Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 16 novembre 2017

LE MYTHE D'EL ANDALOUS

sur le magazine CAUSEUR



Juifs, chrétiens et musulmans: l'Espagne médiévale ne fut pas l'éden multiculturel qu'on croit


Professeur de littérature arabe et historien, Serafin Fanjul vient de publier une somme magistrale, Al-Andalus. L’invention d’un mythe (L’Artilleur, 2017). En développant une réflexion poussée sur l’identité nationale espagnole, il bat en brèche le mythe d’un paradis multiculturel mis en place par les huit siècles de domination musulmane. Loin d’une symbiose entre chrétiens, juifs et musulmans, Al-Andalus formait une société foncièrement inégalitaire, guerroyant contre les royaumes chrétiens du Nord, soumettant les minorités en son sein. Entretien (2/2)

Causeur. Dans votre essai Al-Andalus. L’invention d’un mythe(L’Artilleur, 2017), vous déconstruisez l’image idyllique de l’Espagne musulmane que certains intellectuels espagnols ont construite a posteriori. En comparant certaines périodes d’Al-Andalus à l’Afrique du Sud sous l’Apartheid, ne commettez-vous pas un anachronisme ? 

Serafin Fanjul. Je n’établis pas un parallèle entre al-Andalus et l’apartheid sud-africain, je dis seulement qu’il y a une certaine similitude entre les deux. Et en vérité, cette similitude existe en raison de la séparation des communautés religieuses et raciales, des droits très supérieurs accordés aux musulmans et au-contraire des statuts inférieurs qu’avaient les membres des deux autres communautés. Il y avait aussi entre les musulmans des différences de degré de noblesse et de prééminence selon leur appartenance au groupe des berbères, des muladis (les chrétiens d’origine hispanique convertis à l’islam), des arabes « baladis » (les premiers à avoir pénétré dans la péninsule, en 711) et des arabes commandés par Baldj, arrivés en 740.
Dans al-Andalus, les personnes n’avaient de valeur et n’étaient des sujets de droit qu’en tant que membres d’une communauté et non pas en tant qu’individus. La pierre de touche était évidemment les mariages mixtes. Il était impossible pour une musulmane de se marier avec un chrétien ou un juif, et il était même difficile pour une femme « arabe  d’origine » de se marier avec un muladi (un chrétien converti à l’islam) en vertu du concept de Kafa’a (proportionnalité), et dans la mesure ou celle-ci était considérée comme ayant un sang de niveau supérieur. Quand la domination politique et militaire a été inversée et que les musulmans sont devenus minoritaires, la situation a été maintenue mais cette fois au détriment de ces derniers.
Les textes écrits dans al-Andalus abondent en allusions discriminatoires et insultantes contre les chrétiens et les juifs. Ces derniers se sont matérialisées, pour ne citer que quelques exemples,  par la persécution antichrétienne du IXe siècle à Cordoue, par le pogrom de 1066 à Grenade, par les déportations de juifs au Maroc au XIIe siècle, ou par les fuites massives de chrétiens et de juifs vers l’Espagne chrétienne dès le IXe siècle.

Vous décrivez un choc des civilisations et d’un état de guerre quasi-permanents entre chrétiens, juifs et musulmans…
La première fois que j’ai lu l’expression « choc des civilisations » ce n’est pas sous la plume d’Huntington, mais dans l’œuvre majeure de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, dont la publication remonte à 1949. Je crois interpréter correctement Braudel en affirmant pour ma part, en accord avec lui, que la langue nous égare en suggérant derrière le syntagme « choc des civilisations » l’idée de grandes confrontations guerrières. Il ne s’agit pas du tout de cela, mais plutôt de confrontations quotidiennes à petite échelle, réitératives, dans la vie courante, entre des cosmogonies différentes, des notions de base, des conceptions du monde dissemblables, des morales civiques ou sexuelles, des concepts politiques élémentaires, mais qui sont déterminants dans la relation des êtres humains avec le pouvoir : la soumission totale ou l’exercice de droits et la conscience de posséder des droits. Et cela sans entrer dans des questions plus concrètes comme la position de la femme ou celle des minorités religieuses, qui heureusement ont été depuis longtemps dépassées en Europe, alors que dans les pays musulmans elles demeurent intactes ou suscitent des convulsions graves lorsqu’elles sont débattues.

Je n’ai jamais écrit qu’il y avait un état de guerre permanent dans la péninsule ibérique médiévale entre deux blocs antagoniques et irréductibles. Et cela parce que je sais parfaitement que cela n’a pas été le cas jusqu’à ce que la Reconquête se consolide comme grand projet national au XIIe et XIIIe siècles. Je sais aussi, bien sûr, qu’il y a encore eu par la suite des alliances croisées avec des royaumes de taïfas musulmans, des interventions de troupes chrétiennes (même franques) ou musulmanes contre des princes chrétiens comme cela avait été le cas depuis le IXe siècle.
Le monde d’Averroès et Maimonide était-il si apocalyptique ?
Je ne crois pas qu’il soit très heureux de citer Averroès et Maïmonide comme deux exemples de liberté de pensée et de confraternité des communautés dans al-Andalus. Averroès était un néoplatonicien qui a été persécuté en tant que libre penseur par les Almohades. Quant au juif Maïmonide, il a été obligé de s’islamiser. Exilé au Maroc avec sa famille, il est allé ensuite en Égypte où il est retourné au judaïsme. Découvert et dénoncé par un habitant d’al-Andalus, il a été accusé d’apostasie et n’a pu finalement sauver sa vie que grâce à l’intervention du cadi Ayyad. Maïmonide expose bien sa position et son état d’esprit à l’égard des chrétiens et des musulmans dans son  Épitre au Yémen.
Comment en arrivez-vous à justifier politiquement l’expulsion des juifs et des morisques (maures convertis au christianisme) de l’Espagne chrétienne ? 
J’essaie seulement d’expliquer ces événements. Nous ne pouvons pas nous limiter à voir les événements du passé comme bons ou mauvais, alors qu’ils sont tout simplement irréversibles. La seule chose que nous puissions faire, c’est de nous en rapprocher le plus honnêtement possible pour essayer de les comprendre. Et dans le cas ou notre bonne foi et notre volonté régénératrice sont sincères, il nous faut essayer de ne pas les répéter.
C’est malheureusement toute l’Europe médiévale qui s’est appliquée à marginaliser et persécuter les juifs, avec de fréquents massacres et des mises à sac de quartiers juifs. Dans l’Espagne chrétienne, ce mouvement s’est produit plus tard. Si en 1212 les troupes castillanes d’Alphonse VIII ont protégé les juifs de Tolède contre les francs venus à cette occasion, en revanche, en 1348 et 1391, la situation était radicalement différente. Il y a eu alors une grande quantité de morts, d’exactions et de conversions forcées. Les juifs convertis au christianisme et ceux qui avaient maintenu leur foi, après les tentatives de conversion massive des années 1408-1415, ont cependant coexisté tout au long du XVe siècle. Au début, les Rois catholiques ont essayé de faire en sorte que les juifs et les mudéjares (musulmans) demeurent sur les lieux où ils vivaient et conservent leurs fonctions. Ils dépendaient directement du roi, payaient un impôt spécial de capitation et recevaient en échange une protection face a la société, mais toujours avec l’idée qu’à long terme on parviendrait à les convertir. Au XIIe et XIIIe siècles les communautés juives de l’Espagne chrétienne avaient augmenté considérablement alors que celles d’al-Andalus en étaient venues à disparaitre en raison de l’action des Almohades. A la même époque, la persécution des juifs redoublait en Europe. Cette attitude générale a fini par atteindre l’Espagne, stimulée par le fait que quelques juifs se livraient à l’usure et participaient au recouvrement des impôts, motifs qui irritaient les populations exploitées les plus pauvres et les incitaient à des réactions aussi brutales que totalement injustes. Jean Ier, en 1390, et Isabelle Ière, en 1477, avaient dû freiner les ardeurs belliqueuses des membres les plus exaltés du clergé.
Quelle était la situation des sujets juifs du royaume catholique de Castille ?
À  la veille de l’expulsion de 1492, il y avait  environ cent mille juifs dans la couronne de Castille et une vingtaine de mille en Aragon. Une minorité était riche, mais la majorité ne l’était pas (il s’agissait d’agriculteurs, d’éleveurs, d’horticulteurs, d’artisans du textile, du cuir et des métaux). La protection dans les terres des seigneurs de la noblesse était plus directe et plus efficace que celle du domaine royal. Les juifs y exerçaient des professions libérales comme la médecine en dépit des interdits. Parmi les juifs proches des Rois catholiques il y avait notamment Abraham Seneor, grand rabbin de Castille, Mayr Melamed, Isaac Abravanel, Abraham et Vidal Bienveniste. L’attitude des Rois catholiques n’était pas antijuive mais elle ne contribua pas non plus à éliminer l’hostilité populaire ni à contredire les arguments doctrinaux contre les juifs. Le plus grand connaisseur actuel de l’Espagne des Rois catholiques, Miguel Ángel Ladero Quesada, écarte les motifs économiques pour expliquer l’expulsion (qui était en fait plutôt préjudiciable pour les revenus de la Couronne). Il  l’attribue plutôt à la volonté de résoudre le problème des convertis judaïsant, problème qui avait déjà justifié l’établissement de la nouvelle inquisition en 1478. On croyait alors que les juifs, par leur seule présence et en raison des liens familiaux qui les unissaient avec de nombreux convertis, contribuaient à empêcher l’assimilation ou l’absorption. D’autre part, comme les juifs n’étaient pas chrétiens, ils ne pouvaient pas faire l’objet d’enquêtes de la part de l’Inquisition. Le climat d’euphorie de la chrétienté triomphante après la prise de Grenade en 1492, aida les inquisiteurs à convaincre les Rois catholiques de la nécessité de l’expulsion. D’autant qu’à cette époque de plein affermissement du pouvoir royal, une idée se répandait de plus en plus: celle selon laquelle seule l’homogénéité de la foi pouvait garantir la cohésion du corps social, indispensable au bon fonctionnement de la monarchie. Nous savons aujourd’hui que ces idées étaient injustes et erronées, mais elles avaient alors cours dans toute l’Europe. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler l’antisémitisme féroce de Luther, la persécution des huguenots, des protestants en Espagne, en Italie et en France, ou des catholiques dans les différents pays d’Europe du nord au cours des siècles suivants.
Quant aux musulmans, je crois savoir qu’ils n’ont pas été épargnés par l’Espagne catholique… 
La politique de la Couronne envers les musulmans a été erratique et souvent contradictoire. Les mudéjares (musulmans sous la domination des chrétiens) avaient subsisté depuis le XIIIe siècle bien qu’en nombre décroissant. L’expulsion comme châtiment pour rébellion (1264) à Niebla et Murcie, l’exil volontaire pour ne pas être soumis au pouvoir chrétien et l’attraction qu’exerçait le royaume de Grenade, avaient finalement vidé l’Andalousie occidentale de ses musulmans. Après la prise de Grenade, les mudéjares ont été autorisés à émigrer ou à rester en conservant leur religion, mais en 1498 les pressions pour qu’ils se convertissent ont été tellement fortes qu’elles ont provoqué la rébellion des Alpujarras (1499-1502) avec pour conséquence le décret de baptême forcé ou l’expulsion. La fuite volontaire et clandestine de morisques s’est ensuite accrue en raison des fatwas et des exhortations des jurisconsultes musulmans (al-Wansharisi, ibn Yuma’a) qui condamnaient la permanence en territoire chrétien pour ne pas s’exposer au danger de perdre la foi et de finir christianisé. En 1526, une nouvelle rébellion de morisques (crypto-musulmans officiellement chrétiens) a éclaté dans la Sierra d’Espadan et l’explosion finale, le grand soulèvement de Grenade, Almeria et Malaga, s’est produit en 1568. Dès le début du XVIe siècle, il a été interdit aux morisques de quitter l’Espagne en raison des effets négatifs que cela pouvait avoir sur les caisses de la Couronne. Il leur a été également interdit de s’approcher des côtes à moins de dix kilomètres pour éviter leur fuite ou les empêcher de collaborer activement avec les pirates barbaresques et turcs qui dévastaient le littoral espagnol.
Et la population catholique, était-elle aussi hostile que la Couronne aux ex-musulmans devenus morisques ?
L’hostilité de la population chrétienne à l’égard des morisques n’a fait qu’augmenter au cours des événements. Elle a culminé avec la prise de conscience de leur refus de s’intégrer dans la société majoritaire. A nouveau, le peuple et le bas clergé ont exacerbé leur antipathie pour les morisques, ce qui en retour a renforcé la haine et le rejet par ces derniers de la majorité dominante, un cercle vicieux qui ne pouvait être rompu que par le maillon le plus faible, en dépit des opinions contraires des autorités politiques les plus hautes, de la noblesse de certaines régions (qui avait des travailleurs morisques comme en Aragon et à Valence), voire du roi lui-même. Entre 1609 et 1614, environ trois cent mille morisques qui ont quitté l’Espagne surtout en direction du nord de l’Afrique.

lundi 13 juin 2016

NICE N'EST PAS ENCORE SOUS LOI ISLAMIQUE…


Rassemblement à Nice en 2015 contre l'édification d'une mosquée (Nice Matin)

NOUVELLEAKS par Slobodan Despot
LA CONTROVERSE DE NICE

La scène se passe au cœur de la cinquième ville de France. Irrités de voir une serveuse d'origine tunisienne travailler dans un bar en période de ramadan, deux musulmans pieux sont allés l'interpeller. La suite donne lieu à une dispute théologique qui se soldera, comme toute bonne dispute théologique, par coups et blessures.
La voici telle qu'elle fut contée au NouvelObs par la jeune femme :
« J’étais toute seule dans le bar quand deux passants ont fait irruption. Ils ont pointé du doigt les bouteilles d’alcool qui se trouvaient derrière le comptoir, puis l’un d’entre eux m’a dit en arabe : 'Tu devrais avoir honte de servir de l’alcool en période de ramadan'. Puis, il a ajouté : 'Si j’étais Dieu, je t’aurais pendue'. »
« Tu n'es pas Dieu pour me juger », lui aurait rétorqué la serveuse.
« Sale pute » fut l'ultime argument verbal des deux policiers de la charia avant la gifle qui envoya la serveuse « plutôt menue » au sol.
L'article nous apprend encore
  • que la victime, sur un plan personnel, observait le ramadan ;
  • qu'elle a exercé le même métier de barmaid en Tunisie sans le moindre désagrément ;
  • que « ce n'est pas la première vague d’intimidation » qu'on connaisse dans ce quartier du centre de Nice, deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, fière de son dynamisme, de sa culture et de ses traditions.
Selon une source non confirmée, on aurait encore entendu les purs mahométans enjoindre à la fille de « rentrer dans son pays ».
Nice n'est pas encore sous loi islamique, c'est pourquoi la serveuse est restée vivante, de même que son patron. On peut imaginer que la même scène, en terre islamique, se serait soldée par la mort des deux et peut-être par l'incendie de l'établissement. Ou plutôt, on ne peut rien imaginer du tout. Servir publiquement de l'alcool y est aujourd'hui simplement impensable, sous ramadan ou hors ramadan. Et Le Vin, le Vent, la Vie du Persan Abou-Nowâs ou le magnifique Éloge du Vin du soufi égyptien Umar Ibn al-Faridh ne changent rien à l'affaire, pas plus que les bars à liqueurs très fournis que, selon de nombreux témoins, les princes du Golfe entretiennent dans leurs somptueuses demeures tout comme ils entretiennent l'État islamique d'Irak et du Levant.

Une martyre

Si elle avait été chrétienne, la pauvre « Myriam » aurait pu être qualifiée pour le statut de martyre. Tout y était réuni, sauf la mise à mort (qu'elle a, tout de même, frôlée). Elle respecte intérieurement les principes de sa foi, n'a pas peur d'une force qui peut l'écraser, mais lui répond au contraire du tac au tac, dans une fulgurance, par l'argument du Christ et de Jeanne d'Arc : « Qui es-tu pour me juger ? »
De la même manière, si l'on avait été dans un contexte chrétien, les deux agresseurs auraient incarné le comportement masculin le plus vil que la civilisation connaisse et qu'elle a passé des siècles à déraciner comme une mauvaise herbe. A la violence contre les faibles ils ajoutent la misogynie, à la misogynie le fanatisme, au fanatisme la lâcheté, à la lâcheté l'idiotie (« si j'étais Dieu, je te pendrais ! »).
Cela ne veut pas dire que de tels comportements n'existent pas dans l'Europe post-chrétienne. Ils y existent, mais il y a des siècles qu'on ne les cumule plus de la sorte. Ils y existent, mais ils y sont stigmatisés et sanctionnés. Ils sont stigmatisés, soyons clairs, dans toute forme de civilisation. Or l'enseignement dont nos deux justiciers se réclament ne connaît ni la défense de la femme adultère, ni la rédemption de la prostituée, ni le rejet de la violence (« Qui tire l'épée périra par l'épée », Matthieu 26 :52). Ces deux hommes ont de toute évidence enfreint toutes les lois écrites et non écrites de la civilisation post-chrétienne, de la civilisation tout court. Mais ont-ils bien agi ou mal agi selon la morale de l'islam ?
Ce n'est pas à nous de le dire. Nous ne le savons pas, nous ne sommes pas dans leur peau. De surcroît, « nous », Européens, ne sommes pas au clair entre nous sur nos critères de jugement. Par exemple, il se trouve toujours des esprits « ouverts et conciliants » pour affirmer que ça n'est pas l'islam, que l'islam véritable, la religion d'amour et de paix n'est jamais en cause dans ce genre de cas. On le sait : les islamistes trahissent l'islam tout comme les bolcheviques de 1917 trahissaient le socialisme. Cela n'a pas empêché que des millions d'innocents soient exécutés, affamés, déportés et arriérés au nom du socialisme et de rien d'autre de même qu'ils le sont aujourd'hui au nom de l'islam et de rien d'autre. Mais le « véritable » islam se dérobe au jugement de même que le « véritable » socialisme a échappé à tout verdict de l'histoire. Au-delà d'un certain stade de terreur, une idéologie devient inattaquable. C'est la manifestation intellectuelle du syndrome de Stockholm.

La question qu'on ne posera pas

Ce n'est donc pas à nous de juger cette dispute. Mais l'incident est si emblématique qu'on pourrait en faire un très bon test d'eurocompatibilité à l'adresse des représentants du monde islamique. On appellerait cela la Controverse de Nice, de même que la Controverse de Valladolid, jadis, servit à déterminer l'attitude des catholiques envers les Indiens d'Amérique.
La question serait très simple : « Qui approuvez-vous, de la serveuse ou des deux hommes ? ». On pourrait la poser, en excluant les réponses ambiguës, au professeur Tariq Ramadan et à ses frères, à M. Nicolas Blancho, l'islamiste agité de Suisse, ou encore à l'imam Bekim Alimi qui participa à l'inauguration du tunnel du Gothard à la place du pasteur protestant et qui « prône un islam ouvert et assumé ».
Cet islam ouvert et assumé qu'on prête d'office à la plupart des « interlocuteurs » musulmans de nos autorités (avant de découvrir souvent — mais trop tard — leurs liens avec le wahhabisme et le salafisme) assumera-t-il l'agissement de la serveuse « plutôt menue » ou celui de ses deux justiciers ? Voilà le critère simple et concret qui nous permettrait de savoir si leur islam est soluble dans la civilisation. En cas d'hésitation, on pourrait leur poser une question subsidiaire :
Selon vous, comment le Prophète aurait-il tranché ce cas ?

Des ravages du pacifisme

Évidemment, nous n'en ferons rien. Nous ne sommes plus en position d'imposer des tests : au contraire, c'est nous qui en sommes les cobayes. La controverse de Nice n'est qu'un maillon dans une série continue de provocations. Ainsi, le même jour, des militaires en mission dans le cadre du plan Vigipirate étaient piégés et agressés dans le Val-d'Oise. La presse ne parle que d'« individus », mais nous apprend tout de même qu'il s'agissait d'une opération de sécurisation d'une synagogue…
On ne fera rien, et c'est tragique. La controverse de Nice est un exemple d'école de confrontation entre un islam intégré et un islam agressif. L'islam intégré est celui qui suit la sagesse immémoriale : ma liberté s'arrête là où commence la liberté d'autrui. Je fais ramadan, mais je sers l'alcool aux kouffars, parce que je respecte leurs coutumes.
A l'opposé des âmes candides, nous avons également ceux qui pensent que l'islam n'est qu'un « logiciel » de conquête du monde entier. Le christianisme l'est aussi depuis que le Christ a envoyé ses disciples évangéliser les quatre coins du monde. Il utilise certes d'autres moyens, quoique pas toujours. On consultera sur ce point les indiens du Paraguay ou les indigènes du Congo. Le christianisme avait de meilleures armes que l'épée et la prédication. Il a reconnu la liberté individuelle, permis la recherche scientifique, la quête du profit et la laïcisation. En se fondant dans le tissu même de la Modernité, il a conquis le monde au risque de se diluer.
Quoi qu'il en soit, le « logiciel » islamique n'a pas encore conquis le monde. Facebook le devance encore. Moyennant une attitude réaliste tenant compte des rapports de forces, les aires russe, chinoise ou indienne composent avec lui depuis des siècles — à travers le collimateur — et réalisent même, parfois, des symbioses assez harmonieuses. Sans le soutien actif de l'islamisme extrême sous ces latitudes par les États-Unis et le Benladenistan saoudien, il est même probable que les conflits y seraient aujourd'hui bénins. Dans la chaîne des pays non-alignés, qui correspond en gros à la ceinture islamique, mais aussi à la carte des ingérences néocoloniales de l'Occident (car toutes les guerres de l'OTAN depuis 1989 ont pour théâtre des pays non-alignés), la laïcisation avait fait de tels progrès qu'on y considérait, dans les années 1980, le modèle de société islamique comme une pittoresque survivance du passé. Ce qui n'empêchait pas ces pays de respecter et sauvegarder leur héritage culturel islamique.
La vie réelle est faite de compromis, de conflits, d'avancées et de reculades. L'Europe d'après 1945, elle, n'est pas construite sur la vie réelle mais sur une idéologie de paix universelle. Or l'idéologie de la paix à tout prix ne conduit qu'à la reddition totale ou à la guerre totale. D'où le partage du continent entre de ces deux extrêmes : l'angélisme et le bellicisme.
Du côté angélique, les « islamo-gauchistes », l'aveuglement devant les provocations telles que la controverse de Nice, et la répression non de ces provocations mais de ceux qui les dénoncent. Du côté belliqueux, le « néoconservatisme », la vision du « conflit des civilisations » — comme si la civilisation moderne n'était pas une — et un discours islamophobe qui ne sert généralement qu'à conforter les idées et les mesures du camp d'en face.
Entre les deux, personne n'a le courage de fixer une règle du jeu en reconnaissant à la fois l'installation à demeure de communautés islamiques en terre d'Europe et la primauté inconditionnelle des lois et coutumes autochtones. Bien au contraire. La nomenklatura décrédibilisée de l'UE tient en tenailles sa propre population entre la peur du terrorisme islamique et l'hospitalité obligatoire à l'égard des populations musulmanes. C'est même désormais son principal levier de pouvoir, et le premier sujet de préoccupation du continent, qui jette dans l'ombre son déficit démocratique, sa grave crise économique et le pillage massif des classes inférieures. Les institutions politiques européennes sont un facteur d'islamisation de l'Europe plus agissant que le « logiciel » islamique lui-même.

Encore un « dégât collatéral » de l'Occident

Tétanisée par cette contradiction, l'Europe occidentale attend son destin. Elle est incapable de renoncer aux agressions néocoloniales anglo-saxonnes qui alimentent le fanatisme au Moyen-Orient et le mouvement migratoire. Mais elle n'a pas non plus la force ni le droit d'en combattre les conséquences sur son territoire. Elle ne fait que subir. Jusqu'à quand ? Son avenir est soit dans l'islamisation institutionnelle prophétisée par Houellebecq, soit, après l'implosion de l'UE, dans une « peau de léopard » où des zones désislamisées s'opposeront à des zones conquises sous régime de charia. D'un côté comme de l'autre, les nobles valeurs européennes seront mises au placard.
Pour pouvoir exercer sereinement son métier de barmaid, il est fort probable que « Myriam » doive effectivement retourner dans son pays, la Tunisie. Car l'islam auquel elle a affaire en France n'est pas celui dans lequel elle est née. C'est un produit autochtone de l'Occident, rendu toxique par son nihilisme, ses calculs stratégiques et son inconnaissance de l'être humain.

jeudi 18 juin 2015

Brochettes de perles négationnistes…


Vous aimez les brochettes  ?

En voici une bonne ! "C'est bon comme là-bas dis ! " Ça s'appelle dhimmibrochette (un ersatz de  brochette halal).
Bon appétit !
Quoi ? keskidi "Vamos-a-la-casa-nueva" ? Vous aussi ça vous rend "nauséeux" ?
Vrai que ça sent une drôle d'odeur cette nouvelle recette…




 
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Quelquefois vous savez ce que je me demande ?
- Pourquoi on ne restaurerait pas une partie de l'empire (tiens c'est de saison!) 
on a les musulmans c'est déjà ça… mais en plus on aurait le gaz et le pétrole.
 Ça serait pas le fun ça ?

vendredi 12 juin 2015

DE L'ART, DU LARD, DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ET DE L'INCOMPRÉHENSIBLE LÂCHETÉ…

extrait du document

Vu l'ampleur des persécutions, on peut comprendre que le courage n'étouffe pas certains de nos élus qui ont certainement la conviction (sans l'avouer peut-être) que la même chose pourrait leur/nous arriver même ici, sur nos terres. Surtout donc ne fâchons personne même quand les autres n'auraient même pas forcément pensé "à mal"… mais bon il est vrai, avec un si joli minois au teint rose ("rose cochon-rose"?) et des yeux bleu azur comme celui-là on ne peut guère passer pour un immigré de confession musulmane… mieux vaut être prudent. Condamnons donc d'entrée tout ce qui de près ou de loin a trait au cochon, pour que ceux qui pourraient nous faire du mal sachent qu'on est copains ( "comme cochons" ? Aïe !…)

Didier Droart

La municipalité de Tourcoing, qui organise ce samedi une fête de la musique, a annulé un spectacle de la compagnie belge Thank You For Coming à cause de son titre : « Boudin & Chansons ».




La compagnie Thank You For Coming devait se produire samedi à Tourcoing dans le cadre de la fête de la musique.


On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Cette sentence s’appliquerait-elle à la politique culturelle de Tourcoing ? Contactée il y a plusieurs semaines, la compagnie avait été choisie dans un premier temps par le service « événementiel » de la ville, qui connaissait son spectacle. « Il y est question de la condition féminine et l’homme y est comparé à un cochon », résume la chargée de diffusion de Thank You For Coming. « Puis nous avons reçu un coup de fil pour annuler au motif que ça pouvait choquer. On a d’abord cru à une blague et on a demandé un mail dans lequel on nous explique que le premier adjoint juge dangereux de faire jouer un spectacle contenant le mot boudin dans son titre. »
« Oui, le cochon peut être tabou »
Premier adjoint au député-maire Gérald Darmanin (Les Républicains), Didier Droart assume : « Je trouvais cela inapproprié dans le cadre d’une fête de la musique. » L’élu explique qu’il ne veut pas « qu’on choque » une partie de la population de confession musulmane et que l’amalgame soit fait avec les apéritifs organisés par l’extrême droite.
Et d’ajouter : « Je ne vois pas le lien avec la fête de la musique. Mais pour un festival de l’humour, on peut travailler avec cette compagnie ».
« Oui, le cochon peut être tabou, je vous l’accorde. Mais n’est-ce pas une raison pour lever le voile ? Doit-on laisser à quelques pseudo-nazis le droit de mettre le cochon en étendard ? », répond avec humour le metteur en scène de la compagnie Sara Amari, qui précise qu’elle est de confession musulmane. Des indemnités sont réclamées. (source : La Voix du Nord)

dimanche 31 mai 2015

ÉVANGÉLISATION ? - TOUT EST À REFAIRE !

Il faut le lire ou le voir pour le croire ! 
Quand je vous disais que nous étions en plein dans l'ère du mensonge…
lisez et regardez plutôt ce qui suit :

1. extrait d'un forum  :

2. à la rado :


Le 9 avril 2015, Marion Ruggieri recevait sur Europe 1 dans son émission « Il n’y en a pas deux comme elles » deux invités : Saphia Azzeddine et Tania de Montaigne.
Abordant le thème de la lapidation, Marion Ruggieri affirme : « Et vous racontez d’ailleurs que ça été inventé par les chrétiens, que c’était une vielle tradition chrétienne ».

BEN VOYONS…
LA VÉRITÉ dans l'ÉVANGILE :




samedi 10 janvier 2015

FRANCE DEBOUT ! (?) Ce n'est qu'un début… (mais de quoi ?)

Aujourd'hui, 700.000 de nos concitoyens ont défilé
(selon le ministre de l'Intérieur)


Marseille

Toulouse

Lille

Lyon

Nantes

Paris

Rennes


Toulouse

Bordeaux

Montpellier

Nice

Besançon

Quimper





À SUIVRE

lundi 11 août 2014

Le petit cochon du manège d'Istres etc.




"Je me méfie toujours des informations qui circulent sur la toile, et qui sont souvent déformées ou de pure invention, dans le but de polémiquer. Mais l’information que je viens de recevoir me semble tout à fait exacte, même si je n’ai pas réussi à trouver la date précise du fait qu’elle rapporte.L’ancien maire de la ville d’Istres, pour répondre à la demande de l’imam de la ville, a fait enlever et remplacer le petit cochon d’un manège par un taureau pour ne pas choquer les enfants musulmans !!!…
Vraiment, on est en plein délire !!! Dans notre pays de tradition chrétienne, l’islam devient roi. Il y avait déjà les noms de nos fêtes chrétiennes – Noël, Pâques – retirés des calendriers ; il y avait l’interdiction, dans certaines écoles, de faire des sapins de Noël, et voilà maintenant que les imams s’en prennent aux animaux de nos manèges ! Mes petits-enfants aimaient l’histoire des « Trois petits cochons ». Je vais devoir brûler ce livre qui faisait leur bonheur !!! (...)
Et nos élus de dire amen, de faire le dos rond devant tous ces abus ! Et pendant ce temps, en Irak, nos frères chrétiens paient de leur vie leur fidélité à la religion qui est la leur depuis deux mille ans !  Jusqu’où ira-t-on dans la flagornerie et dans la servilité ?!…"



La conversion, la dhimmitude ou la mort : règle appliquée en Irak, diffusée à l'Institut du Monde 
Arabe.


Dans l'ouvrage Les Statuts gouvernementaux du juriste sunnite El-Mawerdi (972-1058) dont la traduction française est à la bibliothèque de l'Institut du Monde Arabe, l'ouvrage étant une référence, on lit : "ils ne peuvent élever en pays d'islam de nouvelles synagogues ou églises, qui sont, le cas échéant démolies à leur détriment" page 308, édité par les Editions du patrimoine Arabe et Islamique...non par d'obscurs extrémistes minoritaires.

Le refus du statut de Dhimma comprenant vexations et impôt (jizya) a pour conséquence l'extermination des Chrétiens, la loi islamique est très claire. Page 31 des Statuts Gouvernementaux ont lit effectivement: "Combattre ceux qui, après y avoir été invités, se refusent à embrasser l'islam, jusqu'à ce qu'ils se convertissent ou deviennent tributaires"

Voir les divers ouvrages rappelant cette règle de Charia à L'Institut du Monde Arabe :



La littérature djihadiste de l'Institut du... par joachimv

Version YouTube HD

La Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî (922-996), est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Le rite malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.

Concernant le jîhâd voici le scan du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A).

Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :


mercredi 21 mai 2014

PÉTITION POUR LA LIBÉRATION de la chrétienne orthodoxe Meriam Yehya Ibrahim



Pour faire suite à l'article précédemment publié sur la chrétienne soudanaise condamnée au fouet et à la peine de mort voici une pétition pour la soutenir et faire obstacle s'il est possible à ce crime.

CLIQUEZ ICI OU SUR L'IMAGE POUR AVOIR ACCÈS AU SITE DE LA PÉTITION  

Message du site pétitionnaire :
"Enceinte, Meriam Yehya Ibrahim, également connue sous le nom islamique Adraf Al-Hadi Mohammed Abdullah, a été condamnée à 100 coups de fouet et à la mort par pendaison par un tribunal soudanais pour "apostasie" après avoir quitté l'islam et épousé un chrétien .
Elle a été accusée d'adultère, au motif que son mariage avec un chrétien du Sud-Soudan était nul en vertu de la loi islamique du Soudan qui dit que les femmes musulmanes ne peuvent pas épouser des non-musulmans .
La femme a été condamnée à mort le dimanche mais il lui a été accordé jusqu'à jeudi pour revenir à l'islam .
Elle a dit calmement au juge : "Je suis chrétienne et je n'ai jamais commis d'apostasie."
Amnesty International a déclaré que Meriam a été élevée comme une chrétienne orthodoxe, l'Orthodoxie étant la religion de sa mère, étant donné que son père, musulman, aurait été absent pendant son enfance .
S'il vous plaît signez cette pétition pour prendre soin de Meriam et de son enfant à naître en exhortant les gouvernements américain et britannique à faire pression sur le président du Soudan pour obtenir la libération de Meriam. Comme elle est née et a grandi en tant que chrétienne orthodoxe, elle ne peut pas être coupable d'apostasie de l'Islam et elle n'est certainement pas coupable d'adultère.
Nous devons agir immédiatement pour sauver Meriam de cette mort horrible. Cliquez ici pour signer la pétition demandant aux Etats-Unis et le Royaume-Uni d'intervenir et de faire pression sur le Soudan pour arrêter l'exécution de Meriam.