Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 12 avril 2022

QUEL AVENIR ? Interview de Valérie Bugault

Réponses de Valérie Bugault au magazine Biotempo

1°) Comment analysez-vous la séquence Covid qui dure maintenant depuis plus de deux ans ? A-t-elle changé la donne ?
Quel a été son impact sur la vie des gens ?
Qu’a-t-elle dévoilé par rapport à notre monde ?
Comment est-ce qu’elle changera notre monde ?
Précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
Le covid a-t-il modifié ou amplifié la corruption ?
Peut-on espérer des poursuites à l’encontre des gestionnaires de la crise Covid ?
Comment voyez-vous l’évolution du contexte Covid ?

2°) Vers quoi pensez-vous que nous allons ? La création d’un gouvernement mondial, prétentieusement désigné sous le vocable de « Nouvel Ordre Mondial » qui est loin d’être nouveau comme vous le dites depuis longtemps ? Le public va-t-il l’accepter ? Et maintenant, voilà que nous avons une nouvelle crise en Ukraine ? Est-ce qu’on peut établir des liens entre ces deux crises. Si oui, lesquels ? Par exemple réduire encore plus les libertés partout sur la planète ?

3°) À propos de réseau mondial, que pensez-vous de cette histoire de labos de recherche en Ukraine ? Il semble que l’on retrouve un certain nombre d’acteurs identiques à ceux de la Covid dans ce partenariat avec l’Ukraine pour les ‘programmes de réduction de la menace biologique ?

4°) Vous avez dit que l’idée de la démocratie a cédé le pas au pouvoir universel. Pourriez-vous expliquer cela ? Vous parlez aussi d’une imposture à propos de la réalité politique dans laquelle les gens croyaient vivre. Quel est le rôle des médias et de la propagande ? Le public est-il constamment manipulé, contrôlé par la peur ?
Quelle est l’origine historique du « désordre mondial » que vous évoquez dans un de vos ouvrages ? Vous parlez de la caste des banquiers commerçants et du nomadisme du capitalisme qui relève d’un fonctionnement sociétal particulier axé autour de la pure prédation dans laquelle les prédateurs extrêmement minoritaires d’un point de vue quantitatif ne participent en aucune façon du développement collectif. Pourriez-vous en dire davantage ?

5°) Quelles sont les solutions ? Avez-vous un projet alternatif pour contrer l’oligarchie et la puissance des technologies de surveillance et de contrôle ?
Votre théorie unifiée des entreprises, en quoi consiste-t-elle ? Révolu Droit ? Comment s’opposer utilement à l’accaparement dans tous les aspects de la vie collective (économique, monétaire, politique, juridique et militaire) auquel nous faisons face ? Comment s’y prendre pour que les entreprises puissent échapper aux griffes des banques ? Existe-t-il une issue politique et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?

La crise « sanitaire » n’est-t-elle pas l’occasion d’un « grand reset citoyen » monétaire, politique et sociétal pour refaire civilisation ? L’Union Européenne peut-elle jouer un rôle ?

Pensez-vous qu’il faille reconstruire un système monétaire ? Les cryptomonnaies comme le Bitcoin sont-elles des alternatives crédibles ?

6°) Avez-vous bon espoir que l’on puisse revenir à une société plus juste et harmonieuse ? Y a-t-il un dernier message que vous souhaitez partager ?


QUEL AVENIR ? Interview de Valérie Bugault

Réponses de Valérie Bugault au magazine Biotempo

1°) Comment analysez-vous la séquence Covid qui dure maintenant depuis plus de deux ans ? A-t-elle changé la donne ?
Quel a été son impact sur la vie des gens ?
Qu’a-t-elle dévoilé par rapport à notre monde ?
Comment est-ce qu’elle changera notre monde ?
Précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
Le covid a-t-il modifié ou amplifié la corruption ?
Peut-on espérer des poursuites à l’encontre des gestionnaires de la crise Covid ?
Comment voyez-vous l’évolution du contexte Covid ?

2°) Vers quoi pensez-vous que nous allons ? La création d’un gouvernement mondial, prétentieusement désigné sous le vocable de « Nouvel Ordre Mondial » qui est loin d’être nouveau comme vous le dites depuis longtemps ? Le public va-t-il l’accepter ? Et maintenant, voilà que nous avons une nouvelle crise en Ukraine ? Est-ce qu’on peut établir des liens entre ces deux crises. Si oui, lesquels ? Par exemple réduire encore plus les libertés partout sur la planète ?

3°) À propos de réseau mondial, que pensez-vous de cette histoire de labos de recherche en Ukraine ? Il semble que l’on retrouve un certain nombre d’acteurs identiques à ceux de la Covid dans ce partenariat avec l’Ukraine pour les ‘programmes de réduction de la menace biologique ?

4°) Vous avez dit que l’idée de la démocratie a cédé le pas au pouvoir universel. Pourriez-vous expliquer cela ? Vous parlez aussi d’une imposture à propos de la réalité politique dans laquelle les gens croyaient vivre. Quel est le rôle des médias et de la propagande ? Le public est-il constamment manipulé, contrôlé par la peur ?
Quelle est l’origine historique du « désordre mondial » que vous évoquez dans un de vos ouvrages ? Vous parlez de la caste des banquiers commerçants et du nomadisme du capitalisme qui relève d’un fonctionnement sociétal particulier axé autour de la pure prédation dans laquelle les prédateurs extrêmement minoritaires d’un point de vue quantitatif ne participent en aucune façon du développement collectif. Pourriez-vous en dire davantage ?

5°) Quelles sont les solutions ? Avez-vous un projet alternatif pour contrer l’oligarchie et la puissance des technologies de surveillance et de contrôle ?
Votre théorie unifiée des entreprises, en quoi consiste-t-elle ? Révolu Droit ? Comment s’opposer utilement à l’accaparement dans tous les aspects de la vie collective (économique, monétaire, politique, juridique et militaire) auquel nous faisons face ? Comment s’y prendre pour que les entreprises puissent échapper aux griffes des banques ? Existe-t-il une issue politique et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?

La crise « sanitaire » n’est-t-elle pas l’occasion d’un « grand reset citoyen » monétaire, politique et sociétal pour refaire civilisation ? L’Union Européenne peut-elle jouer un rôle ?

Pensez-vous qu’il faille reconstruire un système monétaire ? Les cryptomonnaies comme le Bitcoin sont-elles des alternatives crédibles ?

6°) Avez-vous bon espoir que l’on puisse revenir à une société plus juste et harmonieuse ? Y a-t-il un dernier message que vous souhaitez partager ?


jeudi 16 février 2017

Macron ? ma…creux ! Chi serve al comune, non serve a nessuno.

Emmanuel Macron, c’est François Hollande (en pire ?)

La baudruche de l’oligarchie commencerait-elle en réalité à dégonfler, trop éloignée du réel ? Le ciel des sondages se couvre pour Macron.
Par Serge Federbusch.

Le vrai visage du gendre idéal

Prenez vite sa température, il est en surchauffe ! « La dimension christique, je ne la renie pas ; je ne la revendique pas » a déclaré le divin Macron à un intervieweur ajoutant : « il y a beaucoup de gens qui ont ça en tête… la politique, c’est mystique ».
Qu’en déduire ? Saint Glinglin de l’Élysée n’a pas besoin de revendiquer un rapport charismatique avec ses ouailles dans les meetings : il INCARNE la rédemption des péchés de la France par l’effet miraculeux de ses vocalises. Même Sainte Poitouche des Charentes, Sœur Ségo en politique, n’avait pas été aussi près du bon Dieu en 2007 !
La baudruche de l’oligarchie commencerait-elle en réalité à dégonfler, trop éloignée du réel ? Le ciel des sondages se couvre pour Macron. Il lui faut donc allumer des contre-feux et expliquer au peuple que, ma foi, s’il est critiqué, c’est que de vilains Russes ourdissent des complots contre lui. Mardi matin, Richard Ferrand, député et secrétaire national d’En Marche, a accusé la Russie d’ingérence dans la campagne. D’après lui, Vladimir Poutine chercherait à empêcher l’élection de son idole ! Il n’ont que cela à faire au Kremlin… À quand le parapluie empoisonné ? Et Kim Jong-Truc, il est dans le coup ?

Le programme vide de Macron

Ce dérivatif a pour objet de donner à Macron une importance qu’il n’a pas et de faire oublier les béances de ses propositions. Les commentateurs finissent d’ailleurs par s’étonner que Macron revendique son absence de programme. Ils regardent alors ce qui en tient lieu et là… surprise ! Nous avons droit à une resucée de hollandisme, réalisent-ils soudain.
Le transfert des cotisations sociales vers la CSG, qui va frapper durement les braves retraités qui envisagent de voter Macron, n’est que la poursuite du « Pacte de responsabilité » de Hollande par d’autres moyens. Quant à la suppression de l’ISF pour le patrimoine financier et son alourdissement inévitable pour les actifs fonciers, il a surtout pour logique, dans la foulée de ce qu’a vicieusement fait Mou-Président durant cinq ans, de pressurer les classes moyennes « supérieures » dont les biens immobiliers constituent précisément une grande partie de la richesse.
Jésus-Macron va-t-il pouvoir ressusciter Hollande ? Macron est bel et bien le candidat de cette oligarchie qui, depuis quarante ans, après avoir rincé le prolétariat, l’avoir asservi par des allocations et livré au communautarisme, a décidé de s’en prendre aux derniers ménages solvables.
Quand ce projet politique sera mis à jour, il est possible que le macronisme s’embrase en un feu de paille. Pour les adeptes de ce gourou, cela vaut bien une réactivation du mythe du Russe au couteau entre les dents.

Autres articles sur Ma-creux, spécialiste du rien-disant destiné à contenter tout le monde afin d'attirer un maximum de voix :

dimanche 4 septembre 2016

Les FRANÇAIS nostalgiques de LA MONARCHIE

SOURCE : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/09/02/31001-20160902ARTFIG00331-frederic-rouvillois-pourquoi-les-francais-sont-nostalgiques-de-la-monarchie.php?xtor=EPR-211


Frédéric Rouvillois : pourquoi les Français sont nostalgiques de la monarchie

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Selon un sondage BVA, près de 40% des Français considèrent qu'un monarque serait bénéfique pour l'Unité nationale. Dans un entretien fleuve, le professeur Frédéric Rouvillois explique les raisons de cet attachement à la figure du Roi.

Frédéric Rouvillois est écrivain et professeur agrégé de Droit public à l'Université Paris-Descartes, spécialiste du droit de l'État et d'histoire politique. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment publié Crime et Utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme(éd. Flammarion, coll. Essais, 2014) ; Être (ou ne pas être) républicain(éd. Cerf, 2015) et dernièrement La Clameur de la Terre. Les leçons politiques du Pape François(éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2016). 

FIGAROVOX. - BVA a réalisé un sondage sur l'éventualité d'une candidature monarchiste à l'élection présidentielle. Que pensez-vous de la pertinence d'un tel sondage?
Frédéric ROUVILLOIS. - Je vous dirai qu'il faut se méfier des sondages en général. Néanmoins, il y en a de différents types. Certains sont liés de manière réactive à l'actualité immédiate, à la mode du moment, à l'apparition soudaine d'un personnage dans les médias. Ces sondages sont très artificiels et, au fond, ne disent pas grand-chose de la réalité de l'opinion publique. Quand les questions sont superficielles, l'opinion oublie trois semaines après les réponses qu'elle y apporte. En revanche, quand ils portent sur des questions de fond et ne se rattachent à aucune forme d'immédiateté, certains sondages ont une vraie pertinence. Le sondage de BVA dont nous parlons aujourd'hui et qu'il faut mettre en parallèle avec un sondage analogue réalisé une dizaine d'années plus tôt appartient à cette catégorie. Dans la mesure où la question de la monarchie est justement d'une brûlante inactualité, ce sondage révèle comme des lames de fond ou des courants en profondeur qui agitent l'opinion publique. Il ne s'agit alors pas d'une mode, d'un coup de cœur ou d'un coup de sang. 
À lire les résultats du sondage, près de 40% des Français considéreraient que la présence d'un monarque à la tête de l'État aurait des conséquences positives pour l'unité nationale et la stabilité gouvernementale. Que vous inspirent ces chiffres?
Ces chiffres sont très impressionnants et ils le sont davantage encore si nous les comparons aux chiffres d'un sondage analogue paru en 2007. La proximité avec certaines idées monarchistes semble avoir progressé de moitié. Il faut se souvenir de Descartes expliquant que «le bon sens est la chose du monde la mieux partagée». En l'occurrence, l'opinion des Français sur le rapport entre monarchie, unité nationale et stabilité gouvernementale me semble être une manière de répondre à la situation difficile qu'ils perçoivent à juste titre: l'unité du pays n'est plus une évidence et le tissu social et culturel est gravement abîmé par rapport à ce qu'il était jadis et même naguère. Au fond, face à cette situation, les Français ne savent plus très bien répondre à la question de leur identité au sein d'une mondialisation soi-disant heureuse, mais vécue tragiquement par beaucoup d'entre eux. Plus la situation est difficile, plus cette identité est incertaine, plus le sentiment de faire corps avec les autres est abîmé, plus il est nécessaire d'avoir des repères stables, rassurants, qui fassent sens. C'est une lapalissade, mais c'est aussi l'illustration de ce bon sens cartésien. La monarchie apparaît de ce point de vue là comme le régime qui a constitué la France au cours des siècles et qui demeure une institution qui se rattache à une réalité naturelle, celle de la famille, de la paternité et de l'incarnation. Même deux siècles après la Révolution, la monarchie conserve une signification réelle pour les Français. 
En 2007, seulement 27% des Français souhaitaient un tel changement institutionnel. Les deux derniers quinquennats ont-ils porté un coup fatal à l'image de «monarque républicain» incarné depuis 1958 par le président de la République?
Je ne le crois pas! Les deux précédents quinquennats ne portent pas atteinte à la crédibilité du monarque républicain en tant que tel, mais davantage à la crédibilité de la République. La dimension monarchique du chef de l'État n'est pas réellement remise en cause. Les Français ne souhaitent pas - contrairement à ce que demandait Arnaud Montebourg dans les années 2000 - que l'on supprime le président de la République ou son élection au suffrage universel direct. Les Français ne souhaitent pas que le premier d'entre eux soit moins fort. Il suffit d'observer que c'est aux élections présidentielles que la participation électorale est la plus élevée. Le chef de l'État demeure le référant fondamental. Ce n'est pas la dimension monarchique de ce dernier qui pose problème, mais davantage sa dimension républicaine. L'année dernière, j'ai publié un essai Être ou ne pas être républicain, pour montrer que tous les hommes politiques se servent absolument sans arrêt de ce mot de «République», sans se demander ce qu'il signifie vraiment. La raison est simple… Dès que l'on creuse vraiment la signification de ce qu'est la République, on s'aperçoit qu'elle n'a pas de sens véritable. S'il s'agit seulement de la «chose publique», le terme peut tout signifier. Est-ce davantage l'absence de monarchie? Est-ce simplement l'expression de la souveraineté? Autant la figure du monarque, incarnée, peut vouloir dire quelque chose et paraître équilibrante, rassurante, autant la simple étiquette de «républicain», dont tout le monde se targue de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, ne suffit plus à rassurer l'intégralité des Français. 
Dans sa tâche quotidienne d'exercice du pouvoir, le président de la République semble de plus en plus démuni. D'inspiration gaullienne, la figure du monarque républicain n'échoue-t-elle pas aujourd'hui à concilier l'incarnation et l'exercice du pouvoir?
Vous n'avez pas tort, mais ceci est moins dû à la structure même de cette monarchie républicaine telle que l'avait conçue de Gaulle qu'à ses dérives contemporaines. Le Général conçoit la Cinquième République comme une sorte d'ersatz de monarchie qu'il aurait d'ailleurs souhaité à titre personnel. Il construit alors un système formé autour d'un président de la République et d'un Premier ministre. Comme chef de l'État, le premier est chargé des orientations stratégiques et de l'incarnation de l'État. À ses côtés, le second, en s'occupant du quotidien, est son subordonné. Le monarque républicain peut concilier incarnation et exercice du pouvoir parce qu'il se cantonne aux décisions fondamentales qui engagent l'avenir du pays. Il n'a pas les mains dans le cambouis comme le Premier ministre.
La situation va se brouiller avec le passage du septennat au quinquennat. Le rythme et la fonction du président de la République vont être bouleversés. Le chef de l'État devient beaucoup plus interventionniste, monte sur le pont, en particulier sous Nicolas Sarkozy et la tendance continue avec François Hollande. Ceci abîme fondamentalement l'esprit de notre monarchie républicaine au point que, de nos jours, de la gauche au Front national, tout le monde souhaite revenir sur cette erreur magistrale du quinquennat, soit par un retour pur et simple au septennat, soit en le remplaçant par un septennat non renouvelable, ce qui est peut-être la solution la plus pertinente. Le rapport entre incarnation et exercice du pouvoir était clairement établi au départ, mais il a été brisé en 2000. 
Dans les monarchies qui existent en Europe, il y a une scission très forte entre la représentation du pouvoir qui incombe au Roi et son exercice qui est confié à un Premier ministre, responsable devant le Parlement. Le modèle de la monarchie parlementaire n'est-il pas un gage de stabilité?
Est-ce un gage suffisant de stabilité? Une monarchie parlementaire permettrait-elle de répondre non seulement aux attentes de la population manifestées par ce sondage, mais aussi aux défis impérieux auxquels doivent faire face les grands systèmes politiques? Pour répondre aux grandes crises qui frappent l'Europe et plus largement le monde, est-ce qu'une monarchie à la hollandaise, à la britannique ou à l'espagnole serait davantage pertinente? J'ai beaucoup travaillé ces derniers temps sur l'encyclique du pape consacrée à l'écologie intégrale. Le pape nous dit quelque chose d'essentiel: un problème fondamental comme l'écologie ne peut pas se résoudre à court, ni même à moyen terme. Seule une action pensée à long terme peut apporter des solutions viables. Et les rythmes de la démocratie représentative et du régime parlementaire, y compris de type monarchique, ne sont pas pertinents pour se projeter dans cet horizon du temps long. Les grandes décisions stratégiques ne peuvent se concevoir par rapport à des rythmes de quatre ou cinq ans, qui sont ordinairement ceux de tels régimes. Et ce qui est vrai pour l'écologie l'est aussi pour toutes les réformes fondamentales. Prenons l'immigration: cette crise ne sera pas résolue en quatre ans ou en cinq ans! Prenons encore l'agriculture: le monde paysan ne peut être sorti en un seul quinquennat du marasme terrifiant dans lequel il se trouve. Nous pourrions encore citer le cas de l'éducation. Bref, les grands sujets de notre époque -ceux qui intéressent vraiment les Français! - ne sont pas compatibles avec le rythme trop rapide de nos démocraties parlementaires. 
Je me tourne donc vers un autre modèle politique, qui est celui du Maroc contemporain. C'est un système dans lequel la monarchie et la démocratie se trouvent totalement combinées l'un à l'autre. Contrairement à la Reine d'Angleterre, le Roi du Maroc conserve un vrai pouvoir d'orientation stratégique. La figure du Roi permet ainsi d'inscrire les grandes réformes relatives au système social, aux droits des femmes, au modèle économique dans le temps long nécessaire à leur réalisation. C'est ce modèle à la fois monarchique et démocratique qui a permis au Maroc d'échapper aux tempêtes du Printemps arabe. Le royaume marocain a alors réussi à faire sa propre mutation, voire sa propre métamorphose au moment même où les républiques voisines, qu'il s'agisse de la Tunisie, de l'Égypte ou de la Libye, voyaient leur avenir tourner à la catastrophe.
Notre monde se trouve confronté à des défis absolus qui engagent son existence même. Les démocraties parlementaires, qu'elles soient républicaines ou monarchiques, ne permettent pas de les résoudre. Il n'est pas impossible que l'on se retrouve assez vite dans une situation politique telle que ce problème deviendra crucial et manifeste. Le sondage de BVA atteste d'un courant en profondeur qui va dans cette direction: le bon sens des Français leur permet de percevoir ces signes d'une crise politique profonde. Les Français n'en peuvent plus de changer d'orientation politique tous les cinq ans. Pouvoir changer, c'est bien gentil, mais si l'alternance nous conduit à faire deux pas en avant, deux pas en arrière, alors on n'avance pas.
Alors que seulement 20% des sympathisants de gauche estiment qu'un Roi aurait une influence positive sur l'unité nationale, ils sont 50% à droite et même 55% au FN. Le clivage gauche-droite d'aujourd'hui garde-t-il les traces de celui qui avait cours au 19e siècle entre les républicains et les monarchistes?
Ce qui est curieux, c'est qu'une partie importante des électeurs du Front national sont d'anciens électeurs de gauche! Autrement dit, ces anciens électeurs de gauche, en allant vers le Front national, s'aperçoivent qu'une forme monarchique du pouvoir pourrait s'avérer positive. Quant à la gauche, il y a effectivement des préjugés, des traditions et des survivances anti-monarchistes qui pèsent de façon lourde dans la position des uns et des autres. Il faut se souvenir que le clivage gauche/droite renvoie à un autre clivage, qui serait celui de l'ordre et du mouvement. L'ordre serait plutôt assumé par ce qu'on appelle la droite, le mouvement par ce qu'on appelle la gauche. À droite, il y a une conscience de l'importance de l'autorité et de la figure tutélaire du père ; et au fond, c'est un peu cela que le Roi incarne dans la tradition française. 
En 2015, dans un entretien accordé à Le 1 Hebdo, l'ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, avait déclaré: «Je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort du roi (…) On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures: ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace». Macron fait-il un bon monarchiste?
Je constate qu'à bien des égards, Emmanuel Macron adopte une position de type monarchiste. L'avantage du Roi est de permettre l'unité. Le Roi n'est ni à droite, ni à gauche. Il est celui de tous parce qu'il n'a été élu par personne et qu'il ne dépend de personne non plus. Il est là pour faire en sorte que les choses aillent le mieux possible et que le bien commun soit réalisé dans la mesure du possible. N'étant ni de droite, ni de gauche, il est en quelque sorte au-dessus de la mêlée. C'est précisément la posture qu'Emmanuel Macron semble vouloir adopter. Il a depuis créé En Marche, qui se veut un mouvement et non un parti. Là encore, ce n'est pas anodin. Un mouvement auquel ont d'ailleurs adhéré rapidement diverses personnalités connues, y compris dans les médias, pour leurs sympathies royalistes.
Et que pensez-vous de sa phrase: «Je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort du Roi»?
Là encore, on pourrait parler de bon sens, mais surtout de simple connaissance de l'histoire. En 1793, juste avant l'exécution de Louis XVI, certains conventionnels ont exigé la tenue de ce que l'on nomme «l'appel au peuple», une sorte de référendum, visant à déterminer si les Français étaient favorables au jugement et à une éventuelle condamnation du Roi. Robespierre, Saint-Just et les Jacobins, a priori très favorables à ce processus référendaire, vont pourtant, cette fois-ci, le refuser farouchement. Ils savent en effet très bien que les Français auraient gracié Louis XVI! Lorsque le Roi est exécuté, il l'est donc par la volonté d'une infime minorité. Par ses paroles, Emmanuel Macron jette un pavé politique dans la mare, mais sur un plan historique, il ne fait que relater des faits connus. 
Louis XVI a été guillotiné le 21 janvier 1793. Pour la première fois, on n'a pas pu dire: «Le Roi est mort, vive le Roi» comme si, ce jour-là, les «deux corps du Roi» avaient été exécutés. Est-il envisageable d'effacer cette rupture? 
À l'époque, les choses ne se passent pas ainsi puisque les royalistes sont encore nombreux. Une très grande partie des Français considèrent que le Roi Louis XVI étant mort, c'est le Louis XVII qui le remplace. C'est alors un petit garçon emprisonné par les Républicains dans la prison du Temple, qui mourra ensuite des sévices qui lui sont infligés. Mais pour eux, les choses sont claires: Louis XVII succède à son père le soir du 21 janvier 1793.
En outre, on peut rappeler qu'au XVIIe siècle, les Anglais avaient eux aussi décapité leur Roi - et cela n'a pas empêché la monarchie anglaise d'être restaurée et de subsister depuis vaille que vaille.
Mais au Royaume-Uni, la dictature de Cromwell a duré dix ans, la monarchie n'a pas eu à attendre deux siècles…
Il y a une chose qui est sûre en politique, c'est que rien n'est jamais sûr. On ne sait jamais au fond de quoi sera fait le lendemain. Lorsque l'on scrute l'histoire politique, on se rend compte que les systèmes qui paraissaient les plus solides et indéracinables peuvent s'effondrer en quelques jours, voire en quelques heures, sous le coup d'un événement parfois dérisoire ou de l'action de quelques personnes. On a un exemple français avec la chute de la monarchie de Louis-Philippe. En février 1848, le Roi a tout pour lui: son bilan est plutôt bon, il est soutenu par l'immense majorité des Français et par la bourgeoisie qui domine la vie économique, il a avec lui la police, l'armée, l'administration, la justice, etc. Or, il va suffire de trois heures pour renverser ce régime. Et ce pour une raison très simple: le régime ne croit plus en sa propre légitimité, en son droit à gouverner. Beaucoup plus proche de nous et de manière encore plus spectaculaire, le destin de l'Union soviétique en 1991 était absolument inimaginable quelques années voire quelques mois avant la chute finale. On pensait alors que l'URSS allait durer en s'adaptant certes quelque peu, sous le coup notamment de la pression qui pesait sur les frontières musulmanes de l'Empire dans le Caucase. Mais on ne pensait pas que l'URSS s'effondrerait ainsi. Or, il a suffi d'une «crise de foi» du système soviétique, qui ne croyait plus en lui-même. C'est aussi pour cette raison qu'un sondage comme celui de BVA sur la progression des idées monarchistes n'est pas inintéressant. 
Vous parliez de Louis-Philippe. Ce dernier n'était pas Roi de France, mais Roi des Français. Comment pourrait-on reprendre aujourd'hui le fil de la royauté? Pourrait-on imaginer que le peuple choisisse un nouveau Roi des Français, à l'image des deux Empereurs, légitimés par un plébiscite?
Avec les deux empereurs que nous avons eus, les Français validaient le système par un plébiscite, mais une fois qu'il était validé, l'Empereur n'était pas élu régulièrement par les Français, sinon ça aurait été la Cinquième République! Un système dans lequel, à la suite d'une révolution ou plus modestement d'une évolution, les Français seraient amenés à se prononcer sur une éventuelle restauration de la monarchie est une chose qui n'est pas à exclure. En politique, rien n'est sûr, ni dans un sens, ni dans l'autre. La question, maintenant, serait celle de la forme de ce nouveau régime monarchique. De 1870 à 1875, la Troisième République est créée par des monarchistes qui sont majoritaires à l'Assemblée constituante et qui décident de créer un système qui, le jour venu, pourra redevenir une monarchie parlementaire du type «Louis-Philippe». Ils pensaient qu'il suffirait alors de remplacer le président de la République par le Roi. Trois quarts de siècle plus tard, le Général de Gaulle, quand il crée la Cinquième République, constitue un système dans lequel le président de la République peut facilement, le cas échéant, être remplacé par un monarque. Dans ce cas précis, le Roi incarnerait le pouvoir, prendrait certaines décisions stratégiques avec l'appui du peuple, mais ne se substituerait pas à un Premier ministre, à un gouvernement et à un parlement qui pourraient être élus démocratiquement et qui représenteraient une autre légitimité. On peut parfaitement imaginer cette double légitimité dans le prolongement de ce que le Général de Gaulle avait conçu. 
La légitimité de Napoléon Bonaparte ne s'inscrivait pas dans une lignée: c'est en tant que héros qu'il a été plébiscité par le peuple. Pourrait-on imaginer Roi des Français n'importe quel citoyen que l'histoire mettrait sur le devant de la scène ou, a contrario, pourrait-on imaginer un retour des vieilles familles, qu'il s'agisse d'un Bourbon, d'un Orléans ou d'un Bonaparte?
N'étant ni devin, ni cartomancienne, je ne peux vous répondre que par un parallèle historique. L'histoire nous montre qu'à certaines époques, des familles anciennes ont pu revenir sur un trône qu'elles avaient quitté quelques décennies voire quelques siècles auparavant. D'autres épisodes historiques nous montrent qu'un grand homme - général vainqueur ou homme d'Etat habile - a pu devenir roi et créer une dynastie. La question «quelle famille?» n'est donc pas essentielle. C'est le principe lui-même qui importe, et la possibilité de substituer un régime monarchique incarné et personnalisé à un régime républicain abstrait qui, à bien des égards, ne correspond plus ni aux besoins fondamentaux de la politique actuelle ni apparemment aux désirs d'une partie importante des Français.

vendredi 15 mai 2015

Le mensonge et encore le mensonge sans fin, par l'Higoumène Nikon Vorobiev


"J'ai jadis été assez naïf pour vouloir étudier la psychologie dans le but de mieux comprendre l'âme humaine. Que de sottises ne fait-on pas dans sa jeunesse, quand on n'a personne pour vous guider ! je me suis retrouvé comme dans une forêt sans issue. Le prince de ce monde vous aveugle au point que l'on avance à tâtons et que l'on se heurte à un mur, puis à un autre…

La science est mensongère, si l'on prend ses données comme un absolu, car la science de demain annulera celle d'aujourd'hui. L'art, lui, est le plus souvent une falsification délibérée.

La politique a toujours été pleine de mensonge, de tromperie, de crime. Tout est ici à prendre en sens inverse et ce que l'on appellera vie n'est que vanité des vanités et tout est vanité, et surtout petitesse, vacuité, le mensonge et encore le mensonge sans fin. En un mot "l'époque du mensonge", le règne du prince de ce monde."

Higoumène Nikon Vorobiev
(in  Lettres Spirituelles
 - Coll. Grands Spirituels Orthodoxes  du XX° s.  l'Âge d'homme)

samedi 25 octobre 2014

ARMÉES ET MAÎTRES DU MONDE…

voici ce que l'on peut lire sur le site http://www.europesolidaire.eu

Mise en vente de l'armée française
C'est ce que nous apprend Le Figaro, généralement bien informé en ce qui concerne le militaire: le gouvernement français, en mal de crédits, se propose de faire appel au secteur privé pour financer une partie des dépenses militaires. Voici la Défense, que l'on pensait naïvement devoir rester le dernier bastion du secteur public, face aux intérêts du secteur privé qui ont envahi tout le reste, mise en vente à son tour.
« Comment, nous citons, poursuivre la modernisation et l'équipement des armées. La solution imaginée passe par la création de «sociétés de projet» capitalisées en tout ou en partie avec le produit de cession de participations détenues par l'État dans des entreprises, mais aussi avec de l'argent privé. La société de projet utilisera ensuite cette rentrée d'argent immédiate pour acheter un matériel que l'armée détient déjà, puis lui concédera «un droit d'usage contre un loyer dont la durée et les modalités restent à définir», »

Faut-il rappeler qu'il s'agit d'une solution depuis longtemps pratiquée par l'US Army, sous la pression du lobby militaro-industrialo-bancaire, avec le résultat qu'elle emploie maintenant des armées privées devenues sur certains territoires (l'Ukraine par exemple) totalement incontrôlables - n'assurant par ailleurs aux personnels aucune prestation sociale, même pas les soins post- traumatiques. Ils sont renvoyés chez eux, à la charge d'institutions charitables exsangues.

.En France on appelait cela jusqu'à présent des « partenariats publics privés PPP », fonctionnant sur le principe: « au secteur privé les bénéfices, au secteur public les déficits » . Auquel s'ajoute le principe de l'absence de contrôle ni durant les appels d'offres, ni durant l'exécution des marchés, ni à la recette. Les résultats sont souvent lamentables, non pas seulement en termes de coûts finaux, mais en terme de qualité du produit. Ce fut ainsi le cas d'un hôpital de la région parisienne que nous ne nommerons pas. Malgré l'argent investi, il n'a pu encore ouvrir ses portes du fait de diverses malfaçons. La Cour des Comptes, semble-t-il "s'en serait inquiétée" comme on dit. « Regrettable confusion entre maître d'ouvrage et maître d'oeuvre »

Le gouvernement socialiste français n'hésitera pas cependant à suivre l'exemple américain, tant en ce qui concerne la défense que la police. Mais il n'y a pas d'argent, dira-t-on. On ne peut rester sans rien faire, alors que l'ennemi est à nos portes.

Or l'ennemi, pour reprendre une phrase devenue tristement célèbre, n'est pas celui que l'on pense. C'est la Finance. Celle-ci, qui nous gouverne à partir de ses fiefs de Wall Street et de la City, a fait en sorte que la Banque Centrale Européenne ne puisse, comme le fait cependant son homologue la Fed américaine, prêter directement aux Etats. Ceux-ci sont obligés de s'endetter auprès des « marchés ». Aujourd'hui, ne pouvant plus le faire, ils vont, comme depuis 2 ans l'Etat grec, renoncer à leurs missions de service public les plus essentielles. Voici revenu le temps des Grandes Compagnies, narguant le pouvoir royal.

Ainsi le gouvernement français, en mal de crédits, se propose de faire appel au secteur privé pour financer une partie des dépenses militaires. Voici la défense, que l'on pensait naïvement devoir rester le dernier bastion du secteur public, face aux intérêts du secteur privé qui ont envahi tout le reste, mise en vente à son tour.

Rappelons, en ces jours de Fête de la Science, qu'il en de même de la recherche fondamentale ex-publique


Voir Le Figaro, 03/10/2014 Les armées françaises vont recourir à la location
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/10/03/20002-20141003ARTFIG00038-les-armees-francaises-vont-recourir-a-la-location.php

informations supplémentaires glanées sur le blog de Pierre Jovanovic  www.jovanovic.com 

  • Armée Française plus de 7500 postes supprimés et autant dans les villes où ces postes disparaissent - lire Le Parisien merci à Aetos 
  • 1er Régiment d'Artillerie de Marine à Châlons fermera ses portes en 2015, 3000 personnes partiront, la moitié des commerces de la ville fermeront. Cela se traduira par 3000 licenciements par ricochet dans la région - lire Opex360 merci à Indiana 
  • -1er Régiment de Transmissions d'Epinal environ 70 suppressions d'emploi !!!! - lire Radio Magnum merci à Mme Beauchet 
  • Encore un suicide, le 3e, au RIMA de Vannes. A mettre en parallèle aux autres. Lire Le Point ici pour l'armée.
  • APRES L'ARMEE FRANCAISE, L'ARMEE BELGE OBLIGEE DE S'ENTRAINER SANS CARTOUCHES 
    En juillet, des militaires french scandalisés s'étaient plaints de ne même plus avoir de cartouches à blanc pour s'entraîner. Eh bien deux mois plus tard, voici que l'armée belge est frappée par les mêmes restrictions budgétaires, et les soldats belges obligés de dire "pan, t'es mort" comme dans les cours de récréation d'antan.
On assiste là à la destruction des armées européennes, à la suppression de leur indépendence, au retrait de leurs capacités de défense, pour cause de budgets, budgets militaires donnés purement et simplement aux banques étrangères pour le remboursement de la dette.
On est en plein Ubu, sauf que c'est la triste réalité: "André ... est soldat depuis 11 ans à l'armée belge. Comme tous ses collègues, il vit tant bien que mal les coupes budgétaires imposées par le gouvernement. Son quotidien professionnel en est affecté, mais ce qui l'inquiète par-dessus tout, c'est la diminution de moyens alloués à la formation des jeunes. Récemment, il dit avoir assisté à une scène qu'il juge absurde lors d'un entrainement pour candidats militaires: les jeunes devaient faire semblant de tirer avec leur arme, car il n'y a plus de munitions pour eux, faute de budget. "Les candidats militaires doivent feindre leurs tirs, assure André. Ils doivent faire "pan pan", c'est ridicule! Vous imaginez? Les jeunes de 20 ans pleins de motivation arrivent et voient ça… La plupart parle de démissionner après avoir passé un an à l'armée""... lire ici RTL, merci à Mr Martin.
  • Armée Française fermeture de l'ESCAT à Bergerac, les habitants et commerçants en colère - lire Sud Ouest merci à Mr Labranche 
  • COMMENT L'ARMEE AMERICAINE VIRE L'ARMEE FRANCAISE DU MALI : Notre lecteur Jean-Bernard nous explique avec des détails très pertinents. "On ne parle plus beaucoup du Mali chez vous. Pourtant il se passe des choses intéressantes ici: 
  • Grande Armée Française: Effectifs en réduction, notre armée est entourée des soins jaloux des fournisseurs de services logistiques nécessaires à son bon fonctionnement. Jusqu'ici, la société de catering et autre besoins (carburant, etc.) est ECOLOG. Si cette société (dont le siège est à Dubaï) a un bureau officiel à Bamako, elle n'a pas de représentation en France (!). Bien sûr, les retombées économiques pour notre pays, si prospère, me semblent, en première analyse, nuls, sauf, si, faillite de la vaillante armée française aidant, nous ne payons pas les factures. Pour le Mali c'est la même chose, sauf pour quelques travaux de sous-traitance et l'achat de légumes frais. Le reste est importé. Un peu de conso dans les bars, restaurants, prostituées et casino local (Tomi, bien sur).
    • Minusma: Total est le fournisseur du carburant, jusqu'à septembre. A partir d'octobre, le marché passe à SUPREME, une société... Afghane (!!!!!!!!!!).
      US Army: Construction d'une base aérienne militaire à Bamako fin 2014. La piste aura une épaisseur de 1 m de béton... Utilisation conjointe, France, ONU et US de l'aéroport de Gao (interdit au trafic civil) et aménagement probable pour les US. On parle de l'installation d'une base pour les Marines dans la zone entre Gao et Kidal. Bref, les US, qui ont installé 33 bases en Afrique depuis 2000, contre 3 à cette même date, ne font que passer. Africom avait été rejeté unanimement par tous les pays africains du temps de Bush. Obama semble plus efficace. Merci aux "Young Leaders". Les supplétifs de la Grande Armée Française se retirent pendant ce temps là. Cherchez l'erreur. Du coup on assiste à une véritable invasion de grosses sociétés, toutes basées dans le Golfe Persique et... l'Afghanistan. Après, on va parler du pré-carré de la France. Il va falloir utiliser le terme de "potager" à la place.
  • LES TROMPETTES DE L'APOCALYPSE DE L'ARMEE FRANCAISE 
    Le fameux livre "blanc" de 2011 qui conseillait la suppression de la défense nucléaire (avions, sous-marins, Albion, etc.), de la Garde Républicaine, de la musique militaire, etc., pour faire des économies, vient de trouver un nouvel aboutissement, et cela grâce aux livres "blancs" précédents qui avaient déja encouragé d'innombrables autres coupes budgétaires. Résultat: l'Armée Française est totalement ruinée, dénuée, ses comptes dans le rouge, et ses comptables jonglant parfois avec la plus grande mauvaise foi pour gagner encore plus de temps à payer les factures, prétextant tout un tas de problèmes, qu'ils soient vrais ou non. 
    Le souci est que cela entraîne des milliers de pme, payées au lance-pierre, à la faillite. Et parmi elles, symbole absolu, une qui fabrique des trompettes, et qui n'a pas été payée depuis des lustres, au point que le propriétaire, criblé de dettes, ne sait plus comment faire pour éviter la faillite et payer ses ouvriers.
    Notre lecteur Mr Marrou demande: "comment l'Armée, elle même victime de non-paiement ou de coupes budgétaires, peut-elle honorer ses contrats? Du coup, elle trouve des excuses bidons (livraisons incomplètes, mauvais état...)", lire ici la Voix du Nord
    "Alors que l'Etat lui devrait plus de 240.000 euros, l'entreprise Cuivre et Bois est désormais dans une situation critique, puisque ses créanciers l'ont assigné au tribunal: "Si l'armée ne paye pas, clairement, on sera KO", résume Pierre Vicogne, interrogé par France Inter".. Selon Mediapartdes sources auraient évoqué des livraisons incomplètes pour justifier des non-paiements". Cependant, cela ne justifie pas le fait de ne pas payer une facture de plusieurs centaines de milliers d'euros parce qu'il manque une trompette à l'appel... Et justement, la trompette a été utilisée pricipalement pour sonner le rassemblement des troupes. S'il n'y a plus de trompettes, il n'y aura plus de rassemblement. Je trouve cette affaire très symbolique finalement, signe absolu qu'il n'y aura plus de militaires devant le drapeau... Triste constat, d'autant plus qu'il est question aussi de démenteler le Plateau d'Albion... La mort de la France, au ralenti.
    PS: notre lecteur Mr Joubert des Ouches attire votre attention justement sur le reportage: "L'armée française, une désintégration programmée?" que vous pouvez voir ici, et qui confirme ce que vous savez déjà, à savoir la destruction programmée par les élites européennes de l'Armée Française, la seule qui aurait pu se révolter contre la destruction du pays, engagée depuis 1982.
    LIRE AUSSI :

jeudi 16 octobre 2014

MENSONGE, CUPIDITÉ, AVEUGLEMENT, DÉSINFORMATION

« Les lèvres fausses sont en horreur au Seigneur, mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables. » (Proverbes 12.22)

LA CIA A PAYÉ LES JOURNALISTES DEPUIS 20 ANS POUR ORIENTER LEURS ARTICLES 
Un journaliste allemand a craqué. Udo Ulfkotte a publié un livre intitulé "Presse Achetée" dans lequel il explique que depuis 20 ans, la CIA a acheté directement ou indirectement la presse afin d'orienter leurs articles. L'un de nos lecteurs en a fait très bon résumé: "Dans ce livre, il détaille la manipulation des médias et des journalistes par les agences de renseignement étasuniennes et notamment comment le Frankfurter Allgemeine Zeitung sert "comme une prostituée les intérêts de Washington en manipulant ses lecteurs au profit des États-Unis" au travers de multiples organisations pilotées depuis Washington, comme l’Atlantic Bridge, la Commission trilatérale, le German Marshall Found, l’American Council on Germany, l’Aspen Institute, etc. Ces informations ont été depuis confirmées par Willy Wimmer, ex-secrétaire d’État du ministère allemand de la Défense, qui a accusé le département d’État américain d’ingérence dans le travail de la presse allemande". Extrait de la réflexion de Mr Ulfkotte: 

    "Je viens d’écrire un livre, non pas pour gagner de l’argent, cela va plutôt me causer beaucoup de problèmes, mais juste pour donner aux Allemands, aux Européens, aux gens dans le monde entier, un aperçu de ce qui ce passe en coulisse ... Tous les journalistes des magazines, journaux, radios et des télévisions grandes et respectables, sont tous membres ou invités des grosses organisations transatlantiques. Dans ces organisations transatlantiques, vous êtes approchés pour être pro-américain. Il n’y a personne qui vient vous dire : « Nous sommes la CIA, voudriez-vous travailler pour nous ? » Non, ce n’est pas comme cela que ça se passe. Ce qu’elles font, ces organisations transatlantiques, elles vous invitent pour visiter les États-Unis, elles payent pour cela toutes les dépenses. Vous êtes corrompu parce qu’ils vous donnent également des bons contacts. Vous ne saurez pas que ces « bons contacts » sont par exemple des non-official covers, ou des gens qui travaillent officiellement pour la CIA ou d’autres agences de renseignement américaines. Vous pensez que se sont des amis et vous coopérez avec eux. Ils vous demandent : « Pourriez-vous me faire telle ou telle faveur ? » et c’est par ce biais-là que vous êtes de plus en plus conditionné mentalement
    Votre question était : est-ce seulement le cas de journalistes allemands ? Non, je pense que c’est particulièrement le cas avec les journalistes britanniques de par leur relation beaucoup plus proche [avec les États-Unis, NDLR]. C’est aussi particulièrement le cas avec les Israéliens et bien sûr avec les journalistes français, mais en partie, pas autant qu’avec les journalistes allemands ou anglais. C’est le cas pour les journalistes australiens, néo-zélandais, taïwanais... Il y a beaucoup de pays, comme certains pays arabes dont la Jordanie, le sultanat d’Oman… Il y a beaucoup de pays où cela arrive et où vous trouvez des gens qui se proclament journalistes respectables. Mais si vous regardez derrière, vous découvrirez que se ne sont que des marionnettes de la CIA ...
    J’ai eu six perquisitions parce que j’ai été accusé par le procureur de la République fédérale, de faire fuiter des secrets d’État. Six perquisitions! Ils ont espéré que je ne ferais pas ça et que je ne le ferais plus jamais. Et je pense que ça vaut le coup et que la vérité sortira un jour, la vérité ne mourra pas. Je me fiche de ce qui peut m’arriver, j’ai déjà eu trois crises cardiaques, je n’ai pas d’enfant. S’ils veulent m’amener devant les tribunaux ou me mettre en prison, la vérité en vaut la peine !".


Lire également l'article de Krieger et repris et commenté par Zero Hedge ici. Merci à mon lecteur. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©  www.jovanovic.com 2008-2014


« Celui qui se livre à la fraude n'habitera pas dans ma maison ; celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence. » (Psaume 101.7)

mercredi 16 juillet 2014

DEUX SUICIDES DE PATRON PAR JOUR en FRANCE…

"La reprise est là, mais elle est fragile " (François le super menteur)

Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! (Apocalypse, chapitre 22 v 15)

sur le site Agora Vox :
 Deux suicides de patron par jour  Quand l'entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas ! 
Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d'entreprises. Lorsqu'un salarié se donne la mort, l'information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d'un patron est généralement considéré comme un simple fait divers. 
  Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles ... Il est alors confronté à plusieurs punitions qu'il n'a aucunement mérité comme le dépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions ... L'année 2013 s'est avérée être une année record absolu de défaillance d'entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d'entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons. Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d'entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d'insupportables échecs personnels. Dans l'opinion publique et médiatique, le chef d'entreprise n'est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l'Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour. 
 C'est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointes à la solitude, le suicide est l'égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession. 
 Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d'entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d'entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d'un environnement sur lequel il n'a pas de pouvoir. Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d'un gros client, un accident mortel d'un collaborateur, l'obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l'entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance. 

 Deux patrons par jour se suicident en France. En cas d'échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d'autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé. Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le "dominant", il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du "management second" en vigueur dans les grandes entreprises. Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d'artisans ou de commerçants n'ont jamais été aussi nombreux. Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons… Le phénomène a pris tellement d'ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d'accompagnement à l'échec...
"Je ferai de la droiture une règle, et de la justice un niveau. Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, et les eaux inonderont l'abri du mensonge"  (Isaïe 28,17)

lundi 30 juin 2014

George ORWELL, un éclairage vital sur notre époque

sur le site Causeur.fr un excellent article sur le livre que Simon Leys a consacré à George ORWELL

"Orwell, l’épouilleur. Un grand écrivain peut être aussi un honnête homme"

"Peut-on être socialiste sans être totalitaire ? C’était la question d’Orwell à laquelle, pour l’instant, l’Histoire a répondu, et sans discussion possible, par la négative. Mais peut-on être un grand écrivain sans être un pourri ? C’était le cas d’Orwell, individu « foncièrement vrai et propre », nous assure Simon Leys qui s’y connaît en honnêteté (et malhonnêteté) intellectuelles. « Chez lui, l’écrivain et l’homme ne faisaient qu’un – et dans ce sens, il était l’exact opposé d’un “homme de lettres“. » Et une exception difficilement envisageable en Occident tant nous sommes persuadés, et avec quelle mauvaise fierté, que le génie est d’abord cet être puissamment amoral auquel il faut, sous peine de passer pour un petit bourgeois moralisateur, tout pardonner – et surtout le pire qui est même son cachet…" LIRE LA SUITE ICI


« Si Orwell plaidait pour qu’on accorde la priorité à la politique, c’était seulement afin de mieux protéger les valeurs non politiques ». Si l’on s’occupe de politique, c’est pour éviter que la politique ne s’occupe trop de nous et abolisse ou secondarise ce qui passera à nos yeux toujours avant elle – à savoir l’éternel et le frivole. Bernard Crick, biographe de référence d'Orwell cité par Simon Leys

dimanche 29 juin 2014

Apocalypse now

Revue de presse internationale du 29/06/2014

    "Le mensonge passait dans l'histoire et devenait vérité. "         G. Orwell (1984)

"En ces jours, je mets l’accent sur la simplicité pour les laïcs aussi, parce que beaucoup de choses qu'ils font ne sont pas nécessaires et ils finissent par être consumés par l'anxiété. Je leur parle de l'austérité et de l'ascèse. Je ne cesse de leur faire cette admonestation : «Si vous voulez vous débarrasser de l'anxiété, simplifiez votre vie!" Père PAÏSIOS (Extrait de «Avec douleur et amour pour l'homme contemporain"

samedi 12 avril 2014


« La grandeur de l’homme, c’est de s’élever contre sa nature »
(Jacqueline de Romilly)



Dans sa Guerre du Péloponnèse, Thucydide faisait justement remarquer que nombre des acteurs politiques de l’époque étaient souvent mus par de bas mais très humains motifs personnels au lieu de rechercher avant tout le bien commun. Il soulignait par ailleurs que Périclès, à la différence de ceux-là, était honnête et incorruptible. Il disait la vérité au peuple et cherchait à le guider pour le bien de la cité. Voilà ce qu’est un dirigeant valable : un homme rempli de qualités morales qui fera rejaillir celles-ci chez le peuple qui a besoin de tels meneurs. Seul, le peuple ne peut en effet ni dominer sa nature ni tendre vers le supérieur car il lui manque des responsables exemplaires, disposant de hautes vertus, et donc, capables de le conduire vers davantage de grandeur. En effet, le peuple est trop marqué par sa nature profonde, sa légèreté et son manque de réflexion (il est ainsi capable de s’enthousiasmer facilement pour le premier démagogue venu), pour évoluer sans guides. Toute réussite politique est donc le fruit de la recherche du bien commun couplé à une morale forte. Elle implique la rencontre d’esprits éclairés et d’une base réceptive. (…)
Les grecs n’étaient pas des optimistes béats et avaient bien conscience que l’homme mène une vie difficile où les épreuves et les pièges sont légions, avant tout à cause de sa fragilité et de sa nature intrinsèque. Pourtant, ils avaient fait le choix de dominer cela et de se vouer à un idéal supérieur, durable et beau, atteignable seulement par un travail constant sur soi impliquant efforts et triomphe de la volonté. Ils nous montraient un chemin, un élan intérieur, que nous devrions chacun essayer de suivre avec ardeur car tendre vers cette grandeur est un désir que nous nous devons de poursuivre en tant qu’Européens conscients de notre héritage et désireux de construire notre avenir. Car notre premier travail, il est à faire sur nous-mêmes. Et nous sommes notre premier ennemi.(source)