Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 6 juin 2017

DEVOIR DE MÉMOIRE : LE MYTHE D'AL ANDALOUS…

Vu la persistance de la propagande pro islamiste occidentale malgré la succession d'attentats et de massacres atroces en tous lieux dont le projet ne vise pas autre chose qu'à une conquête du monde entier (pas moins) pour assujettir toutes les nations, il n'est pas inutile de rappeler à la fois les méfaits de l'invasion passée et le mythe du mantra "vivre ensemble" qui ne s'annonce que sous la forme du vivre sous la botte et/ou mourir. Rien de neuf dans l'article qui suit mais juste une piqûre de rappel pour les niais et les carpettes (de prière bien sûr)…

Al-Andalous: l’opération de propagande islamique de "l’Éducation Nationale" (source)


Comme dans Al-Andalous, l’Espagne conquise par les Musulmans au Moyen-Âge, ne serions-nous pas infiniment plus heureux si la France était dominée par l’Islam et si les Chrétiens étaient mis en minorité? Notre civilisation serait bien plus florissante, bien moins violente, et notre économie beaucoup plus prospère. Tel est le discours en creux que l’Éducation Nationale transmet aux élèves que des parents inconscients lui confient, abandonnant ainsi toute référence à une démarche scientifique pour transformer les cours d’histoire en propagande bien huilée.

Al-Andalous dans les programmes scolaires


Rappelons d’abord comment les programmes scolaires intègrent la question d’Al-Andalous.

Au collège, cette période historique est englobée dans l’histoire médiévale, sous cette formulation que je laisse en libre lecture:



Comme on le voit, cette présentation réussit l’exploit de ne pas évoquer Charlemagne ni son empire, et de renvoyer dos à dos Justinien, l’Islam et les Mongols, comme si « les fonctions de calife, de basileus et d’empereur » se valaient et avaient un impact identique sur nos vies quotidiennes. C’est donc sous le signe d’un relativisme absolu que s’engage le travail de transmission historique.
On notera d’ailleurs que l’enseignement de l’histoire en seconde est lui aussi placé sous le signe de ce relativisme:
En histoire, le programme replace l’histoire des Européens dans celle du monde, de l’Antiquité au milieu du XIXe siècle. En suivant une progression chronologique, l’enseignement propose une approche thématique et problématisée des périodes étudiées.

L’académie de Toulouse et la nostalgie du califat

Pour illustrer les dégâts de la propagande relativiste, je prends au hasard le site de l’académie de Toulouse, qui propose des contenus pédagogiques, dont un consacré à Al-Andalous. On y lit un certain nombre d’assertions hallucinantes. En voici un florilège.
C’est avant tout par l’Espagne que sont passés les grands courants de civilisation entre l’Orient et l’Occident et qu’ont été transmis les fondements de la culture grecque et les apports scientifiques des Arabes, issus de leurs relations avec l’Inde et la Perse et de leurs propres recherches. (…)
les esclaves sont nombreux. Ils sont originaires d’Afrique, en particulier du Soudan, et d’Europe, ceux qu’on appelle « slaves ». Ils peuvent occuper des fonctions importantes dans l’administration et dans l’armée et être affranchis. (…)
La coexistence entre musulmans, juifs et chrétiens a été plutôt pacifique. Les chrétiens et les juifs ont le statut de protégés (dhimmi), ce qui leur permet de garder leur religion et leurs coutumes en échange d’impôts spécifiques. Les quelques épisodes violents, révoltes individuelles ou collectives des populations dominées que le pouvoir réprime, n’ont pas empêché les interférences culturelles. Une brillante civilisation pluriculturelle imprégnée d’orientalisme s’épanouit dans les modes de vie, la littérature, l’architecture (…).
Le calife, « commandeur des Croyants et défenseur de la vraie foi », a un pouvoir absolu et personnel. C’est un mécène qui rassemble des artistes et des savants dont les oeuvres alimentent l’éclat et le raffinement de sa cour. Le plurilinguisme des élites et le brassage ethnique favorisent la floraison culturelle du califat de Cordoue qui a fasciné les chrétiens.
Bref, Al-Andalous est une civilisation brillante, pacifique, par où passe la culture. Certes, il y a des esclaves, mais ils peuvent être affranchis et finalement ils ne sont pas vraiment discriminés. Les Juifs et les Chrétiens sont protégés et paient même un impôt spécifique pour bénéficier de cette protection.
Le calife a un pouvoir absolu, mais c’est d’abord un gentil mécène qui pratique le multiculturalisme, grâce auquel l’Espagne connaît une grande floraison culturelle.
Bien entendu, ce contenu historique qui se transforme en apologie du califat et de la discrimination religieuse, présentée comme une protection, se fait au nom des valeurs de la République.

La même partialité dans l’enseignement supérieur

On trouvera sur le site du numérique dans l’enseignement supérieur, concernant Al-Andalous, l’enregistrement d’une conférence présentée de la façon suivante:
À la coexistence limitée entre maures, juifs et chrétiens, durant la période médiévale, marquée par des collaborations fécondes et des influences réciproques, succéda alors, dès la fin du XIVème siècle, une longue phase de persécution des minorités (expulsion des juifs dès 1492 et des morisques en 1609) et de mise à l’écart délibérée du legs culturel et identitaire de l’Espagne des trois religions.
On retrouve là encore la présentation manichéenne de l’histoire de l’Espagne: Al-Andalous, c’est la collaboration féconde et l’influence réciproque. La Reconquista, c’est une longue persécution et un retour de l’obscurantisme. Dans ces conditions, comment ne pas préférer un califat musulman qui respecte toutes les minorités, plutôt que le fait majoritaire chrétien qui est raciste et barbare?

La vérité sur l’esclavage d’Al-Andalous

Cette propagande constante pose malheureusement un problème de fond: elle occulte complètement l’horreur de ce que fut réellement Al-Andalous, et les raisons pour lesquelles les Espagnols ont pu reconquérir ce territoire.
Cette horreur passe d’abord par une compréhension de ce que fut l’esclavage dans le monde arabo-musulman. Une tradition bien ancrée présente volontiers l’esclavage comme le fait de l’homme blanc. Les historiens officiels n’aiment manifestement pas rappeler que, dans ce domaine, l’Islam a battu, et de très loin, le monde chrétien.
Je citerai ici les travaux de l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye qui souligne quelques facettes cachées de cette organisation économique bien huilée:
« J’ai l’habitude de rappeler que mon travail ne cherche à communautariser ni l’histoire ni les mémoires. Ce qui serait la porte ouverte à une hiérarchisation victimaire, donc une approche dénuée de tout caractère scientifique. Par conséquent pour ce qui nous intéresse ici, puisque j’ai titré cet ouvrage « Le génocide voilé », faisant allusion à la castration massive que subissaient les captifs africains, au cours de la traite arabo-musulmane, je n’ai pas oublié de rappeler d’abord, que les premières victimes de cette calamité furent les Slaves, que les Vénitiens et les Marseillais allaient razzier en Europe centrale et orientale, pour les vendre aux notables du monde arabo-musulman. Cela devait durer toute l’époque carolingienne au Xème siècle sous les monarques saxons Henri l’oiseleur et Otton Ier. Comme on sait, il fallut l’émergence d’États puissants en Europe de l’Ouest et l’arrêt de l’expansion arabe aux Pyrénées pour que cela cesse. Et c’est pour combler ce déficit en eunuques et esclaves blancs, que les Arabo-musulmans allaient massivement se tourner vers les peuples négro-africains. (…) »

La castration des esclaves à Prague et à Verdun

Nos bons enseignants de l’Education Nationale, qui ne manquent jamais de verser de chaudes larmes sur toutes les horreurs que l’Occident a pu produire sur les peuples africains, ont curieusement, s’agissant d’Al-Andalous, passé sous silence le sort des esclaves blancs qui y travaillaient. Il est vrai que l’histoire de ces esclaves est moins facile à raconter que celle du Triangle d’Or, puisqu’elle décrit une réalité très différente de la propagande officielle qui oppose le monde musulman de la tolérance au monde chrétien de la haine.
Dans la pratique, comme l’a d’ailleurs raconté l’historien Jacques Heers, les esclaves qui étaient exportés dans l’Espagne islamique étaient des Saxons puis des Slaves (d’où leur nom d’ailleurs), qui suivaient des chemins commerciaux extrêmement structurés. Pour être utilisable, la main-d’oeuvre masculine devait être castrée.
Les conquérants musulmans n’ont tenté que très rarement des raids aussi loin de leurs bases et les esclaves slaves ne pouvaient être qu’objets de traite. Ceux de Bohême étaient régulièrement conduits à Prague, centre de castration pour les hommes, puis à Ratisbonne. Ceux des pays plus au nord, avec les Saxons faits prisonniers lors des campagnes de Charlemagne des années 780, furent expédiés vers les gros bourgs fortifiés de la route germanique pour finir sur le marché de Verdun. De là, on les menait à Lyon, autre grand carrefour pour ce négoce des captifs, puis à Arles et Narbonne et, enfin, vers les ports d’Espagne, du Maghreb ou, directement, de l’Orient.
Dans la sorte d’organisation internationale du travail qui existait en Europe au Moyen-Âge, certaines villes s’étaient donc spécialisées dans une opération morbide: la castration des esclaves mâles. Ceux-ci étaient généralement capturés par des chrétiens, émasculés par des juifs, et achetés par des musulmans.
Dans son ouvrage La Traite des Slaves : l’esclavage des Blancs du VIIIe au XVIIIe siècle, l’historien russe Skirda dresse une histoire détaillée du fait esclavagiste, et notamment de la castration des esclaves destinés au monde musulman, en particulier à Al-Andalous:
La castration des esclaves, mortelle dans plus de la moitié des cas en ces époques de médecine rudimentaire, répondait à la stratégie millénaire de l’islam qui a toujours utilisé la démographie comme une arme de guerre. La stérilisation des immigrés esclaves évitait la submersion démographique des fidèles d’Allah par des étrangers infidèles. Aussi n’y eut-il pas plus de problème noir que de problème slave en Arabie Saoudite ainsi que dans les autres Etats islamisés sur la longue durée. Les eunuques n’étaient pas seulement préposés à la garde des harems, ils étaient aussi employés comme soldats, ou comme gardes prétoriens du calife ou du sultan tels les saqalibas d’Al Andalus. On comprend dès lors – rareté obligeant du fait de la non-reproduction par les naissances et de la mortalité des esclaves-militaires à la guerre – la nécessité constante d’en renouveler le contingent.
On précisera que ce sont les Juifs qui étaient spécialisés dans la castration, parce qu’officiellement, l’Islam interdisait cette pratique…
Ces quelques détails suffisent à montrer, me semble-t-il, que le seul recours à l’esclavage dans le monde islamique d’Al-Andalous devrait susciter son rejet massif par tous les donneurs de leçons en matière de droits de l’homme.

La question de la persécution des Chrétiens

L’autre caractéristique d’Al-Andalous, dans l’historiographie officielle propagée par l’Éducation Nationale, est celle d’une tolérance des Musulmans au nom du statut des « dhimmis », traduit par protégés. D’où le mythe selon lequel les Musulmans auraient protégés les Chrétiens et les Juifs en Espagne, garantissant une paix et une tolérance religieuse que les Chrétiens seront incapables d’établir quelques siècles plus tard.

Ce mythe repose bien entendu sur un fantasme, dont on peut suivre la construction historique, par exemple à partir d’un article de 1978 qui participe à la grande oeuvre négationniste qui domine aujourd’hui l’histoire d’Al-Andalous. L’auteur de cet article présente de cette façon les révoltes de Chrétiens aux IXè et Xè siècles en Espagne:


On le voit, les scientifiques européens n’ont jamais ignoré les révoltes existant contre l’ordre islamique en Espagne et les persécutions menées contre le clergé catholique. Ils n’ignorent pas plus la pratique de la conversion de complaisance destinée à échapper au statut de dhimmi. Personne ne peut donc nier l’existence d’une persécution religieuse menée par les musulmans en Espagne. Mais… celle-ci ne correspond pas à la doctrine sous-jacente d’une gauche relativiste, pour qui, le mal, c’est le Blanc chrétien, qui relègue loin derrière lui toutes les autres formes de barbarie et de persécutions.
Donc, tout fait contredisant la doctrine officielle sera systématiquement amoindri, ou relativisé, ou passé sous silence au profit d’une seule vérité: Al-Andalous était plus tolérant et plus prospère que n’importe quel univers chrétien.

Al-Andalous et le grand remplacement

Là encore, les historiens officiels n’aiment pas dire quelle fut la réalité de l’implantation musulmane en Espagne. Contrairement aux affirmations officielles, d’une tolérance religieuse, l’histoire fut plutôt celle d’une destruction quasi-systématique des églises existantes lorsque les villes ou les villages résistaient à l’envahisseur, et celle de leur remplacement par des mosquées. Et contrairement aux idées reçues, l’Espagne n’est pas tombée d’un bloc dans l’escarcelle du monde musulman, mais la culture chrétienne y a longtemps résisté.
Le processus d’islamisation urbanistique des capitales andalouses, de même que l’arabisation et la conversion de la population à l’islam, se sont achevés vers la fin du xe siècle. Il restait encore à cette date des vestiges des édifices anciens à l’intérieur des villes comme Cordoue et Tolède. La mosquée connue aujourd’hui sous le nom du couvent de Santa Clara de Cordoue fut construite à la fin du xe siècle sur un terrain où se trouvaient les ruines d’un édifice romain tardif. (…)
C’est la nature même de la conquête de ces territoires (par les armes ou par la négociation, aboutissant à la signature de pactes) qui semble avoir dicté les modèles locaux d’islamisation. Les auteurs arabes expliquent que la conquête d’une ville par les armes aboutissait à la désacralisation de ses églises, cependant que la conquête obtenue par la négociation réservait une partie des sanctuaires locaux au culte chrétien. L’importance des villes a joué elle aussi, semble-t-il, un rôle important : en milieu rural, de nombreux endroits (villages, monastères ou palais) furent occupés de façon temporaire — l’archéologie datant les transformations des deux premiers siècles de présence islamique (viii – ixe siècle) —, mais ils furent ensuite abandonnés au profit des villes de fondation nouvelle (ce qui a facilité l’étude des vestiges). Le processus d’islamisation fut long et progressif, de sorte que les archéologues rencontrent de sérieuses difficultés pour identifier le changement des formes de vie et déterminer le passage d’une société chrétienne à une société musulmane.
Il est dommage de voir que l’histoire, qui devrait être uniquement préoccupée par la recherche des faits et de leur vérité, soit utilisée comme véhicule de propagande, par l’Education Nationale, pour diffuser les illusoires bienfaits du « vivre ensemble ».

jeudi 18 juin 2015

Brochettes de perles négationnistes…


Vous aimez les brochettes  ?

En voici une bonne ! "C'est bon comme là-bas dis ! " Ça s'appelle dhimmibrochette (un ersatz de  brochette halal).
Bon appétit !
Quoi ? keskidi "Vamos-a-la-casa-nueva" ? Vous aussi ça vous rend "nauséeux" ?
Vrai que ça sent une drôle d'odeur cette nouvelle recette…




 
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Quelquefois vous savez ce que je me demande ?
- Pourquoi on ne restaurerait pas une partie de l'empire (tiens c'est de saison!) 
on a les musulmans c'est déjà ça… mais en plus on aurait le gaz et le pétrole.
 Ça serait pas le fun ça ?

mardi 16 juin 2015

DÎTES, VOUS AVEZ DIT DHIMMI ? En France, vous êtes sûr ? Des églises en mosquées ?

ÉCOUTEZ BIEN…


VOUS AVEZ BIEN ENTENDU ?

- ALORS VOUS AVEZ COMPRIS CETTE FOIS ?
- Comment, ce n'est que de l'islam modéré, voyons...
- oui, oui…

Deux réponses d'ecclésiastiques catholiques ;
A quand, la construction d’églises dans la péninsule arabique pour les 3,2 millions de chrétiens qui y travaillent ? Le 29 juin 1995, on inaugurait la grande mosquée de Rome. Un représentant du Vatican y assistait et soulignait, avec un brin d’humour, le signe prophétique auquel il assistait : une mosquée à Rome aujourd’hui, cela voudrait-il dire qu’on pourra bientôt construire une cathédrale à La Mecque ? […]
Lorsqu’on l’interroge sur ses besoins, l’archevêque de Bamako au Mali – un pays à majorité musulmane – répond que sa cathédrale est trop petite. Il sait qu’en Occident, on vend des églises et des chapelles. « Donnez-moi le produit de la vente d’une église pour que j’agrandisse ma cathédrale » dit-il. Mais il s’empresse d’ajouter : « ne vendez pas trop et trop vite ; dans cinquante ans, vos descendants vous reprocheront d’avoir dilapidé leur héritage ». Entretenons la mémoire de notre pays : elle est le garant de l’avenir et entretient l’espérance ! (source)

 Mgr Stanislas Lalanne, représentant des évêques de France: « Je suis opposé à ce que les églises soient cédées aux musulmans »
Après sa proposition d'utiliser les églises vides afin d'y célébrer le culte musulman, Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris est revenu sur un propos polémique qui n'a pas été du goût de tout le monde. Pour Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise et représentant de la conférence des évêques de France, la solution proposée pour offrir des lieux de culte décents aux musulmans n'est pas envisageable.
"Je suis tout à fait opposé à ce que les églises soient cédées aux musulmans et transformées en mosquées. En même temps je perçois bien leur besoin de bénéficier de lieux de culte pour se réunir pour la prière... C'est une vraie question mais la proposition de monsieur Boubakeur était une mauvaise réponse", a-t-il ainsi déclaré sur RTL. (source)

samedi 12 janvier 2013

La vie rêvée des Chrétiens au paradis perdu andalou...

On ne répétera jamais assez à quel point cette société idéale de l'Andalousie médiévale dont on nous rebat tant les oreilles, où auraient déjà régné les Lumières avant l'heure et une si enviable tolérance universelle, donc un prétendu modèle pour nos sociétés contemporaines, n'est qu'un mythe d'autant plus dangereux qu'il est constamment relayé sous forme de matraquage par toutes sortes d'instances politiques, religieuses et médiatiques au point que c'est devenu une sorte de dogme indubitable. Il faut faire savoir que la vie des dhimmi, chrétiens et juifs, était majoritairement pour le moins difficile si bien qu'il s'en est suivi une résistance  réelle dont on ne parle jamais, comme si le peuple avait subi avec délices cet asservissement. Il est plus que temps aujourd'hui, quand des groupes djihadistes du Maghreb comme du Moyen-Orient prêchent la reconquête de ce qu'ils considèrent comme leur appartenant de droit, de connaître la réalité des faits et de ce que nous promettent ces fanatiques nostalgiques de leur pouvoir totalitaire oppressif passé, et qu'ils cherchent, déjà sur place,  en Europe, à imposer...




 Le drame des chrétiens mozarabes

"Dès la conquête, Juifs et Chrétiens ont été soumis à la dhimma, un impôt spécial assorti de mesures vexatoires et de brutalités ce qui entretint les ferments de résistance.

 En réalité, les libertés dont peuvent jouir les Chrétiens demeurent très limitées. Les dhimmi doivent respecter très scrupuleusement le pacte conclu avec les vainqueurs. 

Si l'un d'entre eux ne s'acquitte pas du tribut, il peut être réduit en esclavage ou puni de mort. Le pouvoir musulman peut décréter en ce domaine la responsabilité collective de ses sujets chrétiens et supprimer les privilèges accordés à toute la communauté en cas de défaillance de l'un de ses membres.
Les Chrétiens doivent également se garder de toute action pouvant être interprétée comme une provocation par les Musulmans. Ils doivent dissimuler les croix, faire en sorte que, dans les campagnes, les Musulmans ne puissent voir les porcs qu'ils élèvent, car cela est considéré comme une injure faite au Prophète. Quand des troubles éclatent, les communautés chrétiennes en font souvent les frais, comme ce fut le cas lors de la révolte de la garnison arabe de Séville en 891. 
La sécurité des musta'rib (ceux «qui vivent comme les Arabes») est ainsi, parfois, un vain mot. Les dhimmi se voient interdire le port d'une arme; ils ne peuvent monter à cheval et doivent se contenter de mulets ou d'ânes sous peine du fouet et de la prison. Diverses obligations vestimentaires doivent permettre de distinguer les Croyants des «protégés». Ceux-ci doivent s'effacer quand ils croisent dans la rue un fidèle de Mahomet. Leurs maisons doivent être moins hautes que celles de leurs voisins musulmans, ils doivent l'hospitalité à tout Croyant qui la demande et le paiement de la capitation les contraint à se prêter à des rituels humiliants, les dhimmi devant se prosterner devant le percepteur, qui leur assène parfois un soufflet avant de les repousser violemment.
 Les Chrétiens ont conservé la plupart de leurs églises, mais il leur est interdit d'en construire de nouvelles. Le son des cloches est tout juste toléré, à condition d'être le plus discret possible. Les cortèges de funérailles doivent être silencieux, les croix sont confinées à l'intérieur des églises et des maisons privées. Les processions et les cierges sont interdits quant aux cimetières des fidèles des diverses religions, ils doivent être rigoureusement séparés.
Tout Musulman abjurant sa religion pour se convertir à celle du Christ est condamné à mort. La même peine est appliquée à tout Chrétien mettant en cause les croyances transmises par le Coran et la Sunna.


Les discriminations judiciaires font que, pour un crime identique, Musulmans et dhimmi encourent des peines différentes et les indemnités dues aux familles varient du simple au double, voire au triple, selon la confession de la victime et du coupable.  
Les autorités musulmanes respectent généralement les conditions fixées lors de la conclusion du pacte de soumission des dhimmi car elles ont intérêt à ménager une population procurant une ressource fiscale précieuse mais, à l'inverse, le peuple des «vrais Croyants», soumis à l'influence des prédicateurs malékites locaux, se montre beaucoup plus hostile, et les muwalladun, les nouveaux convertis, sont parfois les plus intransigeants vis-à-vis de leurs anciens coreligionnaires.

Les discriminations et vexations subies quotidiennement vont contribuer au développement d'une volonté de résistance. Celle-ci est d'abord spirituelle et s'exprime à travers le recours au martyre. Le moine Perfectus, qui a dénoncé Mahomet comme un imposteur, est ainsi exécuté mais la mort rapide de celui contre qui il a lancé une malédiction, contribue à entretenir un climat d'exaltation religieuse qui explique, au milieu du IXe  siècle, l'épisode des «martyrs de Cordoue ». Le mouvement qui pousse alors de nombreux Chrétiens au martyre dure ainsi pendant près d'une dizaine d'années, jusqu’à l'exécution de Saint Euloge, égorgé en 859.



La résistance n'est pas seulement spirituelle et l'histoire d'AI-Andalus est ponctuée de nombreuses révoltes. Outre celles des Berbères, de certains clans arabes associés à la conquête ou des muwalladun  fraichement convertis, il faut compter aussi avec celles des Mozarabes. Tolède se soulève ainsi en 852 et peut bénéficier pendant trois quarts de siècle d'une large autonomie. Mérida entre également à plusieurs reprises en rébellion au cours du IXesiècle. La dissidence la mieux connue et la plus importante par son ampleur et sa durée est celle d'Omar ibn Hafsun, qui persiste de 879 à 927. Le chef rebelle installe une base inexpugnable à Bobastro, véritable nid d'aigle de la Serrania de Rondo et lance à partir de là de multiples raids jusqu'à Séville, Cordoue, Grenade et Jaén, en regroupant sous son autorité muwaladun mécontents et Mozarabes. Lui-même converti, il se rallie au christianisme en 898 et, après sa mort, son fils poursuit pendant plusieurs années la résistance. La révolte armée demeure cependant le plus souvent vouée à l'échec et c'est le choix de l'exil que font certains. Ils partent vers la marche d'Espagne, la future Catalogne, établie par les Carolingiens au début du IXe siècle, ou vers le nord-ouest de la péninsule, vers le réduit asturien où se développe un petit royaume appelé à constituer l'un des premiers noyaux de la reconquête à venir. En 872, des réfugiés fondent ainsi le monastère de Sahagùn qui sera bientôt l'un des grands centres de rayonnement ibérique.
Au fil du temps, l'arrivée de ces Mozarabes dans les royaumes chrétiens du nord contribue au développement d'un idéal de lutte contre l'Islam, perçu comme la Bête qui orne les Commentaires que le moine Beatus de Liébana fait alors de l'Apocalypse  de Saint-Jean. Le pouvoir musulman veille également à l'éloignement des populations insoumises et quelques indices laissent supposer l'existence de déportations massives vers l'Afrique du Nord, un procédé généralisé par les Almoravides au cours du XIIe siècle.

Les spécialistes ne sont pas pleinement d'accord à propos de l'évolution respective des communautés chrétienne et musulmane, mais il semble admis que l'équilibre qui s'était maintenu, quant au volume de la population, en faveur des Mozarabes jusqu'au début du Xe siècle se trouve inversé à la fin de celui-ci. En 1126 cependant, les Mozarabes de Grenade se révolteront contre les nouveaux maîtres almoravides de l'Espagne musulmane et appelleront à leur secours le roi d'Aragon, mais celui-ci ne remporte qu'une victoire sans lendemain et ne peut s'emparer de la ville. Les rebelles sont alors contraints de se replier avec Alphonse le Batailleur jusqu'à la vallée de l'Èbre où ils vont contribuer au peuplement chrétien d'une région restée très longtemps musulmane et où les Mudejares devenus les Morisques demeureront nombreux jusqu’au début du XVIIe siècle" (extrait d'un article de Jean Kappel) 

mardi 23 octobre 2012

Du mythe d'Al Andalus


Quelle cohabitation avec quelle tolérance ?
La colonisation française a duré 132 ans, l'occupation musulmane en Espagne a duré 781ans.
Dans le premier cas on ne cesse de rabâcher les méfaits de la présence française et de glorifier la juste lutte du peuple "algérien" pour son indépendance, cependant que de l'autre on ne cesse de vanter les mérites de la domination musulmane sur l'Espagne et de considérer la 'Reconquista' comme illégitime... La 'Reconquista' n'aurait donc pas été la juste lutte d'un peuple dominé pour retrouver sa liberté et son identité et le droit d’un peuple à disposer de lui-même ?

Le peuple espagnol aurait tiré plus de bénéfices  que d'inconvénients à subir la loi islamique ? Quel est ce mythe ? Par qui est-il entretenu ? Quels intérêts sert-il ?
Lisez l'interview de Serafín Fanjul, l'un des plus prestigieux arabistes espagnols. Ancien directeur du Centre culturel hispanique du Caire, professeur de littérature arabe à l’Université autonome de Madrid, membre de l’Académie Royale d’Histoire depuis 2011 et qui a consacré sa vie à l’étude de l’Islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique.

Deux poids, deux mesures. 

De la part de musulmans nostalgiques de leur empire perdu, on peut comprendre tout à fait un discours valorisant la domination passée...  sauf que la "civilisation" musulmane contemporaine ne peut en rien prétendre apporter au monde occidental ni de nouvelles connaissances scientifiques, techniques ou philosophiques, ni le raffinement oriental (réservé aux princes tout de même) du mode de vie d'une certaine époque, ni la moindre créativité artistique...  Ce n'est pas l'édification de mosquées visibles par tous, de plus en plus grades et nombreuses en Europe, l'installation et la prolifération volontaristes (semble-t-il) de population dans les grandes métropoles jusque dans les campagnes les plus reculées, le port ostentatoire de vêtements associés à la culture islamique,  l'imposition croissante de coutumes alimentaires religieuses et d'une division sexuelle de la société tout cela dans un esprit revanchard stratégique évident qui peut redorer un blason perdu il y a longtemps...  Mais ceci peut expliquer cela.

Du côté européen c'est  incompréhensible...

On ne peut comprendre cette cécité volontaire sur le passé qui veut justifier et légitimer la force guerrière pour soumettre et dominer un peuple, lui imposer ses valeurs et son mode d'organisation sociale, ses mœurs.
 De la même façon il est absolument sidérant que des femmes européennes valorisent d'une quelconque manière une religion et un mode de vie qui ne visent qu'à les assujettir à un homme, faute de quoi n'appartenant à personne elles appartiennent à tous et chaque homme peut en faire ce que bon lui semble car c'est ainsi que c'est dans les têtes et dans la réalité ! Car c'est cela la fonction du voile de tout temps - (malgré tous les détournements possibles de la part des femmes) :  le marquage public d'une clôture, l'emballage d'un objet, pour en signaler, en l'enfermant dans un vêtement hermétique, la propriété exclusive. Le voile par conséquent signale publiquement celle qui appartient déjà à un homme, en lui opposant implicitement celle qui n'étant pas voilée, et s'offrant ainsi aux yeux désirants de tous les mâles, peut être légitimement considérée comme s'offrant à tous donc comme une prostituée disponible en puissance.

L'influence de cette mentalité exogène est déjà notable dans le métissage dont on nous vante tant les mérites : dans la façon grossière voire ordurière, dont les jeunes gens mâles pensent pouvoir désormais s'adresser aux jeunes filles qu'ils croisent dans les rues des villes. Dans les bagarres entre filles et garçons dans les établissements scolaires où les garçons n'hésitent plus à frapper  avec leurs poings voire leurs pieds les filles que les reliquats de notre culture médiévale courtoise incitaient plutôt à protéger naguère.

De quelle cohabitation peut-on rêver ? Selon quel équilibre ? De quelle mutuelle et réciproque tolérance parle-t-on ?

Dans les pays majoritairement musulmans, la condition du chrétien est de plus en plus "problématique" et les persécutions croissantes qui semblent encore plus violentes depuis la pseudo démocratisation de ces pays ne laissent guère d'autre alternative que celle du martyre ou de l'exil. En fait tout le monde (?) voit bien désormais que les mouvements d'"opposition" et de "libération" du "printemps arabe" tant vantés par l'occident, sont pour la plupart monopolisés par des mouvements islamistes violents et sectaires qui ont enfin trouvé le moyen de s’"exprimer" en effet - et surtout par les armes -  c'est à dire d'opprimer librement les plus faibles jusqu'à leur élimination physique avec la volonté même d'éradiquer leur mémoire de leur propre  terre natale depuis des siècles pourtant...


Eu égard à la réalité de cette mythique tolérance, que vaut la diplomatie de nos hiérarques orthodoxes, suivant encore une fois l'exemple papal, quand ils offrent des Corans de valeur aux représentants officiels de l'Islam dans leur pays - descendants de leurs persécuteurs - alors que par ailleurs ils convoquent la police qui intervient sans ménagement contre des zélotes parfaitement orthodoxes au demeurant, irritants certes par leur entêtement à ne pas vouloir commémorer leur supérieur hiérarchique lors de leurs offices mais cantonnés dans une péninsule lointaine  qui, pour être sacrée, reste largement en dehors de l'actualité...?
Est-ce que l'école de théologie de Halki est réouverte ?
Est-ce que cela empêche les projets de transformation d'église multiséculaires en mosquées ?


L'on n'a guère vu que cela mettait un frein définitif aux persécutions des Chrétiens au Moyen Orient ni en Turquie ni ailleurs. Cela semble aussi vain que le refuge que les uniates pensaient trouver  jadis auprès de la Papauté...
D'autre part à quoi sert-il que les Arabes chrétiens aient participé de toutes leurs forces activement à la libération de leur pays du joug étranger ? 
A quoi sert-il qu'ils aient travaillé de toute leur intelligence pour servir au développement de  leur pays bien aimé ?
A quoi cela sert-il qu'ils aient sincèrement et avec conviction défendu et magnifié la culture arabe dont ils se se sentent entièrement partie prenante tout en se revendiquant légitimement chrétiens. (c'est à dire d'une foi plus ancienne que l'islam) ?

Mais cela ne rebute pas les touristes qui continuent d'affluer pour visiter l’Égypte des pyramides (tellement mystérieuse et fascinante cette Egypte, n'est-ce pas ?) ; les recherches archéologiques font de nouvelles découvertes tous les ans pour l'intérêt de tous les amateurs du monde entier, les romans historiques à thème pharaonique prolifèrent  et se vendent comme des petits pains...  mais les Coptes, qui sont les vivants descendants de cette culture antique, sont toujours persécutés... et très peu d'occidentaux s'intéressent à leur situation de plus en plus difficile. Certes ils ne pratiquent plus la religion des pharaons mais ils ont dans leur héritage ethnique, linguistique et artistique beaucoup à transmettre spirituellement au monde entier. Ils ne sont pas que des trieurs de décharges publiques...

L'Apartheid à leur égard n'est dénoncé par personne. Pas de boycott comme naguère vis à vis de l'Afrique du sud. Le mépris, les insultes, les persécutions, les conversions forcées, les viols, les massacres qui font partie de la routine et qui s'exacerbent quand les conditions socio-politiques se dégradent dans n'importe quel sens, suscitent moins d'indignation que l'enfermement pour deux ans de deux militantes athées après un happening "musical" dans une cathédrale....


Laissez un peu tomber la plongée et les pyramides !