Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est génocide. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est génocide. Afficher tous les articles

mardi 24 janvier 2023

Crimes de guerre, crime contre l'humanité, génocide… en Ukraine comme ailleurs et toutes les époques




1 — Un « CRIME DE GUERRE», selon la définition actuelle du droit international (article 8 du statut de Rome), est la violation de l’un des deux principes de base du droit de la guerre. Ces deux principes sont :

– La distinction entre combattants et non-combattants (parmi lesquels comptent les blessés et les prisonniers).
– Le combat loyal : porter ouvertement les armes ; porter un signe distinctif ; usage d’armes loyales...

2 — Un « CRIME CONTRE L'HUMANITÉ », selon la définition actuelle du droit international, est « l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque :

a) Meurtre ;
b) Extermination ;
c) Réduction en esclavage ;
d) Déportation ou transfert forcé de population ;
e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ; 
f) Torture ;
g) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ;
h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste ;
i) Disparitions forcées de personnes ;
j) Crime d’apartheid ;
k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandessouffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale ». (Article 7 du Statut de Rome).


« GÉNOCIDE »
définition donnée par la Convention des Nations Unies de 1948, qui fait désormais autorité dans le droit international :
L’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

a) Meurtre de membres du groupe.
b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe.
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle.
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein d’un groupe.
e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.

lundi 17 juin 2019

PROGRÈS ≠ TRANSFIGURATION

sur le Blog LA LORGNETTE ORTHODOXE 

discours prononcé le 3 septembre 1914
 devant l’auditoire de l’Académie de Théologie de Moscou 
par le Saint Archevêque-Martyr Hilarion (Troïtski)

L’actualité stupéfiante de la réflexion du saint martyr, datant d’un siècle, place dans une perspective orthodoxe les événements que nous vivons depuis le début du XXIe siècle.



EXTRAIT :

[…] Le progrès culturel est atteint par ceux pour lesquels il est devenu une sorte d’idole. Et, bien sûr, il ne fait aucun doute que pour la conscience européenne, le progrès n’est plus depuis longtemps un idéal seulement, mais bien une idole. N’est-ce pas avec une certaine piété que les mots «culture», «progrès» et autres sont prononcés par les Européens contemporains, ainsi que par nos européistes; pour eux, ces mots sont sacrés. Ils sont prêts a déclarer que tout propos contre la valeur de la culture est un blasphème. L’hérétique, qui doute de la valeur du progrès ou qui n’en accepte pas complètement la valeur, est menacé d’être battu à coups de trique.
Mais il n’est pas difficile de montrer que le progrès est, des points de vue idéel et pratique, lié à la guerre.  […] L’idée du progrès n’est-elle pas l’application à la vie humaine du principe général de l’évolution ? Mais la théorie de l’évolution est la légitimation du combat pour l’existence. Dans ce combat, les plus faibles meurent, et survivent ceux qui sont les plus aptes à combattre. […]
Ainsi se dévoile le lien indissoluble et essentiel du progrès avec la guerre et la cruauté. Le fer et l’épée frayent une voie vers l’avant à l’humanité. Le rouleau du progrès passe sur les cadavres et laisse derrière lui une traînée de sang. La guerre est le meilleur indicateur de l’état intérieur du progrès culturel, et dans cet état intérieur du progrès se dévoile une effroyable tragédie. Car qu’est-ce qui progresse plus vite que tout? Les armes de guerre, c’est-à-dire les armes de destruction des cultures humaines et des vies humaines elles-mêmes progressent incomparablement plus rapidement que les facilités culturelles de la vie.[…]

LIRE L'ARTICLE INTÉGRAL ICI  


mardi 14 août 2018

L’article de Claude "illustré" sur les crimes des Oustachis croates et leurs massacres de Serbes orthodoxes, de Juifs et de Tziganes

…avec la bénédiction (et la participation) de l'Église catholique

 lire sur le Blog  Orthodoxologie










Dans la forêt Uskočka - Exhumation de cadavres de victimes civiles massacrées
 au couteau, au marteau et à la hache— aucune victime par balles.

La Croatie n'a pas toujours eu le visage souriant
 et le comportement ouvert de son actuelle présidente…

Une belle jeunesse, "bien formée"




La continuité

Jean-Paul II priant le "Bienheureux"Stepinac


Benoît XVI priant le  "Bienheureux" Stepinac

La rupture ?



Le pape François a personnellement arrêté la canonisation du cardinal croate Alojzije Stepinac après une lettre adressée à lui par le patriarche orthodoxe serbe Irinej et a décidé de proposer la mise en place d'une commission mixte qui examinera en détail la vie et l' œuvre du cardinal Stepinac.L




Le camp de la mort croate de Jasenovac
 était « pire qu'Auschwitz »

Un article de l'expert israélien de l' Holocauste, le professeur Gideon Greif. (version française Maxime le minime de la source)

professeur Gideon Greif

"Selon lui, les gens qui ont l'intention de canoniser Stepinac sont des « criminels qui se moquent des victimes de Jasenovac » - un camp où, d'après les survivants, la torture était encore plus horrible que d'Auschwitz.

Jasenovac était un camp de la mort pour les Serbes, les Juifs et les Roms , dirigé par le régime oustachi de l'Etat indépendant-allié nazi de Croatie (NDH) pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Balkans.

Greif, l'historien en chef de l'Institut israélien pour l' éducation, la documentation et la recherche de l'Holocauste Shem Olam, a déclaré au Vecernje quotidien belgradois Novosti dans une interview que lui et le rabbin Avraham Krieger, qui dirige l'institut, est venu à Belgrade pour exprimer leur opposition à les tentatives croates de réviser l' histoire. 



« Pour ce qui est du cardinal Alojzije Stepinac, je vous dirai brièvement ceci : sa canonisation est un crime en soi, et les gens qui ont l' intention de le canoniser sont des criminels se moquant des victimes. Toute personne qui a soutenu un régime criminel comme le régime oustachi ne mérite pas la moindre récompense » dit Greif.



Il trouve navrant que beaucoup de ses collègues historiens, ne sachent rien de Jasenovac. 

« Ils ne savent même pas dans quel état c’était, et encore moins le localiser. Et l'histoire des victimes à Jasenovac est non seulement une histoire de la mort, mais une histoire des atrocités, du mal, du sadisme, d'inhumanité. Dans les camps de concentration dirigés par les Croates, la mort avait la valeur la plus élevée», dit encore Greif.. 


Il ajoute que Jasenovac et d' autres camps dans leur « système » étaient différents des autres camps nazis parce que, selon les témoignages des survivants, la torture y était beaucoup plus monstrueuse qu'à Auschwitz et dans d' autres camps de concentration nazis. Il est également différent parce qu'il a été créé et exploité sans l'implication de soldats allemands. 



« Ce fut l'enfer sur terre. Voilà pourquoi à Jasenovac, les mains croates sont complètement couvertes de sang », déclare Greif. Le professeur a étudié Jasenovac pendant les deux dernières années, et a annoncé la publication de son livre, « Jasenovac - Auschwitz des Balkans. » Il a observé que Jasenovac était le seul à avoir des camps de la mort pour les enfants. 


« Les Allemands avaient des camps pour les femmes, les hommes ou des camps mixtes, où les enfants étaient avec les adultes, mais les Croates sont allés plus loin et ont même eu des camps pour enfants. Une horreur !», a déclaré Greif, ajoutant que « la vérité terrible et indiscutable » est que même officiers allemands en visite Jasenovac et d' autres camps en Croatie ont été stupéfaits par la brutalité de qu'ils ont vu. 
Le professeur a ensuite rappelé que le 10 Juillet 1941, l'attaché militaire allemand à Zagreb, Edmond von Horstenau, a écrit à Heinrich Himmler que les troupes allemandes ont été les « témoins silencieux de la brutalité des Oustachis sur les Serbes, les Juifs et les Roms. » 
Le professeur a dit que, à cause de toutes les horreurs qu'il a apprises sur les victimes de Jasenovac au cours des deux dernières années, il a décidé de consacrer une partie de son travail à leur vie, en soulignant qu'il était certain que « leurs assassins les Croates et leurs amis » ne réussiraient pas à « effacer les traces de ce crime, et de réécrire l' histoire, et déformant les faits. » 

Vecernje Novosti a également publié un article indiquant que les documents qui cachent la vraie vérité sur le rôle de Alojzije Stepinac sont enfermés dans l'archidiocèse catholique de Zagreb, et inaccessibles. Tous les documents compromettants ont été retirés du dossier de l'État croate de sécurité sur Stepinac et a fini enfermé, aux Archives de l'Etat croate, dit le quotidien. 
Ce « tri » des documents a été fait par les hauts responsables catholiques croates, « alors que certains documents ont été retirés par le premier président de la Croatie, Franjo Tudjman. » 
Les documents restent inaccessibles aux chercheurs et aux historiens, y compris les membres d'une commission mixte composée de représentants de l'Eglise orthodoxe serbe (SPC) et l'Eglise catholique en Croatie, qui ont dialogué pendant un an dans l'espoir de clarifier le rôle de Stepinac pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Le CPS est opposé à la canonisation de Stepinac, qui est la raison pour laquelle le pape François l'an dernier a suspendu la procédure… 

jeudi 11 août 2016

MILOŠEVIĆ DISCULPÉ par le TPIY, tandis que l'OTAN passe à autre chose … par Neil Clark

Manifestation d’hommage à Slobodan Milosevic - Cimetière de Pozarevac – 10 mars 2007

La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président de la Yougoslavie, pour les crimes de guerre commis en Bosnie qui lui étaient reprochés, prouve une fois de plus qu’il faut prendre les accusations de l’OTAN à l’encontre de ses « ennemis officiels » non pas avec « un grain de sel », mais avec un  plein camion. 
Depuis une bonne vingtaine d’années, les commentateurs néo-cons et les grosses légumes de l’« interventionnisme libéral » n’ont cessé de nous ressasser à toutes les occasions possibles, que Milosevic (dirigeant démocratiquement élu à la présidence d’un  pays qui comptait 20 formations politiques fonctionnant librement) était un vil dictateur génocidaire, responsable de TOUS les morts des Balkans dans les années 1990. Répétez après moi, d’une voix de robot et en faisant des gestes de robot avec les bras : « agression génocidaire de Milosevic », « agression génocidaire de Milosevic »…
Mais la fable officielle, tout comme celle qu’on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l’Irak capables de nous atteindre en 45 minutes, était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales.
La conclusion du TPIY qu’une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde. Il n’en a rien été. Le TPIY lui-même a bien pris soin d’enfouir la nouvelle aussi profondément que possible dans son verdict de 2.590 pages du procès du leader serbe bosniaque Radovan Karadzic, condamné en mars dernier pour génocide (à Srébrénica), crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Pas la moindre annonce officielle ni la plus infime conférence de presse concernant la disculpation de Milosevic. Sans le journaliste et chercheur Andy Wilcoxon qui l’a déterrée pour nous, on n’en aurait rien su.
Ah, combien les choses étaient différentes quand le procès du prétendu « Boucher des Balkans » a débuté en février 2002 ! Là, il aurait fallu être enfermé au fond d’une garde-robe pour ne pas être au courant de ce qui se passait.
CNN assurait alors une couverture en béton de ce qui fut décrit comme « le procès le plus important depuis Nuremberg ». Bien entendu, la culpabilité de Milosevic allait de soi. « Quand la sentence tombera et qu’il disparaîtra au fond de sa cellule, personne au monde n’en entendra plus jamais parler. » déclara l’avocate US Judith Armatta, de Coalition pour une Justice Internationale, organisation qui comptait l’ex-ambassadeur US en Yougoslavie Warren Zimmerman, dans son conseil consultatif.
Quiconque osait alors mettre en doute la ligne de l’OTAN se faisait traiter d’« apologiste de Milosevic », ou pire : de « négateur de génocide », par les « Responsables du maintien de la Vérité impériale ».
Mais, malgré le blabla et le battage qui entouraient le « procès du siècle », il fut vite évident que l’accusation pataugeait dans une très profonde choucroute. Le Sunday Times a même cité un expert qui disait que « 80% des attendus de l’acte d’accusation auraient été disqualifiés par n'importe quelle cour britannique, comme ne consistant que de rumeurs ». C’était à mon avis une estimation généreuse.
Le problème, c’est qu’il s’agissait d’un procès bidon, d’un procès-spectacle où la géopolitique a pris le pas sur les preuves tangibles. Il est important de se rappeler que les charges d’origine contre Milosevic, quant à de prétendus crimes de guerre au Kosovo ont été formulées en mai 1999, au plus fort de la campagne de bombardements massifs de l’OTAN sur la Yougoslavie, et à un moment où la guerre ne se déroulait pas comme prévu par les États-Unis et leurs alliés.
Les charges avaient clairement pour but de faire pression sur Milosevic, pour l’amener à céder aux exigences de l’OTAN [c. à d. à acceper de bonne grâce le démantèlement de son pays.NdT]
L’ennui pour l’OTAN, c’est qu’au moment où le procès de Milosevic allait débuter, la fable sur le Kosovo avait déjà commencé à se détricoter. Les dénonciations stridentes des USA et de leurs alliés à propos de génocide et de centaines de milliers de tués, remises à leur place ici par le grand John Pilger, s’étaient déjà avérées des calembredaines. En septembre 2001, une cour de justice de l’ONU allait établir qu’il n’y avait pas eu de génocide au Kosovo. 
C’est pourquoi, pour tenter d’étoffer leur cause de plus en plus faible contre Milosevic, il fallait absolument que les procureurs de La Haye trouvent de nouveaux motifs d’inculpation dans la guerre de Bosnie. Ce qui fut fait en accusant « Slobo » d’avoir mis sur pied une conspiration criminelle visant au nettoyage ethnique des Croates et des musulmans de Bosnie, dans le but de réaliser son projet d'une « Grande Serbie ».
Dans un procès normal au criminel, on recherche les preuves, et quand elles sont jugées suffisantes, on énonce les charges. C’est le contraire qui s’est produit dans le cas de Milosevic : il a d’abord été accusé pour des raisons politiques, et on a ensuite essayé de prouver ce dont on l’accusait.
L’ironie veut que l’ancien président avait déjà été loué par le président Clinton pour le rôle qu’il avait joué en faveur des efforts de paix en Bosnie en 1995, efforts dont le résultat avait été le traité de paix signé à Dayton, Ohio.
La vérité, c’est que Milosevic n’a jamais été un nationaliste serbe mais – pendant toute sa vie - un socialiste qui s’est toujours efforcé de maintenir une Yougoslavie multi-raciale, multi-ethnique, stable.
Son but, tout au long de ses années de pouvoir, n’a jamais été de bâtir une « Grande Serbie » mais d’essayer de maintenir entière et cohérente une Yougoslavie fédérale, ainsi que le reconnaît aujourd’hui, mais un peu tard, le TPIY.
Non seulement Milosevic n’a rien eu à voir avec le nettoyage ethnique de Bosnie, mais il l’a au contraire condamné. Le jugement du TPIY note « les critiques et la désapprobation répétées [de Milosevic, NdT] de la politique suivie par l’accusé (Karadzic) et les dirigeants serbes de Bosnie. » Milosevic, en homme pour qui toutes les formes de racisme étaient anathèmes, insistait pour que toutes les ethnies soient protégées.
Mais, afin de pouvoir punir Milosevic et mettre en garde ceux qui auraient l’audace de s’opposer aux volontés du pouvoir US, il fallait que l’histoire fût ré-écrite. Le socialiste yougoslave qui avait combattu la politique nationaliste des dirigeants bosniaques devait être déguisé à postériori en traître de mélodrame de la guerre de Bosnie et chargé pendant qu’on y était de tout le sang versé dans les Balkans. Pendant ce temps, le sus-mentionné ambassadeur US Warren Zimmerman, dont les interventions calomnieuses pour faire avorter toute solution diplomatique avaient contribué à déclencher le conflit bosniaque, s’en sortait blanc comme neige.
La campagne de dénigrement « tout est de la faute à Slobo » fit ce qu’il fallait pour que les faits réels soient escamotés. Un article écrit – je ne me moque pas de vous – par un « Professeur d’Études Européennes de l’Université d’Oxford » fit même de Milosevic le président de la Yougoslavie en 1991 (l’année où la Slovénie fit sécession), alors que, bien sûr, le président de la Yougoslavie était alors le Croate de Bosnie Ante Markovic.
Il était inévitable que Milosevic soit assimilé à Hitler. Il le fut. « On aurait dit Hitler revenu se pavaner » écrivit le rédacteur politique du News of the World, quand Milosevic eut la témérité de vouloir se défendre à la barre des accusés. « On a revu en éclairs à vous glacer le sang, un monstre nazi de la IIe Guerre Mondiale, quand le tyran serbe déposé s’est mis à haranguer la Cour. »
Pour bien s’assurer que les lecteurs ne rateraient pas l’équivalence Milosevic=Hitler, le même News of the World illustrait sa diatribe d’une photo d’Hitler, le « Boucher de Berlin », sur fond de camp de concentration et d’une photo de Milosevic, le « Boucher de Belgrade », plaquée sur celle d’un camp bosniaque.
Très commodément pour l’accusation, Milosevic est mort dans sa cellule en mars 2006.
LIRE L'ARTICLE INTÉGRAL > ICI


Neil Clark est journaliste, écrivain et blogueur. Il a collaboré et collabore à un grand nombre de journaux, tient une chronique régulière sur RT et participe à de nombreuses émlissions de radio et de télévision. Il est co-fondateur de Campaign for Public Ownership (qui milite pour les nationalisations). Son blog, qui a remporté plusieurs prix se trouve ici : www.neilclark66.blogspot.com. Vous pouvez le suivre sur Twitter @NeilClark66

Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades

jeudi 23 octobre 2014

Pour quelles raisons mystérieuses, les atrocités ukrainiennes ne semblent-elles pas être remarquées par l’Occident ?



Témoignage de Ehynars Graudinsh (transcrit aussi Enorst Gronych) , politologue et défenseur des droits de l'homme (Lettonie) à l’émission 'Politika'. Il parle des crimes commis par les forces ukrainiennes dans le Donbass, des charniers découverts dans la région, de la destruction systématique de l'infrastructure, de la catastrophe humanitaire totale... Parmi les participants à l’émission - le chef (ambassadeur) de la Délégation de l'UE en Russie, Vygaudas Ušackas,
L'émission complète (en russe): https://www.youtube.com/watch?v=7yYi3...
Les morgues de Donetsk par Graham Phillips: https://www.youtube.com/watch?v=enaDJ...




AUTRE SOURCE 

Le 30 septembre 2014, enterrée au milieu des 9 minutes de la dernière édition du reportage de Channel 1 à la télévision russe, on trouve une déclaration de 23 secondes de l’enquêteur Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights, dans laquelle il annonce devant la caméra qu’il a récemment questionné les habitants d’un village évacué il y a peu par les forces de répression de la junte [l’armée ukrainienne et les éléments paramilitaires engagés contre les séparatistes, NdT], qui lui ont parlé de cas répétés de viols en groupes sur des jeunes filles âgées de 12, 13 et 14 ans par des bandits ukrainiens.


Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights
Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights

D’après Gronych, ce type de comportement s’inscrit dans la définition d’un génocide.
En fait, les chaines de télévision russes ont également rapporté des découvertes de fosses communes, de nombreux cas de civils sortis de leur voiture et abattus sommairement, des fosses communes pleines de corps abattus avec les mains liées dans le dos, et des cas de tortures, de tortures, et toujours plus de tortures, des passages à tabac systématiques. Des svastikas découpés sur la peau, des blessures à l’arme blanche, des os cassés, des traumatismes à la tête, des dommages aux reins, sont apparemment les traitements classiques que toute personne emprisonnée (quelle que soit la raison de sa détention) peut attendre des libérateurs de la Junte.
Par ailleurs, il devient de plus en plus évident que près de la moitié des prisonniers de guerre novorussiens, qui sont échangés contre des prisonniers ukrainiens suivant les termes du récent accord de cessez-le-feu, ne sont pas des combattants, mais des civils enlevés dans le seul but de les échanger.
Il n’est pas difficile d’imaginer ce qui est vraiment arrivé à la moitié manquante : la plupart d’entre eux ont été torturés et tués par des bandits ukrainiens avinés (dans un contraste saisissant, les prisonniers ukrainiens [en Novorussie], ont été correctement traités, lavés, nourris, habillés et on leur a donné le choix de rester en Russie ou de retourner en Ukraine).
Pour toute personne un peu familière avec le nationalisme ukrainien et les nationalistes ukrainiens, tout ceci n’est pas une surprise. Non-seulement cela correspond tout-à-fait avec ce qui se passe dans le reste de l’Ukraine contrôlée par la Junte, mais cela correspond également avec les pratiques des nationalistes ukrainiens du temps de Bandera, et avant.
Non, ce qui est surprenant, c’est le silence de plomb en Occident à propos de ces événements. Pour quelqu’un comme moi, qui se rappelle nettement les protestations indignées des Organisations non gouvernementales, des médias et des gouvernements occidentaux à propos des violations des droits de l’homme en Tchétchénie, en Bosnie ou au Kosovo (certaines d’entre elles à propos de faits totalement fictifs !), il est hallucinant de voir comment, pour quelques raisons mystérieuses, les atrocités ukrainiennes semblent ne pas être remarquées par l’Occident.
Les mêmes Occidentaux, qui sont absolument outragés par l’arrestation d’activistes des Pussy Riot, et qui semblent croire sérieusement qu’organiser une parade Gay Pride à Moscou relève des droits de l’homme, sont apparemment totalement indifférents au viol en groupe de jeunes filles de 12 ou 14 ans.
Qu’est-ce que cela nous dit de l’Occident, des ses valeurs, de ses dirigeants, de ses médias, de ses habitants ?
Le SakerTraduit par Étienne pour vineyardsaker.fr
Source : The West’s Ignorance of Ukraine Atrocities is an Outrage (Russia Insider, anglais, 30-09-2014)

mercredi 9 juillet 2014

SOLIDARITÉ DONBASS ¡No pasarán ! LES UNIATES NÉO-NAZIS tueurs d'enfants NE PASSERONT PAS !





Ukraine : Nouvelles du Front Sud - Témoignage d'un résident de Kramatorsk



Le légendaire Babaï et ses hommes



 Les nouvelles du Front Sud en français.



Témoignage d'un résident de Kramatorsk

Histoire de contrebalancer les fausses informations propagées par les médias de Kiev au sujet de "l'aide" prétendument fournie par les services de sécurité ukrainiens à la population civile des zones "libérées" du bassin du Donets, voici le récit d'un témoin oculaire - retraité militaire de Kramatorsk - Alexeï Dmitrievitch :
"Ce qui se passe est un génocide à cent pour cent de la population des républiques populaires de Donetsk et Lougansk. Les infrastructures de fourniture d'eau, de gaz et d'électricité sont détruites. Le problème de l'approvisionnement en eau est devenu particulièrement douloureux. Nous avons un canal qui fournit une partie importante du bassin du Donets avec de l'eau de la Severskiy Donets (rivière), y compris Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk et d'autres localités. Les troupes fascistes ukrainiennes ont essayé de détruire toutes les stations de pompage fournissant de l'eau aux usagers. Nos services les ont restaurées pour ne pas laisser la population mourir de soif - mais les installations ont été de nouveau bombardées.



Les héros qui ont réparé les stations de pompage du Donets. 


En ce moment, le canal est encore à sec, et l'eau est acheminée par des voitures, dans la mesure du possible. En conséquence beaucoup de citoyens n'ont rien à boire, il est difficile pour eux de cuisiner et de satisfaire à tous les besoins qui nécessitent de l'eau. Le réseau d'égouts est hors-service ".

"Nous, à Kramatorsk, avons notamment des problèmes avec le système de filtration des eaux usées qui a également été cassé par les Ukra-nazis [ukrainiens nazis-NDT]. Nous nous sentons vraiment inquiets au sujet du chlore qui a été utilisé dans les procédés de filtration - il y en a une dizaine de tonnes qui a été laissé. Si un obus frappait les citernes contenant cette substance, de nombreux civils n'ayant certainement pas de masques à gaz périraient ...

Maintenant, les guerriers ukrainiens frappent les camions qui transportent l'eau aux gens, n'hésitant pas à tirer dans les cas où les gens se rassemblent pour faire la queue autour des voitures avec des seaux, des jerrycans et des bidons.

Qui plus est, bon nombre de nos stations de distribution d'électricité fournissant en énergie les quartiers de la ville et des banlieues ont été détruits. Il y a l'installation de Nikolaevka dans la périphérie de Slaviansk, construite autour d'une des plus grandes stations thermales en Europe. Elle a été gravement endommagée, et on suppose même qu'elle a été entièrement détruite.

Les autorités de Kiev soulignent toujours qu'ils ne tirent pas sur des civils, mais c'est un mensonge! Comme une excuse boiteuse, ils ont insisté à maintes reprises sur le fait qu'ils tirent seulement sur des miliciens, en frappant leurs abris avec des mortiers. Mais les obus tombent à des endroits où il n'y a pas de miliciens du tout! Non seulement un nombre important de bâtiments privés de plain-pied sont en ruines, mais beaucoup de bâtiments de grande hauteur ont également été réduits de moitié..."

Ils ont frappé des institutions administratives afin de désorganiser complètement la vie dans la ville. En général, les fascistes n'économisent pas les obus et les bombes. Ils visent tout ce qui bouge selon la tactique de la "terre vide". Leurs chars, transports de troupes blindés (ATC), systèmes d'artillerie "Grad" et l'infanterie ont bouclé Kramatorsk, ne laissant pas sortir les citoyens. Une partie importante de la population de la ville est toujours là - les gens voudraient s'enfuir, mais les voies sont coupées.

On entend les conversations suivantes : "Vous connaissez un moyen de s'échapper ? Peut-être connaissez-vous des chemins cachés, n'est-ce-pas ? " Mais "ils" ont également tiré sur des voitures particulières et des autobus, sans aucune sommation ni avertissement. Il semble que plus il y a de victimes, mieux c'est pour les autorités de Kiev, étant donné que nous sommes des «bandits» et des «séparatistes» pour eux ".

Ils ont annulé le paiement des pensions, même pour le mois de mai, privant de nombreuses personnes de moyens de subsistance. Les autorités de Donetsk ont pris la décision de donner aux gens les plus âgés au moins un peu d'argent pour qu'ils ne meurent pas de faim. Donc, les Ukra-fascistes ont frappé le bâtiment de la Caisse Sociale afin de priver les personnes âgées de l'accès aux documents nécessaires! " 
Le retraité est indigné.
L'entretien a été interrompu de manière inattendue.

"Ils ont mis l'eau à nouveau, je dois courir! J'espère que l'électricité à la maison ne sera pas coupée dans les prochaines heures et que je serais en mesure de me connecter à nouveau à skype. Au revoir!"

- Et la connexion a été coupée.
Source : Newsbalt.ru
(Trad. BDD)



lundi 16 décembre 2013

BOB DYLAN un raciste ? Ben voyons ! Il a plutôt bonne mémoire...


Bob Dylan et les délateurs-informateurs zélotes du milieu politico-médiatique nul
Puisque (mais c'était prévisible)  la clique du pouvoir médiatique a rapidement zappé sur sa bévue, vu qu'elle n'a pas l'intention de faire de mea culpa à propos de sa calomnie pas plus qu'à propos de son soutien aveugle, inconditionnel, autant que parfaitement inique aux Croates, aux Bosniaques non serbes et aux Kosovars non serbes, accompagné de son dénigrement déshonorant, et de son acharnement mortifère sytématiques contre tout ce qui est serbe, il n'est pas inutile de revenir sur le sujet. 

Incroyablement, les "merdias" ont d'abord - comme il se doit pour être politiquement correct - commencé à dénoncer Bob Dylan, dans le plus pur style "dénonciation collabo", avec le projet de jeter à la vindicte du peuple de gauche des "bos" quartiers, la star de la scène rock en tant que crypto raciste enfin mis à jour. 
Car c'est une espèce de sport, très prisé dans les salons, et qui vaut reconnaisssance et médailles dans le spectacle politico-médiatique propagandiste, de prétendre dévoiler enfin la vérité scandaleusement occultée sur les respectables personnalités connues. C'est à dire évidemment leurs mauvais penchants "nauséabonds" cachés. Il y a tellement de gens héroïques qui ont envie de vomir depuis quelques temps qu'il n'est pas déconseillé de porter un ciré quand on s'expose aux flux médiatiques.
Bref je me rappelle très bien le style de la présentation des premières nouvelles à propos de la plainte pour racisme portée contre Bob Dylan... Et puis ça s'est étrangement et assez rapidement calmé. Il faut dire que c'était tellement gros et tellement clair que c'était colporté par des gens à la petite cervelle, robotiquement conditionnés et incultes (ignorant  même les dernières décennies de l'histoire récente) que l'on a fini par ne plus en parler. Mais pas de rectification réelle pour cela, bien sûr, avec éventuellement un mea culpa. Inutile, car ils peuvent s'en dispenser, ils sont de toute façon et 'pour les siècles' étiquetés du bon côté eux ! Non ! Simplement on a fait comme si l'on n'avait rien dit, et d'ailleurs même comme si Dylan n'avait lui-même  rien dit finalement. Aucune suite.

C'était pourtant clair : «Si vous avez du Ku Klux Klan dans le sang, les Noirs peuvent le sentir, même encore aujourd'hui. Tout comme les Juifs peuvent sentir le sang nazi et les Serbes le sang croate.»

Mais c'était trop dérangeant de rappeler que les méchants Serbes bien connus avaient été d'abord des victimes d'extermination au même titre que les Juifs et aussi maltraités que les Noirs. Non, c'était impossible! Les méchants on les connaît, ce sont les Serbes ! Pas même les communistes serbes ! Non ! Tout simplement les Serbes ! Stigmatisés pour toujours... et ça, ce n'est pas du racisme par exemple !?
Maxime le minime
A propos de martyrs voici l'icône de ceux de Jasenovac