Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 12 juin 2020

QUE TOUS LES ATTISEURS DE HAINE AILLENT CHEZ LEUR MAÎTRE … en enfer !

"Il n'importe donc plus que l'on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme ; en effet, vous êtes tous un dans la communion avec Jésus-Christ."



Pour ceux qui ne le savent peut-être pas. Voici un bref historique et une explication de la signification du titre du film. Il fait référence à un véritable "Livre Vert" qui a été utilisé comme guide pour faire savoir aux Noirs où ils pouvaient manger, dormir, se procurer du carburant et utiliser une fontaine d'eau lorsqu'ils faisaient des voyages en voiture à travers le Sud pendant l'ère Jim Crow dans le Sud des États-Unis. Il en était ainsi il y a moins de cinquante ans dans le sud du pays. L'histoire racontée dans ce film est une histoire vraie. Green Book : Sur les routes du Sud ou Le Livre de Green au Québec, est un film américain réalisé par Peter Farrelly, sorti en 2018. Il s'agit d'un film biographique sur une tournée réalisée dans les États du Sud en 1962 par le pianiste noir Don Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Vallelonga (dit Tony Lip)

La vie chrétienne n'est pas fondée sur la tolérance mais sur l'amour !

Ce film montre que l'on peut surmonter les préjugés de toutes sortes.
Il montre que chacun peut surmonter les différences qui caractérisent les hommes et leur condition humaine, caractéristiques qui tendent « naturellement », à priori, selon le monde, à les diviser, les éloigner les uns des autres, les refermer sur le groupe de leurs caractéristiques dominantes de condition sociale, d'origine ethnique, de race, de sexe, d'orientation sexuelle. 

 Mais il montre également que chacun n'a pas à vivre dans la honte et qu'il peut assumer, et même aimer, cultiver, voire chérir et être fier de ses propres « caractéristiques », sans ignorer, voire mépriser, vouloir dominer ou pire supprimer de la terre ce qui ne lui ressemble pas.

La foi chrétienne, fondée sur l’Incarnation divine ne s’origine pas nulle part. Elle est née dans une partie de la terre bien définie, dans un peuple particulier, et elle s’est acclimatée ensuite, dès les débuts, aux différentes langues, cultures et ethnies du monde entier tout en demeurant et en vivant selon des principes immuables et universels. Mais elle n’a pas prêché d’idéologie comme le globalisme, l’abolition des frontières, l’indifférenciation, le métissage dans tous les domaines, à tout prix, et encore moins une religion mondiale avec un seul chef religieux d’une religion syncrétiste, ministre des cultes d’un gouvernement mondial. Notre foi n’a jamais prêché un quelconque totalitarisme, qu’il se dise « de droite » ou « de gauche », ni une « dictature du prolétariat » et pas plus une monnaie unique, une dérégulation des marchés et une fausse libération 

Le troupeau de Dieu, notre « Bon pasteur », n’est pas constitué d’une masse de moutons clonés, apeurés, se déplaçant tous en même temps dans l’affolement, pour aller paître où et quand on les y contraint, sous la menace de la morsure de chiens disséminés en tous lieux, parmi eux, déguisés en moutons.

1 Corinthiens 9
19 Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. 20 Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi quoique je ne sois pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi; 21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ, afin de gagner ceux qui sont sans loi.…

Les hypocrites qui ont la prétention moraliste de dominer la vie de la population entière du globe en prêchant la "tolérance" avec le projet de l'indifférencier pour le Bien de l'humanité sont ceux mêmes qui favorisent la division, alimentent la haine et la violence et dressent les hommes contre les hommes. Ce sont des meurtriers comme leur père Satan car « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (St Jean Le Théologien et Évangéliste 8:44)

Dans un article précédent j'ai montré tout cela mais je crois bon de le reprendre. Les attiseurs de haine que sont ceux qui de disent "de gauche", "progressistes", "libéraux" ou "démocrates" (à l'américaine) ne chôment pas et chaque fois qu'ils le peuvent, ils divisent. Et leur sinistre action de diviser qui aboutit au chaos et à la guerre de tous contre tous, est inspirée directement du maître de la division et de la désunion qui est le diable lui-même :
  • classe contre classe
  • sexe contre sexe
  • enfants contre parents
  • élèves contre enseignants 
  • race contre race
  • homosexuels contre hétérosexuels
  • immigrés contre citoyens "de souche"
  • homme contre Dieu
Voilà quelques uns des champs d'action favoris de ces hypocrites.
Mais leur paradoxe, que l'on peut plutôt qualifier de ruse stratégique, machiavélique ou  "au mieux" de stupide et funeste aveuglement, c'est de prétendre avoir pour noble objectif de défendre dans tous ces thèmes les victimes d'un pouvoir abusif,   de défendre l'égalité, la justice et la tolérance, alors que leur propagande et leur militance ne font qu'attiser la dissension, la brouille et l'inimitié. Et désormais, de nos jours, ces gens qui nous "gouvernent" (et toutes les organisations satellites, mouvements et militants "de défense"de "communautés"), ne font pas autre chose avec leurs discours et leurs lois  que de favoriser la médisance, la calomnie, la malveillance, de semer la désunion, de réveiller l'aversion, de faire naître l'esprit de revanche et de vengeance, de développer la haine et de faire germer la guerre civile en tout ce qu'ils touchent. Oui, leur action est bien diabolique, sans aucun doute.

  • Plutôt que de favoriser le dialogue au cas par cas dans les entreprises, ils font des lois totalitaires, à appliquer obligatoirement par tous sans le moindre discernement, la moindre souplesse, ni la moindre adéquation à la réalité, qui ne font que durcir "le dialogue social" et contraignent les parties à jouer le jeu d'un rapport de forces dans le travail qui ne fait qu'entériner le principe de l'injustice, c'est à dire la primauté de la loi du plus fort. Peu importe sur quoi se fonde cette force, ni qui gagne, car celui qui a perdu finira par désirer se venger avec ses propres armes et la lutte des classes sera bien entretenue. Un véritable chrétien ne peut se reconnaître dans de telles dispositions. Division.
  • Un chrétien par ailleurs ne peut être machiste pas plus qu'il ne peut être féministe. Ce sont des notions qui lui sont étrangères car ce qui prime ou devrait primer normalement et fondamentalement, chez le chrétien, c'est l'amour et pas le rapport de force entre l'homme et la femme sous le prétexte de la libération du plus "faible". Qu'importe, chez un couple inspiré et nourri par l'amour, qui fait quoi dans l'organisation de la vie conjugale et familiale. Foin de l'idéologie dans un couple qui a pour objectif la construction patiente et l'entretien fervent de l'amour dans la reconnaissance de l'irréductible et dans la persévérance,  dans l'objectif de la sanctification réciproque. La notion de perte et de frustration, due à un sacrifice à cause de l'autre, n'est objet d'aucun rapport de force ni de souci d'égalitarisme. Car si, selon St Paul, la femme est censée suivre son mari, le mari a pour modèle le Sacrifice du Christ car il n'est pas de meilleure preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Car le premier doit servir le dernier, et l'exemple du plus puissant, le Pantocrator est de se faire humble serviteur pour ceux qui le suivent. Le Christ ne leur lave-t-Il pas les pieds et n'accepte-Il pas de servir, et de souffrir jusqu'à la mort assumée. Certes la société était loin d'avoir réalisé dans les siècles précédents le Royaume sur terre, (pas plus que maintenant) et pour leur majorité,  les femmes demeuraient, mineures aux yeux des hommes. L'intolérable inégalité des salaires, le harcèlement sexuel au travail et désormais dans la rue même, demeurent, scandaleusement. Mais il n'empêche qu'un certain féminisme, devenu "idéologie" d'une guerre des sexes, encore considéré comme une valeur "de gauche",  n'a fait qu'exacerber l'impatience, l'inimitié, et la séparation, et pour finir, par créer les conditions de la  renaissance d'un nouveau machisme venu d'ailleurs, plus abject et violent que le précédent… Les divorces sont en nombre croissant, comme la solitude des célibataires, produits de la division. 
  • Il en est de même avec la survalorisation de la jeunesse. Depuis les années 50, la société marchande n'a cessé de chercher à multiplier et diversifier ses cibles, de façon à augmenter les profits. Les différentes tranches de l'enfance jusqu'à l'adolescence ont subi une propagande de pseudo reconnaissance des droits de l'enfant, de légitime révolte contre les aînés, de prise en compte de leur spécificité par une différenciation prétendue respectueuse de leurs désirs légitimes. Désirs tôt transformés en revendication, en constitution de groupes et de mouvements auto proclamés avec comme point commun la révolte contre "les vieux". Il n'était plus question d'avancer, chacun à son rythme respecté, en passant certes par l'opposition nécessaire et vitale, vers l'âge adulte, mais de valoriser la séparation, la division en classes d'âge et faire affronter "la jeunesse" à tout ce qui était "institutionnel", donc vieux et réactionnaire. Résultat : plus personne ne veut être "vieux" et le "jeunisme" sévit en tout lieu. Pour lutter contre l'abus de pouvoir parental on a rien trouvé de mieux que de renforcer dès le plus jeune âge l'ego des enfants, en favorisant leur désobéissance et leur désir d'indépendance en tout. Mais on n'a malheureusement pas éradiqué l'abandon des enfants, la solution de l'avortement, la maltraitance, ni l'abominable inceste et l'on constate une augmentation des suicides d'enfants. On a seulement favorisé l'égoïsme grandissant des parents, désirant avant tout "profiter de la vie", et celui des enfants qui ont désormais "le droit" d'avoir leur "indépendance", c'est à dire de ne plus communiquer avec leur parents, d'avoir leur vie séparée. C'est une oeuvre de division là encore. Et à l'instar de la lutte des classe, et la guerre des sexes, la guerre des âges est née et s'est développée sous le prétexte en apparence généreux de la reconnaissance des droits de l'enfant, thème de gauche certainement aussi. Division.
  • Évidemment cette même survalorisation de l'état passager de la jeunesse (même si l'on fait tout pour la prolonger et la conserver le plus longtemps possible par tous les moyens) s'est appliquée à l'école et aux relations entre enseignants et élèves. On a voulu en suivant les théories d' idéologues "de gauche", autoproclamés spécialistes de la pédagogie, "mettre l'enfant au centre du système" et on a substitué l'éducation ( normalement réservée aux familles et non à l'état sauf dans les régimes totalitaires nazi ou communiste) à l'instruction. On sait ce qu'il en est advenu : de moins en moins de respect de l'enseignant, jusqu'à la remise en cause, l'insulte et les agressions physiques. Un rapport de forces quasi constant. Un souci de démocratie a sans doute motivé une participation croissante des parents d'élèves dans les affaires de l'école jusqu'à l'ingérence directe. Là encore qu'a-t-on obtenu ? Opposition de deux camps. Méfiance, médisance, calomnie, et division entre élèves et enseignants et parents et enseignants. Division.
  • Le bon accueil et le respect de l'étranger, principes bibliques et chrétiens se sont transformés dans le discours "de gauche" en survalorisation  de sa culture et de ses us et coutumes d'origine, fussent-elles en contradiction évidente avec celles de ceux qui accueillaient. Qui plus est,  cela s'est fait contre la culture d'accueil, son mode de vie, son mode de relations humaines, son mode d'éducation des enfants, ses valeurs morales, à partir de ce moment-là critiquées, dévalorisées, dénigrées, chargées de tous les maux du monde, et pour finir réduites à néant avec un acharnement inconcevable et tel qu'il devenait une paradoxale haine de soi, une autoflagellation permanente à tout propos jusqu'à nourrir le désir de remplacement de sa propre culture par celles des autres; tout cela  dans un projet suicidaire d'autodestruction.  Le prétendu respect de l'étranger et de la différence a en réalité favorisé et consolidé la constitution de ghettos, le refus de l'intégration et de l'assimilation des immigrés, jusqu'à nourrir le mépris de la culture d'accueil, voire le désir de la remplacer par celle que l'on a pourtant quittée pour des terres meilleures, paradoxalement. Tout cela a attisé la haine et la division. Clairement encore une fois la division.
  • Le Christianisme authentique abandonné, méconnu voire inconnu, déformé voire même inventé, ne condamne jamais le pécheur mais seulement le péché. L'homosexualité n'est rien d'autre qu'une propension "naturelle" (trop "naturelle") comme une autre, à pécher dans un domaine particulier. De même pourquoi est-on infidèle, obsédé par le sexe, goinfre, ivrogne, violent… etc. ? On peut sans doute tenter et même parvenir à "comprendre" pourquoi, pour essayer de changer ce que l'on voit bien comme étant source de mauvaise vie pour soi et d'effets néfastes pour les autres. Et sans aucun doute est-ce condamnable aux yeux des hommes comme au regard de Dieu.  Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive et qu'il se retourne vers Lui, et réoriente et dépasse ses passions en les transfigurant pour en utiliser l'énergie non pour jouir de façon éphémère dans cette vie terrestre et matérielle en s'y perdant pour ensuite en goûter l'amertume quand la frustration apparaît inévitablement pour les  raisons diverses de la finitude de la condition humaine…  mais pour jouir de l'incommensurable jouissance de la vie éternelle du Royaume Céleste que vivent déjà les saints, de leur vivant, sur cette terre, en participant des énergies divines. Le vrai Christianisme n'a jamais préconisé le mépris et la persécution des homosexuels parce que la perspective chrétienne offre une transcendance que refusent volontairement et obstinément les "bonnes consciences de gauche".  Aussi, encore une fois, "la reconnaissance des droits des homosexuels", leur réduction à une étiquette (marchande en fait), à une prétendue "identité" (comme si l'on pouvait réduire un homme à ses tendances dans quelque domaine que ce soit) dans le même mouvement de valorisation de la différence, a produit tout le contraire de ce qu'elle prétendait obtenir ; c'est à dire plus que jamais la constitution de ghettos, de lobbies, de démonstrations, d'exhibition et de parades qui n'ont fait que nourrir et augmenter l'intolérance, le mépris, voire la haine et la violence de ceux qui ne supportent pas justement cette "différence".  Et encore une fois c'est le ressentiment et la Division qui ont été nourris.
  • Que dire du racisme sinon qu'en tant que méfiance, rejet de ceux qui ne sont pas de la famille, du même village, de la même région, du même pays, de la même ethnie, de la même classe sociale… etc.  c'est malheureusement la chose la mieux partagée au monde ! L'accusation de "racisme" est devenue pour ceux qui ne l'ont jamais vécu (et qui prétendent abusivement en parler !) un réflexe de prêt à penser automatique que l'on dégaine pour tout et n'importe quoi en suivant servilement (et paresseusement) la doxa médiatique bien pensante. À qui veut-on faire croire   que c'est automatiquement et évidemment le méchant blanc européen qui a l'apanage du racisme ? Pas à moi en tout cas qui ai choisi d'aller vivre et travailler pendant quelques années en Afrique et en Afrique du Nord. Pas à moi qui ai vu de mes propres yeux comment une ethnie dominante exerçait un pouvoir tyrannique sur les toutes les autres,  en persécutait une autre, réduisait en esclavage une autre encore plus faible. Pas à moi dont un copain bassiste (originaire d'un pays frontalier) avec lequel je faisais de la musique s'était fait traiter de "plus nègre que noir" par un douanier du pays où nous vivions. J'avais été élevé par un père athée dans l'indifférence aux races, aux préférences sexuelles et aux classes sociales et j'étais allé  avec enthousiasme "aux sources du jazz" (musique que je pratiquais  en France avant de partir) et j'ai rencontré le racisme sans m'être douté une seconde que cela existait entre africains même… Est-ce que le racisme n'existait pas également dans le pays du Maghreb où j'ai travaillé plus tard ? Il y était de bon ton pour certains de se revendiquer comme "descendants du Prophète" et de mépriser les "fils de bergers" indigènes, de traiter les habitants du Souf de "foncés" et de rappeler aux noirs qu'ils étaient "des fils d'esclaves"… J'ai été le témoin de tout cela et je me garderai bien de parler de racisme anti-blancs ou de racisme anti-roumis. Inutile… Ce dont je témoigne seulement c'est du racisme entre des personnes supposées être les victimes privilégiées du racisme européen. J'ai aimé ces pays africains et j'y ai laissé de vrais amis, des personnes hospitalières, honnêtes, conviviales, à l'esprit critique, elles. Qu'a fait "la gauche" depuis toutes ces décennies jusqu'à maintenant encore ? Désigner des bourreaux et plaindre des victimes et tout cela sans connaissance réelle ni expérience, avec des grilles d'interprétation pré-construites qui sont autant de lits de Procuste peu adéquats à rendre compte de la réalité. Avec encore une fois la volonté de réduire les personnes à des étiquettes, compartimenter, diviser, faire affronter des groupes, attiser la haine. Qui alimente la haine réellement ? De quel lieu idéologique sont ceux qui ont contribué à développer des ghettos culturels et urbains sous prétexte (contradictoire) d'"ouverture à l'autre", de "tolérance", de "valorisation de la différence" ?   Qui a semé les graines de la guerre civile ? Qui en a cultivé soigneusement les champs ? Les mêmes.


lundi 8 juin 2020

FOI ET POLITIQUE - Peut-on être chrétien "de gauche" ?

Au vu de tous les mouvements qui enflamment les rues des grandes métropoles du monde il me semble nécessaire de refaire cette mise au point : je republie donc un post de 2014.


Peut-on être chrétien "de gauche"* ?

Bien sûr qu'il y en a et même pas mal d'Orthodoxes qui le prétendent sans doute…
Pourtant est-ce compatible ? Sont-ce vraiment des chrétiens ?
Je prétends que non. Absolument non.  Je prétends que les idéologues, les militants, les politiques, les faiseurs de lois, et leurs applicateurs zélés, les médias qui les soutiennent, tous gens "de gauche" sont désormais plus nus autant que leur roitelet… on connaît désormais leur pseudo générosité même chez les moins révolutionnaires. En aucun cas ils ne peuvent être chrétiens et pas seulement parce qu'une large partie d'entre eux sont en effet anti-chrétiens par conviction, mais avant tout parce qu'ils sont,  par leur propagande comme par leurs actions, de parfaits serviteurs du diable.

Et là il faut rappeler ce qu'est le diable. 
Non pas ce personnage rouge et cornu ou noir et poilu, selon je ne sais quel folklore, auquel plus personne ne croit (ce qui est une grande réussite du diable)  sauf quelques attardés et naïfs idolâtres de satanistes, mais celui dont toute l'action masquée, hypocrite et trompeuse et éminemment malveillante, malfaisante, et pour finir mortifère ne cesse de pervertir tout ce qu'il touche et tous ceux qu'il touche afin de causer leur perte.
Prenez votre Bailly et lisez bien la définition des mots diaboli (διαβολή)  et diabolos ( διάβολος) en grec, d'où nous vient le mot diable et vous allez comprendre rapidement :



Si l'on considère les fondements des idéologies et des évènements historiques qui s'en sont inspirés et qui nourrissent "la gauche" dans nos contrées (le "libéralisme" ou "démocrates"outre-Atlantique) depuis quelques siècles jusqu'à l'apothéose  contemporaine, on ne voit qu'exaltation de la division, de la désunion, de l'inimitié, de l'envie, de la haine et de la guerre en effet :
  • classe contre classe
  • sexe contre sexe
  • enfants contre parents
  • élèves contre enseignants 
  • race contre race
  • homosexuels contre hétérosexuels
  • immigrés contre citoyens "de souche"
  • homme contre Dieu
Voilà quelques uns des thèmes favoris de cette "gauche".
Mais leur paradoxe, que l'on peut plutôt qualifier de ruse stratégique, machiavélique ou  "au mieux" de stupide et funeste aveuglement, c'est de prétendre avoir pour noble objectif de défendre dans tous ces thèmes  les victimes d'un pouvoir abusif,   de défendre l'égalité, la justice et la tolérance, alors que leur propagande et leur militance ne font qu'attiser la dissension, la brouille et l'inimitié. Et désormais, de nos jours, ces gens qui nous "gouvernent" ne font pas autre chose avec leurs discours et leurs lois  que de favoriser la médisance, la calomnie, la malveillance, de semer la désunion, de réveiller l'aversion, de développer la haine et de faire germer la guerre civile en tout ce qu'ils touchent. Oui leur action est bien diabolique, sans aucun doute.
  • Plutôt que de favoriser le dialogue au cas par cas dans les entreprises, ils font des lois totalitaires, à appliquer obligatoirement par tous sans le moindre discernement, la moindre souplesse, ni la moindre adéquation à la réalité, qui ne font que durcir "le dialogue social" et contraignent les parties à jouer le jeu d'un rapport de forces dans le travail qui ne fait qu'entériner le principe de l'injustice, c'est à dire la primauté de la loi du plus fort. Peu importe sur quoi se fonde cette force, ni qui gagne, car celui qui a perdu finira par désirer se venger avec ses propres armes et la lutte des classes sera bien entretenue. Un véritable chrétien ne peut se reconnaître dans de telles dispositions. Division.
  • Un chrétien par ailleurs ne peut être machiste pas plus qu'il ne peut être féministe. Ce sont des notions qui lui sont étrangères car ce qui prime ou devrait primer normalement et fondamentalement, chez le chrétien, c'est l'amour et pas le rapport de force entre l'homme et la femme sous le prétexte de la libération du plus "faible". Qu'importe, chez un couple inspiré et nourri par l'amour, qui fait quoi dans l'organisation de la vie conjugale et familiale. Foin de l'idéologie dans un couple qui a pour objectif la construction patiente et l'entretien fervent de l'amour dans la reconnaissance de l'irréductible et dans la persévérance,  dans l'objectif de la sanctification réciproque. La notion de perte et de frustration, due à un sacrifice à cause de l'autre, n'est objet d'aucun rapport de force ni de souci d'égalitarisme. Car si, selon St Paul, la femme est censée suivre son mari, le mari a pour modèle le Sacrifice du Christ car il n'est pas de meilleure preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Car le premier doit servir le dernier, et l'exemple du plus puissant, le Pantocrator est de se faire humble serviteur pour ceux qui le suivent. Le Christ ne leur lave-t-Il pas les pieds et n'accepte-Il pas de servir, et de souffrir jusqu'à la mort assumée. Certes la société était loin d'avoir réalisé dans les siècles précédents le Royaume sur terre, (pas plus que maintenant) et pour leur majorité,  les femmes demeuraient, mineures aux yeux des hommes. L'intolérable inégalité des salaires, le harcèlement sexuel au travail et désormais dans la rue même, demeurent, scandaleusement. Mais il n'empêche qu'un certain féminisme, devenu "idéologie" d'une guerre des sexes, encore considéré comme une valeur "de gauche",  n'a fait qu'exacerber l'impatience, l'inimitié, et la séparation, et pour finir, par créer les conditions de la  renaissance d'un nouveau machisme venu d'ailleurs, plus abject et violent que le précédent… Les divorces sont en nombre croissant, comme la solitude des célibataires, produits de la division. 
  • Il en est de même avec la survalorisation de la jeunesse. Depuis les années 50, la société marchande n'a cessé de chercher à multiplier et diversifier ses cibles, de façon à augmenter les profits. Les différentes tranches de l'enfance jusqu'à l'adolescence ont subi une propagande de pseudo reconnaissance des droits de l'enfant, de légitime révolte contre les aînés, de prise en compte de leur spécificité par une différenciation prétendue respectueuse de leurs désirs légitimes. Désirs tôt transformés en revendication, en constitution de groupes et de mouvements auto proclamés avec comme point commun la révolte contre "les vieux". Il n'était plus question d'avancer, chacun à son rythme respecté, en passant certes par l'opposition nécessaire et vitale, vers l'âge adulte, mais de valoriser la séparation, la division en classes d'âge et faire affronter "la jeunesse" à tout ce qui était "institutionnel", donc vieux et réactionnaire. Résultat : plus personne ne veut être "vieux" et le "jeunisme" sévit en tout lieu. Pour lutter contre l'abus de pouvoir parental on a rien trouvé de mieux que de renforcer dès le plus jeune âge l'ego des enfants, en favorisant leur désobéissance et leur désir d'indépendance en tout. Mais on n'a malheureusement pas éradiqué l'abandon des enfants, la solution de l'avortement, la maltraitance, ni l'abominable inceste et l'on constate une augmentation des suicides d'enfants. On a seulement favorisé l'égoïsme grandissant des parents, désirant avant tout "profiter de la vie", et celui des enfants qui ont désormais "le droit" d'avoir leur "indépendance", c'est à dire de ne plus communiquer avec leur parents, d'avoir leur vie séparée. C'est une oeuvre de division là encore. Et à l'instar de la lutte des classe, et la guerre des sexes, la guerre des âges est née et s'est développée sous le prétexte en apparence généreux de la reconnaissance des droits de l'enfant, thème de gauche certainement aussi. Division.
  • Évidemment cette même survalorisation de l'état passager de la jeunesse (même si l'on fait tout pour la prolonger et la conserver le plus longtemps possible par tous les moyens) s'est appliquée à l'école et aux relations entre enseignants et élèves. On a voulu en suivant les théories d' idéologues "de gauche", autoproclamés spécialistes de la pédagogie, "mettre l'enfant au centre du système" et on a substitué l'éducation ( normalement réservée aux familles et non à l'état sauf dans les régimes totalitaires nazi ou communiste) à l'instruction. On sait ce qu'il en est advenu : de moins en moins de respect de l'enseignant, jusqu'à la remise en cause, l'insulte et les agressions physiques. Un rapport de forces quasi constant. Un souci de démocratie a sans doute motivé une participation croissante des parents d'élèves dans les affaires de l'école jusqu'à l'ingérence directe. Là encore qu'a-t-on obtenu ? Opposition de deux camps. Méfiance, médisance, calomnie, et division entre élèves et enseignants et parents et enseignants. Division.
  • Le bon accueil et le respect de l'étranger, principes bibliques et chrétiens se sont transformés dans le discours "de gauche" en survalorisation  de sa culture et de ses us et coutumes d'origine, fussent-elles en contradiction évidente avec celles de ceux qui accueillaient. Qui plus est,  cela s'est fait contre la culture d'accueil, son mode de vie, son mode de relations humaines, son mode d'éducation des enfants, ses valeurs morales, à partir de ce moment-là critiquées, dévalorisées, dénigrées, chargées de tous les maux du monde, et pour finir réduites à néant avec un acharnement inconcevable et tel qu'il devenait une paradoxale haine de soi, une autoflagellation permanente à tout propos jusqu'à nourrir le désir de remplacement de sa propre culture par celles des autres; tout cela  dans un projet suicidaire d'autodestruction.  Le prétendu respect de l'étranger et de la différence a en réalité favorisé et consolidé la constitution de ghettos, le refus de l'intégration et de l'assimilation des immigrés, jusqu'à nourrir le mépris de la culture d'accueil, voire le désir de la remplacer par celle que l'on a quittée pour des terres meilleures, paradoxalement. Tout cela a attisé la haine et la division. Clairement encore une fois la division.
  • Le Christianisme authentique abandonné, méconnu voire inconnu, déformé voire même inventé, ne condamne jamais le pécheur mais seulement le péché. L'homosexualité n'est rien d'autre qu'une propension "naturelle" (trop "naturelle") comme une autre, à pécher dans un domaine particulier. Pourquoi est-on infidèle, obsédé par le sexe, goinfre, ivrogne, violent… etc. ? On peut sans doute tenter et même parvenir à "comprendre" pourquoi, pour essayer de changer ce que l'on voit bien comme étant source de mauvaise vie pour soi et d'effets néfastes pour les autres. Et sans aucun doute est-ce condamnable aux yeux des hommes comme au regard de Dieu.  Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive et qu'il se retourne vers Lui, et réoriente et dépasse ses passions en les transfigurant pour en utiliser l'énergie non pour jouir de façon éphémère dans cette vie terrestre et matérielle en s'y perdant pour ensuite en goûter l'amertume quand la frustration apparaît inévitablement pour les  raisons diverses de la finitude de la condition humaine…  mais pour jouir de l'incommensurable jouissance de la vie éternelle du Royaume Céleste que vivent déjà les saints, de leur vivant, sur cette terre, en participant des énergies divines. Le vrai Christianisme n'a jamais préconisé le mépris et la persécution des homosexuels parce que la perspective chrétienne offre une transcendance que refusent volontairement et obstinément les "bonnes consciences de gauche".  Aussi, encore une fois, "la reconnaissance des droits des homosexuels", leur réduction à une étiquette (marchande en fait), à une prétendue "identité" (comme si l'on pouvait réduire un homme à ses tendances dans quelque domaine que ce soit) dans le même mouvement de valorisation de la différence, a produit tout le contraire de ce qu'elle prétendait obtenir ; c'est à dire plus que jamais la constitution de ghettos, de lobbies, de démonstrations, d'exhibition et de parades qui n'ont fait que nourrir et augmenter l'intolérance, le mépris, voire la haine et la violence de ceux qui ne supportent pas justement cette "différence".  Et encore une fois c'est le ressentiment et la Division qui ont été nourris.
  • Que dire du racisme sinon qu'en tant que méfiance, rejet de ceux qui ne sont pas de la famille, du même village, de la même région, du même pays, de la même ethnie, de la même classe sociale… etc.  c'est malheureusement la chose la mieux partagée au monde ! L'accusation de "racisme" est devenue pour ceux qui ne l'ont jamais vécu (et qui prétendent abusivement en parler !) un réflexe de prêt à penser automatique que l'on dégaine pour tout et n'importe quoi en suivant servilement (et paresseusement) la doxa médiatique bien pensante. À qui veut-on faire croire   que c'est automatiquement et évidemment le méchant blanc européen qui a l'apanage du racisme ? Pas à moi en tout cas qui ai choisi d'aller vivre et travailler pendant quelques années en Afrique et en Afrique du Nord. Pas à moi qui ai vu de mes propres yeux comment une ethnie dominante exerçait un pouvoir tyrannique sur les toutes les autres,  en persécutait une autre, réduisait en esclavage une autre encore plus faible. Pas à moi dont un copain bassiste (originaire d'un pays frontalier) avec lequel je faisais de la musique s'était fait traiter de "plus nègre que noir" par un douanier du pays où nous vivions. J'avais été élevé par un père athée dans l'indifférence aux races, aux préférences sexuelles et aux classes sociales et j'étais allé  avec enthousiasme "aux sources du jazz" (musique que je pratiquais  en France avant de partir) et j'ai rencontré le racisme sans m'être douté une seconde que cela existait entre africains même… Est-ce que le racisme n'existait pas également dans le pays du Maghreb où j'ai travaillé plus tard ? Il y était de bon ton pour certains de se revendiquer comme "descendants du Prophète" et de mépriser les "fils de bergers" indigènes, de traiter les habitants du Souf de "foncés" et de rappeler aux noirs qu'ils étaient "des fils d'esclaves"… J'ai été le témoin de tout cela et je me garderai bien de parler de racisme anti-blancs ou de racisme anti-roumis. Inutile… Ce dont je témoigne seulement c'est du racisme entre des personnes supposées être les victimes privilégiées du racisme européen. J'ai aimé ces pays africains et j'y ai laissé de vrais amis, des personnes hospitalières, honnêtes, conviviales, à l'esprit critique, elles. Qu'a fait "la gauche" depuis toutes ces décennies jusqu'à maintenant encore ? Désigner des bourreaux et plaindre des victimes et tout cela sans connaissance réelle ni expérience, avec des grilles d'interprétation pré-construites qui sont autant de lits de Procuste peu adéquats à rendre compte de la réalité. Avec encore une fois la volonté de réduire les personnes à des étiquettes, compartimenter, diviser, faire affronter des groupes, attiser la haine. Qui alimente la haine réellement ? De quel lieu idéologique sont ceux qui ont contribué à développer des ghettos culturels et urbains sous prétexte (contradictoire) d'"ouverture à l'autre", de "tolérance", de "valorisation de la différence" ?   Qui a semé les graines de la guerre civile ? Qui en a cultivé soigneusement les champs ? Les mêmes. De gauche. Encore une fois qui sert la Division ? Qui se fait serviteur du diable ?
Peut-on donc être chrétien "de gauche" c'est à dire socio-démocrate en gros, ("progressistes" on dit maintenant) ?  
Je prétends que non. Absolument non. 
Je ne parlerai bien sûr pas de tous ceux qui ont persécuté et massacré les chrétiens du temps de l'Union des Républiques "SOCIALISTES "…
Note
Maxime Martinez

jeudi 17 octobre 2019

Dialogue courtois entre un avocat et un imam…

Un avocat célèbre a récemment eu une conversation qu'il veut bien raconter-  à qui veut l'entendre (ce n'est pas tout le monde) - avec un représentant de la religion musulmane (ça ne manque pas) qui devrait en intéresser plus d'un :


Le mois dernier, je participais au stage annuel de remise à niveau, nécessaire au renouvellement de mon habilitation de sécurité dans les prisons. Il y avait dans le cursus une présentation par quatre intervenants représentant respectivement les religions Catholique, Protestante, Juive et Musulmane, expliquant les fondements de leurs doctrines respectives. C'est avec un intérêt tout particulier que j'attendais l'exposé de l'imam. La prestation de ce dernier fut remarquable, assortie d'une projection vidéo. À l'issue des présentations, vint le temps des questions/réponses, et lorsque ce fut mon tour, je demandai : 
« Je vous prie de me corriger si je me trompe, mais j'ai cru comprendre que la majorité des imams et autorités religieuses ont décrété le Jihad (guerre sainte), à l'encontre des infidèles du monde entier, et qu'en tuant un infidèle (ce qui est une obligation faite à tous les musulmans), ceux-ci sont assurés d'aller au paradis. Dans ce cas, pourriez-vous me donner la définition de ce qu'est un infidèle ? » 
Sans rien objecter à mon interprétation, et sans la moindre hésitation, l'imam répondit :  « un non musulman » 
Je rétorquais : « Alors permettez-moi de m'assurer que j'ai bien compris : L'ensemble des adorateurs d‘Allah doivent obéir au commandement de tuer quiconque n'appartient pas à votre religion, afin de gagner leur place au paradis, n'est-ce pas ? » 
Son visage qui affichait jusqu'alors une expression pleine d'assurance et d'autorité se transforma soudain en celui d'un garnement surpris la main dans le pot de confiture.
« C'est exact» rétorqua-t-il dans un murmure.  
Je repris : « Eh bien, j'ai beaucoup de mal à essayer de m'imaginer le Pape Benoît XVI exhortant tous les Catholiques à massacrer vos coreligionnaires ou le Pasteur Stanley en faisant autant pour garantir aux Protestants une place au paradis. L'imam se retrouva sans voix !
Je poursuivis : «J'ai également des difficultés à me considérer comme votre ami, lorsque vous-même et vos confrères incitez vos fidèles à m'égorger! » Juste une autre question :
« Choisirez- vous de suivre Allah qui vous ordonne de me tuer afin d'obtenir le paradis, ou le Christ qui m'incite à vous aimer afin que j 'accède, moi aussi, au paradis, parce qu'il veut que j'y sois en votre compagnie ? »
On aurait pu entendre une mouche voler, tandis que l'imam demeurait silencieux. Inutile de préciser que les organisateurs et promoteurs du séminaire de formation à la diversification n'ont pas particulièrement apprécié cette façon de traiter le ministre du culte Islamique et d'exposer quelques vérités à propos des dogmes de cette religion. 
Au cours des trente années à venir, il y aura suffisamment d'électeurs musulmans en notre pays pour installer un gouvernement de leur choix, avec l'application de la Sharia en guise de loi…

vendredi 5 juillet 2019

Les bienfaits de la vie simple


"La vie trop confortable est devenue la norme pour les Européens. Certes, ils ont connu des difficultés pendant les deux guerres mondiales, mais ce n’était rien comparé à ce que beaucoup d’autres nations ont traversé, la Russie et la Chine en particulier. Quand la vie est un combat, l’expérience est vive, les joies simples sont profondément ressenties, les choix intelligents sont essentiels à la survie et les actes d’héroïsme sont à la fois nécessaires et valorisés. Quand la vie est confortable, les gens deviennent rassasiés et difficiles à satisfaire, les goûts deviennent décadents et éphémères, les questions de sécurité sont repoussées vers des spécialistes et les gestes spontanés d’héroïsme individuel et de bravoure deviennent des symptômes d’inadaptation sociale.
Lorsqu’il y a suffisamment de sécurité et de confort, cela devient une fin en soi et la norme selon laquelle toutes les choses sont mesurées. Ceux qui sont moins sûrs et moins à l’aise sont perçus comme ayant moins réussi, moins à la mode aussi, et ils deviennent moins populaires, dans un jeu de surenchère sans fin. En retour, ceux qui ne sont pas encore séduits par la sécurité et le confort et sont disposés à se battre pour des principes supérieurs à la simple tolérance et à la gentillesse, deviennent incompréhensibles ; après tout, qu’y a-t-il d’autre que la sécurité et le confort ? Mais ce n’est qu’une étape pour de nouveaux développements peu ragoûtants parce que la sécurité et le confort ne peuvent pas fonctionner comme des absolus." D. Orlov

samedi 14 février 2015

Les élèves américains vont apprendre comment invoquer le diable… à quand chez nous ?

Une suggestion pour notre ministre de l'éducation nationale…




Les enfants devraient être en mesure de se familiariser avec toutes les croyances affirment les adeptes du temple satanistes américain. 
À cet effet les étudiants de la Floride ont récemment reçu des exemplaires du «Satanic Children's BIG BOOK of Activities» dont les auteurs ont soigneusement respecté le format des livres pour enfant pour mieux plaire aux élèves. Entre autres activités les enfants peuvent apprendre comment dessiner un pentagramme, une messe diabolique et jeter des sorts dans la salle de classe. 
"Nous n'aurions jamais distribué notre littérature dans les écoles publiques, ont déclaré les nouveaux satanistes, parce que, à notre avis, l'Église et l'État doivent être séparés. Cependant, si les écoles de la Floride permettent aux élèves de se familiariser avec une seule religion, nous avons décidé de donner aux enfants le bon choix », - a dit le représentant des satanistes de New York.

Ben oui quoi ! Tolérance, tolérance ! Enfin un enseignement égalitaire, soucieux du respect de la diversité et non sectaire. Non mais ! ils vont voir, tous ces curés, de quel bois on se chauffe ! ( en enfer)

mercredi 10 décembre 2014

FOI ET POLITIQUE - Peut-on être chrétien "de gauche" ?

LES GENS "DE GAUCHE " de simples serviteurs du diable…

Peut-on être chrétien "de gauche" ?

Bien sûr qu'il y en a et même pas mal d'Orthodoxes qui le prétendent sans doute…
Pourtant est-ce compatible ? Sont-ce vraiment des chrétiens ?
Je prétends que non. Absolument non.  Je prétends que les idéologues, les militants, les politiques, les faiseurs de lois, et leurs applicateurs zélés, les médias qui les soutiennent, tous gens "de gauche" sont désormais plus nus autant que leur roitelet… on connaît désormais leur pseudo générosité même chez les moins révolutionnaires. En aucun cas ils ne peuvent être chrétiens et pas seulement parce qu'une large partie d'entre eux sont en effet anti-chrétiens par conviction, mais avant tout parce qu'ils sont,  par leur propagande comme par leurs actions, de parfaits serviteurs du diable.

Et là il faut rappeler ce qu'est le diable. 
Non pas ce personnage rouge et cornu ou noir et poilu, selon je ne sais quel folklore, auquel plus personne ne croit (ce qui est une grande réussite du diable)  sauf quelques attardés et naïfs idolâtres de satanistes, mais celui dont toute l'action masquée, hypocrite et trompeuse et éminemment malveillante, malfaisante, et pour finir mortifère ne cesse de pervertir tout ce qu'il touche et tous ceux qu'il touche afin de causer leur perte.
Prenez votre Bailly et lisez bien la définition des mots diaboli (διαβολή)  et diabolos ( διάβολος) en grec, d'où nous vient le mot diable et vous allez comprendre rapidement :



Si l'on considère les fondements des idéologies et des évènements historiques qui s'en sont inspirés et qui nourrissent "la gauche" dans nos contrées (le "libéralisme" outre-Atlantique) depuis quelques siècles jusqu'à l'apothéose  contemporaine, on ne voit qu'exaltation de la division, de la désunion, de l'inimitié, de l'envie, de la haine et de la guerre en effet :
  • classe contre classe
  • sexe contre sexe
  • enfants contre parents
  • élèves contre enseignants 
  • race contre race
  • homosexuels contre hétérosexuels
  • immigrés contre citoyens "de souche"
  • homme contre Dieu
Voilà quelques uns des thèmes favoris de cette "gauche".
Mais leur paradoxe, que l'on peut plutôt qualifier de ruse stratégique, machiavélique ou  "au mieux" de stupide et funeste aveuglement, c'est de prétendre avoir pour noble objectif de défendre dans tous ces thèmes  les victimes d'un pouvoir abusif,   de défendre l'égalité, la justice et la tolérance, alors que leur propagande et leur militance ne font qu'attiser la dissension, la brouille et l'inimitié. Et désormais, de nos jours, ces gens qui nous "gouvernent" ne font pas autre chose avec leurs discours et leurs lois  que de favoriser la médisance, la calomnie, la malveillance, de semer la désunion, de réveiller l'aversion, de développer la haine et de faire germer la guerre civile en tout ce qu'ils touchent. Oui leur action est bien diabolique, sans aucun doute.
  • Plutôt que de favoriser le dialogue au cas par cas dans les entreprises, ils font des lois totalitaires, à appliquer obligatoirement par tous sans le moindre discernement, la moindre souplesse, ni la moindre adéquation à la réalité, qui ne font que durcir "le dialogue social" et contraignent les parties à jouer le jeu d'un rapport de forces dans le travail qui ne fait qu'entériner le principe de l'injustice, c'est à dire la primauté de la loi du plus fort. Peu importe sur quoi se fonde cette force, ni qui gagne, car celui qui a perdu finira par désirer se venger avec ses propres armes et la lutte des classes sera bien entretenue. Un véritable chrétien ne peut se reconnaître dans de telles dispositions. Division.
  • Un chrétien par ailleurs ne peut être machiste pas plus qu'il ne peut être féministe. Ce sont des notions qui lui sont étrangères car ce qui prime ou devrait primer normalement et fondamentalement, chez le chrétien, c'est l'amour et pas le rapport de force entre l'homme et la femme sous le prétexte de la libération du plus "faible". Qu'importe, chez un couple inspiré et nourri par l'amour, qui fait quoi dans l'organisation de la vie conjugale et familiale. Foin de l'idéologie dans un couple qui a pour objectif la construction patiente et l'entretien fervent de l'amour dans la reconnaissance de l'irréductible et dans la persévérance,  dans l'objectif de la sanctification réciproque. La notion de perte et de frustration, due à un sacrifice à cause de l'autre, n'est objet d'aucun rapport de force ni de souci d'égalitarisme. Car si, selon St Paul, la femme est censée suivre son mari, le mari a pour modèle le Sacrifice du Christ car il n'est pas de meilleure preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Car le premier doit servir le dernier, et l'exemple du plus puissant, le Pantocrator est de se faire humble serviteur pour ceux qui le suivent. Le Christ ne leur lave-t-Il pas les pieds et n'accepte-Il pas de servir, et de souffrir jusqu'à la mort assumée. Certes la société était loin d'avoir réalisé dans les siècles précédents le Royaume sur terre, (pas plus que maintenant) et pour leur majorité,  les femmes demeuraient, mineures aux yeux des hommes. L'intolérable inégalité des salaires, le harcèlement sexuel au travail et désormais dans la rue même, demeurent, scandaleusement. Mais il n'empêche qu'un certain féminisme, devenu "idéologie" d'une guerre des sexes, encore considéré comme une valeur "de gauche",  n'a fait qu'exacerber l'impatience, l'inimitié, et la séparation, et pour finir, par créer les conditions de la  renaissance d'un nouveau machisme venu d'ailleurs, plus abject et violent que le précédent… Les divorces sont en nombre croissant, comme la solitude des célibataires, produits de la division. 
  • Il en est de même avec la survalorisation de la jeunesse. Depuis les années 50, la société marchande n'a cessé de chercher à multiplier et diversifier ses cibles, de façon à augmenter les profits. Les différentes tranches de l'enfance jusqu'à l'adolescence ont subi une propagande de pseudo reconnaissance des droits de l'enfant, de légitime révolte contre les aînés, de prise en compte de leur spécificité par une différenciation prétendue respectueuse de leurs désirs légitimes. Désirs tôt transformés en revendication, en constitution de groupes et de mouvements auto proclamés avec comme point commun la révolte contre "les vieux". Il n'était plus question d'avancer, chacun à son rythme respecté, en passant certes par l'opposition nécessaire et vitale, vers l'âge adulte, mais de valoriser la séparation, la division en classes d'âge et faire affronter "la jeunesse" à tout ce qui était "institutionnel", donc vieux et réactionnaire. Résultat : plus personne ne veut être "vieux" et le "jeunisme" sévit en tout lieu. Pour lutter contre l'abus de pouvoir parental on a rien trouvé de mieux que de renforcer dès le plus jeune âge l'ego des enfants, en favorisant leur désobéissance et leur désir d'indépendance en tout. Mais on n'a malheureusement pas éradiqué l'abandon des enfants, la solution de l'avortement, la maltraitance, ni l'abominable inceste et l'on constate une augmentation des suicides d'enfants. On a seulement favorisé l'égoïsme grandissant des parents, désirant avant tout "profiter de la vie", et celui des enfants qui ont désormais "le droit" d'avoir leur "indépendance", c'est à dire de ne plus communiquer avec leur parents, d'avoir leur vie séparée. C'est une oeuvre de division là encore. Et à l'instar de la lutte des classe, et la guerre des sexes, la guerre des âges est née et s'est développée sous le prétexte en apparence généreux de la reconnaissance des droits de l'enfant, thème de gauche certainement aussi. Division.
  • Évidemment cette même survalorisation de l'état passager de la jeunesse (même si l'on fait tout pour la prolonger et la conserver le plus longtemps possible par tous les moyens) s'est appliquée à l'école et aux relations entre enseignants et élèves. On a voulu en suivant les théories d' idéologues de gauche, autoproclamés spécialistes de la pédagogie, "mettre l'enfant au centre du système" et on a substitué l'éducation ( normalement réservée aux familles et non à l'état sauf dans les régimes totalitaires nazi ou communiste) à l'instruction. On sait ce qu'il en est advenu : de moins en moins de respect de l'enseignant, jusqu'à la remise en cause, l'insulte et les agressions physiques. Un rapport de forces quasi constant. Un souci de démocratie a sans doute motivé une participation croissante des parents d'élèves dans les affaires de l'école jusqu'à l'ingérence directe. Là encore qu'a-t-on obtenu ? Opposition de deux camps. Méfiance, médisance, calomnie, et division entre élèves et enseignants et parents et enseignants. Division.
  • Le bon accueil et le respect de l'étranger, principes bibliques et chrétiens se sont transformés dans le discours "de gauche" en survalorisation  de sa culture et de ses us et coutumes d'origine, fussent-elles en contradiction évidente avec celles de ceux qui accueillaient. Qui plus est,  cela s'est fait contre la culture d'accueil, son mode de vie, son mode de relations humaines, son mode d'éducation des enfants, ses valeurs morales, à partir de ce moment-là critiquées, dévalorisées, dénigrées, chargées de tous les maux du monde, et pour finir réduites à néant avec un acharnement inconcevable et tel qu'il devenait une paradoxale haine de soi, une autoflagellation permanente à tout propos jusqu'à nourrir le désir de remplacement de sa propre cultures par celles des autres; tout cela  dans un projet suicidaire d'autodestruction.  Le prétendu respect de l'étranger et de la différence a en réalité favorisé et consolidé la constitution de ghettos, le refus de l'intégration et de l'assimilation des immigrés, jusqu'à nourrir le mépris de la culture d'accueil, voire le désir de la remplacer par celle que l'on a quittée pour des terres meilleures, paradoxalement. Tout cela a attisé la haine et la division. Clairement encore une fois la division.
  • Le Christianisme authentique abandonné, méconnu voire inconnu, déformé voire même inventé, ne condamne jamais le pécheur mais seulement le péché. L'homosexualité n'est rien d'autre qu'une propension "naturelle" (trop "naturelle") comme une autre, à pécher dans un domaine particulier. Pourquoi est-on infidèle, obsédé par le sexe, goinfre, ivrogne, violent… etc. ? On peut sans doute tenter et même parvenir à "comprendre" pourquoi, pour essayer de changer ce que l'on voit bien comme étant source de mauvaise vie pour soi et d'effets néfastes pour les autres. Et sans aucun doute est-ce condamnable aux yeux des hommes comme au regard de Dieu.  Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive et qu'il se retourne vers Lui, et réoriente et dépasse ses passions en les transfigurant pour en utiliser l'énergie non pour jouir de façon éphémère dans cette vie terrestre et matérielle en s'y perdant pour ensuite en goûter l'amertume quand la frustration apparaît inévitablement pour les  raisons diverses de la finitude de la condition humaine…  mais pour jouir de l'incommensurable jouissance de la vie éternelle du Royaume Céleste que vivent déjà les saints, de leur vivant, sur cette terre, en participant des énergies divines. Le vrai Christianisme n'a jamais préconisé le mépris et la persécution des homosexuels parce que la perspective chrétienne offre une transcendance que refusent volontairement et obstinément les "bonnes consciences de gauche".  Aussi, encore une fois, "la reconnaissance des droits des homosexuels", leur réduction à une étiquette (marchande en fait), à une prétendue "identité" (comme si l'on pouvait réduire un homme à ses tendances dans quelque domaine que ce soit) dans le même mouvement de valorisation de la différence, a produit tout le contraire de ce qu'elle prétendait obtenir ; c'est à dire plus que jamais la constitution de ghettos, de lobbies, de démonstrations, d'exhibition et de parades qui n'ont fait que nourrir et augmenter l'intolérance, le mépris, voire la haine et la violence de ceux qui ne supportent pas justement cette "différence".  Et encore une fois c'est le ressentiment et la Division qui ont été nourris.
  • Que dire du racisme sinon qu'en tant que méfiance, rejet de ceux qui ne sont pas de la famille, du même village, de la même région, du même pays, de la même ethnie, de la même classe sociale… etc.  c'est la chose la mieux partagée au monde. L'accusation de "racisme" est devenue pour ceux qui ne l'ont jamais vécu (et qui prétendent abusivement en parler !) un réflexe de prêt à penser automatique que l'on dégaine pour tout et n'importe quoi en suivant servilement (et paresseusement) la doxa médiatique bien pensante. À qui veut-on faire croire   que c'est automatiquement et évidemment le méchant blanc européen qui a l'apanage du racisme ? Pas à moi en tout cas qui ai choisi d'aller vivre et travailler pendant quelques années en Afrique et en Afrique du Nord. Pas à moi qui ai vu de mes propres yeux comment une ethnie dominante exerçait un pouvoir tyrannique sur les toutes les autres,  en persécutait une autre, réduisait en esclavage une autre encore plus faible. pas à moi dont un copain bassiste avec lequel je faisais de la musique s'était fait traiter de "plus nègre que noir" par un douanier du pays. J'avais été élevé par un père athée dans l'indifférence aux races, aux préférences sexuelles et aux classes sociales et j'étais allé  avec enthousiasme "aux sources du jazz" (musique que je pratiquais  en France avant de partir) et j'ai rencontré le racisme sans m'être douté une seconde que cela existait entre africains même… Est-ce que le racisme n'existait pas également dans le pays du Maghreb où j'ai travaillé plus tard ? Il y était de bon ton pour certains de se revendiquer comme "descendants du Prophète" et de mépriser les "fils de bergers" indigènes, de traiter les habitants du Souf de "foncés" et de rappeler aux noirs qu'ils étaient "des fils d'esclaves"… J'ai été le témoin de tout cela et je me garderai bien de parler de racisme anti-blancs ou de racisme anti-roumis. Inutile… Ce dont je témoigne seulement c'est du racisme entre des personnes supposées être les victimes privilégiées du racisme européen. J'ai aimé ces pays africains et j'y ai laissé de vrais amis, des personnes hospitalières, honnêtes, conviviales, à l'esprit critique, elles. Qu'a fait la gauche depuis toutes ces décennies jusqu'à maintenant encore ? Désigner des bourreaux et plaindre des victimes et tout cela sans connaissance réelle ni expérience avec des grilles d'interprétation pré-construites qui sont autant de lits de Procuste peu adéquats à rendre compte de la réalité. Avec encore une fois la volonté de réduire les personnes à des étiquettes, diviser, faire affronter des groupes, attiser la haine. Qui alimente la haine réellement ? De quel lieu idéologique sont ceux qui ont contribué à développer des ghettos culturels et urbains sous prétexte (contradictoire) d'"ouverture à l'autre", de "tolérance", de "valorisation de la différence" ?   Qui a semé les graines de la guerre civile ? Qui en a cultivé soigneusement les champs ? Les mêmes. De gauche. Encore une fois qui sert la Division ? Qui se fait serviteur du diable ?
Peut-on donc être chrétien "de gauche" c'est à dire socio-démocrate en gros, ("progressistes" on dit maintenant) ?  
Je prétends que non. Absolument non. 
Je ne parlerai bien sûr pas de tous ceux qui ont persécuté et massacré les chrétiens du temps de l'Union des Républiques SOCIALISTES "…
Maxime Martinez



vendredi 31 janvier 2014

Sur le blog de Claude : la pseudo tolérance... DE QUI POUR QUI ?

Les grandes réunion mondaines et le mépris des frères chrétiens persécutés...



Jean-Paul II embrasse le Coran
le 14 mai 1999 au Vatican
Il est pour le moins surprenant que des chrétiens  (y compris des orthodoxes) participent aux rencontres (comme celle tenue il y a quelques jours dans les locaux de l’Unesco) en tant que membres du Centre International du Roi [d’Arabie Saoudite] Abdullah Bin Abdulaziz pour le Dialogue Interreligieux et Interculturel (KAICIID= King Abdullah Bin Abdulaziz International Centre for Interreligious & Intercultural Dialogue), organisation officielle d’un gouvernement qui n’a pas la réputation d’être particulièrement tolérant envers les religions, fussent-elles celles dites du Livre (Christianisme et Judaïsme), ne parlons même pas des autres religions...
LIRE LA SUITE ICI

vendredi 5 juillet 2013

Sur le site Religioscope : L'Etat islamique d'Irak et la Syrie

Syrie: querelle de légitimité pour la direction du jihad entre Jabhat an-Nusra et l'Etat Islamique d'Irak et du Levant.
Entretien avec Romain Caillet Olivier Moos - Religioscope4 Jul 2013
Panneau publicitaire exhortant à diffuser la loi islamique (sharî'a), affiché non loin du centre-ville de Raqqa (Syrie), où le drapeau de l'Etat islamique en Irak et au Levant apparaît à trois reprises.
 Proclamé en avril 2013, l'Etat islamique en Irak et au Levant s'est heurté au refus tant des responsables de l'Armée Syrienne Libre (ASL) en Syrie et à l'étranger que des dirigeants de la plupart des brigades islamistes. Cependant, la présence de l'Etat islamique en Irak et au Levant est désormais devenue une réalité pour tous les acteurs locaux. Panneau publicitaire exhortant à diffuser la loi islamique (sharî'a), affiché non loin du centre-ville de Raqqa (Syrie), où le drapeau de l'Etat islamique en Irak et au Levant apparaît à trois reprises.  LIRE l'entretien intégral ICI

lundi 10 juin 2013

Sur le blog de Claude : Persécution des Chrétiens en Syrie, en Irak...

Une persécution équivalente au massacre de Dioclétien...


[...] Dans un bulletin de la Commission de l'UE du 16 Avril, nous sommes informés que le nombre de chrétiens qui ont été tués, assassinés ou portés disparus, "est soupçonné d'avoir dépassé le chiffre de 1.220". Un ecclésiastique syro-orthodoxe d'Amman (monophysite) a déclaré à la CNN arabe que "nous avons une persécution équivalente au massacre de Dioclétien". Il a poursuivi: "Ceux qui n'ont pas réussi à partir auront le sort de nos compatriotes orthodoxes en Irak".[...] lire l'article

lundi 20 mai 2013

Comment la guerre en Irak est devenue une guerre contre les chrétiens...

...qui se poursuit en Syrie !

Publié par Andrew Doran Le 9 mai 2013 @ 2:23 am 


La dédicace récente de la bibliothèque présidentielle de George W. Bush au Texas a ravivé brièvement le débat sur l’évènement déterminant de sa présidence, la guerre en Irak. La haine viscérale de beaucoup pour la guerre et l'homme ayant sensiblement diminué, une évaluation plus sobre des deux semble prévaloir dans ce domaine.
Dans le même cycle de nouvelles est apparu un évènement apparemment sans rapport, l'enlèvement de deux évêques orthodoxes en Syrie. En fait, le conflit en Syrie et l'invasion américaine de l'Irak sont liés par un dénominateur commun : l'échec des États-Unis à considérer l'effet de sa politique étrangère sur les communautés religieuses vulnérables, en particulier les chrétiens du Moyen-Orient.

En Mars 2003, à la veille de la guerre en Irak, le pape Jean Paul II a envoyé le cardinal Pio Laghi, un diplomate de haut rang du Vatican, à Washington pour faire un plaidoyer final à Bush de ne pas envahir l’Irak. Laghi, choisi pour ses liens étroits avec la famille Bush, a décrit "clairement et fermement" les craintes du Vatican de ce qui suivrait une invasion: la guerre prolongée, des pertes importantes, la violence entre groupes ethniques et religieux, la déstabilisation régionale ", et un nouveau fossé entre le christianisme et l'islam. "L'avertissement n'a pas été entendu. Deux semaines après la réunion Bush-Laghi, le 19 Mars 2003, l'opération Iraqi Freedom a débuté. Peu de temps après les opérations de combat qui ont eu lieu le 1er mai, le véritable conflit a commencé. Au milieu du chaos et de la violence sectaire qui a suivi, les chrétiens d'Irak ont subi de graves persécutions. Ni l'armée ni le Département d’ État n’a pris de mesures pour les protéger.

 En Octobre 2003, l’experte en droits de l'homme Nina Shea a fait remarquer que la liberté religieuse et un Irak pluraliste n'étaient pas des priorités pour l'administration, concluant que son «peu d’engagement sur la liberté religieuse suggère une relative indifférence de Washington à ce droit humain fondamental." Shea a ajouté: «le refus de Washington d'insister sur les garanties de la liberté religieuse menace de saper sa tâche déjà difficile pour obtenir un gouvernement pleinement démocratique en Irak ", une plus grande clairvoyance aurait du prévaloir. La diaspora de la communauté chrétienne d'Irak en Amérique avait également prévu le danger, et a rapidement pris des mesures pour aider des milliers de réfugiés avec l'aide humanitaire. Joseph Kassab de la Fédération chaldéenne, lui-même réfugié de baasistes irakiens depuis des décennies auparavant, a plaidé ardemment pour leur protection. Le frère de Kassab, Jabrail, archevêque chaldéen, a contribué à l'organisation des secours en Irak pendant le coup des sanctions 1991-2003, faisant "tout ce qu'il pouvait pour aider le peuple irakien-chrétiens et musulmans ensemble." Son frère est resté à son poste jusqu'à Octobre 2006 quand un prêtre syro-orthodoxe, le père. Paulos Eskander, a été enlevé et décapité, après que le pape Benoît XVI lui a ordonné de quitter l'Irak. L’assassin de Père Eskander participait à une campagne qui a visé les chrétiens le plus en vue – le clergé. En Février 2008, le véhicule de Mgr Paulos Rahho a été attaqué après avoir fini de prier le Chemin de Croix à Mossoul. Son chauffeur et ses gardes du corps ont été tués. Rahho, blessé mais vivant, a été mis dans le coffre de la voiture des assassins et enlevé. Il a réussi à sortir son téléphone portable et à appeler son église pour leur dire de ne pas payer sa rançon, en disant qu'il «croyait que cet argent ne serait pas payé pour de bonnes œuvres et serait utilisé pour tuer et commettre encore davantage de méfaits." Son corps a été trouvé dans une tombe peu profonde deux semaines plus tard.

Au cours de cette campagne de violence systématique, l'armée américaine n'a fourni aucune protection à la communauté chrétienne déjà vulnérable.

Dans certains cas, les membres du clergé se sont rendus auprès des unités militaires locales américaines pour mendier une protection. Aucune ne leur a été accordée. Comme Shea l’a noté deux semaines plus tard, l'administration et le Département d’Etat – dont le rapport sur les minorités chrétiennes et la liberté religieuse laisse beaucoup à désirer – a toujours refusé de «reconnaître que les Chrétiens et d’autres minorités sans défense sont persécutés pour des raisons de religion." Un mois après l'assassinat de Mgr Rahho, le président Bush s'est adressé au National Catholic Prayer Breakfast à Washington, DC Joseph Kassab avait été invité à réciter les prières du Je vous salue Marie et du Notre Père en araméen à la suite des remarques de Bush, un acte de solidarité avec les chrétiens du monde arabe. «J'ai eu deux ou trois minutes avec le président derrière les rideaux", a déclaré Kassab dans une récente interview. "Il a dit qu'il pensait que vous aviez à avoir un point de vue global avant d’en venir aux autres éléments. C'était décevant. Il savait que c'était un échec et son administration avait refusé de reconnaître les faits ".

Rosie Malek-Yonan, chrétienne assyrienne, qui a témoigné devant le Congrès, a accusé l'administration Bush de «complicité silencieuse» à un «un début de génocide ». L’anglican Andrew White de la Congrégation Œcuménique de Bagdad a rendu compte de la réalité avec une acuité quelque peu émoussée : "Toute ma direction a été pris et tués, ils sont tous morts ». Ces chrétiens irakiens en quête d'asile qui ont fui vers l'Amérique ne  s'en sont guère mieux tiré. Beaucoup de Chaldéens et d’Assyriens ont été arrêtés, jusqu'à ce que leurs affaires aient été entendues, dans ce qu'une avocate, familière des cas de demande d’asile de Chaldéens, décrit comme des «prisons», ajoutant qu'elle «n'a jamais travaillé sur un cas où un chaldéen avait obtenu l'asile, bien qu’elle ait entendu dire que cela s’était produit. Tout au long de ces procédures d'expulsion, l'administration et le département d’état ont fermement refusé de reconnaître leur condition – que les États-Unis avaient contribué à provoquer – comme de la « persécution. » En conséquence, la plupart ont été déportés. Ironiquement, des centaines de milliers de chrétiens irakiens auraient trouvé refuge dans la république quasi-autonome du Kurdistan dans le nord. «Ils sont arrivés, note Kassab, sans rien sur le dos et les Kurdes sont venus à la rescousse.» Voyageant dans la région pour contribuer aux efforts de réinstallation, Kassab a observé un gouvernement kurde désireux, malgré l'insuffisance des ressources, d’aider les chrétiens en fuite. Les Kurdes sont allés auprès gouvernement américain, dont ils pensaient qu’il était en partie responsable de la crise des réfugiés, demander de l'aide. "Cela est tombé dans l'oreille d'un sourd», se souvient Kassab. Aujourd'hui le Kurdistan irakien accueille et assimile les réfugiés d'un autre pays voisin déchiré par la violence sectaire: la Syrie. Parmi les réfugiés on trouve surtout des chrétiens irakiens, qui au départ ont fui vers la liberté et la tolérance relatives de la Syrie, pour se retrouver à nouveau fuyant la persécution, souvent chassés par les rebelles de la Syrie. Beaucoup de ces rebelles sont des membres ou des affiliés du réseau Al-Qaïda d'Oussama ben Laden. L'administration Obama, étonnamment, a choisi de soutenir les groupes rebelles de la Syrie apparemment sans aucune idée des conséquences. La mesure de soutien clandestin reste incertaine, bien que des rapports [1] suggèrent qu'elle est importante. Comme en Irak, la campagne d'insurrection en Syrie prend les prêtres comme cibles [2] , les symboles les plus visibles de la foi chrétienne. La protection et la persévérance des communautés de minorités religieuses – en fait, de la liberté religieuse – continue d'être une faible priorité pour l'administration Obama et le département d’État. Les États-Unis ne parviennent pas à reconnaître que l'engagement islamiste Wahabbite pour éradiquer les minorités chrétiennes d'aujourd'hui se traduira par la disparition de la diversité des modes de l'Islam demain, un fait qui n'échappe pas aux musulmans modérés.

 L'objectif de la guerre en Irak – démocratiser le Moyen-Orient – peut encore être réalisé. Mais la démocratie au Moyen-Orient se révèle moins tolérante que les régimes auxquels elle a succédé. Si une action rapide n'est pas engagée, ces démocraties vont évoluer en bastions de l'intolérance et de la violence au-delà de ce que nous pouvons concevoir. Ces démocraties ne marcheront pas inéluctablement vers la liberté et le pluralisme, que certains optimistes naïfs continuent de prévoir malgré les preuves du contraire, mais finiront dans la barbarie ordonnée de l'Arabie saoudite, où les peines sont décapitation et crucifixion, selon Amnesty International.

Quand il est arrivé au pouvoir, on sait que le président Bush a griffonné quelques mots dans un rapport à propos de l'inaction de l'administration Clinton pendant le génocide rwandais, « Je n’y ai pas prêté l’attention suffisante. » Clinton aujourd'hui admet que l'inaction au Rwanda est son plus grand regret. Un jour, Bush peut faire retour sur la négligence avec laquelle ont été traités les chrétiens du Moyen-Orient avec un regret similaire. Le Cardinal Laghi rappelle que Bush «semblait croire vraiment dans une guerre du bien contre le mal », que son travail était providentiel.  « Vous pouvez commencer, mais vous ne saurez pas comment y mettre fin», l’avait mis en garde le prélat. En ce sens, la guerre en Irak se poursuit, et avec elle l'extinction délibérée des chrétiens du Moyen-Orient. 

Andrew Doran (a siégé au Secrétariat exécutif de la Commission nationale américaine pour l'UNESCO au Département d’État américain, où il a depuis travaillé en tant que consultant.Ses vues sont les siennes.) (Version française par Maxime le minime de la source)