Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 23 janvier 2020

samedi 16 février 2019

Le RUSSIAGATE, une mauvaise farce

La comédie du Russiagate est terminée



Rien, zéro, nada a été trouvé pour soutenir la théorie du complot. 
La campagne de Trump n'a pas été de connivence avec la Russie. Non seulement après deux ans et deux cents entretiens, le Comité sénatorial du renseignement arrive à la fin de son enquête sur les élections de 2016 en n’ayant découvert aucune preuve directe d’une conspiration entre la campagne Trump et la Russie, selon les démocrates et les républicains membres du comité, mais tous ces articles (en anglais) ci-dessous montrent assez que le président des US n'est pas le moins du monde russophile dans tout ce qu'il a entrepris jusqu'à nos jours…

Ils ne finiront donc jamais d'essayer de nous faire gober leurs grossiers mensonges…

Trump déploie des chars d'assaut en Estonie alors que l'OTAN renforce son immense armée à la frontière russe - Express, 7 février 2017

Trump lance une attaque contre la Syrie avec 59 missiles Tomahawk - CNBC, 6 avril 2017

Les États-Unis rejettent la demande de dispense accordée par Exxon Mobil aux sanctions contre la Russie - NYT, le 21 avril 2017

Trump va promouvoir les exportations américaines de gaz naturel dans la cour de la Russie - Reuters, 3 juil. 2017

Trump exhorte l'Europe de l'Est à relâcher le contrôle de la Russie avec le gaz américain - Bloomberg, 6 juillet 2017

Trump signe un projet de loi approuvant de nouvelles sanctions contre la Russie - CNN, 3 août 2017

Le Ministère japonais de la justice demande à la RT russe de s'enregistrer en tant qu'agent étranger - Newsmax, 13 septembre 2017

Les Etats-Unis vont restreindre les vols militaires russes au dessus de l'Amérique - Independent, 26 septembre 2017

Trump signe la loi sur l'interdiction du logiciel Kaspersky Lab par le gouvernement américain - Reuters, 12 décembre 2017

Trump donne son feu vert à la vente d'armes meurtrières à l'Ukraine - The Hill, 20 déc. 2017

Les États-Unis punissent un dirigeant tchétchène de nouvelles sanctions contre les Russes - NYT, 20 déc. 2017

Le partenaire de Sputnik «tenu de s'inscrire» en vertu de la loi américaine sur les agents étrangers - RFERL, 10 janvier 2018

Trump dit que la Russie aide la Corée du Nord à éviter les sanctions - CBSNews, 17 janvier 2018

La stratégie de "domination énergétique" de Trump sape l'influence et les affaires de la Russie en Europe - Reuters, 9 février 2018

Trump cherche à dissuader la Russie et la Chine avec 686 milliards de dollars demander le Pentagone - The Hill, 12 févr. 2018

Un général américain en Syrie confirme que les forces américaines ont tué des centaines de Russes lors d'une bataille massive - The Drive, 16 mars 2018

Trump ordonne l'expulsion de 60 diplomates russes et la fermeture du consulat de Seattle - CBS, 26 mars 2018

Trump promet l'envoi périodique de troupes américaines dans les États baltes et renforce la défense aérienne - Lithuania Tribune, 3 avril 2018

Trump s'oppose au Nord Stream II, questions Allemagne - AA, 4 avril 2018

Trump vient de frapper les oligarques russes avec les sanctions les plus agressives à ce jour - Vice, 6 avril 2018

Trump ordonne une frappe de missile sur des cibles militaires syriennes - CBSNews, 9 avril 2018

Les stocks d'aluminium à la hausse subissent les sanctions de Trump contre le président Poutine - Investisseurs, 9 avril 2018

La Russie "profondément déçue" par le retrait de Trump de l'accord avec l'Iran - Times of Israel, 9 mai 2018

Trump aux alliés de l'OTAN: Augmenter les dépenses militaires à 4% du PIB - AlJazeerah, 12 juillet 2018

Trump déclare que les liens entre les Etats-Unis et l'OTAN sont "très forts" - Politico, 12 juillet 2018

Les États-Unis vont sanctionner la Turquie pour avoir reçu des missiles S-400 - Ahval, 27 juillet 2018

L'administration de Trump va frapper la Russie avec de nouvelles sanctions pour l'empoisonnement à Skripal - NBC News 8 août 2018

La force spatiale est la réponse de Trump aux nouvelles armes russes et chinoises - FP, 10 août 2018

Les Etats-Unis sanctionnent une entité chinoise pour l'achat de chasseurs russes, des S-400 - Trésor - Spoutnik, 20 septembre 2018

Trump fait allusion à une action punitive contre l'Inde pour l'achat de S-400 à la Russie - India Today, 11 octobre 2018

Trump s'engage à augmenter le budget du Pentagone à 750 milliards de dollars en 2019 - Rapports - Sputnik, 12 oct. 2018

Trump dit que les Etats-Unis vont se retirer du traité sur les armes nucléaires avec la Russie - Guardian, 21 octobre 2018

Haley condamne les tirs «scandaleux» de Russes sur des navires ukrainiens - Bloomberg, le 26 novembre 2018

2 points forts de Trump coûtent à ce PDG russo-américain 2,3 milliards de dollars - Forbes, 14 janvier 2019

(source)
Alors quand notre Trump au petit pied veut essayer, avec ses larbins, de nous faire avaler la même chose pour la France, ça fait doucement rigoler… c'est la faute-à-la-Russie OuiOui…

mardi 21 février 2017

TROP DE MENSONGE FINIT PAR DONNER LA NAUSÉE

Comme il est péniblissime d'entendre les politicards de tout poil, emportés par leur aveugle esprit boutiquier, étaler  dans de pesants autant que stupides discours aux effets autant non maîtrisés que dangereux leur ignorance crasse, il est plus que vital de laisser la parole à ceux qui savent de quoi ils parlent. Bernard Lugan est de ceux-ci et comme jai vécu et travaillé moi-même sur le continent africain avec le même sincère et profond intérêt pour ses populations et leur histoire, j'ai toujours apprécié ses analyses pertinentes. Je reproduis donc ici sans qu'on me le demande  sa lettre ouverte car le mensonge nauséabond des combinards ambitieux et cupides a des limites...



RÉACTION de Bernard LUGAN aux propos tenus par M MACRON.
Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, Homme politique né d’une PMA 
entre le grand capital et les Minotaures de la repentance.

Lancé sur le marché politique tel un nouveau smartphone, vous êtes, Monsieur Macron, un ignorant butor dont les propos concernant la colonisation sont doublement inadmissibles.
1-En premier lieu parce qu’ils furent tenus à Alger, devant ces rentiers de l’indépendance qui, pour tenter de cacher leurs échecs, leurs rapines et la mise en coupe réglée de leur pays, mettent sans cesse la France en accusation.
Certains qui, parmi votre auditoire, applaudirent à vos propos d’homme soumis (cf. Houellebecq), et devant lesquels vous vous comportâtes effectivement en dhimmi, sont en effet ceux qui, le 1er novembre 2016, publièrent un communiqué exigeant que la France :
« (…) présente des excuses officielles au peuple algérien pour les crimes commis durant les 132 ans de colonisation et pour les crimes coloniaux perpétrés à l’encontre du peuple algérien afin de rappeler les affres de la répression, de la torture, de l’exil, de l’extermination et de l’aliénation identitaire car l’histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines ».
Candidat à la présidence de la République française, vous avez donc donné votre caution à de telles exigences autant outrancières qu’insultantes. Ce faisant, vous vous êtes fait le complice des pressions et chantages que l’Algérie exerce à l’encontre de la France afin d’obtenir d’elle une augmentation du nombre des visas ou tel ou tel avantage diplomatique ou financier. En d’autres temps, vous auriez donc pu être poursuivi pour « Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ».
2-Ensuite parce que vos propos constituent non seulement un recul de l’état des connaissances, mais également le viol de ce consensus historique auquel étaient arrivés les historiens des deux rives de la Méditerranée. Or, par ignorance ou par misérable calcul électoraliste, vous les avez piétinés.
Au nom de quelle légitimité scientifique avez-vous d’ailleurs pu oser les tenir ? Avez-vous seulement entendu parler des travaux de Jacques Marseille, de ceux de Daniel Lefeuvre ou encore des miens ?
Oser parler de « crime contre l’humanité », maladroitement rectifié en « crime contre l’humain », au sujet de la colonisation revient en réalité à classer cette dernière au niveau des génocides du XXe siècle, ce qui est proprement scandaleux. Sur ce terrain, vous voilà donc encore plus en pointe que Christiane Taubira, ce qui n’est pas peu dire...
Pierre Vidal-Naquet, pourtant militant de la décolonisation et « porteur de valises » assumé du FLN écrivait à ce sujet :
« Assimiler peu ou prou le système colonial à une anticipation du IIIe Reich est une entreprise idéologique frauduleuse, guère moins frelatée que l’identification, à Sétif, (…)  de la répression coloniale aux fours crématoires d’Auschwitz et au nazisme (…). Ou alors, si les massacres coloniaux annoncent le nazisme, on ne voit pas pourquoi la répression sanglante de la révolte de Spartacus, ou encore la Saint-Barthélemy, ne l’auraient pas tout autant annoncé… En histoire, il est dangereux de tout mélanger. Un sottisier peut-il tenir lieu d’œuvre de réflexion ? (…) L’air du temps de la dénonciation médiatique (…), le contexte social, économique et politique actuel est encore fécond qui continuera à générer de telles tonitruances idéologiques à vocation surtout médiatique ».  J’ajoute électoralistes.
Vous devriez pourtant savoir, Monsieur le candidat à la présidence de la République, qu’en créant l’Algérie, la France donna un nom à une ancienne colonie ottomane, traça ses frontières, unifia ses populations, y créa une administration et toutes ses infrastructures.
Ce faisant, y aurait-elle commis  un « crime contre l’humanité » ou « contre l’humain » ? Les chiffres de l’accroissement de la population ne semblent pas l’indiquer puisqu’en 1830, la population musulmane de l’Algérie n’excédait pas 1 million d’habitants alors qu’en 1962 elle avait bondi à 12 millions.
Serait-ce donc en commettant des « crimes contre l’humanité » que la France, ses médecins et ses infirmiers soignèrent et vaccinèrent les populations et firent reculer la mortalité infantile ? Serait-ce parce qu’elle commettait des « crimes contre l’humain » que chaque année, à partir du lendemain du second conflit mondial, 250 000 naissances étaient comptabilisées en Algérie, soit un accroissement de 2,5 à 3% de la population, d’où un doublement tous les 25 ans ? A ce propos, relisons René Sédillot :
« La colonisation française a poussé l’ingénuité - ou la maladresse - jusqu’à favoriser de son mieux les naissances : non seulement par le jeu des allocations familiales, mais aussi par la création d’établissements hospitaliers destinés à combattre la stérilité des femmes. Ainsi, les musulmanes, lorsqu’elles redoutaient d’être répudiées par leurs maris, faute de leur avoir donné des enfants, trouvaient en des centres d’accueil dotés des moyens les plus modernes tout le secours nécessaire pour accéder à la dignité maternelle. (…) » (L’histoire n’a pas de sens, Paris, 1965, page 71).
Enfin, puisque vos propos indécents tenus à Alger obligent à faire des bilans comptables, voici, Monsieur le candidat à la présidence de la République, celui qui peut être fait au sujet de l’Algérie française : en 132 années de présence, la France créa l’Algérie, l’unifia, draina ses marécages, bonifia ses terres, équipa le pays, soigna et multiplia ses populations, lui offrit un Sahara qu’elle n’avait jamais possédé après y avoir découvert et mis en exploitation les sources d’énergie qui font aujourd’hui sa richesse.
Comme je ne cesse de l’écrire depuis des années, en donnant l’indépendance à l’Algérie, la France y laissa 70 000 km de routes, 4 300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels qui étaient propriété de l’Etat français ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités. Dès l’année 1848, et alors que la conquête de l’Algérie était loin d’être achevée,
16 000 enfants en  majorité musulmans étaient scolarisés. En 1937 ils étaient 104 748, en 1952 400 000 et en 1960 800 000 avec presque 17 000 classes, soit autant d’instituteurs dont les 2/3 étaient Français (Pierre Goinard, Algérie : l’œuvre française. Paris,  1986).
En 1962, il y avait en Algérie, un hôpital universitaire de 2 000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants.
Tous ces équipements, toutes ces infrastructures, tous ces établissements ainsi que les personnels qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la France et avec l’argent des Français.
            Monsieur le candidat à la présidence de la République, je vous poste ce jour en RAR mon dernier livre « Algérie, l’histoire à l’endroit » [1], afin que vous puissiez mesurer l’abîme séparant la réalité historique de vos inacceptables propos.
Bernard LUGAN
Historien africaniste français

Algérie protectorat ottoman

mardi 17 mai 2016

Politique française : Libéralisme ???

Primaires à droite : les imposteurs du libéralisme
Le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes : politiciens, journalistes et faiseurs d’opinion devraient le savoir !



Dans l’histoire de France, le libéralisme a cette fâcheuse habitude soit d’être voué aux gémonies soit de voir son nom travesti.
Habituellement, « libéral » est l’injure suprême, un synonyme d’exploiteur, d’égoïste, de sans cœur. Pour Jean-Luc Mélenchon, la politique de François Hollande, qui constitue une lourde déception, est de plus en plus libérale. Les extrêmes se rejoignant, Marine le Pen ne manque pas une occasion de stigmatiser les dérives libérales du pouvoir en place.
Ce qui est plus nouveau, c’est que des hommes politiques, tant de droite, du centre ou de gauche, revendiquent une étiquette libérale ou que des journalistes caractérisent ainsi leurs propositions sans qu’il s’agisse pour autant de les dénigrer. La situation n’est pas totalement inédite (songeons à l’« Empire libéral »), mais elle retient l’attention. On a ainsi entendu parler d’un « tournant libéral » du Président Hollande. Récemment, la coqueluche des médias, Emmanuel Macron, a affiché son identité de « libéral de gauche ».

Primaires à droite : le bal des imposteurs libéraux

Mais le libéralisme n’est pas l’apanage de la gauche. Les candidats aux primaires à droite rivaliseraient de libéralisme. François Fillon aurait le programme le plus audacieux en la matière, mais maintenant Alain Juppé se dénomme « libéral pragmatique », sans compter les « petits candidats » qui sont loin de rejeter l’étiquette à commencer par Hervé Mariton, dépeint comme « libéral et conservateur ».
D’un certain point de vue, on ne peut que se réjouir de cette situation. Après quatre décennies presque ininterrompues de désastre économique et social, un frémissement libéral semble se manifester. Il témoigne aussi du fait que la dichotomie classique droite/gauche non seulement ne fait plus rêver, mais encore ne masque plus l’emprise des étatistes sur la politique française.
À bien d’autres égards, l’utilisation à tout va du terme libéral agace et plus encore inquiète. Elle manifeste une inculture encyclopédique au sujet du libéralisme dans l’hexagone. À force de qualifier tout et n’importe quoi de libéral, on obscurcit également le débat.
La « loi Macron » ? Libérale. Le projet de loi « El Khomri » ? Libéral. Les propositions à droite de hausser l’âge de départ à la retraite ? Libérales. Le contrat de travail unique ? Libéral. Le revenu universel ? Libéral (c’est Lionel Stoléru, un grand libéral, qui vous le dit !).

Ignorance des grands principes du libéralisme

Emmanuel Macron Libéral
Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, CC-BY 2.0
Pourquoi cette bouillie en termes d’idées ? Tout simplement parce que les grands principes du libéralisme ne sont pas connus. Il est d’ailleurs fort révélateur que les hommes politiques qui se disent libéraux ou que les journalistes cernent comme tels, ajoutent toujours un terme : on est libéral, certes, mais conservateur ou pragmatique ou encore social. La deuxième partie de l’expression achève de détruire le peu de libéralisme que l’homme politique pouvait présenter.
Ainsi, Alain Juppé, dont toute la carrière s’est construite autour de l’antilibéralisme, serait aujourd’hui libéral. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer qu’il fallait conserver le « modèle social français », issu du Conseil national de la Résistance, regroupement pour l’essentiel de marxistes qui ont inspiré les réformes désastreuses de l’après-guerre. Mais encore faut-il avoir lu le programme du Conseil national de la Résistance…
Il faut donc marteler que le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes dites libérales. Il s’agit d’un courant de pensée cohérent, fondé sur des grands principes à commencer par le respect strict du droit de propriété et l’encadrement drastique des fonctions de l’État.
Malheureusement, depuis le retrait de la vie politique d’Alain Madelin, il n’existe aucun homme politique d’envergure en France qui ait une solide culture libérale. Or, la vérité est dans les principes. Tant que certains hommes politiques se revendiqueront du pragmatisme, il n’y aura rien à attendre d’eux, si tant est bien entendu qu’on puisse en attendre quelque chose en France…
Ainsi que l’écrivait Bastiat, le plus grand penseur libéral français du milieu du XIXe siècle (mais quel homme politique le lit-il ?), le pire pour le libéralisme n’est pas d’être attaqué, mais d’être mal défendu.

samedi 4 octobre 2014

La russophobie : stratégie US contre la France et l'Europe



Un article de Jean Paul Baquiast  sur le site http://www.europesolidaire.eu/ 
"Guillaume Faye est un polémiste de droite. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Faye) Nous ne partageons donc pas nécessairement toutes ses prises de positions. Néanmoins, sur le rôle capital que pourrait avoir une alliance euro-russe, et sur la nécessité de s'affranchir de l'influence américaine qui combat cette perspective, nous nous trouvons exactement sur les mêmes lignes. L'article ci-dessous, emprunté à son site http://www.gfaye.com/la-russophobie-strategie-us-contre-la-france-et-leurope/ reprend des arguments plusieurs fois formulés ici. 
Il est curieux de constater qu'aucun polémiste de gauche sauf peut-être J.L. Mélenchon, n'est capable de tenir un tel discours. Cette question de l'alliance avec la Russie est si importante qu'elle devrait exiger un regroupement des forces politiques qui lui sont favorables, en Europe et d'abord en France. Nous ne pouvons pas à nous seuls promouvoir une ou des associations défendant cet objectif. Mais s'il s'en créait, nous y participerions.
Non à la russophobie US ! Rapprochement avec la Russie ! Fédéralisme ou scission de l'Ukraine!
Dans un précédent article, j'ai défendu l'idée que l'administration américaine (« les Trois Sœurs ») poussait à une confrontation de l'OTAN avec les Russes, à l'occasion de la crise ukrainienne qu'elle a elle-même provoquée, avec deux buts en tête : empêcher la Russie de redevenir une grande puissance et briser tous les liens UE–Russie.Logique géopolitique évidente. Approfondissons l'analyse pour mieux saisir ce qui se passe. Jean Paul Baquiast  
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Article de Guillaume Faye :
 Sanctions anti-russes : affaiblir l'économie européenne
Ce qu'il faut comprendre maintenant, c'est que cette hostilité fabriquée envers la Russie est beaucoup plus dangereuse et dommageable pour la France et l'Union européenne que pour la Russie elle-même. En effet, la Fédération de Russie est un trop gros morceau pour Washington. Le maillon faible, c'est l'Europe occidentale et centrale. Dans toute cette machination qu'est la crise ukrainienne, ce n'est pas seulement la Russie que vise l'administration américaine mais surtout l'Union européenne. En effet, en cassant les relations économiques entre l'UE et la Russie, par des sanctions qui ne nuisent absolument pas aux USA mais au contraire les favorisent, Washington n'espère pas d'abord déstabiliser l'économie russe mais briser tous les liens de coopération techno-économique entre la Russie et la France, l'Allemagne, l'Italie, le Bénelux, les pays nordiques et danubiens. Même cette pauvre Grande Bretagne qui y perd des plumes (ses relations financières avec Moscou) suit aveuglement son maître américain.
Le but est l'affaiblissement du commerce extérieur européen, selon la stratégie mercantiliste américaine, reprise de celles de la Grande Bretagne et des Provinces Unies néerlandaises des XVIe au XVIIIe siècles : la guerre au service du commerce. Rompre les liens d'échange euro-russes a pour corollaire le traité de libre échange EU-USA en préparation. Comme sur le plan stratégique, la naissance d'un espace économique euro-russe privilégié est inacceptable pour les USA, qui n'utilisent le libre-échange qu'à leur profit.
Ce qui est dramatique, c'est la soumission des Européens. Violant sa parole et sa signature, le gouvernement socialiste français, aux ordres de Washington, renonce à honorer le contrat de livraison des BPC Mistral à la marine russe aux dates prévues. Ignominieux et déshonorant. Catastrophique pour les exportations de l'industrie de défense française et pour l'image d'indépendance de la France. Ajoutons que Washington a toujours essayé de torpiller les exportations militaires françaises depuis...les années 60 ! 
La construction d'une «nouvelle guerre froide»
Washington et ses alliés dans l'UE (notamment la Pologne de Donald Tusk, agent américain, et les pays baltes) accentuent maintenant la provocation envers la Russie en essayant d'inciter l'Ukraine à adhérer à l'OTAN. C'est volontairement franchir la ligne rouge pour pousser la Russie de Poutine à la faute. L'objectif américain est de créer une nouvelle guerre froide contre la Russie pour briser définitivement la perspective d'un dynamisme économique euro-russe.
La construction idéologique de la russophobie, pensée par les milieux atlantistes, vise à découpler l'Europe de la Russie, en présentant cette dernière comme infréquentable et antidémocratique. Le calcul des stratèges de Washington est plus encore l'affaiblissement de l'Europe que celui de la Fédération de Russie. C'est le point central qu'il faut comprendre.
Du temps du communisme, il y avait un condominium américano-soviétique sur l'Europe, coupée par le rideau de fer. Après la chute du communisme, de 1991 à l'an 2000, les USA ont cru à leur superpuissance unilatérale et qu'ils allaient dominer à la fois l'UE et la Russie. Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir, avec l'idée de renaissance russe traditionnelle (hors communisme) et d'alliance avec l'Europe, selon la vision de la «Maison commune» dont avait d'ailleurs parlé M. Gorbatchev, Washington a fait une crise de nerfs.
Le but global de Washington est donc aujourd'hui parfaitement logique : créer un conflit gravissime entre l'UE et la Russie (à partir du prétexte ukrainien) afin de rendre impossible cette idée de «Maison commune» à la fois stratégique et économique. Il était impératif de briser la volonté du président Poutine de construire une alliance stratégique, politique et économique, avec l'Europe, notamment avec l'Allemagne et la France. Déligitimer Poutine, le présenter comme un dictateur et un fauteur de guerre a été la base de la désinformation. Quand on pense au fauteur de guerre irresponsable GW.Bush, on rêve... 
Véritable agresseur et crimes de guerre
En effet, ce qui est incroyable, c'est que l'idéologie russophobe présente aujourd'hui la Russie de Poutine, qui n'a absolument rien d'un pays totalitaire, comme pire que l'Union soviétique ! La désinformation fonctionne à plein régime. Du temps de Staline, Krouchtchev , Andropov, Brejnev, l'idéologie dominante des «droits de l'homme» était beaucoup plus sympathique et accommodante avec le régime communiste ! Cherchez l'erreur.
De plus, le gouvernement de Porochenko, issu d'un coup d'État, présenté comme humaniste et démocratique, choyé par les Occidentaux, a commis des actes de guerre unilatéraux contre les provinces sécessionnistes. L'armée ukrainienne, en effet, aux ordres de ce gouvernement, s'est livrée dans la région de Donetsk à des bombardements d'artillerie meurtriers contre les populations civiles russophones et de nationalité ukrainienne, provoquant des centaines de morts et de milliers de réfugiés (près de 500.000). En droit international, on appelle cela un crime de guerre, car il n'y avait aucun objectif tactique et il ne s'agissait pas de «dégâts collatéraux», comme dans la bande de Gaza, mais de frappes destinées à terroriser les populations. Est-ce que le gouvernement britannique de Westminster commet des actions militaires contre les populations civiles écossaises dont une partie veut l'indépendance ? Et l'armée espagnole contre les indépendantistes catalans ? L'armée ukrainienne, soutenue par l'Occident, se comporte exactement comme les armées de pays dictatoriaux en Asie et en Afrique qui massacrent les dissidences.
Même s'il s'avère que des mercenaires russes, des convois humanitaires et militaires en provenance de Russie ont tenté de venir en aide aux populations russophones indépendantistes, jamais l'armée russe n'a commis la moindre exaction, le moindre meurtre de civils, le moindre acte de guerre offensif en Ukraine. La violence est uniquement le fait des forces du régime de Porochenko, soutenues par Washington, l'OTAN et, malheureusement, par des gouvernements européens peu sérieux. On présente M. Poutine comme un cynique machiavélien, un agresseur masqué. De qui se moque-t-on ? Les troupes ukrainiennes, aidées par des conseillers de la CIA, qui bombardent les populations civiles ne seraient donc pas des agresseurs ? Qui sont donc les criminels ? Et qui les poursuivra ? (1) 
L'impératif de l'alliance russe.
Il ne s'agit pas de diaboliser les USA et de faire de l'anti-américanisme primaire. Comme je l'ai toujours dit, Washington joue son deal au poker mondial, à la fois géopolitique, économique, idéologique et polémologique. Mais ce jeu, brutal et maladroit, a toujours eu des résultats catastrophiques depuis la guerre du Vietnam. Provoquer la Russie en dressant l'Ukraine contre elle après avoir fomenté un coup d'État afin d'asservir l'ensemble de l'Europe, telle est la carte abattue sur le tapis par les brillants stratèges de Washington Au nom de la liberté et de la démocratie. Ce calcul échouera, comme tous les autres auparavant.
Le gouvernement actuel de Kiev est entièrement soumis aux ordres de Washington et de l'OTAN et des dirigeants de l'UE inconscients des enjeux. L'intérêt des populations de l'Ukraine ne peut résider que dans une relation pacifique avec la Russie et non pas dans une confrontation fabriquée de toutes pièces depuis les rives du Potomac.
Si la France se pensait encore comme une puissance indépendante, elle n'aurait jamais dû réintégrer le commandement intégré de l'OTAN, qui n'est pas une alliance égalitaire mais de soumission. Elle ressemble à la Ligue de Délos dominée par Athènes dans l'Antiquité qui visait à soumettre les autres Cités grecques. Les Russes ont été bien sympathiques après la chute du communisme soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. On leur avait promis, après la réunification allemande, que jamais l'OTAN ne s'étendrait jusqu'à leurs frontières. On leur a menti. Je serais russe, je penserais qu'on assiste objectivement à une agression soft contre la Russie. Je serais à la place de M. Poutine, je serais beaucoup plus coléreux que lui.
Notre alliance avec la Russie est dictée par la géographie, l'histoire et la culture. La menace russe, l'impérialisme russe sur l'Europe sont des légendes, des fabrications de propagande idéologique. Du temps de l'URSS, la menace de l'Armée rouge et du Pacte de Varsovie n'était déjà pas crédible, aux yeux même de la CIA et du Pentagone. Encore moins aujourd'hui, avec la Russie de Poutine. D'ailleurs, les autorités de Washington trompent le peuple américain lui même en réactivant la russophobie. Car la véritable menace vient d'ailleurs...
L'objectif central serait évidemment non seulement une nouvelle sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN, mais à terme la disparition de l'OTAN et une union, à la fois économique et militaire entre l'Europe et la Russie. Pour l'instant, c'est une perspective très éloignée. Mais l'histoire peut s'accélérer. L'essentiel, aujourd'hui, est de substituer à une russophobie dictée de l'extérieur contre nos intérêts, une russophilie conforme à nos intérêts. 
(1) À ce propos, il serait parfaitement licite et recevable d’engager des plaintes contre les membres et dirigeants du gouvernement actuel ukrainien et de son armée auprès du Tribunal pénal international pour bombardements de populations civiles et crimes de guerre.   Guillaume Faye    (SOURCE)
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Comme on le peut constater, si l'on veut vraiment s'informer et chercher à connaître la vérité, et si donc pour ce faire, on lit tout autre chose (dans différentes sources) que la propagande de la presse conventionnelle et des médias aux ordres, qui se pensent éternels, on peut constater qu'il y a de plus en plus de communauté d'esprit entre des gens qui pensent vraiment avec leur tête sur la situation de notre Europe réelle et à sa place dans le monde, et qui se ne contentent pas de répéter servilement et débilement (malheur à ce genre de pauvres d'esprit !) des opinions non fondées, selon des schémas préconstruits, dépassés, ou totalement intoxiqués par la propagande qui ne sert que les intérêts de quelques uns…

Être attentif à ce que devient, défend et revendique la Russie c'est tout simplement servir AVANT TOUT les intérêts de notre propre patrie la France, pour le service de laquelle il faudra, d'ici peu, une UNION NATIONALE concernée par les véritables intérêts du peuple français, par delà les oppositions traditionnelles qui n'auront plus de validité, sauf pour les mercantiles carriéristes politiques attardés, qui chercheront, bourgeois de gauche ou de droite, valets des grands groupes, à défendre par dessus tout leur boutique idéologique pour servir leur soupe machiavélique faisandée, uniquement à ceux qui pensent comme d’habitude en tirer quelque profit personnel ou en obtenir quelque privilège… Ces politicards là viseront leurs intérêts égoïstes, comme toujours, en mentant sans scrupule aux gens du peuple qu'ils prétendent gouverner malgré eux, qu'ils méprisent subjectivement, ou objectivement dans les faits, sciemment, ou scandaleuse ignorance, c’est à dire par totale et coupable indifférence. Maxime le minime


L’Europe de Lisbonne à Vladivostok !
Imagine-t-on la puissance, la continuité, le rayonnement, les ressources d’un tel ensemble ?

Carte postale française célébrant la revue militaire de Reims, le 21 septembre 1901, en présence du Tsar Nicolas II


lundi 15 septembre 2014

LA BANQUE DU SAINT ESPRIT (SIC) … et le soin des pauvres

Sur le 
de Pierre Jovanovic

"LE BANQUIER DE DIEU A ETE ROULE DANS LA FARINE PAR LE SAINT ESPRIT 
Lloyd Blankfein, le patron de la Goldman Sachs qui s'était qualifié de "banquier" faisant le travail de Dieu, a été littéralement escroqué par la Banque du Saint Esprit portugaise qui avait obtenu de Goldman un prêt de presque 1 milliard de dollars seulement DEUX JOURS AVANT que le groupe Saint Esprit se mette sous la loi de protection des faillites !!! 
En clair, le banquier de Dieu n'a pas été bien informé, par Dieu donc, sur l'état financier de la banque du Saint Esprit... (je ne sais pas si vous réalisez la portée spirituelle et theologique de ce que je viens d'écrire, ha ha ha ). Si Blankfein était vraiment le "banquier de Dieu", jamais sa banque n'aurait donné 835 millions de dollars à la Espirito Santo... "Goldman Sachs Made Big Loan to Banco Espírito Santo Shortly Before Collapse. Goldman Lost Money on $835 Million Loan, Earmarked for Venezuelan Project". Ouups. Bien entendu, la manipulation était à bord d'un "Special Placement Vehicule" pour échapper à toute forme de contrôle et taxes du gouvernement portugais. Le plus drôle est que les banquiers de Lucifer avaient voulu vendre ce prêt à une tierce partie (et sans doute même avec un CDS dessus, mais pas plus d'information ), mais n'en eurent pas le temps. Totalement surréaliste. L'une des rares pertes connues de la Goldman sachs. Lire ici le Wall Street Journal. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014

Si vous voulez vous faire peur, vous étrangler d'indignation,  mais également voir la réalité en face voire vous préparer tout de même au pire, vous devriez lire le Blog de Pierre Jovanovic.

Il explique bien comment nos politiques non contents d'êtres incompétents, sont des vendus (lire l'article précédent)  qui se moquent du bien être de leur population quand ils ne les méprisent pas hypocritement en privé, du moment que eux sont à l'abri. Dans ses nombreux articles il montre également que quand ce sont les banques privées qui prêtent au gouvernement, la dette n'est pas près de baisser. Les Français devront se souvenir des jugements inconsidérés qu'ils ont portés sur la Grèce quand viendra le tour de la France d'être asservie de la même façon aux banques par la faute de ces politicards menteurs, vendus et/ou incompétents…

EXEMPLE
"GOLDMAN SACHS ET AUTRES BANQUES ACHETENT TOUT L'IMMOBILIER ESPAGNOL !!!! 

du 8 au 12 septembre 2014 : Stephanie Baker, journaliste à Bloomberg, a révélé le 29 août dernier une information dont je vous parle depuis des années: avec la planche à billets, vous rachetez votre immeuble, votre quartier, votre ville puis même le pays. Tout simplement. Et Stephanie a illustré ma phrase d'une manière parfaite. Goldman Sachs rachète maintenant les parcs d'HLM de la ville de Madrid: "Goldman Sachs picked up the 289 unit complex in August 2013 as part of its purchase of 3000 low-income apartments from the regional government of Madrid for 201 million euros ... Blackstone Group bought a similar low-income-housing portfolio from the city of Madrid in July 2013 for 125 million euros.". !!!
Traduisez: Goldman, Blackstone, et all, agissent pour le compte de la Fed et avec leur monnaie de singe, ils sont en train de racheter toute l'Espagne AVEC LA COMPLICITE DES POLITIQUES ESPAGNOLS. Rien que ça. Pour que Goldman Sachs et Blackstone prennent des HLM, là c'est le signe absolu de la prise de contrôle des pays européens par la Federal Reserve.
Une preuve: la filiale de la CIA, Apollo Management (voir le livre Blythe masters) "in january bought the real estate unit of Banco Santander, Spain’s biggest bank by assets, for 664 million euros. In March, the Madrid-based REIT Hispania Activos Inmobiliarios raised 500 million euros from investors, including George Soros’s Quantum Strategic Partners and John Paulson’s Paulson Co. In June, Texas-based private-equity firm Lone Star Funds and JPMorgan Chase bought a 4.4 billion euro portfolio of Spanish and Portuguese commercial property loans from Commerzbank of Frankfurt". Lire ici Bloomberg, et ne pas être écoeuré... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014

Inutile d'attendre la moindre compréhension, la moindre sollicitude, le moindre soutien  réels de tous ceux qui se sont hissés à tous les niveaux jusqu’au seuil de leur incompétence ( selon le fameux « principe de Peter ») pour satisfaire, sans scrupule, leur appétit de vaine gloire, leur cupidité, leur soif de jouir de privilèges (dont on nous a fait croire qu’ils avaient été définitivement abolis) le plus tôt possible, sans le moindre souci réel d’un avenir désormais plus qu’incertain, qu’ils maquillent pour conserver leur place le plus longtemps possible (même s’ils savent que ce n’est pas pour longtemps, c’est pour eux toujours ça de pris !) et qu’ils aggravent inconsidérément, sans le moindre souci d’un peuple dont ils ne connaissent rien de la vie et qui est de plus en plus asservi à des maîtres invisibles dont les citoyens ne connaissent que les laquais qui maniant tantôt la carotte et le bâton, tour à tour les bercent d'illusions, les abrutissent d'images, leur font des promesses jamais tenues, leur lâchent des miettes de temps en temps, et leur font hypocritement et scandaleusement la morale, en leur assénant sans état d'âme que c'est pour le bien de tous, voire les menacent de sanctions diverses qu'ils mettent d'ailleurs assez rapidement en application avec la plus grande iniquité, avec un principe fréquent du deux poids deux mesures révoltant etc.




Il va falloir faire quelque chose pour nous occuper de nous-mêmes… 
avant qu'il ne nous reste plus beaucoup de dents et que quelques tomates…

mercredi 16 juillet 2014

DEUX SUICIDES DE PATRON PAR JOUR en FRANCE…

"La reprise est là, mais elle est fragile " (François le super menteur)

Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! (Apocalypse, chapitre 22 v 15)

sur le site Agora Vox :
 Deux suicides de patron par jour  Quand l'entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas ! 
Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d'entreprises. Lorsqu'un salarié se donne la mort, l'information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d'un patron est généralement considéré comme un simple fait divers. 
  Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles ... Il est alors confronté à plusieurs punitions qu'il n'a aucunement mérité comme le dépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions ... L'année 2013 s'est avérée être une année record absolu de défaillance d'entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d'entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons. Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d'entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d'insupportables échecs personnels. Dans l'opinion publique et médiatique, le chef d'entreprise n'est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l'Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour. 
 C'est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointes à la solitude, le suicide est l'égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession. 
 Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d'entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d'entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d'un environnement sur lequel il n'a pas de pouvoir. Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d'un gros client, un accident mortel d'un collaborateur, l'obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l'entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance. 

 Deux patrons par jour se suicident en France. En cas d'échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d'autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé. Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le "dominant", il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du "management second" en vigueur dans les grandes entreprises. Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d'artisans ou de commerçants n'ont jamais été aussi nombreux. Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons… Le phénomène a pris tellement d'ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d'accompagnement à l'échec...
"Je ferai de la droiture une règle, et de la justice un niveau. Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, et les eaux inonderont l'abri du mensonge"  (Isaïe 28,17)