Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 31 août 2022

Αιώνια μνήμη ! Память ея в род и род


"Toi qui fus cloué sur la croix, Tu as réuni à Toi le chœur des martyrs qui t'ont suivi dans ta passion. Aussi nous t'en prions:
Accorde le repos à ta servante Daria dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements"




Les minus habens qui ne font pas de différence entre un "ultra nationaliste" (🤣) et un Eurasiste sont dignes de la plus grande pitié et quand ceux-là se réjouissent du meurtre d'une jeune et talentueuse philosophe doublée d'une pieuse et pacifiste chrétienne, ils sont dignes du plus grand mépris…


Αιώνια μνήμη ! Память ея в род и род


"Toi qui fus cloué sur la croix, Tu as réuni à Toi le chœur des martyrs qui t'ont suivi dans ta passion. Aussi nous t'en prions:
Accorde le repos à ta servante Daria dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements"




Les minus habens qui ne font pas de différence entre un "ultra nationaliste" (🤣) et un Eurasiste sont dignes de la plus grande pitié et quand ceux-là se réjouissent du meurtre d'une jeune et talentueuse philosophe doublée d'une pieuse et pacifiste chrétienne, ils sont dignes du plus grand mépris…


mercredi 14 février 2018

Le projet de médiocratisation totalitaire n'exclut aucun domaine

Cet article est paru sur le site du Point en 2015 mais il est malheureusement toujours d'actualité 
Il montre encore une fois le projet de médiocratisation totalitaire qui s'acharne à transformer le peuple en vulgaires consommateurs matérialistes par d'abjectes bureaucraties locales qui veulent contaminer leur maladive médiocrité native à ceux qu'il ont malignement trompés en se faisant élire avec leur idéologie pourrie et leurs basses manigances politicardes centrées sur leur petite carrière.

Les conservatoires français connaissent des difficultés majeures, non seulement dans leur financement, mais dans leur pédagogie. Brighelli lance un S.O.S.

Jean-Paul Brighelli











Les élèves du conservatoire de musique de Cannes en 2005 (illustration). © AFP/ Pascal Guyot

Je connais de la musique ce qu'une culture scolaire (et un peu familiale) m'a appris. Et je n'ai jamais joué d'un instrument qu'en dilettante - et d'oreille. Dans mon innocence d'autodidacte et d'amateur éclairé, je pensais jusqu'à ce jour que la musique s'enseignait dans les conservatoires, et qu'on y formait les virtuoses et les compositeurs de demain. Illusion : l'enseignement musical lui aussi a été contaminé par l'idéologie pédagogiste qui sévit depuis une trentaine d'années, et les conservatoires ont pris de face les réformes territoriales qui ont amené le désengagement de l'État, les soumettant aux desiderata de roitelets locaux qui connaissent moins Bach ou Haendel que la musique des livres de comptes. À en croire un enseignant spécialiste, l'un des rares à dénoncer un système content de lui et proche de la faillite, c'est Mozart que l'on assassine, chaque jour, dans les lieux censés célébrer sa gloire et détecter les futurs talents. 
Entretien avec Daniel Tchalik, pianiste et professeur d'écriture musicale au conservatoire et à l'académie supérieure de musique de Strasbourg.

Jean-Paul Brighelli : L'écriture musicale, qu'est-ce que c'est ?
Daniel Tchalik : L'écriture musicale est, paraît-il, une discipline "élitiste" et "rétrograde" entre toutes, qui consiste à bâtir une oreille et un goût sûrs par l'étude de disciplines aussi passionnantes que l'harmonie et le contrepoint - bref, à étudier les chefs d'oeuvre du passé en se mettant littéralement à la place du compositeur. Par exemple, en écrivant des pièces "à la manière de" (fugue de Bach, sonate de Mozart, lied de Schumann, prélude à la Debussy, etc.), tout en s'efforçant de respecter chaque fois la cohérence formelle, stylistique et esthétique du langage choisi, l'objectif étant de jouer au faussaire sans se faire prendre par la patrouille ! Autant dire que cela demande du temps, des qualités techniques et une érudition difficilement compatibles avec les "projets citoyens" et autres "modules professionnalisants" qui fleurissent ici et là... 

Douai, Orléans, Yerres, Vichy... la liste des conservatoires en difficulté s'allonge depuis deux ans, dans l'indifférence générale. Comment expliquer une réalité qui paraissait impensable au début de la décennie ?
Avec la décentralisation, l'État s'est délesté de sa part (près de 8 %) du financement des conservatoires régionaux et départementaux au profit des collectivités territoriales qui en assumaient déjà l'essentiel. Étranglées par l'effet ciseau de la hausse des dépenses contraintes et de la baisse des dotations, communes et intercommunalités se voient obligées dès 2015 d'augmenter les droits d'inscription des élèves et de supprimer des postes de professeurs - sans même évoquer le coût financier et humain de l'improbable réforme des rythmes scolaires. Cependant, ces coupes budgétaires ne font qu'entériner un long processus, celui du changement des missions des conservatoires.

Ah ? Vous n'enseignez plus la musique ?
Contrairement à ses collègues de l'Éducation nationale, le professeur des conservatoires est un fonctionnaire territorial ; son employeur est donc le maire. C'est pourquoi, lors de formations pédagogiques étrangement épargnées par la crise, il apprend, au terme de plus de quinze années d'études musicales de haut vol, qu'en tant qu'agent territorial, sa tâche consiste à exécuter le projet politique de l'élu au même titre que ses homologues des espaces verts. Dans la limite d'un mandat électoral, il ne s'agit donc plus tant de transmettre un savoir artistique aux futurs artistes et mélomanes que d'animer la vie de la cité à coups de projets transversaux et de musiques actuelles ainsi que de lutter contre les inégalités sociales à moindre coût, quitte à transformer progressivement l'école d'art en lieu de ressources (traduire : en MJC). Cependant, ces principes éclairés n'en finissent pas de susciter des résistances - d'où l'impérieuse nécessité d'accélérer le changement (si possible maintenant) de ces établissements, sous prétexte que "99 % de nos publics sont de futurs amateurs" ! Pour autant, est-il raisonnable de consigner les élèves en tant qu'amateurs dès le début de leur apprentissage ? On n'ose imaginer le tollé si les instituteurs, pardon, les professeurs des écoles, se mettaient à enseigner aux élèves l'orthographe ou l'arithmétique "adaptées à des amateurs"... Voire : n'y sommes-nous pas déjà ?

Mais comment en est-on venu à tant de démagogie ? 
Dans les années 1960, le compositeur Marcel Landowski, dont on commémore cette année le centenaire de la naissance, est chargé par Malraux de concevoir un vaste plan de création de conservatoires, de lycées musicaux, d'opéras et d'orchestres sur tout le territoire, afin de démocratiser l'accès à l'art. Mais bien avant le terme de cet ambitieux dessein, l'équipe de Jack Lang opère une rupture en jetant le soupçon sur la formation et le patrimoine, valeurs de droite, pour mieux replacer l'individu, sa créativité... et ses déterminismes sociaux au coeur de la politique culturelle - tout comme la loi Jospin a installé l'élève au centre du système scolaire, avec les conséquences que l'on sait. Résultat : une technostructure plus habile à manier les chiffres que les notes de musique s'est emparée de l'institution ; insubmersibles, ses membres n'en finissent plus depuis trente ans de prêcher la vulgate de Philippe Meirieu tout en sachant manier en virtuoses la langue de bois d'un développement culturel que l'on sait avant tout marchand.

Hmm... Propos réactionnaires, élitistes et incompatibles avec les "attentes de la société contemporaine" !
J'assume. Si le progrès consiste, au hasard, à faire recruter et noter les professeurs de conservatoire par le seul directeur ou bien à dissocier obtention du concours et nomination - deux réalités de l'enseignement artistique spécialisé d'aujourd'hui -, il faut assurément craindre comme la peste cette innovation qu'est l'autonomie des établissements, la panacée du gestionnaire inculte et fier de l'être que d'aucuns, à gauche comme à droite, nous annoncent pour l'Éducation nationale de demain. 
Pour le reste, quand un conservatisme bien-pensant joue aux dames patronnesses et se pare des oripeaux du progressisme, plus rien n'empêche les ex-cancres parvenus au pouvoir de faire payer aux professionnels leurs échecs et leurs frustrations passées, sans pour autant omettre de soigner carrière et réseau. Leur seul recours est alors la confusion des esprits, faute de pouvoir opposer une argumentation raisonnée à ceux qui osent les contredire. Qu'on se le dise : le vrai progressisme consiste à permettre à tout élève qui le souhaite de s'élever au plus haut de ses capacités, seul l'État étant en mesure d'oeuvrer à cet idéal régulateur - en commençant par exemple par nationaliser les conservatoires et à les prémunir contre la dérive démagogique et localiste actuelle. Le reste n'est que... pipeau.

mardi 24 novembre 2015

Des néo-nazis dans le magazine Phosphore ?

 [Arrêt sur Info]

Dans son numéro 413 de novembre 2015, le magazine Phosphore à destination des lycéens, publie un reportage photo sur le conflit en Ukraine intitulé : « La guerre à 20 ans », réalisé par Pete Kiehart, un photo-journaliste ukrainien.
Le reportage nous présente deux jeunes ukrainiens qui « ont cru devoir prendre les armes pour défendre leur pays, l’Ukraine, contre les forces séparatistes pro-russes. »
Les jeunes volontaires suivis par le journaliste et mis en scène comme des « héros » servent de support à une narration partiale et orientée du conflit, sur laquelle il serait cependant trop long de s’attarder ici, et une vision apologétique de la violence armée.
La première image présente Ruslan, sur deux pleines pages, en train de nettoyer son arme « qu’il n’hésitera pas à utiliser en mission sur le front, à quelques kilomètre de là. »
L’axe de traitement journalistique est d’emblée fortement affirmé : le reportage donnera à voir de jeunes « guerriers » qui défendent leur pays, dans la lignée de certaines productions hollywoodiennes où le conflit armé est réduit à sa dimension d’affrontement viril. Pour faire bonne mesure, l’article s’attache également au personnage de Ruslana, le pendant féminin de Ruslan. On peut ici s’interroger sur le message véhiculé à travers l’attachement et la mise en lumière de figures combattantes féminines dans le cadre d’un conflit armé. S’agit-il de montrer que le combat armé n’est plus le monopole de la virilité mais que les femmes peuvent aujourd’hui prendre toute leur part à la violence au nom de l’égalité des sexes ? Le magazine Elle avait déjà réalisé un reportage sur les « femmes combattantes » qui participait de cette logique, dans le cadre du conflit ukrainien en novembre 2014, avant de devoir s’excuser auprès de ses lecteurs : l’égérie ukrainienne mise en vedette dans le magazine appartenait en effet à la mouvance néo-nazie.
Phosphore est malheureusement tombé dans le même travers et son héroïne féminine, Ruslana, est  membre de la mouvance néo-nazie ukrainiennelargement représentée dans les bataillons de volontaires qui combattent les indépendantistes russophones de l’est du pays. Les lecteurs ne seront cependant jamais informés de ce fait par le magazine, qui présente Ruslana comme une « combattante de la liberté ».
L’appartenance de l’héroïne de Phosphore, Ruslana, à la mouvance néo-nazie est parfaitement identifiable sur la photographie figurant en page trois du photo-reportage et qui la présente en compagnie de Ruslan et de leur instructeur. La jeune fille, en tenue militaire et débardeur, arbore un symbole nazi très clairement visible, tatoué sur son bras gauche : le « soleil noir ».
Ce symbole fut employé au cours de la seconde guerre mondiale et appartient au mysticisme nazi. Il figure aujourd’hui sur l’écusson du bataillon de volontaires ukrainiens Azov, à l’idéologie ouvertement néo-nazie et qui combat dans l’est du pays.
RuslanaRuslana, l’héroïne du magazine Phosphore du mois de novembre. On peut voir sur son bras droit le tatouage du «soleil noir », un des symboles de la mystique nazi…
 http://mai68.org/spip/local/cache-vignettes/L500xH334/Soleil-noir_Wewelsburg_allemagne
Le « soleil noir, »  sur le sol du château de Wewelsburg, qui abrita le centre de formation des cadres de la SS…
azov symbol
Le symbole du bataillon ukrainien Azov, en arrière-plan, le « soleil noir »…
Deux pages sont consacrées par le magazine Phosphore à Ruslana, et plus particulièrement à sa formation de sniper, lui donnant largement la parole. La jeune néo-nazie commente ainsi un exercice de tir de précision :
« C’est très difficile de décrire ce que tu ressens quand tu t’allonges, là. L’adrénaline monte, il faut le vivre pour comprendre. » 
On pourra regretter que l’excitation et l’adrénaline ressentie par la jeune néo-nazie derrière son fusil soient ainsi mises en avant sans la moindre distance critique. La dernière partie du reportage est consacrée à un entretien où la jeune femme peut développer ses motivations. Elle affirme ainsi s’être engagée pour que son pays soit « complètement souverain et que tous ses habitants ressentent ce que c’est que de vivre en liberté. »
Elle précise par ailleurs avoir pour modèle Chris Kyle, le héros du film polémique « American Sniper » basé sur l’histoire vraie d’un sniper américain revendiquant 255 ennemis abattus en Irak… On peut ainsi légitimement s’interroger sur la conception de la liberté qui peut être défendue par une néo-nazie de 19 ans ayant pour modèle le tueur le plus efficace de l’armée américaine en Irak et qui est ainsi véhiculée par le mensuel Phosphore auprès des adolescents…
Si la rédaction du magazine peut légitimement avoir été trompée, par ignorance ou négligence, comment le photo reporter ukrainien auquel a été confié la réalisation de l’article et qui a conduit les entretiens pouvait-il ne pas être au courant de l’idéologie néo-nazie à l’œuvre au sein des bataillons de volontaires engagés dans le conflit ? Le bataillon Aïdar, qui opère en première ligne, est en outre accusé de crimes de guerre par l’ONG Amnesty International qui pointe notamment de nombreux cas d’enlèvement, de torture, et de possibles exécutions.
Au final, le portrait de l’engagement armé dressé par le magazine Phosphore à l’intention des jeunes semble celui d’un film d’action hollywoodien avec d’un côté les « gentils » (ici les ukrainiens), et de l’autre les « méchants » (les russophones de l’est du pays), ce manichéisme autorisant les jeunes héros à se « réaliser » dans la violence armée, passant sous silence les drames et les crimes de guerre qui sont la conséquence inévitable du sentiment d’impunité qu’il procure, manichéisme d’ailleurs largement fabriqué et encouragé à cet effet par la propagande militaire.
Le rôle d’un magazine comme Phosphore, qui tient une place importante dans la presse jeunesse, et est présent dans l’immense majorité des Centre de Documentation et d’Information du système scolaire français ainsi que des médiathèques municipales, ne serait-il pas au contraire d’apporter une distance critique face à l’exacerbation de la violence guerrière et son héroïsation ? Lorsque cette dernière est portée, comme c’est le cas ici, par des acteurs à l’idéologie ouvertement néo-nazie, cela ne relève-t-il pas d’un manquement à la déontologie journalistique la plus élémentaire ?
Guillaume Borel | 6 novembre 2015

dimanche 31 mai 2015

ÉVANGÉLISATION ? - TOUT EST À REFAIRE !

Il faut le lire ou le voir pour le croire ! 
Quand je vous disais que nous étions en plein dans l'ère du mensonge…
lisez et regardez plutôt ce qui suit :

1. extrait d'un forum  :

2. à la rado :


Le 9 avril 2015, Marion Ruggieri recevait sur Europe 1 dans son émission « Il n’y en a pas deux comme elles » deux invités : Saphia Azzeddine et Tania de Montaigne.
Abordant le thème de la lapidation, Marion Ruggieri affirme : « Et vous racontez d’ailleurs que ça été inventé par les chrétiens, que c’était une vielle tradition chrétienne ».

BEN VOYONS…
LA VÉRITÉ dans l'ÉVANGILE :




samedi 18 octobre 2014

Stratégies de manipulation


1.  La stratégie de la diversion


Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.


« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")




2.  Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.


3. La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.





4.  La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.




5.  S'adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi?
"Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")




6.  Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...



7.  Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures."
(cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")


8.  Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...




9.  Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...




10.  Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


 (source)

lundi 19 mai 2014

Un homme avec une jupe ? Mon Dieu quelle audace !

JUSTE POUR MONTRER LA STUPIDITÉ, L'INCULTURE L'INFANTILISME et l'esprit de subversion à la mie de pain de nos idéologues qui croient faire une inédite Révolution en incitant nos lycéens à mettre des jupes... pensent-ils que pour les Grecs la fustanelle ou pour les Écossais et les Irlandais le Kilt sont un signe ostensible de leur côté féminin ou de leur souci d'égalitarisme des sexes ? Quand est-ce qu'ils vont se faire oublier tous ces prosélytes sans instruction ni cervelle  ???


Eleftheria i thanatos!
Les "subversifs" pourront sans doute remarquer (s'ils ont la chance de lire l'article, cela pourrait les rendre un peu moins bêtes) que les valeureux guerriers grecs qui ont lutté de façon héroïque et virile contre la Turcocratie non seulement portaient des "jupes" mais ils avaient en outre les cheveux longs - comme le clergé d'ailleurs qui n'avait aucune sorte de préjugés ni défavorables ni favorables à l'encontre de l'habillement de ses fidèles qu'elle a soutenus dans la lutte de libération nationale grecque.

De nos jours en outre, comme ces photos ci-dessous le montrent, les jeunes grecs ne revendiquent rien d'autre que leurs traditions vestimentaires multiséculaires et ils se moquent sûrement éperdument des préoccupations de la guerre des sexes, homosexes, multisexes et transexes "européenne" de l'ouest - du moins c'est ce que je leur souhaite de tout mon coeur.



(source)
Chez les Écossais le kilt n'est porté que par les hommes, et endosser l'uniforme du Highlander n'est pas donné. à tout le monde






Danse de l'épée