DE LA DETTE GRECQUE... aux NOSTALGIQUES DE LA GRÈCE ANTIQUE PAÏENNE...
Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui vous devez l'impôt, l'impôt ; à qui vous devez les taxes, les taxes ; à qui vous devez la crainte, la crainte ; à qui vous devez l'honneur, l'honneur. N'ayez de dettes envers personne, sinon celle de l'amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi." (Rom. 13,1-8). C'est ce que nous rappelle Jean Dimos à propos de l'autorité selon St Paul.
|
Solon |
A quoi j'ajouterai ceci : Les Grecs (surtout les amateurs de néopaganisme antichrétien) ont la mémoire sélective quand il s'agit de regretter le passé antique.
- Par exemple on dirait qu'on a oublié ce qu'a été LA SERVITUDE POUR DETTES !
"Des systèmes de servitude pour dettes existaient déjà en Grèce antique ainsi qu'à l'époque romaine. Athènes pratique l’asservissement pour dettes, jusqu'à son interdiction par Solon : un citoyen incapable de payer sa dette à son débiteur lui est asservi. Il s’agit principalement de paysans dits « hectémores », louant des terres affermées à de grands propriétaires terriens, et incapables de verser leurs fermages. En théorie, l’asservi pour dettes est libéré quand il peut rembourser sa dette initiale. Le système, développé avec des variantes dans tout le Proche-Orient et cité par la Bible (Deutéronome, 15, 12-17), semble avoir été formalisé à Athènes par le législateur Dracon.
Solon y met fin par la σεισάχθεια / seisakhtheia, la libération des dettes, l’interdiction de toute créance garantie sur la personne du débiteur et l'interdiction de vendre un Athénien libre, y compris soi-même. Aristote fait ainsi parler Solon dans sa Constitution d'Athènes (XI, 4) :
« J’ai ramené à Athènes, dans leur patrie fondée par les dieux, bien des gens vendus plus ou moins justement (…), subissant une servitude (douleia) indigne et tremblant devant l’humeur de leurs maîtres (despôtes), je les ai rendus libres3. »
Bien que le vocabulaire employé soit celui de l’esclavage « classique », la servitude pour dettes en diffère parce que l’Athénien asservi reste Athénien, et dépendant d’un autre Athénien, dans sa cité natale. C’est cet aspect qui explique la grande vague de mécontentement populaire du VIe siècle av. J.‑C., qui n’entend pas libérer tous les esclaves mais seulement les asservis pour dettes. Enfin, la réforme de Solon laisse subsister une exception à l'interdiction de vendre un Athénien : le tuteur d'une femme non mariée ayant perdu sa virginité a le droit de la vendre comme esclave4."
Bon ! d'accord ! Cela a été aboli, mais tout de même, quel Grec oserait revendiquer cet héritage-là par les temps qui courent ????? Remarquez, il paraît que cela existe encore dans certains pays, lisez plutôt :
"Le système de servitude pour dettes existe toujours actuellement, bien qu'officiellement banni dans les législations nationales : l'Inde a aboli la servitude pour dette en 1975, sous l'impulsion d'Indira Gandhi et le Pakistan a voté une loi en ce sens en 1992, pourtant ces législations demeurent peu appliquées2. On le trouve notamment au Népal avec le système de kamaiya 7 : dans de tels systèmes, des parents peuvent placer un enfant dès 7 ou 8 ans pour un travail en usine afin d'obtenir un prêt ou de payer des dettes. Placé à la merci d'un patron pas nécessairement scrupuleux, le travail que fait l'enfant peut vite tourner à de l'esclavage 8.
Les exemples les plus connus de servitude pour dettes sont au Népal, au Pakistan et en Inde [...]
Allons ! Bon ! Voilà qui enfonce un drôle de clou dans la si "compassionnelle" religion bouddhiste [par rapport au Christianisme (sic)]... décidément ! Le Népal, un si beau pays avec de si belles et si pacifiques coutumes !
Encore un petit rappel de l'Apôtre sans lequel notre foi n'est plus la même :
N'ayez de dettes envers personne, sinon celle de l'amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi." (Rom. 13,1-8).
N'ayez de dettes envers personne, sinon celle de l'amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi." (Rom. 13,1-8).
2. Autre exemple : la propriété des biens grecs aux Grecs ?
"Η Ελλάδα δεν ανήκει πια στους Έλληνες"
Je demanderai de façon un peu abrupte : Qui a vendu la Grèce aux étrangers ?
Ce ne serait pas des Grecs par hasard.... ? Excusez-moi la naïveté de la question !
Là l'héritage antique aurait pu être revendiqué ! Mais cette fois c'est bizarre on a oublié que :
Seuls les citoyens Athéniens de parents et grands-parents Athéniens avaient le droit d'acquérir des biens d'Athènes. Bizarre non ? Lisez cet extrait d'un cours sur la citoyenneté dans la cité grecque classique s'il vous plait :
" b. Le citoyen a des aïeux citoyens
On exige que soit prouvé la citoyenneté des grands-parents voire des arrière-grands-parents dans certaines cités comme à Marseille.
A Athènes, il fallait avoir des grands-parents citoyens pour être candidats aux principales charges. Les candidats à la fonction d'archonte doivent répondre à un questionnaire qui porte sur leur identité, sur celle de leur parent et de leur grands parents."
Vous avez bien lu : à Marseille ( la cosmopolitissime !) il fallait même avoir des arrière-grands-parents citoyens pour l'être soi-même et donc pouvoir être propriétaire !
Bon, voilà, c'est en passant, pour balancer un pavé dans la mare des néopaïens qui sont quelquefois un peu irritants avec leurs trous de mémoire, leur déformation de l'histoire, leur mauvaise foi ou leurs illusions ressentimentales...
Mais ceci dit, au vu de la 'crise', les Grecs ne sont pas moins à plaindre... que leurs semblables en Europe ces temps-ci.
Suggestion, prière ou prophétie ( à vous de choisir ) :
- Et si les Grecs se tournaient vers la foi sans laquelle leur pays n'aurait pas eu l'énergie de retrouver son indépendance, il n'y a pas si longtemps, cela serait un sacré exemple pour les autres Européens, une belle leçon qu'ils leur donneraient ! VIVE LA GRÈCE ORTHODOXE !
Commentaires