Les 5 filtres des médias de masse Noam Chomsky
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vendredi 14 juillet 2017
lundi 1 mai 2017
QUELLE MÉDIATION ? par Slobodan Despot
EXTRAITS DU N° 74
Voici quelques mois, un ami journaliste m’avait interpellé sur le nom de cette lettre: «Pourquoi prétendez-vous faire de l’antipresse, alors que vous produisez des articles argumentés, nuancés, cultivés et souvent impartiaux? Bref: vous faites de la presse à l’ancienne!» J’ai beaucoup réfléchi à cette boutade. De fait, notre mission n’est pas d’offrir un contrepoint aux partis pris de la presse. Notre mission est de reconstituer une presse qui n’existe plus, d’assurer l’intérim. L’Antipresse, c’est la presse à l’endroit.
Le constat vaut autant, à des nuances près, pour le service public que pour le privé: signe d’une fusion totalitaire entre l’État et le grand capital et de l’avènement d’une hypercaste, de cette Suprasociété que Zinoviev avait prophétisée dès la fin de l’URSS. La seule presse digne de ce nom, demain, sera celle qui vivra grâce à ses lecteurs et pour eux, et non à la botte et pour le profit de ses annonceurs ou de ses propriétaires.
La factologie contre l’information
Ainsi donc, par un paradoxe qui n’étonnera guère les rhétoriciens, les plus grands producteurs de fake news se sont transformés en juges et garants de la véracité des faits, réduisant l’information à de la factologie.
Les faits ne sont pas l’information

Là réside leur tromperie première: les faits n’existent qu’au travers de la narration qu’on en fait. Ils sont tributaires d’une grille de lecture, donc d’une subjectivité assumée. La factologie, elle, prétend occulter la part inévitable de subjectivité du travail de l’information. Cet escamotage, au vu de l’évolution des mêmes médias ces dernières décennies, est assez compréhensible. A force de marcher sur une planche systématiquement inclinée, ils ont perdu la sensation même du plat. De fait, une information sans parti pris et sans prédication morale est tout simplement impensable dans un grand média d’Occident. Ce parti pris et cette prédication monocorde traduisent une vision du monde monolithique et s’incarnent en un langage monolithique. Ainsi, on ne trouvera pas dans les mass media d’autre appellation pour le gouvernement légal de Syrie que «le régime de Damas». Ce n’est d’ailleurs plus une appellation, mais le tag de stigmatisation apposé à une entité qu’on combat.
Un univers monolithique
La pluralité d’opinions n’est plus, elle aussi, qu’une vue de l’esprit. Le cas du Journal publiant en 1924, contre ses propres convictions, les reportages de plus en plus dévastateurs d’Henri Béraud sur la réalité soviétique (qui deviendront son Ce que j’ai vu à Moscou), simplement parce que son directeur s’y était engagé, semble relever d’une utopie idyllique. De tels démentis à la ligne éditoriale ne se tolèrent plus, surtout pas en feuilleton. S’il subsiste encore dans la presse anglo-saxonne quelques rares journalistes de haut vol aux positions imprévisibles, il n’est plus aucune figure de ce genre en France ou en Allemagne. Ici, il arrive tout au plus que les journaux concèdent une tribune à des agitateurs extraprofessionnels, comme un Onfray ou un Botho Strauss.
Le débat d’idées est en effet peu à peu devenu un service extra-rédactionnel. On lui aménage des bacs à sable du genre Figaro Vox: ces services assurent le maintien d’un certain lectorat tout en servant de soupapes à la pression de l’opinion — au même titre que les commentaires en ligne. Ils masquent la normalisation et l’appauvrissement intellectuel des contenus proprement rédactionnels.
Cela se passe désormais… chez vous!
La brutalité et la rapidité de ce processus sont particulièrement sensibles dans l’évolution des organes de presse d’Europe de l’Est récemment rachetés par des groupes occidentaux (essentiellement germaniques). Impersonnalisation, globalisation, financiarisation, émasculation sont les mots-clefs de ces «réformes», qui souvent n’aboutissent qu’à la mort du patient, ou à la transformation de journaux historiques en simples vecteurs de pub. Le «package» idéologique infusé de pair avec le capital occidental n’est pas négociable, dût-il choquer et aliéner les derniers restes de lectorat. Le filtre du globalisme occidental doit être appliqué à chaque objectif, à chaque écran, à la plus vieille paire de lunettes du plus chevronné des rédacteurs, celui-là même qui avait réussi à se faufiler par l’ironie et le double langage entre les dogmes grossiers du socialisme réel.
Le monolithisme agressif des médias occidentaux est une donnée de base du dispositif stratégique incarné dans son volet militaire par l’OTAN. Au temps de la guerre ex-Yougoslavie, un Serbe ou pro-serbe avait plus de chances d’obtenir une tribune ou un démenti dans un journal croate que dans un journal d’un pays en principe non impliqué comme la France. La France où, justement, la presse faisait preuve d’un bellicisme atlantiste très en avance sur les positions réelles du gouvernement, plutôt souverainiste et réservé du temps de Mitterrand et Chirac.
A cette époque, les populations occidentales n’avaient pas encore conscience du bain de fake news où elles barbotaient, car les enjeux des matraquages médiatiques d’alors, à première vue, ne les concernaient pas. C’est grâce à cette indifférence et à l’absence totale de contre-pouvoirs que des contrevérités avérées que les médias se refusaient à corriger se sont retrouvées telles quelles dans le matériel de preuve des juges du TPI. Ceux-ci ont même réussi à mettre en accusation un personnage fictif issu d’un roman satirique (Le Héros sur son âne), le dénommé Gruban Malić, simplement parce qu’un reporter américain avait été suffisamment idiot pour ne pas «fact-checker» la blague d’un journaliste local!
Vers la robotisation
Les choses ont fondamentalement changé avec la décentralisation de l’information via l’internet, le rapprochement des enjeux (crise européenne, islam, migrations), et l’irruption de la contre-information russe. La mue récente des médias occidentaux, leur raidissement idéologique et leur dégringolade éthique témoignent à la fois d’une évolution professionnelle et d’un changement de mission stratégique.
Sur le plan professionnel, ce développement laisse entrevoir une issue burlesque qu’un Philip K. Dick n’eût pas reniée: le remplacement des rédacteurs par des algorithmes. Nous n’en sommes plus très loin avec l’émergence des outils informatiques de fact checking comme le Decodex du Monde ou le CrossCheck adopté par des dizaines de rédactions dans le but de traquer les fake news de la présidentielle française. Ces journalistes ne semblent pas avoir compris qu’en s’associant avec un enthousiasme de jobards à ces programmes d’«intelligence artificielle» fournis par Google, ils signaient leur propre arrêt de mort. Si les journalistes ne savent plus discerner le vrai du faux par leurs propres moyens, à quoi peuvent-ils bien servir, eux et leur formation?
De fait, c’est en Californie que s’élabore désormais l’avenir du journalisme officiel, notamment français. Le News Lab est ce «ministère de la vérité» de Google qui «collabore avec journalistes et entrepreneurs pour construire l’avenir des médias». Le manifeste de sa mission primordiale — «Fiabilité et Vérification» — est repris tel quel par les médias affiliés pour justifier leur nouvelle besogne de triage (plutôt que de création) des contenus.
Personne en France n’a prêté attention à l’explosion des ambitions de Google sous sa nouvelle entité portant le nom évocateur d’Alphabet. Personne ne s’est demandé à quoi allait réellement servir le «fonds Google» de 60 millions concédé par le géant informatique à la France en 2013 contre l’abandon de la requête en matière de droits formulée par les éditeurs français à son encontre. Or, non content de s’immuniser en versant une modeste obole aux Français, Google s’est assuré avec ce fonds d’un laboratoire grandeur nature pour expérimenter sa vision du «journalisme 2.0» avec la collaboration de médias dépassés affichant fièrement leur idiotie et leur inutilité.
Qui croit encore aux médias?
La dématérialisation de la presse ne marque pas une simple évolution technique, mais, comme dans le cas de Google, un changement de métier, passant notamment par des services et des applications sans grand lien avec le cœur de la profession. Le concept de journalisme est lui-même redéfini à la volée. Sous les formulations doucereuses du News Lab, on décèle le projet d’une supervision universelle de l’information par contrôle, filtrage et élimination, étroitement parente des pratiques logicielles de la NSA dénoncées par Snowden.
Aux yeux du système, les médias d’information sont déjà du passé. Seuls leurs opposants croient encore à leur existence. Aujourd’hui déjà, les jeunes adultes ne s’«informent» plus en lisant Le Monde — fût-ce sur écran —, mais en puisant dans la vapeur nébulisée par les réseaux sociaux. Ces réseaux sont eux-mêmes régis par des algorithmes qui sélectionnent les informations qu’ils reçoivent et les orientent vers ceux qui pensent comme eux. Modifier cette orientation, y introduire une part graduelle d’inversion, discréditer les identités où l’on se reconnaît sur le net, n’est qu’une affaire de programmation. D’où l’investissement massif des pouvoirs financiers et politiques américains dans ces réseaux.
Cette migration de l’information vers le contrôle s’accompagne de l’objectivation d’une idéologie sous forme d’algorithmes impersonnels. Une telle mécanicisation de la pensée ne s’est encore jamais vue dans l’histoire. Elle ressortit, d’une part, à la pétrification de l’empire atlantiste dans sa phase terminale: Les documents publics de l’OTAN regorgent d’instructions et de projets relatifs au contrôle de l’information. L’un de ses hauts dirigeants vient d’ailleurs d’assimiler les «fake news» (lisez: l’information libre) à une agression militaire contre l’Alliance au sens du fameux article 5 de sa charte. L’arrestation de blogueurs en territoire européen nous pend au nez.
D’autre part, elle est concomitante d’une contestation, par les élites techno-financières, de la démocratie participative elle-même. Le prétendant le plus «branché» à la présidence française n’a-t-il pas déclaré qu’il ne voyait pas l’utilité… de l’élection? Les peuples ne votent-ils pas systématiquement mal? Ne serait-il pas prudent de leur ôter la voix – ou alors de les dissoudre dans l’anonymat des «réseaux»?
Les journaux traditionnels, avec tous leurs défauts, sont des composantes indispensables de la démocratie. Ils incarnent la capacité d’une communauté humaine à s’organiser et à parler d’une même voix pour défendre un projet de société commun. La disparition de la pluralité de la presse, puis de la presse elle-même, signifie aussi la disparition des communautés et l’atomisation terminale de la société en particules humaines interchangeables. Les Européens soucieux de préserver leurs libertés et leurs identités ne devraient pas se réjouir de la disparition des médias, mais œuvrer à leur réactivation. Les médias représentatifs du sentiment et de l’intérêt populaires ont de beaux jours devant eux. Même imprimés sur du papier!
jeudi 16 février 2017
Macron ? ma…creux ! Chi serve al comune, non serve a nessuno.
Emmanuel Macron, c’est François Hollande (en pire ?)
La baudruche de l’oligarchie commencerait-elle en réalité à dégonfler, trop éloignée du réel ? Le ciel des sondages se couvre pour Macron.
Par Serge Federbusch.
Prenez vite sa température, il est en surchauffe ! « La dimension christique, je ne la renie pas ; je ne la revendique pas » a déclaré le divin Macron à un intervieweur ajoutant : « il y a beaucoup de gens qui ont ça en tête… la politique, c’est mystique ».
Qu’en déduire ? Saint Glinglin de l’Élysée n’a pas besoin de revendiquer un rapport charismatique avec ses ouailles dans les meetings : il INCARNE la rédemption des péchés de la France par l’effet miraculeux de ses vocalises. Même Sainte Poitouche des Charentes, Sœur Ségo en politique, n’avait pas été aussi près du bon Dieu en 2007 !
La baudruche de l’oligarchie commencerait-elle en réalité à dégonfler, trop éloignée du réel ? Le ciel des sondages se couvre pour Macron. Il lui faut donc allumer des contre-feux et expliquer au peuple que, ma foi, s’il est critiqué, c’est que de vilains Russes ourdissent des complots contre lui. Mardi matin, Richard Ferrand, député et secrétaire national d’En Marche, a accusé la Russie d’ingérence dans la campagne. D’après lui, Vladimir Poutine chercherait à empêcher l’élection de son idole ! Il n’ont que cela à faire au Kremlin… À quand le parapluie empoisonné ? Et Kim Jong-Truc, il est dans le coup ?
Le programme vide de Macron

Le transfert des cotisations sociales vers la CSG, qui va frapper durement les braves retraités qui envisagent de voter Macron, n’est que la poursuite du « Pacte de responsabilité » de Hollande par d’autres moyens. Quant à la suppression de l’ISF pour le patrimoine financier et son alourdissement inévitable pour les actifs fonciers, il a surtout pour logique, dans la foulée de ce qu’a vicieusement fait Mou-Président durant cinq ans, de pressurer les classes moyennes « supérieures » dont les biens immobiliers constituent précisément une grande partie de la richesse.
Jésus-Macron va-t-il pouvoir ressusciter Hollande ? Macron est bel et bien le candidat de cette oligarchie qui, depuis quarante ans, après avoir rincé le prolétariat, l’avoir asservi par des allocations et livré au communautarisme, a décidé de s’en prendre aux derniers ménages solvables.
Quand ce projet politique sera mis à jour, il est possible que le macronisme s’embrase en un feu de paille. Pour les adeptes de ce gourou, cela vaut bien une réactivation du mythe du Russe au couteau entre les dents.
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jeudi 15 décembre 2016
LE VRAI RÔLE DES MÉDIAS DE MASSE
sur
par Slobodan Despot
LE VRAI RÔLE DES MÉDIAS DE MASSE
«Dans l’Occident moderne, l’altruisme émotif n’est pas une vertu, ni même une option: c’est un devoir. C’est un camouflage obligé pour sortir de chez soi, tout comme l’est la burqa pour les femmes en Arabie Saoudite.»
La rumeur parcourt l’«antisphère» depuis l’élection de Trump: les médias officiels sont morts! Ils ont tout misé sur Hillary ils ont donc tous perdu et plus personne le leur accorde le moindre crédit. Circulez, y a plus rien à en tirer!
C’est évidemment une vue de l’esprit. Les médias ne sont pas là pour dire le vrai, ils sont là pour organiser notre vie. Ils sont, dans un sens général (englobant donc aussi les «antimédias»), le filtre par où nous recevons les 95% de notre connaissance du monde qui nous entoure. Le paysan du XIXe siècle pouvait encore se prévaloir d’un rapport presque direct à la réalité, construit par une expérience immédiate patiemment accumulée tout au long de sa vie et validé par une tradition immémoriale. Le paysan d’aujourd’hui n’a, de ce lointain ancêtre, que le nom. Pour acquérir un bien agricole en UE, il doit franchir une vingtaine d’étapes administratives qui supposent davantage de familiarité avec la bureaucratie qu’avec les bêtes. Son contact avec la terre est lui-même médiatisé par les roues de son tracteur. De l’observation du ciel et des vents, il ne tire plus rien, ayant des applications météo gratuites dans son smartphone. Un smartphone sur lequel il tue le temps comme n’importe qui en labourant à la vitesse du pas les sillons interminables de ses champs de taille démesurée qu’impose l’agriculture industrielle.
Supposez que les services de météorologie lui donnent de fausses informations, que la bureaucratie change soudain ses critères en fonction de la théorie du réchauffement climatique, qu’une vague de suspicion frappe la céréale qu’il produit en monoculture ou que son fournisseur lui vende des semences stériles qu’il devra racheter contre bon argent l’année suivante s’il veut semer à nouveau. Il est mort! Il est totalement dépendant, totalement démuni, lui dont l’aïeul, tout en n’ayant pas le sou, était seul maître dans son enclos après Dieu. Une inflexion du cours des denrées, une entourloupe de Monsanto peuvent entraîner des vagues de suicides parmi les paysans désespérés, comme cela se voit aujourd’hui en Inde et ailleurs.
J’ai pris l’exemple du paysan comme un archétype de l’humain «archaïque» et antimédiatique — tout en sachant que c’était un faux exemple. Le paysan moderne est un technicien connecté, comme tout le monde dans notre société. Même des monastères régis par des règles de silence et d’isolation sévères dépendent la vente de leurs produits sur l’internet. Ils dépendent de leur médiatisation! Et il n’est pas un secteur d’activité dont la prospérité, et la survie même, ne dépendent de la pensée industrielle: de sa capacité de rationalisation, d’optimisation, de simplification. De la loi aveugle du nombre!
L’altruisme obligé, ou la burqa de l’homme blanc
C’est dans ce contexte de mécanisation et de déshumanisation systémiques qu’est née la civilisation la plus sentimentale de tous les temps. L’humain de l’ère industrielle — cœur dur et tripe molle selon Bernanos — vit avec une larme perpétuelle au coin de l’œil. Mais c’est le contexte médiatique qui va décider à quel moment, et à quel propos, sa larme va grossir en goutte et rouler sur sa joue. Téléthon: on récolte des millions pour le malheur médiatisé, mais on n’aura pas la moindre mansuétude pour le nécessiteux qu’on croise sur son palier. Migration: on met en scène la générosité de l’accueil, mais on n’a aucune pitié pour les parias qui se retrouvent à la rue pour n’avoir plus pu assumer les charges d’une société où une part croissante des taxes part justement… dans la générosité obligatoire!
La critique est facile, sur un plan général. On peut aisément en faire un système de pensée. C’est le système de pensée qui fonde le discours de ces mouvements dits «populistes» voire d’«extrême droite» qui constituent essentiellement le lobby des gens sans lobbies. Lesquels mouvements risquent bien, une fois arrivés, de remplacer une inhumanité par une autre. Entretemps, comme les révolutionnaires de jadis dans la civilisation bourgeoise, ils renvoient à cette société l’image la plus cruelle et la plus juste. Et, tout au fond de cette critique, se niche le plus petit dénominateur commun qui, par-delà les intérêts politiques et économiques, rassemble prolos et bourgeois, fils d’immigrés et vieux aristos sous les mêmes bannières: la volonté d’être non pas fascistes ni blancs ni Français ni Allemands; la volonté de rester ce qu’ils sont. De rejeter le camouflage imposé. Autrement dit, de rejeter la médiatisation qui les force dans un moule d’idées et de comportements qui les dénature.
Dans l’Occident moderne, en effet, l’altruisme émotif n’est pas une vertu, ni même une option: c’est une obligation. C’est un camouflage imposé pour sortir de chez soi, tout comme la burqa pour les femmes en Arabie Saoudite ou dans les quartiers sous charia d’Angleterre. Et, de même que leur voile intégral recouvre parfois des jeans serrés, voire des dessous de dentelle provocants, de même notre altruisme de façade recouvre une sécheresse de cœur encore jamais vue dans cette espèce dont nous sommes issus et qui s’appelait l’humanité.
A l’abri du sens
En un mot, nous nous sommes accommodés à vivre dans une hypocrisie permanente et absolue du fond de laquelle nous dénonçons l’hypocrisie des autres milieux ou des autres époques. Le «fond» de notre pensée, nous l’exprimons à mi-voix et uniquement à des proches et plus personne n’est assez fou pour clamer tout haut les évidences les plus cuisantes. De temps à autre, des «fuites» impliquant des ministres bien-pensants ou des vedettes de show-biz (se souvient-on de John Galliano?) nous rappellent à quel point le langage public de leur caste doit être corseté pour qu’ils finissent, quand ils se croient «en cercle privé», par s’épancher en des grossièretés explosives. Un seul mot malheureux peut mettre fin à une carrière par ailleurs exemplaire. Le discours des responsables politiques ou économiques est soigneusement lissé par les spin doctors afin de ne jamais laisser dépasser le moindre coin de bois rugueux sous la nappe satinée des euphémismes et des platitudes. Il importe de ne rien dire qui fasse sens! Lorsque vous franchissez cette limite, lorsque vous exprimez du sens, vous tombez dans la marmite du «populisme», d’où que vous soyez parti (voir à ce sujet le scandale soulevé par le banquier socialiste Thilo Sarrazin, en Allemagne).
Il importe de bien comprendre que cette terreur du «politiquement correct» n’est pas spécifiquement… politique. Comme le rappelle Angelo Codevilla), la correction politique passe avant l’exactitude factuelle parce que le Parti ou l’avant-garde éclairée (autrement dit le détenteur du monopole du langage public) incarne une réalité supérieure à la réalité elle-même. Une réalité «2.0», dirait-on aujourd’hui. Or depuis que nous sommes sortis du millénarisme marxiste et de ses illusions, plus aucun parti politique ne peut prétendre à une telle ambition: réécrire la réalité elle-même. La seule instance dotée des pouvoirs et des instruments d’un tel projet est le complexe académico-médiatique que les autorités publiques et l’économie entretiennent, mais qu’elles craignent plus que tout. L’université demeure aujourd’hui le dernier bastion des utopies collectivistes du XIXe siècle et en même temps le creuset des recherches de pointe en biotechnologie, cybernétique ou intelligence artificielle qui prétendent redéfinir concrètement l’être humain et son environnement. Sans l’assistance des médias (dont elle forme l’ensemble des cadres), l’université ne pourrait jamais justifier les crédits colossaux alloués à des recherches sans aucun intérêt ni écho pour les populations qui les financent, et encore moins s’assurer couverture et soutien pour des projets d’ingénierie humaine susceptibles d’accorder un droit de vie et de mort sur le «matériau humain» à une étroite et obscure avant-garde de technocrates. Il est aisé de voir que la théorie du genre elle-même ainsi que ses ramifications constitue une stratégie d’intimidation et de prise de pouvoir sociétale des milieux académiques, doublée d’un formidable désinhibiteur pour l’expérimentation la plus sacrilège: celle portant sur le sexe et la reproduction de notre espèce.
L’altruisme des sangsues
Au refaçonnage en laboratoire de la réalité biophysique correspond le remplacement de la réalité éprouvée par une réalité de synthèse au travers des médias. En ce sens, le processus est agnostiqueet apolitique. N’importe ce que vous pensez, pourvu que vous pensiez artificiel: c’est pourquoi, par exemple, le grotesque nazisme ukrainien ne dérange absolument pas les médias de grand chemin! N’importe ce que vous croyez voir, pourvu que vous le voyiez à travers nos lucarnes. Tout ce que nous sentons, tout ce que nous pensons est passé au crible des médias et des valeurs qu’ils colportent. Les contradictions ne leur font pas peur, au contraire. Elles contribuent à désorienter le cobaye — et donc à le rendre encore plus dépendant. Les médias ne servent pas à informer la meute, ils servent à la dresser.
D’où cette insistance sur le culte de l’Autre en tant que négation du Même (de soi), couplée à la dérive émotionnelle qui court-circuite les garde-fous rationnels. Tandis qu’on nous intime d’être altruistes dans le contexte général, il nous est permis et recommandé d’être cupides comme des sangsues dans notre vie privée («Vos intérêts», «Faire fructifier votre argent», «profiter de vos avantages», etc.). En couplant la générosité abstraite à la mesquinerie concrète, on façonne des masses d’humains écervelés, abreuvés de slogans de fraternité et de partage, mais mus par un égocentrisme strict excluant tout esprit de sacrifice et toute confiance en l’autre, conditions premières d’une identité collective.
C’est pourquoi les mouvements identitaires (= défense du Même) sont proscrits, c’est pourquoi le réalisme politique, social ou éducatif est a priori décrié, c’est pourquoi les individus au langage franc et à l’engagement sacrificiel sont inévitablement poussés vers l’«extrême droite». N’échappent à la mise au ban que les grégaires et les veules qui acceptent de brouter l’herbe entre leurs quatre pattes sans s’intéresser au destin du troupeau.
Et c’est aussi pourquoi la faillite totale du système médiatique sur la victoire de Trump n’était pas une simple erreur d’appréciation. C’était littéralement une «erreur système»: la faillite momentanée d’une matrice informatique mise en place non pour rendre compte de la réalité, mais pour la remplacer.
Les médias occidentaux se basent-ils toujours sur des sources crédibles dans leur reportages sur la Syrie ? La réponse de cette journaliste canadienne a laissé sans voix son interlocuteur.
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http://antipresse.tumblr.com/manifeste |
par Slobodan Despot
LE VRAI RÔLE DES MÉDIAS DE MASSE
«Dans l’Occident moderne, l’altruisme émotif n’est pas une vertu, ni même une option: c’est un devoir. C’est un camouflage obligé pour sortir de chez soi, tout comme l’est la burqa pour les femmes en Arabie Saoudite.»
La rumeur parcourt l’«antisphère» depuis l’élection de Trump: les médias officiels sont morts! Ils ont tout misé sur Hillary ils ont donc tous perdu et plus personne le leur accorde le moindre crédit. Circulez, y a plus rien à en tirer!
C’est évidemment une vue de l’esprit. Les médias ne sont pas là pour dire le vrai, ils sont là pour organiser notre vie. Ils sont, dans un sens général (englobant donc aussi les «antimédias»), le filtre par où nous recevons les 95% de notre connaissance du monde qui nous entoure. Le paysan du XIXe siècle pouvait encore se prévaloir d’un rapport presque direct à la réalité, construit par une expérience immédiate patiemment accumulée tout au long de sa vie et validé par une tradition immémoriale. Le paysan d’aujourd’hui n’a, de ce lointain ancêtre, que le nom. Pour acquérir un bien agricole en UE, il doit franchir une vingtaine d’étapes administratives qui supposent davantage de familiarité avec la bureaucratie qu’avec les bêtes. Son contact avec la terre est lui-même médiatisé par les roues de son tracteur. De l’observation du ciel et des vents, il ne tire plus rien, ayant des applications météo gratuites dans son smartphone. Un smartphone sur lequel il tue le temps comme n’importe qui en labourant à la vitesse du pas les sillons interminables de ses champs de taille démesurée qu’impose l’agriculture industrielle.
Supposez que les services de météorologie lui donnent de fausses informations, que la bureaucratie change soudain ses critères en fonction de la théorie du réchauffement climatique, qu’une vague de suspicion frappe la céréale qu’il produit en monoculture ou que son fournisseur lui vende des semences stériles qu’il devra racheter contre bon argent l’année suivante s’il veut semer à nouveau. Il est mort! Il est totalement dépendant, totalement démuni, lui dont l’aïeul, tout en n’ayant pas le sou, était seul maître dans son enclos après Dieu. Une inflexion du cours des denrées, une entourloupe de Monsanto peuvent entraîner des vagues de suicides parmi les paysans désespérés, comme cela se voit aujourd’hui en Inde et ailleurs.
J’ai pris l’exemple du paysan comme un archétype de l’humain «archaïque» et antimédiatique — tout en sachant que c’était un faux exemple. Le paysan moderne est un technicien connecté, comme tout le monde dans notre société. Même des monastères régis par des règles de silence et d’isolation sévères dépendent la vente de leurs produits sur l’internet. Ils dépendent de leur médiatisation! Et il n’est pas un secteur d’activité dont la prospérité, et la survie même, ne dépendent de la pensée industrielle: de sa capacité de rationalisation, d’optimisation, de simplification. De la loi aveugle du nombre!
L’altruisme obligé, ou la burqa de l’homme blanc
C’est dans ce contexte de mécanisation et de déshumanisation systémiques qu’est née la civilisation la plus sentimentale de tous les temps. L’humain de l’ère industrielle — cœur dur et tripe molle selon Bernanos — vit avec une larme perpétuelle au coin de l’œil. Mais c’est le contexte médiatique qui va décider à quel moment, et à quel propos, sa larme va grossir en goutte et rouler sur sa joue. Téléthon: on récolte des millions pour le malheur médiatisé, mais on n’aura pas la moindre mansuétude pour le nécessiteux qu’on croise sur son palier. Migration: on met en scène la générosité de l’accueil, mais on n’a aucune pitié pour les parias qui se retrouvent à la rue pour n’avoir plus pu assumer les charges d’une société où une part croissante des taxes part justement… dans la générosité obligatoire!
La critique est facile, sur un plan général. On peut aisément en faire un système de pensée. C’est le système de pensée qui fonde le discours de ces mouvements dits «populistes» voire d’«extrême droite» qui constituent essentiellement le lobby des gens sans lobbies. Lesquels mouvements risquent bien, une fois arrivés, de remplacer une inhumanité par une autre. Entretemps, comme les révolutionnaires de jadis dans la civilisation bourgeoise, ils renvoient à cette société l’image la plus cruelle et la plus juste. Et, tout au fond de cette critique, se niche le plus petit dénominateur commun qui, par-delà les intérêts politiques et économiques, rassemble prolos et bourgeois, fils d’immigrés et vieux aristos sous les mêmes bannières: la volonté d’être non pas fascistes ni blancs ni Français ni Allemands; la volonté de rester ce qu’ils sont. De rejeter le camouflage imposé. Autrement dit, de rejeter la médiatisation qui les force dans un moule d’idées et de comportements qui les dénature.
Dans l’Occident moderne, en effet, l’altruisme émotif n’est pas une vertu, ni même une option: c’est une obligation. C’est un camouflage imposé pour sortir de chez soi, tout comme la burqa pour les femmes en Arabie Saoudite ou dans les quartiers sous charia d’Angleterre. Et, de même que leur voile intégral recouvre parfois des jeans serrés, voire des dessous de dentelle provocants, de même notre altruisme de façade recouvre une sécheresse de cœur encore jamais vue dans cette espèce dont nous sommes issus et qui s’appelait l’humanité.
A l’abri du sens
En un mot, nous nous sommes accommodés à vivre dans une hypocrisie permanente et absolue du fond de laquelle nous dénonçons l’hypocrisie des autres milieux ou des autres époques. Le «fond» de notre pensée, nous l’exprimons à mi-voix et uniquement à des proches et plus personne n’est assez fou pour clamer tout haut les évidences les plus cuisantes. De temps à autre, des «fuites» impliquant des ministres bien-pensants ou des vedettes de show-biz (se souvient-on de John Galliano?) nous rappellent à quel point le langage public de leur caste doit être corseté pour qu’ils finissent, quand ils se croient «en cercle privé», par s’épancher en des grossièretés explosives. Un seul mot malheureux peut mettre fin à une carrière par ailleurs exemplaire. Le discours des responsables politiques ou économiques est soigneusement lissé par les spin doctors afin de ne jamais laisser dépasser le moindre coin de bois rugueux sous la nappe satinée des euphémismes et des platitudes. Il importe de ne rien dire qui fasse sens! Lorsque vous franchissez cette limite, lorsque vous exprimez du sens, vous tombez dans la marmite du «populisme», d’où que vous soyez parti (voir à ce sujet le scandale soulevé par le banquier socialiste Thilo Sarrazin, en Allemagne).
Il importe de bien comprendre que cette terreur du «politiquement correct» n’est pas spécifiquement… politique. Comme le rappelle Angelo Codevilla), la correction politique passe avant l’exactitude factuelle parce que le Parti ou l’avant-garde éclairée (autrement dit le détenteur du monopole du langage public) incarne une réalité supérieure à la réalité elle-même. Une réalité «2.0», dirait-on aujourd’hui. Or depuis que nous sommes sortis du millénarisme marxiste et de ses illusions, plus aucun parti politique ne peut prétendre à une telle ambition: réécrire la réalité elle-même. La seule instance dotée des pouvoirs et des instruments d’un tel projet est le complexe académico-médiatique que les autorités publiques et l’économie entretiennent, mais qu’elles craignent plus que tout. L’université demeure aujourd’hui le dernier bastion des utopies collectivistes du XIXe siècle et en même temps le creuset des recherches de pointe en biotechnologie, cybernétique ou intelligence artificielle qui prétendent redéfinir concrètement l’être humain et son environnement. Sans l’assistance des médias (dont elle forme l’ensemble des cadres), l’université ne pourrait jamais justifier les crédits colossaux alloués à des recherches sans aucun intérêt ni écho pour les populations qui les financent, et encore moins s’assurer couverture et soutien pour des projets d’ingénierie humaine susceptibles d’accorder un droit de vie et de mort sur le «matériau humain» à une étroite et obscure avant-garde de technocrates. Il est aisé de voir que la théorie du genre elle-même ainsi que ses ramifications constitue une stratégie d’intimidation et de prise de pouvoir sociétale des milieux académiques, doublée d’un formidable désinhibiteur pour l’expérimentation la plus sacrilège: celle portant sur le sexe et la reproduction de notre espèce.
L’altruisme des sangsues
Au refaçonnage en laboratoire de la réalité biophysique correspond le remplacement de la réalité éprouvée par une réalité de synthèse au travers des médias. En ce sens, le processus est agnostiqueet apolitique. N’importe ce que vous pensez, pourvu que vous pensiez artificiel: c’est pourquoi, par exemple, le grotesque nazisme ukrainien ne dérange absolument pas les médias de grand chemin! N’importe ce que vous croyez voir, pourvu que vous le voyiez à travers nos lucarnes. Tout ce que nous sentons, tout ce que nous pensons est passé au crible des médias et des valeurs qu’ils colportent. Les contradictions ne leur font pas peur, au contraire. Elles contribuent à désorienter le cobaye — et donc à le rendre encore plus dépendant. Les médias ne servent pas à informer la meute, ils servent à la dresser.
D’où cette insistance sur le culte de l’Autre en tant que négation du Même (de soi), couplée à la dérive émotionnelle qui court-circuite les garde-fous rationnels. Tandis qu’on nous intime d’être altruistes dans le contexte général, il nous est permis et recommandé d’être cupides comme des sangsues dans notre vie privée («Vos intérêts», «Faire fructifier votre argent», «profiter de vos avantages», etc.). En couplant la générosité abstraite à la mesquinerie concrète, on façonne des masses d’humains écervelés, abreuvés de slogans de fraternité et de partage, mais mus par un égocentrisme strict excluant tout esprit de sacrifice et toute confiance en l’autre, conditions premières d’une identité collective.
C’est pourquoi les mouvements identitaires (= défense du Même) sont proscrits, c’est pourquoi le réalisme politique, social ou éducatif est a priori décrié, c’est pourquoi les individus au langage franc et à l’engagement sacrificiel sont inévitablement poussés vers l’«extrême droite». N’échappent à la mise au ban que les grégaires et les veules qui acceptent de brouter l’herbe entre leurs quatre pattes sans s’intéresser au destin du troupeau.
Et c’est aussi pourquoi la faillite totale du système médiatique sur la victoire de Trump n’était pas une simple erreur d’appréciation. C’était littéralement une «erreur système»: la faillite momentanée d’une matrice informatique mise en place non pour rendre compte de la réalité, mais pour la remplacer.
Illustration vidéo de l'article de S. Despot
Les médias occidentaux se basent-ils toujours sur des sources crédibles dans leur reportages sur la Syrie ? La réponse de cette journaliste canadienne a laissé sans voix son interlocuteur.
mercredi 2 novembre 2016
MAUVAISES NOUVELLES EN VRAC… histoire de s'en débarrasser.
Les données personnelles de 60 millions de Français bientôt centralisées par l'Etat https://francais.rt.com/france/28314-france-donnees-personnelles-60-millions
Et toujours le changement d'heure malgré la majorité des Français opposée à cette ineptie : http://www.contrepoints.org/2016/10/29/202562-une-majorite-de-francais-opposee-au-changement-dheure
Hillary Clinton veut que vous aimiez l’Union Européenne : http://www.contrepoints.org/2016/10/30/270224-hillary-clinton-veut-aimiez-union-europeenne
La consigne donnée aux publicitaires : déconstruire la masculinité http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/la-consigne-donn%C3%A9e-aux-publicitaires-d%C3%A9construire-la-masculinit%C3%A9.html
La bombe à retardement de la dette française :
- http://www.contrepoints.org/2016/10/12/268627-bombe-a-retardement-de-dette-francaise
- http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/09/30/97002-20160930FILWWW00062-la-dette-publique-a-augmente-au-t2.php?xtor=EPR-211
Comment les médias allemands manipulent l'opinion publique https://fr.sputniknews.com/international/201609081027669619-medias-allemands-opinion-publique/
À qui profiterait la suppression du cash ? :
http://www.contrepoints.org/2016/09/14/265762-a-profiterait-suppression-cash
Ces 38 qui possèdent les médias : comment la démocratie française et l’information ont été confisquées
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/ces-38-qui-possedent-les-medias-183929
Les Econoclastes : Un aller simple vers l'inconnu avec les banquiers centraux qui ne savent pas ce qu'ils font
Les Econoclastes : Un aller simple vers l'inconnu avec les banquiers centraux qui ne savent pas ce qu'ils font
L'influence de l'Arabie saoudite par Pierre Conesa
mardi 1 mars 2016
L'émission de Nikita Mikhalkov interdite par le dictateur Poutine? Non, par la chaine russe Rossia 24
Emission de Besogon TV consacrée par Nikita Mikhalkov à la russophobie, interdite par la chaine russe Rossia 24.
On comprend vite pourquoi on l'a interdite... Car il démasque les manipulations, les mensonges, les provocations du même genre de petits journalistes éhontés que chez nous, et l'on peut se poser, devant les similitudes de méthodes et d'objectifs, les questions de Mikhalkov: QUI et POURQUOI? D'où vient leur impunité? Manifestement, ces malfaiteurs ne sont pas au Goulag, et se portent très bien, le dictateur Poutine les supporte.
Merci à Laurence
Merci à Laurence
lundi 15 juin 2015
LE MENSONGE INSTITUTIONNALISÉ, l'incessante propagande médiatique dénoncée…
sous titres français et anglais, par Dominique Muselet et Claude Roddier
mardi 17 février 2015
MÉDIACRATIE omniprésente
Malgré l'aide cachée du gouvernement avec des campagnes d'entités qui N'ONT EN REALITE RIEN A VENDRE (l'association des metteurs en boîte en conserve, l'association des artisans, la norme NF, etc., etc.), les deux chaînes sont en panne d'annonceurs.Bon, il faut dire qu'elles ne savent même pas qu'il y a une crise (ha ha ha) vu que les seules infos qu'elles donnent sont celles des attentats, et ensuite que les Français prennent le train à la Gare de Lyon pour partir en vacances, qu'il fait froid en hiver et chaud en été... Ah j'oubliais, que le soleil brille au mois de mai, que "c'est que du bonheur", etc. Sortis de là, les deux chaînes de désinformation sont d'une nullité crasse affligeante et prennent leurs spectateurs pour des c*** à longueur d'année.Résultat, les deux sont si critiquées (même les Guignols de Canal+ les ont pris pour cibles depuis quelques temps) que les annonceurs préfèrent aller sur des supports moins détestés... Les gens regardent BFM et Itele parce que ce sont les deux seules chaînes d'infos permanentes, et qu'ils ne veulent pas attendre 20 heures. Ce ne sont pas des spectateurs qui viennent par choix. Ils regardent par manque de choix."BFMTV (Groupe NextRadioTV) et iTélé (groupe Canal+) ont décidé d’unir leurs forces sur le front publicitaire. Concrètement, les marques pourront acheter une campagne hebdomadaire de 120 ou 140 spots, qui seront diffusés simultanément sur les deux chaînes, en première et dernière positions des écrans publicitaires – les plus demandées. Du haut de gamme, en quelque sorte, vendu 75.000 euros les trente secondes d’images. Les revenus seront partagés entre les deux régies au prorata de l’audience".!!!DEJA QUE LES DEUX CHAINES DONNAIENT LES MEMES INFORMATIONS, MAINTENANT ELLES VONT DONNER EN PLUS LES MEMES PUBS !!!Ha ha ha, MDR, LoooooooooL....... Les nuls !!!"Attention, précise Frédéric Degouy, le directeur marketing de NextRégie, on ne se vend pas ensemble. On commercialise juste un produit commun"... Ouaaa !!! Ce qu'on voit c'est que Mr Degouy n'a jamais regardé les infos sur Itele, ou alors s'il l'a fait, il a dû croire que c'était BFM, ha ha ha... Bref, la vraie raison c'est qu'ils n'ont plus de pub, ce qui veut dire licenciements inévitables... Lire ici les Echos, merci à Radio TPE. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©
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