Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est Turcocratie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Turcocratie. Afficher tous les articles

jeudi 18 juin 2020

Mémorables et exemplaires pour notre époque : les Graničari, sentinelles de notre liberté


Kraj, en serbo-croate, signifie fin, limite, extrémité. On retrouve ce terme dans Ukraine (Ukrajna), « pays des confins » de la Russie. […] cette Krajina va jouer un rôle à la fois tragique et symbolique dans l'interminable martyre de la Serbie. 

L’idée de Vojna Krajina (« confins militaires ») existait déjà au temps de Mathias Corvin, roi de Hongrie (1440-1490). Mais, au XVII° siècle, la monarchie des Habsbourg va lui donner un nouvel essor. Ainsi, une longue ligne défensive, peuplée de Serbes orthodoxes, va s’étendre, sinueuse, depuis l’Adriatique jusqu’à l’Ukraine. Granica (prononcer Granitsa) signifie « frontière » dans toutes les langues slaves. Les paysans serbes (qualifiés parfois de « Valaques », qui a ici plutôt le sens de « nomades ») vont préférer ce statut de sentinelles, et bénéficier des privilèges accordés aux Graničari   habitants des frontières. 

Ainsi les Serbes de Krajina étaient-ils des hommes libres, alors que les paysans croates restaient des serfs. Ces Serbes frontaliers furent exemptés d’impôts, comme des nobles : cela lésait les seigneurs hongrois et croates. De là cette hargne contre les « schismatiques ». 

Autrichiens et Croates trouvaient excellent que les Serbes risquassent leur vie pour la défense de la Chrétienté. Mais dans les périodes relativement calmes, on contestait, on réclamait : les Serbes devaient être soumis à l’impôt, clamait l'archevêque de Zagreb. 

Cependant, un décret de l'empereur Ferdinand II, en 1630, confirma les privilèges des hommes de la Krajina. Puis, pour mettre un terme aux litiges, les Habsbourg transformèrent les « confins militaires » en fief de la Couronne, où les Serbes libres pouvaient vivre selon leur coutume et — cela est à souligner — selon leur foi orthodoxe. Il y avait donc, dans cette Europe centrale où régnait un catholicisme fanatique et outrancier, une oasis de sérénité religieuse, car l’Église orthodoxe est tolérante, et ne convertit personne par contrainte. 

« Le blé et la reconnaissance ne poussent qu'en bonne terre », dit un proverbe allemand. Tout Européen devrait avoir en mémoire la vigilance et le fier courage des gens de la Krajina. Pendant plus de trois siècles, ces soldats-paysans ont assuré la liberté de l’Europe, en la protégeant de la terreur turque. […]

Regardez cette gravure du XVIII‘ siècle, qui représente un guerrier de la Krajina. Sur la tête, il porte le haut bonnet de mouton; entre ses lèvres, il serre une grosse pipe, une vraie « bouffarde » de matelot. Pour le reste, ce Serbe est une panoplie humaine : dans son dos, un fusil à crosse incrustée et ciselée ; à la ceinture, un poignard, un pistolet, une poire à poudre ; accroché à la poitrine, un grand sabre courbe ; cet homme des « confins » a jeté sur ses épaules une grande cape doublée de fourrure. La nuit, en sa maison de semi-nomade, il s’enveloppe dans ce manteau pour dormir à même le sol, sur une natte. Sa femme fait cuire le pain de maïs sous un lit de braises et de cendres. C'est une vie frugale et libre. 

 Ces « Graničari » ont existé pendant des siècles, Serbes hors de Serbie, Serbes de la Serbie la plus vivante, qui ont le devoir de garder la frontière, mais aussi d'entretenir des places fortes, de les cimenter, de construire de nouveaux murs. Ce sont des hommes indépendants, sentinelles de notre liberté. Leur communauté (zadruga) est slave, orthodoxe, différente, refusant de se laisser diluer ou annexer. Mais on a besoin d'eux, de leur valeur. 

Le prosélytisme est vulgaire, parce que c'est une lourde indiscrétion : il est noble de laisser à autrui la libre respiration de son être.

Extrait du livre  La Serbie aux outrages
de Michèle Savary

jeudi 30 avril 2020

Nouvelle martyre Argyrie, commémorée le 30 avril




La sainte Nouvelle Martyre Argyrie vivait à Proussa, en Bithynie, et venait d'une famille pieuse. C'était une femme belle et vertueuse. À dix-huit ans, elle épousa un chrétien pieux et ils s’installèrent dans un quartier habité par de nombreux musulmans.

Après seulement quelques jours après leur installation, elle fut approchée par un voisin turc, le fils du Cadi qui lui déclara hardiment son amour et essaya de la convertir à sa religion. Elle  rejeta ses avances indécentes, affirmant qu'elle préférait mourir plutôt que d'être mariée à un musulman. Elle n'en dit rien à son mari, craignant qu'il ne s'en prenne au Turc et ne soit puni pour cela.

Le musulman la traduisit en justice et témoigna contre elle déclarant qu'elle avait consenti à ses avances et  accepté de se convertir à l’islam mais s’était ensuite rétractée en riant et avait dit qu'elle ne faisait que plaisanter. Ses mensonges furent corroborés par de faux témoins et Argyrie fut envoyée en prison.

Le mari de la sainte, espérant obtenir un procès équitable, fit appel à Constantinople. Là, l'accusateur répéta ses mensonges devant le juge. Saint Argyrie dit qu'elle était chrétienne et qu'elle ne renierait jamais le Christ. Le juge ordonna qu’elle soit flagellée, puis la condamna à la prison à vie.

Elle fut à maintes reprises extraite de sa cellule, interrogée par divers juges, battue, puis renvoyée de prison en prison. Cela dura dix-sept ans. La sainte était également insultée et tourmentée par les femmes musulmanes qui avaient été incarcérées pour leurs mauvaises actions. Le Malin les incita à persécuter Sainte Argyrie, multipliant tourments et afflictions, mais elle endura toutes ces choses avec beaucoup de courage et de patience.

Selon le témoignage de nombreuses femmes chrétiennes qui étaient en prison avec elle, elle humilia son corps en jeûnant. Son cœur était rempli d'un tel amour pour le Christ qu'elle considérait ses difficultés comme un réconfort.

Un pieux chrétien nommé Manolis Kiourtzibasis lui fit savoir qu'il tenterait de la faire libérer, mais Sainte Argyrie n'y consentit pas. Elle accomplit son pèlerinage terrestre en prison, recevant la couronne de martyre le 5 avril 1721.


Quelques années plus tard, son corps a été exhumé et a été trouvé entier et incorruptible, émettant un parfum ineffable. De pieux prêtres et laïcs ont amené son corps à l'église de Sainte Parascève le 30 avril 1735 avec la permission du patriarche Païssios II.

Ses reliques y demeurent jusqu'à ce jour, où elles sont vénérées par les chrétiens orthodoxes de tous horizons, à la gloire du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

lundi 17 juin 2019

PROGRÈS ≠ TRANSFIGURATION

sur le Blog LA LORGNETTE ORTHODOXE 

discours prononcé le 3 septembre 1914
 devant l’auditoire de l’Académie de Théologie de Moscou 
par le Saint Archevêque-Martyr Hilarion (Troïtski)

L’actualité stupéfiante de la réflexion du saint martyr, datant d’un siècle, place dans une perspective orthodoxe les événements que nous vivons depuis le début du XXIe siècle.



EXTRAIT :

[…] Le progrès culturel est atteint par ceux pour lesquels il est devenu une sorte d’idole. Et, bien sûr, il ne fait aucun doute que pour la conscience européenne, le progrès n’est plus depuis longtemps un idéal seulement, mais bien une idole. N’est-ce pas avec une certaine piété que les mots «culture», «progrès» et autres sont prononcés par les Européens contemporains, ainsi que par nos européistes; pour eux, ces mots sont sacrés. Ils sont prêts a déclarer que tout propos contre la valeur de la culture est un blasphème. L’hérétique, qui doute de la valeur du progrès ou qui n’en accepte pas complètement la valeur, est menacé d’être battu à coups de trique.
Mais il n’est pas difficile de montrer que le progrès est, des points de vue idéel et pratique, lié à la guerre.  […] L’idée du progrès n’est-elle pas l’application à la vie humaine du principe général de l’évolution ? Mais la théorie de l’évolution est la légitimation du combat pour l’existence. Dans ce combat, les plus faibles meurent, et survivent ceux qui sont les plus aptes à combattre. […]
Ainsi se dévoile le lien indissoluble et essentiel du progrès avec la guerre et la cruauté. Le fer et l’épée frayent une voie vers l’avant à l’humanité. Le rouleau du progrès passe sur les cadavres et laisse derrière lui une traînée de sang. La guerre est le meilleur indicateur de l’état intérieur du progrès culturel, et dans cet état intérieur du progrès se dévoile une effroyable tragédie. Car qu’est-ce qui progresse plus vite que tout? Les armes de guerre, c’est-à-dire les armes de destruction des cultures humaines et des vies humaines elles-mêmes progressent incomparablement plus rapidement que les facilités culturelles de la vie.[…]

LIRE L'ARTICLE INTÉGRAL ICI  


vendredi 15 avril 2016

À propos de la suppression des visas et Adhésion dans l'Union Européenne de la Turquie : PAS DE PROBLÈME ?!

"Petit"extrait de la liste des massacres
 perpétrés contre le "club chrétien" (dixit Erdogan)
Assyriens, Arméniens, Grecs orthodoxes et… Français ! 
en guise de rappel





1770 : promulgation d’une loi ottomane qui autorise la pendaison de tout infidèle trouvé dehors la nuit tombée
1785 : à Constantinople, les églises secrètement réparées par les minorités sot détruites à nouveau par le vizir sous pression de la foule
1803 : répression d’une révolte en Serbie; entre autres, 1800 femmes et enfants pris comme esclaves
1806 : les janissaire du dey d’Alger massacrent et pillent dans le quartier juif
1813 : répression de la révolte des Serbes; massacre et réduction en esclavage: des milliers de femmes sont vendues à Belgrade.
1821 : ordre du sultan Mahmut II de tuer tous les révoltés chrétiens de l'empire ottoman, conformément à la Charia;sans suite majeure
1821 : le patriarche Grégoire V est pendu par les Janissaires à la porte de l'église du Phanar à Constantinople
1821 : avril: exécution du patriarche orthodoxe de Constantinople Grégorios
1821 : attaque des minorités grecques en Anatolie en réplique à la libération du Péloponnèse.
1821 : en réponse aux massacres de la communauté ottomane en Morée, les Turcs massacrent les grecs en Thessalie,Macédoine, dans la mer Egée, Constantinople, Chios
1821 : mars: proclamation du jihad par les Ottomans, par l'intermédiaire du Califat
1821 : à Constantinople, deux métropolites et douze évêques sont pendus sur ordre du sultan.
1822 : massacre de Chio par les Turcs: 25 000 morts; 40 000 esclaves?
1823 : Mehmet Ali réclame que le nombre d'esclaves dans son armée soit de 30 000
1829 : la conquête du Caucase par les Russes interrompt le trafic des esclaves circassiennes "blanches"
1829 : octobre: le chef kurde Rwandez attaque les chrétiens assyriens le long du Tigre. Il fait assassiner les prêtres et les moines.
1829 : octobre: les Kurdes attaquent le village assyrien de Bit Zabda; 200 morts
1829 : octobre: les Kurdes attaquent le village assyrien de Asfas: meurtre du chef Rais Arabo et du prêtre Aziz; 80 enfants sont tués dans les environs.
1829 : attaque de Nisibe par les Kurdes.
1829 c : le prêtre assyrien Bahnam est assassiné par les Kurdes avec 80 de ses étudiants
1842 : tentative de génocide des chrétiens assyriens par l'émir kurde d'Hakkari Badr Khan Bey: 10 000 morts, esclavage des femmes et des enfants. Les Ottomans n'interviennent pas.
1842 : à Hakkari, martyre de la mère du patriarche assyrien Mar Shimun, découpée en morceau et jetée dans la rivière Zab.
1842 : 800 chrétiens assyriens sont éliminés dans la région de Dez selon les registres fiscaux.
1843 : massacres des chrétiens nestoriens d'Orient notamment par les Kurdes: environ 20 000 morts
1843 : décapitation d'un jeune Arménien à Constantinople pour apostasie
1843 : lettre du grand Vizir ottoman à lord Ashley confirmant l'impossibilité de grâce dans les cas d'apostasie
1843 : massacre de chrétiens nestoriens au Kurdistan
1844 : sous la pression européenne, le sultan abandonne en partie la loi réprimant l'apostasie (seulement pour les sujets chrétiens à l'origine)
1846 : nouvelle vague de persécution contre les chrétiens assyriens.
1846 : après la révolte du village assyrien de Tyari, Badr Khan Bey reçoit 3 paniers remplis d'oreilles coupées en signe de soumission; la population de la ville est dispersée; les responsables sont exécutés: 30 prêtres et 60 vicaires
1846 : octobre: l'emir d'Hakkari Badr Khan Bey attaque le région de Tkhoma; 300 femmes sont massacrées ainsi que leurs enfants.
1847 : reprise des persécutions des chrétiens assyriens par les Kurdes. 30 000 morts?
1854 : l'ambassadeur britannique en Turquie prévient que les militaires ottomans combattant en Crimée avec les Alliés en profitent pour reprendre le trafic d'esclaves circassiennes "blanches"
1855 : permis d'inhumer d'un chrétien par un cadi ottoman (extrait): nous accordons au prêtre de l'église de Marie que la carcasse impure, pourrie, puante de Saideh, damné ce jour, pourra être enterré."
1856 : l'empire ottoman, en contradiction avec le Traité de Paris, exige des minorités l'acquisition d'un permis pour construire ou réparer les lieux de culte.
1857 : interdiction de l'esclavage dans tout l'empire ottoman sous pression occidentale
1860 : massacre des chrétiens syriens
1860 : massacre de 22 000 chrétiens libanais, dont 5000 à Damas, par les Druzes et avec l'accord des Turcs
1860 : destruction de monastères et d'églises par les Albanais au Kosovo
1860 : avril: ordre du sultan visant à l'élimination des Maronites dans les montagnes du Liban
1860 : avril-mai: déroulement du massacre des maronites sous la responsabilité du gouverneur de Damas Ahmet Pacha
1875 : révolte des orthodoxes de Bosnie contre l'oppression fiscale ottomane; le sultan Abdul Hamid II "le Sultan Rouge" exige une destruction totale.
1875 : sous pression européenne, le sultan accorde l'égalité aux chrétiens de Bosnie, avec la fin de l'application de la sharia à leur égard.
1876 : écrasement de la révolte bulgare
1876 : massacre des Bulgares par les Turcs (15 000 morts selon un consul US)
1876 : au cours de la guerre d'indépendance bulgare, les bandes d'irréguliers de l'armée ottomane, brigands, kurdes et fanatiques, massacrent environ 15 000 personnes dans la région de Plovdiv: 58 villages sont détruits ainsi que 5 monastères
1876 : conférence de Constantinople imposée par les puissances européennes sur le respect des minorités; le ministre libéral partisan de la tolérance Midhat Pacha est assassiné aussitôt après.
1877 : juin: massacre par les irréguliers ottomans des Arméniens de Bulgarie
1877 : massacre d'Arméniens à Beyazit en Anatolie
1894 : début des massacres contre les Arméniens décidés sous le sultan Abdul Hamid =>1896; environ 300 000 morts
1894 : aout: massacre du village arménien de Gelie-Guzan
1894 : aout: massacre d'Arméniens au Mont Gebin, déportés du village d'Andok et brulés vifs dans la forêt
1894 : aout:74 villages arméniens détruits dans la région de Sassun: 10000 victimes
1894 : aout-octobre: massacre d'Arméniens par les seigneurs kurdes autour de Mush; 5000 morts selon les Européens
1894 : l'ambassadeur de France à Constantinople décrit la création des régiments kurdes comme " l'organisation officielle pour le pillage aux dépens des chrétiens arméniens"
1895 : massacre d'Arméniens à Van et Istanbul
1895 : exécution à Birecik de 20 Arméniens refusant de se convertir
1895 : septembre: massacre d'Arméniens à Baberd par les Turcs
1895 : septembre: pogroms contre les Arméniens à Constantinople; 2000 morts; plaintes des Européens
1895 : octobre: massacre d'Arméniens dans la province de Derjan
1895 : octobre: massacre d'Arméniens dans la province de Trébizonde; témoignage du consul français
1895 : octobre: massacre d'Arméniens à Erzincan et Kamakh
1895 : octobre: massacre d'Arméniens dans la région de Kghi; 1000 morts
1895 : octobre: massacre d'Arméniens à Baghesh
1895 : octobre: massacre d'Arméniens à Urfa; 10 000 morts dans les combats
1895 : octobre: massacre d'Arméniens à Shapin-Karahisar; 2000 morts dans la ville et 3000 dans la campagne
1895 : octobre: massacre d'Arméniens dans la ville d'Erzincan; 1000 morts
1895 : novembre: massacre d'Arméniens à Zklus; 200 morts
1895 : novembre: massacre d'Arméniens à Amasya; 100 morts
1895 : novembre: massacre d'Alep; 1000 morts
1895 : exécution à Birecik de 20 Arméniens refusant de se convertir
1895 : septembre: massacre d’Arméniens à Baberd par les Turcs
1895 : septembre: pogroms contre les Arméniens à Constantinople; 2000 morts; plaintes des Européens
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Derjan
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Trébizonde; témoignage du consul français
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzincan et Kamakh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Kghi; 1000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Baghesh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa; 10 000 morts dans les combats
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Shapin-Karahisar; 2000 morts dans la ville et 3000 dans la campagne
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la ville d’Erzincan; 1000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Zklus; 200 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Amasya; 100 morts
ETC.
1895 : proclamation du jihad par les Ottomans
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Sivas; 1500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Balu
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Antep; 1500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marash; 1000 morts
1895 : novembre: pillage de 160 villages de la région de Van
1895 : décembre: des centaines d’Arméniens sont brûlés vifs dans la cathédrale d’Urfa
1895 : janvier: le soldat kurde Sheikh Hassan déclare avoir tué 40 chrétiens à Urfa pendant les massacres.
ETC.
1896 : massacre des Crétois par l’occupant ottoman
1898 : djihad prononcé contre les Russes en Asie centrale
1900 : aout: massacre de femmes et d’enfants arméniens dans les villages de Spaghanak
1911 : octobre: assassinat de l’évêque de Grevena Emilianos par des agents turcs
1912 : massacres en Thrace contre les populations chrétiennes commis par l’armée turque en retraite
1914 : expulsion de 250 000 Grecs de Thrace Orientale
1914 : mai: rapide expulsion de la population chrétienne de Pergame, qui se réfugie à Lesbos
1914 : juin: massacre de Grecs par les Turcs à Foça et Cesme.
1914 : juillet: création des bataillons de travaux forcés pour les mobilisables orthodoxes, qui permettent leur élimination progressive.
1914 : aout: massacre de 12 000 chrétiens assyriens en Irak par le Jevdet Khalil Bey
1914 : novembre: poursuite de l’expulsion des Grecs de Thrace Orientale
1914 : novembre: déclaration de jihad par les Ottomans proclamée à Constantinople, et reprise par tous les imams de l’empire. L’allié allemand tente d’en adoucir les termes: « Puisque conformément au verset du coran, il s’est formé un peuple vertueux, digne de servir d’exemple au monde, doué qu’il est de toutes les qualités que doit posséder le genre humain, tous ceux qui professent cette religion… doivent… se grouper autour de l’étendard de Mohammad, le coeur tourné vers Allah et la face vers la Kaaba…. Fidèles serviteurs d’Allah, ceux qui prendront part au jihadpour le bonheur et le salut des croyants et en reviendront vivants jouiront du bonheur; quant à ceux qui trouveront la mort, ils ont droit au titre de martyrs; conformément à la promesse divine, ceux qui se sacrifient pour la cause du droit auront la gloire ici bas et le paradis là-haut… Combattants musulmans! avec l’aide d’Allah et l’assistance spirituelle du prophète, vous vaincrez et écraserez les ennemis de la religion….
1915 : octobre: protestations internationales contre le massacre général des Arméniens, dans les deux camps
1915 : décembre: ordre du ministre de l’intérieur turc de déporter aussi les orphelins et de ne laisser que les très jeunes enfants
1915 : les chrétiens assyriens d’Irak sont massacrés par les Kurdes et les Turcs; 250 000 morts?
1915 : persécutions par les Ottomans des Nestoriens et Syriens des régions d’Hakkari et Mardin
1915 : exécution par les Ottomans de l’archevêque de Sirt Adai Ser
1915 : février: les Arméniens de l’armée ottomane sont désarmés
1915 : les forces ottomanes privilégient l’exécution par crucifixion pour les femmes arméniennes et assyriennes.
1915 : janvier: destruction de 70 villages autour d’Urmia; exode de 25 000 Arméniens et Assyriens.
1915 : des missionnaires allemands découvrent dans le village d’Haftawan près de Salmas 750 corps décapités dans les puits et les citernes. Le général turc avait promis une indemnité pour chaque tête.
1915 : A Teberma, martyre de plusieurs dignitaire religieux assyriens par les Turcs, dont l’évêque Mar Dinkha.
1915 : massacre d’Assyriens dans le village de Gulpashan près d’Urmia; les hommes sont fusillés et les femmes sont violées
1915 : mars: massacre de 800 invalides dans le village assyrien de Salamas.
1915 : attaque du village assyrien de Tel Mozilt par Turcs et Kurdes; tous les hommes valides sont fusillés le lendemain. Ensuite, on élimine les enfants (1500?); l’agha Ayoup Hamza éxecute 
ETC.
1921 : juin: massacre de centaines de Grecs prisonniers à Samsun
1922 : discours d’Ataturk à l’assemblée: « ces fonctions (sultanat…) s’acquièrent par la violence et la contrainte ».
1922 : destruction de l’église de la dormition de Nicée-Iznik
1922 : expulsion violente des Arméniens de la région de Smyrne






Pas de doute Frau Angela Merkel restera dans les annales de l'Histoire



QUELQUES UNS DES NÉOMARTYRS  DE LA TURCOCRATIE





ON MÉPRISE LES GRECS ET ON LES MET À GENOUX
MAIS ON CARESSE LES TURCS…
EURK…



mercredi 9 mars 2016

LE MARTYRE DES PATRIARCHES DE CONSTANTINOPLE DANS L'EMPIRE OTTOMAN

En cette période de trahison, de lâcheté, de compromission de nos gouvernants indignes (ou tout simplement cyniques) qui pactisent avec toutes sortes de serviteurs du diable et s'apprêtent, contre la volonté des peuples - une fois  de plus - à faire entrer le loup turc dans la bergerie européenne après avoir laissé envahir les terres de leurs nations par des flots de "migrants" violeurs et pillards envoyés par les mêmes turcs…

Avec un infini respect et une immense gratitude nous mentionnons le nom des Patriarches de Constantinople, vénérables témoins qui ont donné leur vie pour  la liberté.


Le corps de Grégoire V jeté dans le Bosphore, illustration de Peter von Hess.


 Le premier patriarche après la chute de Constantinople, Gennadios Scholarios,
 a été le  premier  à démissionner en raison de désaccords avec l'administration ottomane.

Ioasaf I (1465-1466): Après avoir été rasé, a été déposé par ordre du Sultan.


Raphael I (1475-1476): a refusé de faire payer la taxe,  a été déposé, a été mis dans une prison, où après un an est mort.

Raphael II (1603-1607): Par ordre du Sultan Ahmed I a été déposé, exilé et tué de façon horrible.



Cyril  I Loukaris : Plusieurs fois se leva et descendit du trône à  partir de 1612. le 20 Juin 1638 avec le Pasha Santrazami Bajram a été arrêté et emprisonné dans la tour du Bosphore. le 27 Juin a été remis aux janissaires et embarqué dans un bateau pour être noyé en mer.



Cyril II Kontaris (1633-1639): En raison des actions répréhensibles a été destitué  puis capturé  par les autorités ottomanes, emprisonné et exilé à Carthage. Là le Pacha  ottoman de Tunis lui a imposé  d’embrasser l'Islam, mais  Cyril ayant résisté a en conséquence été pendu le 24 Juin, 1640. Détail impressionnant la corde de pendaison s’étant rompue deux fois il fut donc étranglé.



Parthenios II (1644-1646, 1648-1651): Par ordre du Sultan Ibrahim a été déposé et remis aux janissaires pour être étouffé.   Les chrétiens l’ont enterré sur l'île de Halki. 

Parthenius III(1656-1657): Par ordre du Sultan après tortures horribles fut pendu  dans la zone Parmakkapi de la Ville le samedi de Lazare et au bout de trois jours, jeté dans la mer.

Gabriel II (23 / 4-5 / 5-1657): est resté douze jours seulement sur le trône patriarcal. A été déposé et placé dans la cathédrale Prousis.   Diffamé par des Juifs de la région qui l’ont accusé d’avoir baptisé un musulman, alors qu'en fait, il était Juif. En conséquence, il a été  emprisonné puis pendu le 3 Décembre 1659.

Meletios II (1768-1769): Après sa démission fut arrêté avec trente autres anciens, clercs et laïcs et  emprisonnés.  Est mort en 1777 dans une grande pauvreté. 



Cyril VI (1813-1818): Parce qu'il n'a pas été agréable au Sultan Mahmud a été déposé et exilé au Mont Athos. Plus tard, il s’est installé à Edirne.


Huit jours après la pendaison de Grégoire V le 18 Avril 1821 jour de Pâques, à la porte du Patriarcat de Constantinople, en représailles contre le soulèvement grec commencé le 25 mars 1821 (qu'il avait pourtant désapprouvé)  sur ordre du Sultan  a été  pendu à la porte de la cité. Après trois jours a été jeté  dans le fleuve Ebre, a été retouvé au large de la côte de Didymotecihou.






 Eugene II (1821-1822):   successeur de Grégoire traîné dans les rues par la barbe et les cheveux, est mort plus tard des suites des épreuves subies.


tombeau de Grégoire V dans la Cathédrale métropolitaine d'Athènes