Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 29 octobre 2023

L’isolement et l’effondrement des États-Unis : l’histoire tragique d'une excessive expansion impériale

 

par Fr Andrew

Introduction

La tragédie des États-Unis modernes est qu’après la chute de l’URSS en 1991, son élite dirigeante aurait pu faire n’importe quoi. Il aurait pu refondre le monde, en créant un nouvel ordre mondial, un système de sept civilisations mondiales également équilibrées : occidentale (catholique-protestante-laïque) / musulmane (Afrique du Nord-Asie centrale) / hindoue (indienne) / bouddhiste-confucéenne (chinoise). , japonais, asiatique du sud-est, tibétain) / africain / latino-américain / chrétien orthodoxe (eurasien, européen de l'est, asiatique occidental). Au lieu de cela, l’élite dirigeante américaine est tombée dans l’orgueil narcissique de l’exceptionnalisme et a choisi le mal du bellicisme, en adoptant une dictature impérialiste agressive aux dépens de son propre peuple et de tous les peuples du monde.

L’élite dirigeante américaine était si narcissique qu’elle a refusé la paix et a choisi une politique extrêmement violente et intimidante visant à créer des guerres et le chaos à l’échelle mondiale, pénétrant avec arrogance dans d’autres pays comme s’ils les possédaient et les « suspendant ». Il a déclaré : « Nous sommes la seule véritable Église » et nous savons tous comment cela s'est terminé du côté américain. Ce narcissisme était tel qu’aujourd’hui les États-Unis n’ont plus d’amis car, comme tous les narcissiques, ils sont isolés, sans personne à qui parler. Il n’a que les ennemis qu’il a créés et ceux qui les plaignent à distance. Ses seuls amis sont leurs propres petites élites politiques, financières et médiatiques nommées par les États-Unis en Europe occidentale et dans quelques États vassaux périphériques aux confins de l’Eurasie, comme le Japon, la Corée du Sud et Israël, qui sont tout aussi corrompus et impopulaires que les États-Unis. élite. L’élite dirigeante américaine est spécifiquement confrontée à quatre domaines de crise en raison de sa haine envers les autres.

  1. Asie occidentale

Le peuple palestinien, qui est actuellement massacré par les bombes américaines à Gaza, est soutenu non seulement par l'ensemble du monde arabe, mais aussi par l'ensemble du monde musulman. Cela inclut l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Turquie, la Syrie (tous d’anciens ennemis, mais désormais unis contre Israël et l’Occident), mais aussi des pays comme l’Égypte et le Pakistan, doté de l’arme nucléaire.

Les Palestiniens bénéficient également d’un grand soutien parmi les peuples d’Europe occidentale, mais pas parmi leurs élites. Ici, les élites occidentales, aux États-Unis, dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, sont particulièrement isolées et ridiculisées. C’est notamment le cas à l’ONU, où les pays libres tentent de forcer les États-Unis à respecter le droit international.

  1. L'Europe de l'Est

La guerre américaine en Ukraine et contre celle-ci a touché toute l’Eurasie, de Vladivostok à l’Europe de l’Est. Les peuples de plusieurs pays se réveillent maintenant (la Hongrie et la Serbie ne se sont jamais endormies) et réalisent à quel point ils ont été trompés par leurs élites fantoches nommées par les États-Unis. Il s’agit notamment de la Slovaquie, de la Croatie, d’autres régions de l’ex-Yougoslavie, des Terres tchèques, de la Moldavie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Grèce et même de la Pologne et des États baltes.

De plus, la Russie, attaquée par l’Occident en Ukraine, ainsi qu’en Géorgie, en Arménie et ailleurs, a été jetée dans les bras accueillants de la Chine par l’agression occidentale. La Russie est soutenue par l’ensemble du monde non occidental, notamment l’Afrique, l’Amérique latine, l’Iran et la Corée du Nord. L’Occident est isolé, ou plutôt s’est isolé. Et les États-Unis sont isolés dans leur soutien à Israël aux Nations Unies. Si Israël devient un État voyou, les États-Unis se transforment en État paria.

  1. Asie de l'Est

L’agressivité et les menaces de l’élite américaine envers la Chine, sous prétexte de Taïwan, ont amené la Chine à réaliser que sa véritable cible n’était pas la Russie, mais la Chine elle-même. Il avait l’intention d’utiliser Taïwan comme l’Ukraine de la Chine, un bélier pour s’en prendre à la Chine. Ainsi, la Russie et la Chine, qui ont dépassé l’économie américaine il y a quelques années, ont formé une alliance et travaillent main dans la main. Sous la direction russe, les BRICS+ ont été formés et regroupent plus de la moitié de la population mondiale. Avec onze membres, totalisant 36 % de l’économie mondiale, ils sont bien plus importants que les économies occidentales en constante diminution.

À l'automne prochain, à Kazan, les BRICS+ pourraient passer de onze membres à au moins vingt membres. Les ajouts possibles incluent le Vietnam, la Thaïlande, l'Indonésie, la Bolivie, l'Algérie, le Kazakhstan, la Serbie, la Hongrie et la Grèce. Mais ce nombre pourrait être multiplié par quatre pour inclure le Nigeria, le Mexique, l’Ouzbékistan et pratiquement toute l’Amérique latine et l’Afrique. Le monde multipolaire est né, le monde unipolaire appartient à l’histoire. De plus, l’ancienne stratégie diviser pour mieux régner de l’élite américaine, qui sème la guerre et le chaos partout, ne fonctionne plus. L’Arabie saoudite et l’Iran sont amis, tout comme la Chine, l’Inde et le Vietnam. L’irrésistible Alliance mondiale inter-civilisationnelle est là, malgré l’opposition occidentale et le fanatisme exclusiviste.

  1. Europe de l'Ouest

Les commissaires, les bureaucrates non élus et les gérontocrates de l’UE de Bruxelles, du Royaume-Uni et de l’aile militaire américaine à Bruxelles, l’OTAN, reçoivent peu de respect de la part de leurs peuples. Quand et si des élections libres auront lieu, les élites pourraient toutes être chassées par leurs peuples. Cela commence déjà en Italie et en Suisse, et des tendances fortes se dessinent en Allemagne et en France. La cause russe, comme la cause palestinienne, bénéficie du soutien d’une minorité croissante des peuples d’Europe occidentale, mais pas de leurs élites. Les peuples commencent lentement à comprendre la propagande de lavage de cerveau des médias occidentaux, entièrement contrôlés et détenus par les élites. Peu de drapeaux ukrainiens flottent aujourd’hui en Europe occidentale, à l’exception des foyers de la classe moyenne supérieure et des gens soumis au lavage de cerveau qui ne savent pas penser par eux-mêmes.

Même au Royaume-Uni, les gens commencent à voir clair dans leur élite anglo-normande, connue sous le nom d'« establishment ». Le soutien au parti unipartiste conservateur-travailliste-libéral-démocrate faiblit. Après avoir mal géré le Brexit puis le Covid, puis imposé sans aucune consultation populaire des sanctions illégales à la Russie, que la Russie a immédiatement ignorées, mais qui ont paralysé l’économie et l’opinion publique britanniques, le Royaume-Uni arrive à un tournant. Un endettement désastreux, des impôts élevés, des inégalités inouïes entre riches et pauvres, des médias étroitement contrôlés et serviles, la corruption du gouvernement, tant financière que morale, l'effondrement des services de santé et de l'éducation, les conseils municipaux en faillite, les services ferroviaires inutiles, les jeunes exclus du système de santé. des logements, des gens qui mangent dans les banques alimentaires, une immigration clandestine incontrôlée en provenance de l'UE, une armée pathétiquement épuisée, des routes défoncées, son porte-parole de l'État, la BBC, miné par des préjugés évidents de l'establishment et de nombreux scandales pédophiles, l'Uniparty de l'establishment n'a désormais aucun crédit parmi les public britannique réfléchi. Les Anglais, les Écossais, les Gallois et les Irlandais souhaitent de plus en plus s’affranchir de l’élite anglo-normande.

Conclusion

Malgré le contrôle presque total des grands médias occidentaux par six sociétés médiatiques, la vérité éclate. Dans le langage de l’élite dirigeante, la vérité est appelée « désinformation ». Nous sommes dans la même situation que l’Union soviétique. Tout le monde savait la vérité, mais ils ont menti. « Ne vivez pas selon le mensonge », disait Soljenitsyne il y a cinquante ans. Il est temps que les élites et les peuples occidentaux l’écoutent. L’Union occidentale basée aux États-Unis est devenue l’Union soviétique, l’empire du mal. Pour certains, la Troisième Guerre mondiale se profile à l’horizon. Les États-Unis eux-mêmes sont confrontés à un effondrement social, à une épidémie de drogue et de pauvreté et à une immigration clandestine massive. Si seulement son élite avait choisi de ne pas s’immiscer dans les autres pays et s’était plutôt tournée vers la résolution de ses propres problèmes….

Face à tout cela, un certain désespoir. Cependant, le désespoir est le produit d’une foi faible. Tout ce que nous savons, c’est que l’histoire humaine est entre les mains du Christ et que toutes les intrigues des hommes finiront tôt ou tard par échouer. Christ est toujours victorieux, alors nous resterons avec Lui.

P. André Phillips
 version en français de la source

lundi 17 juin 2019

PROGRÈS ≠ TRANSFIGURATION

sur le Blog LA LORGNETTE ORTHODOXE 

discours prononcé le 3 septembre 1914
 devant l’auditoire de l’Académie de Théologie de Moscou 
par le Saint Archevêque-Martyr Hilarion (Troïtski)

L’actualité stupéfiante de la réflexion du saint martyr, datant d’un siècle, place dans une perspective orthodoxe les événements que nous vivons depuis le début du XXIe siècle.



EXTRAIT :

[…] Le progrès culturel est atteint par ceux pour lesquels il est devenu une sorte d’idole. Et, bien sûr, il ne fait aucun doute que pour la conscience européenne, le progrès n’est plus depuis longtemps un idéal seulement, mais bien une idole. N’est-ce pas avec une certaine piété que les mots «culture», «progrès» et autres sont prononcés par les Européens contemporains, ainsi que par nos européistes; pour eux, ces mots sont sacrés. Ils sont prêts a déclarer que tout propos contre la valeur de la culture est un blasphème. L’hérétique, qui doute de la valeur du progrès ou qui n’en accepte pas complètement la valeur, est menacé d’être battu à coups de trique.
Mais il n’est pas difficile de montrer que le progrès est, des points de vue idéel et pratique, lié à la guerre.  […] L’idée du progrès n’est-elle pas l’application à la vie humaine du principe général de l’évolution ? Mais la théorie de l’évolution est la légitimation du combat pour l’existence. Dans ce combat, les plus faibles meurent, et survivent ceux qui sont les plus aptes à combattre. […]
Ainsi se dévoile le lien indissoluble et essentiel du progrès avec la guerre et la cruauté. Le fer et l’épée frayent une voie vers l’avant à l’humanité. Le rouleau du progrès passe sur les cadavres et laisse derrière lui une traînée de sang. La guerre est le meilleur indicateur de l’état intérieur du progrès culturel, et dans cet état intérieur du progrès se dévoile une effroyable tragédie. Car qu’est-ce qui progresse plus vite que tout? Les armes de guerre, c’est-à-dire les armes de destruction des cultures humaines et des vies humaines elles-mêmes progressent incomparablement plus rapidement que les facilités culturelles de la vie.[…]

LIRE L'ARTICLE INTÉGRAL ICI  


samedi 16 février 2019

Le RUSSIAGATE, une mauvaise farce

La comédie du Russiagate est terminée



Rien, zéro, nada a été trouvé pour soutenir la théorie du complot. 
La campagne de Trump n'a pas été de connivence avec la Russie. Non seulement après deux ans et deux cents entretiens, le Comité sénatorial du renseignement arrive à la fin de son enquête sur les élections de 2016 en n’ayant découvert aucune preuve directe d’une conspiration entre la campagne Trump et la Russie, selon les démocrates et les républicains membres du comité, mais tous ces articles (en anglais) ci-dessous montrent assez que le président des US n'est pas le moins du monde russophile dans tout ce qu'il a entrepris jusqu'à nos jours…

Ils ne finiront donc jamais d'essayer de nous faire gober leurs grossiers mensonges…

Trump déploie des chars d'assaut en Estonie alors que l'OTAN renforce son immense armée à la frontière russe - Express, 7 février 2017

Trump lance une attaque contre la Syrie avec 59 missiles Tomahawk - CNBC, 6 avril 2017

Les États-Unis rejettent la demande de dispense accordée par Exxon Mobil aux sanctions contre la Russie - NYT, le 21 avril 2017

Trump va promouvoir les exportations américaines de gaz naturel dans la cour de la Russie - Reuters, 3 juil. 2017

Trump exhorte l'Europe de l'Est à relâcher le contrôle de la Russie avec le gaz américain - Bloomberg, 6 juillet 2017

Trump signe un projet de loi approuvant de nouvelles sanctions contre la Russie - CNN, 3 août 2017

Le Ministère japonais de la justice demande à la RT russe de s'enregistrer en tant qu'agent étranger - Newsmax, 13 septembre 2017

Les Etats-Unis vont restreindre les vols militaires russes au dessus de l'Amérique - Independent, 26 septembre 2017

Trump signe la loi sur l'interdiction du logiciel Kaspersky Lab par le gouvernement américain - Reuters, 12 décembre 2017

Trump donne son feu vert à la vente d'armes meurtrières à l'Ukraine - The Hill, 20 déc. 2017

Les États-Unis punissent un dirigeant tchétchène de nouvelles sanctions contre les Russes - NYT, 20 déc. 2017

Le partenaire de Sputnik «tenu de s'inscrire» en vertu de la loi américaine sur les agents étrangers - RFERL, 10 janvier 2018

Trump dit que la Russie aide la Corée du Nord à éviter les sanctions - CBSNews, 17 janvier 2018

La stratégie de "domination énergétique" de Trump sape l'influence et les affaires de la Russie en Europe - Reuters, 9 février 2018

Trump cherche à dissuader la Russie et la Chine avec 686 milliards de dollars demander le Pentagone - The Hill, 12 févr. 2018

Un général américain en Syrie confirme que les forces américaines ont tué des centaines de Russes lors d'une bataille massive - The Drive, 16 mars 2018

Trump ordonne l'expulsion de 60 diplomates russes et la fermeture du consulat de Seattle - CBS, 26 mars 2018

Trump promet l'envoi périodique de troupes américaines dans les États baltes et renforce la défense aérienne - Lithuania Tribune, 3 avril 2018

Trump s'oppose au Nord Stream II, questions Allemagne - AA, 4 avril 2018

Trump vient de frapper les oligarques russes avec les sanctions les plus agressives à ce jour - Vice, 6 avril 2018

Trump ordonne une frappe de missile sur des cibles militaires syriennes - CBSNews, 9 avril 2018

Les stocks d'aluminium à la hausse subissent les sanctions de Trump contre le président Poutine - Investisseurs, 9 avril 2018

La Russie "profondément déçue" par le retrait de Trump de l'accord avec l'Iran - Times of Israel, 9 mai 2018

Trump aux alliés de l'OTAN: Augmenter les dépenses militaires à 4% du PIB - AlJazeerah, 12 juillet 2018

Trump déclare que les liens entre les Etats-Unis et l'OTAN sont "très forts" - Politico, 12 juillet 2018

Les États-Unis vont sanctionner la Turquie pour avoir reçu des missiles S-400 - Ahval, 27 juillet 2018

L'administration de Trump va frapper la Russie avec de nouvelles sanctions pour l'empoisonnement à Skripal - NBC News 8 août 2018

La force spatiale est la réponse de Trump aux nouvelles armes russes et chinoises - FP, 10 août 2018

Les Etats-Unis sanctionnent une entité chinoise pour l'achat de chasseurs russes, des S-400 - Trésor - Spoutnik, 20 septembre 2018

Trump fait allusion à une action punitive contre l'Inde pour l'achat de S-400 à la Russie - India Today, 11 octobre 2018

Trump s'engage à augmenter le budget du Pentagone à 750 milliards de dollars en 2019 - Rapports - Sputnik, 12 oct. 2018

Trump dit que les Etats-Unis vont se retirer du traité sur les armes nucléaires avec la Russie - Guardian, 21 octobre 2018

Haley condamne les tirs «scandaleux» de Russes sur des navires ukrainiens - Bloomberg, le 26 novembre 2018

2 points forts de Trump coûtent à ce PDG russo-américain 2,3 milliards de dollars - Forbes, 14 janvier 2019

(source)
Alors quand notre Trump au petit pied veut essayer, avec ses larbins, de nous faire avaler la même chose pour la France, ça fait doucement rigoler… c'est la faute-à-la-Russie OuiOui…

dimanche 15 juillet 2018

Comprendre la politique us à la lumière des salles obscures

LES FILMS PRÉFÉRÉS DU PRÉSIDENT TRUMP…

(source)



1.



Donald Trump a déclaré au New Yorker en 1988 que le film de combat de Jean-Claude Van Damme est un de ses vieux favoris. Le film suit un soldat américain entrant dans une compétition violente et underground d'arts martiaux.
Trump sur "Bloodsport"
Dans son profil new-yorkais, M. Trump a qualifié le film d'action de «film incroyable et fantastique».

Franck Dux, un champion américain de karaté, n'a qu'une obsession : remporter le Kumite, un tournoi clandestin d'arts martiaux organisé à Hong Kong, une rencontre où tous les coups sont permis, y compris les coups mortels ! (source)

2.


"Goodfellas" de Martin Scorsese qui a été l'un de ces films à succès, figure sur la liste des films préférés de Donald Trump, il raconte l’ascension d’un jeune homme et ses amis gravissant les échelons du syndicat du crime organisé.
Trump, louant son «casting de stars», a qualifié le film "Goodfellas" de 1990 de «splendide divertissement».
Les Affranchis (Goodfellas) est un film de gangsters américain réalisé par Martin Scorsese, sorti en 1990.
Le film est basé sur le livre Wiseguy, de Nicholas Pileggi, sorti en 1986, racontant l'histoire vraie de Henry Hill, un gangster new-yorkais. Pileggi participe à l'écriture du scénario avec Scorsese. Le film retrace la montée et la chute d'Henry Hill (joué par Ray Liotta) et de ses amis (interprétés par Robert de Niro et Joe Pesci), des complices de la famille Lucchese, une des cinq familles mafieuses de New York ; la période couverte par l'histoire va de 1955 à 1980.
Originellement, Scorsese voulait appeler le film Wiseguy, du nom du livre de Nicholas Pileggi, mais ce titre était déjà utilisé pour une série télévisée en fin de diffusion ; il se tourna donc vers le titre Goodfellas.
Les Affranchis est un succès au box-office, avec 46,8 millions de $ de recettes rien qu'aux États-Unis, pour un budget de 25 millions $. Il reçoit aussi d'excellentes critiques. Le film est nommé six fois aux Oscars, (Source)

3.


"Le parrain"
Le drame oscarisé sur une famille de criminels italo-américains fait partie des meilleurs films de Trump qui parle de l'original de 1972 «The Godfather : Part II» comme d'un «classique».
Michael Corleone a succédé à son père Vito Corleone à la tête de la famille. Il dirige alors les affaires des Corleone d'une main implacable, en éliminant ses ennemis les uns après les autres. Mais en tentant en vain de ressembler à son père, il ne fera preuve que d'une autorité dévastatrice qui peu à peu l'éloignera des personnes qu'il aime. La deuxième partie du Parrain offre deux histoires parallèles. L’une implique le chef de la Mafia en 1958/1959 après les événements du premier film, l’autre est une suite de flash-back (retours en arrière) sur le parcours de son père, Vito Corleone, de sa jeunesse en Sicile à la création de la famille Corleone à New York. Le jeune Vito est interprété par Robert De Niro (source)

4.

    

Le bon, la brute et le truand

"Les personnages sont bien développés et parfois me rappellent certains des types que j'ai eu à traiter au fil des ans dans les affaires", a déclaré M. Trump à Movieline du film 1966.


Pour conclure sa Trilogie du dollar (également appelée Trilogie de l’homme sans nom) et pour éviter de se répéter, Sergio Leone augmente de deux à trois le nombre de protagonistes : Clint Eastwood et Lee Van Cleef, qui partageaient la vedette dans Et pour quelques dollars de plus, se voient adjoindre Eli Wallach dans ce troisième film. (source)
Le scénario introduit une nouveauté : l'irruption de l'Histoire, avec la guerre de Sécession américaine comme toile de fond. Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins. (source)

dimanche 15 avril 2018

RÉAJUSTEMENTS sur un point de vue alarmiste

Quand on a le souci de l'avenir de sa descendance et qu'on réagit de façon trop émotionnelle on en devient "un peu" naïf… bref je me suis fait avoir. Alors pour rectifier les articles précédents voici un article qui remet les "évènements" à leur juste place - dont acte. On a finalement des gouvernants plus "responsables" qu'il n'y paraît :

Le Middle-Western spaghetti de Trump et Macron



Après les résultats décevants et les sombres perspectives qui s'annoncent pour le "Trhriller pudding" roussi de Mayre Theresa, les maisons de production yankees, en mal de renouvellement de leurs "séries" pour tablettes et smartefaunes, hésitent à poursuivre dans cette voie. Ils ont donc résolu de donner leur chance aux européens continentaux. Comme Cinecitta n'est plus ce qu'elle était et que les italiens ont même perdu la recette du western spaghetti, les nouveaux tycoons ont jugé que la comédie franchouillarde était peut-être une alternative si du moins ils pouvaient imposer leurs choix pour un casting "mondialisé". C'est ce qui est à l'origine du deuxième épisode de la nouvelle "saison" de la série sponsorisée par Georges Soros  : "Les chimistes", désormais sur les écrans, près de chez vous.
Conscients que l'échec du "pilote" anglais ( "le mystère de la mort des cochons d'inde de Salisbury" ) était largement imputable au manque de moyens accordés par la maison mère de Washington, cette fois ils ont mis le paquet . On a donc une co-production internationale avec des vedettes arabes (  casquées de blanc ) appréciées de la co-production saoudienne et qatari, un scénario tiré de ses archives par Berlusconi et un rôle de jeune premier pour les français tandis que les anglais récupéraient le premier rôle féminin. La vedette étant évidemment réservée au successeur de Ronald Reagan, dans un western-falafel parfumé aux vapeurs de chlore d'origine indéterminée.
Le Dr Benjelloun a fait pour nous une recension bien informée de ce spectacle, fortement relayé par la presse de référence, et destiné au large public de débiles légers qui en sont le coeur de cible.





Pour quelques dollars de plus !
Par Badia Benjelloun

L’escouade d’Hollywood
Cette fois, l’Observatoire des Droits de l’Homme syrien qui, depuis 2011, à partir de son arrière boutique de Londres, a donné toute sorte d’informations sur les exactions de l’horrible dictateur Bachar Al Assad contre son peuple, n’a pas relayé l’attaque au gaz de Douma ce 7 avril 2018. Ni le Croissant Rouge syrien ni la coordination de l’ONU en Syrie, présents tous deux dans la Ghouta orientale, n’ont été en mesure de confirmer l’existence de victimes d’une intoxication aux armes chimiques.
Seuls les Casques Blancs, primés par le cinématographe mondial d’Hollywood qui a reconnu là l’un des siens, ont diffusé des images de corps amoncelés et d’enfants dénudés avec un masque censé délivrer de l’oxygène en guise d’assistance ventilatoire. (1). Ils ont également fourni le film de la dévastation d’un appartement au toit défoncé par la chute d’un obus intact gisant dans un lit qui n’a pas souffert de dommages de la part d’une masse atterrie brutalement sur lui.(2) Il semble que dans ce cas, la mise en scène a choisi de présenter les effets de gaz suffocants non neurotoxiques. Ceux-ci sont doués d’un fort pouvoir rémanent, les symptômes cliniques qu’ils produisent sont difficiles à mimer et ils obligent de plus à une protection drastique des sauveteurs, jusque là négligée dans la post production des Casques Blancs. Le chlore et autres agents vésicants génèrent des risques de mort immédiate mais aussi des effets retardés de plusieurs heures redoutables liés à l’œdème résultant des brûlures de l’arbre respiratoire et des alvéoles pulmonaires. (3)
Le 7 avril, il aurait été dénombré 48 morts parmi les 500 personnes atteintes par les armes chimiques. La sincérité d’une telle allégation doit être mesurée à l’enquête sur le devenir des 452 personnes rescapées. Les observations diligentées par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques devra s’y intéresser et exposer publiquement et de manière argumentée leur devenir. Plusieurs jours plus tard, les gaz même si plus denses que l’air prétendument utilisés auront été dispersés mais les lésions et séquelles inévitables des désordres anatomiques induits sont identifiables longtemps après.

L’opération faux drapeau prévue et non prévenue
Quelques arguments militent en faveur d’une infiltration des agents de la propagande djihado-occidentales par le renseignement syrien et russe. Au cours du mois de mars, le gouvernement russe a annoncé être au courant d’une préparation en cours d’une provocation sous forme d’attaque chimique sous faux drapeau. Des citoyens syriens et des membres du personnel de l’hôpital de Douma témoignent de l’irruption d’inconnus dans la ville faisant irruption dans l’établissement munis de caméras et arrosant d’eau des personnes présentes.


Ici ( ci-dessus) à partir de la troisième minute. Des témoins identifiés et reconnaissables ( ils apparaissent sur la "preuve" vidéo, annoncée comme telle par Trump et Macron) expliquent que cette vidéo était une mise en scène, et des médecins du seul hôpital de la ville attestent n’avoir reçu aucun patient atteint d’une intoxication à des gaz toxiques.

La manipulation.
Les Occidentaux comptent sur l’effet d’horreur déclenchée par l’évocation ‘gaz et armes chimiques’ et liée dans la construction d’un inconscient collectif autour de l’extermination nazie, toujours mise en avant dans les mass medias et les programmes scolaires comme la quintessence du Mal. Un tel effet de sidération n’a jamais obtenu avec les agents exfoliants fabriqués par Monsanto et délivrés par les bombardiers américains sur le Vietnam, tuant des civils par centaines de milliers et détruisant la végétation et stérilisant les sols pour des siècles. Ni avec l’usage d‘armes chimiques encore plus sophistiquées et non identifiées à Gaza en ce moment pour réprimer une population qui se révolte contre sa situation d’assiégée sous blocus. (5)Pas plus le phosphore blanc étasunien à Fallouja en 2004 (6) ni l’israélien à Gaza en 2009 n’ont ému en leur temps la communauté internationale de la même manière.

Propagande, l’ascension.
L’attaque dans la nuit du 13 au 14 avril de la Syrie par la coalition des Usa et de ses vassaux britanniques et français est venue couronner celle de montée médiatique irrésistible contre le camp syrien et ses alliés. Le mois de mars a été marqué par les condamnations de la Russie dans l’affaire Skripal, dont le père, la fille ainsi que leur chat et leurs deux hamsters ont fait les frais. Les humains ont survécu à l’ingestion de moules contaminées par des saxitoxines (8) mais pas les animaux domestiques qui ont dépéri dans leur résidence mise sous scellés. Puis vint à point nommé le relai occasionné par les trois obus de chlore prétendument largués depuis des hélicoptères de l’armée arabe syrienne. Celle-ci était en voie d’achever la libération totale de la Ghouta orientale des mercenaires qui l’occupaient depuis 2012 (9) et la soumettaient à une économie de pénurie et de contrebande.
La montée de la propagande et l’agencement des scénarios (devenus des "narratifs") ont encadré le long périple du successeur auto-désigné au trône du troisième royaume des Séoud en Ocident.

Du bruit.
La démonstration de force, menée depuis les bases étasuniennes dans ses quasi-colonies arabes du Golfe, s’est limitée à détruire des sites inoccupés et n’a pas fait de victimes humaines en dehors de quelques blessés.
Elle a pris un soin extrême à ne toucher aucune cible russe.

interception de missile "franco-us" par la défense aérienne syrienne
 cette nuit au dessus de Damas



Elle a démontré l’efficacité de vieux systèmes anti-missiles soviétiques utilisés par l’armée syrienne avec un taux d’efficacité de 71 missiles détruits sur 103 .

Elle se devait de punir le succès des forces syriennes qui ont chassé les mercenaires à l’Ouest de Damas, leurs bandes sont désormais cantonnées à Idlib.
Les trois pays concernés par les ventes d’armes aux pays arabes du Golfe ont offert ce spectacle comme garantie de leur engagement en faveur des pétro-monarques de moins en moins enclins à croire en l’efficacité de leur arsenal. Ils se sont ridiculisés. Mais en jouant ainsi leur piètre numéro, ils espèrent maintenir l’atmosphère de tension nécessaire à leur funeste commerce. Ils appliquent ainsi leur doctrine en adéquation avec leurs objectifs et leurs moyens, pas de conflagration mondiale, mais conflits régionaux de moyenne à faible intensité toujours en cours.
En attendant la chute du dollar, beaucoup de pays périphériques risquent encore de souffrir de cette confrontation entre une Eurasie en montée de puissance irrépressible et cet Occident fané et sans crédit, sinon celui du mensonge et de la tromperie terriblement difficiles à contrer tant leurs peuples sont ‘zombifiés’.
Badia Benjelloun

mercredi 11 avril 2018

DÎTES-MOI QUE JE ME TRUMPE !

Ἀναστήτω ὁ Θεός, καὶ διασκορπισθήτωσαν οἱ ἐχθροὶ αὐτοῦ, καὶ φυγέτωσαν ἀπὸ προσώπου αὐτοῦ οἱ μισοῦντες αὐτόν




 Nous sommes tout près d'une terrible catastrophe que veulent à tout prix provoquer des fous qui veulent dominer le monde, ivres à l'avance du sang qui sera versé à la suite de leurs provocations en ce moment en Syrie (comme en Ukraine pour ne prendre que deux exemples) au point qu'ils en jouissent précocement dans leur treillis de salon, en imaginant les destructions monstrueuses et irréversibles que cela entraînera là-bas, loin d'eux, si loin dans leur esprit que c'est comme un bon film qu'ils s'apprêtent, frémissant, à visionner dans leur confortable salon climatisé, équipé high tech, "en famille", sur leurs écrans - à l'abri pensent-ils sans doute…

Qu'est-ce qui peut motiver ce qui leur reste de raison dans l'aveuglement pitoyable de leur passion sanguinaire ?

La même chose que ceux qui, se repaissant à l'avance des chairs broyées et déchiquetées, veulent les guerres : La certitude que l'ennemi sera puissamment et rapidement réduit à néant d'un coup habile de leur joystick, foudroyé  au point de ne pouvoir même avoir eu le temps de riposter.  Ils se voient  déjà triomphant, le godillot immaculé posé sur la tête écrasée de l'ennemi capitulant. Voilà ce qu'ils peuvent avoir à  - ce qui leur reste - d'esprit si tant qu'ils en aient jamais eu, immergés qu'ils sont dans leur passion de domination, dégoulinant de leur haine irrationnelle, et mus par une insatiable et monstrueuse cupidité. Et "sorry" pour les "dégât collatéraux" ; "on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs" même avec des "frappes chirurgicales" n'est-ce pas ? Ça c'est une interprétation  mais il y a peut-être pire.

Et si cette folie délirante n'était tout simplement que du nihilisme ? Après tout, qui favorisait (et favorise encore à coups de millions) en les armant jusqu'aux dents, les nihilistes de Daesh et autres groupes terroristes prétendus "rebelles" au "régime", cette impitoyable machine à détruire et massacrer comme avant-garde d'un nihilisme bien plus puissant et également dénué de tout scrupule et de toute humanité ? Après tout qui propage la guerre dans le monde entier depuis si  longtemps ?

Quel est  le Dieu auquel croient tous ces néo-cons (qui en sont des vrais c'est sûr) à part celui qui est imprimé sur leur papier monnaie de singe ? Il semble plus proche de celui qu'invoquent les terroristes que celui du Christ ressuscité du véritable Christianisme, ceci expliquant cela sans doute…
Maxime le minime

ὡς ἐκλείπει καπνός, ἐκλιπέτωσαν· ὡς τήκεται κηρὸς ἀπὸ προσώπου πυρός, οὕτως ἀπολοῦνται οἱ ἁμαρτωλοὶ ἀπὸ προσώπου τοῦ Θεοῦ.





dimanche 18 mars 2018

Un monde sans Poutine… par Slobodan Despot

sur le site https://medium.com/antipresse

Un monde sans Poutine

Ce dimanche 18 mars, les Russiens [1] se rendent aux urnes. Ils s’apprêtent à réélire Vladimir Poutine à une écrasante majorité. Mais s’ils se ravisaient? Si une soudaine révolution colorée venait balayer le maître incontesté du Kremlin? S’il s’empoisonnait lui-même par accident? Qu’adviendrait-il de la Russie? Qu’adviendrait-il de nous? Et d’abord, de moi-même?




Je me posais cette question voici quelques jours en arpentant les rues d’une capitale est-européenne en proie elle aussi à la fièvre électorale. En regard de l’enjeu russe, pourtant, cette élection était presque futile. Plus exactement, elle y était subordonnée. Si la Russie changeait de main, les pouvoirs seraient rebrassés dans le monde entier, même sur un plan interne. Même au niveau municipal, comme ici.

Projection

A quoi ressemblerait un monde sans Poutine? Commençons par la Russie. Le départ de l’homme du KGB signifierait sans faute l’arrivée d’un homme de la CIA, tenu par une laisse plus ou moins visible, plus ou moins longue. La Russie retomberait dans le chaos et le pillage des années Perestroïka, où des directeurs de théâtre s’improvisaient exportateurs de cuivre ou de nickel en gros. Selon le cinéaste Stanislav Govoroukhine, qui avait réalisé une enquête sidérante (et confisquée) sur la Grande Révolution criminelle des années 1990, le bradage frénétique des ressources russes en ces temps-là avait contribué au redressement des économies occidentales après le krach de 1988.
Les médias et le système éducatif seraient immédiatement reprogrammés. Le patriotisme et la relative liberté d’expression feraient place à une dérussisation sans failles. Nul Navalny, nul Kasparov — mais de l’autre bord — ne serait plus autorisé à défier le nouveau pouvoir démocratique dans la rue. (Lorsque la Douma nationaliste s’opposa à Eltsine en 1993, Eltsine la fit démolir au canon, tuant mille insurgés, députés et autres civils de passage dans le silence approbateur des médias d’Occident.)
Le défilé du Régiment immortel du 9 mai, avec ses petites pancartes ringardes à l’effigie des ancêtres morts pour la patrie, serait remplacé par une tonitruante gay pride où des femen équipées de godemichés géants sodomiseraient en cadence le patriarche Cyrille — ou du moins son effigie. Les crimes du nazisme eux-mêmes — du moins sur le front de l’Est — seraient minimisés en regard des horreurs du poutinat. Une reprogrammation qui s’arrête aux confins du vraisemblable et du raisonnable n’est pas une reprogrammation. La «sixième colonne» russe — cette élite loyale au pouvoir quel qu’il soit — se chargerait de présenter aux reprogrammeurs des gages de parfaite réceptivité au sein de la masse populaire.
Ce peuple aussi criminel que veule ne saurait, bien évidemment, rester assis sur le sixième des terres émergées et les trésors qu’elles recèlent. Le plan de partition du territoire esquissé par «Zbig» Brzezinski serait rapidement mis en place, d’autant plus rapidement que l’économie du bassin atlantique marque le pas. La Crimée serait livrée à l’Ukraine sans aucune consultation de ses habitants et la rébellion du Donbass matée avec l’aide du Kremlin lui-même. Comme tout cela susciterait quand même quelques tensions, le nouveau gouvernement fédéral accueillerait avec soulagement des «soldats de la paix» dont le bivouac se transformerait aussitôt en bases permanentes de l’OTAN au cœur du monde. Comme aujourd’hui au Kosovo et dans les Balkans, la gestion politique de ces nouveaux États-croupions serait déléguée aux mafias locales et exercée de fait par des préfets occidentaux. Comme au Kosovo, les ministres, secrétaires d’État, barbouzes, chefs militaires (voir l’exemplaire cas Petræus) des forces de libération se transformeraient du jour au lendemain en investisseurs et magnats des hydrocarbures, des diamants ou des médias.
Dès lors, les bastions de résistance au capitalisme du désastre s’effondreraient comme châteaux de cartes, à commencer par le nœud pétrolier crucial de la Syrie. L’Iran serait attaqué dans la foulée avec l’aide de la Turquie soudain réalignée et qui n’en serait pas à son premier retournement de veste. En guise de récompense, Erdogan serait autorisé à régler durablement la question kurde et à dégazerquelques millions de réfugiés en direction de l’Europe. Car tout ce remue-ménage se solderait par un exode autrement plus massif que ceux qu’on a connus jusqu’ici, sans compter les masses africaines pas directement concernées qui profiteraient du brouhaha pour s’engouffrer dans le sillage.
Sur le Vieux Continent, les quelques États d’Europe centrale tacitement adossés à la Russie pour défendre leur souveraineté et refuser le saupoudrage migratoire seraient mis au pas et gratifiés de quotas punitifs de réfugiés pour mieux savourer la «chance» dont ils s’étaient privés jusqu’alors. Pris en tenailles entre le flux humain et les grognements croissants de leur population, les satrapes de l’UE s’empresseraient, en échange d’un relâchement de la pression, de signer avec les USA les contrats de libre-échange léonins qui officialiseraient la transformation de l’Europe en marché de dumping américain. Dès lors, tout en achetant massivement appartements et placements outre-Atlantique, ils renforceraient les programmes d’éducation-à-l’acceptation-de-l’Autre à l’égard des indigènes. Les Botho Strauss [2] et autres Renaud Camus auraient enfin de bonnes raisons de ne plus reconnaître leur propre pays en sortant de chez eux.
Ils auraient d’encore meilleures raisons de ne plus s’en plaindre, puisqu’à la suite des lois sur les «fake news» françaises et allemandes et de la transformation de la paranoïa Russiagate en programme de censure officiel, l’Euroland adopterait des dispositifs assimilant toute résistance à la tiers-mondisation du continent à du nationalisme d’inspiration poutinienne.
C’est ainsi que l’auteur de ces lignes, sitôt qu’il remettrait les pieds en France, ou dans la préfecture otanienne qui en tiendrait lieu, serait convoqué pour entretien à cause du présent article, et plus encore de son virulent Syndrome Tolstoïevsky qui commençait par:
«Le problème, avec l’approche occidentale de la Russie, n’est pas tant dans le manque de volonté de comprendre que dans l’excès de volonté de ne rien savoir.»

Réfutation

Implacable, non? Or je ne veux pas croire à ce scénario. Il ne me convainc pas et je n’ai pas envie d’y penser. Ceci pour deux raisons. La première est générale, la seconde personnelle.
La raison générale, c’est que ce pronostic est tendancieux. A chaque embranchement, il fait le choix du pire. Il ne convainc que ceux qui ont envie de malheur. D’autre part, on n’est plus en 1993. L’Empire atlantique n’est plus seul maître du monde. Bien au contraire, il est dressé sur ses pattes arrière, les babines retroussées, face à deux challengers qui se tiennent les coudes. En 2018, les États-Unis cherchent à refermer les marchés quand la Chine ne demande qu’à les ouvrir. Les États-Unis connaissent une guerre civile virtuelle entre leur présidence et leurs élites quand la Chine octroie sans un pli le pouvoir à vie à son Xi, redevenant de fait une monarchie impériale. Les États-Unis s’enlisent dans des opérations de police globale ruineuses et sans but défini quand la Russie fait la démonstration d’une efficacité sidérante avec quelques dizaines d’avions et quelques milliers d’hommes en Syrie, coordonnés par des missions rigoureusement délimitées. Les États-Unis engloutissent des budgets faramineux — au prix de leur sacro-saint niveau de vie — dans des projets d’armes ésotériques dont le but réel n’est que d’assurer la survie de quelques corporations boulimiques, tandis que la Russie officialise des drones nucléaires sous-marins qui mettent à nu l’Amérique côtière — autrement dit toute l’Amérique.
Par conséquent, il n’y a pas que la CIA qui pourrait convoiter le trône du Kremlin. Les camarades beaucoup plus discrets du Guoanbu pourraient être déjà assis dessus avant que le premier agent U. S. n’entre dans la salle.
De plus, les Yankees et leurs moucherons se sont intoxiqués avec leurs propres affabulations. Attribuer la responsabilité de ces renversements historiques à l’action d’un seul homme, et croire que son élimination permettrait de ramener le monde vingt ans en arrière, est une tournure rhétorique qui certes permet de simplifier efficacement la story à l’adresse du grand public, mais qui fait oublier qu’on a affaire non à des chefs de bandes, mais à des systèmes évolués.
La Russie, une fois rentrée dans son assiette historique et administrative, est un système stable, centralisé, qui peut compter sur une obéissance sans faille de ses sujets, sur une abnégation d’un autre temps et sur un patriotisme élevé au rang de religion. C’est ce consentement à la destinée commune que les Occidentaux appellent une dictature, eux-mêmes préférant gouverner leurs masses par la diversion et le simulacre.
Malgré l’immensité du territoire, les différences dialectales à l’intérieur de la langue russe sont anecdotiques — bien moindres qu’en Italie ou dans l’aire germanique — et les villes sont organisées selon une même charte de Kaliningrad à Vladivostok, charte édictée par la grande Catherine en personne. Par-dessus tout, l’ordre y est assuré depuis des siècles par des forces de sécurité redoutables qui assurent, avec l’Église orthodoxe, la survie de l’organisme dans les conditions les plus extrêmes.
L’irruption out of nowhere du jeune officier Poutine au tournant de l’an 2000 ne signifiait rien d’autre que le retour aux affaires de ces forces-là après une déstabilisation en profondeur qui avait failli faire imploser le pays. Le blondinet a accompli son mandat sans faille et, vu son esprit méthodique, il aura assuré sa succession de longue date. Il faudrait bien plus d’imagination qu’on n’en a aujourd’hui, et bien d’autres rapports de force, pour répéter le piège de la Perestroïka. Et il faut avoir étudié la fracture des destinées individuelles, le marasme démographique, la terrainvaguisation du paysage urbain et rural et l’ensauvagement apocalyptique d’une génération perdue pour entrevoir l’ampleur de ce cataclysme si superficiellement évoqué chez nous. Les Russes ne veulent plus revivre ça, à aucun prix. Mais que savons-nous de ce que veulent les Russes? Et qu’est-ce que cela nous fait?

Confession

Ceci m’amène à ma raison personnelle. Je n’ai plus envie de combattre les moulins à vent de la propagande officielle. Je l’ai fait voici bientôt trente ans, excédé par la bêtise ignare et raciste qui tenait lieu d’information au sujet du conflit qui dévasta mon pays natal, la Yougoslavie. Cela m’a détourné de mes études, coupé de mes intérêts réels, et m’a poussé vers un univers dont je n’eusse jamais songé à me rapprocher: la politique.
Les rapports sociaux sont régis par la loi de l’osmose. Qui se ressemble s’assemble, certes — mais l’inverse est aussi valable: qui s’assemble se ressemble. A force de ferrailler contre la simplification, on se simplifie. A force de pourfendre les a prioripolitiques, on se politise. A force de s’opposer à un parti, on crée le sien. Quiconque s’immisce dans le débat public s’expose à fédérer des «partisans» dont les motivations n’ont pas grand-chose à voir avec les siennes propres. On vous attire — ou l’on vous pousse — dans des cénacles «amis» avec qui vous n’avez souvent en commun que des rejets. Dans le même temps, certains milieux où vous attireraient vos affinités se referment. Bref, vous êtes «marqué», comme un bovin d’élevage. On vous identifiera désormais par votre étiquette.
C’est ainsi. Je ne suis pas l’éditeur de dizaines d’auteurs originaux, ni l’auteur de romans primés publiés par Gallimard. Je suis en premier lieu le souverainiste prorusse, proserbe et antiatlantiste de service. A ce titre, je suis sûr de ne prêcher que les convaincus, alors qu’en tant qu’éditeur ou romancier je touche un public aussi inclassable qu’inattendu.
Le plus élémentaire bon sens, hormis l’intérêt de carrière, me commande de ne plus me laisser enfermer dans ce rôle. Mais ce n’est pas qu’une affaire de stratégie de communication. Cela touche aussi à la qualité et à la substance de ce que je peux comprendre et exprimer.

Extension

La réflexion politique, qu’elle aille dans le sens du poil ou à rebours, ne fait qu’effleurer la surface des choses. Or elle tend à occuper toute la place, au détriment de l’observation et du témoignage saisi au ras du sol. Revenons quelques instants au début de ce texte et dans cette capitale étrangère où j’avais entamé ma réflexion. Je remontais une vieille rue artisanale en direction du centre. La plupart des vitrines semblaient destinées à illustrer les effets conjugués du soleil et du temps qui passe sur des marchandises passées auxquelles leurs producteurs eux-mêmes ne croyaient plus. Je me suis arrêté devant une boutique de sellier-maroquinier qui m’avait toujours attendri. Le vieil homme, moustache poivre-et-sel, était debout derrière son comptoir, en bleu de travail, l’air éternellement désœuvré. Qui aurait acheté ces ceintures inusables en cuir rigide ou ces sacs bandoulière anguleux à fermeture dorée tout droit sortis d’une pub Dunhill de 1975 (avec le mannequin à favoris et costume rayé et la Jensen Interceptor à l’arrière-plan)? A notre époque, entre la camelote industrielle et le luxe onirique, il n’y a plus beaucoup de place pour les objets réels. C’est la marque qui justifie le prix, et après elle le design. La qualité des matières, le soin de l’exécution ou la durabilité n’entrent pratiquement plus en jeu — encore moins la «patte» du fabricant. Les produits de cette boutique étaient faits pour une clientèle et une société qui n’existent plus. Son patron était lui-même une relique. Ni son habileté, ni son imagination, ni même un sens aigu du commerce n’y changeraient rien.
Trois cents mètres plus haut, la rue artisanale s’embranche sur une artère marchande du centre ville. Soudain, les loyers explosent, la foule se densifie, l’éclairage triple d’intensité. Plus question de mouches mortes ni de plantes en pot dans les vitrines. Une marque de sport bien connue vend des chaussures de course hypertechniques aux joggeurs du dimanche. Et elles s’arrachent, comme les montres de plongée parmi les cols blancs. Un euro de matière plastique, moulé et thermocollé par des robots, pour 200 euros affichés, soit le tiers du salaire moyen local. Ce qui justifie ces 20’000 % d’écart entre le prix de revient et le prix de vente? Le rêve, autrement dit le marketing, autrement dit la pensée magique. Pour le prix de cette chimie éphémère et malodorante, ou à peine davantage, j’achète auprès d’une petite usine française des chaussures de sport en cuir et semelles de gomme que je change toutes les années bissextiles… quand je ne les fais pas ressemeler. Et l’on me dit que j’ai «des goûts de luxe». Tandis que les ados qui ruinent leurs parents pour les pouponnières à bactéries griffées qu’ils portent aux pieds, eux, ont des goûts normaux.
Je ne suis pas du côté des selliers et des cordonniers parce que je suis réac et souverainiste. Je suis réac et souverainiste parce que je suis du côté des selliers et des cordonniers. Entre la boutique vermoulue de la rue pavée et le flagship store de l’artère commerciale, c’est une bataille titanesque qui se livre, bien plus féroce que toutes les guerres du pétrole. Elle oppose les mammifères vivant de et sur la terre, ou ce qu’il en reste, à des androïdes vivant dans les branchages de la réalité virtuelle, sans contact avec le sol, telle une population de perruches dans les forêts d’Amazon.
M. Poutine aimerait peut-être bien, lui aussi, jucher son vaste pays dans ces frondaisons chatoyantes. Le hic est qu’on ne le lui permet pas — ou seulement sans drapeau, à l’échelle des particuliers, comme aux derniers JO d’hiver. Il reste donc — lui, son sosie ou son successeur préparé par les Services — un semblant de recours des mammifères enracinés face à la volière psychédélique qu’est en train de devenir le monde régi par le capitalisme du désastre.
Je me joins donc au chœur de ceux qui voudraient dépoutiniser le monde. Mais peut-être pas pour la même raison. J’aimerais qu’on cesse de réduire des peuples à des Poutine, des Trump, des Macron® et des Xi, et qu’on commence à éprouver et méditer les réalités humaines qui se cachent derrière ces ombres chinoises.
PS — D’aucuns m’ont suggéré de commenter l’épisode de l’empoisonnement britannique. Je n’ai rien à dire là-dessus. L’affaire est trop claire. Il va de soi que M. Poutine n’a rien de plus pressé que de liquider un espion au rebut, sur le sol du pays qui jappe le plus contre lui, avec un produit qui le «signe», et ce à la veille de ses élections et de son Mondial de foot. Il aurait tout aussi bien pu laisser sa carte d’identité sur les lieux du crime. C’est à la mode, parmi les débiles mentaux.

NOTES
  1. Les Russiens désigne tous les citoyens de Russie, groupe bien plus nombreux que les Russes ethniques.
  2. Voir Botho Strauss, «Le dernier des Allemands», Antipresse N° 14, 6.3.2016.