Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 5 juillet 2017

Sexe : "Inconnu" … On n'arrête pas le progrès

«Sexe : Inconnu» : le Canada délivre un document officiel non-genré à un nouveau-né

«Sexe : Inconnu» :  le Canada délivre un document officiel non-genré à un nouveau-né
Une carte de sécurité sociale un peu spéciale a été remise au parent d’un jeune enfant canadien. Grâce à l’insistance de son géniteur, celle-ci mentionne en effet «inconnu» en face de la ligne correspondant au sexe du détenteur du document.
Kori Doty est un parent transgenre, qui se bat pour que le sexe de son enfant ne soit pas mentionné sur son certificat de naissance, ni sur aucun autre document délivré par le gouvernement.
«Je dirai que je ne sais pas encore, que rien ne presse pour coller ce type d’étiquette sur un gamin. Il ne s’agit pour l’instant que d’un enfant», répond Kori Doty quand on lui demande des détails sur le sexe de sa progéniture.
Le transgenre canadien aurait accouché de Searyl à la maison d’un proche au mois de novembre, le nouveau-né n’a donc pas été enregistré auprès des autorités médicales. Quand le nourrisson a été déclaré auprès de l’Agence des statistiques démographiques, Kori Doty a inscrit «inconnu» pour déterminer le sexe de son enfant, au lieu des traditionnels «masculin» ou «féminin». L’agence a accepté cette inscription, mais a refusé de délivrer un certificat de naissance à Searyl, l’indication du genre du récipiendaire étant péremptoire pour l’obtention du document.
© Kori Doty / Facebook
Le parent de l’enfant a alors fait appel de cette décision, d’après le Vancouver Sun, et a contre toute attente reçu une carte des services de Colombie britannique, dépourvue de notion de genre.
«Je ne détermine pas le sexe de mon enfant», a fait savoir Kori Doty dans un communiqué. «Ce sera à Searyl de décider, de développer son identité sexuelle quand le temps sera venu», a-t-il ajouté, avant de lancer : «Je ne vais pas dévoiler ses choix en me basant sur la détermination du sexe après la simple inspection de ses organes génitaux.»

Il ne s’agit pas d’un cas isolé, des précédents ont été observés dans d’autres provinces canadiennes. L’Alberta autorise à mettre un X pour qualifier le sexe d’une personne – en lieu des M et F – sur les certificats de naissance et autres documents gouvernementaux. Dans l’Ontario, le genre neutre est autorisé pour les cartes de sécurité sociale et les permis de conduire et devrait être étendu aux certificats de naissance en 2018. (source)

mercredi 5 avril 2017

Le genre doit cesser d’être un cache-sexe

Santé: On naît femme, on ne le devient pas

Les femmes payent le prix du déni des différences biologiques  

sur

Peggy Sastre (à gauche, docteur en philosophie ) et Claudine Junien (à droite, professeur de génétique médicale)

Le 14 mai 2014, la revue Nature, référence scientifique par excellence, publiait un article qui, en fondant la recherche sur la différence entre les sexes, allait révolutionner la science, la médecine, et notre santé. Qui s’en souvient ?… Nos médias, d’ordinaire si prompts à traquer le sensationnel, ont alors laissé passer sans une ligne le vrai « scoop » : désormais, aux Etats-Unis, toutes les études, sur des cellules ou sur des modèles animaux, qu’elles portent sur l’Homme ou une autre espèce, devaient, pour être financées, inclure les deux sexes. La sentence  tombait du plus haut de l’instance la plus puissante en matière de recherche dans le monde : l’Institut national de la Santé américain (NIH). Son directeur, le généticien Francis S. Collins, et Janine A. Clayton, directrice du Département de la Recherche sur la Santé des femmes (ORWH), mettaient ainsi définitivement fin à la sous-représentation des femmes dans la recherche médicale et, par voie de conséquence, à une vision unisexe de la santé.1
Certes, dès 1993, un premier pas avait été franchi en incluant obligatoirement les femmes dans la recherche clinique, mais, en s’attaquant là à la recherche fondamentale, le NIH faisait tomber le dernier bastion des tenants des différences sexuelles biologiques réduites aux organes génitaux, hormones sexuelles, fonctions reproductives. Cette vision « bikini », seule la France y resta obstinément fidèle, prenant ainsi dix ans de retard sur le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l’Italie, Israël… au point qu’en novembre 2016 encore, dans un rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Jennifer Merchant et Catherine Vidal  ne pouvaient, pour expliquer l’importance du sexe dans la santé, s’empêcher de faire appel aux vieux démons des stéréotypes de genres

Des médicaments… pour les hommes

Jusqu’à quand occultera-t-on les différences biologiques présentes dans nos 60 000 milliards de cellules, et ce dès la conception ? Jusqu’à quand l’équité entre les sexes, telle que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) la prône depuis 2002 pour résoudre les enjeux sanitaires autour de la maternité, des violences et des infections sexuellement transmissibles sera-t-elle exclusivement déclinée selon les genres sans jamais prendre en compte les différences  biologiques ? Jusqu’à quand la santé sera-t-elle exclue d’un vrai combat pour la parité ? Malgré le coup de poing du NIH, seules 30 % des études cliniques environ représentent les femmes et environ 80% des études chez l’animal ne portent toujours que sur des mâles. Or, de 1997 à 2000, sur 10 molécules retirées du marché, 8 l’ont été en raison d’effets secondaires chez des femmes. Et les femmes font une fois et demi à deux fois plus d’accidents secondaires liés aux médicaments que les hommes : un coût humain et financier exorbitant et… évitable.
Certes, l’inclusion des femelles dans les études sur l’animal impose des coûts supplémentaires. Surtout, elle serait, paraît-il, entravée par la variabilité due à leur cycle de reproduction… sauf qu’il a été démontré que la variabilité entre les individus d’un même sexe est équivalente pour les deux sexes sur la plupart des traits étudiés ! Quant au surcoût, nul n’a encore eu la bonne idée de le comparer à ce que payent les femmes victimes d’accidents secondaires… et le retrait consécutif du marché des médicaments incriminés.

On n’échappe pas à son sexe

Génétiquement, la ressemblance moyenne entre deux hommes ou deux femmes atteint les 99,9%, mais elle n’est que de 98,5% entre un homme et une femme, soit 15 fois plus important qu’entre un humain et un chimpanzé de même sexe ! Toutes les cellules de l’embryon contiennent 23 paires de chromosomes et ont un sexe, déterminé dès la conception, par la paire de chromosomes sexuels: XX pour les filles, XY pour les garçons. Chacun le sait, mais on continue à penser que les différences, « c’est hormonal » ou lié au « genre » dicté par l’environnement. Non ! Les hormones – lors de la différenciation des gonades – puis l’environnement socioculturel – à partir de la naissance – n’interviennent que plus tard.
Sachant que le génome est stable, définitif et identique dans chacune de nos cellules, comment expliquer que nos 23 000 gènes ne s’expriment pas de la même façon selon le tissu, le foie, le rein ou le cerveau ? Tout simplement parce que chaque gène « s’exprime » plus ou moins selon qu’il porte en lui et autour de lui des instructions pour fabriquer une protéine en plus ou moins grande quantité et, de plus, de façon différente selon le sexe… Chez la fille, en effet, un des deux X, d’origine paternelle ou maternelle, est inactivé au hasard dans chaque cellule, et sur les 1 400 gènes de cet X « inactif », 15% à 25% peuvent échapper à l’inactivation et donc s’exprimer davantage. Avec leur X unique, les garçons, en revanche, ne manifestent leur différence que par la petite centaine de gènes spécifiques de leur chromosome Y. Telle une mémoire sexuelle, ces gènes du chromosome X chez la fille et ceux du chromosome Y chez le garçon, modulent au bon moment, dans la bonne cellule, l’expression d’autres gènes, de sorte que, 30 % de nos gènes en moyenne s’expriment différemment selon notre sexe dans tous nos tissus et donc dans chacune de nos cellules.
Et c’est bien ce qui fait la différence et la nécessité de s’entendre sur les mots : le « sexe », se réfère uniquement aux caractéristiques biologiques et physiologiques qui différencient les femmes des hommes depuis la conception et tout au long de la vie ; le « genre » quant à lui, sert à évoquer les rôles qui sont déterminés socialement – après la naissance –  les comportements, les activités et les attributs qu’une société considère comme appropriés pour les hommes et les femmes.
Ce n’est donc pas en masquant ces différences sous prétexte d’éviter toute discrimination qu’on aide les femmes, au contraire ! Ne pas reconnaître les différences sexuelles, malgré l’accumulation de preuves scientifiques en ce sens, c’est pénaliser les femmes… et les hommes !

Un enjeu scientifique majeur

Pourquoi le retard mental, l’autisme, les tumeurs du cerveau et du pancréas sont-ils plus masculins, de même que les conduites à risque, les addictions et la violence? Pourquoi, en revanche, la maladie d’Alzheimer, l’anorexie et autres troubles alimentaires, la dépression, l’ostéoporose et certains cancers, de la thyroïde, par exemple, touchent-ils plus les femmes ? Parce que les maladies ont un sexe ! Ainsi, les hommes seraient protégés contre les maladies auto-immunes (maladies thyroïdiennes, sclérose en plaques, lupus etc..) grâce justement aux gènes de leur chromosome Y. Inversement, deux X peuvent valoir mieux qu’un, car il est démontré que des gènes suppresseurs de tumeur en double exemplaire sur le chromosome X épargneraient aux femmes certains cancers. Mais il a fallu attendre 1990 pour que le NIH, malgré son avance sur le sujet, crée un bureau spécifique de recherche dédié aux femmes (ORWH),  et que l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) les inclut systématiquement dans les essais sur les médicaments. La découverte de mécanismes sexués aux niveaux cellulaires et moléculaires, apparus au cours de l’évolution comme compromis entre la reproduction et la survie, éclaire donc peu à peu ces constats. Aurait-on trouvé autrement que, en cas de lésions nerveuses, certaines voies de la douleur passent par la microglie dans le cerveau chez les souris mâles et par des cellules spécifiques du système immunitaire chez les femelles ?

Le genre doit cesser d’être un cache-sexe

La médecine traite encore les femmes et les hommes sur un mode unisexe qui peut nuire à leur santé et  hypothéquer notre système de soins en termes de coûts,  non seulement  financiers, mais sociaux et humains. Pourquoi administrer une dose de vaccin à une femme quand la moitié suffirait ? Est-il acceptable qu’un médecin ne soit pas formé pour reconnaître les différences de symptômes d’infarctus chez une femme par rapport à un homme ou savoir adapter une prescription d’aspirine ou de somnifère en fonction du sexe de son patient ? C’est bien le déni des différences qui est à l’origine de ces inégalités et non les différences elles-mêmes, et ce n’est pas en les occultant que l’on supprimera les discriminations.
Ce n’est pas en supprimant le mot « race » que l’on supprimera le racisme ; le féminisme se condamne à être une coquille creuse s’il se refuse toujours de reconnaître que, n’en déplaise à Simone de Beauvoir, on nait femme : on ne le devient pas… Certes, le social influence le biologique et réciproquement, le biologique influence le social. Le genre dépend effectivement d’un formatage socioculturel progressif lié à la perception et aux implications sociales de notre sexe, avec des stéréotypes difficiles à éradiquer, même s’ils sont erronés. Mais, au nom d’une fausse parité homme/femme, on a trop longtemps mis l’accent sur l’acquis, le social, ce fameux « genre », en occultant l’inné, le biologique, le « sexe ». Plusieurs pays européens ont déjà adapté en conséquence leurs recherches scientifiques et leurs stratégies thérapeutiques. La France peut-elle se permettre de prendre encore du retard et, sous prétexte de parité, éviter avec mépris et aveuglement de reconnaître les différences entre les hommes et les femmes, malgré les évidences scientifiques et au risque de passer à côté de notre santé à tous, femmes ou hommes ? Le 1er Décembre 2015 un colloque sur le sujet a été organisé à Paris par l’académie des Sciences et l’Académie nationale de Médecine; et cette dernière a organisé le 23 Juin 2016 une conférence de presse pour sensibiliser les médias le public et le corps médical et émettre des recommandations.




mercredi 2 novembre 2016

MAUVAISES NOUVELLES EN VRAC… histoire de s'en débarrasser.





Les données personnelles de 60 millions de Français bientôt centralisées par l'Etat https://francais.rt.com/france/28314-france-donnees-personnelles-60-millions


Et toujours le changement d'heure malgré la majorité des Français opposée à cette ineptie : http://www.contrepoints.org/2016/10/29/202562-une-majorite-de-francais-opposee-au-changement-dheure


Hillary Clinton veut que vous aimiez l’Union Européenne : http://www.contrepoints.org/2016/10/30/270224-hillary-clinton-veut-aimiez-union-europeenne


La consigne donnée aux publicitaires : déconstruire la masculinité http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/la-consigne-donn%C3%A9e-aux-publicitaires-d%C3%A9construire-la-masculinit%C3%A9.html

La bombe à retardement de la dette française : 

Comment les médias allemands manipulent l'opinion publique https://fr.sputniknews.com/international/201609081027669619-medias-allemands-opinion-publique/

À qui profiterait la suppression du cash ? :
http://www.contrepoints.org/2016/09/14/265762-a-profiterait-suppression-cash


Ces 38 qui possèdent les médias : comment la démocratie française et l’information ont été confisquées
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/ces-38-qui-possedent-les-medias-183929

Les Econoclastes : Un aller simple vers l'inconnu avec les banquiers centraux qui ne savent pas ce qu'ils font


L'influence de l'Arabie saoudite par Pierre Conesa

mardi 8 mars 2016

COLOGNE - Ces actes portent atteinte à l'un des biens les plus précieux de notre civilisation, la condition des femmes

sur le site du figaro.fr 

«La grille idéologique des nouvelles féministes les empêche de se saisir des vrais combats»


FIGAROVOX/ENTRETIEN. - Le 8 mars est célébrée la « journée de la femme ». Trente ans après la mort de Simone de Beauvoir, le féminisme a-t-il encore un sens ? La philosophe Bérénice Levet déplore qu'il soit devenu aveugle aux nouveaux dangers qui guettent la femme, et notamment le communautarisme islamique.

Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie à l'Ecole Polytechnique et au Centre Sèvres. Son essai La Théorie du genre, ou le monde rêvé des anges, préfacé par Michel Onfray, vient de paraître en livre de poche.

FIGAROVOX: Nous célébrons le 8 mars la «journée de la femme». Trente ans après la mort de Beauvoir, le féminisme a-t-il encore un sens, ou a-t-il au contraire accompli ses promesses? 
Bérénice LEVET: Si le féminisme a encore un sens, ce n'est surtout pas celui que lui attachent les néo-féministes, tributaires d'une grille idéologique qui les empêche de se saisir des seuls vrais combats qu'il y aurait encore à mener. L'égalité et la liberté sont acquises pour les femmes en France. Comment peut-on encore parler, ainsi que le font certains, d'un fondement patriarcal de notre société? Qu'est-ce qu'une société patriarcale? Une société où la femme dépend entièrement de l'homme, une société où la femme est assignée à résidence et vouée aux tâches domestiques. Or, si ce monde n'est pas tout à fait derrière nous, si patriarcat il y a encore en France, il se rencontre exclusivement dans les territoires perdus de la République. Là, en effet, les principes d'égalité, de liberté, d'émancipation des femmes sont foulés au pied par les hommes. Là, en effet, certaines femmes sont maintenues dans un état de minorité. Mais ce ne sont pas nos mœurs qui sont coupables mais bien l'importation, sur notre sol, de mœurs étrangères aux nôtres. En sorte que si le féminisme a encore un sens, c'est en ces territoires qu'il doit porter le fer or les femmes qui ont le courage de se dresser contre le patriarcat, contre les interdits prescrits par les autorités religieuses, et dont les frères, les fils se font les implacables sentinelles, se retrouvent bien seules. 





En dehors d'Elisabeth Badinter, qui sait faire prévaloir l'exigence de vérité et le principe de réalité sur toute idéologie, qui ose nommer les seuls ennemis des femmes aujourd'hui en France? 
Les statistiques sont là pour nous montrer que les inégalités salariales subsistent entre hommes et femmes. La lutte contre les stéréotypes permet-elle selon vous de réduire les inégalités réelles? 
Ne nous laissons pas intimider par le discours ambiant et ces statistiques qu'on ne manque jamais d'exhiber - la seule arme capable d'impressionner à notre époque, disait Hannah Arendt - qui voudraient nous faire croire que les femmes restent d'éternelles victimes de la domination masculine. Vous parlez des inégalités réelles, mais en dehors des inégalités salariales qui en effet persistent, mais dont les femmes triompheront sans tarder et sans qu'il soit nécessaire qu'une quelconque loi intervienne, quels autres exemples pourriez-vous invoquer? Aucun. Les dernières élections municipales à Paris mettaient aux prises trois femmes et c'est Anne Hidalgo qui dirige la capitale. Qui a été élu à la tête de l'île de France lors des élections départementales de décembre 2015? Valérie Pécresse. Le seul parti politique qui puisse s'enorgueillir de gagner des électeurs est dirigé par une femme, Marine Le Pen et a pour figure montante sa nièce, Marion Maréchal Le Pen. Qui préside à la destinée de France-Culture, de France 2 télévision ou de la Ratp? Respectivement, Sandrine Treiner, Delphine Ernotte, Elisabeth Borne. Qui vient d'être nommé à la direction du Centre Européen de Recherche Nucléaire? Fabiola Gianotti. Il faut donc en finir avec cette rhétorique féministe de l'assujettissement. 
L'expression «inégalités réelles» que vous avez employée m'évoque la dernière trouvaille sémantique de notre président de la République qui excelle en ce domaine. A la faveur du dernier remaniement ministériel, le chef de l'Etat a ainsi créé un secrétariat d'Etat à l'égalité réelle - on se croit revenu au temps du marxisme et du combat contre l'égalité formelle, il est vrai que François Hollande doit donner des gages à l'aile gauche de son parti et à ses satellites. 
Il semble que l'objectif primordial des féministes soit de «mettre la femme au travail» et de lui faire réussir sa carrière. La femme qui n'exerce pas de profession pour éduquer ses enfants appartient elle au passé?
Tout porte à le croire tant la femme au foyer est aujourd'hui dévalorisée socialement. Les femmes y ont-elles gagné en troquant une injonction contre une autre? Hier, assignées au foyer, aujourd'hui sommées de travailler…Qu'on me comprenne bien, je ne milite en aucune façon pour un retour des femmes dans la sphère domestique, l'indépendance économique est une immense conquête, elle est la condition même de la liberté. Mais cela ne doit pas nous interdire de nous interroger sur les conséquences quant à l'éducation des enfants, de ce désinvestissement par les deux sexes de l'espace familial. 





Avec la naissance, les parents ne donnent pas seulement la vie, ils font entrer l'enfant dans un monde, c'est-à-dire dans un monde vieux, qui le précède, un monde de significations qu'il faut lui transmettre, lui donner à aimer. Il convient donc de l'y escorter, or, requis par leur carrière, leur épanouissement personnel, les parents se sont délestés de cette tâche. «Les parents modernes, écrit le grand sociologue Christopher Lasch, tentent de faire en sorte que leurs enfants se sentent aimés et voulus ; mais cela ne cache guère une froideur sous-jacente, éloignement typique de ceux qui ont peu à transmettre à la génération suivante et qui ont décidé, de toute façon, de donner priorité à leur droit de s'accomplir eux-mêmes» 
La crise de la transmission est telle et la déréliction d'une jeunesse abandonnée à elle-même devient si éclatante, que peut-être y aura-t-il un retour de bâton. Que les parents renoueront avec leur responsabilité de parents. Sinon mieux vaut renoncer à mettre au monde des enfants. 
Sous l'impulsion de l'idéologie du genre, il semble que désormais l'horizon du féminisme ne soit plus l'égalité mais l'interchangeabilité…
Le féminisme s'est égaré en adoptant les postulats du Genre. En ratifiant ce petit vocable, en apparence inoffensif, qui s'est imposé afin de marquer une scission parfaite entre le donné biologique et anatomique (que prend en charge le mot sexe) et l'identité sexuée et sexuelle, qui serait purement culturelle (que désigne le mot Genre), le féminisme s'est littéralement désincarné. Rappelons en un mot l'enjeu de cette théorie. «On ne naît pas femme, on le devient» disait Simone de Beauvoir, le Genre considère que l'auteur du Deuxième sexe est 





demeurée comme en retrait de sa propre intuition et en poursuit la logique à son terme: si l'on ne naît pas femme, pourquoi le deviendrait-on? Si l'identité sexuée et sexuelle est sans étayage dans la nature, dans le corps, dans l'incarnation, bref si tout est culturel, pourquoi ne pas s'essayer à tous les codes, jouer de toutes les identités. Les partisans du Genre se grisent ainsi de l'obsolescence de l'identité ou de la «flexibilité sexuelle» (le Gender fluid) dont les grandes marques de luxe seraient les promoteurs au travers de leur collection de mode. 
Partant, éduquer différemment son enfant selon qu'il naît dans un corps féminin ou un corps masculin, transmettre les normes, les codes que notre civilisation attache à chacun des deux sexes est assimilée à de l'assignation identitaire, du «formatage». Que l'humanisation de l'homme ait partie liée avec l'inscription dans une humanité particulière nous est devenu inintelligible, que ces codes, ces significations partagées cimentent une société, nous est indifférent. Le Genre travaille assurément à l'interchangeabilité des deux sexes mais plus énergiquement encore, à la désidentification. La nov-éducation, acquise aux postulats du Genre et promue par notre ministre de l'Education nationale, entend parachever un processus commencée dans les années 1970. Après la désidentification religieuse et la désidentification nationale, il s'agit désormais d'accomplir la désidentification sexuée et sexuelle. 
Les féministes ont tardé à s'indigner pour le scandale de Cologne. Au moment où éclatait l'affaire en Allemagne, elles se mobilisaient contre l'absence de femmes dans la sélection du festival d'Angoulême. Que révèle selon-vous ce deux-poids deux mesures? 





Elles ont plus que tardé, elles sont demeurées muettes et quand elles sont sorties de leur silence, elles ont pris le parti de ne pas s'indigner, comme Clémentine Autain, ou alors à front renversé, à l'instar de Caroline de Haas qui a rageusement invité ceux qui avait l'outrecuidance de rendre publics les faits, à aller «déverser leur merde raciste ailleurs». Ce deux-poids deux-mesures - qu'on se souvienne également du traitement réservé à Dominique Strauss-Kahn - révèle la déroute du féminisme, son incapacité à être au rendez-vous, son inutilité et son irresponsabilité. Une chasse ouverte aux femmes se produit au cœur de l'Europe, - 766 plaintes sont déposées à la police, dont 497 pour agression sexuelle - et les égéries du néo-féminisme restent impassibles. 
Leur mutisme tient d'abord, mais la chose a suffisamment été dite, au fait que les prédateurs étaient musulmans et qu'entre deux maux - la violence faite aux femmes et le risque d'alimenter le racisme, de «faire le jeu du front national», - les néo-féministes n'hésitent pas un instant. Elles sacrifient les femmes. La barbarie peut croître, leur conscience est sauve: elles restent du côté de ceux qu'elles ont définitivement rangés dans le camp des opprimés, des réprouvés, des damnés de la terre. 
Leur résistance vient aussi, et ce point me semble décisif bien qu'il ait été peu ou pas relevé, de ce que ces faits les obligeraient à se désavouer elles-mêmes. De quel récit vivent-elles? De celui de l'éternelle domination des femmes par les hommes. A les suivre, tout resterait à faire, l'égalité, la liberté ne seraient que formelles. Lorsque Kamel Daoud écrit: «Ce que je jalouse dans l'Occident, la seule avance qu'il a comparé à nous, c'est dans le rapport des femmes», elles doivent s'étrangler. Or, si ces événements nous révoltent, c'est pour leur sauvagerie, naturellement, mais non moins pour l'offense faite à nos mœurs en matière de relation homme/femme, des mœurs taillées dans l'étoffe de l'égalité et de la liberté, et notre art de la mixité des sexes: les femmes habitent l'espace public sans hantise de voir les hommes se jeter sur elles comme de proies. 
D'aucuns, comme Kamel Daoud ou Claude Habib, ont vu dans le réveillon cauchemardesque de Cologne le symbole d'un choc des civilisations. Partagez-vous ce constat?
Il faut le dire, ces pratiques barbares ne sont pas même d'un autre âge. L'Occident n'a jamais connu de telles mœurs. Jusqu'au XXe siècle, les femmes étaient certes en état de minorité juridique par rapport à leur époux, mais elles n'étaient pas de la chair livrée à l'hallali des hommes. Les hommes ont été «poli» par les femmes, ils ont appris à dompter le désir que l'autre sexe leur inspire, à emprunter tours et détours. Ils n'ont pas exigé que l'objet de leur concupiscence se voile de la tête au pied pour ne pas céder sans délai à la tentation, ils ont appris les règles de la galanterie. Et dans notre imaginaire, il n'est rien qui évoque les scènes décrites par les victimes de Cologne sinon L'Enlèvement des Sabines tel que peint par Poussin qui a su rendre magistralement les sentiments que les femmes allemandes ont dû éprouver le soir de la Saint-Sylvestre, cette peur panique qui s'empare des femmes prises au piège, dans un guet-apens. Bref, ces actes portent atteinte à l'un des biens les plus précieux de notre civilisation, la condition des femmes. 





Nos féministes ne veulent y voir qu'une version, paroxystique certes, d'une menace qui pèserait en permanence sur les femmes. Autrement dit la différence ne serait que de degré, nullement de nature. Or, si ces actes nous terrorisent au sens fort, c'est parce que nous savons qu'ils ne sont pas le fait de quelques hommes particulièrement brutaux et/ou avinés en cette nuit de Saint-Sylvestre, mais qu'ils sont pratiques communes dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient dont ces hommes sont originaires. Ce type d'agression sexuelle de masse a un nom en arabe, Taharrush gamea. Le procès en islamophobie intenté à Kamel Daoud pour avoir eu le courage d'établir un lien entre les agressions sexuelles de Cologne et les mœurs dans lesquelles les agresseurs ont grandi est hautement significatif de la cécité et de l'irresponsabilité à laquelle l'idéologie confine. 
Oui il s'agit bien d'un choc des civilisations, et, ce qui me semble capital, rappel de ce que nous sommes une civilisation et une civilisation qui, après avoir été accablée de tous les maux, accusée de tous les péchés, n'a guère à rougir d'elle-même. Rappel également et spécialement sur ce chapitre des relations entre les hommes et les femmes, de ce que toutes les civilisations ne se valent pas.

vendredi 31 octobre 2014

Théorie du genre et lavage de cerveau


sur http://www.gfaye.com
Depuis la parution de cet article  Mme Vallaud-Belkacem, est passée du ”Droit des femmes” 
à l'Éducation Nationale mais l'analyse qui suit garde toute son actualité (NDR)

Mme Vallaud-Belkacem, chargée du ”Droit des femmes” au gouvernement, c’est-à-dire de la propagande féministe (1), entend faire enseigner la ”théorie du genre” à l’école et ce, dès le plus jeune âge. Selon un rapport qui lui a été remis par le lobby des dingos – le même qui a pondu le rapport à Matignon sur la fin de l’”intégration” et de l’identité française–, il s’agit de « lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance ». Les stéréotypes, vous l’avez compris, c’est de penser que les filles sont différentes des garçons, et réciproquement.

M. Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre, déclarait, confirmant le caractère soft-totalitaire de l’initiative : « c’est juste un début de propagande douce : on va essayer par une série de micro incitations insidieuses de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre ». L’entreprise a les mêmes racines idéologiques que le communisme totalitaire : construire l’homme nouveau utopique contre la nature. Il importe d’éradiquer en force les différences hommes/femmes dans l’esprit des enfants. Masculiniser les filles, féminiser les garçons, construire l’être androgyne.

Tout un arsenal est prévu pour lessiver le cerveau des jeunes enfants, afin, selon le rapport précité, de « permettre aux jeunes d’envisager un parcours atypique au regard de leur sexe ». Comprendre : faire entrer dans la tête des jeunes garçons qu’il est parfaitement normal et positif de faire guili-guili avec un autre garçon. Car derrière cette initiative gouvernementale, il y a en embuscade le lobby homo masculin qui veut faire des adeptes et recruter sa chair fraiche.

Le rapport jargonnant entend, contre les « stéréotypes de genre », procéder à un « contre-stéréotypage ». Sous-entendu : les filles et les garçons sont exactement les mêmes, la physiologie sexuelle (la nature) ne compte pas, seul importe le choix sexuel. Toujours cet idéalisme consubstantiel à l’égalitarisme de gauche. On passe rapidement dans la case ”crétinisme” quand on entre dans le contenu des programmes destinés aux enfants.

Par exemple, pour démontrer que les différences d’habillement entre les sexes n’ont aucune signification, un manuel montre le portrait officiel de Louis XIV en soulignant qu’il portait des talons hauts. Donc, n’est-ce pas ? il se costumait en femme. Le Roi-Soleil était un travesti, c’est bien connu. On stigmatise le fait « d’acheter un poupon à sa petite fille et non un camion » et cet horrible préjugé de ne pas offrir de poupées aux petits garçons, et tout à l’avenant. De même le rapport préconise de ne plus parler d’ « école maternelle » mais d’ « école pré-élémentaire » car le terme ”maternel” fait référence aux soins apportés aux petits enfants par les mères, alors que, bien entendu, les papas peuvent parfaitement prodiguer leurs soins aux nourrissons. (2) Les allaiter, aussi ?

On remarquera de ce fait, dans cette théorie du genre, qui vise la déconstruction de la famille, la haine de la maternité, supposée oppressive pour les femmes. Il faut corréler cela aux positions pro-abortives extrémistes et à l’homophilie défendues par l’idéologie au pouvoir. L’objectif implicite (nihiliste et suicidaire) est la destruction à terme du modèle du couple et de la famille de souche en France, en installant la confusion des rôles sexuels, le brouillage de la féminité/maternité, et l’apologie de la stérilité. Cette idéologie dissimule par ailleurs un profond esprit égotique et irresponsable.

Mais on ne peut que constater avec effroi que le moyen utilisé par le pouvoir socialiste est le formatage des mentalités dès la petite enfance. Dans l’irrespect absolu de l’innocence de l’enfant. C’est bien là la logique soft-totalitaire de M. Vincent Peillon qui considère l’Éducation nationale non pas comme une institution d’instruction (telle que la voulait Jules Ferry et la vraie République) mais de propagande et de rabotage de la liberté de penser. Peu importe pour ces bourgeois trotskystes et idéologues fanatiques que le peuple devienne inculte pourvu qu’il pense bien.

Tout cela étant dit, ce qui est réjouissant et rassurant, c’est que cette politique ”éducative” inspirée de la théorie du genre (gender theory, d’origine gauchiste américaine des années 60 et 70, vieille lune) échouera lamentablement, comme échoue toute utopie de gauche.

L’essence de la gauche, c’est la révolte contre la nature humaine en particulier et le refus de l’ordre naturel en général. Les sexes n’existent pas et la nature est un ”stéréotype”, n’est-ce pas ? Les enfants, qu’on veut abrutir par l’enseignement de la théorie du genre, ne marcheront pas dans la combine. Leur nature est plus forte (et plus intelligente) que les radotages des fonctionnaires payés pour les décérébrer en leur racontant des inepties.

Notes:


(1) L’idéologie féministe officielle (cf. à ce propos mon essai Sexe et Dévoiement, Éditions du Lore) a celle paradoxale particularité qu’elle est anti-féminine. Elle ne vise pas à défendre les femmes mais à les masculiniser, à les dépouiller de leur féminité. D’autre part, l’insistance sur la ”parité” est un miroir aux alouettes qui cache un silence tonitruant sur l’oppression envers les femmes pratiqué par l’islam, intouchable.

(2) Le ”politiquement correct” s’attache d’abord au langage. Vouloir truquer les mots en espérant changer les choses. C’est un procédé qui s’inspire des méthodes des régimes totalitaires du XXe siècle.

lundi 6 octobre 2014

MANIF POUR TOUS : plus de 500 000 manifestants… ßon, mais…


  • Abolition universelle de la GPA – Gestation Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses 
  • Retrait de la circulaire Taubira qui organise le contournement de l’interdiction de la GPA 
  • Non aux conséquences de la loi Taubira : PMA pour les couples de femmes et GPA 
  • Non à la confusion des genres à l’école : retrait du plan soit disant « égalité » 
  • Retrait des projets anti-familles : réduction du congé parental, prime de naissance divisée par trois, baisse de l’allocation de complément de mode de garde, baisse du quotient familial 

Bon, tout cela est bien beau mais… si vous voulez défendre vraiment la famille, il faudrait un peu moins se préoccuper des unions homosexuelles qui veulent jouer à la poupée, et se mettre à faire des enfants, de nombreux enfants ! parce que, faut-il le rappeler :
« l’accroissement naturel annuel des citoyens de l’Union européenne (soustraction des décès des naissances) n’est, pour les quinze pays d’avant l’élargissement, que de + 400 000, tandis que le solde migratoire annuel est de l’ordre de +1,6 millions de personnes. Autrement dit, l’immigration (légale) est quatre fois plus importante que l’accroissement naturel des citoyens européens (lequel, rappelons-le, comptabilise la natalité des immigrés arrivés les années précédentes). On peut en conclure que la population européenne est en passe d’être remplacée, sur un temps historique relativement court, par des populations non européennes. » (Extrait de: Chauprade, Aymeric. « Chronique du choc des civilisations. » Éditions Chronique)
C'EST COMPRIS ? ALORS AU BOULOT ! Et plus vite que ça !!!

mardi 4 février 2014

CE QUE PEUT DEVENIR LA MANIF POUR TOUS... par Guillaume Bernard



"Dans le cas plus particulier de la Manif pour tous, ce qui a fait sa force, c’est qu’elle a su rassembler des personnes aux appartenances partisanes diverses qui ont mis leurs différences de côté pour, ensemble, défendre une cause et agir sur l’ensemble de la classe politique. Sa force politique (autre que sa capacité à réunir des foules) ne se réalisera concrètement que si elle refuse tout compromis avec l’ensemble des partis politiques. Elle ne doit se rallier à aucun d’eux car elle aurait tort de croire qu’elle peut attendre autre chose d’un parti qu’une volonté de canaliser électoralement ses sympathisants (par exemple, en offrant des postes à ses « anciens » cadres). Croire qu’elle pourra faire de l’entrisme, obtenir la reconnaissance de ses revendications en « plaçant » certains de ses membres dans un parti, c’est ne pas connaître le fonctionnement (cynique) de la vie politique. Hors mis le cas de personnalités (nationales ou locales), un candidat a besoin, pour être élu, d’une étiquette. Des cadres de la Manif pour tous l’obtiendront sans grandes difficultés, en particulier s’il s’agit d’un scrutin de liste (chaque parti devant avoir des représentants des différents créneaux électoraux). Le « piège » se refermera alors sur eux. Car, pour être réélus, il leur faudra l’investiture du parti qu’ils n’obtiendront, cette fois, qu’en acceptant de mettre leurs idées trop « clivantes » dans leur poche. Pour faire grandir son influence, la Manif pour tous devra se transformer en un authentique lobby n’ayant strictement aucun état d’âme partisan : elle doit prendre tous les partis sans exclusive comme des interlocuteurs mais aussi comme des cibles. Elle trouvera, toujours, sans qu’elle ait besoin de compromis, des parlementaires (convaincus ou en mal de notoriété) prêts à reprendre une proposition de loi fournie, discrètement, clef en main. Puisqu’elle a mis en place une charte pro-famille à destination des candidats aux élections, la Manif pour tous pourrait, par exemple, se focaliser sur la mise en place d’un réseau ayant pour but de contribuer à faire élire ceux qui l’ont signée et battre ceux qui l’ont refusée et ce, quels que soit les partis concernés."

article du site Atlantico intégral ICI 

lundi 3 février 2014

Théorie du Genre etc. ou le rôle d'une avant-garde dans un processus révolutionnaire


L'Etat contre son peuple
La Théorie révolutionnaire (si chère à Marx et Lénine)  de la lutte des classes, s'est élargie depuis les années soixante à toute catégorie de la population se sentant méprisée, exclue, opprimée ou exploitée et se considérant par conséquent comme un nouveau prolétariat, voire jusqu'à se substituer au prolétariat originel (ouvriers et paysans) considéré désormais comme en voie de disparition et à tout le moins réactionnaire donc douteux. Le modèle de la lutte marxiste  s'est donc imposé à tous et autant de mouvements de libération se sont constitués pour parvenir à la Lutte finale.  Il s'est agi donc d'utiliser toutes les armes idéologiques et traditionnelles du militantisme et de la lutte révolutionnaire.
Le Léninisme qui considère que les masses aliénées par l'idéologie bourgeoise dominante ne sont bonnes au mieux qu'à se révolter mais sont incapables de mener à bien la Révolution doivent être fermement et sans état d'âme éduquées (et rééduquées) sans relâche, encadrées et disciplinées par une avant-garde formée, éclairée et hiérarchisée qui doit penser et parler à leur place et donner des mots d'ordre auxquels les malheureux aliénés doivent obéir "pour leur bien", d'autant qu'ils ne savent pas, ne sont pas conscients de ce qui est bon pour eux. Le modèle robespierriste certes a bien servi à tous ces révolutionnaires...
Le Trotskisme complète par sa stratégie "entriste" la lutte révolutionnaire et permet la propagation insidieuse des idées révolutionnaires sur tous les terrains idéologiques.

C'est ainsi que sont nés tous ces mouvements et qu'ils perdurent sous diverses formes et étiquettes, militent, luttent, investissent tous les médias pour assurer leur propagande.
Évidemment il était logique et cohérent que tout cela soit repris et soutenu par tout un chacun qui se déclare "de gauche" fût-il même considéré comme "jaune" ou "social traître"comme nos dirigeants actuels. Mais le rôle de l'avant-garde est bien de faire bouger et d'utiliser même les "mous" quitte à les condamner et les exécuter ensuite car la fin justifie tous les moyens : "classe" contre "classe" ! Une tactique comme une autre dans la stratégie révolutionnaire.

Voilà ce qui se passe à l'heure actuelle et il ne faut pas oublier quels sont les fondements et les présupposés de toutes ces tentatives ouvertes ou insidieuses obstinément répétées  d'imposer  ces "idées révolutionnaires" prétendues justes parce que "scientifiques" et non "idéologiques" comme celles de l'ennemi multiséculaire...
On a pourtant bien vu et revu à quel point les fondements prétendus "scientifiques" du destin prophétisé comme inéluctable du prolétariat étaient assez douteux vu les résultats réels du "socialisme" mis en pratique... De l'URSS au Cambodge, en passant par la Chine et la Corée du Nord, la terreur rouge a fait près de 85 millions de morts.

Il y aurait beaucoup à écrire bien sûr, mais comme je ne suis même pas sûr d'être lu par beaucoup, je passe la main :


Voici un extrait d'un article du philosophe et critique littéraire, Damien Le Guay fort pertinent et surtout particulièrement honnête intellectuellement, paru sur le site Atlantico sous le titre

Pourquoi le combat du gouvernement contre "les stéréotypes de genres" dépasse largement le simple enseignement de l'égalité homme/femme

Dimanche 2 janvier, c'était jour de manifestation pour défendre la famille et s'en prendre à la théorie du genre. Ses promoteurs disent qu'elle n'en est pas une (pour ne pas trop effrayer) mais elle y ressemble par sa cohérence et ses présupposés.

Débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit ou non d’une « théorie » n’a pas d’intérêt. Dire, comme le répète Vincent Peillon, qu’il n’est question que de promouvoir l’égalité homme/femme, est un peu court. Voir, comme le fait Caroline Fourest, derrière tous ceux qui s’interrogent sur elle des fascistes homophobes, est malhonnête. Le « droit d’inventaire » est nécessaire. Le « sens critique » indispensable. Mais le débat, malheureusement, est étouffé. Étouffé, soit sous les bons sentiments, soit sous l’idée d’une avancée irrésistible de l’égalité – et ceux qui s’y opposent sont des réactionnaires. Ces deux raisons permettent de discréditer les oppositions et de tout faire passer – le nécessaire, le discutable et le franchement inquiétant. Et plutôt que de parler en général, allons regarder, sur le site «ABCD de l’égalité», les outils (vidéo, supports papiers, entretiens) mis à disposition des enseignants pour qu’ils puissent transmettre un message auprès des petits enfants.

Un discours domine : « combattre les stéréotypes de genre » - titre de la conférence de Geneviève Guilpain, philosophe. Véronique Rouyer, psychologue, développe. Un « stéréotype de sexe » est, dit-elle « véhiculé par la famille » mais aussi les médias. « Ce sont des normes liés au masculin et féminin ». Mais (et c’est là où l’idée de combat apparait) ces stéréotypes « ne reflètent pas la réalité des évolutions... de la société de ces trente dernières années ». Il faut donc « travailler sur ces stéréotypes » ou « automatismes de pensées » qui « limitent les possibilités des individus » et « empêchent les filles d’avoir accès à tous les possibles ». Ainsi s’est-elle étonnée que dans les écoles maternelles, les enseignants puissent véhiculer des « appartenances à un groupe de sexe » en établissant des « porte-manteaux pour les filles et d’autres pour les garçons ». Ce sont là, ajoute-t-elle doctement, « des schémas de genre qui fonctionnent comme des stéréotypes de sexes ». Astride de la Motte prend un autre exemple : quand on demande à de jeunes enfants de dessiner une fille et un garçon « ils représentent les filles avec des jupes et les garçons avec des jeans ». Et ajoute-elle, « ce sont des stéréotypes qui justifient le travail de lutte contre les stéréotypes de genre ». Catherine Hugonet, « déléguée à Toulouse aux droits des femmes et à l’égalité » (ministère de Najat Valaud-Belkacem), insiste sur la nécessité d’un travail chez des enfants du primaire car « les préjugés, les stéréotypes ou les identités fortement marquées entre les genres, filles et garçon, se construisent dans la toute petite enfance ». LIRE LA SUITE ICI

 Crédit REUTERS/Benoit Tessier
Dimanche 2 janvier, c'était jour de manifestation pour défendre la famille et s'en prendre à la théorie du genre. Ses promoteurs disent qu'elle n'en est pas une (pour ne pas trop effrayer) mais elle y ressemble par sa cohérence et ses présupposés.
Débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit ou non d’une « théorie » n’a pas d’intérêt. Dire, comme le répète Vincent Peillon, qu’il n’est question que de promouvoir l’égalité homme/femme, est un peu court. Voir, comme le fait Caroline Fourest, derrière tous ceux qui s’interrogent sur elle des fascistes homophobes, est malhonnête. Le « droit d’inventaire » est nécessaire. Le « sens critique » indispensable. Mais le débat, malheureusement, est étouffé. Étouffé, soit sous les bons sentiments, soit sous l’idée d’une avancée irrésistible de l’égalité – et ceux qui s’y opposent sont des réactionnaires. Ces deux raisons permettent de discréditer les oppositions et de tout faire passer – le nécessaire, le discutable et le franchement inquiétant. Et plutôt que de parler en général, allons regarder, sur le site «ABCD de l’égalité », les outils (vidéo, supports papiers, entretiens) mis à disposition des enseignants pour qu’ils puissent transmettre un message auprès des petits enfants.
Un discours domine : « combattre les stéréotypes de genre » - titre de la conférence de Geneviève Guilpain, philosophe. Véronique Rouyer, psychologue, développe. Un « stéréotype de sexe » est, dit-elle « véhiculé par la famille » mais aussi les médias. « Ce sont des normes liés au masculin et féminin ». Mais (et c’est là où l’idée de combat apparait) ces stéréotypes « ne reflètent pas la réalité des évolutions... de la société de ces trente dernières années ». Il faut donc « travailler sur ces stéréotypes » ou « automatismes de pensées » qui « limitent les possibilités des individus » et « empêchent les filles d’avoir accès à tous les possibles ». Ainsi s’est-elle étonnée que dans les écoles maternelles, les enseignants puissent véhiculer des « appartenances à un groupe de sexe » en établissant des « porte-manteaux pour les filles et d’autres pour les garçons ». Ce sont là, ajoute-t-elle doctement, « des schémas de genre qui fonctionnent comme des stéréotypes de sexes ». Astride de la Motte prend un autre exemple : quand on demande à de jeunes enfants de dessiner une fille et un garçon « ils représentent les filles avec des jupes et les garçons avec des jeans ». Et ajoute-elle, « ce sont des stéréotypes qui justifient le travail de lutte contre les stéréotypes de genre ». Catherine Hugonet, « déléguée à Toulouse aux droits des femmes et à l’égalité » (ministère de Najat Valaud-Belkacem), insiste sur la nécessité d’un travail chez des enfants du primaire car « les préjugés, les stéréotypes ou les identités fortement marquées entre les genres, filles et garçon, se construisent dans la toute petite enfance ».

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-combat-gouvernement-contre-stereotypes-genres-depasse-largement-simple-enseignement-egalite-hommefemme-damien-guay-970604.html#WIGZJYV4LKuBf2ya.99

Pourquoi le combat du gouvernement contre “les stéréotypes de genres” dépasse largement le simple enseignement de l’égalité homme/femme

Le collectif de la Manif pour tous a manifesté une nouvelle fois dimanche 2 février, réunissant selon la préfecture 80 000 personnes, pour protester contre "la théorie du genre" à l'école. L'occasion de décortiquer les différents niveaux de celle-ci dans ses objectifs.

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Pourquoi le combat du gouvernement contre “les stéréotypes de genres” dépasse largement le simple enseignement de l’égalité homme/femme

Le collectif de la Manif pour tous a manifesté une nouvelle fois dimanche 2 février, réunissant selon la préfecture 80 000 personnes, pour protester contre "la théorie du genre" à l'école. L'occasion de décortiquer les différents niveaux de celle-ci dans ses objectifs.

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mercredi 9 février 2011

"Vous serez comme des dieux"" : l'idéologie du "gender" et la guerre des sexes


Il  n' y a  pas de limite à la mégalomanie de l'homme déchu...
Il est peu étonnant que le vous de « vous serez comme des dieux » devienne tu seras comme un dieu… et au diable tous les autres. Une guerre sans fin de chaque individu contre tous. Et le diviseur de se frotter les mains en contemplant son oeuvre.

Un des sens de la vie paradisiaque, qu'elle ait duré dans le temps mais peu de temps et qu'elle soit à restaurer, ou tout simplement qu'elle soit le potentiel de l'homme à réaliser dans cette vie ici et maintenant, n’est-il pas celui de cette harmonie entre l’homme et tout son environnement, entre l’homme et la femme, entre l’homme et la nature entre l’homme et son être propre ; identité et altérité, à l’image trinitaire de l’union sans confusion ni changement, sans division ni séparation, non seulement dans la prise de conscience, l’acceptation et le respect mais dans l’amour de la différence et dans l'amour tout court.

Encore une fois, loin que le prétendu judéo-christianisme porte préjudice à l’harmonie universelle, en ayant - dit-on désormais dans le moindre salonnet - introduit et justifié les abus de pouvoir, les guerres et l’exploitation universelle, il a au contraire à être revisité de toute urgence si l’on ne veut pas multiplier les carnages de toutes sortes justifiés par de paradoxales en apparence, mais en fait trompeuses, idéologies de libération qui n’ont pas cessé d’être présentées à toute occasion, dans une succession sans fin, depuis les années soixante…




Lisez l’article d'Elisabeth Monfort la subversion de l'identité  dans Valeurs actuelles dont voici un extrait :
"Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction. Dans ce grand bouleversement, la loi enregistre les revendications individuelles et crée de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine.Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité."