Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 20 décembre 2023

LA SOCIÉTÉ EST MALADE - Marie-Estelle Dupont

« 2 grands facteurs permettent au pouvoir de dominer les masses »



Marie-Estelle Dupont est psychologue clinicienne, 

elle vient de publier

 « Être parents en temps de crise – 

Comment restaurer l’équilibre psychique de nos enfants » 

(éditions Trédaniel).



Un livre dans lequel elle analyse les séquelles de la crise sanitaire sur la santé mentale des jeunes, la remise en question de l’autorité parentale de la part de l’État, l’émergence d’une société de contrôle et d’autorisations ainsi que les facteurs qui permettent au pouvoir d’obtenir l’adhésion de la population.


       « Aujourd'hui, les 18-25 ans sont la tranche de la population qui va le plus mal sur le plan psychologique. La levée des mesures sanitaires n'a pas mis fin au mal-être de cette jeunesse », souligne-t-elle.

    Selon la psychologue, « de plus en plus de jeunes adultes rentrent dans le groupe des “états limites” (personnalités borderline, notamment) », ce qui amène les cliniciens « à revoir l’étalonnage des tests de personnalité et à considérer désormais comme quasi normales des conduites déviantes, tant leur fréquence augmente ».

    Si les conséquences des mesures sanitaires ont mis du temps à être prises en compte, Marie-Estelle Dupont estime que le covid nous a fait « toucher le paroxysme d’une lecture chiffrée et statistique du vivant ».

     Une vision de la médecine qui réduit la santé des individus à des données mathématiques, niant leur histoire, leur singularité et leur humanité : « Quand les chiffres prennent le dessus sur la parole, on peut manipuler à l’envi, et on détruit le sujet. Ce modus operandi inhumain se fait au nom du progrès, du bien, de l’efficacité ; alors qu’il est tout-puissant et évidemment inhumain et déshumanisant. »

     Pour la psychologue, la crise sanitaire a également vu la mise en œuvre de « mécanismes puissants d’ingénierie sociale », notamment la technique du « nudge ».

    « Les régimes libéraux actuels, fortement bureaucratisés et faisant sans cesse appel à des cabinets privés pour “manager” la population telle un troupeau indifférencié, manient à merveille l’art du nudge, l’art de distiller des coups de coude aux citoyens de sorte que le troupeau aille dans la bonne direction, sans les y obliger ouvertement. »

    « C’est la base de la manipulation de masse quand le régime ne veut pas passer pour dictatorial mais qu’il n’a plus de démocratique que le nom, tant la possibilité d’exercer sa souveraineté est pour le peuple réduite à peau de chagrin. »

    D’après Marie-Estelle Dupont, la crise sanitaire marque « une étape clé dans l’évolution de notre société » et « la proposition de société qui a été faite pendant le Covid, avec un crédit social important, est quelque chose qui séduit énormément les technocrates de Bruxelles. » Selon elle, il est « fort probable que nous allions vers une société de plus en plus liberticide, où le moindre de nos mouvements sera enregistré et contrôlé ».

    Les mécanismes d’ingénierie utilisés pendant le Covid pourraient ainsi être reconduits à la faveur d’autres crises, énergétique, sécuritaire ou climatique : « Il y a un bénéfice secondaire énorme trouvé par les politiques. Les crises sont surlignées, mises en lumière pour justifier le contrôle de la population. Au nom du bien, le pire du totalitarisme sera autorisé. »

 

Une société orwellienne consacrant « le mariage entre le pire du socialisme et le pire du néolibéralisme » qui pourrait obtenir les faveurs d’une partie de la population, persuadée que la perte de ses libertés constitue un pis-aller face aux dangers qui la menacent : « Beaucoup de gens sont tellement endoctrinés qu'ils pensent que nous n'avons pas le choix. Nous n'avons rien retenu de l'expérience totalitaire du XXe siècle et du communisme. »

 

00:00 Intro

02:02 Quel est l’état de la santé mentale des jeunes ?

14:07 L'importance donnée aux chiffres par la médecine est-elle exagérée ?

21:24 Quels sont les mécanismes d’ingénierie sociale déployés pendant la crise ?

29:24 Ces mécanismes vont-ils se développer ?

39:24 Comment la corruption du langage permet-elle d'annihiler l’esprit critique ?

44:22 La société de consommation favorise-t-elle la soumission à l’idéologie ?

48:23 Comment résister à l’idéologie ?

55:13 En quoi les idéologies de déconstruction sont-elles une agression contre les enfants ?

01:03:00 Quelles sont les conséquences de l’éducation à la sexualité ?

01:07:56 Y a-t-il un lien entre la désinstruction et la montée de la violence ?

01:10:15 Comment aider les enfants à retrouver leur équilibre ?

vendredi 31 octobre 2014

Théorie du genre et lavage de cerveau


sur http://www.gfaye.com
Depuis la parution de cet article  Mme Vallaud-Belkacem, est passée du ”Droit des femmes” 
à l'Éducation Nationale mais l'analyse qui suit garde toute son actualité (NDR)

Mme Vallaud-Belkacem, chargée du ”Droit des femmes” au gouvernement, c’est-à-dire de la propagande féministe (1), entend faire enseigner la ”théorie du genre” à l’école et ce, dès le plus jeune âge. Selon un rapport qui lui a été remis par le lobby des dingos – le même qui a pondu le rapport à Matignon sur la fin de l’”intégration” et de l’identité française–, il s’agit de « lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance ». Les stéréotypes, vous l’avez compris, c’est de penser que les filles sont différentes des garçons, et réciproquement.

M. Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre, déclarait, confirmant le caractère soft-totalitaire de l’initiative : « c’est juste un début de propagande douce : on va essayer par une série de micro incitations insidieuses de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre ». L’entreprise a les mêmes racines idéologiques que le communisme totalitaire : construire l’homme nouveau utopique contre la nature. Il importe d’éradiquer en force les différences hommes/femmes dans l’esprit des enfants. Masculiniser les filles, féminiser les garçons, construire l’être androgyne.

Tout un arsenal est prévu pour lessiver le cerveau des jeunes enfants, afin, selon le rapport précité, de « permettre aux jeunes d’envisager un parcours atypique au regard de leur sexe ». Comprendre : faire entrer dans la tête des jeunes garçons qu’il est parfaitement normal et positif de faire guili-guili avec un autre garçon. Car derrière cette initiative gouvernementale, il y a en embuscade le lobby homo masculin qui veut faire des adeptes et recruter sa chair fraiche.

Le rapport jargonnant entend, contre les « stéréotypes de genre », procéder à un « contre-stéréotypage ». Sous-entendu : les filles et les garçons sont exactement les mêmes, la physiologie sexuelle (la nature) ne compte pas, seul importe le choix sexuel. Toujours cet idéalisme consubstantiel à l’égalitarisme de gauche. On passe rapidement dans la case ”crétinisme” quand on entre dans le contenu des programmes destinés aux enfants.

Par exemple, pour démontrer que les différences d’habillement entre les sexes n’ont aucune signification, un manuel montre le portrait officiel de Louis XIV en soulignant qu’il portait des talons hauts. Donc, n’est-ce pas ? il se costumait en femme. Le Roi-Soleil était un travesti, c’est bien connu. On stigmatise le fait « d’acheter un poupon à sa petite fille et non un camion » et cet horrible préjugé de ne pas offrir de poupées aux petits garçons, et tout à l’avenant. De même le rapport préconise de ne plus parler d’ « école maternelle » mais d’ « école pré-élémentaire » car le terme ”maternel” fait référence aux soins apportés aux petits enfants par les mères, alors que, bien entendu, les papas peuvent parfaitement prodiguer leurs soins aux nourrissons. (2) Les allaiter, aussi ?

On remarquera de ce fait, dans cette théorie du genre, qui vise la déconstruction de la famille, la haine de la maternité, supposée oppressive pour les femmes. Il faut corréler cela aux positions pro-abortives extrémistes et à l’homophilie défendues par l’idéologie au pouvoir. L’objectif implicite (nihiliste et suicidaire) est la destruction à terme du modèle du couple et de la famille de souche en France, en installant la confusion des rôles sexuels, le brouillage de la féminité/maternité, et l’apologie de la stérilité. Cette idéologie dissimule par ailleurs un profond esprit égotique et irresponsable.

Mais on ne peut que constater avec effroi que le moyen utilisé par le pouvoir socialiste est le formatage des mentalités dès la petite enfance. Dans l’irrespect absolu de l’innocence de l’enfant. C’est bien là la logique soft-totalitaire de M. Vincent Peillon qui considère l’Éducation nationale non pas comme une institution d’instruction (telle que la voulait Jules Ferry et la vraie République) mais de propagande et de rabotage de la liberté de penser. Peu importe pour ces bourgeois trotskystes et idéologues fanatiques que le peuple devienne inculte pourvu qu’il pense bien.

Tout cela étant dit, ce qui est réjouissant et rassurant, c’est que cette politique ”éducative” inspirée de la théorie du genre (gender theory, d’origine gauchiste américaine des années 60 et 70, vieille lune) échouera lamentablement, comme échoue toute utopie de gauche.

L’essence de la gauche, c’est la révolte contre la nature humaine en particulier et le refus de l’ordre naturel en général. Les sexes n’existent pas et la nature est un ”stéréotype”, n’est-ce pas ? Les enfants, qu’on veut abrutir par l’enseignement de la théorie du genre, ne marcheront pas dans la combine. Leur nature est plus forte (et plus intelligente) que les radotages des fonctionnaires payés pour les décérébrer en leur racontant des inepties.

Notes:


(1) L’idéologie féministe officielle (cf. à ce propos mon essai Sexe et Dévoiement, Éditions du Lore) a celle paradoxale particularité qu’elle est anti-féminine. Elle ne vise pas à défendre les femmes mais à les masculiniser, à les dépouiller de leur féminité. D’autre part, l’insistance sur la ”parité” est un miroir aux alouettes qui cache un silence tonitruant sur l’oppression envers les femmes pratiqué par l’islam, intouchable.

(2) Le ”politiquement correct” s’attache d’abord au langage. Vouloir truquer les mots en espérant changer les choses. C’est un procédé qui s’inspire des méthodes des régimes totalitaires du XXe siècle.

mardi 4 février 2014

L'ORTHODOXIE, CETTE INCONNUE [4d] par Père André BORRELY : Mystère et Apophase

Par ce terme (de mystère) on ne désigne en aucune façon le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. Dans le texte de l'Abbé Isaac sur le cœur compatissant, il y a un adverbe, ἀμέτρως , qui précise que cette compassion est sans mesure. Cette précision est très importante car elle témoigne de ce fait que c'est avec le judéο-christianisme que les idées de parfait et d'infini ont été unies. Pour les Grecs de l'Antiquité, le parfait et le fini allaient ensemble bien plutôt que le parfait et l'infini. Pour eux, le fini est supérieur à l'infini qu'ils confondent aisément avec l'indéfini. Ils aiment voir des clartés nettes se découper sur les choses.

La perfection ne se trouve pas, selon eux, dans les dieux de l'Olympe mais dans une belle sculpture, et une sculpture est belle dans la mesure où elle est achevée, accomplie, par faite au sens latin de perficere signifiant : faire complètement, achever; accomplir. La démesure est inséparable de l'expérience du mystère. 
Bernard de Clervaux exprimera cette conviction lorsqu'il écrira : Modus diligendi Deum, est diligere sine modo la mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure. Ce qu'il y a dans l'homme de plus profond, ce qui concerne son être même, c'est d'être créé à l'image de Dieu et pour lui ressembler. Dans ces conditions, le sens de toute existence humaine est d'être divinisé en étant engendré à la Vie même du Père qui n'est pas quelque chose mais quelqu'un à savoir le saint Esprit dont le Fils est ici-bas le Dispensateur unique et obligé dès lors que, dans l'intimité de la vie trinitaire, il en est le Réceptacle éternel. Et tout le sens de la vie humaine est de devenir ce que Dieu est. Dieu s'est fait homme pour révéler à l'homme qu'il est divinisable, qu'au plus intime de sa finitude humaine il y a de l'infini et du divin. 

L'Orthodoxie est comme envoûtée par la contemplation du sans-fond, de la possibilité que Dieu offre à l'homme en tant que personne de participer au sans-fond du Dieu tri-unique. I1 y a donc de l'inépuisable en l'homme.

C'est pourquoi l'Église est un mystère et une mère bien plus qu'un ensemble d'institutions dimension institutionnelle, et c'est pourquoi aussi l'érôs est tendu vers le sens, attendant la déification et donc irréductible à la sexualité, belle et bonne, en tant que créée par Dieu, mais aussi fragile et faillible, soumise à l'épreuve du temps. 

Pour tenter d'évoquer le sans-fond de l'humain préconstruit pour être divinisé on a créé le mot apophatisme à partir du grec αποφασίς qui signifie négation. Pour un homme tel que l'Abbé Isaac, une idée comprise c'est une vie changée, la connaissance est nécessairement compromettante étant une forme de l'amour. Et la compassion follement démesurée de ce grand anachorète pour tout le créé manifeste simplement que l'homme a pour vocation de ressembler au Dieu bon et ami de l'homme.

dimanche 2 février 2014

L'ORTHODOXIE, CETTE INCONNUE [4c] par Père André BORRELY : l'amour humain comme mystére.

3-3. Qυ'est-ce qu'un cœur compatissant ?

 L'Orthodoxie a conservé l'antique tradition d'une double prêtrise dans le mariage et dans le célibat monastique. En Occident, ce n'est qu'au 11 ème siècle que le célibat fait partie explicite de la règle de vie du prêtre séculier. Dans un pays orthodoxe comme la Grèce, il y a environ 8 fois plus de prêtres mariés que de hiérοmοines. L'Orthodoxie est d'accord avec l'Église romaine pour refuser l'autorisation de célébrer à un prêtre qui s'est engagé définitivement dans le célibat et que par ailleurs l'Église acceptera de marier. Mais l'Orthodoxie se réjouirait que l'Église latine ordonne prêtres des diacres mariés. Lorsque nous célébrons un mariage, le verset 24 du deuxième chapitre du livre de la Genèse est cité une fois dans chacune des deux premières prières dites par le célébrant, et une fois au verset 31 du chapitre 5 de l'épître aux Éphésiens : (...) l'homme laisse son père et sa mère pour s'attacher à sa femme et ils deviennent une seule chair. La Septante a traduit: προσκολληθήσεται or, le verbe πpοσκολλαω signifie exactement coller à, fixer solidement à. André Chouraqui est, à ma connaissance, le seul à avoir osé traduire :(... ) il collera à sa femme. Et la fin du verset est limpide : et ils deviennent une seule chair : Et si la dernière des trois prières ne cite pas Gn 2, 24, elle ne dit pas moins la même chose, avec le même réalisme lorsqu'elle dit des époux : unis-les en une chair unique. Dans la deuxième prière du couronnement on prie pour que soit accordée aux époux 1' Ομόνοια, c'est-à-dire l'union, la concorde ψυχών και σωμάτων, non seulement des âmes mais aussi des corps. Je ne sais ce que vous en pensez, mais je trouve extraordinaire que les auteurs de nos textes liturgiques aient songé à l'entente des corps, des dizaines de siècles avant qu'un neurologue autrichien ne découvre l'inconscient et le Complexe d'Œdipe. Se préoccuper à cette époque de l'entente des corps, c'était avoir l'intuition que la sexualité humaine peut être une source de souffrance et pas seulement de volupté.

Prêtre orthodoxe, son épouse, sa famille


Quant à l'épître aux Éphésiens dont, à l'Office du Couronnement, on lit toujours les versets 20 à 33 du cinquième chapitre, parce que l'Auteur parle de l'époux comme étant le chef de la femme et affirme que la femme doit être soumise à son mari, il m'est arrivé deux fois que de jeunes femmes refusent de lire le texte ou tentent de négocier : ne pourrait-on pas choisir un autre texte ou le traduire autrement ? Mais il y a quelque quatre millénaires que l'on donne en exemple la foi d'Abraham sans pour autant avoir jamais cherché à restaurer les sacrifices humains ni s'être jamais offusqué qu'Abraham en Égypte, craignant pour sa vie, ait fait passer pour sa sœur la jeune Sarah que le Pharaon voulait mettre dans son lit. La Bible nous décrit l'humanité telle que Dieu voudrait qu'elle soit et en même temps telle qu'elle est par la libre volonté des hommes pécheurs. L'épître aux Éphésiens nous renseigne sur ce qu'était la condition de la femme dans la société hellénistique. Mais ce qui est prodigieux c'est que nonobstant ce conditionnement social, l'apôtre Paul nous présente  l'amour humain comme un mystère. (à suivre)

mardi 17 mai 2011

"Écoutez, dominateurs des multitudes" - Sagesse de Salomon chap.6

1. Entendez donc, rois, soyez avisés,
instruisez-vous, juges des confins de la terre.
2. Écoutez, dominateurs des multitudes,
qui vous enorgueillissez de foules de nations.
3. Oui, la puissance vous est donnée de la part de IHVH-Adonaï,
le pouvoir d’‘Éliôn. Lui, il examine vos oeuvres, il scrute vos desseins.
4. Oui, vous étiez les officiers de son royaume,
vous n’avez pas jugé droitement,
vous n’avez pas gardé sa loi, vous n’êtes pas allés selon le dessein d’Elohîms;
5. aussi, terrible et prompt, il vient contre vous,
un jugement inexorable s’exerce sur les grands.
6. Oui, il donne au petit par pitié,
mais les forts sont châtiés avec force,
7. car l’Adôn du Tout ne se bride en face de personne,
la grandeur ne lui en impose pas,
oui, il a fait les petits et les grands et il veille sur tous ensemble.
8. Aux forts, il réserve un dur examen.
9. À vous donc, ô tyrans, mes paroles s’adressent
afin que vous appreniez la sagesse et ne trébuchiez pas.


10. Oui, les gardiens de la sacralité et des paroles sacrées
seront consacrés et leurs adeptes y trouveront leur défense.
11. Recherchez donc mes paroles, désirez-les et vous serez instruits.
12. La sagesse illumine, elle ne se fane pas,
elle se fait voir facilement par ses amants,
elle se trouve pour ceux qui la cherchent.
13. Elle se hâte de se laisser connaître par ceux qui la désirent.
14. Qui se lève tôt pour la rencontrer ne se fatigue pas,
oui, il la trouve assise au seuil de sa porte.
15. Oui, médite sur elle, elle est la perfection de l’intelligence,
qui veille à cause d’elle est aussitôt libéré d’angoisse.
16. Oui, elle circule à la recherche de ceux qui lui conviennent,
elle leur apparaît volontiers sur les routes
et dans toutes leurs pensées elle vient à leur rencontre.
17. Oui, son commencement est désir vrai de discipline
et le souci de discipline, c’est l’amour.
18. Amour est garde de ses toras,
mettre son coeur dans les toras est assurance de non-destruction.
19. La non-destruction rapproche d’Elohîms.
20. Ainsi le désir de sagesse est introduit au royaume.
21. Si donc vous plaisent trônes et sceptres, souverains des peuples,
glorifiez la sagesse pour régner en pérennité.
22. Ce qu’est la sagesse, comment elle fut formée,
je l’annoncerai, je ne vous cacherai pas ses mystères,
mais je suivrai ses traces depuis le début de sa genèse,
je mettrai en pleine lumière sa gnose,
je ne m’écarterai pas de la route de vérité,
23. je n’irai pas avec l’envie qui ronge,
car elle n’a pas de part avec la sagesse.
24. Avec la multitude des sages le salut du cosmos,
un roi sagace est la force du peuple.
25. Aussi, disciplinez-vous en mes paroles, vous serez aidés.


Sagesse de Salomon 
chap .6 (version André Chouraqui , Desclée de Brouwer)

"Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas." St Silouane l’Athonite