Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 8 novembre 2019

Comment les minorités ont pris le pouvoir sur la majorité…

Réflexions passagères d'un O.o.🤔




Dans les années 60-70 ont éclos comme fleurs au printemps, des mouvements divers et variés de « libération ». Ces mouvements étaient censés défendre pour la plupart des « minorités » opprimées, voire mises en danger quelquefois, n’ayant que peu droit à leur expression eu égard au système démocratique majoritaire qui favorisait logiquement de façon systématique le plus grand nombre.  Il semblait y avoir une injustice à ce que ces « minorités » n’aient pas le même traitement aux yeux de tous que la majorité dont l’opinion prévalait de par le système démocratique. 
C’est ainsi que l’on a vu naître et se développer parmi tous ces « Mouvements de Libération » des groupes dédiés à la défense des homosexuels. Par parenthèse personne ne revendiquait, par exemple dans le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) une quelconque normalité et encore moins, le droit au mariage et à avoir « comme tout le monde » des enfants par tous les moyens. Il s’agissait de mouvements qui au contraire assumaient et revendiquaient une « différence » qu’ils estimaient fièrement comme irréductible à la morale bourgeoise et sa normalisation. Ils revendiquaient absolument leur marginalité et ne demandaient surtout pas à aller devant Monsieur le Maire pour former des couples plus ou moins pérennes. Leur marginalité, conçue la plupart du temps comme congénitale, considérée absolument comme inchangeable, accompagnée d’un refus non moins absolu de la concevoir comme d’origine pathologique (quelle que soit la discipline scientifique) était vécue comme une irréductible différence allant jusqu’à la revendication d’une culture spécifique ayant son histoire, ses héros, ses grands hommes, ses intellectuels, ses artistes etc. développée à travers les siècles. 

Par parenthèse je n'ai jamais compris comment on pouvait réduire à ce point une personne en la définissant avant tout par les tendances de sa sexualité. L'homme n'est donc que ça ?
Réellement ? Bref…

Leur militantisme s’inscrivait dans le désir de l’époque de prendre part à une « révolution » à venir concernant tous les aspects de la vie, dont ce n’était que le début et pour laquelle il fallait « continuer le combat » mais… comme le Grand Soir dans tous les domaines, donc sur tous les fronts, avec comme mot d’ordre « tout, tout de suite » s’est éteint faute de le voir se produire rapidement, alors les soixante-huitards dans les années 80 sont devenus des bobos, ayant plus à l’esprit de réussir à se faire du fric que la lutte des classes, et « Jouir sans entraves » s’est réduit  à gagner le plus possible pour consommer davantage tout en ayant de « bons sentiments » en étant convaincus d’être toujours du bon côté du progrès social sans avoir à le prouver autrement que par de beaux discours égalitaristes et des opinions reconnues comme justes du point de vue de la nouvelle morale pour laquelle les transgressions anciennes étaient devenues de nouvelles normes.

Bref tout cela est bien connu mais ce qui étonne c’est que désormais dans le nouveau système dit « démocratique » toujours dit « représentatif » ce sont désormais les minorités – bizarrement les plus fortunées, les moins mises en danger par le système, les plus libres de leurs mouvements et les plus présentes sur la scène de la société du spectacle – qui  règnent et imposent leurs lois à la majorité, condamnée à une nouvelle normalisation particulièrement intolérante, contraignante, suspicieuse, délatrice voire inquisitoriale, et rapidement répressive qui relève bien plus d’une sorte de théocratie islamiste, d’un totalitarisme soviétique ou fasciste que d’une démocratie progressiste. Une nouvelle aristocratie auto-proclamée (sans les contraintes ni les valeurs de l’aristocratie traditionnelle qu’elle-même a d’ailleurs abandonnées depuis un temps certain) sûre d’elle-même ayant foi en un âge d’or à venir, procuré indubitablement par les progrès considérables des technologies que ses moyens lui permettront seule d’obtenir, est prompte au mépris et à la condamnation de ceux qui auront le tort de ne pas suivre parce qu’ils ne le veulent ou tout simplement ne le peuvent pas. Comment nommer un tel système ?

mardi 9 mai 2017

"CONSERVATISMES", "PROGRESSISMES", moeurs, imaginaire, histoire, appartenances,dissidences …

sur le site catholique L'HOMME NOUVEAU


Le conservatisme représente encore une dissidence : entretien avec Mathieu Bock-Côté

Rédigé par Philippe Maxence le dans Politique/Société



Sociologue et écrivain québécois, Mathieu Bock-Côté est connu pour son engagement souverainiste dans son pays. En France, il collabore auFigaro et au Figaro Vox. Il s'est imposé comme l'une des figures montantes du renouveau conservateur. Il est notamment l'auteur d'un essai percutant, Le Multiculturalisme comme religion politique (Le Cerf) et Le Nouveau Régime : essais sur les enjeux démocratiques actuels (Boréal). Rencontrer Mathieu Bock-Côté, c'est toujours un événement, un rendez-vous de l'esprit et de la convivialité.

On a beaucoup parlé avant le premier tour des élections présidentielles en France d’un renouveau conservateur dans notre pays. Mais n’était-ce pas un faux-semblant puisque le candidat progressiste est arrivé en tête ?

Je ne le pense pas, pour peu qu’on ne confonde pas la renaissance intellectuelle du conservatisme avec sa supposée conquête de l’hégémonie idéologique, à laquelle ne veulent vraiment croire que des progressistes qui paniquent et hurlent au scandale dès lors qu’ils ne définissent plus intégralement les termes du débat public. Les progressistes veulent bien parler des conservateurs, mais ne veulent pas parler avec eux – cela les embête, car ils ne reconnaissent pas la légitimité de leurs adversaires. Ils les voient comme une trace du monde ancien appelée à se dissoudre, ou encore, comme du bois mort qui empêche la régénération de l’humanité sous le signe exclusif de l’émancipation. Si le conservatisme est parvenu à renaître ces dernières années, il n’est jamais sorti de l’opposition. Sur un plateau télé, si on trouve un conservateur pour cinq progressistes, on aura l’impression d’avoir un débat équilibré. Il représente encore une dissidence que l’époque tolère difficilement – du moins, que tolèrent difficilement ceux qui décident ce que l’époque doit être. J’ajoute que le conservatisme, chez les intellectuels, ne vient pas exclusivement de la droite.

Sur le plan politique, le conservatisme est néanmoins parvenu à se faire entendre clairement, comme s’il se désinhibait. Cette renaissance vient de loin : il y a depuis longtemps un désaccord entre le peuple de droite et ses élites. Le premier, qui a des préoccupations culturelles et identitaires, s’est très souvent senti trahi par les secondes, qui croient globalement au primat de l’économie et ne se sentent pas trop le courage de résister aux offensives idéologiques de la gauche, de peur d’être accusés de complaisance pour le populisme – ou tout simplement parce que leurs convictions sont flageolantes. Ne pourrait-on pas résumer ainsi le quinquennat de Nicolas Sarkozy ? Il faut aussi se rappeler que le conservatisme n’est pas homogène : celui de la bourgeoisie n’est pas celui des classes populaires. Il trouve son unité dans l’éloge de l’enracinement. La droite, ces dernières années, a voulu s’affranchir des critères de respectabilité édictés par la gauche. On retiendra une chose de l’aventure présidentielle avortée de François Fillon : c’est parce qu’il incarnait un certain conservatisme qu’il est parvenu à s’imposer. Il a révélé un espace politique : reste à voir qui voudra l’occuper maintenant. Son échec est personnel, terriblement personnel, il n’engage pas le courant qui l’avait porté.

Allons enfin à l’essentiel : le retour du conservatisme, c’est d’abord celui de certains thèmes longtemps marginalisés. La question identitaire, d’abord : on ne saurait définir la nation dans les seuls termes du contractualisme, qu’il soit libéral ou républicain. Il faut réhabiliter la part des mœurs, de la culture, de l’imaginaire, de l’histoire. La question anthropologique ensuite : on ne saurait traiter l’homme comme un simple cobaye au service de toutes les utopies sociétales ou technoscientifiques. L’homme n’est pas un matériau au service de ceux qui veulent construire une société idéale absolument artificielle. En un mot, le conservatisme qui renaît est porté par une anthropologie de la finitude. L’homme a besoins de limites. C’est-à-dire de racines, auxquelles il ne saurait s’arracher sans s’assécher. C’est-à-dire de frontières, qui définissent l’espace de ses libertés et de son appartenance, et qu’il ne saurait abolir sans se dissoudre dans l’immensité du monde. Il ne s’agit pas de mettre l’homme dans un bocal ou de nier son aspiration à l’universel, mais de rappeler qu’il n’y a pas d’accès immédiat à l’universel, qu’on ne peut y tendre qu’à travers des médiations.


Est-ce que comme Zeev Sternhell vous estimez que cette élection oppose les pro et les anti-Lumières ?

Permettez-moi de vous répondre par un détour. L’œuvre de Zeev Sternhell a tendance à renvoyer dans le camp des anti-Lumières tous ceux qui ne s’enthousiasment pas pour la modernité comme il la voit. Si on ne saurait contester l’érudition de Sternhell, rien ne nous oblige en voir en lui un profond philosophe. Il simplifie la complexité historique de manière outrancière : d’un côté les partisans de l’émancipation, de l’autre ceux de la régression. En gros, les gentils et les méchants. Puis, il plaque ce schéma sur l’histoire française et plus largement, sur l’histoire européenne. Nul n’est obligé de se plier à cette déformation grossière de l’histoire, qui exige quand même un peu plus de finesse pour être comprise. Nul n’est obligé non plus d’en faire une grille d’analyse électorale.

Pour Sternhell, dès qu’il est question de la nation, il n’existe que deux camps : celui du contractualisme le plus désincarné, et celui de la nation organique qui étouffe l’individu en allant jusqu’à le nier. Pour lui, dès qu’on entend redonner un peu de substance à la nation, on bascule dans la révolte contre les Lumières. Dès lors, on assiste à une criminalisation de toute critique de ce que pourraient être les excès de la modernité, car ces derniers ne seraient rien d’autre qu’une poussée de la modernité cherchant toujours à se dépasser elle-même en déconstruisant les formes historiques établies pour trouver les nouveaux visages de l’émancipation. Tout cela pour dire que je ne vois pas trop comment cette représentation de l’histoire permet de rendre compte de manière intéressante et subtile de cette présidentielle non plus que des grandes querelles qui traversent notre temps.


Au final, le conservatisme n’est-il pas un progressisme qui veut s’ignorer et perçoit mieux que d’autres les dangers des fondements philosophiques auxquels il adhère malgré tout ?
Tout dépend de ce que vous entendez par-là. Le conservatisme se situe d’emblée dans la modernité – il l’accepte, de bonne foi ou par esprit de résignation, mais il l’accepte quand même et ne croit pas possible d’en sortir. Il l’accepte sans enthousiasme, toutefois, ce qu’on ne lui pardonne naturellement pas, puisque la modernité ne tolère pas qu’on confesse la moindre réserve à son sujet. Le grand projet du conservatisme, c’est de civiliser la modernité en lui rappelant l’existence de permanences humaines. L’homme ne saurait accepter la grande rupture moderne qui veut congédier, en quelque sorte, tout ce qui la précède. C’est la tentation de l’ingratitude, remarquablement critiquée par Alain Finkielkraut. Il faut bien comprendre : le rejet pur et simple de la modernité n’est possible dans notre monde qu’à la manière d’une dissidence esthétique, celle du dandy ou de l’esthète, qui fait le choix d’un individualisme aristocrate contre l’égalitarisme niveleur, ou peut-être aussi à la manière d’une dissidence philosophique et littéraire cantonnée aux marges de la cité, et condamnée à n’y intervenir que sous le signe de la déploration. Je ne crois pas possible de bâtir une philosophie politique pertinence à partir de cette posture. Une fois cela dit, je ne ferais certainement pas du conservatisme un progressisme modéré et sceptique. L’imaginaire des deux philosophies n’est pas le même, les affects mobilisés et les passions sollicitées non plus. Le progressisme fonctionne à l’enthousiasme déconstructeur : le conservatisme bien compris est habité par le sentiment d’un manque au cœur de la modernité, que certains vivent même comme une perte. Chose certaine, on aurait tort de confondre les deux imaginaires.

Pour aller plus loin :

Le Multiculturalisme comme religion politique, Mathieu Bock-Côté (Le Cerf);

Le Nouveau Régime : essais sur les enjeux démocratiques actuels, Mathieu Bock-Côté (Boréal);

Il est possible de contester les fondements de Mai 68, entretien avec Mathieu Bock-Côté.
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vendredi 31 octobre 2014

Théorie du genre et lavage de cerveau


sur http://www.gfaye.com
Depuis la parution de cet article  Mme Vallaud-Belkacem, est passée du ”Droit des femmes” 
à l'Éducation Nationale mais l'analyse qui suit garde toute son actualité (NDR)

Mme Vallaud-Belkacem, chargée du ”Droit des femmes” au gouvernement, c’est-à-dire de la propagande féministe (1), entend faire enseigner la ”théorie du genre” à l’école et ce, dès le plus jeune âge. Selon un rapport qui lui a été remis par le lobby des dingos – le même qui a pondu le rapport à Matignon sur la fin de l’”intégration” et de l’identité française–, il s’agit de « lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance ». Les stéréotypes, vous l’avez compris, c’est de penser que les filles sont différentes des garçons, et réciproquement.

M. Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre, déclarait, confirmant le caractère soft-totalitaire de l’initiative : « c’est juste un début de propagande douce : on va essayer par une série de micro incitations insidieuses de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre ». L’entreprise a les mêmes racines idéologiques que le communisme totalitaire : construire l’homme nouveau utopique contre la nature. Il importe d’éradiquer en force les différences hommes/femmes dans l’esprit des enfants. Masculiniser les filles, féminiser les garçons, construire l’être androgyne.

Tout un arsenal est prévu pour lessiver le cerveau des jeunes enfants, afin, selon le rapport précité, de « permettre aux jeunes d’envisager un parcours atypique au regard de leur sexe ». Comprendre : faire entrer dans la tête des jeunes garçons qu’il est parfaitement normal et positif de faire guili-guili avec un autre garçon. Car derrière cette initiative gouvernementale, il y a en embuscade le lobby homo masculin qui veut faire des adeptes et recruter sa chair fraiche.

Le rapport jargonnant entend, contre les « stéréotypes de genre », procéder à un « contre-stéréotypage ». Sous-entendu : les filles et les garçons sont exactement les mêmes, la physiologie sexuelle (la nature) ne compte pas, seul importe le choix sexuel. Toujours cet idéalisme consubstantiel à l’égalitarisme de gauche. On passe rapidement dans la case ”crétinisme” quand on entre dans le contenu des programmes destinés aux enfants.

Par exemple, pour démontrer que les différences d’habillement entre les sexes n’ont aucune signification, un manuel montre le portrait officiel de Louis XIV en soulignant qu’il portait des talons hauts. Donc, n’est-ce pas ? il se costumait en femme. Le Roi-Soleil était un travesti, c’est bien connu. On stigmatise le fait « d’acheter un poupon à sa petite fille et non un camion » et cet horrible préjugé de ne pas offrir de poupées aux petits garçons, et tout à l’avenant. De même le rapport préconise de ne plus parler d’ « école maternelle » mais d’ « école pré-élémentaire » car le terme ”maternel” fait référence aux soins apportés aux petits enfants par les mères, alors que, bien entendu, les papas peuvent parfaitement prodiguer leurs soins aux nourrissons. (2) Les allaiter, aussi ?

On remarquera de ce fait, dans cette théorie du genre, qui vise la déconstruction de la famille, la haine de la maternité, supposée oppressive pour les femmes. Il faut corréler cela aux positions pro-abortives extrémistes et à l’homophilie défendues par l’idéologie au pouvoir. L’objectif implicite (nihiliste et suicidaire) est la destruction à terme du modèle du couple et de la famille de souche en France, en installant la confusion des rôles sexuels, le brouillage de la féminité/maternité, et l’apologie de la stérilité. Cette idéologie dissimule par ailleurs un profond esprit égotique et irresponsable.

Mais on ne peut que constater avec effroi que le moyen utilisé par le pouvoir socialiste est le formatage des mentalités dès la petite enfance. Dans l’irrespect absolu de l’innocence de l’enfant. C’est bien là la logique soft-totalitaire de M. Vincent Peillon qui considère l’Éducation nationale non pas comme une institution d’instruction (telle que la voulait Jules Ferry et la vraie République) mais de propagande et de rabotage de la liberté de penser. Peu importe pour ces bourgeois trotskystes et idéologues fanatiques que le peuple devienne inculte pourvu qu’il pense bien.

Tout cela étant dit, ce qui est réjouissant et rassurant, c’est que cette politique ”éducative” inspirée de la théorie du genre (gender theory, d’origine gauchiste américaine des années 60 et 70, vieille lune) échouera lamentablement, comme échoue toute utopie de gauche.

L’essence de la gauche, c’est la révolte contre la nature humaine en particulier et le refus de l’ordre naturel en général. Les sexes n’existent pas et la nature est un ”stéréotype”, n’est-ce pas ? Les enfants, qu’on veut abrutir par l’enseignement de la théorie du genre, ne marcheront pas dans la combine. Leur nature est plus forte (et plus intelligente) que les radotages des fonctionnaires payés pour les décérébrer en leur racontant des inepties.

Notes:


(1) L’idéologie féministe officielle (cf. à ce propos mon essai Sexe et Dévoiement, Éditions du Lore) a celle paradoxale particularité qu’elle est anti-féminine. Elle ne vise pas à défendre les femmes mais à les masculiniser, à les dépouiller de leur féminité. D’autre part, l’insistance sur la ”parité” est un miroir aux alouettes qui cache un silence tonitruant sur l’oppression envers les femmes pratiqué par l’islam, intouchable.

(2) Le ”politiquement correct” s’attache d’abord au langage. Vouloir truquer les mots en espérant changer les choses. C’est un procédé qui s’inspire des méthodes des régimes totalitaires du XXe siècle.

mercredi 9 février 2011

"Vous serez comme des dieux"" : l'idéologie du "gender" et la guerre des sexes


Il  n' y a  pas de limite à la mégalomanie de l'homme déchu...
Il est peu étonnant que le vous de « vous serez comme des dieux » devienne tu seras comme un dieu… et au diable tous les autres. Une guerre sans fin de chaque individu contre tous. Et le diviseur de se frotter les mains en contemplant son oeuvre.

Un des sens de la vie paradisiaque, qu'elle ait duré dans le temps mais peu de temps et qu'elle soit à restaurer, ou tout simplement qu'elle soit le potentiel de l'homme à réaliser dans cette vie ici et maintenant, n’est-il pas celui de cette harmonie entre l’homme et tout son environnement, entre l’homme et la femme, entre l’homme et la nature entre l’homme et son être propre ; identité et altérité, à l’image trinitaire de l’union sans confusion ni changement, sans division ni séparation, non seulement dans la prise de conscience, l’acceptation et le respect mais dans l’amour de la différence et dans l'amour tout court.

Encore une fois, loin que le prétendu judéo-christianisme porte préjudice à l’harmonie universelle, en ayant - dit-on désormais dans le moindre salonnet - introduit et justifié les abus de pouvoir, les guerres et l’exploitation universelle, il a au contraire à être revisité de toute urgence si l’on ne veut pas multiplier les carnages de toutes sortes justifiés par de paradoxales en apparence, mais en fait trompeuses, idéologies de libération qui n’ont pas cessé d’être présentées à toute occasion, dans une succession sans fin, depuis les années soixante…




Lisez l’article d'Elisabeth Monfort la subversion de l'identité  dans Valeurs actuelles dont voici un extrait :
"Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction. Dans ce grand bouleversement, la loi enregistre les revendications individuelles et crée de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine.Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité."