Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 10 juin 2022

LES ADORATEURS DE MAMMON




 Ils  chérissent l'argent et ils en veulent toujours plus. Jamais assez. Insatiables. Toujours plus.

  • Ils font travailler leur personnel davantage avec le même salaire … pour faire plus d'argent
  • Ils vont même jusqu'à employer des femmes et des enfants dans des conditions dangereuses … pour faire plus d'argent
  • Ils licencient leur personnel à l'âge qu'ils considèrent comme moins productif … pour faire plus d'argent
  • Ils obligent "en même temps " leurs employés à travailler à un âge plus avancé …  pour faire plus d'argent
  • Ils ralentissent l'avancement de la carrière de leur personnel jusqu'à bloquer carrément leur avancement pour qu'ils coûtent moins cher … pour faire plus d'argent
  • Ils déplacent leurs unités de production dans des pays les plus pauvres pour diminuer leur coût de production … pour faire plus d'argent
  • Ils diminuent les salaires jusqu'à réduire leur personnel en esclavage … pour faire plus d'argent
  • Ils font fabriquer des objets et des machines avec des pièces inaccessibles à toute réparation et donc avec une durée de vie diminuée ("obsolescence programmée") pour que les "consommateurs" ne puissent plus utiliser ce qu'ils ont acheté en faisant des économies et soient obligés de prendre des crédits … pour faire plus d'argent.
  • Ils diminuent l'épaisseur des mouchoirs en papier … pour faire plus d'argent
  • Ils diminuent insidieusement le contenu des bouteilles, des boîtes d'aliments ou sanitaires … pour faire plus d'argent
  • Ils diminuent l'épaisseur du papier hygiénique … pour faire plus d'argent
  • Ils incitent les gens à se surendetter pour acheter des produits de luxe et avoir l'illusion d'être comme les riches et devenir des esclaves des banques … pour faire plus d'argent
  • Ils font rêver et fantasmer les "consommateurs par toutes sortes de manipulations publicitaires, de séductions et de matraquages médiatiques pour qu'ils aient toujours plus envie d'acheter et  dépenser plus que leur pouvoir d'achat ne le permettrait … pour faire plus d'argent
  • Ils inventent toutes sortes de taxes, d'impôts sous tous les prétextes … pour faire plus d'argent
  • Ils soudoient et corrompent les dirigeants et personnes d'influence des pays pour leur faire promulguer des règlements, décrets et lois qui obligent les gens à s'endetter pour renouveler ou modifier leur voiture, leur habitation, leur mode et leurs outils de travail et de production… pour faire plus d'argent
  • Il créent des crises politiques, économiques, financières, sanitaires pour avoir des prétextes "crédibles" aux yeux des citoyens de bonne volonté pour les asservir davantage et leur imposer des solutions aux problèmes qu'ils ont créés … pour faire plus d'argent
  • Ils changent régulièrement les modes vestimentaires, musicales, et comportementales de la jeunesse pour que les adolescents voire les enfants plus jeunes désormais se sentent obligés d'acquérir des biens de consommations nouveaux pour ne pas paraître "has been"  et quand ils n'ont plus d'idées,"nouvelles" ils remettent à la mode ce qui l'était dans le passé en la revalorisant sous les étiquettes "rétro", "vintage"etc. … pour faire plus d'argent.
  • Ils utilisent le mécénat, le sponsoring, la participation à des œuvres caritatives uniquement par payer moins d'impôts … pour faire plus d'argent.
  • Ils n'hésitent pas à vendre des armes à des peuples sans se préoccuper d'éviter les guerres et leurs massacres d'innocents… pour faire plus d'argent.
  • Ils n'hésitent pas à utiliser des peuples pour les utiliser comme cobayes et y expérimenter leurs  produits prétendus sanitaires sans précautions ni évaluation des risques … pour faire plus d'argent.

Ils critiquent, dénigrent, ridiculisent, calomnient  et ont du mépris pour la religion chrétienne qui, sans avoir radicalement condamné l'argent, voit l'accumulation comme vaine et éphémère et comme un obstacle à la libération des passions destructrices nécessaire à la déification de l'homme,  qui prône la sobriété, l'ascèse et l'auto-limitation dans la vie non seulement des moines mais des simples fidèles et en outre a de la compassion pour les pauvres et encourage l'entraide et le partage tandis que les adorateurs de Mammon conçoivent et favorisent l'enrichissement comme bénédiction divine, évidemment puisque leur Dieu c'est l'argent … 

Note : si vous  voulez continuer la liste, ne vous gênez pas, faites le dans les commentaires et je republierai  la liste complétée.

LES ADORATEURS DE MAMMON




 Ils  chérissent l'argent et ils en veulent toujours plus. Jamais assez. Insatiables. Toujours plus.

  • Ils font travailler leur personnel davantage avec le même salaire … pour faire plus d'argent
  • Ils vont même jusqu'à employer des femmes et des enfants dans des conditions dangereuses … pour faire plus d'argent
  • Ils licencient leur personnel à l'âge qu'ils considèrent comme moins productif … pour faire plus d'argent
  • Ils obligent "en même temps " leurs employés à travailler à un âge plus avancé …  pour faire plus d'argent
  • Ils ralentissent l'avancement de la carrière de leur personnel jusqu'à bloquer carrément leur avancement pour qu'ils coûtent moins cher … pour faire plus d'argent
  • Ils déplacent leurs unités de production dans des pays les plus pauvres pour diminuer leur coût de production … pour faire plus d'argent
  • Ils diminuent les salaires jusqu'à réduire leur personnel en esclavage … pour faire plus d'argent
  • Ils font fabriquer des objets et des machines avec des pièces inaccessibles à toute réparation et donc avec une durée de vie diminuée ("obsolescence programmée") pour que les "consommateurs" ne puissent plus utiliser ce qu'ils ont acheté en faisant des économies et soient obligés de prendre des crédits … pour faire plus d'argent.
  • Ils diminuent l'épaisseur des mouchoirs en papier … pour faire plus d'argent
  • Ils diminuent insidieusement le contenu des bouteilles, des boîtes d'aliments ou sanitaires … pour faire plus d'argent
  • Ils diminuent l'épaisseur du papier hygiénique … pour faire plus d'argent
  • Ils incitent les gens à se surendetter pour acheter des produits de luxe et avoir l'illusion d'être comme les riches et devenir des esclaves des banques … pour faire plus d'argent
  • Ils font rêver et fantasmer les "consommateurs par toutes sortes de manipulations publicitaires, de séductions et de matraquages médiatiques pour qu'ils aient toujours plus envie d'acheter et  dépenser plus que leur pouvoir d'achat ne le permettrait … pour faire plus d'argent
  • Ils inventent toutes sortes de taxes, d'impôts sous tous les prétextes … pour faire plus d'argent
  • Ils soudoient et corrompent les dirigeants et personnes d'influence des pays pour leur faire promulguer des règlements, décrets et lois qui obligent les gens à s'endetter pour renouveler ou modifier leur voiture, leur habitation, leur mode et leurs outils de travail et de production… pour faire plus d'argent
  • Il créent des crises politiques, économiques, financières, sanitaires pour avoir des prétextes "crédibles" aux yeux des citoyens de bonne volonté pour les asservir davantage et leur imposer des solutions aux problèmes qu'ils ont créés … pour faire plus d'argent
  • Ils changent régulièrement les modes vestimentaires, musicales, et comportementales de la jeunesse pour que les adolescents voire les enfants plus jeunes désormais se sentent obligés d'acquérir des biens de consommations nouveaux pour ne pas paraître "has been"  et quand ils n'ont plus d'idées,"nouvelles" ils remettent à la mode ce qui l'était dans le passé en la revalorisant sous les étiquettes "rétro", "vintage"etc. … pour faire plus d'argent.
  • Ils utilisent le mécénat, le sponsoring, la participation à des œuvres caritatives uniquement par payer moins d'impôts … pour faire plus d'argent.
  • Ils n'hésitent pas à vendre des armes à des peuples sans se préoccuper d'éviter les guerres et leurs massacres d'innocents… pour faire plus d'argent.
  • Ils n'hésitent pas à utiliser des peuples pour les utiliser comme cobayes et y expérimenter leurs  produits prétendus sanitaires sans précautions ni évaluation des risques … pour faire plus d'argent.

Ils critiquent, dénigrent, ridiculisent, calomnient  et ont du mépris pour la religion chrétienne qui, sans avoir radicalement condamné l'argent, voit l'accumulation comme vaine et éphémère et comme un obstacle à la libération des passions destructrices nécessaire à la déification de l'homme,  qui prône la sobriété, l'ascèse et l'auto-limitation dans la vie non seulement des moines mais des simples fidèles et en outre a de la compassion pour les pauvres et encourage l'entraide et le partage tandis que les adorateurs de Mammon conçoivent et favorisent l'enrichissement comme bénédiction divine, évidemment puisque leur Dieu c'est l'argent … 

Note : si vous  voulez continuer la liste, ne vous gênez pas, faites le dans les commentaires et je republierai  la liste complétée.

mardi 27 octobre 2020

VERS L'ESCLAVAGE MACHIAVÉLIQUEMENT MIS EN PLACE…

 SI NOUS SOMMES À NOUVEAU RECONFINÉS CE SERA LA MORT DE NOTRE ÉCONOMIE ET D'UN CERTAIN NOMBRE DE NOS CONCITOYENS !

CROYEZ-VOUS QUE NOS DIRIGEANTS SONT PLUS BÊTES QUE NOS VOISINS ET QU'ILS NE S'EN RENDENT PAS COMPTE ?

NON ! PAS DU TOUT ILS SAVENT PERTINEMMENT CE QUI VA SE PASSER. 

ILS S'EN FOUTENT !

ILS SE PENSENT À L'ABRI !

ET POURQUOI SE SENTENT-ILS À L'ABRI ?

PARCE QU'"ON" LEUR A DONNÉ SUFFISAMMENT D'ARGENT POUR CONTINUER DE NOUS MENER À LA CATASTROPHE ET PARCE QU'ON LES A ASSURÉS D'ÊTRE RÉCOMPENSÉS APRÈS, POUR LEURS BONS ET LOYAUX SERVICES, PAR DES POSTES DE RESPONSABILITÉ DANS LA HIÉRARCHIE DU SYSTÈME TOTALITAIRE GLOBAL QUI NOUS GOUVERNE DÉJÀ DANS L'OMBRE ET QUI SE PRÉPARE À NOUS ÉCRASER DAVANTAGE SANS SE CACHER QUAND VIENDRA LE JOUR.

ILS SERONT RÉCOMPENSÉS D'AVOIR MONTRÉ PLUS DE ZÈLE QUE LES AUTRES DANS LA MISE À BAS DE NOTRE PAYS  AFIN DE RÉDUIRE AU CHÔMAGE UNE MAJORITÉ DE LA POPULATION, COMPENSÉ HYPOCRITEMENT PAR LA FAUSSE COMPASSION DE L'ATTRIBUTION D'UN SALAIRE UNIVERSEL QUI ENTRAÎNERA DANS LA DÉPENDANCE TOTALE CEUX QUI EN "BÉNÉFICIERONT". DÉPENDANCE TOTALE C'EST À DIRE ESCLAVAGE CAR ILS NE PEUVENT SE PASSER DE CONSOMMATEURS ET D'UN MINIMUM DE MAIN D'ŒUVRE POUR FAIRE DAVANTAGE DE FRIC ET QUE POUR ASSERVIR QUELQU'UN, IL FAUT BIEN QU'IL Y AIT UN MAÎTRE ET UN ESCLAVE.


PENSEZ-Y QUAND ON SAURA S'IL NOUS CONFINE À NOUVEAU, ON SAURA QU'ILS NOUS PRENNENT POUR DES CONS FINIS !


Sagesse populaire 

vendredi 1 septembre 2017

Étranges nouvelles et autres joyeusetés



  • Patrice Quarteron donne une leçon de patriotisme à ceux qui haïssent la France et se fait insulter pour ça (juste des mots un peu à l'abri de Facebook quand même parce que… Patrice Quarteron, surnommé « le Rônin sombre » est un combattant français de Muay Thai, ayant remporté le titre de Champion du monde IKF dans la catégorie des poids lourds en Jamaïque le 20 août 2008. Il mesure 1,98 m pour 118 kg)


1. ANTI ORTHODOXE extérieur

Lidl retire les croix des églises du paysage grec sur ses emballages 

LIDL la chaîne de supermarchés a bidouillé une photo, comme au bon vieux temps de la propagande du nazisme et de l'URSS.  C'est maintenant tout signe chrétien qu'on censure aux ciseaux. Lidl, cédant surement à quelque mode rétro soviétique, a supprimé les croix sur les photos des coupoles des églises grecques au motif officiel tout ce qu'il y a de bienpensant et politiquement correct du "respect de la diversité"…
Ils se f… carrément de notre g… !

Ce n'est même pas seulement de l'antichristianisme c'est tout simplement du marketing :  ils ont surement fait leur étude de marché et ils visent la clientèle qui leur paraît la plus rentable : tout ce qui n'est pas chrétien, c'est à dire 1. les athées militants (parce que les non militants ils s'en moquent pas mal qu'il y ait des croix ou non, ils font ce qu'ils veulent en vacances en Grèce et ils reviennent tout bronzés chez eux : les églises grecques avec leurs croix, ça ne les préoccupe pas plus que ça, ça fait partie du paysage comme les mosquées ou les temples bouddhistes ailleurs). 2. Les musulmans prosélytes totalitaires. 

Ce qui est inquiétant c'est que les chrétiens sont considérés comme clientèle potentielle négligeable, ça voudrait donc dire qu'ils ne pèsent pas lourd : serait-ce qu'il n'y en aurait plus suffisamment pour qu'on ne les ménage pas ? Serait-ce que pour les marchands de cet acabit les musulmans sont en nombre suffisant pour qu'on les cible prioritairement comme clients ?

Ça devient grotesque ce concept de "diversité" utilisé à toutes les sauces : si c'est censé respecter et protéger les minorités d'une part et que d'autre part les musulmans et les athées sont désormais en passe d'être les plus nombreux, alors les chrétiens deviennent la minorité à protéger comme espèce menacée de disparition et donc devraient faire l'objet d'une attention et d'un respect particuliers  non ? 


OK ! Vous savez quoi ? on peut répondre à ça :

BOYCOTT TOTAL des magasins LIDL !!!


2. ANTI ORTHODOXE intérieur

Dimanche prochain, 5 Février, 2017, début de l'année ecclésiastique, sera  effectuée la distribution du texte douteux appelé par les œcuménistes « Saint-Synode » intitulé Pour le peuple.
Dans ce document de propagande de quatre pages présenté par la hiérarchie de l'Église de Grèce, rempli de mensonges et d'habiles  omissions, on donne une mauvaise interprétation des décisions hérétiques de ce synode, en essayant de les présenter comme purement orthodoxes, cachant cette vérité tragique de façon éhontée. Autrement dit, c'est une de ces obscures décisions qui tentent de prendre en otage les âmes des fidèles orthodoxes, pour les conduire dans une voie hérétique qui ne peut que les amener à leur perte.
Des centaines de milliers de tracts seront distribués lors des offices religieux du dimanche  dans toute la Grèce. Présenté comme un « joyeux événement », l'Église de Grèce a décidé de demander l'obéissance à son troupeau et de lui imposer l'acceptation obligatoire des décisions de ce prétendu "Saint concile" présenté comme un effort concerté pour obtenir ce qu'on lui présente comme l'unité recherchée depuis longtemps.
 Il n'empêche que depuis maintenant un certain temps ce ne sont pas seulement les "affreux zélotes", qu'ils soient schismatiques ou Athonites (restant dans la communion avec le Phanar) qui commencent à entrer en résistance contre la mise au pas destinée à jeter les bases de la religion universelle en construction.  De plus en plus de membres du clergé orthodoxe, non schismatiques, et des fidèles ordinaires de plus en plus nombreux de tous les pays comme de Grèce  se rendent compte des manigances de ces pseudo représentants de l'Orthodoxie auto-proclamés et dénoncent leur propagande et leurs abus de pouvoir.


mardi 6 juin 2017

DEVOIR DE MÉMOIRE : LE MYTHE D'AL ANDALOUS…

Vu la persistance de la propagande pro islamiste occidentale malgré la succession d'attentats et de massacres atroces en tous lieux dont le projet ne vise pas autre chose qu'à une conquête du monde entier (pas moins) pour assujettir toutes les nations, il n'est pas inutile de rappeler à la fois les méfaits de l'invasion passée et le mythe du mantra "vivre ensemble" qui ne s'annonce que sous la forme du vivre sous la botte et/ou mourir. Rien de neuf dans l'article qui suit mais juste une piqûre de rappel pour les niais et les carpettes (de prière bien sûr)…

Al-Andalous: l’opération de propagande islamique de "l’Éducation Nationale" (source)


Comme dans Al-Andalous, l’Espagne conquise par les Musulmans au Moyen-Âge, ne serions-nous pas infiniment plus heureux si la France était dominée par l’Islam et si les Chrétiens étaient mis en minorité? Notre civilisation serait bien plus florissante, bien moins violente, et notre économie beaucoup plus prospère. Tel est le discours en creux que l’Éducation Nationale transmet aux élèves que des parents inconscients lui confient, abandonnant ainsi toute référence à une démarche scientifique pour transformer les cours d’histoire en propagande bien huilée.

Al-Andalous dans les programmes scolaires


Rappelons d’abord comment les programmes scolaires intègrent la question d’Al-Andalous.

Au collège, cette période historique est englobée dans l’histoire médiévale, sous cette formulation que je laisse en libre lecture:



Comme on le voit, cette présentation réussit l’exploit de ne pas évoquer Charlemagne ni son empire, et de renvoyer dos à dos Justinien, l’Islam et les Mongols, comme si « les fonctions de calife, de basileus et d’empereur » se valaient et avaient un impact identique sur nos vies quotidiennes. C’est donc sous le signe d’un relativisme absolu que s’engage le travail de transmission historique.
On notera d’ailleurs que l’enseignement de l’histoire en seconde est lui aussi placé sous le signe de ce relativisme:
En histoire, le programme replace l’histoire des Européens dans celle du monde, de l’Antiquité au milieu du XIXe siècle. En suivant une progression chronologique, l’enseignement propose une approche thématique et problématisée des périodes étudiées.

L’académie de Toulouse et la nostalgie du califat

Pour illustrer les dégâts de la propagande relativiste, je prends au hasard le site de l’académie de Toulouse, qui propose des contenus pédagogiques, dont un consacré à Al-Andalous. On y lit un certain nombre d’assertions hallucinantes. En voici un florilège.
C’est avant tout par l’Espagne que sont passés les grands courants de civilisation entre l’Orient et l’Occident et qu’ont été transmis les fondements de la culture grecque et les apports scientifiques des Arabes, issus de leurs relations avec l’Inde et la Perse et de leurs propres recherches. (…)
les esclaves sont nombreux. Ils sont originaires d’Afrique, en particulier du Soudan, et d’Europe, ceux qu’on appelle « slaves ». Ils peuvent occuper des fonctions importantes dans l’administration et dans l’armée et être affranchis. (…)
La coexistence entre musulmans, juifs et chrétiens a été plutôt pacifique. Les chrétiens et les juifs ont le statut de protégés (dhimmi), ce qui leur permet de garder leur religion et leurs coutumes en échange d’impôts spécifiques. Les quelques épisodes violents, révoltes individuelles ou collectives des populations dominées que le pouvoir réprime, n’ont pas empêché les interférences culturelles. Une brillante civilisation pluriculturelle imprégnée d’orientalisme s’épanouit dans les modes de vie, la littérature, l’architecture (…).
Le calife, « commandeur des Croyants et défenseur de la vraie foi », a un pouvoir absolu et personnel. C’est un mécène qui rassemble des artistes et des savants dont les oeuvres alimentent l’éclat et le raffinement de sa cour. Le plurilinguisme des élites et le brassage ethnique favorisent la floraison culturelle du califat de Cordoue qui a fasciné les chrétiens.
Bref, Al-Andalous est une civilisation brillante, pacifique, par où passe la culture. Certes, il y a des esclaves, mais ils peuvent être affranchis et finalement ils ne sont pas vraiment discriminés. Les Juifs et les Chrétiens sont protégés et paient même un impôt spécifique pour bénéficier de cette protection.
Le calife a un pouvoir absolu, mais c’est d’abord un gentil mécène qui pratique le multiculturalisme, grâce auquel l’Espagne connaît une grande floraison culturelle.
Bien entendu, ce contenu historique qui se transforme en apologie du califat et de la discrimination religieuse, présentée comme une protection, se fait au nom des valeurs de la République.

La même partialité dans l’enseignement supérieur

On trouvera sur le site du numérique dans l’enseignement supérieur, concernant Al-Andalous, l’enregistrement d’une conférence présentée de la façon suivante:
À la coexistence limitée entre maures, juifs et chrétiens, durant la période médiévale, marquée par des collaborations fécondes et des influences réciproques, succéda alors, dès la fin du XIVème siècle, une longue phase de persécution des minorités (expulsion des juifs dès 1492 et des morisques en 1609) et de mise à l’écart délibérée du legs culturel et identitaire de l’Espagne des trois religions.
On retrouve là encore la présentation manichéenne de l’histoire de l’Espagne: Al-Andalous, c’est la collaboration féconde et l’influence réciproque. La Reconquista, c’est une longue persécution et un retour de l’obscurantisme. Dans ces conditions, comment ne pas préférer un califat musulman qui respecte toutes les minorités, plutôt que le fait majoritaire chrétien qui est raciste et barbare?

La vérité sur l’esclavage d’Al-Andalous

Cette propagande constante pose malheureusement un problème de fond: elle occulte complètement l’horreur de ce que fut réellement Al-Andalous, et les raisons pour lesquelles les Espagnols ont pu reconquérir ce territoire.
Cette horreur passe d’abord par une compréhension de ce que fut l’esclavage dans le monde arabo-musulman. Une tradition bien ancrée présente volontiers l’esclavage comme le fait de l’homme blanc. Les historiens officiels n’aiment manifestement pas rappeler que, dans ce domaine, l’Islam a battu, et de très loin, le monde chrétien.
Je citerai ici les travaux de l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye qui souligne quelques facettes cachées de cette organisation économique bien huilée:
« J’ai l’habitude de rappeler que mon travail ne cherche à communautariser ni l’histoire ni les mémoires. Ce qui serait la porte ouverte à une hiérarchisation victimaire, donc une approche dénuée de tout caractère scientifique. Par conséquent pour ce qui nous intéresse ici, puisque j’ai titré cet ouvrage « Le génocide voilé », faisant allusion à la castration massive que subissaient les captifs africains, au cours de la traite arabo-musulmane, je n’ai pas oublié de rappeler d’abord, que les premières victimes de cette calamité furent les Slaves, que les Vénitiens et les Marseillais allaient razzier en Europe centrale et orientale, pour les vendre aux notables du monde arabo-musulman. Cela devait durer toute l’époque carolingienne au Xème siècle sous les monarques saxons Henri l’oiseleur et Otton Ier. Comme on sait, il fallut l’émergence d’États puissants en Europe de l’Ouest et l’arrêt de l’expansion arabe aux Pyrénées pour que cela cesse. Et c’est pour combler ce déficit en eunuques et esclaves blancs, que les Arabo-musulmans allaient massivement se tourner vers les peuples négro-africains. (…) »

La castration des esclaves à Prague et à Verdun

Nos bons enseignants de l’Education Nationale, qui ne manquent jamais de verser de chaudes larmes sur toutes les horreurs que l’Occident a pu produire sur les peuples africains, ont curieusement, s’agissant d’Al-Andalous, passé sous silence le sort des esclaves blancs qui y travaillaient. Il est vrai que l’histoire de ces esclaves est moins facile à raconter que celle du Triangle d’Or, puisqu’elle décrit une réalité très différente de la propagande officielle qui oppose le monde musulman de la tolérance au monde chrétien de la haine.
Dans la pratique, comme l’a d’ailleurs raconté l’historien Jacques Heers, les esclaves qui étaient exportés dans l’Espagne islamique étaient des Saxons puis des Slaves (d’où leur nom d’ailleurs), qui suivaient des chemins commerciaux extrêmement structurés. Pour être utilisable, la main-d’oeuvre masculine devait être castrée.
Les conquérants musulmans n’ont tenté que très rarement des raids aussi loin de leurs bases et les esclaves slaves ne pouvaient être qu’objets de traite. Ceux de Bohême étaient régulièrement conduits à Prague, centre de castration pour les hommes, puis à Ratisbonne. Ceux des pays plus au nord, avec les Saxons faits prisonniers lors des campagnes de Charlemagne des années 780, furent expédiés vers les gros bourgs fortifiés de la route germanique pour finir sur le marché de Verdun. De là, on les menait à Lyon, autre grand carrefour pour ce négoce des captifs, puis à Arles et Narbonne et, enfin, vers les ports d’Espagne, du Maghreb ou, directement, de l’Orient.
Dans la sorte d’organisation internationale du travail qui existait en Europe au Moyen-Âge, certaines villes s’étaient donc spécialisées dans une opération morbide: la castration des esclaves mâles. Ceux-ci étaient généralement capturés par des chrétiens, émasculés par des juifs, et achetés par des musulmans.
Dans son ouvrage La Traite des Slaves : l’esclavage des Blancs du VIIIe au XVIIIe siècle, l’historien russe Skirda dresse une histoire détaillée du fait esclavagiste, et notamment de la castration des esclaves destinés au monde musulman, en particulier à Al-Andalous:
La castration des esclaves, mortelle dans plus de la moitié des cas en ces époques de médecine rudimentaire, répondait à la stratégie millénaire de l’islam qui a toujours utilisé la démographie comme une arme de guerre. La stérilisation des immigrés esclaves évitait la submersion démographique des fidèles d’Allah par des étrangers infidèles. Aussi n’y eut-il pas plus de problème noir que de problème slave en Arabie Saoudite ainsi que dans les autres Etats islamisés sur la longue durée. Les eunuques n’étaient pas seulement préposés à la garde des harems, ils étaient aussi employés comme soldats, ou comme gardes prétoriens du calife ou du sultan tels les saqalibas d’Al Andalus. On comprend dès lors – rareté obligeant du fait de la non-reproduction par les naissances et de la mortalité des esclaves-militaires à la guerre – la nécessité constante d’en renouveler le contingent.
On précisera que ce sont les Juifs qui étaient spécialisés dans la castration, parce qu’officiellement, l’Islam interdisait cette pratique…
Ces quelques détails suffisent à montrer, me semble-t-il, que le seul recours à l’esclavage dans le monde islamique d’Al-Andalous devrait susciter son rejet massif par tous les donneurs de leçons en matière de droits de l’homme.

La question de la persécution des Chrétiens

L’autre caractéristique d’Al-Andalous, dans l’historiographie officielle propagée par l’Éducation Nationale, est celle d’une tolérance des Musulmans au nom du statut des « dhimmis », traduit par protégés. D’où le mythe selon lequel les Musulmans auraient protégés les Chrétiens et les Juifs en Espagne, garantissant une paix et une tolérance religieuse que les Chrétiens seront incapables d’établir quelques siècles plus tard.

Ce mythe repose bien entendu sur un fantasme, dont on peut suivre la construction historique, par exemple à partir d’un article de 1978 qui participe à la grande oeuvre négationniste qui domine aujourd’hui l’histoire d’Al-Andalous. L’auteur de cet article présente de cette façon les révoltes de Chrétiens aux IXè et Xè siècles en Espagne:


On le voit, les scientifiques européens n’ont jamais ignoré les révoltes existant contre l’ordre islamique en Espagne et les persécutions menées contre le clergé catholique. Ils n’ignorent pas plus la pratique de la conversion de complaisance destinée à échapper au statut de dhimmi. Personne ne peut donc nier l’existence d’une persécution religieuse menée par les musulmans en Espagne. Mais… celle-ci ne correspond pas à la doctrine sous-jacente d’une gauche relativiste, pour qui, le mal, c’est le Blanc chrétien, qui relègue loin derrière lui toutes les autres formes de barbarie et de persécutions.
Donc, tout fait contredisant la doctrine officielle sera systématiquement amoindri, ou relativisé, ou passé sous silence au profit d’une seule vérité: Al-Andalous était plus tolérant et plus prospère que n’importe quel univers chrétien.

Al-Andalous et le grand remplacement

Là encore, les historiens officiels n’aiment pas dire quelle fut la réalité de l’implantation musulmane en Espagne. Contrairement aux affirmations officielles, d’une tolérance religieuse, l’histoire fut plutôt celle d’une destruction quasi-systématique des églises existantes lorsque les villes ou les villages résistaient à l’envahisseur, et celle de leur remplacement par des mosquées. Et contrairement aux idées reçues, l’Espagne n’est pas tombée d’un bloc dans l’escarcelle du monde musulman, mais la culture chrétienne y a longtemps résisté.
Le processus d’islamisation urbanistique des capitales andalouses, de même que l’arabisation et la conversion de la population à l’islam, se sont achevés vers la fin du xe siècle. Il restait encore à cette date des vestiges des édifices anciens à l’intérieur des villes comme Cordoue et Tolède. La mosquée connue aujourd’hui sous le nom du couvent de Santa Clara de Cordoue fut construite à la fin du xe siècle sur un terrain où se trouvaient les ruines d’un édifice romain tardif. (…)
C’est la nature même de la conquête de ces territoires (par les armes ou par la négociation, aboutissant à la signature de pactes) qui semble avoir dicté les modèles locaux d’islamisation. Les auteurs arabes expliquent que la conquête d’une ville par les armes aboutissait à la désacralisation de ses églises, cependant que la conquête obtenue par la négociation réservait une partie des sanctuaires locaux au culte chrétien. L’importance des villes a joué elle aussi, semble-t-il, un rôle important : en milieu rural, de nombreux endroits (villages, monastères ou palais) furent occupés de façon temporaire — l’archéologie datant les transformations des deux premiers siècles de présence islamique (viii – ixe siècle) —, mais ils furent ensuite abandonnés au profit des villes de fondation nouvelle (ce qui a facilité l’étude des vestiges). Le processus d’islamisation fut long et progressif, de sorte que les archéologues rencontrent de sérieuses difficultés pour identifier le changement des formes de vie et déterminer le passage d’une société chrétienne à une société musulmane.
Il est dommage de voir que l’histoire, qui devrait être uniquement préoccupée par la recherche des faits et de leur vérité, soit utilisée comme véhicule de propagande, par l’Education Nationale, pour diffuser les illusoires bienfaits du « vivre ensemble ».

mercredi 27 août 2014

UNE OEUVRE SALUTAIRE : "Le complexe occidental : Petit traité de déculpabilisation." d'Alexandre del Valle


Auteur d'un véritable manuel de déculpabilisation à l'usage de nos sociétés occidentales, Alexandre del Valle démonte le système du "cosmopolitiquement correct", cible l'intoxication qui nous plonge dans la dépression, et appelle à notre réarmement moral. Rencontre avec un iconoclaste. 
Propos recueillis par Patrice de Méritens 

Patrice de Méritens : Dans votre dernier ouvrage, vous évoquez le "complexe occidental" mais, d’abord, qu’est-ce que l’Occident ? 

Alexandre Del Valle : - L’Occident désigne l’ensemble des nations d’origine européenne marquées par la philosophie grecque, le droit romain et le monothéisme judéo-chrétien, qui pose la sacralité de l’Homme, créé à l’image de Dieu et libre, d’où la place centrale de l’Individu. Mais les élites occidentales modernes adhèrent à une autre définition, " anti-identitaire " dont les 3 principaux critères sont : le libéral-démocratisme et les Droits de l’Homme (selon lequel n’importe quel pays démocratique peut être reconnu comme " occidental " ; le libre-échangisme économique, fondement de toutes les organisations occidentales (OCDE, UE, ALENA etc); enfin, l’appartenance à l’OTAN ou l’alliance avec les Etats-Unis. Cela explique pourquoi le Japon, la Corée du Sud ou la Turquie sont associés à l’Occident, alors que la Russie, pourtant chrétienne et européenne, en est exclue. Ainsi, la candidature de la Turquie musulmane à l’Union européenne a été acceptée, car sa qualité de membre de l’OTAN et de pays allié face à l’ex-URSS sous la guerre froide " prouverait " son appartenance à l’Occident... il est temps que nos stratèges atlantistes adaptent leurs cartes mentales géopolitiques à la réalité du monde de l’après-guerre froide… 

PdM : Comment définir le complexe occidental ? 

AdV : Il s’agit d’une maladie collective, d’un processus d’auto-sabordement identitaire fondé sur le postulat que notre civilisation serait la pire de toutes. Pour ne "plus jamais " reproduire les tragédies du passé, nous devrions avoir honte de notre Histoire, puis effacer nos racines "coupables" afin d’"expier les fautes" d’ancêtres certains ou putatifs dont nous serions justiciables des crimes. L’aboutissement de ce masochisme identitaire, fondé sur l’idée absurde de la transmission génétique des fautes et de la culpabilité collective, est l’acceptation d’une immigration extra-européenne de peuplement et l’islamisation-tiersmondisation progressive de nos pays invités à s’offrir aux civilisations hostiles dont la violence éventuelle tournée contre nous serait une " punition expiatoire". Ce complexe occidental nous pousse donc à dévaloriser notre camp et à survaloriser celui des autres. Il résulte d’un terrorisme intellectuel conçu pour diaboliser l’identité de l’Homme blanc-chrétien (mais pas celle des non-occidentaux " victimes " de ce dernier). Il a gagné tel un virus, ou un trou noir sémantique , la quasi-totalité des élites philosophiques, médiatiques, universitaires, judiciaires et politiques d’Occident qui reproduisent à leur tour - par conformisme ou par peur de la mise à l’index - cet enseignement du mépris de soi.


PdM : Qui se trouve derrière cette diabolisation de l'Occident ? Y aurait-il selon vous un complot ? 

AdV : Il n’y a pas de complot, mais plutôt une convergence structurelle de plusieurs pôles de puissance concurrents qui n’ont en commun qu’une même hostilité envers l’Etat-Nation occidental et la civilisation chrétienne : 1/ l’internationalisme marxiste ou post-marxiste, hostile aux frontières et identités ; 2/ " Mc World ", expression du sociologue américain Benjamin Barber qui désigne l’empire hédoniste-consumériste universel qui doit détruire toute identité, toute barrière douanière et toute hiérarchie pour produire de façon délocalisée et avec toujours plus d’économies d’échelles ses biens de consommation périssables. Cette source du cosmopolitiquement correct est parfaitement représentée par "l’idéologie Benetton" et ses publicités radicalement multiculturalistes ; 3/ la nouvelle religion des droits de l’Homme et ses corollaires, la citoyenneté universelle et le culte des minorités tyranniques, toujours encensées face à la majorité suspecte; 4/ le radicalisme écologiste, hostile à toute forme de patriotisme au nom d’une planète que l’Homme blanc aurait " détruite ", ce pour quoi il devrait être puni ; 5/ l’Eglise catholique culpabilisée, toujours en première ligne dans la défense des clandestins, des " opprimés " revanchards du tiersmonde ou des islamistes face auxquels nous devrions tendre la joue gauche ; 6/ l’islamisme qui subvertit l’antiracisme pour nous conquérir en nous culpabilisant. 

PdM : Comment s'opère concrètement la manipulation ? 

AdV : Le combat est avant tout mental. La marque la plus évidente d’un processus de manipulation (obtenir de la part d’un public-cible qu’il fasse ce qui est contraire à son envie initiale et son intérêt) est le couple Diabolisation-Culpabilisation. J’explique dans mon ouvrage que la manipulation est une science qui obéit à des lois psycho-sémantiques que le public ignore, mais qu’il subit chaque jour. Tout manipulateur utilise ainsi l’arme de la DCR : 
D comme Discréditer et Diaboliser (la reductio ad hitlerum décrite par Leo Strauss) ; 
C comme Culpabiliser (pour détruire les défenses immunitaires et priver les dirigeants ennemis de leur soutiens internes et externes) ; 
R comme Ridiculiser (railler les traditions de l’ennemi, comme l’écrit Sun Tzu dans L’Art de la guerre), ou comme Renverser (les valeurs de légitimité de l’ennemi contre lui-même). On peut citer les cas d’école du retournement du mea culpa chrétien contre l’Eglise catholique, la plus diabolisée des religions et le retournement de la Shoah contre Israël et les Juifs, soumis à la reductio ad hitlerum par les pro-palestiniens radicaux et les islamistes. Les vecteurs de la manipulation sont tout d’abord l’enseignement de l'Histoire, fondé sur l’injustice intellectuelle consistant à juger le passé à charge et avec les yeux du présent ; puis, les médias, points de rencontre entre Mc World et l’idéologie de gauche. Mais les journalistes sont souvent les derniers rouages du processus de désinformation qui, selon la grille de lecture établie par Vladimir Volkoff , passe par 7 étapes. 

Un client - étape 1 -, que ce soit un gouvernement, un lobby économique, un parti politique, etc., contacte un agent professionnel - étape 2 - qui peut être un bureau spécialisé, une agence de communication, une société de marketing ou bien encore des services secrets. 
Cet agent élabore une étude de marché - étape 3 - qui permettra de déterminer qui sont les amis, les ennemis, quels sont leurs appuis, points forts, points faibles, ainsi que le système de légitimité de l’adversaire. Une fois ce travail accompli, il forge un thème discréditant - étape 4 - comportant des reflexes mentaux conditionnés, du type : Serbes ou Israël = Nazis, ou bien encore Droite = Vichy, etc.. Thème qui sera présenté - étape 5 - sur un support crédible: groupe d’experts, association antiraciste, humanitaire, etc.., puis - étape 6 -transmis par des relais : revues spécialisées, rapports, commentaires de sondages. Et enfin - étape 7 - largement diffusé par les caisses de résonances que sont les médias. C'est aussi simple et tortueux que cela… 

PdM : Quelles sont pour vous les vérités historiques à rétablir d'urgence ? 

AdV : La plus grande opération de travestissement de la réalité au profit de non-Occidentaux hyper valorisés et au détriment d’Occidentaux diabolisés est le mythe de la dette de l’Occident vis-à-vis de la science arabe puis celui, corrélatif, de l’Espagne islamique tolérante (Al-Andalus). Ces mythes servent à donner du Moyen Age chrétien une image obscurantiste et à attribuer à l’islam une supériorité scientifique. Ainsi devrions-nous aux "Arabes éclairés " le zéro, les mathématiques, la philosophie grecque, la Renaissance et donc notre science actuelle… En réalité, la prétendue science arabo-musulmane n’avait rien d’islamique, puisque les savants éclairés de Bagdad, Samarcande ou Al-Andalus étaient juifs, chrétiens-syro-araméens, zoroastriens ou " mauvais musulmans " condamnés par le clergé islamique comme apostats. De même, le mythe des trois religions monothéistes qui auraient cohabité en toute harmonie dans Al-Andalus, sert à masquer le fait que les Juifs et les chrétiens y furent des citoyens de seconde zone, les dhimmis, soumis à la Charià, interdits de tout prosélytisme, interdits d’épouser des musulmanes (l’inverse étant encouragé) et redevables d’une taxe écrasante (la Jizya). Nombre de dhimmis furent martyrisés dans Al-Andalus. Le grand savant Maïmonide lui-même raconte la souffrance des Juifs, ainsi que sa condamnation à mort pour " apostasie " lorsqu’il redevint juif après une conversion forcée à l’islam, ce qui l’amena à fuir Al-Andalus la "tolérante"… L’autre grand mythe anti-occidental est celui de l’esclavage et du racisme à sens unique : nous aurions été les pires, voire les seuls (cf. la loi Taubira) esclavagistes. Or les historiens savent que ce sont les empires (califats) islamiques arabes et turc-ottomans qui ont le plus et le plus longtemps pratiqué l’esclavage des Noirs mais aussi des Blancs (Slaves, méditerranéens, Balkaniques, etc.). On tait trop souvent l’esclavage des dizaines de millions de Blancs, puis de noirs africains, massivement castrés... 

PdM : On vous traitera (entre autres) d'islamophobe … 

AdV : L’expression même d’islamophobie a été lancée par les islamistes - et inconsidérément reprise par les associations militantes "antiracistes" autoproclamées - non pour défendre les musulmans victimes de persécutions mais pour diaboliser et faire taire ceux qui critiquent l’islam et défendent nos démocraties face à l’offensive islamiste mondiale. Nos dirigeants ont tort d’accepter le dangereux dialogue de dupes qui consiste à recevoir les leçons de morale de propagandistes barbus et d’Etats islamiques "amis" qui persécutent les chrétiens chez eux, mais exigent chez nous la pénalisation de "l’islamophobie". Or la base de l’amitié est la réciprocité. 

PdM : Que dire à cet égard de la mondialisation ? 

AdV : Le thème de la "mondialisation heureuse" fonctionne également comme un mythe central du cosmopolitiquement correct. Or il suffit de voyager dans le nouveau monde multipolaire pour voir que la globalisation (phénomène technologique neutre désignant les moyens de communication modernes planétarisés) n’a pas produit une "suprasociété mondiale" (Zinoviev), multiculturelle, pacifique et unifiée, mais plutôt un monde multi-conflictuel et hyper-concurrentiel dans lequel les Etats qui renoncent à leurs intérêts souverains (monnaie, industrie, realpolitik, frontières, natalité, sécurité) sont concurrencés économiquement puis submergés démographiquement et géopolitiquement par des prédateurs ravis que l’on baisse la garde

PdM : Comment réagir ? Et que faut-il transmettre ? 

AdV : La première chose à faire est de cesser de jouer le rôle que le manipulateur attend de nous : il n’y a pas de culpabilisateur sans culpabilisé consentant... Lorsque l’on tente de nous dissuader de fréquenter tel ou tel pestiféré, traité de " fasciste " dans une presse bien-pensante pour avoir osé parler de "l’identité nationale", nous ne devons pas nous laisser impressionner. De même, la droite doit cesser de vouloir plaire aux philosophes de gauche. José Maria Aznar m’avait ainsi confié ne pas comprendre la droite française, toujours encline à plaire à la gauche. Nous devons cesser de nous laisser dicter notre langage par l’adversaire, car la guerre mentale commence par les mots qui forgent nos représentations. Nous devons donc donner le ton en élaborant une rhétorique victorieuse, offensive, destinée à déculpabiliser notre camp et à lui redonner confiance. Le réarmement moral passe par la destruction des mythes fondateurs du cosmopolitiquement correct : comme le préconisent les thérapeutes cognitifs-comportementalistes , pour soigner les dépressifs, il convient d’opérer un "recadrage de contexte" consistant à ne plus s’attribuer des fautes commises par d’autres en d’autres temps. Si la source de la dépression européenne est l’enseignement du mépris de soi, alors, la clef de la guérison sera une cure d’auto-estime et de déculpabilisation. Face à la haine de soi, la solution est l’amour de soi, seule façon de relever le défi de l’intégration. Car on ne peut intégrer l’Autre qu’en étant fier de sa propre identité. C’est ce que j’ai appelé le "patriotisme intégrateur". 

PdM : Ecrire, c'est réagir, mais êtes-vous optimiste ? 

AdV : Oui ! Car le mur du politiquement correct s’effrite. L’intox prend de moins en moins. Et le retour de la dissidence est favorisé par les nouveaux médias alternatifs du web que le Système ne contrôle pas et qui dépassera bientôt les capacités de résonance des médias classiques. 

*Alexandre del Valle, géopolitologue, éditorialiste et essayiste, enseigne la géopolitique en France et en Italie et intervient en qualité de consultant auprès d'institutions internationales. Il publie "Le complexe occidental : Petit traité de déculpabilisation." Toucan Essais. 416 p., 22€


jeudi 3 novembre 2011

DE LA DETTE GRECQUE... aux NOSTALGIQUES DE LA GRÈCE ANTIQUE PAÏENNE...

Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui vous devez l'impôt, l'impôt ; à qui vous devez les taxes, les taxes ; à qui vous devez la crainte, la crainte ; à qui vous devez l'honneur, l'honneur. N'ayez de dettes envers personne, sinon celle de l'amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi." (Rom. 13,1-8). C'est ce que nous rappelle Jean Dimos à propos de l'autorité selon St Paul.


Solon

A quoi j'ajouterai ceci : Les Grecs (surtout les amateurs de néopaganisme antichrétien) ont la mémoire sélective quand il s'agit de regretter le passé antique.
  1. Par exemple on dirait qu'on a oublié ce qu'a été LA SERVITUDE POUR DETTES !
Ainsi peut-on lire cet extrait de Wikipedia (qui n'est pas toujours une référence, je vous l'accorde, mais ici...)
"Des systèmes de servitude pour dettes existaient déjà en Grèce antique ainsi qu'à l'époque romaine. Athènes pratique l’asservissement pour dettes, jusqu'à son interdiction par Solon : un citoyen incapable de payer sa dette à son débiteur lui est asservi. Il s’agit principalement de paysans dits « hectémores », louant des terres affermées à de grands propriétaires terriens, et incapables de verser leurs fermages. En théorie, l’asservi pour dettes est libéré quand il peut rembourser sa dette initiale. Le système, développé avec des variantes dans tout le Proche-Orient et cité par la Bible (Deutéronome, 15, 12-17), semble avoir été formalisé à Athènes par le législateur Dracon.

     Solon y met fin par la σεισάχθεια / seisakhtheia, la libération des dettes, l’interdiction de toute créance garantie sur la personne du débiteur et l'interdiction de vendre un Athénien libre, y compris soi-même. Aristote fait ainsi parler Solon dans sa Constitution d'Athènes (XI, 4) :
« J’ai ramené à Athènes, dans leur patrie fondée par les dieux, bien des gens vendus plus ou moins justement (…), subissant une servitude (douleia) indigne et tremblant devant l’humeur de leurs maîtres (despôtes), je les ai rendus libres3. »
Bien que le vocabulaire employé soit celui de l’esclavage « classique », la servitude pour dettes en diffère parce que l’Athénien asservi reste Athénien, et dépendant d’un autre Athénien, dans sa cité natale. C’est cet aspect qui explique la grande vague de mécontentement populaire du VIe siècle av. J.‑C., qui n’entend pas libérer tous les esclaves mais seulement les asservis pour dettes. Enfin, la réforme de Solon laisse subsister une exception à l'interdiction de vendre un Athénien : le tuteur d'une femme non mariée ayant perdu sa virginité a le droit de la vendre comme esclave4."


Bon ! d'accord ! Cela a été aboli, mais tout de même, quel Grec oserait revendiquer cet héritage-là par les temps qui courent ????? Remarquez, il paraît que cela existe encore dans certains pays,  lisez plutôt :


"Le système de servitude pour dettes existe toujours actuellement, bien qu'officiellement banni dans les législations nationales : l'Inde a aboli la servitude pour dette en 1975, sous l'impulsion d'Indira Gandhi et le Pakistan a voté une loi en ce sens en 1992, pourtant ces législations demeurent peu appliquées2. On le trouve notamment au Népal avec le système de kamaiya 7 : dans de tels systèmes, des parents peuvent placer un enfant dès 7 ou 8 ans pour un travail en usine afin d'obtenir un prêt ou de payer des dettes. Placé à la merci d'un patron pas nécessairement scrupuleux, le travail que fait l'enfant peut vite tourner à de l'esclavage 8.
Les exemples les plus connus de servitude pour dettes sont au Népal, au Pakistan et en Inde [...]




Allons ! Bon ! Voilà qui enfonce un drôle de clou dans la si "compassionnelle" religion bouddhiste [par rapport au Christianisme (sic)]... décidément ! Le Népal, un si beau pays avec de si belles et si pacifiques coutumes !
 Encore un petit rappel de l'Apôtre sans lequel notre foi n'est plus la même :
N'ayez de dettes envers personne, sinon celle de l'amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi." (Rom. 13,1-8).

2.  Autre exemple : la propriété des biens grecs aux Grecs ?
"Η Ελλάδα δεν ανήκει πια στους Έλληνες"
Je demanderai de façon un peu abrupte : Qui a vendu la Grèce aux étrangers ? 
Ce ne serait pas des Grecs par hasard.... ? Excusez-moi la naïveté de la question !
Là l'héritage antique aurait pu être revendiqué ! Mais cette fois c'est bizarre on a oublié que :
Seuls les  citoyens Athéniens de parents et grands-parents Athéniens avaient le droit d'acquérir des biens d'Athènes. Bizarre non ? Lisez cet extrait d'un cours sur la citoyenneté dans la cité grecque classique s'il vous plait :
" b. Le citoyen a des aïeux citoyens 
 On exige que soit prouvé la citoyenneté des grands-parents voire des arrière-grands-parents dans certaines cités comme à Marseille.

A Athènes, il fallait avoir des grands-parents citoyens pour être candidats aux principales charges. Les candidats à la fonction d'archonte doivent répondre à un questionnaire qui porte sur leur identité, sur celle de leur parent et de leur grands parents."

Vous avez bien lu : à Marseille ( la cosmopolitissime !) il fallait même avoir des arrière-grands-parents citoyens pour l'être soi-même et donc pouvoir être propriétaire ! 
Bon, voilà, c'est en passant, pour balancer un pavé dans la mare des néopaïens qui sont quelquefois un peu irritants avec leurs trous de mémoire, leur déformation de l'histoire, leur mauvaise foi ou leurs illusions ressentimentales... 
Mais ceci dit, au vu de la 'crise', les Grecs ne sont pas moins à plaindre... que leurs semblables en Europe ces temps-ci. 
Suggestion, prière ou prophétie ( à vous de choisir ) : 
- Et si les Grecs se tournaient vers la foi sans laquelle leur pays n'aurait pas eu l'énergie de retrouver son indépendance, il n'y a pas si longtemps, cela serait un sacré exemple pour les autres Européens, une belle leçon qu'ils leur donneraient ! VIVE LA GRÈCE ORTHODOXE !