"Aujourd'hui, avec les massacres des civils par ce gouvernement terroriste les dirigeants et les journalistes occidentaux ne peuvent plus se cacher derrière Bachar el-assad, ils sont obligés de voir que ceux qu'ils ont soutenus depuis 14 ans, sont bel et bien des terroristes qui continuent de faire ce qu'ils font depuis 14 ans en fait, c'est à dire massacrer des populations civiles, des femmes et des enfants… on ne voit pas pourquoi ils changeraient de nature du jour au lendemain ."
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jeudi 13 mars 2025
mardi 11 octobre 2022
mercredi 31 août 2022
Αιώνια μνήμη ! Память ея в род и род
"Toi qui fus cloué sur la croix, Tu as réuni à Toi le chœur des martyrs qui t'ont suivi dans ta passion. Aussi nous t'en prions:Accorde le repos à ta servante Daria dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements"
Les minus habens qui ne font pas de différence entre un "ultra nationaliste" (🤣) et un Eurasiste sont dignes de la plus grande pitié et quand ceux-là se réjouissent du meurtre d'une jeune et talentueuse philosophe doublée d'une pieuse et pacifiste chrétienne, ils sont dignes du plus grand mépris…
Αιώνια μνήμη ! Память ея в род и род
"Toi qui fus cloué sur la croix, Tu as réuni à Toi le chœur des martyrs qui t'ont suivi dans ta passion. Aussi nous t'en prions:Accorde le repos à ta servante Daria dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements"
Les minus habens qui ne font pas de différence entre un "ultra nationaliste" (🤣) et un Eurasiste sont dignes de la plus grande pitié et quand ceux-là se réjouissent du meurtre d'une jeune et talentueuse philosophe doublée d'une pieuse et pacifiste chrétienne, ils sont dignes du plus grand mépris…
lundi 28 octobre 2019
Du rejet contre-productif du Bon Usage en tout domaine…
Réflexions passagères d'un O.o.🤔
sur l’échec de l’éducation (entre autres) nationale [2]
Dans la logique "subversive" du rejet de tout pouvoir (confondu à tort avec l'autorité, la maîtrise et le magistère) le rejet du Bon Usage a été généralisé dans l’éducation des enfants et la grammaire en a sérieusement subi les conséquences.
Le principe de la tabula rasa avec le rejet de toute tradition soutenu par la ridicule autant que mensongère voire négationniste illusion que l'histoire commence ici et maintenant a fait des ravages dans l'apprentissage de la discipline du français comme en tout domaine de notre culture.
On a voulu que les enfants comprennent, réfléchissent avant d’obéir aux règles. Ainsi en a-t-il été pour l’apprentissage du bien écrire. Mais on a mis la charrue avant les bœufs. Pourtant on avait eu en même temps que ces projets pédagogiques « généreux » (l’enfer est pavé de bonnes intentions en ce domaine comme en d'autres) des philosophes du langage pour nous rappeler qu’il n’y avait pas de pensée hors du langage, que la pensée s’articule dans le langage. Alors pourquoi diantre avoir pensé et voulu que les enfants apprennent à penser la langue avant ou en même temps que la maîtrise de la langue ?
Résultats : on a perdu les enfants dans une confuse et dérisoire « réflexion » linguistique avant de leur apprendre à s’exprimer correctement. Le franglais, l'argot et le verlan ont fait beaucoup de progrès en revanche.
La grammaire fut en conséquence enseignée par des enseignants peu spécialistes de la question – (re)formés « à la va vite » dans le cadre de réformes de surface et de surcroît infondées, plus idéologiques que réellement scientifiques – transmise donc dans une évidente incompétence, avec des manuels s’efforçant comme toujours d’être conformes aux directives ministérielles pour être « choisis » par des enseignants ne sachant plus où donner de la tête, offrant une sorte de bricolage « à la système D » peu cohérent parce qu’utilisant des morceaux de théorie de l’un ou l’autre linguiste, sans discernement ni respect de la cohérence de leurs théories particulières et quelquefois contradictoires.
Il s’agissait d’aboutir au bon usage sans l’enseigner. Il paraît pourtant évident que cela n’était pas possible voire complétement imbécile.
Que les linguistes, dont c’est le métier, passent leur vie à étudier, rechercher les origines de tel ou tel phénomène d’une langue pour en rendre compte par une théorie cohérente par l’hypothèse d’une structure sous-jacente, c’est une chose légitime mais qu’on le demande à des élèves dont la langue maternelle est encore – mais de moins en moins – le français, est une totale et particulièrement nocive absurdité… encore pratiquée depuis les années 70 dans les écoles de la République.
Apprend-on à marcher aux enfants en les assommant avec un patchwork de différents extraits de planches anatomiques et de théories anthropologiques diverses ? Bien sûr et heureusement que non, car on aurait des générations de paralytiques ou au mieux de boiteux…
En revanche les enfants mal enseignés bien que mis "au centre du système" paraît-il, s’expriment plus mal que jamais, pour ne rien dire de la diminution de leur capacité de réflexion et de l’augmentation de leur indiscipline rendant tout apprentissage de plus en plus improbable…
Évidemment on peut également s'apercevoir que le bon usage en matière de relations humaines, autrement dit les règles du Savoir-Vivre et la courtoisie ( qui sont faute de mieux - d'un point de vue chrétien - des béquilles de l'amour) qui ont fait longtemps le confort de qu'on appelle pompeusement dans la Novlangue le "Vivre Ensemble" français, ont été également jetées aux orties car comme la grammaire trop réactionnaire n'est-ce pas ?
La pseudo libération des mœurs suivie de la survalorisation du jeunisme accompagné de l'égalitarisme mal fondé des sexes et le rejet des règles de Savoir-Vivre, le métissage culturel aidant (tellement vanté pour ses prétendus effets d'enrichissement !?), ont fait en sorte qu'on peut voir avec consternation le nombre d'incivilités et d'agressions à la personne en augmentation constante.
Le Savoir-Vivre et le sens de la mesure typiquement français rendaient pourtant la vie en France bien plus agréable et attrayante. D'ailleurs bien qu'il soit de bon ton maintenant de cracher dans la soupe avec des "N… la France !" scandés ad nauseam, ce sont bien ces conditions de vie mêmes qui ont attiré jusqu'à nos jours des générations d'immigrants sans qu'ils aient pensé naguère qu'on le leur devait absolument, avec non seulement une totale absence de gratitude mais également un profond et amer ressentiment nourrissant des projets de destruction et de meurtre… suivis de passages à l'acte.
La loi du plus fort est revenue et l'on est prié de dire "Respect!"
Maxime Martinez
Pour compléter, lire :
mercredi 12 décembre 2018
Diversité, Laïcité, Stupidité…DANGER.
"Une fusillade a eu lieu dans le centre-ville de Strasbourg ce mardi soir, au niveau de la rue des Grandes arcades et de la place Kleber, faisant au moins deux morts - une autre personne se trouve en état de mort cérébrale - et plusieurs blessés, dont certains grièvement. Une vaste opération de police est en cours pour retrouver Cherif C., le tireur présumé, toujours en fuite, fiché S pour radicalisation."(source)
La ville, surnommée en cette période "capitale de Noël", a déjà plusieurs fois été évoquée comme une cible des terroriste, un attentat y avait même été déjoué en décembre 2000. Une cellule terroriste composée de 10 personnes du GSPC (Groupe salafiste pour la prédiction et le combat, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique) avait en effet été démantelée à Francfort par la police allemande en collaboration avec la DST française. Elle était soupçonnée de préparer un attentat à la bombe contre la cathédrale de Strasbourg ou le marché de Noël."
Extrait de l'article
"Strasbourg, ville symbole, déjà ciblée par des terroristes"
de l'Obs
Mais tout va bien…🤨
CHERCHEZ L'ERREUR…
🤨Le président Macron n'a pas souhaité s'exprimer davantage sur le sujet tant que les opérations sont en cours". Emmanuel Macron s'est simplement contenté d'appeler les responsables politiques au calme et à la retenue. Le président a également rappelé que dans "ces moments [il faut] faire preuve de force de caractère". (source) re SIC…
"[…] Les Français voient leur sécurité mal assurée, avec une dégradation entre 2016 et 2017. Les réponses données dans le sondage Odoxa de 2018 ne laissent pas présager d’amélioration.
C’est grave, car si l’État ne devait faire qu’une seule chose, ce serait bel et bien d’assurer la sécurité des personnes et des biens à travers une police bien organisée, une justice indépendante et un système pénitentiaire convenable.
Or l’on sait que le budget attribué au ministère de la Justice (judiciaire et pénitentiaire confondus) est invraisemblablement inférieur à celui du ministère de la Culture (7,3 et 10 milliards d’euros respectivement en 2019). Les moyens humains et matériels font défaut face à un nombre de dossiers en augmentation permanente. Résultat, les délais de traitement sont devenus légendairement longs et les Français sont 75 % (en 2014) à estimer que la justice fonctionne mal.
Quant aux forces de police et de gendarmerie qui nous occupent plus particulièrement ici, elles souffrent moins d’un manque de moyens humains que d’une organisation qui défie le bon sens et les met en permanence sous pression.
La profession est en effet en plein malaise : entre la mauvaise coordination des différentes unités entre elles, les missions d’un intérêt second telles que surveillance routière et protection des VIP, le temps passé à des tâches purement administratives au lieu d’être sur le terrain, la déception de voir que bon nombre de petites peines prononcées ne sont pas appliquées, l’encadrement de manifestations violentes, sans compter le manque de repos et l’absence de considération de la part de la hiérarchie, les conditions de travail sont devenues telles que le taux de suicide est 3 fois plus élevé chez les forces de l’ordre que dans la population française générale.
Ainsi, en dépit des sommes astronomiques qu’il nous prélève – plus de 1 000 milliards d’euros en 2017 soit 48,4 % du PIB, on constate que l’Etat français est incapable d’assumer correctement son rôle régalien de protecteur des personnes et des biens, le seul qui justifie fondamentalement son existence.
En plus de toute la gloriole qu’il met à être stratège et providence, mille missions improbables l’appellent, de la fabrication d’objets en porcelaine via la Manufacture de Sèvres jusqu’au développement d’une appli mobile pour aider les taxis à « concurrencer » les VTC, tandis que la mission sécurité, accomplie par des forces de l’ordre au bord de la rupture, peine à s’extraire de l’échec que les Français lui reprochent avec de plus en plus d’insistance.
Seul accomplissement remarquable, sa capacité à saboter dans l’incompétence et la débâcle financière toutes les missions auxquelles il se consacre, qu’elles soient absolument nécessaires, complètement superflues ou totalement loufoques."
vendredi 28 juillet 2017
À feu et... ?
"Capsule spatio-temporelle
Le midi brûle, et les départs de feu sont si judicieusement répartis qu’on peut difficilement douter de leur préméditation. Nous avons laissé entrer le cheval de Troie et voici la suite. La France à feu avant de l’être à sang. Le midi, la côte, nos plus merveilleux endroits, ceux où maman et mes tantes passaient avant guerre des étés enchantés, où je communiais avec la mer et le vent..."
Le midi brûle, et les départs de feu sont si judicieusement répartis qu’on peut difficilement douter de leur préméditation. Nous avons laissé entrer le cheval de Troie et voici la suite. La France à feu avant de l’être à sang. Le midi, la côte, nos plus merveilleux endroits, ceux où maman et mes tantes passaient avant guerre des étés enchantés, où je communiais avec la mer et le vent..."
mardi 4 avril 2017
MEDIAS COMPLICES OBJECTIFS DES TERRORISTES
Snowden appelle les médias à parler des victimes de l’explosion à St-Pétersbourg
Les médias doivent cesser de parler des terroristes après les attentats et accorder toute leur attention aux victimes, a déclaré lundi Edward Snowden, ex-agent des services secrets américains.
« Quand les médias parlent des victimes des attentats au lieu de ceux qui sont derrière ces attaques, ils empêchent aux terroristes d'atteindre leurs objectifs politiques […]. Les terroristes volent les vies des gens pour attirer l'attention sur eux. Si on les en prive, ils ne seront plus motivés », a indiqué Edward Snowden sur Twitter.
À propos de l' explosion qui s'est produite lundi après-midi dans le métro de Saint-Pétersbourg, faisant 11 morts et 45 blessés.
dimanche 21 août 2016
La MALADIE, le CRIMINEL et le PÉCHÉ
Force est de constater qu'il y a une similitude incontournable entre un organisme, une société et une personne.
Les éléments négatifs, mauvais, mortifères sont là, présents, prêts à surgir, dès que le contexte le permettra. Ils sont là presque de toute éternité. Au milieu d'autres éléments favorables. Dès qu'un déséquilibre s'installe dans un système par une faiblesse et une incohérence des éléments régulateurs, alors surgissent en effet et se répandent au grand jour les éléments mortifères. L'occasion leur est donnée d'agir, de se propager, de devenir plus forts et leur pouvoir de destruction s'exerce en toute impunité de façon dangereuse et de plus en plus difficile à réfréner.
Ainsi en est-il dans un organisme maintenu en bonne santé, où la flore microbienne en différents lieux de l'organisme est normalement maintenue en équilibre. Il est nécessaire que soit inhibée la prolifération de bactéries commensales pathogènes et potentiellement dangereuses, préexistant depuis très longtemps dans l'organisme, en compagnie des favorables à la santé dans un équilibre vital. Si les défenses immunitaires de l'organisme sont affaiblies par négligence, l''organisme n'est plus capable de lutter efficacement contre la prolifération et la colonisation de ces éléments pathogènes et alors s'installe un désordre incoercible pouvant aller jusqu'à devenir mortel. Il faut alors faire appel un remède radical pour venir en aide efficacement à la restauration d'une bonne santé faute de quoi on peut en mourir. Et il arrive que les médicaments fassent alors des "dégâts collatéraux" peu souhaitables mais inévitables. On dit alors qu'il vaut mieux prévenir que guérir…
Ainsi en est-il chez une personne… "car il n'est personne qui vive et ne pèche pas" comme il est dit clairement dans la prière pour les défunts de l'Église Orthodoxe. Il suffit de s'observer un peu pour constater qu'il y a chez l'homme autant de capacités de pécher que de vivre selon les commandements divins. Non seulement nous retombons dans les mêmes péchés (la pratique de la confession le montre assez) mais nous pouvons constater avec horreur que certains péchés oubliés depuis longtemps peuvent resurgir dans certaines situations "favorables" voire que l'on peut commettre des péchés que l'on n'avait jamais commis auparavant et que l'on ne pensait pas pouvoir commettre… Ce n'est pas un hasard si les Pères de l'Église conçoivent l'Église comme un hôpital des âmes. Notre capacité de nous écarter considérablement de Dieu coexiste - et coexistera malheureusement sans doute jusqu'à notre mort - avec notre capacité de nous rapprocher de Dieu. C'est alors à nous de favoriser notre équilibre et notre bonne santé spirituelle par notre vigilance de tous les instants, faute de quoi notre négligence laissera le champ libre à nos mauvais penchants connus, ou ignorés de nous, et alors s'installera le chaos en nous. C'est bien de cela dont parlent tous les grands spirituels de notre Tradition orthodoxe, quand ils nous avertissent qu'une lutte sur tous les fronts doit être menée sans relâche, que les vertus doivent être cultivées faute de quoi la porte sera grand ouverte à tous les vices.
Notre âme est un organisme, une société, pour lesquels nous devons faire preuve de vigilance et de discernement et de régulation, faute de quoi nous laisserons s'installer un chaos mortifère. Et le "remède de cheval " à appliquer alors est un remède bien adapté à chacun dont seul Dieu a le secret …
Oui, dans le domaine spirituel, il en est de même que dans le domaine sanitaire ou social, mieux vaut prévenir que guérir.
Maxime le minime
lundi 13 juin 2016
NICE N'EST PAS ENCORE SOUS LOI ISLAMIQUE…
Rassemblement à Nice en 2015 contre l'édification d'une mosquée (Nice Matin) |
NOUVELLEAKS par Slobodan Despot
LA CONTROVERSE DE NICE
La scène se passe au cœur de la cinquième ville de France. Irrités de voir une serveuse d'origine tunisienne travailler dans un bar en période de ramadan, deux musulmans pieux sont allés l'interpeller. La suite donne lieu à une dispute théologique qui se soldera, comme toute bonne dispute théologique, par coups et blessures.
La voici telle qu'elle fut contée au NouvelObs par la jeune femme :
« J’étais toute seule dans le bar quand deux passants ont fait irruption. Ils ont pointé du doigt les bouteilles d’alcool qui se trouvaient derrière le comptoir, puis l’un d’entre eux m’a dit en arabe : 'Tu devrais avoir honte de servir de l’alcool en période de ramadan'. Puis, il a ajouté : 'Si j’étais Dieu, je t’aurais pendue'. »
« Tu n'es pas Dieu pour me juger », lui aurait rétorqué la serveuse.
« Sale pute » fut l'ultime argument verbal des deux policiers de la charia avant la gifle qui envoya la serveuse « plutôt menue » au sol.
L'article nous apprend encore
- que la victime, sur un plan personnel, observait le ramadan ;
- qu'elle a exercé le même métier de barmaid en Tunisie sans le moindre désagrément ;
- que « ce n'est pas la première vague d’intimidation » qu'on connaisse dans ce quartier du centre de Nice, deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, fière de son dynamisme, de sa culture et de ses traditions.
Selon une source non confirmée, on aurait encore entendu les purs mahométans enjoindre à la fille de « rentrer dans son pays ».
Nice n'est pas encore sous loi islamique, c'est pourquoi la serveuse est restée vivante, de même que son patron. On peut imaginer que la même scène, en terre islamique, se serait soldée par la mort des deux et peut-être par l'incendie de l'établissement. Ou plutôt, on ne peut rien imaginer du tout. Servir publiquement de l'alcool y est aujourd'hui simplement impensable, sous ramadan ou hors ramadan. Et Le Vin, le Vent, la Vie du Persan Abou-Nowâs ou le magnifique Éloge du Vin du soufi égyptien Umar Ibn al-Faridh ne changent rien à l'affaire, pas plus que les bars à liqueurs très fournis que, selon de nombreux témoins, les princes du Golfe entretiennent dans leurs somptueuses demeures tout comme ils entretiennent l'État islamique d'Irak et du Levant.
Une martyre
Si elle avait été chrétienne, la pauvre « Myriam » aurait pu être qualifiée pour le statut de martyre. Tout y était réuni, sauf la mise à mort (qu'elle a, tout de même, frôlée). Elle respecte intérieurement les principes de sa foi, n'a pas peur d'une force qui peut l'écraser, mais lui répond au contraire du tac au tac, dans une fulgurance, par l'argument du Christ et de Jeanne d'Arc : « Qui es-tu pour me juger ? »
De la même manière, si l'on avait été dans un contexte chrétien, les deux agresseurs auraient incarné le comportement masculin le plus vil que la civilisation connaisse et qu'elle a passé des siècles à déraciner comme une mauvaise herbe. A la violence contre les faibles ils ajoutent la misogynie, à la misogynie le fanatisme, au fanatisme la lâcheté, à la lâcheté l'idiotie (« si j'étais Dieu, je te pendrais ! »).
Cela ne veut pas dire que de tels comportements n'existent pas dans l'Europe post-chrétienne. Ils y existent, mais il y a des siècles qu'on ne les cumule plus de la sorte. Ils y existent, mais ils y sont stigmatisés et sanctionnés. Ils sont stigmatisés, soyons clairs, dans toute forme de civilisation. Or l'enseignement dont nos deux justiciers se réclament ne connaît ni la défense de la femme adultère, ni la rédemption de la prostituée, ni le rejet de la violence (« Qui tire l'épée périra par l'épée », Matthieu 26 :52). Ces deux hommes ont de toute évidence enfreint toutes les lois écrites et non écrites de la civilisation post-chrétienne, de la civilisation tout court. Mais ont-ils bien agi ou mal agi selon la morale de l'islam ?
Ce n'est pas à nous de le dire. Nous ne le savons pas, nous ne sommes pas dans leur peau. De surcroît, « nous », Européens, ne sommes pas au clair entre nous sur nos critères de jugement. Par exemple, il se trouve toujours des esprits « ouverts et conciliants » pour affirmer que ça n'est pas l'islam, que l'islam véritable, la religion d'amour et de paix n'est jamais en cause dans ce genre de cas. On le sait : les islamistes trahissent l'islam tout comme les bolcheviques de 1917 trahissaient le socialisme. Cela n'a pas empêché que des millions d'innocents soient exécutés, affamés, déportés et arriérés au nom du socialisme et de rien d'autre de même qu'ils le sont aujourd'hui au nom de l'islam et de rien d'autre. Mais le « véritable » islam se dérobe au jugement de même que le « véritable » socialisme a échappé à tout verdict de l'histoire. Au-delà d'un certain stade de terreur, une idéologie devient inattaquable. C'est la manifestation intellectuelle du syndrome de Stockholm.
La question qu'on ne posera pas
Ce n'est donc pas à nous de juger cette dispute. Mais l'incident est si emblématique qu'on pourrait en faire un très bon test d'eurocompatibilité à l'adresse des représentants du monde islamique. On appellerait cela la Controverse de Nice, de même que la Controverse de Valladolid, jadis, servit à déterminer l'attitude des catholiques envers les Indiens d'Amérique.
La question serait très simple : « Qui approuvez-vous, de la serveuse ou des deux hommes ? ». On pourrait la poser, en excluant les réponses ambiguës, au professeur Tariq Ramadan et à ses frères, à M. Nicolas Blancho, l'islamiste agité de Suisse, ou encore à l'imam Bekim Alimi qui participa à l'inauguration du tunnel du Gothard à la place du pasteur protestant et qui « prône un islam ouvert et assumé ».
Cet islam ouvert et assumé qu'on prête d'office à la plupart des « interlocuteurs » musulmans de nos autorités (avant de découvrir souvent — mais trop tard — leurs liens avec le wahhabisme et le salafisme) assumera-t-il l'agissement de la serveuse « plutôt menue » ou celui de ses deux justiciers ? Voilà le critère simple et concret qui nous permettrait de savoir si leur islam est soluble dans la civilisation. En cas d'hésitation, on pourrait leur poser une question subsidiaire :
Selon vous, comment le Prophète aurait-il tranché ce cas ?
Des ravages du pacifisme
Évidemment, nous n'en ferons rien. Nous ne sommes plus en position d'imposer des tests : au contraire, c'est nous qui en sommes les cobayes. La controverse de Nice n'est qu'un maillon dans une série continue de provocations. Ainsi, le même jour, des militaires en mission dans le cadre du plan Vigipirate étaient piégés et agressés dans le Val-d'Oise. La presse ne parle que d'« individus », mais nous apprend tout de même qu'il s'agissait d'une opération de sécurisation d'une synagogue…
On ne fera rien, et c'est tragique. La controverse de Nice est un exemple d'école de confrontation entre un islam intégré et un islam agressif. L'islam intégré est celui qui suit la sagesse immémoriale : ma liberté s'arrête là où commence la liberté d'autrui. Je fais ramadan, mais je sers l'alcool aux kouffars, parce que je respecte leurs coutumes.
A l'opposé des âmes candides, nous avons également ceux qui pensent que l'islam n'est qu'un « logiciel » de conquête du monde entier. Le christianisme l'est aussi depuis que le Christ a envoyé ses disciples évangéliser les quatre coins du monde. Il utilise certes d'autres moyens, quoique pas toujours. On consultera sur ce point les indiens du Paraguay ou les indigènes du Congo. Le christianisme avait de meilleures armes que l'épée et la prédication. Il a reconnu la liberté individuelle, permis la recherche scientifique, la quête du profit et la laïcisation. En se fondant dans le tissu même de la Modernité, il a conquis le monde au risque de se diluer.
Quoi qu'il en soit, le « logiciel » islamique n'a pas encore conquis le monde. Facebook le devance encore. Moyennant une attitude réaliste tenant compte des rapports de forces, les aires russe, chinoise ou indienne composent avec lui depuis des siècles — à travers le collimateur — et réalisent même, parfois, des symbioses assez harmonieuses. Sans le soutien actif de l'islamisme extrême sous ces latitudes par les États-Unis et le Benladenistan saoudien, il est même probable que les conflits y seraient aujourd'hui bénins. Dans la chaîne des pays non-alignés, qui correspond en gros à la ceinture islamique, mais aussi à la carte des ingérences néocoloniales de l'Occident (car toutes les guerres de l'OTAN depuis 1989 ont pour théâtre des pays non-alignés), la laïcisation avait fait de tels progrès qu'on y considérait, dans les années 1980, le modèle de société islamique comme une pittoresque survivance du passé. Ce qui n'empêchait pas ces pays de respecter et sauvegarder leur héritage culturel islamique.
La vie réelle est faite de compromis, de conflits, d'avancées et de reculades. L'Europe d'après 1945, elle, n'est pas construite sur la vie réelle mais sur une idéologie de paix universelle. Or l'idéologie de la paix à tout prix ne conduit qu'à la reddition totale ou à la guerre totale. D'où le partage du continent entre de ces deux extrêmes : l'angélisme et le bellicisme.
Du côté angélique, les « islamo-gauchistes », l'aveuglement devant les provocations telles que la controverse de Nice, et la répression non de ces provocations mais de ceux qui les dénoncent. Du côté belliqueux, le « néoconservatisme », la vision du « conflit des civilisations » — comme si la civilisation moderne n'était pas une — et un discours islamophobe qui ne sert généralement qu'à conforter les idées et les mesures du camp d'en face.
Entre les deux, personne n'a le courage de fixer une règle du jeu en reconnaissant à la fois l'installation à demeure de communautés islamiques en terre d'Europe et la primauté inconditionnelle des lois et coutumes autochtones. Bien au contraire. La nomenklatura décrédibilisée de l'UE tient en tenailles sa propre population entre la peur du terrorisme islamique et l'hospitalité obligatoire à l'égard des populations musulmanes. C'est même désormais son principal levier de pouvoir, et le premier sujet de préoccupation du continent, qui jette dans l'ombre son déficit démocratique, sa grave crise économique et le pillage massif des classes inférieures. Les institutions politiques européennes sont un facteur d'islamisation de l'Europe plus agissant que le « logiciel » islamique lui-même.
Encore un « dégât collatéral » de l'Occident
Tétanisée par cette contradiction, l'Europe occidentale attend son destin. Elle est incapable de renoncer aux agressions néocoloniales anglo-saxonnes qui alimentent le fanatisme au Moyen-Orient et le mouvement migratoire. Mais elle n'a pas non plus la force ni le droit d'en combattre les conséquences sur son territoire. Elle ne fait que subir. Jusqu'à quand ? Son avenir est soit dans l'islamisation institutionnelle prophétisée par Houellebecq, soit, après l'implosion de l'UE, dans une « peau de léopard » où des zones désislamisées s'opposeront à des zones conquises sous régime de charia. D'un côté comme de l'autre, les nobles valeurs européennes seront mises au placard.
Pour pouvoir exercer sereinement son métier de barmaid, il est fort probable que « Myriam » doive effectivement retourner dans son pays, la Tunisie. Car l'islam auquel elle a affaire en France n'est pas celui dans lequel elle est née. C'est un produit autochtone de l'Occident, rendu toxique par son nihilisme, ses calculs stratégiques et son inconnaissance de l'être humain.
(source)
jeudi 31 décembre 2015
Un bilan de 2015 et les voeux pour 2016 de P. Andrew, prêtre orthodoxe de l'ERHF
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«Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche» |
Dans les pays musulmans où le chaos désastreux et la rage de
vengeance ont été générés par les injustices des puissances occidentales, il
semble y avoir peu de raisons d'espérer. En Irak et en Afghanistan les forces
créatrices de chaos de l'OTAN ont été mises en déroute par les talibans et ont dû
abandonner leurs guerres perdues. Elles ont été évacuées vers leur lointains pays
d'origine, ayant en vain sacrifié des milliers de vies et gaspillé des
centaines de milliards de dollars, ne laissant que les ténèbres. En Libye, son
gouvernement ayant été renversé par la cupidité et l'injustice de l'Occident sous couvert
d’«intervention humanitaire», règnent le chaos et le carnage. En Turquie, son
régime autoritaire et guerrier étant incité par l'OTAN à faire la guerre, se
voit ainsi menacé de sanctions russes et de guerre civile à grande échelle avec
les Kurdes, l'avenir semble sombre. Mais cette obscurité n'est qu'une partie de l'histoire.
En Syrie, le gouvernement du président Assad a sollicité l’aide
russe pour vaincre le terrorisme musulman, créé et jusqu'à récemment
entièrement soutenu par les puissances occidentales. Il y a désormais des
raisons d'espérer maintenant que les premières zones ont été libérées et que les réfugiés
sont de retour. En Ukraine, avec la faillite du régime fasciste de Kiev, incapable de payer ses dettes internationales,
il y a un espoir que la liberté viendra sur cette terre désolée, peut-être dans
quelques mois seulement, et des millions de réfugiés seront en mesure de
retourner chez eux. Pendant ce temps, les forces spirituellement saines en
Serbie, au Monténégro et en Moldavie repoussent les gouvernements collaborateurs
et l'OTAN et le colonialisme de l'UE. À peu près la même chose se passe en Asie
centrale, en Géorgie et en Arménie.
«Défendez-vous à l'Ouest et trouvez des amis à l'Est», disait
St Alexandre Nevski il y a plus de 750 ans. Ainsi, la Chine et la Russie se
sont alliées après que toutes deux soient devenues les victimes de la sauvage
agression américaine. Les deux pays résistent au Nouvel Ordre Mondial des
néocons sionistes et, de concert avec eux se sont alliés l’Inde, une grande
partie du reste de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique latine, toutes les
anciennes colonies occidentales. Ceux-ci rejettent tous le dollar américain en
tant que monnaie de référence. Seuls les dirigeants apostats fous du monde occidental, avec
leurs vassaux israéliens et sunnites en Palestine, l'Arabie saoudite et les États
du Golfe, sont encore totalement asservis au prince machiavélique de ce monde.
Dans toute l'Europe de l'Est, dans les pays baltes, les pays
tchèques, la Slovaquie, la Hongrie, la Slovénie, la Roumanie, la Bulgarie et la
Grèce, les peuples qui ont des gouvernements affranchis -mais pas ceux qui ont des gouvernements fantoches corrompus - offrent une résistance à la tyrannie de l'UE
et à l'invasion musulmane. Même en Europe occidentale, en France, en Espagne, en
Italie, au Royaume-Uni et au Danemark, il y a partout des forces pour la
souveraineté et la restauration nationales qui se sont enfin réveillées et qui
veulent revenir à leurs racines culturelles. Ils disent: «Assez, nous voulons en
revenir à nos pays ». Cette libération nationale et les mouvements de
résistance mondialistes, qui souhaitent rétablir la souveraineté de leur pays,
se tournent vers la Russie Souveraine pour obtenir son soutien.
Spirituellement, il y a un petit nombre d’hétérodoxes en
Europe de l'Ouest qui s’éveillent enfin à l'Orthodoxie. Ils réalisent enfin que
les restes de l'Orthodoxie de l'Ouest, sous la forme du Catholicisme, ont été
tellement affaiblis par la ‘filioquisation’ (qui transforme l'Église en une
institution purement ‘de ce monde’, en abaissant Dieu à la nature humaine
déchue), puis par le virus du protestantisme et ses maîtres de l’argent de l'Ancien
Testament, qu'ils ne peuvent pas revenir à l'Église en masse. Ils doivent
maintenant faire leur cheminement vers l'Église et à la restauration nationale
par le repentir personnel.
Dans le monde de l'Église, nous nous préparons pour 2016 au fameux «Concile», redouté depuis que Washington a essayé d'imposer son ordre du jour par
ses pions, les évêques appointés par le Département d'État et leurs valets salariés.
Ici aussi, il y a de bonnes nouvelles. Le 21 Décembre le Patriarche Cyrille de
l'Église orthodoxe russe - les trois quarts de l'Église et la seule partie qui
est complètement libre - a déclaré catégoriquement que notre Église écoutera la
voix du peuple, les gardiens de la Foi, et résistera à toute tentative d'apostasie
de la foi chrétienne.
Si ce prétendu Concile a effectivement lieu (personne ne
sait encore exactement où et quand), cela garantit que ce sera le contraire du
Concile maçonnique de Vatican II il y a plus de cinquante ans, il sera
l'affirmation de la foi, pas son rejet. Et dans ce cas, ce sera un véritable
Concile, un Concile de St Jean Baptiste, poussant enfin un cri de ralliement pour le
monde entier, invitant à entrer dans l'Église pour lutter contre les préparatifs
de la planète pour l'Antéchrist. Et si ceux qui ont l’esprit sécularisé, tentent
de corrompre la foi, alors soit le «Concile»
n’aura pas lieu, soit ce deuxième «Concile de Florence» sera rejeté par le boycott des fidèles et du peuple restés fidèles à la
vraie foi.
Ainsi, bien qu'il y ait beaucoup d'obscurité dans le
monde, il y a aussi vraiment des lueurs qui sont la promesse de la lumière pour
«ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort». Pour
l'instant, nous répétons les paroles du Prophète et Précurseur: «Repentez-vous,
car le Royaume des cieux est proche» et nous disons aux Pharisiens et
Sadducéens: «Ô génération de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à
venir ?» Contrairement aux traîtres rénovationistes infiltrés de la cinquième
colonne, il y a ceux d'entre nous qui ne craignent rien et résisteront jusqu'au
bout dans la fidélité au Christ et à son Église, quel qu’en soit le coût. Car
nous allons gagner à la fin, ne vous méprenez pas.
le 23 Décembre, 2015
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