Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 20 octobre 2024

UN ANNEAU POUR LES GOUVERNER TOUS…

 Ὁ δὲ μείζων ὑμῶν ἔσται ὑμῶν διάκονος.

Mais le plus grand d'entre vous sera votre serviteur ;

Ὅστις δὲ ὑψώσει ἑαυτόν, ταπεινωθήσεται: καὶ ὅστις ταπεινώσει ἑαυτόν, ὑψωθήσεται.
et quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé 
(Luc 14-Mathieu 23, 11-13)
    
    «  L'autorité que les institutions religieuses acquièrent (et manifestement exercent) dans les sociétés de toutes les époques est une conséquence de l'investissement de la religiosité par le besoin résolu de protection de soi de l'individu. C'est pourquoi tout doute concernant cette autorité (des institutions et des personnes qui l'incarnent) est vécu comme une menace pour l'individu, une menace pour cette sécurité existentielle — ceux qui s'opposent aux institutions ou les rejettent sont considérés comme des ennemis, souvent comme des ennemis mortels. 
     Cela semble être l'explication du fanatisme, parfois du fanatisme aveugle et sans hésitation, qui fleurit dans les environnements religieux, ou du fait que les guerres de religion sont parmi les plus horribles de l'histoire. La même explication doit également s'appliquer au phénomène du totalitarisme, qui, en tant que mode d'exercice du pouvoir, est né historiquement des institutions religieuses et continue comme un syndrome typique dans presque toutes les formes de vie religieuse organisée (avec des structures exécutives efficaces).
   Par le mot totalitarisme, j'entends la revendication et la tentative (systématiquement organisée) d'une autorité gouvernante de contrôler l'ensemble de la vie, publique et privée, de ceux qui sont sous son autorité, avec pour but de subordonner tous les aspects de la vie (même les convictions, les intentions et les jugements des individus) aux règles établies par cette autorité. Le fait qu'une telle revendication puisse être formulée, mise en place comme un régime organisant la société dans son ensemble, ne peut être simplement le résultat d'une imposition d'en haut. La conformité de la pensée, du jugement et des intentions des individus avec les lignes tracées par l'autorité présuppose en premier lieu un groupe social qui est volontairement (et peut-être avec plaisir) enclin à faire une telle soumission — c'est sur cela que repose l'imposition générale de la revendication. Sans cette masse critique donnée, ou l'inclination latente (et peut-être inconsciente) à la soumission, aucune force ne pourrait imposer et maintenir un régime totalitaire. La soumission et l'obéissance aux ordres venus d'en haut sont, dans la plupart des cas, le résultat de la peur de devenir adulte, la peur de la liberté — un produit de l'instinct de préservation et de protection de soi. Cependant, l'exercice du pouvoir, la capacité de subordonner les autres à soi et de les diriger, constitue un autre type de plaisir supérieur à tout autre — un produit de la satisfaction de l'instinct (tout aussi aveugle) de domination. Avoir autorité sur la pensée, le jugement et la volonté de ses semblables, exercer une autorité « spirituelle » sur eux, dicter leur comportement et leurs pratiques quotidiennes, dominer leurs attitudes psychologiques et contrôler leur relation avec le transcendant doit être équivalent à un sentiment enivrant de pouvoir et d'affirmation de soi. En même temps, la personne qui exerce un tel pouvoir est vénérée par ceux qui ont pris plaisir à se soumettre à lui. Il suscite leur respect. Ils l'honorent ; ils l'admirent. Sa présence évoque la crainte, voire l'extase, principalement lorsque l'autorité qu'il exerce se manifeste non pas comme un pouvoir séculier mais comme un pouvoir supra-mondain, reflétant une autorité métaphysique et jugeant l'avenir éternel des êtres humains, qu'ils « périssent » ou soient « sauvés ». La personne qui exerce un tel pouvoir est alors considérée comme un être presque au-delà des limites du naturel. Il est enveloppé dans la splendeur du sacré. L'imposition de son autorité est irrésistible.
    Le pouvoir irrésistible de l'autorité religieuse est également inévitablement recherché par des individus qui ont peu ou pas de chance de gagner le respect de leurs semblables par leurs propres mérites et leurs propres efforts. Il est difficile pour quiconque de déterminer quand, de manière inappropriée ou indigne pour le bien de la fonction, des individus de ce type (dans presque toutes les traditions religieuses) ont assumé les apparences extérieures ou les marques objectives qui font immédiatement ressortir la « forme » du fonctionnaire et rendent le respect pour lui une exigence. Les robes cléricales comme tenue quotidienne en sont une indication, tout comme les cheveux longs et la barbe—ou, alternativement, une couronne tonsurée et un visage rasé de près. Les révérences, les baisers de main et les prosternations ont également été adoptés pour montrer le respect envers ceux qui exercent un pouvoir sacré, tandis que (sans doute inconsciemment) ce qui est aussi satisfait de cette manière est le besoin de beaucoup d'être confirmés dans leur soumission et le plaisir de quelques-uns à en être les bénéficiaires. 
     Ce qui est inexprimable, inconcevable, invisible et incompréhensible, qui est le domaine dans lequel l'humanité mène sa quête métaphysique, est très facilement substitué par des convictions infrangibles, des dogmes sacrés et des canons saints, dont la gestion exige une autorité renforcée par des prérogatives, des droits et le pouvoir incontesté de les imposer. La nature —le besoin de préservation de soi, de domination, de jouissance par l'individu de sécurité et de plaisir — est toute-puissante. Elle triomphe de nos tentatives humaines de sortir des limites asphyxiantes de la mortalité et de l’ignorance.»

Christos Yannaras

Version française par Maxime le minime 

d'un extrait de l'ouvrage Against Religion



"Un Anneau Unique pour les gouverner tous, un Anneau Unique pour les trouver, un Anneau Unique pour les amener tous et tous les lier dans les Ténèbres." . R. R. Tolkien  in La Communauté de l'Anneau (1954).

vendredi 8 novembre 2019

Comment les minorités ont pris le pouvoir sur la majorité…

Réflexions passagères d'un O.o.🤔




Dans les années 60-70 ont éclos comme fleurs au printemps, des mouvements divers et variés de « libération ». Ces mouvements étaient censés défendre pour la plupart des « minorités » opprimées, voire mises en danger quelquefois, n’ayant que peu droit à leur expression eu égard au système démocratique majoritaire qui favorisait logiquement de façon systématique le plus grand nombre.  Il semblait y avoir une injustice à ce que ces « minorités » n’aient pas le même traitement aux yeux de tous que la majorité dont l’opinion prévalait de par le système démocratique. 
C’est ainsi que l’on a vu naître et se développer parmi tous ces « Mouvements de Libération » des groupes dédiés à la défense des homosexuels. Par parenthèse personne ne revendiquait, par exemple dans le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) une quelconque normalité et encore moins, le droit au mariage et à avoir « comme tout le monde » des enfants par tous les moyens. Il s’agissait de mouvements qui au contraire assumaient et revendiquaient une « différence » qu’ils estimaient fièrement comme irréductible à la morale bourgeoise et sa normalisation. Ils revendiquaient absolument leur marginalité et ne demandaient surtout pas à aller devant Monsieur le Maire pour former des couples plus ou moins pérennes. Leur marginalité, conçue la plupart du temps comme congénitale, considérée absolument comme inchangeable, accompagnée d’un refus non moins absolu de la concevoir comme d’origine pathologique (quelle que soit la discipline scientifique) était vécue comme une irréductible différence allant jusqu’à la revendication d’une culture spécifique ayant son histoire, ses héros, ses grands hommes, ses intellectuels, ses artistes etc. développée à travers les siècles. 

Par parenthèse je n'ai jamais compris comment on pouvait réduire à ce point une personne en la définissant avant tout par les tendances de sa sexualité. L'homme n'est donc que ça ?
Réellement ? Bref…

Leur militantisme s’inscrivait dans le désir de l’époque de prendre part à une « révolution » à venir concernant tous les aspects de la vie, dont ce n’était que le début et pour laquelle il fallait « continuer le combat » mais… comme le Grand Soir dans tous les domaines, donc sur tous les fronts, avec comme mot d’ordre « tout, tout de suite » s’est éteint faute de le voir se produire rapidement, alors les soixante-huitards dans les années 80 sont devenus des bobos, ayant plus à l’esprit de réussir à se faire du fric que la lutte des classes, et « Jouir sans entraves » s’est réduit  à gagner le plus possible pour consommer davantage tout en ayant de « bons sentiments » en étant convaincus d’être toujours du bon côté du progrès social sans avoir à le prouver autrement que par de beaux discours égalitaristes et des opinions reconnues comme justes du point de vue de la nouvelle morale pour laquelle les transgressions anciennes étaient devenues de nouvelles normes.

Bref tout cela est bien connu mais ce qui étonne c’est que désormais dans le nouveau système dit « démocratique » toujours dit « représentatif » ce sont désormais les minorités – bizarrement les plus fortunées, les moins mises en danger par le système, les plus libres de leurs mouvements et les plus présentes sur la scène de la société du spectacle – qui  règnent et imposent leurs lois à la majorité, condamnée à une nouvelle normalisation particulièrement intolérante, contraignante, suspicieuse, délatrice voire inquisitoriale, et rapidement répressive qui relève bien plus d’une sorte de théocratie islamiste, d’un totalitarisme soviétique ou fasciste que d’une démocratie progressiste. Une nouvelle aristocratie auto-proclamée (sans les contraintes ni les valeurs de l’aristocratie traditionnelle qu’elle-même a d’ailleurs abandonnées depuis un temps certain) sûre d’elle-même ayant foi en un âge d’or à venir, procuré indubitablement par les progrès considérables des technologies que ses moyens lui permettront seule d’obtenir, est prompte au mépris et à la condamnation de ceux qui auront le tort de ne pas suivre parce qu’ils ne le veulent ou tout simplement ne le peuvent pas. Comment nommer un tel système ?

vendredi 25 octobre 2019

Comment une RÉVOLTE légitime a produit une TYRANNIE imprévue…

Réflexions passagères d'un O.o.🤔



Quelques réflexions sur l’échec de l’éducation (entre autres) nationale [1]


Comment de la révolte légitime contre les abus de pouvoir, on est passé au rejet de tout pouvoir, et du rejet de tout pouvoir (« Keine macht für niemand ») au rejet de toute autorité (« Tout est politique »), au rejet de tout magistère, entravant et oblitérant en réalité tout apprentissage, dans une confusion aussi rapide qu’immature dont l’illustration parfaite aura été le slogan « CRS-SS ». 

Assimilation certes contextuelle, tactique, militante, et donc volontairement ignorante des périodes différentes de l’Histoire, dans la cohérence d’un combat qui recherche plus la mobilisation que la réflexion (comme toute propagande), mais qui a abouti désormais, comme on ne peut que tristement le constater, à une ignorance et une confusion croissantes du savoir historique chez les jeunes générations. Et ceci d’autant qu’elles sont de surcroît abreuvées et alimentées à satiété par des fictions audio-visuelles multipliées à l’infini, d’une approximation stupéfiante, voire d’une totale fausseté, mélangeant tout dans une orgie de copié-collé et de superpositions bien ficelées parfois et satisfaisantes pour les sens, mais incohérentes intellectuellement, peu formatrices pour la réflexion et l'esprit critique, propres à manipuler les foules par une propagande subliminale bien cohérente elle, et dont le seul négationnisme interdit est celui qui concerne l’antisémitisme. (à suivre)

Maxime Martinez

jeudi 14 mars 2019

Décidément l'ONU cherche des noises aux tyrans…



Bizarre ces temps-ci comme les sujets traités en ces lieux internautes
 suscite l'indignation jusqu'à l'ONU :
L'Ukraine, les gilets jaunes en France… serait-ce justifié par hasard ?
On finira bien par en sortir quelque chose ou quelques uns…

lundi 3 décembre 2018

Les Homais se prennent pour des Des Esseintes



Le coeur et l'intelligence sont désormais à droite. 
La bourgeoisie aux mœurs décadentes, obsessionnellement et uniquement préoccupée de jouir, dans le plus total égoïsme, est désormais sans conteste de gauche... L'absence de scrupule, l'amoralisme qui caractérisent l'idéologie dominante de la bourgeoisie de gauche, implantée insidieusement pendant longtemps et puis affermie institutionnellement depuis quelque temps est désormais imposée par la force de sa police des mœurs - ou davantage si l'on en juge aux évènements récents… 
L'antichristianisme primaire s'est substitué à «l'anticommunisme primaire» de naguère et la bêtise domine à gauche, escortée par les raccourcis les plus grossiers, les clichés les plus confondants d'absence de la moindre réelle réflexion, les caricatures les plus vulgaires, les injustices et les contre-vérités les plus flagrantes. Aucune réelle pensée, seulement le colportage le plus paresseux d'opinions toutes faites.
Les Homais se prenant pour des Des Esseintes encombrent la vie médiatique et politique, méprisant le peuple, objet de toutes les manipulations, le supposant trop stupide pour ne pas se rendre compte de ce qui se passe dans son dos écorché jusqu'au sang à force d'être tondu sans rime ni raison car ce n'est pas celui de moutons que l'on mène où l'on veut avec des bâtons ou des chiens qui les mordent au mollet…



mercredi 1 août 2018

Le Pharisianisme, délice suprême du malin

La lecture dernier article Bigoterie de Laurence sur son blog  Chroniques de Pereslav m'a d'abord incité à en faire un petit commentaire sur son blog mais je n'ai pu résister à en faire un plus gros sur le mien que voici :


 Le Pharisianisme est ce qui réjouit hautement le malin:  quand le croyant se fait le premier persécuteur de ses "frères", le malin exulte.
Prétendre respecter et faire respecter les principes religieux au nom de Dieu jusqu'à considérer ses coreligionnaires comme l'ennemi à soumettre et à abattre, c'est économiser du travail pour le persécuteur numéro 1 des croyants, c'est pour lui "pain béni" c'est le cas de le dire.

Sectaire, fanatique, dominateur, tyrannique, totalitaire, orgueilleux et hypocrite, sans pitié ni miséricorde, prêt à juger, condamner, corriger, punir, frapper voire tuer s'il le faut pour (con)vaincre le pécheur désigné par le zélote,  tel est le pharisien de toutes les époques et de toutes les religions.

Le pharisaïsme se rabat systématiquement sur tout ce qui est désir de vie éternelle, d’infini, de divin. Pharisiens hypocrites les juifs de l’époque du Christ, Pharisiens hypocrites les juifs de notre époque, Pharisiens hypocrites les traditionalistes catholiques comme les protestants, Pharisiens hypocrites les musulmans, Pharisiens hypocrites les orthodoxes moralistes, ritualistes ou légalistes. Ce n’est pas difficile de comprendre le rejet de toute religion, sauf que le pharisaïsme est tout simplement une tentation constante de n’importe quelle religion, qu’elle soit laïque ou affirmée comme religion.

Le Christ authentique abhorre les pharisiens et sans cesse oppose la miséricorde à toute la sévérité hypocrite et mortifère des hommes de tous les temps.

Faut-il rappeler, à tous ces pseudo zélotes contemporains, l'Évangile que n'ont pas l'air d'avoir ni écouté, ni lu, ni étudié ces pharisiens intraitables…

Lire par exemple Matthieu 23  et voyez comme les insulte le Doux Seigneur…

Alors Jésus parla aux foules et à ses disciples, : en disant les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moïse.  Toutes les choses donc qu'ils vous disent, gardez-les et faites-les ; mais ne faites point selon leurs œuvres, car ils disent et ne font pas ; mais ils lient des fardeaux pesants et difficiles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes, tandis qu'eux-mêmes, ils ne veulent pas les remuer du doigt.  Et toutes leurs œuvres, ils les font pour être vus des hommes ; car ils élargissent leurs phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements.  Ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues, et les salutations dans les places publiques, et être appelés par les hommes : Rabbi, Rabbi !  Mais vous, ne vous faites point appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître ; et vous tous, vous êtes frères. Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.  Et ne vous faites point appeler directeurs, car un seul est votre Directeur, le Christ. Mais le plus grand d'entre vous sera votre serviteur ;  et quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.  
Mais malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves sous prétexte de faire de longues prières ; c'est pourquoi vous subirez un jugement plus rigoureux. 
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez devant les hommes le royaume des cieux ; car vous-mêmes, vous n'y entrez point, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. 
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul prosélyte, et quand il l'est devenu, vous le rendez fils de la géhenne deux fois plus que vous. 
Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu'un a juré par le temple, cela n'est rien ; mais celui qui a juré par l'or du temple est obligé. 
Insensés et aveugles ! car lequel est le plus grand, l'or, ou le temple qui a sanctifié l'or ?
 Et si quelqu'un, dites-vous, a juré par l'autel, cela n'est rien ; mais celui qui a juré par l'offrande qui est dessus, est obligé. 
Aveugles ! car lequel est le plus grand, l'offrande, ou l'autel qui sanctifie l'offrande ?  Celui donc qui a juré par l'autel, jure par l'autel et par tout ce qui est dessus ; et celui qui a juré par le temple, jure par le temple et par celui qui l'habite.  Et celui qui a juré par le ciel, jure par le trône de Dieu et par celui qui est assis dessus. 
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, et de l'aneth, et du cumin, et vous avez laissé de côté les charges plus lourdes de la loi, le jugement, et la miséricorde, et la fidélité. Voilà les choses qu'il fallait faire, et ne pas laisser de côté les autres. 
Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, mais qui avalez le chameau. 
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, mais au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance.  Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi devienne net. 
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui, au dedans sont remplis d'ossements de morts et de toute impureté.  De même vous aussi, au dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité. 
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes,  et que vous dites : Si nous eussions été du temps de nos pères, nous n'eussions pas été leurs complices dans le meurtre des prophètes. Ainsi vous témoignez contre vous-mêmes que vous êtes fils de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous, comblez la mesure de vos pères ! 
Serpents ! race de vipères ! comment pourrez-vous échapper au jugement de la géhenne ? C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes ; il en est que vous ferez mourir et que vous crucifierez ; et il en est que vous fouetterez dans vos synagogues et que vous chasserez de ville en ville afin que vienne sur vous tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel, le juste, jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. 
En vérité, je vous dis que tout cela viendra sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ? Voici, votre maison vous est laissée déserte.  Car je vous le dis : vous ne me verrez plus, dès maintenant, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.


Maxime le minime

vendredi 31 octobre 2014

La gauche et les pauvres... Quel mépris !



La récompense du mérite et l'accession à la propriété, ce n'est pas pour les pauvres. Voilà, en creux, le message du gouvernement cette semaine.

À l'Assemblée nationale, mardi 28 septembre, Geneviève Fioraso, secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, répond à une question du député UMP Alain Chrétien sur les bourses au mérite, qui gratifient de 1 800 euros supplémentaires les étudiants ayant obtenu mention très bien au bac et qu'elle a supprimées au coeur de l'été, mais que le Conseil d'État a ordonné de rétablir en urgence.
La secrétaire d'État s'entête : pas question de rétablir durablement ces bourses au mérite. Pourquoi ? "C'est dès le CP que se décide l'avenir scolaire d'un enfant." Soit, mais ceux qui, malgré tout, ont réussi ne méritent-ils pas de poursuivre de brillantes études en étant déchargés, en partie, du besoin de travailler en même temps ? Pas question. L'excellence au bac ne sera plus un critère. Madame Fioraso préfère allouer 1 000 euros par mois à une nouvelle catégorie improbable, "les étudiants les plus modestes de la classe moyenne", et ce, quels que soient leur niveau et leurs résultats. C'est la préférence pour le saupoudrage et le mépris de l'excellence. Sur les 458 millions d'euros d'aide aux étudiants pour cette année scolaire, un effort sans précédent, se félicite-t-elle, le gouvernement trouve donc inepte d'en dépenser 15 pour récompenser et soutenir les nouveaux bacheliers qui ont su se distinguer !

Ni instruits ni propriétaires... et en autocar !
Bercy s'est occupé des plus modestes aussi en supprimant l'aide au logement pour accéder à la propriété. Son montant annuel moyen est le même que les bourses au mérite : 1 800 euros en moyenne, qui permettent de faire l'appoint pour rembourser un prêt immobilier. Trente mille foyers par an en bénéficiaient, ils n'auront qu'à rester locataires. Quelle idée, aussi, de vouloir devenir propriétaire, comme la majorité des ministres, de leurs conseillers, de leurs amis !
Et pas la peine non plus d'avoir une voiture quand on a peu d'argent. Un autre ministre, Emmanuel Macron, a trouvé la solution : la réforme des autocars qui "pourrait bénéficier aux pauvres, qui voyageront plus facilement". Cela donne une idée - terrifiante - de la manière dont certains membres du gouvernement considèrent ceux de leurs concitoyens qui, à l'évidence, vivent très loin de leur univers microcosmique. Par Sophie Coignard  31/10/14 | 06:23

mercredi 29 octobre 2014

Hommage à Rémi

La thèse de la grenade offensive confirmée par les analyses
Par LEXPRESS.fr publié le 31/10/2014 à 20:06. Mis à jour à 20:31
Les analyses du sac à dos que portait Rémi Fraisse au moment de sa mort, dimanche, dans les manifestations contre le barrage de Sivens, confirment la thèse d'un décès causé par une grenade offensive des gendarmes.