurs frères chrétiens et les encourager à persévérer dans la foi des Apôtres au Christ ressuscité. Il fallait par ailleurs apprendre à connaître cette nouvelle religion – et en particulier son Livre – pour montrer ce qui en elle était compatible avec l'Evangile, et ce qui en elle y était opposé. Ce sont plus de vingt-cinq de ces auteurs chrétiens qui sont convoqués ici, soit pour un éclairage ponctuel, soit pour un texte plus long.
dimanche 11 août 2019
"PARAKLITOS" et non "PERIKLYTOS"
Réfutation de l'affirmation commune des Musulmans selon laquelle Jésus-Christ avait prophétisé la venue de Mahomet.
Ce qui suit est extrait du livre,Facing Islam, What the Ancient Church has to say about the Religion of Muhammad
Par Ralph Sidway
Celui à venir est le Saint-Esprit, pas un faux prophète d'Arabie
1. Preuve manuscrite
![]() |
Fragment p75 du papyrus de Bodmer, |
Les tentatives des Musulmans de prouver que Mahomet avait été prophétisé par Jésus comme le «messager à venir» sont généralement basées sur ces passages de l'évangile de saint Jean:
«Et je prierai le Père et il vous donnera un autre "secoureur" [grec: Paraklitos], afin qu'il puisse demeurer avec vous pour toujours» (Jn 14, 16).
«Néanmoins, je vous dis la vérité. C'est à votre avantage que je m'en aille; car si je ne m'en vais pas, le Secoureur [grec: Παράκλητο] ne viendra pas à vous; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai »(Jn 16, 7).
Les apologistes musulmans voudraient nous faire croire que le Nouveau Testament a été corrompu afin d'éradiquer les prophéties sur Mahomet. Ils prétendent que le vrai mot grec dans ces versets devrait être Periklytos, pas Parakletos. Periklytos peuvent être traduits par «glorieux», de sorte que les musulmans soutiennent qu'il se réfère à Muhammad (dont il est parlé dans la sourate 61: 6 comme Ahmad), dont le nom signifie «celui qui est loué [ou glorieux]».
Ceci est bien sûr absurde, mais il est instructif pour nous de nous tourner vers la preuve manuscrite, qui est indéniable. Il existe en fait plus de soixante-dix manuscrits grecs du Nouveau Testament, datant tous de bien avant l'époque de Mahomet, et qui prouvent tous que le mot grec original utilisé dans Jean 14:16, 14:26 et 16 : 7 c'est Parakletos. Deux des plus anciens manuscrits, Codex Sinaiticus (milieu du 4ème siècle) et Codex Alexandrinus (fin du 4ème ou début du 5ème siècle), sont actuellement conservés au British Museum de Londres et peuvent être examinés. Le manuscrit complet le plus ancien du Nouveau Testament, Codex Vaticanus (début du IVe siècle), confirme également l’utilisation de Parakletos dans ces versets. Le fragment encore plus ancien du papyrus Bodmer de l’Evangile de Saint Jean (environ 200 après JC) confirme également l’utilisation de Parakletos au chapitre 14: 16, 26.
Même le P. Theodore Pulcini, dans son livret Face To Face, s'oppose vivement à la doctrine islamique du tahriff et nous fournit un résumé pertinent de notre discussion sur les preuves manuscrites de l'Ancien et du Nouveau Testament:
Quiconque a étudié les manuscrits des Écritures juive et chrétienne sait qu'il n'existe aucune preuve de la corruption posée par la doctrine du tahriff. En fait, la preuve manuscrite, si elle établit quoi que ce soit, établit avec quel soin les textes de l'Ancien et du Nouveau Testament ont été transmis.
2. Il ne peut pas être un homme.
Au-delà de la preuve matérielle manuscrite, nous notons que la venue du Saint-Esprit est prophétisée par son nom tout au long des Evangiles et dans les Actes (par exemple, Jn 1:33, Jn 7:39, Mt 28:19, Actes 1: 4- 5) Il est clair qu'il ne peut pas être un homme. Il - le Saint-Esprit, le Parakletos - est quelqu'un de beaucoup plus grand avec un ministère et une mission spécifiques. Dans le seul contexte de l’Evangile de Saint Jean, nous le voyons très clairement:
Il n'est pas une simple personne humaine:
«Il demeurera avec vous pour toujours» (Jn 14, 16).
«Il sera l'Esprit de vérité» (Jn 14, 17).
«Il habite avec vous et demeurera en vous» (Jn 14, 17).
Il témoignera de Jésus Christ:
"Le Père l'enverra au nom de mon [Jésus]" (Jn 14, 26).
“[Il] vous rappellera tout ce que je vous ai dit” (Jn 14, 26).
«Il me glorifiera» (Jn 16, 14).
En conclusion, dans un seul verset, la personne du Saint-Esprit est spécifiquement identifiée comme le Paraklitos, le Secoureur:
«Mais le Paraklitos], le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, il vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit» (Jn 14, 26).
De manière décisive, le témoignage universel de l’Église, depuis l’époque du Christ jusqu’au présent, témoigne de la juste compréhension de qui est l’assistant, le Parakletos. Et, comme nous le savons, puisque le Saint-Esprit glorifie Jésus-Christ et prend ce qu’il appartient à Christ et le fait savoir à ses disciples, c’est-à-dire tout enseignant ou «prophète» qui nie Jésus-Christ, qui va à l’encontre de la révélation donnée par Christ, qui conteste ou contredit les enseignements du Christ - qui sont tous incarnés et vécus par l'Église orthodoxe - est de l'esprit de l'Antéchrist.
Saint Grégoire Palamas a tenu le même argument sous forme de question rhétorique en répudiant ses ravisseurs musulmans:
L'évangéliste dit: «Tout esprit qui ne confesse pas que Jésus-Christ est venu dans la chair n'est pas de Dieu» (1 Jn 4: 3a). Comment accepterons-nous un livre [le Coran] qui dit qu’il viendra un [Muhammad] de Dieu, qui n’est pas réellement le Seigneur, lorsque l’évangéliste déclare qu’il n’est pas de Dieu, s’il ne confesse pas que Jésus, est venu dans la chair, est le Seigneur? Ce n'est pas possible, non. (Patriarche Philothée Kokkinos, La vie de Grégoire Palamas, p. 369.)
Saint Grégoire ne cite pas la dernière partie de 1 Jn 4: 3 («Ceci est l'esprit de l'Antéchrist»), mais son propos est mis en exergue.
De même, l'apôtre Paul contrevient à cet esprit et évoque prophétiquement les affirmations de Mahomet dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, où il répudie les faux apôtres:
Mais ce que je fais, je le ferai encore, pour retrancher l'occasion à ceux qui cherchent l'occasion; afin qu'en ce de quoi ils se glorifient, ils soient aussi trouvés tout tels que nous sommes.Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant : car satan lui-même se déguise en Ange de lumière.Ce n'est donc pas un grand sujet d'étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice; [mais] leur fin sera conforme à leurs œuvres (2 Cor 11: 12-15)
3. Le témoin apostolique
En condamnant ceux qu’il appelle sarcastiquement les «super apôtres», saint Paul condamne Mahomet (et tous ceux qui lui ressemblent), dont les motivations ne sont pas pures, ni l’amour de Dieu et de son prochain, mais qui maltraitent les autres et s’exaltent pour en tirer profit:
Car vous supportez volontiers les imbéciles, puisque vous êtes vous-même des sages! Car vous le supportez si on vous met dans l'esclavage, si on vous dévore, si on vous enlève, si on s'exalte, si on vous frappe au visage (2 Cor 11: 19-20).
Nous ne devons pas hésiter à affirmer que la meilleure preuve contre les affirmations des Musulmans selon lesquelles soit (1) Mahomet a été prophétisé dans l'Ancien ou le Nouveau Testament, soit (2) les Hébreux et les Chrétiens ont déformé délibérément leurs écritures, supprimant ainsi l'enseignement islamique, est le suivant : intégrité du témoignage apostolique, qui se traduit par la continuité même du témoignage vivant de l'esprit du Christ, de l'esprit des Pères, de l'esprit de la Sainte Église orthodoxe.
La Sainte Tradition, que nous savons être la vie du Saint-Esprit dans l'Église, ne connaît nulle part l'enseignement d'un «prophète» susceptible de naître après le Christ. De vrais prophètes sont apparus et continueront de naître du sein de l'Église, mais ce sont des croyants en Jésus-Christ, inspirés par le Saint-Esprit, et le témoignage de leur vie sainte et de leur foi orthodoxe témoigne de leur fidélité à Jésus Christ et digne d'être entendu.
4. Les propres paroles du Seigneur
Selon les paroles du Seigneur, un faux prophète sera toujours rejeté par le vrai troupeau:
Pour lire la suite de l'articlecliquez ci dessous10:1 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.
10:2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
10:3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
10:4 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.10:5 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.10:6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.10:7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.10:8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.10:9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.10:10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.10:11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.10:12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.10:13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.10:14 Je connais mes brebis, et elles me connaissent,10:15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.10:16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.10:17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.10:18 Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.
dimanche 17 décembre 2017
Le combat pour la restauration du monde chrétien par P. Andrew
Attribué à Gandhi
"La croyance occidentale à l'universalité de la culture occidentale souffre de trois problèmes : elle est fausse, est immorale et est dangereuse."
Samuel P Huntingdon, Le choc des civilisations, chapitre 12
Introduction: Le monde chrétien
Le monde chrétien (également appelé orthodoxe) couvre près d'un septième de la surface terrestre mondiale, compte 220 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale, et est responsable de 6% de la production économique mondiale. Le cœur du monde chrétien est le cœur de l'ancien Empire russe, appelé pour le moment Fédération de Russie. En dehors de ce noyau se trouvent diverses provinces, pour le moment coupées du noyau par les puissances occidentales et leurs manipulations de petites vanités nationalistes de traîtres. Ces provinces sont : l'Ukraine, la Roumanie, la Serbie, la Grèce, la Biélorussie, la Moldavie, la Bulgarie, la Géorgie, la Macédoine, le Monténégro, la Bosnie et Chypre. Cependant, des millions de chrétiens vivent également dans des pays comme les USA, le Kazakhstan, l'Allemagne, la Syrie, la Pologne, l'Italie, la France, la Lettonie, l'Australie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l'Albanie, le Kenya et Israël et sont dispersés en plus petit nombre dans presque tous les pays et continents du monde.
Le monde non-chrétien
Notre civilisation chrétienne, souvent appelée orthodoxe, c'est-à-dire chrétienne orthodoxe, confesse dans notre signe de croix la Sainte Trinité et le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ceci est différent du monde occidental ex-judéo-chrétien et maintenant athée, aussi appelé Euroamerica. En fait, ce monde apostat n'a pas confessé la vraie Sainte Trinité depuis mille ans, abandonnant le Christ pour l'auto-idolâtrie humaniste et répandant la mythologie de sa supériorité imaginaire à travers le monde. En conséquence de quoi , il a depuis envahi de façon agressive et cupide et violé le reste du monde par la violence organisée. Cette violence barbare, du massacre des Saxons par Charlemagne en 782 à celle des Chevaliers Teutoniques, de la Blitzkrieg d'Hitler au «choc et à la crainte» de Rumsfeld, n'a connu aucune limite, pas plus que sa cupidité, celle des Croisés assoiffés de sang aux conquistadors sadiques de Colomb, de Clive de l'Inde à De Beers.
La Grande Divergence
Certains peuvent critiquer et dire que même dans le monde chrétien nombreux sont ceux qui ne confessent pas la Sainte Trinité et le Christ : ils dénoncent une corruption endémique, des taux élevés d'avortement et de divorces ou une dépendance généralisée à diverses drogues. Bien sûr, ils ont raison à cet égard : dans la Grande Divergence du XXe siècle, cette aberration catastrophique de l'élite occidentale et occidentalisée qui a coûté des centaines de millions de vies à de nombreux peuples, le monde chrétien a été renversé par l'apostasie et le nominalisme. Cependant, par la grâce de Dieu, il a commencé, au cours de la dernière génération, à se repentir et à retourner lentement au Père. Bien qu'il y ait beaucoup à faire pour aller à la Maison du Père, sa direction générale est diamétralement opposée à celle de la Grande Divergence, quand elle a abandonné ses valeurs pour l’infâme brouet promis par l'Occident apostat qui aujourd'hui approfondit encore ses aberrations athées.
Un destin et une lutte
En tant qu'orthodoxe né et vivant en Occident, ma destinée et la lutte de ma vie ont été de lutter pour les valeurs civilisationnelles de l'Occident ancien, de la Sainte Trinité et du Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ces valeurs sont essentielles à notre monde chrétien conscient. Nous avons dû nous opposer à l'arrogance et à l’incommensurable prétention culturelle de l’occident et aujourd'hui à son globalisme trotskiste, qui a fait haïr l'Occident par tous. C'est le résultat du déclin moral terminal de l'Occident, qui résulte de son rejet du vrai christianisme, qui a pris ses propres racines il y a mille ans, comme nous l'avons décrit en détail au cours des 45 dernières années. Nous avons toujours combattu nos ennemis extérieurs, le laïcisme inhérent et hérité des racines papales et protestantes de l'Occident non chrétien, ainsi que les illusions de l'Orient non chrétien. Cependant, nos plus grandes luttes ont toujours été contre nos ennemis internes. Qui ont-ils été ?
Pour la foi
Tout d'abord, nous avons dû nous battre pour la pureté de la foi chrétienne contre les conformistes vénaux, tant soviétiques qu'occidentaux. Les Soviétiques ont dit qu'il n'y a pas de Dieu et que par conséquent tout était permis, les Occidentaux ont dit qu'il y avait un Dieu, mais c’est un Dieu censé encourager leur violence agressive, leur cupidité, leur avidité de rapace et leur hypocrisie, accréditant par exemple, leur projet d'envahir l'Irak riche en pétrole.
Il y a eu des ennemis internes, ceux qui les ont rejoints par trahison, lâcheté et tromperie. La trahison fut celle de ceux qui se disaient chrétiens mais, prenant avantage de la paralysie à Moscou, se sont comportés en réalité de façon immorale, tout étant permis, et ainsi ils nous ont persécutés. La lâcheté fut celle de ceux qui ne craignaient pas Dieu, mais qui craignaient leurs autorités contrôlées par l'Occident, de sorte qu’ils nous ont persécutés. La tromperie fut celle de ceux qui se disaient chrétiens, mais qui manquaient tellement d'amour qu'ils soutenaient les ennemis du Christ et leurs vices, et ainsi nous ont persécutés.
Pour l'Empire chrétien
Deuxièmement, nous avons dû nous battre contre ceux qui voulaient nier que le Christ est Vrai Dieu et Vrai Homme.
Le monde chrétien (également appelé orthodoxe) couvre près d'un septième de la surface terrestre mondiale, compte 220 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale, et est responsable de 6% de la production économique mondiale. Le cœur du monde chrétien est le cœur de l'ancien Empire russe, appelé pour le moment Fédération de Russie. En dehors de ce noyau se trouvent diverses provinces, pour le moment coupées du noyau par les puissances occidentales et leurs manipulations de petites vanités nationalistes de traîtres. Ces provinces sont : l'Ukraine, la Roumanie, la Serbie, la Grèce, la Biélorussie, la Moldavie, la Bulgarie, la Géorgie, la Macédoine, le Monténégro, la Bosnie et Chypre. Cependant, des millions de chrétiens vivent également dans des pays comme les USA, le Kazakhstan, l'Allemagne, la Syrie, la Pologne, l'Italie, la France, la Lettonie, l'Australie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l'Albanie, le Kenya et Israël et sont dispersés en plus petit nombre dans presque tous les pays et continents du monde.
Le monde non-chrétien
Notre civilisation chrétienne, souvent appelée orthodoxe, c'est-à-dire chrétienne orthodoxe, confesse dans notre signe de croix la Sainte Trinité et le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ceci est différent du monde occidental ex-judéo-chrétien et maintenant athée, aussi appelé Euroamerica. En fait, ce monde apostat n'a pas confessé la vraie Sainte Trinité depuis mille ans, abandonnant le Christ pour l'auto-idolâtrie humaniste et répandant la mythologie de sa supériorité imaginaire à travers le monde. En conséquence de quoi , il a depuis envahi de façon agressive et cupide et violé le reste du monde par la violence organisée. Cette violence barbare, du massacre des Saxons par Charlemagne en 782 à celle des Chevaliers Teutoniques, de la Blitzkrieg d'Hitler au «choc et à la crainte» de Rumsfeld, n'a connu aucune limite, pas plus que sa cupidité, celle des Croisés assoiffés de sang aux conquistadors sadiques de Colomb, de Clive de l'Inde à De Beers.
La Grande Divergence
Certains peuvent critiquer et dire que même dans le monde chrétien nombreux sont ceux qui ne confessent pas la Sainte Trinité et le Christ : ils dénoncent une corruption endémique, des taux élevés d'avortement et de divorces ou une dépendance généralisée à diverses drogues. Bien sûr, ils ont raison à cet égard : dans la Grande Divergence du XXe siècle, cette aberration catastrophique de l'élite occidentale et occidentalisée qui a coûté des centaines de millions de vies à de nombreux peuples, le monde chrétien a été renversé par l'apostasie et le nominalisme. Cependant, par la grâce de Dieu, il a commencé, au cours de la dernière génération, à se repentir et à retourner lentement au Père. Bien qu'il y ait beaucoup à faire pour aller à la Maison du Père, sa direction générale est diamétralement opposée à celle de la Grande Divergence, quand elle a abandonné ses valeurs pour l’infâme brouet promis par l'Occident apostat qui aujourd'hui approfondit encore ses aberrations athées.
Un destin et une lutte
En tant qu'orthodoxe né et vivant en Occident, ma destinée et la lutte de ma vie ont été de lutter pour les valeurs civilisationnelles de l'Occident ancien, de la Sainte Trinité et du Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ces valeurs sont essentielles à notre monde chrétien conscient. Nous avons dû nous opposer à l'arrogance et à l’incommensurable prétention culturelle de l’occident et aujourd'hui à son globalisme trotskiste, qui a fait haïr l'Occident par tous. C'est le résultat du déclin moral terminal de l'Occident, qui résulte de son rejet du vrai christianisme, qui a pris ses propres racines il y a mille ans, comme nous l'avons décrit en détail au cours des 45 dernières années. Nous avons toujours combattu nos ennemis extérieurs, le laïcisme inhérent et hérité des racines papales et protestantes de l'Occident non chrétien, ainsi que les illusions de l'Orient non chrétien. Cependant, nos plus grandes luttes ont toujours été contre nos ennemis internes. Qui ont-ils été ?
Pour la foi
Tout d'abord, nous avons dû nous battre pour la pureté de la foi chrétienne contre les conformistes vénaux, tant soviétiques qu'occidentaux. Les Soviétiques ont dit qu'il n'y a pas de Dieu et que par conséquent tout était permis, les Occidentaux ont dit qu'il y avait un Dieu, mais c’est un Dieu censé encourager leur violence agressive, leur cupidité, leur avidité de rapace et leur hypocrisie, accréditant par exemple, leur projet d'envahir l'Irak riche en pétrole.
Il y a eu des ennemis internes, ceux qui les ont rejoints par trahison, lâcheté et tromperie. La trahison fut celle de ceux qui se disaient chrétiens mais, prenant avantage de la paralysie à Moscou, se sont comportés en réalité de façon immorale, tout étant permis, et ainsi ils nous ont persécutés. La lâcheté fut celle de ceux qui ne craignaient pas Dieu, mais qui craignaient leurs autorités contrôlées par l'Occident, de sorte qu’ils nous ont persécutés. La tromperie fut celle de ceux qui se disaient chrétiens, mais qui manquaient tellement d'amour qu'ils soutenaient les ennemis du Christ et leurs vices, et ainsi nous ont persécutés.
Pour l'Empire chrétien
Deuxièmement, nous avons dû nous battre contre ceux qui voulaient nier que le Christ est Vrai Dieu et Vrai Homme.
Niant que le Christ est Vrai Dieu, ceux qui ont été nos premiers adversaires ont voulu séculariser et humaniser son Corps, l'Église, la transformant en un dérisoire fétiche nationaliste, pas supérieur à 'un drapeau national. A défaut de comprendre que l'Église de Dieu est internationale et universelle, ils ont essayé de la provincialiser, la rendant paroissiale, au lieu de la concevoir comme impériale. Ces gens vains et faibles ont été joués par les diplomates américains dans les Balkans, qui, flattant leurs egos, divisant, dirigeant, et nommant eux-mêmes leurs patriarches ; c'est ainsi qu'ils ont créé des schismes.
Refusant que le Christ soit Vrai Homme, les deuxièmes adversaires contre lesquels nous avons dû nous battre étaient ceux qui voulaient désincarner Son Corps, l'Église, la faisant devenir une philosophie rêveuse et impraticable, une vanité intellectuelle hors de propos, sans rapport avec le feu dans le ventre de l'Église du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Pour l'empereur
Nous avons lutté pour la pureté de la foi chrétienne, résistant à la trahison, à la lâcheté et à la tromperie des ennemis extérieurs et intérieurs. Nous avons combattu pour l'Incarnation du Vrai Dieu et Vrai Homme, pour les valeurs chrétiennes qui résultent du fait que, bien que nous ne soyons pas de ce monde, nous sommes dans le monde, justifiant ainsi la future restauration de l'Empire Chrétien.
Troisièmement, nous avons aussi dû nous battre pour l'Empereur. Dans cette affaire, nous avons dû lutter contre ceux qui veulent nier que le Saint-Esprit vient sur la terre pour inspirer le représentant du Christ sur la terre, voulu par le Peuple Fidèle de Dieu. C'est pourquoi nous avons défendu le dernier empereur contre les calomnies répandues contre lui. Et c'est pourquoi nous expliquons pourquoi nous attendons le prochain empereur. Il est vital, car seul le futur empereur peut résister aux préparatifs occidentaux pour l'Antéchrist et ainsi retarder sa venue.
Conclusion: vers l'avenir
L'Euroamerica a ignoré le conseil de bon sens de son propre géopoliticien Samuel Huntingdon. Il y a 25 ans, il a plaidé auprès de l'Occident pour qu'il abandonne son arrogance honteuse et reconnaisse que sa «civilisation» de la «violence organisée» n'est pas du tout universelle. Son matérialisme athée n'est pas «la fin de l'histoire», comme l'a proclamé Fukuyama après la fin de la guerre froide. Depuis lors, l'Occident s'est détruit sous les affabulateurs néocons qui veulent conquérir le monde. En Irak en 1991 et 2003 l'Occident a fini par perdre le monde musulman, en Géorgie en 2008 et en Ukraine et en Syrie en 2014 il s'est fait un ennemi de la Russie, en 2016 de la Turquie, et a ainsi allié les musulmans, orthodoxes et chinois contre lui-même. Il se divise maintenant lui-même, avec le Brexit, Trump et les lignes de faille de l'UE et des États-Unis, alors que l'Occident tombe dans l'abîme de sa propre dépravation morale, causée par son rejet millénaire du Christ.
Refusant que le Christ soit Vrai Homme, les deuxièmes adversaires contre lesquels nous avons dû nous battre étaient ceux qui voulaient désincarner Son Corps, l'Église, la faisant devenir une philosophie rêveuse et impraticable, une vanité intellectuelle hors de propos, sans rapport avec le feu dans le ventre de l'Église du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Pour l'empereur
Nous avons lutté pour la pureté de la foi chrétienne, résistant à la trahison, à la lâcheté et à la tromperie des ennemis extérieurs et intérieurs. Nous avons combattu pour l'Incarnation du Vrai Dieu et Vrai Homme, pour les valeurs chrétiennes qui résultent du fait que, bien que nous ne soyons pas de ce monde, nous sommes dans le monde, justifiant ainsi la future restauration de l'Empire Chrétien.
Troisièmement, nous avons aussi dû nous battre pour l'Empereur. Dans cette affaire, nous avons dû lutter contre ceux qui veulent nier que le Saint-Esprit vient sur la terre pour inspirer le représentant du Christ sur la terre, voulu par le Peuple Fidèle de Dieu. C'est pourquoi nous avons défendu le dernier empereur contre les calomnies répandues contre lui. Et c'est pourquoi nous expliquons pourquoi nous attendons le prochain empereur. Il est vital, car seul le futur empereur peut résister aux préparatifs occidentaux pour l'Antéchrist et ainsi retarder sa venue.
Conclusion: vers l'avenir
L'Euroamerica a ignoré le conseil de bon sens de son propre géopoliticien Samuel Huntingdon. Il y a 25 ans, il a plaidé auprès de l'Occident pour qu'il abandonne son arrogance honteuse et reconnaisse que sa «civilisation» de la «violence organisée» n'est pas du tout universelle. Son matérialisme athée n'est pas «la fin de l'histoire», comme l'a proclamé Fukuyama après la fin de la guerre froide. Depuis lors, l'Occident s'est détruit sous les affabulateurs néocons qui veulent conquérir le monde. En Irak en 1991 et 2003 l'Occident a fini par perdre le monde musulman, en Géorgie en 2008 et en Ukraine et en Syrie en 2014 il s'est fait un ennemi de la Russie, en 2016 de la Turquie, et a ainsi allié les musulmans, orthodoxes et chinois contre lui-même. Il se divise maintenant lui-même, avec le Brexit, Trump et les lignes de faille de l'UE et des États-Unis, alors que l'Occident tombe dans l'abîme de sa propre dépravation morale, causée par son rejet millénaire du Christ.
P. Andrew Phillips
(version française par Maxime le minime de la source)
samedi 7 octobre 2017
Rohingyas, Un iceberg de manipulation
L’unanimisme d’indignation antibouddhiste révèle toute la quantité de puissance transférée à l’islam
ANGLE MORT par Fernand Le Pic
(Source : ANTIPRESSE n°94)
Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas, unanimement proclamés «peuple le plus persécuté de la planète» dans une concurrence pourtant rude. Mais on se garde bien d’évoquer les réalités historiques et géopolitiques qui ont conduit au drame actuel.
Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas, unanimement proclamés «peuple le plus persécuté de la planète» dans une concurrence pourtant rude. Mais on se garde bien d’évoquer les réalités historiques et géopolitiques qui ont conduit au drame actuel.
Petit rappel historique
Il y a environ 2500 ans, l’Inde du Nord (aujourd’hui le Népal) a vu naître le prince Sâkyamuni, futur Bouddha historique. Durant plus de 1000 ans, le «bouddhisme» (désignation européenne remontant au XVIIe siècle) s’était répandu pacifiquement dans toute l’Asie, y compris centrale, comme en témoignait la présence des Bouddhas géants de Bamian, dynamités à la veille des attentats du 11 septembre 2001, par les condisciples du mollah taliban Omar.
Avec les grandes vagues de conquêtes armées sarrasines puis musulmanes (jihad), le bouddhisme a été littéralement éradiqué de l’Inde. Les historiens indiens chiffrent le nombre des victimes tuées à l’arme blanche en dizaines de millions (cf. François Gautier, Un autre regard sur l’Inde, éditions du Tricorne, 1999). En fait, le jihad n’a jamais cessé dans cette région du monde. Ses habitants gardent une mémoire inquiète et continue du très lourd tribut qui s’annonce à chaque remontée en puissance de cette religion armée.
La région birmane, bouddhiste depuis 2300 ans, ne fait pas exception. Les derniers jihads locaux remontent à la seconde guerre mondiale et aux guerres d’indépendance (Inde, Bangladesh). Durant l’Empire, les Britanniques avaient installé en masse une population musulmane, provenant du Bengale, dans la région d’Arakan (Rakhine, d’où «Rohingya» en Bengali, terme que les musulmans ne commenceront d’ailleurs à utiliser que dans les années 1950).
En 1942, le général Archibald Wavel arma les Bengalis d’Arakan contre les Japonais déjà présents dans la région, dans le cadre d’une nouvelle stratégie de «Stay-behind» (résistance derrière les lignes), qui deviendra célèbre en Europe à l’occasion de la guerre froide. Mais, comme leur religion le leur impose, les Bengalis d’Arakan profitèrent de l’occasion pour étendre le «dar el islam» (territoire islamique) contre les mécréants birmans, majoritairement bouddhistes. Les «musulmans de l’Arakan» s’associèrent ensuite aux combats du Pakistan pour une sécession musulmane jusqu’aux terres birmanes. Déjà les Chittagong Hill tracts, à la frontière nord de la Birmanie, et peuplés majoritairement de bouddhistes, étaient islamisés de force, provoquant des exodes massifs vers l’Inde, qui se poursuivent actuellement et dont personne ne parle, bien entendu.
Alors le «Mujahid Party» d’Arakan exigea le 9 juin 1948, par la voix de son chef militaire Jaffar Kawal, que l’Arakan soit reconnu comme «le foyer national des musulmans de Birmanie», en ces termes:
« The area between the west bank of Kaladan River and the east bank of Naaf River must be recognized as the National Home of the Muslims in Burma». (L’aire comprise entre la rive occidentale du Kaladan et la rive orientale du Naaf doit être reconnue comme foyer national des musulmans de Birmanie.)
Cet ultimatum, typique du jihad démographique, étant resté sans réponse, les jihadistes bengalis d’Arakan attaquèrent les villages bouddhistes, notamment autour de Maungdaw, avec le lot habituel de pillages, viols, incendies, enlèvements contre rançon, etc.
Un troisième jihad local fut déclenché lors de la guerre de sécession victorieuse du Pakistan oriental (qui deviendra le Bangladesh) contre le Pakistan occidental, en 1971. Les musulmans d’Arakan avaient pris parti au cri de “Pakistan Jindabad” (Victoire au Pakistan) pour le Pakistan occidental, qui les avait formés et armés contre le Bangladesh. Leur défaite allait les obliger à se distinguer de leurs frères bengalis en se propulsant dorénavant comme «Rohingyas» et non plus «Bengalis d’Arakan». Les armes qu’ils avaient accumulées allaient encore se retourner contre les mécréants Birmans. Les ci-devant Rohingya exigèrent à nouveau leur indépendance et la création de leur propre État, à l’issue d’un congrès pour la «Libération nationale Rohingya», tenu le 15 juillet 1972. Ils constituèrent dans la foulée divers groupes armés dont notamment la RSO (Rohingya Solidarity Organization), l’ARIF (Arakan Rohingya Islamic Front), le RPF (Rohingya Patriotic Front), RLO (Rohingya Liberation Organization) et l’IMA (Itihadul Mozahadin of Arakan).
Les évènements actuels s’inscrivent donc dans une implacable logique islamisante itérative, mais cette fois avec une aide internationale massive. Et cela n’a rien d’un hasard.
L’arrière-plan géostratégique
Dans ce millefeuille bien fourbi, on retrouve évidemment le «Deep state» américain, qui voit d’un mauvais œil l’influence tenace de la Chine sur le pays. Surtout depuis la mise en service, en 2013, des pipe-lines et gazoducs reliant la côte birmane, justement au beau milieu de la province d’Arakan, au Yunnan. Ils ne souhaitent pas non plus que les approvisionnements chinois soient facilités par le transport terrestre via la Birmanie, en comparaison du difficile et coûteux convoyage maritime via le détroit de Malacca. Ils s’agacent également de la coopération militaro-industrielle entre la junte birmane et la Corée du Nord. Ils vont donc activer leurs légions étrangères composées des pseudo-ONG habituelles, dont l’incontournable galaxie impériale de George Soros, toutes encadrées par des fonctionnaires chevronnés de la subversion clandestine.
A la veille de la nouvelle phase de jihad à laquelle nous assistons, en avril 2016 pour être précis, le géant californien Chevron mettait subitement en vente tous ses actifs birmans, dont ses 28,3% dans les gisements de gaz de Yadana («trésor» en birman), et de Sein en mer d’Andaman, opérés par le groupe Total depuis 2000, et surtout ses 99% du bloc d’exploration gazier «A5» dans le bassin de Rakhine, c’est-à-dire encore une fois l’Arakan.
C’est dans ce contexte qu’on verra arriver au pouvoir, en cette même année 2016, Aung San Suu Kyi, devenant «ministre de la présidence», c’est-à-dire l’équivalent d’un premier ministre mais sans compétence sur l’armée ni la police ni les gardes-frontières. Le Deep-state, s’émouvant de cette faiblesse, relancera la machine de guerre islamique au détour de quelques provocations très classiques, voyant des musulmans sous-armés attaquer des commissariats de police, et déclenchant la répression mécanique prévue. Les Rohingya passeront ainsi à l’état si envié de «peuple le plus persécuté de la planète», et de victime d’un «effroyable nettoyage ethnique», etc.
La machine de propagande se remet en marche
On aura recours à quelques célébrités sacerdotales, comme Barbet Schrœder partant filmer cet illustre moine bouddhiste extrémiste et nationaliste au péril de son confort bobo. Des dizaines d’experts indépendants, payés par on ne sait qui, mais instruisant tous à charge, justifieront tous en chœur les accusations les plus abominables contre les malfaisants sorciers bouddhistes islamophobes. Les agences de presse relaieront et les médias de grande surface écouleront la marchandise en promos spéciales et têtes de gondoles. Après quelques premières de couv bien trempées du Time magazine, du New York Times ou du Guardian, reprises en images par toutes les grandes chaînes tv et radio en prime time et commentées à saturation dans l’infosphère, la planète entière saura enfin qu’au bout du compte, les bouddhistes ne sont pas si pacifiques que cela et que leur violence exterminatrice pourrait même être pire que celle des jihadistes. Joli coup pour les islamistes qui neutralise définitivement le contre-exemple bouddhiste classique à leur jihad pathologique.
Il ne reste plus à l’ONU, à la Commission européenne et à la Maison-Blanche de «s’inquiéter des exactions intolérables des moines» pour s’attendre à un jihad victimaire aussi légitime que le fut celui de l’UÇK en prélude à la création du Kosovo. Et tant pis pour les Bouddhistes qui avaient survécu depuis 2300 ans au jihad. Ils en ont bien assez profité comme ça et doivent laisser la place à «l’ôtre».
En attendant ces prochaines nuits de cristal, Chevron n’a toujours pas vendu sa place. Au lieu de cela, le pétrolier subit la pression d’un groupe d’actionnaires pour intervenir contre le «génocide des Rohingyas». Il s’agit du fond Halal Azzad (Azzad Asset Management) associé pour la circonstance au fonds américain des sœurs Ursulines (Ursuline Sisters of Tildonk), représenté par la sœur Valérie Heinonen, une activiste par profession.
C’est que le Vatican tout entier ne manquera pas une telle occasion de faire cause commune avec l’islam jihadiste, dès lors qu’il s’agit de convertir les idolâtres bouddhistes. Le pape François ne doute d’ailleurs pas une seconde de la victoire du monothéisme armé. Alors qu’il savourait son tour de force d’avoir finalement réussi à ouvrir une nonciature en Birmanie, en mai dernier, il félicita son invitée, Madame Aung San Suu Kyi, d’être «une bonne chrétienne», elle qui n’a nullement décidé d’abandonner le bouddhisme.
«Un iceberg de manipulation»
Reste que l’Arakan n’est pas le Kosovo et que la Chine ne lâchera pas la Birmanie. Elle vient de le faire savoir, au grand dam de ses alliés pakistanais, grands pourvoyeurs d’armement de tous les jihads. Pour obtenir son renoncement, il faudra ouvrir un conflit dont le scenario sera autrement plus complexe que le bombardement gagné d’avance de la pauvre Serbie par l’armada de l’OTAN. Madame Aung San Suu Kyi le sait parfaitement lorsqu’elle ose affirmer que l’opération en cours est comparable à un «iceberg de manipulation». Les Saoudiens aussi, qui d’une main financent le jihad et de l’autre continuent de signer des contrats avec la Birmanie et la Chine, depuis 2011, pour exploiter le gaz birman, tandis que les émirats investissent, entre autres, dans les infrastructures routières et hôtelières de l’Arakan.
En revanche, côté occidental, l’unanimisme d’indignation antibouddhiste révèle toute la quantité de puissance transférée à l’islam. L’Europe est évidemment mûre pour que le pouvoir islamique s’officialise bientôt ici, et irrémédiablement, elle qui crache si aveuglément sur tous ceux qui s’y opposent comme ils peuvent depuis plus de mille ans, moines birmans en tête.
BIRMANIE | Un Ben Laden 2.0 ?
(SOURCE)
Il s’appelle Ata Ullah — comme un célèbre chanteur pakistanais —, il est le leader de l’insurrection armée des Rohingyas musulmans et il est loin de faire l’unanimité dans son propre camp.
«Héros ou fléau pour son peuple?» se demande prudemment [Le Point]( en relayant les interrogations que suscite ce «Che Guevara» islamiste surgi comme de nulle part. «Amateur malavisé» — le plus audacieux jugement que se permet le magazine — paraît pourtant de la camomille au regard de la biographie, pourtant très éloquente, du personnage.
«Ullah toutefois a connu un sort différent [de la grande majorité des Rohingyas]: né à Karachi au Pakistan, il a grandi dans une famille de la classe moyenne.
Son père a étudié dans la prestigieuse madrasa Darul-Uloom avant de partir enseigner en Arabie saoudite, à Ryad, puis Taif, selon un proche.
Le jeune Ullah y a appris à réciter le coran. Il a été repéré par de riches Saoudiens qui l'ont recruté pour l'enseigner à leurs enfants. Il a rapidement été admis dans leur cercle intime, participant à de somptueuses fêtes et parties de chasse.
“Les Saoudiens l'aimaient beaucoup et le traitaient comme l'un des leurs", relate un proche de Ullah.
Ullah abandonna cette vie confortable après des émeutes en Etat Rakhine en 2012, qui provoquèrent le déplacement de plus de 140.000 personnes, pour la plupart rohingyas. Il quitta l'Arabie pour se battre en Birmanie.»
Bref: un jeune Pakistanais de la classe moyenne, émigré en Arabie avec son père docteur de la foi, abandonne soudain sa vie de plaisirs et de parties de chasse pour aller mener la guérilla dans un pays du sud-est asiatique qui n'est même pas le sien...
Il faut être aveugle comme un journaliste de grand chemin pour ne pas remarquer les bizarreries de cette biographie – ni leur ressemblance criante avec celle d’un illustre prédécesseur. Le nouveau Ben Laden est en selle, formé de longue date par l’argent et le fanatisme saoudiens, et infiltré sur le terrain au début même de la campagne de propagande anglo-saxonne en faveur de la «minorité la plus opprimée au monde».
Nos brillants analystes, bien évidemment, n’y ont vu qu'un joli conte de fées.
Seule perle dans l'article de l'AFP, mais il faut bien ouvrir l'oeil pour la repêcher:
«Ata Ullah est le visage le plus connu de l'armée du salut des Rohingyas de l'Arakan (ARSA), un mouvement rebelle qui a attaqué des dizaines de poste-frontières birmans, déclenchant une répression de l'armée qui a poussé quelque 420.000 Rohingyas à fuir vers le Bangladesh.»
En d'autres termes: l'hostilité de l'Etat et de la majorité bouddhiste n'est pas seulement une affaire d'islamophobie. Elle est le résultat d'une campagne de provocation délibérément menée par une guérilla islamique avec à sa tête un agent saoudien.
Merci à l'AFP pour cette très utile bévue!
LIRE ÉGALEMENT : https://www.gearoidocolmain.org/fr/rohingya-psyops-us-covert-war-myanmar/
extrait
En 1942, plus de 50 000 Bouddhistes ont été massacrés par des Musulmans « Rohingyas » à MaungDaw dans l’État d’Arakan. Les massacres de civils bouddhistes ont depuis été d’une régulière occurrence, d’échelle massive ces dernières années. Le modus operandi Rohingya est d’accuser la victime. Rick Heizman est l’un des rares chercheurs indépendants qui aient documenté le génocide en cours de paysans bouddhistes pauvres, par des terroristes « Rohingyas » soutenus par l’Occident. Le travail de Heizman pour l’Organisation Arakane pour les Droits de l’Homme et le Développement est le fruit de recherches exhaustives. Le Dr. Leider, cité plus haut, est lui-même l’un des rares experts ayant entrepris une approche scientifique du problème Rohingya. Il a dénoncé l’analyse médiatique internationale et des groupes de défense des droits de l’homme, qu’il considère biaisée et jouant sur le facteur émotionnel. Il a déclaré aux médias birmans, « les journalistes ont besoin de faire plus attention à diversifier leurs sources de documentation. »
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Jonah Fisher visite la Birmanie pour rencontrer le moine bouddhiste Wirathu et les membres de la communauté musulmane de Birmanie qui ont été pris dans les affrontements avec les nationalistes bouddhistes. Diffusion sur BBC World et BBC News Channel août / septembre 2013. @jonahfisher
samedi 22 avril 2017
OÙ est "CHEZ NOUS" ? QUI est "NOUS" ?
2ème épitre de Saint Jean :
" Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n'a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! 11 car celui qui lui dit : Salut! participe à ses mauvaises oeuvres." (2 Jean 9-11)
Extraits de l’arrêt du 13 février 2003 de la Cour européenne des droits de l’homme :
• La Cour rappelle que la liberté de pensée, de conscience et de religion représente l’une des assises d’une « société démocratique » au sens de la Convention. Cette liberté figure, dans sa dimension religieuse, parmi les éléments les plus essentiels de l’identité des croyants et de leur conception de la vie, mais elle est aussi un bien précieux pour les athées, les agnostiques, les sceptiques ou les indifférents.
• Il y va du pluralisme – chèrement conquis au cours des siècles – qui ne saurait être dissocié de pareille société. Cette liberté implique, notamment, celle d’adhérer ou non à une religion et celle de la pratiquer ou de ne pas la pratiquer.
• Par ailleurs, dans une société démocratique, où plusieurs religions coexistent au sein d’une même population, il peut se révéler nécessaire d’assortir la liberté en question de limitations propres à concilier les intérêts des divers groupes et à assurer le respect des convictions de chacun
• Selon la Cour, dans une société démocratique, l’Etat peut limiter la liberté de manifester une religion, par exemple le port du foulard islamique, si l’usage de cette liberté nuit à l’objectif visé de protection des droits et libertés d’autrui, de l’ordre et de la sécurité publique
• la Cour estime (…) qu’un parti politique dont les responsables incitent à recourir à la violence ou proposent un projet politique qui ne respecte pas la démocratie ou qui vise la destruction de celle-ci ainsi que la méconnaissance des droits et libertés qu’elle reconnaît, ne peut se prévaloir de la protection de la Convention contre les sanctions infligées pour ces motifs.
• Nul ne doit être autorisé à se prévaloir des dispositions de la Convention pour affaiblir ou détruire les idéaux et valeurs d’une société démocratique.
• Dans ce contexte, la Cour considère qu’il n’est pas du tout improbable que des mouvements totalitaires, organisés sous la forme de partis politiques, mettent fin à la démocratie, après avoir prospéré sous le régime démocratique. L’histoire européenne contemporaine en connaît des exemples.
• la Cour partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie,
• A l’instar de la Cour constitutionnelle, la Cour reconnaît que la charia, reflétant fidèlement les dogmes et les règles divines édictés par la religion, présente un caractère stable et invariable. Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques.
• La Cour relève que (…) l’instauration de la charia est difficilement compatible avec les principes fondamentaux de la démocratie
• Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la charia, qui se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu’il réserve aux femmes dans l’ordre juridique et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses.
• La Cour considère que, quelle que soit l’acception que l’on donne à la notion de djihad (dont le premier sens est la guerre sainte et la lutte à mener jusqu’à la domination totale de la religion musulmane dans la société), invoquée dans la plupart des discours mentionnés ci-dessus, une ambiguïté régnait dans la terminologie utilisée quant à la méthode à employer pour accéder au pouvoir politique.
• Il y va du pluralisme – chèrement conquis au cours des siècles – qui ne saurait être dissocié de pareille société. Cette liberté implique, notamment, celle d’adhérer ou non à une religion et celle de la pratiquer ou de ne pas la pratiquer.
• Par ailleurs, dans une société démocratique, où plusieurs religions coexistent au sein d’une même population, il peut se révéler nécessaire d’assortir la liberté en question de limitations propres à concilier les intérêts des divers groupes et à assurer le respect des convictions de chacun
• Selon la Cour, dans une société démocratique, l’Etat peut limiter la liberté de manifester une religion, par exemple le port du foulard islamique, si l’usage de cette liberté nuit à l’objectif visé de protection des droits et libertés d’autrui, de l’ordre et de la sécurité publique
• la Cour estime (…) qu’un parti politique dont les responsables incitent à recourir à la violence ou proposent un projet politique qui ne respecte pas la démocratie ou qui vise la destruction de celle-ci ainsi que la méconnaissance des droits et libertés qu’elle reconnaît, ne peut se prévaloir de la protection de la Convention contre les sanctions infligées pour ces motifs.
• Nul ne doit être autorisé à se prévaloir des dispositions de la Convention pour affaiblir ou détruire les idéaux et valeurs d’une société démocratique.
• Dans ce contexte, la Cour considère qu’il n’est pas du tout improbable que des mouvements totalitaires, organisés sous la forme de partis politiques, mettent fin à la démocratie, après avoir prospéré sous le régime démocratique. L’histoire européenne contemporaine en connaît des exemples.
• la Cour partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie,
• A l’instar de la Cour constitutionnelle, la Cour reconnaît que la charia, reflétant fidèlement les dogmes et les règles divines édictés par la religion, présente un caractère stable et invariable. Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques.
• La Cour relève que (…) l’instauration de la charia est difficilement compatible avec les principes fondamentaux de la démocratie
• Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la charia, qui se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu’il réserve aux femmes dans l’ordre juridique et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses.
• La Cour considère que, quelle que soit l’acception que l’on donne à la notion de djihad (dont le premier sens est la guerre sainte et la lutte à mener jusqu’à la domination totale de la religion musulmane dans la société), invoquée dans la plupart des discours mentionnés ci-dessus, une ambiguïté régnait dans la terminologie utilisée quant à la méthode à employer pour accéder au pouvoir politique.
mercredi 16 novembre 2016
"Parce que tout est perdu, rien n’est perdu" par Philippe de Villiers
Interview de Philippe de Villiers à propos de son dernier livre
Les Cloches sonneront-elles encore demain ?
Votre dernier ouvrage est autant un livre de réflexion sur la place de l’islam en Europe que de révélations sur son expansion. Quel a été le déclencheur de votre projet ?
J’ai décidé d’écrire ce livre d’alerte le jour où j’ai eu accès à une note du service central du renseignement territorial, datée du 29 novembre 2015. Elle décrit la salafisation galopante des mosquées. Elle m’a conduit à enquêter sur ce que les salafistes et les Frères musulmans appellent “le nouvel édit de Nantes”. Il s’agit d’un objectif stratégique qui a été conçu pour la France, dans le cadre du projet Tamkine, avec un véritable plan territorial d’islamisation de l’Europe. Ce projet a été dévoilé par Mohamed Louizi, l’ancien président des Étudiants musulmans de France-Lille. Le projet Tamkine est l’ultime étape du djihad civilisationnel pacifique, que les Frères musulmans appellent « l’islamisation tranquille » : il s’agit d’infuser nos lois, d’infiltrer nos institutions, d’utiliser les droits de l’homme comme cheval de Troie, afin d’« inscrire le récit islamique dans le récit historique de l’Europe ». Derrière tout cela, il y a l’idée sous-jacente de ce que l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, appelle « l’obligation du califat islamique ». Le projet Tamkine renvoie à l’avertissement solennel du grand penseur des Frères musulmans, Youssef al-Qaradawi : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous soumettrons. » Les échelons tactiques passent par le test de la taqiya : il faut tester les espaces à conquérir et à soumettre, tester la société à l’hôpital, dans l’entreprise, à l’école ou par la construction de mosquées et jusque sur les plages. Reculer quand on sent une résistance ; sinon : avancer, avancer pour qu’il y ait des centaines de Molenbeek français.
François Hollande, lorsqu’il évoque, dans le livre de confidences aux journalistes du Monde, la « partition », envisage-t-il de céder ces fameux territoires ?
Oui. Il a eu sous les yeux le fameux rapport que je viens d’évoquer. Il confie aux journalistes, avec gravité : « Comment on peut éviter la partition ? … » La partition interviendra lorsque la classe politique, exténuée, terrorisée par la peur d’être accusée d’“islamophobie”, implorera la paix, l’appeasement, obtenue en contrepartie d’une grande concession territoriale. Ce nouvel édit de Nantes accordera à l’islam des “places de sûreté” soumises à la charia. Le projet Tamkine fait le pari que la population française désemparée, usée, apeurée, honteuse, n’en pouvant plus, suppliera les pouvoirs publics de céder. Nous sommes en réalité devant la jonction, le point de rencontre de deux plans : celui des islamistes, avec le projet Tamkine, et celui des élites mondialisées, qui entendent changer de peuplement et favoriser l’immigration de masse pour troquer notre main-d’oeuvre trop chère contre une main-d’oeuvre payée au lance-pierre.
Comment avez-vous enquêté, ces dernières années, pour aboutir à ce livre ?
Le succès de mon dernier livre, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, a conduit un certain nombre de membres des services de renseignements, dépités à l’idée de ne pas être entendus sur la question de l’islamisation, à spéculer sur mes audaces éditoriales. J’ai également travaillé sur le plan des élites onusiennes, qui porte un nom : “Replacement migration”, “Migration de remplacement”, et sur le projet de la Commission européenne, Eurislam. La présentation de ce dernier document officiel est édifiante. On y voit, à l’intérieur même de la couronne des étoiles mariales, sur fond bleu, un minaret surmonté du croissant. Le programme est annoncé.
Avec cette compilation d’éléments, ne craignez-vous pas que l’on vous taxe de complotisme ?
Les complotistes sont les Frères musulmans et leurs alliés, les dhimmis de l’Occident. Ils s’entendent sur un complot contre la civilisation… On stérilise notre population ! On la remplace ! On va chercher en mer les bateaux de migrants, on sollicite l’invasion, on l’organise. Chose inouïe, c’est l’envahi qui sauve l’envahisseur ! L’Onu, d’année en année, met à jour son fameux rapport et, comme dans un thriller, énonce des scénarios, avec des simulations qui donnent les résultats par pays. Pour la France, les experts des Nations unies estiment le scénario raisonnable, entre 2020 et 2040, à 16 millions de migrants, soit 800 000 entrées par an.
L’évocation du projet Eurislam occupe une place centrale dans votre livre. Que recouvre-t-il ?
Ce projet de la Commission européenne consiste en l’acclimatation progressive à la culture religieuse importée. C’est l’assimilation à l’envers. Ce projet de recherche produit chaque année des rapports. L’un d’entre eux, le rapport Draghici, prévoit une “rééducation” européenne aux « avancées sociétales » et à « l’acceptation des sociétés multiculturelles et multiethniques ». La promotion du multiculturalisme dans le cadre du projet Eurislam est encouragée par l’Union européen grâce à un Fonds européen d’intégration des ressortissants de pays tiers. Par ailleurs, les Frères musulmans du Forum of European Muslim Youth and Student Organizations sont financés et agréés en tant que lobby par la Commission de Bruxelles. Le Feder, le Fonds européen de développement régional, sert aujourd’hui au financement des mosquées. Ostensiblement. Petit à petit, avec l’Eurislam, c’est la civilisation européenne qui cède la place à la civilisation islamique.
Pour revenir à la France, si l’on vous suit, on court à la guerre civile. À quelle échéance ?
Le paradis diversitaire du “vivre-ensemble” finira mal. Il est difficile de dire quand précisément, mais facile d’expliquer comment. On a sous les yeux un double carottage. Le premier carottage est démographique ; il faut méditer la phrase des islamistes : « L’enfantement est le djihad des femmes. » Le second carottage, ce sont nos territoires devenus des terres d’islam, où la loi n’est plus la loi française et qu’on appelle pudiquement des “zones de non-droit”. Viry-Châtillon en est un exemple, depuis que deux policiers ont été brûlés dans leur véhicule, il ne s’est rien passé, aucune descente de police. Parce qu’il y a trop d’armes là-bas. Il faudrait envoyer l’armée. On n’ose pas. On préfère rester dans le déni.
Vous pensez vraiment, comme dans votre titre, que les cloches des églises ne sonneront plus ?
C’est une allégorie. Les cloches sont un marqueur identitaire. Elles font remonter de la nappe profonde de nos paysages intimes l’unité des vivants et des morts de la grande symphonie française. J’ai entrepris d’écrire ce livre en janvier 2016. Donc bien avant l’égorgement du père Hamel, le 26 juillet, que j’ai appris au moment où je relisais les dernières épreuves. Depuis cet été, dans le peuple, la question de l’identité est devenue majeure, l’angoisse des angoisses. À l’angoisse du lendemain, pour notre propre survie, s’ajoute celle pour la survie même du pays. En conséquence, les garde-fous juridiques, les verrous de la pensée officielle, de la pensée conforme, ont sauté. La preuve : j’ai publié ce livre, qui était impubliable il y a quelque temps. Je n’y parle pas de l’islamisme, de l’islam politique, de l’islam radical. J’y parle de l’islam tout court.
Si le conflit est religieux, la réponse doit-elle l’être également ?
Ce n’est pas un conflit religieux. L’islam est un système global, un système politique, c’est une loi — saint Thomas parlait de la « loi des Maures ». Comme beaucoup de Français, croyants ou non, je suis troublé par la hiérarchie ecclésiastique. Quand le pape, symboliquement, décide de ramener douze musulmans à Rome, il désespère les chrétiens d’Orient, restés, eux, sur place. Quand il évoque l’équivalence de la violence islamique et de la violence catholique, il met sur le même plan le “verset du sabre” et le “sermon sur la montagne”, la violence au nom du Coran et la violence en dépit des Écritures. Quand il reçoit l’“islam de France”, il accrédite l’idée que le remède à l’islamisme et au terrorisme, c’est l’islam. J’ai été saisi par un communiqué du cardinal Barbarin, à propos de la création à Lyon d’un centre de rayonnement islamique, « permettant de découvrir les apports de la culture musulmane ».
Comment la France peut-elle renouer avec ses racines chrétiennes ?
En la réinstallant chez elle, avec son art de vivre, sa langue, son histoire. Il faut dire et imposer une chose très simple, facile à comprendre par le peuple français : en France, on vit à la française, on ne porte pas des tenues islamiques du VIIe siècle ; on serre la main des femmes, on ne les frappe pas ; il n’y a pas la polygamie ; il n’y a pas d’égorgements dans des abattoirs rituels. Pas un pouce de concession : on arrête de reculer ! On reconquiert. Et on ose proclamer, en exergue : la France n’a pas vocation à devenir une terre d’islam. Alors, je sais que c’est douloureux, mais cela sera bien plus douloureux si on ne le fait pas.
Il faut distinguer l’islam et les musulmans. Pour l’islam, il n’y a qu’une réponse : la fermeté absolue. Pas de halal, pas de nouvelle mosquée. Pour les musulmans, il y a ceux qui ne nous aiment pas, ne nous aimeront jamais, ne nous ont jamais aimés depuis qu’ils sont là, chez nous. Parce qu’ils sont dans la revanche, le ressentiment et l’amertume. Le malaise né de nos fiertés recouvrées les poussera à faire comme deux tiers des Italiens avant-guerre, à repartir. Cela s’appelle la “remigration”. Il y a aussi les manipulateurs, il faut guetter leurs faux pas. Ce Marwan Muhammad, avec son idéologie totalitaire du Collectif contre l’islamophobie en France, n’a rien à faire chez nous s’il continue à faire passer notre pays pour un pays raciste. Et puis, il y a ceux qui sont musulmans et français de préfecture mais qui voudraient devenir “français de désir”. Ceux qui, entre le Coran et la France, sont prêts à choisir la France.
Que dites-vous à ceux-là ?
Il faut leur proposer des valeurs chaudes, la France de l’intime. J’y ai beaucoup réfléchi grâce à mon expérience du Puy du Fou. Beaucoup de gens voudraient bien nous rejoindre et faire descendre dans leur coeur les ferveurs françaises. Encore faudrait-il que notre histoire fût proposée. Ainsi qu’aux jeunes petits Gaulois qui courent en Nike, qui longent les murs et sont des écorchés vifs. Il faut passer par l’émotion. Je propose d’inventer un nouveau roman national, par l’intermédiaire de la façade de l’esthétique, du beau. En disant aux jeunes, non pas comme dans le roman national d’autrefois, “La France, tu l’aimes parce qu’elle est grande…”, mais plutôt : “La France, tu l’aimes parce qu’elle est belle…” Cherchons dans nos enfouissements les affleurements de tendresse française et mettons-les à la portée de la jeune génération. Que notre nouveau roman national soit un roman d’amour, pour que chaque petit Français, qu’il soit de souche ou de désir, puisse partir dans la vie avec un bagage imaginaire qui habille ses rêves.
Les réformes culturelles que vous préconisez sont-elles réalisables ?
Le jour où on aura une classe politique renouvelée, décidée à mettre le cap sur la France de l’intime, tout deviendra très simple. À l’école ? L’histoire deviendrait la première matière. Des parents grommellent parce qu’on enseigne le baptême de Clovis, saint Martin, Lépante ou la conquête des côtes de Barbarie ? Qu’à cela ne tienne ! C’est notre histoire. Comme dit le maire de Rotterdam, pourtant de confession musulmane, à ceux qui ne sont pas contents : « Faites vos valises… » Que le Parti des indigènes de la République soit mis à la raison.
Le deuxième vecteur, c’est la télévision d’État. Qu’elle retrouve la fibre nationale ! Réparons également la grande faute de Chirac, inspirée par Juppé, la fin du service militaire. De nos jours, la guerre moderne consiste à faire de chaque Français un veilleur, un combattant, y compris dans les campagnes investies par les salafistes.
Un sursaut populaire peut-il compenser le renoncement de la classe politique ?
Au fin fond de la nuit, il arrive un moment où le crépuscule et l’aurore se rejoignent dans la même lumière diaphane. Il y a pour moi trois lucioles qui vacillent à l’horizon. D’abord, le nouveau regard des jeunes sur leur vie : après des générations de bourgeoisie française où l’on portait ses enfants vers les études économiques, se déploie l’urgence du service de la cité et de son caractère prioritaire. Au lieu d’aller dans une multinationale comme leurs pères, beaucoup de jeunes sont prêts à se battre pour les patries charnelles. Ils perçoivent qu’elles sont en danger. Deuxième lueur : par un paradoxe échappant au système, la technologie, via les réseaux sociaux, permet de nouvelles formes de capillarité. Chacun peut produire sa petite chaîne à messages, organiser son réseau de résistants. Il y a trente ans, on ne pouvait pas agir hors la force, l’argent, le nombre. Troisième luciole, elle brille dans le ciel des idées : la bataille idéologique est gagnée. Le succès de mes livres n’en est qu’un indice parmi d’autres.
Vous opposez élites et peuple, mais vous êtes aidés dans votre combat par des intellectuels. Y compris venus de la gauche…
Le 10 novembre 1989, au lendemain de la chute du communisme, il y a eu deux comportements réactifs chez les intellectuels. D’abord celui de l’islamogauchisme, actuellement porté par la médiasphère. Pour ces militants, qui ont fait du migrant un nouvel archétype de néoprolétaire, “le grand soir” n’est plus rouge mais vert. Si le muezzin peut nous aider à nous débarrasser du sacristain, se disent-ils, alors va pour le muezzin. Mais, en face de ce mouvement puissant, qui a remplacé Castro par Mahomet, on assiste à la redécouverte progressive de la France par des intellectuels venant de la gauche. Ils ont cru à la parousie de la révolution ? Ils reviennent à Péguy, à Bernanos. Et au « patriotisme de compassion » de Simone Weil, repris dans l’Identité malheureuse, d’Alain Finkielkraut. Pour la première fois depuis longtemps, des témoins d’origines et d’expériences très différentes acceptent de se parler. Et entretiennent, entre eux, je peux en témoigner, une relation d’amitié combattante. Oui, j’ai des rapports avec tous ces gens-là. J’aime bien Michel Onfray et Alain Finkielkraut, et si nous avons des divergences, nous partageons une commune inquiétude sur le devenir de la France.`
Ces penseurs ont-ils vocation à rejoindre ce que l’on désigne par l’expression “la droite hors les murs” ?
Non, ils rejettent les immatriculations. Les intellectuels n’aiment pas les uniformes. “La droite hors les murs”, cela signifie que la droite institutionnelle était emmurée en ses pénombres boutiquières : plus ou moins de TVA ? plus ou moins de pensions ? La société française, elle, pressent les deux grandes questions vitales. Premièrement : la France va-t-elle demeurer une nation soumise ou redevenir un pays souverain ? Deuxièmement : choisit-on « l’identité heureuse » d’Alain Juppé, c’est-à-dire le multiculturalisme, qui nous mènera au Frankistan et à la guerre civile ? ou souhaite-t-on réaffirmer une France multiethnique mais uniculturelle. Comme disait Bainville, « la France, c’est mieux qu’une race, c’est une nation ». Une civilisation.
Pourquoi Marine Le Pen, qui parle moins de TVA que de souveraineté, plafonne-t-elle ?
Que dit-elle ? Que l’islam est « compatible » avec nos valeurs. Quand j’ai entendu cela, je me suis dit : on aura un peu plus d’islamisation avec Alain Juppé, un peu moins avec Marine Le Pen. Elle est encore à Maastricht. Elle chemine. Il ne faut pas qu’elle fasse du stop avec Philippot. Il n’a pas pris en compte la question identitaire. Peut-être est-ce simplement tactique ? La fille héritière de la marque Kronenbourg peut se permettre de vendre du jus de raisin, les gens continueront à acheter l’enseigne Kronenbourg. Mais cela ne dure qu’un certain temps…
Comment imaginez-vous la recomposition de la droite, au lendemain de 2017 ?
Je suis passé de la politique à la métapolitique, qui est l’art de chercher les causes fondatrices. Je répugne donc à interférer avec les questions partisanes. Mais je peux vous prédire qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle, la trahison va commencer, elle sera splendide. Le candidat de la droite classique n’aura qu’une obsession : aller chercher dans le camp d’en face le complément nutritif pour gagner. La situation de la France, ce soir-là, sera très tendue. Avec un rapport de force très serré. Il y aura un gouvernement de “droiche”. Il fera une politique européiste, mondialiste, libérale-libertaire, soutenue par le Boboland multiculturaliste. N’oublions pas que Juppé est l’ami intime de l’imam Tareq Oubrou, qui l’appelle « le bouclier de l’islam ». Alors, se fera la recomposition avec le rassemblement de tous les souverainistes conservateurs, ceux qui vivent déjà hors les murs et ceux qui feront le mur.
Irez-vous voter à la primaire ?
Non. C’est un détournement des institutions, un exercice qui relève de la partitocratie. Un suffrage censitaire.
Au-delà de la crise de régime, on assiste à un retour des nations. Croyez-vous possible un retour de la France au premier plan ?
Depuis mon Aventin, j’hésite entre deux hypothèses. Si je me tourne vers l’expérience des apogées et des grands effacements de l’histoire du monde, je me dis que notre destin est peut-être scellé. On a rarement vu une civilisation se perdre et se refaire. Quand on cède à la barbarie et à l’amnésie, quand on perd les fiertés vitales, le glissement à l’abîme est fatal. Seule une société nourrie de ses enracinements et de son goût du sacré peut accueillir, ingérer, transmettre. Une société qui fait prévaloir les moeurs sur les lois. C’est pourquoi les sociétés traditionnelles assimilent plus facilement que les sociétés désinstituées, hédonistes, nomades, désaffiliées. La seconde hypothèse ? Celle du réflexe de survie. Reste-t-il assez d’instinct pour que l’Europe garde la main sur la paroi et qu’elle ose affirmer la prééminence de sa civilisation ? Nous sommes au coeur d’un paradoxe : parce que tout est perdu, rien n’est perdu. La seule grille de lecture pour demain sera la résistance ou la collaboration. C’est pourquoi, finalement, l’espoir l’emporte sur les craintes : quand un peuple est menacé dans sa chair, il se réveille. L’islam aura peut-être eu ce mérite, nous réveiller à temps. C’est ce combat que je veux mener désormais.
lundi 29 août 2016
BIKINI, MONOKINI, BURKINI, ZÉROKINI et ce qui est vraiment intolérable…
Ce n’est certes pas un sujet très orthodoxe et ce qui va suivre n’a obtenu aucun imprimatur d’aucune mano rota mais le sujet m’irrite assez pour que le clavier de l’ordi me démange…
Et si on simplifiait et clarifiait un peu le problème sans s’occuper ni d’idéologie ni de morale, ni de droit, ni de religion mais tout simplement de savoir-vivre… Jusqu’à il y a peu - c’est à dire jusqu’à ce qu’on remplace le savoir-vivre par le fameux politiquement correct « vivre ensemble » on savait ce que cela voulait dire.
D’abord soyons clairs, le port du voile dans la rue, comme celui du burkini à la plage sont deux actes militants islamistes. Et qu’on le veuille ou non pour noyer le poisson : l’islam - qu’il soit fanatique ou non - est universaliste et donc prosélyte.
Et que signifie le port de ces deux vêtements ? J’en ai déjà parlé précédemment : le voile est une clôture de propriété : le voile signifie que cette femme appartient à quelqu’un, soit son père et/ou ses frères, soit son mari. Vous ne portez pas de voile ? Vous n’appartenez donc à personne, et vous croyez être libre, ah mais non, ça veut dire que vous êtes donc à qui vous veut, et donc à tout le monde ! Alors quand on est en bande … pas de raison de se gêner ! Elles l’ont bien cherché non, ces p…?
Il faut bien se rendre à l’évidence, les interdits concernant la nudité ne sont pas la chose la mieux partagée au monde. Dans nos contrées, d’une part, depuis longtemps, la représentation du corps dénudé des femmes, dans l’expression artistique depuis des siècles, est une chose banale (sauf peut-être au XIX°s.) D’autre part de nos jours des camps de naturistes existent où je ne sache pas que les gens vivant côte à côte dans le plus simple appareil toute la journée se sautent dessus dès leur arrivée. Il y a donc dans un lieu parfaitement étranger voire hostile à tout interdit religieux, ce qui est malgré tout un produit dérivé laïc de notre culture chrétienne, c’est à dire l’injonction à se contrôler soi-même et à intérioriser l’interdit (l’intention de pécher étant considérée comme déjà le commencement du péché lui-même). Ce qui n’est pas du tout le propos de l’islam qui a tout simplement besoin de concrétiser de façon extérieure la barrière par le voile, pour commencer à penser à s’interdire de passer à l’acte, qui sinon… serait paraît-il irrépressible et… légitime même, aux yeux de tous voire de leur dieu.
Reparlons donc maintenant de savoir-vivre et faisons quelques propositions de bon sens qui ne devraient pas faire l’objet de polémiques aussi interminables que vaines :
De même qu’il est inadmissible qu’un nudiste impose son corps nu de façon provocante (suggérant qu’il faut absolument être nu sous peine d’être jugé comme un pauvre demeuré mental ou un infect bigot puritain) aux regards de tous ceux qui composent la majorité, il est également inadmissible, dans le cas du burkini, que le port de ce vêtement s’impose aux autres pour leur suggérer qu’ils sont des moins que rien vivant dans le péché et donc voués à l’enfer (éventuellement après avoir été quelque peu « malmenés » s’il le faut par les vertueux)
Dans les deux cas, il y a prosélytisme, jugement et intolérance, toutes choses qui sont étrangères à notre savoir-vivre traditionnel français, fait de courtoisie et de mesure en tout chose… C'est du moins ce qu'on m'a appris.
Pour la vision spécifiquement orthodoxe du phénomène, demandez à votre évêque, mais il est bien possible que chacun doive se déterminer selon l’Eprit Saint dont il est habité, chose qui est la plus difficile à discerner et qui ne se contente pas de simples interdits pour esprits simples.
Et si on simplifiait et clarifiait un peu le problème sans s’occuper ni d’idéologie ni de morale, ni de droit, ni de religion mais tout simplement de savoir-vivre… Jusqu’à il y a peu - c’est à dire jusqu’à ce qu’on remplace le savoir-vivre par le fameux politiquement correct « vivre ensemble » on savait ce que cela voulait dire.
D’abord soyons clairs, le port du voile dans la rue, comme celui du burkini à la plage sont deux actes militants islamistes. Et qu’on le veuille ou non pour noyer le poisson : l’islam - qu’il soit fanatique ou non - est universaliste et donc prosélyte.
Et que signifie le port de ces deux vêtements ? J’en ai déjà parlé précédemment : le voile est une clôture de propriété : le voile signifie que cette femme appartient à quelqu’un, soit son père et/ou ses frères, soit son mari. Vous ne portez pas de voile ? Vous n’appartenez donc à personne, et vous croyez être libre, ah mais non, ça veut dire que vous êtes donc à qui vous veut, et donc à tout le monde ! Alors quand on est en bande … pas de raison de se gêner ! Elles l’ont bien cherché non, ces p…?
Il faut bien se rendre à l’évidence, les interdits concernant la nudité ne sont pas la chose la mieux partagée au monde. Dans nos contrées, d’une part, depuis longtemps, la représentation du corps dénudé des femmes, dans l’expression artistique depuis des siècles, est une chose banale (sauf peut-être au XIX°s.) D’autre part de nos jours des camps de naturistes existent où je ne sache pas que les gens vivant côte à côte dans le plus simple appareil toute la journée se sautent dessus dès leur arrivée. Il y a donc dans un lieu parfaitement étranger voire hostile à tout interdit religieux, ce qui est malgré tout un produit dérivé laïc de notre culture chrétienne, c’est à dire l’injonction à se contrôler soi-même et à intérioriser l’interdit (l’intention de pécher étant considérée comme déjà le commencement du péché lui-même). Ce qui n’est pas du tout le propos de l’islam qui a tout simplement besoin de concrétiser de façon extérieure la barrière par le voile, pour commencer à penser à s’interdire de passer à l’acte, qui sinon… serait paraît-il irrépressible et… légitime même, aux yeux de tous voire de leur dieu.
Reparlons donc maintenant de savoir-vivre et faisons quelques propositions de bon sens qui ne devraient pas faire l’objet de polémiques aussi interminables que vaines :
- Les plages nudistes existent, elles ne concernent qu’une minorité de la population et n’occupent qu’une portion minoritaire et écartée des lieux communs. Il serait certainement malvenu de s’y installer sans ôter ses vêtements et les occupants auraient certainement quelque invitation à déguerpir à l’adresse des « habillés » les soupçonnant de voyeurisme.
- De même une personne qui se dénuderait entièrement sur une plage commune serait déplacée et il y a fort à parier qu’on lui demanderait d’aller s’exhiber ailleurs, dans les lieux prévus pour cela.
- Il y aurait donc peut-être lieu de prévoir pour cette nouvelle minorité des « burkinistes » une portion minoritaire de rivage à l’écart et lui demander d’y rester pour s’adonner aux joies de la baignade tout habillé. Un point c’est tout.
De même qu’il est inadmissible qu’un nudiste impose son corps nu de façon provocante (suggérant qu’il faut absolument être nu sous peine d’être jugé comme un pauvre demeuré mental ou un infect bigot puritain) aux regards de tous ceux qui composent la majorité, il est également inadmissible, dans le cas du burkini, que le port de ce vêtement s’impose aux autres pour leur suggérer qu’ils sont des moins que rien vivant dans le péché et donc voués à l’enfer (éventuellement après avoir été quelque peu « malmenés » s’il le faut par les vertueux)
Dans les deux cas, il y a prosélytisme, jugement et intolérance, toutes choses qui sont étrangères à notre savoir-vivre traditionnel français, fait de courtoisie et de mesure en tout chose… C'est du moins ce qu'on m'a appris.
Pour la vision spécifiquement orthodoxe du phénomène, demandez à votre évêque, mais il est bien possible que chacun doive se déterminer selon l’Eprit Saint dont il est habité, chose qui est la plus difficile à discerner et qui ne se contente pas de simples interdits pour esprits simples.
ps : On aura remarqué bien sûr la similitude du voile de nos religieuses et de celui des musulmanes militantes… il y a pourtant une (!) différence majeure : c'est que nos soeurs n'appartiennent à personne si ce n'est à Dieu.
mercredi 9 mars 2016
LE MARTYRE DES PATRIARCHES DE CONSTANTINOPLE DANS L'EMPIRE OTTOMAN
En cette période de trahison, de lâcheté, de compromission de nos gouvernants indignes (ou tout simplement cyniques) qui pactisent avec toutes sortes de serviteurs du diable et s'apprêtent, contre la volonté des peuples - une fois de plus - à faire entrer le loup turc dans la bergerie européenne après avoir laissé envahir les terres de leurs nations par des flots de "migrants" violeurs et pillards envoyés par les mêmes turcs…
Avec un infini respect et une immense gratitude nous mentionnons le nom des Patriarches de Constantinople, vénérables témoins qui ont donné leur vie pour la liberté.
Avec un infini respect et une immense gratitude nous mentionnons le nom des Patriarches de Constantinople, vénérables témoins qui ont donné leur vie pour la liberté.
![]() |
Le corps de Grégoire V jeté dans le Bosphore, illustration de Peter von Hess. |
Le premier patriarche après la chute de
Constantinople, Gennadios Scholarios,
a été le
premier à démissionner en raison
de désaccords avec l'administration ottomane.
Ioasaf I (1465-1466): Après avoir été rasé, a été déposé par
ordre du Sultan.
Raphael I (1475-1476): a refusé de faire payer la taxe, a été déposé, a été mis dans une prison, où
après un an est mort.
Raphael II (1603-1607): Par ordre du Sultan Ahmed I a été
déposé, exilé et tué de façon horrible.
Cyril I Loukaris :
Plusieurs fois se leva et descendit du trône à
partir de 1612. le 20 Juin 1638 avec le Pasha Santrazami Bajram a été
arrêté et emprisonné dans la tour du Bosphore. le 27 Juin a été remis aux
janissaires et embarqué dans un bateau pour être noyé en mer.
Cyril II Kontaris (1633-1639): En raison des actions
répréhensibles a été destitué puis
capturé par les autorités ottomanes,
emprisonné et exilé à Carthage. Là le Pacha
ottoman de Tunis lui a imposé
d’embrasser l'Islam, mais Cyril
ayant résisté a en conséquence été pendu le 24 Juin, 1640. Détail
impressionnant la corde de pendaison s’étant rompue deux fois il fut donc
étranglé.
Parthenios II (1644-1646, 1648-1651): Par ordre du Sultan
Ibrahim a été déposé et remis aux janissaires pour être étouffé. Les chrétiens l’ont enterré sur l'île de
Halki.
Parthenius III(1656-1657): Par ordre du Sultan après
tortures horribles fut pendu dans la
zone Parmakkapi de la Ville le samedi de Lazare et au bout de trois jours, jeté
dans la mer.
Gabriel II (23 / 4-5 / 5-1657): est resté douze jours
seulement sur le trône patriarcal. A été déposé et placé dans la cathédrale
Prousis. Diffamé par des Juifs de la région qui l’ont
accusé d’avoir baptisé un musulman, alors qu'en fait, il était Juif. En
conséquence, il a été emprisonné puis pendu le 3 Décembre 1659.
Meletios II (1768-1769): Après sa démission fut arrêté avec
trente autres anciens, clercs et laïcs et emprisonnés.
Est mort en 1777 dans une grande pauvreté.
Cyril VI (1813-1818): Parce qu'il n'a pas été agréable au
Sultan Mahmud a été déposé et exilé au Mont Athos. Plus tard, il s’est installé
à Edirne.
Huit jours après la pendaison de Grégoire V le 18 Avril 1821 , jour de Pâques, à la porte du Patriarcat de Constantinople, en représailles contre le soulèvement grec commencé le 25 mars 1821 (qu'il avait pourtant désapprouvé) sur ordre du Sultan a été pendu à la porte de la cité. Après trois jours a été jeté dans le fleuve Ebre, a été retouvé au large de la côte de Didymotecihou.
Huit jours après la pendaison de Grégoire V le 18 Avril 1821 , jour de Pâques, à la porte du Patriarcat de Constantinople, en représailles contre le soulèvement grec commencé le 25 mars 1821 (qu'il avait pourtant désapprouvé) sur ordre du Sultan a été pendu à la porte de la cité. Après trois jours a été jeté dans le fleuve Ebre, a été retouvé au large de la côte de Didymotecihou.
tombeau de Grégoire V dans la Cathédrale métropolitaine d'Athènes
jeudi 4 février 2016
La dignité cela n'est plus guère d'actualité, on l'a compris ; mais l'intérêt, si. Non ? C'est quoi l'Europe au fait ?
Des sculpteurs allemands ont tourné en dérision l’attitude de l’Europe à l’égard du président turc Recep Tayyip Erdogan. (source)
En vue du carnaval de Cologne, qui débutera ce jeudi, les sculpteurs ont façonné dans du papier mâché un ensemble sculptural représentant "l'Europe" en train d'embrasser les pieds nus d'"Erdogan", assis sur un trône doré.
Les sculptures sont censées sensibiliser le public à la décision adoptée par l'Union européenne (UE) d'accorder à la Turquie trois milliards d'euros en échange de l'engagement d'accueillir sur son territoire de nombreux réfugiés syriens.
Le carnaval de Cologne est une fête populaire organisée dans la ville allemande éponyme. Considérée par ses participants comme la fête la plus importante après Noël, ces derniers la surnomment la "cinquième saison de l'année". Les célébrations durent une semaine. Un des principaux événements du carnaval est la journée de l'émancipation des femmes, qui est fêtée le jeudi. Pendant cette journée les femmes coupent les cravates des hommes et embrassent les passants sur la joue. (source)
Wow ! Comme c'est drôle ! Et quand les hommes ne sont pas "du coin" ? … elles leur coupent quand même quelque chose ??? Quoique… peut-être ne seraient-ils pas surpris qu'on veuille leur couper quelque chose, ceux qui coupent des nez, des mains, des pieds, des têtes pour un oui pour un non avec l'appui de la "loi". Tu charies ah? Je me disais aussi…
Moins drôle : Ankara se préparerait à une invasion militaire en Syrie
Moins drôle : Ankara se préparerait à une invasion militaire en Syrie
jeudi 3 septembre 2015
VERS PALMYRE… message d'un prêtre orthodoxe aux Européens
D’une correspondance récente - Août 2015
Sur les évènements actuels
Q: À l'heure actuelle on se préoccupe beaucoup des
événements financiers en Chine. Que signifient-ils?
R: Je ne peux pas le dire, je ne suis pas un économiste,
mais il me semble qu'il y a deux choses à dire qui sont sans aucun doute
évidentes pour beaucoup. Tout d'abord, il est significatif qu'en raison de de la tourmente boursière en Chine, le monde
occidental est en train de paniquer. Cela marque un tournant, car cela montre
que l'économie chinoise est aujourd'hui la plus importante dans le monde.
C’était impensable il y a seulement cinq ans, et encore moins il y a vingt-cinq
ans. Deuxièmement, et en raison de cela, je pense qu'il y a derrière cette
crise une manipulation artificielle pour empêcher la Chine de devenir encore
plus importante et pour protéger le dollar américain en tant que monnaie de
réserve et de cette manière comme mécanisme mondial de contrôle. Pour les
pouvoirs en place, la Chine ne doit pas être autorisée à devenir indépendante
de leur contrôle mondial. Cette spéculation est artificielle. Je ne peux
m’empêcher de me demander si la récente explosion massive et mortelle dans la
ville chinoise de Tianjin n’est pas en rapport également avec cela. Est-ce que
cela ne pourrait pas être du sabotage? Je ne sais pas.
Q: Qu'est-ce qui se passe en Ukraine en ce moment ?
R: Il est très difficile de savoir ce qui se passe là-bas.
Il y a beaucoup de rumeurs. Je ne prétends pas en avoir la compréhension
tellement les rapports sont de sources variées et contradictoires. Je
préférerais de beaucoup citer ce qu'une personne bien informée a dit à propos
de la raison de la crise et de la guerre civile en Ukraine - et aussi en Chine.
Ainsi, dans une interview à « The Saker», Paul Craig Roberts a expliqué
cela et aussi la haine générale envers la Russie au sein de l'élite dirigeante
à Washington:
«Pendant que les États-Unis étaient focalisés sur ses guerres au Moyen-Orient, Poutine a
restauré la Russie et bloqué l'invasion planifiée par Washington de la Syrie et
le bombardement de l'Iran. Le "premier objectif" de la doctrine des
néo-conservateurs a été battu en brèche. La Russie a dû être mise en ligne.
Voilà l'origine de l’offensive de Washington sur la Russie. Les médias américains
et européens dépendants et captifs répercutent simplement "la menace
russe" pour le public, qui est insouciant et autrement mal informé.
Ce qui gêne dans la culture russe c’est aussi la morale chrétienne, le respect du droit et
de l'humanité, la diplomatie à la place
de la coercition, les mœurs sociales traditionnelles - mais tout cela est en second plan. La Russie est détestée parce
que la Russie (et la Chine) est un révélateur de la volonté de pouvoir
unilatéral de Washington.
Je pense que c’ est clair à propos de l'Ukraine, sans parler
du Moyen-Orient, bien qu’il y ait une logique dans la soif obsessionnelle et
impitoyable de puissance mondiale de Washington, elle est moralement insensée.
Nous avons déjà vu les débuts de cette folie morale après la Seconde Guerre
mondiale, d'abord dans la guerre de Corée et puis dans la guerre du Vietnam,
mais depuis la chute de l'Union soviétique, c’est devenu flagrant. Qui peut
oublier la première guerre du Golfe, une provocation créée artificiellement, où
des milliers de soldats américains ont été affectés par le «syndrome de la
guerre du Golfe», empoisonnés par leur propre camp.
Sur la Russie Blanche
Q: Est-ce que le Mouvement russe blanc d'aujourd'hui a un
sens, presque cent ans après son commencement ?
R: Les mots « Mouvement russe blanc » ont un sens!
C’est un peu comme l’expression «L'Église catholique». Vous pouvez trouver des
catholiques de toutes sortes, dont beaucoup sont très loin de l'Orthodoxie et
certains qui en sont très proches tandis qu’un grand nombre est entre les deux.
Donc, de la même manière, tout d'abord, vous devez définir
«Le Mouvement Blanc ». Le « Mouvement Blanc » était très varié.
Malheureusement, seulement environ 10% de ceux qui ont fui l'Union soviétique pour
sauver leur vie ont continué à vivre
dans l'Église et ont soutenu le tsar. La majorité n’était pas concernée par la
vie de l'Église et d’ailleurs ne l’était même pas lorsqu'elle était encore en
Russie. Ils étaient tout simplement anti-bolchéviques pour des raisons politiques.
Cela ne signifie pas la même chose qu’orthodoxes. Cela a été clairement
souligné par Saint Jean de Shanghai dans son rapport au deuxième Concile de la
Diaspora de 1938. Ces «Russes blancs» ont été rapidement assimilés à la société
occidentale, car ils n’étaient nullement intéressés par l'Orthodoxie russe, la
source de leur identité. Un exemple anglais en est le fameux laïciste et ancien
vice-Premier ministre, Nick Clegg, dont la grand-mère était « Russe blanc »,
mais il y en a beaucoup d'autres.
Pourtant, d'autres prétendus «Russes blancs» ont choisi le
schisme, laissant complètement l'Église russe pour rejoindre le Patriarcat de
Constantinople. Ces aristocrates et intellectuels modernistes du schisme parisien
ont soutenu le rénovationisme, à la fois
façon pseudo-protestant primitif et pseudo-spirituel sophistiqué, qui a été
inspiré par les pérennialistes comme René Guénon, Frithjof Schuon avec leurs concepts
hindous et musulmans. Le premier groupe était et est purement laïciste, mais le
deuxième groupe l’était et l’est également par le
biais de son impureté spirituelle qui flattait et flatte l'immense vanité
narcissique de ces intellectuels.
Par conséquent, si nous voulons parler de véritable « Mouvement
Blanc » aujourd'hui, nous ne pouvons que faire référence à l'Église russe
hors frontière d'aujourd'hui, l’ERHF. Cependant, puisque l'Église en Russie est
devenue libre, ceux qui y sont incorporés partagent des vues identiques avec
nous. Ainsi les vrais « Russes blancs» sont tous ceux qui suivent l'Église
et soutiennent le « Tsar blanc », indépendamment du fait que nous
vivons à l'intérieur de la Russie ou à l'extérieur.
Q: Qu'est-ce que vous entendez par «ceux qui « y sont
incorporés»?
R: L'Église en Russie est énorme et vous pouvez rencontrer
toutes sortes de points de vue individuels, partagés par ceux qui sont à
différents stades de leur incorporation à l’Église, qui ne sont pas encore totalement
unis à l’Église (tserkovnost), à la compréhension de l’Église et la vie de l’Église,
et qui appartiennent à la majorité. Par exemple, en Russie il y a de petits groupes
connus comme les «kochetkovtsy », qui sont modernistes et œcuménistes ,
mais à l'autre extrême, il y a ceux qu’on appelle les « Orthodoxes
Staliniens » et qui en fait sont des nationalistes qui imaginent que Staline a soutenu
l'Église ! Il y a des extrêmes de toutes sortes sur les franges de la vie
ecclésiale. Puis il y a ceux qui sont corrompus, qui exploitent l’Église pour
s’enrichir, on trouve quelques membres du clergé parmi eux. De toute évidence,
ces petits groupes pas vraiment agrégés au troupeau ne font pas partie du
courant dominant de l’Église. L’ERHF n'a rien à voir avec eux, mais plutôt avec
le courant dominant à l'intérieur de la Russie.
La crise en Europe
Q: Que doit-on faire de la crise actuelle provoquée par la migration en
Europe, alors que des centaines de milliers de réfugiés viennent ici du
Moyen-Orient et d’Afrique du Nord?
R: Comme c’est intéressant de noter que puisque le mot
«immigration» est devenu discrédité dans l’Establishment, ils l’ont remplacé
par le mot «migration»! Il en est de même en France. L'élite a changé le
vocabulaire dans l'espoir que les gens soient assez stupides pour ne pas comprendre
ce qui se passe. Novlangue!
Je dirais ceci de la tragédie, dans laquelle des centaines de
personnes meurent, généralement par noyade, chaque semaine.
Chacune de nos actions a une conséquence inévitable, il y a
toujours un prix à payer. Par exemple, pourquoi la Première Guerre mondiale s’est
abattue sur la Belgique? Parce que la Belgique devait payer pour le génocide
qu'elle avait permis à son roi de mener à bien dans le Congo belge, où il a
abattu entre cinq et dix millions de personnes et mutilé des millions d'autres,
selon des estimations prudentes même. Et pourquoi Hitler a perpétré son
génocide de 50 millions de personnes en Europe précisément? Parce que l'Europe devait
payer pour les génocides racistes qu'elle avait menées dans ses colonies dans
les Amériques, en Asie, en Asie du sud et en Afrique. Ce que Hitler a fait aux
Slaves, aux Juifs et à d'autres en Europe, fut semblable à ce que la Grande-Bretagne, la France,
l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, l’Espagne et le Portugal avaient déjà fait
en dehors de l'Europe. Selon un commentaire cynique, si les Juifs avaient été
noirs, les États-Unis auraient été aux côtés de Hitler. La Première et la
Seconde Guerre « mondiales » (= européennes) ont tout simplement été
un retour des crimes de l'Europe en Europe.
Aujourd'hui, ironie du sort, la sécularisation européenne,
l'esprit anti-chrétien responsable de l'exploitation par l'Europe de ses
empires coloniaux, est entrain de mener directement à l'immigration de masse, c’est
à dire à l'islamisation de l’Europe. L'Europe est en train de devenir l’«Eurabie».
Aujourd'hui, l'Europe doit payer le prix pour avoir inventé les frontières insensées
de pays comme la Libye, la Syrie et l'Irak. Elle doit payer le prix pour avoir
envahi, ou soutenu l'invasion de la Yougoslavie, et y avoir créé le chaos
actuel (par où les immigrés entrent dans l'UE), l'Irak, l'Afghanistan et la
Libye, et de ne pas avoir bougé ni faire quoi que ce soit lors des massacres de
chrétiens dans ces pays ainsi que dans la Syrie, le Nigeria, l'Erythrée et la
Turquie. Cette vague d'immigration (que les gouvernements occidentaux
dissimulent désormais sous le nom de «migration») est la conséquence de
l'ingérence de l'Europe dans d'autres pays, ou bien son indifférence tandis
qu'ils brûlaient.
L’Allemagne paie un prix particulièrement élevé. Pourquoi?
Parce qu'elle a introduit l’Europe de l'Est dans l'UE en vue d'exploiter ces
pays et l'Allemagne a joué le rôle principal dans la destruction de la
Yougoslavie. Ces immigrants ne s’arrêtent pas en Macédoine ou en Serbie ou en
Hongrie ou en Slovaquie (qui dit qu'elle accepte uniquement les chrétiens), ils
se dirigent vers l'Allemagne d'abord.
A: Alors, l'Europe est en crise. Qu'y a-t-il à faire?
R: L'Europe est en crise depuis 1914, surtout depuis 1918,
lorsque les membres de la famille royale de Russie ont été abattus. Ne pas oublier
que la maison royale russe était européenne. Le Tsar Nicolas II de Russie était
dans l'esprit, dans son âme, par son origine raciale, appartenait presque
entièrement à l'Europe occidentale, comme la Tsarine. Le Tsar Nicolas était un
homme immensément cultivé, avec deux degrés, qui parlait cinq langues, dont le
danois de sa mère. Tuer la Maison Royale Russe était un suicide pour l'Europe, c’est
la raison pour laquelle l'ordre de son massacre ne vint pas de la Russie ou de
l'Europe, mais de New York. Tant que les
nations européennes ne réaliseront pas cela et n’affirmeront pas leur
souveraineté, elles seront toujours des colonies américaines et des vassaux.
L'Europe doit se repentir.
Aujourd'hui, près de 100 ans après ces événements, l'Europe
se trouve entre laïcisme et islamisme. Par conséquent, la lutte actuelle concerne
l'âme même de l'Europe. Je crains que l'Europe ne disparaisse, ne soit perdue, qu’il
soit trop tard, car il semble n’y avoir aucun repentir. Le combat européen est un combat entre l'obscurité et la lumière,
entre l'identité spirituelle de l'Europe et son néant spirituel, pour sa survie
même. Les peuples de l'Europe peuvent-ils survivre contre la vénalité sans
scrupules de leurs élites, leurs Establishments? Je suis de plus en plus pessimiste.
Ceux qui sont spirituellement conscients en Europe semblent faire
voile vers la Russie sur l'épave du Titanic européenn, fuyant la Mer Morte de
Sodome.
Q: Faites-vous allusion à l'establishment britannique, quand
vous parlez de la «vénalité de leurs élites »?
A: Nous savons maintenant, comme on l'a longtemps suspecté
que l'establishment britannique, comme la Rome antique, est corrompu par la
pédophilie, mais les autres Establishments occidentaux ne sont en général pas
mieux. Je le sais de l’Establishment français meurtrier en particulier.
Q: Donc, est-ce que les membres t pleinement intégrés à
l'Eglise orthodoxe russe, ceux que vous appelleriez
peut-être «la vraie Russie Blanche», ont un message pour l'Europe dans sa crise
spirituelle présente?
R: La Mission orthodoxe russe vis à vis de l'Europe est de
sauver le meilleur de la vieille Europe, ce qui est compatible avec la foi
orthodoxe et l'Église, compatible avec la Sainte Russie. Cela signifie que
notre mission est de ressusciter la Sainte Europe – les Saints de l'Europe. Ce
sont les saints de l'Europe, le meilleur de la vieille Europe, qui parlent à la
Sainte Russie car nos idéaux sont les mêmes.
L'Occident est tombé dans l'hédonisme et l'hédonisme est
devenu la bestialité; l'Occident est tombé dans le culte du confort et le confort
est devenu la fin de la culture, la
ruine morale. Les deux premières Rome, Rome et Istanbul, ne peuvent être d’aucune
aide dans ces circonstances, parce qu'elles ne sont que des reliques, quoique
très importantes et historiques. Elles ont toutes deux été nationalisées, l'une
par la vieille mentalité païenne romaine, l'autre par l'hellénisme. Seule une
nouvelle Rome avec un État fort et une Foi forte et un esprit multinational peut résister. Ainsi, notre mission est de
donner à l'Europe les commandements de la Sainte Russie afin de la sauver.
Q: Quels sont ces commandements?
R : Ces commandements sont de garder:
1. L’Orthodoxie, sans compromis en tant que le meilleur de la
Sainte Russie, ce que nous pouvons appeler la vraie Russie Blanche,
indépendamment du fait qu'elle soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la Russie.
2. La souveraineté, l'identité spirituelle souveraine de
chaque peuple européen et sa langue.
3. Le Peuple, le respect de chaque peuple et de la culture
de l'Europe en leur montrant que nous ne vivons pas seulement de pain.
Si l'Occident ignore ces commandements et n’offre aucune
résistance spirituelle, son avenir est Palmyre.
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