"La vie trop confortable est devenue la norme pour les Européens. Certes, ils ont connu des difficultés pendant les deux guerres mondiales, mais ce n’était rien comparé à ce que beaucoup d’autres nations ont traversé, la Russie et la Chine en particulier. Quand la vie est un combat, l’expérience est vive, les joies simples sont profondément ressenties, les choix intelligents sont essentiels à la survie et les actes d’héroïsme sont à la fois nécessaires et valorisés. Quand la vie est confortable, les gens deviennent rassasiés et difficiles à satisfaire, les goûts deviennent décadents et éphémères, les questions de sécurité sont repoussées vers des spécialistes et les gestes spontanés d’héroïsme individuel et de bravoure deviennent des symptômes d’inadaptation sociale.Lorsqu’il y a suffisamment de sécurité et de confort, cela devient une fin en soi et la norme selon laquelle toutes les choses sont mesurées. Ceux qui sont moins sûrs et moins à l’aise sont perçus comme ayant moins réussi, moins à la mode aussi, et ils deviennent moins populaires, dans un jeu de surenchère sans fin. En retour, ceux qui ne sont pas encore séduits par la sécurité et le confort et sont disposés à se battre pour des principes supérieurs à la simple tolérance et à la gentillesse, deviennent incompréhensibles ; après tout, qu’y a-t-il d’autre que la sécurité et le confort ? Mais ce n’est qu’une étape pour de nouveaux développements peu ragoûtants parce que la sécurité et le confort ne peuvent pas fonctionner comme des absolus." D. Orlov
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vendredi 5 juillet 2019
Les bienfaits de la vie simple
vendredi 28 juillet 2017
À feu et... ?
"Capsule spatio-temporelle
Le midi brûle, et les départs de feu sont si judicieusement répartis qu’on peut difficilement douter de leur préméditation. Nous avons laissé entrer le cheval de Troie et voici la suite. La France à feu avant de l’être à sang. Le midi, la côte, nos plus merveilleux endroits, ceux où maman et mes tantes passaient avant guerre des étés enchantés, où je communiais avec la mer et le vent..."
Le midi brûle, et les départs de feu sont si judicieusement répartis qu’on peut difficilement douter de leur préméditation. Nous avons laissé entrer le cheval de Troie et voici la suite. La France à feu avant de l’être à sang. Le midi, la côte, nos plus merveilleux endroits, ceux où maman et mes tantes passaient avant guerre des étés enchantés, où je communiais avec la mer et le vent..."
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