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Ukraine : Nouvelles du Front Sud - Témoignage d'un résident de Kramatorsk
Le légendaire Babaï et ses hommes
Les nouvelles du Front Sud en français.
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Témoignage d'un résident de Kramatorsk
Histoire de contrebalancer les fausses informations propagées par les médias de Kiev au sujet de "l'aide" prétendument fournie par les services de sécurité ukrainiens à la population civile des zones "libérées" du bassin du Donets, voici le récit d'un témoin oculaire - retraité militaire de Kramatorsk - Alexeï Dmitrievitch :
"Ce qui se passe est un génocide à cent pour cent de la population des républiques populaires de Donetsk et Lougansk. Les infrastructures de fourniture d'eau, de gaz et d'électricité sont détruites. Le problème de l'approvisionnement en eau est devenu particulièrement douloureux. Nous avons un canal qui fournit une partie importante du bassin du Donets avec de l'eau de la Severskiy Donets (rivière), y compris Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk et d'autres localités. Les troupes fascistes ukrainiennes ont essayé de détruire toutes les stations de pompage fournissant de l'eau aux usagers. Nos services les ont restaurées pour ne pas laisser la population mourir de soif - mais les installations ont été de nouveau bombardées.
Les héros qui ont réparé les stations de pompage du Donets.
En ce moment, le canal est encore à sec, et l'eau est acheminée par des voitures, dans la mesure du possible. En conséquence beaucoup de citoyens n'ont rien à boire, il est difficile pour eux de cuisiner et de satisfaire à tous les besoins qui nécessitent de l'eau. Le réseau d'égouts est hors-service ".
"Nous, à Kramatorsk, avons notamment des problèmes avec le système de filtration des eaux usées qui a également été cassé par les Ukra-nazis [ukrainiens nazis-NDT]. Nous nous sentons vraiment inquiets au sujet du chlore qui a été utilisé dans les procédés de filtration - il y en a une dizaine de tonnes qui a été laissé. Si un obus frappait les citernes contenant cette substance, de nombreux civils n'ayant certainement pas de masques à gaz périraient ...
Maintenant, les guerriers ukrainiens frappent les camions qui transportent l'eau aux gens, n'hésitant pas à tirer dans les cas où les gens se rassemblent pour faire la queue autour des voitures avec des seaux, des jerrycans et des bidons.
Qui plus est, bon nombre de nos stations de distribution d'électricité fournissant en énergie les quartiers de la ville et des banlieues ont été détruits. Il y a l'installation de Nikolaevka dans la périphérie de Slaviansk, construite autour d'une des plus grandes stations thermales en Europe. Elle a été gravement endommagée, et on suppose même qu'elle a été entièrement détruite.
Les autorités de Kiev soulignent toujours qu'ils ne tirent pas sur des civils, mais c'est un mensonge! Comme une excuse boiteuse, ils ont insisté à maintes reprises sur le fait qu'ils tirent seulement sur des miliciens, en frappant leurs abris avec des mortiers. Mais les obus tombent à des endroits où il n'y a pas de miliciens du tout! Non seulement un nombre important de bâtiments privés de plain-pied sont en ruines, mais beaucoup de bâtiments de grande hauteur ont également été réduits de moitié..."
Ils ont frappé des institutions administratives afin de désorganiser complètement la vie dans la ville. En général, les fascistes n'économisent pas les obus et les bombes. Ils visent tout ce qui bouge selon la tactique de la "terre vide". Leurs chars, transports de troupes blindés (ATC), systèmes d'artillerie "Grad" et l'infanterie ont bouclé Kramatorsk, ne laissant pas sortir les citoyens. Une partie importante de la population de la ville est toujours là - les gens voudraient s'enfuir, mais les voies sont coupées.
On entend les conversations suivantes : "Vous connaissez un moyen de s'échapper ? Peut-être connaissez-vous des chemins cachés, n'est-ce-pas ? " Mais "ils" ont également tiré sur des voitures particulières et des autobus, sans aucune sommation ni avertissement. Il semble que plus il y a de victimes, mieux c'est pour les autorités de Kiev, étant donné que nous sommes des «bandits» et des «séparatistes» pour eux ".
Ils ont annulé le paiement des pensions, même pour le mois de mai, privant de nombreuses personnes de moyens de subsistance. Les autorités de Donetsk ont pris la décision de donner aux gens les plus âgés au moins un peu d'argent pour qu'ils ne meurent pas de faim. Donc, les Ukra-fascistes ont frappé le bâtiment de la Caisse Sociale afin de priver les personnes âgées de l'accès aux documents nécessaires! "
Le retraité est indigné.
L'entretien a été interrompu de manière inattendue.
"Ils ont mis l'eau à nouveau, je dois courir! J'espère que l'électricité à la maison ne sera pas coupée dans les prochaines heures et que je serais en mesure de me connecter à nouveau à skype. Au revoir!"
- Et la connexion a été coupée.
Source : Newsbalt.ru
(Trad. BDD)
Commentaires
Je partage souvent votre agacement quant à la manière dont nos médias traitent de ce qui ce passe en Ukraine, en particulier l’absence d’informations sur la souffrance des populations (d’ailleurs absentes des commentaires, on ne parle que de « séparatistes »), le caractère unilatéral de ces mêmes commentaires et la propension à diaboliser Poutine. Tout cela je vous l’accorde.
MAIS… Nous n’avons pas pour autant à relayer sans discernement la propagande des mouvements pro-russes ou du Kremlin.
Par exemple, parler de génocide contre les Ukrainiens de l’Est n’a aucun sens ! Il faut revenir au sens des mots ! Il n’y a pas de génocide (qui présuppose une extermination planifiée) mais une guerre civile ou au plus des massacres.
Parler de nazis ou de fascistes au pouvoir en Ukraine n’a pas plus de sens, même s’il existe des groupes d’extrême-droite actifs. Quelle est la fiabilité des sources qui emploient ce vocabulaire ? Ce qui est évident, c’est qu’on est là dans la plus pure tradition de la rhétorique soviétique, pour laquelle tout adversaire était par nature nazi ou fasciste. C’était ainsi qu’étaient désignés les révoltés du printemps de Prague notamment. Comme quoi, l’homo soviéticus a la vie dure dans ces régions ! Ce que montrent très bien d’ailleurs les emblèmes communistes et soviétiques arborés par certains dans l’est de l’Ukraine (voir les documents que vous publiez).
Thomas