Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 29 octobre 2020

PEUR, COLÈRE et usage de la FORCE




Loi de Peter ?

Nous avons des dirigeants dont la politique semble insensée, inadaptée, contre-productive, contre les intérêts mêmes du pays et de ses habitants et l’on a du mal à comprendre pourquoi cette politique semble être menée à vue, sans le moindre souci des contradictions successives, sans la moindre remise en question et qui va en s’empirant.

On pourrait interpréter une telle politique comme produite par des des personnels maladroits, imprudents, imprévoyants et pour tout dire incompétents. il semblerait donc que ces gens, aussi ambitieux que prétentieux, soient parvenus à se hisser enfin, dans la seule préoccupation illusoire de la réussite leur carrière — conformément à la loi de Peter — jusqu’au niveau de leur incompétence. Et c’est vraisemblable pour la majorité de ces personnels. L’on pourrait le déplorer en attendant que d’autres soient nommés à l’occasion d’un remaniement ministériel ou d’une nouvelle élection. Mais cela demanderait beaucoup de patience et une bonne dose d’optimisme plutôt béat…

Cependant nous vient insidieusement à l’esprit le dicton : ERRARE HUMANUM EST , PERSEVERARE DIABOLICUM … autrement dit l’erreur est humaine mais la persévérance dans l’erreur est diabolique !

La peur

Voyons, récapitulons. Nous avons un président qui a été élu légalement certes, selon les lois françaises, avec tout de même vraiment peu de voix, mais avec avec une considérable, insistante, simplissime et manichéenne, mais habile et efficace propagande et des soutiens divers assez peu concernés au vrai par l’intérêt réel des Français. Ça a donc bien marché à l’évidence. Par parenthèse, on peut noter au passage que c’est sur la peur qu’on a joué à l’occasion de la campagne électorale. La peur du retour d’un néo-nazisme présumé, accréditée par d’étranges autant que scandaleuses déclarations antisémites d’un dirigeant politique dont la descendante s’était présentée en opposition au candidat élu — avec une non moins étrange maladresse l’ayant totalement discréditée. C’est la peur d’une maladie sociale dangereuse menaçant de mort tout une population : la « peste brune ».

Le Pen en rêvait ? Macron l’a fait

Et c’est bien ce même sentiment de peur de menace de mort d’une population entière qui a été encore une fois stimulé dans le cas d’un virus venu d’Asie. Il ne s’agissait pas de faire élire un président cette fois, mais, en utilisant les mêmes procédés, de faire adhérer toute une population à certaines mesures politiques prises par le président récemment élu. Ironiquement, ces mesures réduisent chaque jour davantage les libertés démocratiques, comme l’on craignait que le fasse naguère la candidate d’un parti étiqueté comme fascistoïde. Ce pourrait être drôle, à vue d’oiseau, si ce n’est que se profilent de futures élections lors desquelles le président sortant risque d’être réélu sur la même peur d’un régime prétendument spécialement fasciste réducteur des libertés publiques…

La peur, toujours la peur… pour tous !

Mais la peur est un sentiment qui n’épargne personne et d’ailleurs une des méthodes pour se prémunir de la peur c’est de l’imposer aux autres. Les enfants savent bien cela et adorent faire peur à leur entourage, car c’est un jeu qui leur permet de conjurer leur propres peurs.

Ce serait peut-être bien ce qui se passe au niveau de nos dirigeants. De quoi auraient-ils peur ? De quoi peut avoir peur un chef ? — Sans doute que sa politique soit impopulaire et provoque des remous, des refus, de la désobéissance, des manifestations, des révoltes du peuple gouverné, et pourquoi pas une révolution, voire un coup d’état… C’est étrange que notre président ait tenu à insister façon à ce point surprenante, pour affirmer qu’il était le seul chef des armées, en humiliant un valeureux général qui venait seulement demander une simple augmentation de budget pour le corps auquel il appartenait. Que craignait-il ? Ne pas être pris au sérieux ? Quel aveu de faiblesse serait-ce alors ! Ou bien un coup d’état, crainte traditionnelle chez les socialistes ? Ou bien une opposition à une réforme de l’armée en vue ? Ou bien un éventuel soutien de l’armée dans une révolte populaire — la politique programmée étant prévue comme très difficile à accepter voire insoutenable pour la population ? Bref les responsables ayant peu d’autorité naturelle ont volontiers recours à cette attitude théâtrale que Mao qualifiait de « tigre de papier ».

La disproportion alliée de la peur

Il y a là une disproportion que l’on retrouve chaque fois que l’on veut faire peur. L’attitude théâtrale ne suffit pas toujours si elle n’est pas accompagnée en outre de quelques actions violentes destinées à impressionner l’adversaire.

C’est ce qui s’est passé pour le mouvement des gilets jaunes à l’évidence. La soudaineté, la brutalité, la violence et la disproportion des armes utilisées pour faire entrave aux manifestations majoritairement et initialement pacifiques des Gilets jaunes a visé autant à juguler les revendications qu’à faire connaître que tout mouvement contestataire serait réprimé sans pitié et qu’il fallait s’en abstenir dorénavant quelles que soient les revendications, fussent-elles justifiées par des réformes insoutenables pour la vie quotidienne des gens. Bref qu’il fallait obéir au chef de l’état et des armées sans murmures.

Que se passe-t-il en ce moment ? 

C’est encore une escalade dans la menace pour obtenir la soumission de la population à des mesures dites « sanitaires » imposées. On a vu des policiers armés jusqu’aux dents avec des armes de guerre, revêtus de gilets pare-balles faire peur à des grand-mères qui portaient mal le masque devenu tardivement obligatoire après. Les vidéos se multiplient où l'on voit des policiers masqués (d'une manière ou d'une autre) menaçaient de simple citoyens désarmé, brutalement réprimandés, menacés chassés, chassés. Ces vidéos sont à double tranchant : elles servent à dénoncer la dureté policière disproportionnée vis à vis de prétendus "irresponsables" mais elles servent aussi à faire peur. Cela ne dérange pas l'état policier que l'on montre les forces du nouvel ordre en action au contraire elles portent le message "craignez le bâton, restez tranquille, ne vous avisez pas de constituer un groupe de résistance. Vous voyez ce que vous risquez ! Demeurez dans la peur !" et tout le monde reste tranquille en bougonnant, en rouspétant mais obéissants. C'est ce qui leur importe. 
Sauf qu'il arrive que la peur à un certain stade puisse se transmuter en colère. Comportement de survie classique, aisément observable chez les animaux (dont sont également les hommes. La peur qui paralyse est alors transmutée en colère agressive et est suivie d'un comportement qui n'est pas moins irrationnel et dangereux que la peur. La colère donne alors une folle énergie qui se débarrasse de la léthargie et dont le mouvement incontrôlable alors n'épargne rien ni personne… 

vendredi 8 novembre 2019

Comment les minorités ont pris le pouvoir sur la majorité…

Réflexions passagères d'un O.o.🤔




Dans les années 60-70 ont éclos comme fleurs au printemps, des mouvements divers et variés de « libération ». Ces mouvements étaient censés défendre pour la plupart des « minorités » opprimées, voire mises en danger quelquefois, n’ayant que peu droit à leur expression eu égard au système démocratique majoritaire qui favorisait logiquement de façon systématique le plus grand nombre.  Il semblait y avoir une injustice à ce que ces « minorités » n’aient pas le même traitement aux yeux de tous que la majorité dont l’opinion prévalait de par le système démocratique. 
C’est ainsi que l’on a vu naître et se développer parmi tous ces « Mouvements de Libération » des groupes dédiés à la défense des homosexuels. Par parenthèse personne ne revendiquait, par exemple dans le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) une quelconque normalité et encore moins, le droit au mariage et à avoir « comme tout le monde » des enfants par tous les moyens. Il s’agissait de mouvements qui au contraire assumaient et revendiquaient une « différence » qu’ils estimaient fièrement comme irréductible à la morale bourgeoise et sa normalisation. Ils revendiquaient absolument leur marginalité et ne demandaient surtout pas à aller devant Monsieur le Maire pour former des couples plus ou moins pérennes. Leur marginalité, conçue la plupart du temps comme congénitale, considérée absolument comme inchangeable, accompagnée d’un refus non moins absolu de la concevoir comme d’origine pathologique (quelle que soit la discipline scientifique) était vécue comme une irréductible différence allant jusqu’à la revendication d’une culture spécifique ayant son histoire, ses héros, ses grands hommes, ses intellectuels, ses artistes etc. développée à travers les siècles. 

Par parenthèse je n'ai jamais compris comment on pouvait réduire à ce point une personne en la définissant avant tout par les tendances de sa sexualité. L'homme n'est donc que ça ?
Réellement ? Bref…

Leur militantisme s’inscrivait dans le désir de l’époque de prendre part à une « révolution » à venir concernant tous les aspects de la vie, dont ce n’était que le début et pour laquelle il fallait « continuer le combat » mais… comme le Grand Soir dans tous les domaines, donc sur tous les fronts, avec comme mot d’ordre « tout, tout de suite » s’est éteint faute de le voir se produire rapidement, alors les soixante-huitards dans les années 80 sont devenus des bobos, ayant plus à l’esprit de réussir à se faire du fric que la lutte des classes, et « Jouir sans entraves » s’est réduit  à gagner le plus possible pour consommer davantage tout en ayant de « bons sentiments » en étant convaincus d’être toujours du bon côté du progrès social sans avoir à le prouver autrement que par de beaux discours égalitaristes et des opinions reconnues comme justes du point de vue de la nouvelle morale pour laquelle les transgressions anciennes étaient devenues de nouvelles normes.

Bref tout cela est bien connu mais ce qui étonne c’est que désormais dans le nouveau système dit « démocratique » toujours dit « représentatif » ce sont désormais les minorités – bizarrement les plus fortunées, les moins mises en danger par le système, les plus libres de leurs mouvements et les plus présentes sur la scène de la société du spectacle – qui  règnent et imposent leurs lois à la majorité, condamnée à une nouvelle normalisation particulièrement intolérante, contraignante, suspicieuse, délatrice voire inquisitoriale, et rapidement répressive qui relève bien plus d’une sorte de théocratie islamiste, d’un totalitarisme soviétique ou fasciste que d’une démocratie progressiste. Une nouvelle aristocratie auto-proclamée (sans les contraintes ni les valeurs de l’aristocratie traditionnelle qu’elle-même a d’ailleurs abandonnées depuis un temps certain) sûre d’elle-même ayant foi en un âge d’or à venir, procuré indubitablement par les progrès considérables des technologies que ses moyens lui permettront seule d’obtenir, est prompte au mépris et à la condamnation de ceux qui auront le tort de ne pas suivre parce qu’ils ne le veulent ou tout simplement ne le peuvent pas. Comment nommer un tel système ?

vendredi 25 octobre 2019

Comment une RÉVOLTE légitime a produit une TYRANNIE imprévue…

Réflexions passagères d'un O.o.🤔



Quelques réflexions sur l’échec de l’éducation (entre autres) nationale [1]


Comment de la révolte légitime contre les abus de pouvoir, on est passé au rejet de tout pouvoir, et du rejet de tout pouvoir (« Keine macht für niemand ») au rejet de toute autorité (« Tout est politique »), au rejet de tout magistère, entravant et oblitérant en réalité tout apprentissage, dans une confusion aussi rapide qu’immature dont l’illustration parfaite aura été le slogan « CRS-SS ». 

Assimilation certes contextuelle, tactique, militante, et donc volontairement ignorante des périodes différentes de l’Histoire, dans la cohérence d’un combat qui recherche plus la mobilisation que la réflexion (comme toute propagande), mais qui a abouti désormais, comme on ne peut que tristement le constater, à une ignorance et une confusion croissantes du savoir historique chez les jeunes générations. Et ceci d’autant qu’elles sont de surcroît abreuvées et alimentées à satiété par des fictions audio-visuelles multipliées à l’infini, d’une approximation stupéfiante, voire d’une totale fausseté, mélangeant tout dans une orgie de copié-collé et de superpositions bien ficelées parfois et satisfaisantes pour les sens, mais incohérentes intellectuellement, peu formatrices pour la réflexion et l'esprit critique, propres à manipuler les foules par une propagande subliminale bien cohérente elle, et dont le seul négationnisme interdit est celui qui concerne l’antisémitisme. (à suivre)

Maxime Martinez

samedi 8 décembre 2018

Stratégies de manipulation

Voici un article déjà paru le 18 octobre 2014,
mais il n'est peut-être pas inutile, dans le contexte actuel, 
qui légitime selon moi une adhésion au mouvement populaire des gilets jaunes ,mais il n'est peut-être pas inutile, dans le contexte actuel, 
qui légitime selon moi une adhésion au mouvement populaire des gilets jaunes ,



de prendre tout de même quelques précautions de distanciation vis à vis  du déroulement des évènements,  car on sait pertinemment que ceux qui nous gouvernent de près mais aussi de loin, sont maîtres dans l'art de la manipulation des consciences et que tout est possible…


1.  La stratégie de la diversion


Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.


« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")




2.  Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.


3. La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.





4.  La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.




5.  S'adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi?
"Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")




6.  Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...



7.  Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures."


8.  Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...




9.  Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...




10.  Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


 (source)

vendredi 13 juillet 2018

Pécher : rater la cible…


source
sur le site interbible

Péché

Hébreu : חטאת (hatta't)
Grec : αμαρτία (amartia)
Latin : peccatum

Il existe une riche variété de termes pour désigner la notion de « péché », chacun y ajoutant une nuance particulière. On peut lire dans le Dictionnaire encyclopédique de la Bible (page 995) une définition aussi brève que claire des trois termes les plus courants: hatta' t, cawôn et peshac..

• Le nom usuel hatta' t provient d'un mot qui signifie « manquer le but ou la cible ». Le péché apparaît alors « comme un manquement objectif, contre les hommes ou contre Dieu ».

• « Le mot cawôn, littéralement « ce qui est tordu, de travers », souligne éventuellement l'aspect moral du péché; mais il met lui aussi en relief sa réalité, son objectivité: ce n'est pas la conscience psychologique qui est en est la mesure ».

• « Le mot peshac, "révolte", "rébellion", vise l'intention mauvaise elle-même et souligne l'initiative prise dans la rupture. C'est lui qui rend le mieux l'aspect religieux du péché: opposition de la volonté humaine à Dieu, refus d'écouter, infidélité et rejet ».

La notion de « péché » apparaît comme une réalité complexe et ne se réduit pas à la simple transgression d'un précepte. Même s'il est un acte objectif, que l'on peut cerner et définir avec précision, il reste que le péché n'est pas un concept abstrait qui loge dans le monde merveilleux des idées immuables ou dans les sévères codes de lois. Le péché est inscrit dans la vie des sujets personnels que sont les êtres humains.

Le mot hatta' t est utilisé autant dans le monde profane que dans le monde de la religion. Il est utilisé dans le cadre d'une conception dynamique de l'existence. Il suppose un lien étroit entre l'individu et la communauté, de même qu'entre la transgression et la condamnation. Il y a manquement, hatta' t, dès qu'une relation communautaire est lésée: un homme peut manquer vis-à-vis un autre homme ou vis-à-vis Dieu. À partir du moment qu'un rapport communautaire implique des normes de conduite, on contrevient à un tel rapport en transgressant les normes. On manque donc l'objectif que la communauté s'était fixé.

Cette conception du péché comme manquement aux exigences de la vie communautaire exprime, malgré son apparence juridique, l'importance de la relation entre les individus. Le terme hatta' t conviendra bien pour exprimer le manquement aux exigences de l'Alliance, l'infidélité à la parole donnée de suivre les voies du Seigneur. Puisque le peuple de Dieu tire son existence de l'Alliance, ces manquements sont une atteinte non seulement à la volonté de Dieu mais à l'identité même du peuple. Le péché, c'est le comportement qui fait passer à côté du projet de Dieu pour son peuple. Les prophètes insistent pour montrer que le péché ne situe pas seulement au niveau religieux. Il y a aussi transgression de l'Alliance quand on passe à côté de ses devoirs de respect, de soutien, de justice envers les membres du peuple. Ce sont également les prophètes qui approfondiront la dimension morale du péché, en montrant que la tendance à manquer aux exigences de la vie de foi a son siège dans le coeur de l'être humain. Le meilleur exemple de cet approfondissement du sens du péché est donné par le psaume 50. Les expressions de la reconnaissance du péché sont nombreuses et variées; elles côtoient aussi des affirmations sur la bonté, la fidélité et la miséricorde de Dieu. Toute la prière est orientée vers la demande du pardon qui est perçu comme une re-création du coeur:

Aie pitié de moi, ô Dieu, selon dans ta grande miséricorde 
et dans ton immense compassion efface mon péché
Lave-moi de plus en plus de mon iniquité 
et de mon péché purifie-moi […]
Crée en moi un cœur pur ô Dieu
et renouvelle en ma poitrine un esprit droit[…]


Psaume 50

Yves Guillemette, ptre

samedi 18 octobre 2014

Stratégies de manipulation


1.  La stratégie de la diversion


Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.


« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")




2.  Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.


3. La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.





4.  La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.




5.  S'adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi?
"Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")




6.  Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...



7.  Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures."
(cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")


8.  Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...




9.  Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...




10.  Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


 (source)