Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 10 juin 2025

L'AGENDA : LEUR VISION – VOTRE AVENIR » (2025)

(source)

Pour ceux d'entre vous qui auraient manqué l'annonce, l'administration Trump a attribué à Palantir un contrat sans précédent pour créer une vaste nouvelle plateforme de données gouvernementales reliant les dossiers privés de chacun :

Palantir va créer une vaste plateforme fédérale de données qui reliera les dossiers privés de millions d'Américains grâce à un puissant système d'IA. Soutenu par l'administration Trump, le nouvel accord de Palantir regroupe les données de la Sécurité sociale, de l'IRS et de l'immigration au sein d'un système centralisé. L'entreprise utilise son logiciel Gotham pour signaler les fraudes, suivre les comportements et potentiellement influencer les décisions gouvernementales. Alors que l'action Palantir a bondi de 5,38 % après l'annonce, les défenseurs de la vie privée s'inquiètent de la surveillance et des abus.

Palantir, dont l'un des fondateurs (Peter Thiel) est à l'origine de la création de JD Vance, est décrite comme « l'entreprise de logiciels la plus dangereuse au monde ». Palantir  est l'entreprise de référence  pour ce que l'industrie du renseignement appelle le « minage » : la collecte et l'analyse de données numériques pour les services de renseignement et les forces de l'ordre américains et israéliens. Aux États-Unis, des services de police, du sud de la Californie à Boston, utilisent Palantir pour traquer toutes sortes de personnes. Palantir a même collaboré avec Pékin pour traquer des citoyens chinois. Depuis 2024,  Palantir collabore directement avec l'armée israélienne sur sa campagne d'« assassinats ciblés ». Palantir utilise les informations des réseaux sociaux de Meta et d'autres entreprises, ainsi que les données des téléphones portables, pour traquer les personnes que Tsahal peut ensuite cibler pour les assassiner.  Les experts estiment que des dizaines de milliers de personnes ont été tuées lors de cette campagne menée par Palantir, y compris des journalistes innocents. 

Alex Karp, cofondateur de Palantir,  évoque souvent, avec désinvolture et en public, l'utilité de son produit basé sur l'IA pour faciliter le massacre d'êtres humains. MAGA devrait-il simplement « faire confiance au plan » qui place Palantir au cœur de toutes nos données personnelles ?

Imaginez une plateforme qui regrouperait toutes vos données gouvernementales, vos données financières, vos déplacements réels, vos SMS, vos appels, votre historique de navigation web et peut-être même vos conversations à domicile (vos appareils dotés d'IA cessent-ils parfois de vous écouter ?). Imaginez maintenant cette plateforme entre les mains d'un régime déterminé à transformer le monde en prison numérique. Vous n'avez pas peur, dites-vous ? Parce que si vous ne faites rien de mal, pourquoi le gouvernement se soucierait-il de vous ?

 Rappelez-vous une chose importante : comme dans 1984 d'Orwell , l'objectif n'est pas de vous punir pour votre Pensée Criminelle . L'objectif est de contrôler si totalement chaque aspect de votre vie, intérieurement et extérieurement, que vous ne soyez même plus capable de formuler une pensée inacceptable. Le niveau de contrôle le plus élevé est atteint lorsque les citoyens ne se rendent même plus compte qu'ils sont contrôlés de l'extérieur, car la peur et le conditionnement ont complètement intériorisé la matrice du contrôle.


Le documentaire (à voir sur https://oraclefilms.tv/mettra en vedette, entre autres experts, Aman Jabbi, expert des villes intelligentes et ancien initié de la Silicon Valley, qui tire la sonnette d'alarme depuis des années face à l'avènement de l'identité numérique obligatoire et à la montée en puissance de la surveillance étatique américaine. Orthodox Reflections a déjà publié des extraits de ses travaux.

En conclusion, des projets comme ce documentaire et des écrits publiés sur des sites comme Orthodox Reflections sont souvent critiqués pour leur manque de solutions aux dilemmes mis en lumière. À vrai dire, il n'y en a peut-être pas, si ce n'est le retour de Jésus pour nous sauver tous. Cependant, si des solutions viables existent, deux conditions préalables sont nécessaires à leur formulation et à leur mise en œuvre. La diffusion de la vérité contribue à les établir.

Condition préalable 1 – Nous devons abandonner le processus politique comme solution. Les cycles électoraux Trump-Biden-Trump ont été une bénédiction, car ils ont ouvert les yeux sur la pure futilité du « vote pour le changement ». Trump a fait des promesses extravagantes en 2024 : améliorer les soins de santé, réduire les maladies chroniques, soutenir la liberté vaccinale, mettre fin aux guerres étrangères, équilibrer le budget, rétablir la liberté d'expression, renforcer le droit à la vie privée et limiter les excès de l'État. Son style pompeux explique en partie ses promesses grandioses, mais il était également nécessaire pour convaincre sa base qu'il était sincère. Si Trump avait mené une campagne aussi tiède que celle de Romney ou McCain (facilement qualifiée de « démocrate allégé »), il aurait bien pu perdre. Pour inciter ses électeurs à voter, Trump a dû leur balancer de la viande crue populiste. Outre les véritables adeptes du mouvement MAGA , le reste de la base électorale de Trump a déjà compris que toutes ces promesses n'étaient que de la rhétorique pour obtenir leurs votes. Peu importe pour qui vous votez, vous obtenez toujours la même chose. Quelle que soit la solution future, à supposer qu'elle existe, la première étape consiste à reconnaître l'inutilité de voter dans un système oligarchique où le résultat réel est truqué bien à l'avance.

Condition préalable 2 – Toute l'énergie que vous consacrez à la politique nationale serait mieux employée à lire les Écritures, à prier, à jeûner, à assister à la liturgie et à lire la vie des saints. Notre sainteté personnelle est quelque chose que nous pouvons améliorer, même dans les conditions les plus difficiles. C'est elle qui nous permettra de survivre en tant que chrétiens, que ce soit dans une prison numérique ou même physique où nous jette notre hérésie antigouvernementale.

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France

 Palantir dans le renseignement français jusqu'à la fin de la présidence Macron ?

 La mise en place de l'outil OTDH au sein de la DGSI nécessitera encore plusieurs mois, voire des années, avant d'être totalement effective. Un délai qui assure à l'américain Palantir de rester présent dans le renseignement français encore quelque temps. [...] Publié le 17/04/2025 à 4h00 GMT Lecture 2 minutes Pierre Gastineau (source)


jeudi 25 mars 2021

LE MODÈLE ISRAËLIEN ?

LE MODÈLE ISRAËLIEN ?

mercredi 17 mars 2021

Il y a 5 ans, Marie-France Garaud déclarait : "l'élection présidentielle n'a strictement aucune importance…"

Vu que, par le biais rusé d'interventions de plus en plus fréquentes du porte-parole du gouvernement, la campagne électorale a subrepticement commencé, autant se rappeler comment tout cela fonctionne réellement pour ne pas se faire d'illusions…

Recension de  

Dépossession et Coup d’État planétaire

de Liliane Held-Khawam


Par Bernard Gensane

 Comment une élite financière s’arroge le pouvoir absolu par la captation universelle des ressources. (Éditions Réorganisation du monde. 2019). 

En 2018, Liliane Held-Khawam – qui a publié une cinquantaine d’articles dans Le Grand Soir – nous avait expliqué dans Dépossession comment l’hyper puissance d’une élite financière mettait les États et les citoyens à genoux. Avec cet ouvrage magistral, très analytique et formidablement documenté, elle va plus loin en décrivant l’instauration d’une tyrannie globale qui ne fait même plus semblant de se cacher derrière les faux-nez d’une “ démocratie ” qui n’existe plus. 

Économiste, entrepreneur, Liliane Held-Khawam a une vraie connaissance du système de l’intérieur. Pour elle, cette tyrannie s’est installée en trois moments. Un premier stade à partir 1960, avec l’essor des pétrodollars gérés par la haute finance qui a développé les paradis fiscaux jusqu’en 1986, l’année du big bang financier consécutif à la dérégulation financière imposée par l’Acte unique européen. Le deuxième stade a duré jusqu’en 2007, avec la crise du système monétaire et financier qui a culminé dans le scandale des subprimes. Cette période fut pour LH-K celle de la mondialisation proprement dite qui a vu les structures étatiques classiques se vider de leurs pouvoirs décisionnels. Le troisième stade nous amène à aujourd’hui. Non seulement les élus ont accepté d’être dépossédés de tout pouvoir par les groupes financiers transnationaux mais ils se sont efforcés de convaincre les peuples qu’ils étaient incapables de les protéger contre les effets dévastateurs de l’endettement pensé, programmé, des États. 

Depuis une trentaine d’année, une petite oligarchie financière s’est appropriée la presque totalité de la création monétaire, ce qui lui a permis de coordonner les flux financiers qui régentent le marché mondial, l’industrie, le commerce, l’industrie dans son ensemble. Autrefois attribut du souverain, la création monétaire était jusqu’à il y a peu l’apanage des États. Dès lors que des instances privées peuvent battre monnaie, nous sommes en pleine forfaiture anticonstitutionnelle. Les banques centrales ont juste gardé la création monétaire numéraire. L’essentiel de la monnaie a été remis aux banques commerciales. La conséquence est que « les détenteurs de la création monétaire sont dépositaires de richesse incommensurables grâce à l’endettement généralisé des sociétés. […] En transférant la création monétaire-crédit à des privés, les États se privent d’importants bénéfices, sont lestés de dettes impossibles à rembourser, et gagent leur patrimoine commun. Ils s’asservissent à l’oligarchie monétaire. » Les États-Unis n’échappent pas à cette règle d’airain, leur dette étant actuellement de 22 trillons de dollars. 

LH-K pose une grave question : un État peut-il encore être souverain ? Vu de la droite lucide, la réponse est « non ». Ainsi, pour Marie-France Garaud, l’élection présidentielle n’a strictement aucune importance car la souveraineté repose sur quatre pouvoirs dont les États et les politiques se sont progressivement défaits : battre monnaie, décider de la paix et de la guerre, faire les lois, rendre la justice. Pour cela, vous devez vous connecter Se connecter Recherche Bibliothèque Se connecter il y a 5 ans|62 vues Marie-France Garaud : "l'élection présidentielle n'a strictement aucune importan Jocelyne Galy Intégrer la vidéo Marie-France Garaud : "l'élection présidentielle n'a strictement aucune importance"
 



L’économie est désormais organisée en monopoles. C’est le cas, par exemple et malheureusement, de l’industrie pharmaceutique qui voit l’appât du gain passer bien avant la santé des patients. Des médicaments cessent d’être fabriqués, d’autres ne sont pas vendus car leurs prix ne sont pas assez élevés selon les trusts. 
Ce sont ces mêmes trusts, ou leurs lobbys, qui tiennent la plume lorsqu’il s’agit de rédiger des lois créant des niches fiscales. 
Ces mêmes trusts qui ne reconnaissent pas les tribunaux nationaux ou qui les défient lorsque c’est nécessaire comme quand la multinationale Lone Pine a demandé au gouvernement canadien de lui accorder 250 millions de dollars de « réparations » pour le manque à gagner à cause du moratoire sur l’extraction du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent. 
On a vu des entreprises étrangères engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Égypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou. Plus de 450 procédures de ce type sont actuellement en cours dans le monde. 
Tous les Codes du travail font l’objet d’attaques frontales.
 Nous sommes passés, explique Liliane Held-Khawam, au stade de la mondialisation par la transformation des citoyens en consommateurs. En Europe, même pas besoin de l’idéologie thatchérienne pour cela puisque la consommation figure dans les textes officiels de l’UR : « Avec 502 millions de consommateurs depuis l’élargissement de 2007, il s’agit du plus grand marché au monde. »
 La chute du Mur de Berlin a coïncidé avec la fin des trente glorieuses et a permis le passage de l’internationalisation à la mondialisation, que l’UNESCO définit comme « le processus d’intégration des marchés qui résulte de la libéralisation des échanges, de l’expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire. » Que pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture la culture et la concurrence soient en parfaite symbiose, cela est tout un programme, mieux une idéologie. Afin d’être partie prenante de la globalisation, les grandes entreprises vont devenir transnationales, « en se construisant indépendamment des frontières ». Elles vont se dénationaliser, « gommer ce qui les relient à leur pays d’origine ». 
La filiale “ française ” d’un géant étasunien installera son siège social à La Haye et payera (en fait, ne payera guère) ses impôts au Luxembourg. Toute tentative de résistance de la part des travailleurs ou des pouvoirs publics français débouchera sur une prompte délocalisation en Pologne ou au Viet Nam. Dans le cas d’un super géant comme Amazon, l’entreprise se permettra de collecter 10 fois plus de données que l’Administration, et de les revendre. 
Les maîtres de ces entreprises vont s’emparer petit à petit de la gouvernance des États (sur le concept de « gouvernance » qui est loin d’être neutre, lire absolument cet article de Bernard Cassen de 2001) en devenant les partenaires privilégiés et officiels des gouvernements (les tristement célèbres PPP, partenariat public-privé, se pratiquent désormais à l’échelle mondiale). 
L’autrice de ce livre connaît à fond les arcanes des lobbys bruxellois, à commencer par Business Europe, organisation qui regroupe entre autres Bayer, BMW, Google, Microsoft, Shell, Total. Un lobby capable de tenir 170 réunions en trois ans avec l’élite de la Commission. Quand il y a lobby, il y a vite pub. C’est ainsi que Coca Cola sponsorise la présidence roumaine de l’UE. 
Autre caractéristique de la globalisation : les pratiques des entreprises transnationales s’imposent progressivement aux méthodes de fonctionnement des fonctions publiques. Avec l’aide, pour ce qui nous concerne, des manitous de l’UE. Au premier chef, les social-traîtres du style Moscovici pour qui « on peut très bien avoir des services publics gérés par des entreprises privées. » 
Quand l’État se met à genoux devant le service privé, il se retrouve sur les genoux, comme quand il accorde – de son plein gré, n’est-ce pas ? – 205 millions d’Euros à la SNCM au moment où elle a été privatisée par le fonds Butler Capital Partners et Veolia Transport. Quoiqu’il arrive, les intérêts privés sont toujours gagnants. Les autoroutes que la classe politique gouvernante française dans son entier a privatisées représentent 15% des activités de Vinci, mais 60% de ses profits. Leurs sociétés dégagent une marge brute de 73%. E la nave va. Pas forcément dans le mur… (Source « Liliane Held-Khawam. Coup d’État planétaire » 

Bernard Gensane, le Grand Soir 

Il y a 5 ans, Marie-France Garaud déclarait : "l'élection présidentielle n'a strictement aucune importance…"

Vu que, par le biais rusé d'interventions de plus en plus fréquentes du porte-parole du gouvernement, la campagne électorale a subrepticement commencé, autant se rappeler comment tout cela fonctionne réellement pour ne pas se faire d'illusions…

Recension de  

Dépossession et Coup d’État planétaire

de Liliane Held-Khawam


Par Bernard Gensane

 Comment une élite financière s’arroge le pouvoir absolu par la captation universelle des ressources. (Éditions Réorganisation du monde. 2019). 

En 2018, Liliane Held-Khawam – qui a publié une cinquantaine d’articles dans Le Grand Soir – nous avait expliqué dans Dépossession comment l’hyper puissance d’une élite financière mettait les États et les citoyens à genoux. Avec cet ouvrage magistral, très analytique et formidablement documenté, elle va plus loin en décrivant l’instauration d’une tyrannie globale qui ne fait même plus semblant de se cacher derrière les faux-nez d’une “ démocratie ” qui n’existe plus. 

Économiste, entrepreneur, Liliane Held-Khawam a une vraie connaissance du système de l’intérieur. Pour elle, cette tyrannie s’est installée en trois moments. Un premier stade à partir 1960, avec l’essor des pétrodollars gérés par la haute finance qui a développé les paradis fiscaux jusqu’en 1986, l’année du big bang financier consécutif à la dérégulation financière imposée par l’Acte unique européen. Le deuxième stade a duré jusqu’en 2007, avec la crise du système monétaire et financier qui a culminé dans le scandale des subprimes. Cette période fut pour LH-K celle de la mondialisation proprement dite qui a vu les structures étatiques classiques se vider de leurs pouvoirs décisionnels. Le troisième stade nous amène à aujourd’hui. Non seulement les élus ont accepté d’être dépossédés de tout pouvoir par les groupes financiers transnationaux mais ils se sont efforcés de convaincre les peuples qu’ils étaient incapables de les protéger contre les effets dévastateurs de l’endettement pensé, programmé, des États. 

Depuis une trentaine d’année, une petite oligarchie financière s’est appropriée la presque totalité de la création monétaire, ce qui lui a permis de coordonner les flux financiers qui régentent le marché mondial, l’industrie, le commerce, l’industrie dans son ensemble. Autrefois attribut du souverain, la création monétaire était jusqu’à il y a peu l’apanage des États. Dès lors que des instances privées peuvent battre monnaie, nous sommes en pleine forfaiture anticonstitutionnelle. Les banques centrales ont juste gardé la création monétaire numéraire. L’essentiel de la monnaie a été remis aux banques commerciales. La conséquence est que « les détenteurs de la création monétaire sont dépositaires de richesse incommensurables grâce à l’endettement généralisé des sociétés. […] En transférant la création monétaire-crédit à des privés, les États se privent d’importants bénéfices, sont lestés de dettes impossibles à rembourser, et gagent leur patrimoine commun. Ils s’asservissent à l’oligarchie monétaire. » Les États-Unis n’échappent pas à cette règle d’airain, leur dette étant actuellement de 22 trillons de dollars. 

LH-K pose une grave question : un État peut-il encore être souverain ? Vu de la droite lucide, la réponse est « non ». Ainsi, pour Marie-France Garaud, l’élection présidentielle n’a strictement aucune importance car la souveraineté repose sur quatre pouvoirs dont les États et les politiques se sont progressivement défaits : battre monnaie, décider de la paix et de la guerre, faire les lois, rendre la justice. Pour cela, vous devez vous connecter Se connecter Recherche Bibliothèque Se connecter il y a 5 ans|62 vues Marie-France Garaud : "l'élection présidentielle n'a strictement aucune importan Jocelyne Galy Intégrer la vidéo Marie-France Garaud : "l'élection présidentielle n'a strictement aucune importance"
 



L’économie est désormais organisée en monopoles. C’est le cas, par exemple et malheureusement, de l’industrie pharmaceutique qui voit l’appât du gain passer bien avant la santé des patients. Des médicaments cessent d’être fabriqués, d’autres ne sont pas vendus car leurs prix ne sont pas assez élevés selon les trusts. 
Ce sont ces mêmes trusts, ou leurs lobbys, qui tiennent la plume lorsqu’il s’agit de rédiger des lois créant des niches fiscales. 
Ces mêmes trusts qui ne reconnaissent pas les tribunaux nationaux ou qui les défient lorsque c’est nécessaire comme quand la multinationale Lone Pine a demandé au gouvernement canadien de lui accorder 250 millions de dollars de « réparations » pour le manque à gagner à cause du moratoire sur l’extraction du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent. 
On a vu des entreprises étrangères engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Égypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou. Plus de 450 procédures de ce type sont actuellement en cours dans le monde. 
Tous les Codes du travail font l’objet d’attaques frontales.
 Nous sommes passés, explique Liliane Held-Khawam, au stade de la mondialisation par la transformation des citoyens en consommateurs. En Europe, même pas besoin de l’idéologie thatchérienne pour cela puisque la consommation figure dans les textes officiels de l’UR : « Avec 502 millions de consommateurs depuis l’élargissement de 2007, il s’agit du plus grand marché au monde. »
 La chute du Mur de Berlin a coïncidé avec la fin des trente glorieuses et a permis le passage de l’internationalisation à la mondialisation, que l’UNESCO définit comme « le processus d’intégration des marchés qui résulte de la libéralisation des échanges, de l’expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire. » Que pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture la culture et la concurrence soient en parfaite symbiose, cela est tout un programme, mieux une idéologie. Afin d’être partie prenante de la globalisation, les grandes entreprises vont devenir transnationales, « en se construisant indépendamment des frontières ». Elles vont se dénationaliser, « gommer ce qui les relient à leur pays d’origine ». 
La filiale “ française ” d’un géant étasunien installera son siège social à La Haye et payera (en fait, ne payera guère) ses impôts au Luxembourg. Toute tentative de résistance de la part des travailleurs ou des pouvoirs publics français débouchera sur une prompte délocalisation en Pologne ou au Viet Nam. Dans le cas d’un super géant comme Amazon, l’entreprise se permettra de collecter 10 fois plus de données que l’Administration, et de les revendre. 
Les maîtres de ces entreprises vont s’emparer petit à petit de la gouvernance des États (sur le concept de « gouvernance » qui est loin d’être neutre, lire absolument cet article de Bernard Cassen de 2001) en devenant les partenaires privilégiés et officiels des gouvernements (les tristement célèbres PPP, partenariat public-privé, se pratiquent désormais à l’échelle mondiale). 
L’autrice de ce livre connaît à fond les arcanes des lobbys bruxellois, à commencer par Business Europe, organisation qui regroupe entre autres Bayer, BMW, Google, Microsoft, Shell, Total. Un lobby capable de tenir 170 réunions en trois ans avec l’élite de la Commission. Quand il y a lobby, il y a vite pub. C’est ainsi que Coca Cola sponsorise la présidence roumaine de l’UE. 
Autre caractéristique de la globalisation : les pratiques des entreprises transnationales s’imposent progressivement aux méthodes de fonctionnement des fonctions publiques. Avec l’aide, pour ce qui nous concerne, des manitous de l’UE. Au premier chef, les social-traîtres du style Moscovici pour qui « on peut très bien avoir des services publics gérés par des entreprises privées. » 
Quand l’État se met à genoux devant le service privé, il se retrouve sur les genoux, comme quand il accorde – de son plein gré, n’est-ce pas ? – 205 millions d’Euros à la SNCM au moment où elle a été privatisée par le fonds Butler Capital Partners et Veolia Transport. Quoiqu’il arrive, les intérêts privés sont toujours gagnants. Les autoroutes que la classe politique gouvernante française dans son entier a privatisées représentent 15% des activités de Vinci, mais 60% de ses profits. Leurs sociétés dégagent une marge brute de 73%. E la nave va. Pas forcément dans le mur… (Source « Liliane Held-Khawam. Coup d’État planétaire » 

Bernard Gensane, le Grand Soir 

lundi 8 mars 2021

"NOUS AUTRES" Anti-utopie prophétique (1920) "мы" d'Evgeny Zamiatin

Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la "dernière" de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des "Numéros". Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'oeuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter (source)



extraits


 […] J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait.
C'est une chose que je ne puis comprendre.
 […]


Aujourd’hui, par exemple, à seize heures dix exactement, je me trouvais devant le mur de verre étincelant. Au-dessus de moi, les lettres d’or : « Bureau des Gardiens » brillaient comme un soleil. À travers les murs, je voyais une longue file d’unifs gris-bleu. Les visages luisaient comme des lampes dans une ancienne église. Ils étaient venus pour accomplir une action sublime : pour trahir et sacrifier sur l’autel de l’État Unique, leurs parents aimés, leurs amis, eux-mêmes. J’aurais voulu me précipiter vers eux, mais je ne pus, mes pieds étaient comme soudés aux dalles de verre. Je restai là, les yeux fixes. […]

 

D’après les documents parvenus jusqu’à nous, les anciens éprouvaient des sentiments semblables lors de leurs « services religieux ». Mais eux, ils servaient un Dieu inconnu et absurde, tandis que nous, nous servons un Dieu sensé et parfaitement connu. Leur Dieu ne leur donnait rien, si ce n’est des inquiétudes éternelles, tandis que le nôtre nous a donné la vérité absolue : il nous a délivrés de toute inquiétude. Leur Dieu n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir lui-même en sacrifice, on ne sait pourquoi, tandis que nous apportons au nôtre, à l’État Unique, un sacrifice paisible, réfléchi et raisonnable. Certes, c’était bien une liturgie triomphale à la gloire de l’État Unique que cette commémoration de la Guerre de Deux Cents ans, de la victoire grandiose remportée par tous sur un seul, par le total sur l’unité…

 

[…]« la vieille légende du paradis, c’est nous, c’est tout à fait actuel. Vous allez voir. Les deux habitants du paradis se virent proposer le choix : le bonheur sans liberté ou la liberté sans bonheur, pas d’autre solution. Ces idiots-là ont choisi la liberté et, naturellement, ils ont soupiré après des chaînes pendant des siècles. Voilà en quoi consistait la misère humaine : on aspirait aux chaînes. Nous venons de trouver la façon de rendre le bonheur au monde… Vous allez voir. Le vieux Dieu et nous, nous sommes à la même table, côte à côte. Oui, nous avons aidé Dieu à vaincre définitivement le diable ; c’est le diable qui avait poussé les hommes à violer la défense divine et à goûter à cette liberté maudite ; c’est lui, le serpent rusé. Mais nous l’avons écrasé d’un petit coup de talon : “crac”. Et le paradis est revenu, nous sommes redevenus simples et innocents comme Adam et Ève. Toute cette complication autour du bien et du mal a disparu ; tout est très simple, paradisiaque, enfantin. Le Bienfaiteur, le Cube, la Machine, la Cloche Pneumatique, les Gardiens, tout est bon, tout est grandiose, magnifique, noble, élevé, d’une pureté de cristal. Car cela protège notre contrainte, c’est-à-dire notre bonheur. Les anciens, à notre place, se mettraient à raisonner, à comparer et à se casser la tête : “Est-ce moral, est-ce immoral… ?”




 Evgeni Zamiatine,

 Nous Autres

1920


  

"NOUS AUTRES" Anti-utopie prophétique (1920) "мы" d'Evgeny Zamiatin

Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la "dernière" de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des "Numéros". Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'oeuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter (source)



extraits


 […] J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait.
C'est une chose que je ne puis comprendre.
 […]


Aujourd’hui, par exemple, à seize heures dix exactement, je me trouvais devant le mur de verre étincelant. Au-dessus de moi, les lettres d’or : « Bureau des Gardiens » brillaient comme un soleil. À travers les murs, je voyais une longue file d’unifs gris-bleu. Les visages luisaient comme des lampes dans une ancienne église. Ils étaient venus pour accomplir une action sublime : pour trahir et sacrifier sur l’autel de l’État Unique, leurs parents aimés, leurs amis, eux-mêmes. J’aurais voulu me précipiter vers eux, mais je ne pus, mes pieds étaient comme soudés aux dalles de verre. Je restai là, les yeux fixes. […]

 

D’après les documents parvenus jusqu’à nous, les anciens éprouvaient des sentiments semblables lors de leurs « services religieux ». Mais eux, ils servaient un Dieu inconnu et absurde, tandis que nous, nous servons un Dieu sensé et parfaitement connu. Leur Dieu ne leur donnait rien, si ce n’est des inquiétudes éternelles, tandis que le nôtre nous a donné la vérité absolue : il nous a délivrés de toute inquiétude. Leur Dieu n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir lui-même en sacrifice, on ne sait pourquoi, tandis que nous apportons au nôtre, à l’État Unique, un sacrifice paisible, réfléchi et raisonnable. Certes, c’était bien une liturgie triomphale à la gloire de l’État Unique que cette commémoration de la Guerre de Deux Cents ans, de la victoire grandiose remportée par tous sur un seul, par le total sur l’unité…

 

[…]« la vieille légende du paradis, c’est nous, c’est tout à fait actuel. Vous allez voir. Les deux habitants du paradis se virent proposer le choix : le bonheur sans liberté ou la liberté sans bonheur, pas d’autre solution. Ces idiots-là ont choisi la liberté et, naturellement, ils ont soupiré après des chaînes pendant des siècles. Voilà en quoi consistait la misère humaine : on aspirait aux chaînes. Nous venons de trouver la façon de rendre le bonheur au monde… Vous allez voir. Le vieux Dieu et nous, nous sommes à la même table, côte à côte. Oui, nous avons aidé Dieu à vaincre définitivement le diable ; c’est le diable qui avait poussé les hommes à violer la défense divine et à goûter à cette liberté maudite ; c’est lui, le serpent rusé. Mais nous l’avons écrasé d’un petit coup de talon : “crac”. Et le paradis est revenu, nous sommes redevenus simples et innocents comme Adam et Ève. Toute cette complication autour du bien et du mal a disparu ; tout est très simple, paradisiaque, enfantin. Le Bienfaiteur, le Cube, la Machine, la Cloche Pneumatique, les Gardiens, tout est bon, tout est grandiose, magnifique, noble, élevé, d’une pureté de cristal. Car cela protège notre contrainte, c’est-à-dire notre bonheur. Les anciens, à notre place, se mettraient à raisonner, à comparer et à se casser la tête : “Est-ce moral, est-ce immoral… ?”




 Evgeni Zamiatine,

 Nous Autres

1920


  

vendredi 5 février 2021

VOILÀ À QUOI RESSEMBLE DANS LE DÉTAIL UN MONDE SANS DIEU !

 VOILÀ CE QUI SE PASSE EN FRANCE (DU MOINS…)

LES VIEUX DANS LES SERVICES DE GÉRONTOLOGIE OU DANS LES EHPAD
 ONT REMPLACÉ LES JUIFS DANS LES CAMPS D'EXTERMINATION.

EN FAIT, IL Y A DANS LE PERSONNEL "SOIGNANT", AU MOINS  AUTANT ( SI CE N'EST PLUS) DE SINISTRES ET FROIDS COLLABOS DE LA TYRANNIE TOTALITAIRE NUMÉRIQUE MARCHANDE,  DU MÉPRIS DE L'ÊTRE HUMAIN, DE SERVITEURS DES TÉNÈBRES ET DE LA MORT QUE DE DÉVOUÉS  HÉROS…

Regardez et écoutez bien, en vous tenant pas loin de vos toilettes ou …

d'une batte de base ball (au choix)  ou de votre Komboskini (pour rester religieusement correct)




PAS NÉCESSAIRES LE BRUIT DES BOTTES et  LES UNIFORMES IMPECCABLES,
 LES DÉFILÉS POMPEUX, LES DISCOURS HYSTÉRIQUES TONITRUANTS
Une blouse blanche suffit… 

Ce n'est pas d'un GRAND RESET dont nous avons besoin MAIS
d'un GRAND MÉNAGE à tous les étages de tous les collaborateurs
d'un SYSTÈME LIBERTICIDE, MORTIFÈRE et INHUMAIN

À QUAND LES GRANDS PROCÈS ET L'ÉPURATION ?

VOILÀ À QUOI RESSEMBLE DANS LE DÉTAIL UN MONDE SANS DIEU !

 VOILÀ CE QUI SE PASSE EN FRANCE (DU MOINS…)

LES VIEUX DANS LES SERVICES DE GÉRONTOLOGIE OU DANS LES EHPAD
 ONT REMPLACÉ LES JUIFS DANS LES CAMPS D'EXTERMINATION.

EN FAIT, IL Y A DANS LE PERSONNEL "SOIGNANT", AU MOINS  AUTANT ( SI CE N'EST PLUS) DE SINISTRES ET FROIDS COLLABOS DE LA TYRANNIE TOTALITAIRE NUMÉRIQUE MARCHANDE,  DU MÉPRIS DE L'ÊTRE HUMAIN, DE SERVITEURS DES TÉNÈBRES ET DE LA MORT QUE DE DÉVOUÉS  HÉROS…

Regardez et écoutez bien, en vous tenant pas loin de vos toilettes ou …

d'une batte de base ball (au choix)  ou de votre Komboskini (pour rester religieusement correct)




PAS NÉCESSAIRES LE BRUIT DES BOTTES et  LES UNIFORMES IMPECCABLES,
 LES DÉFILÉS POMPEUX, LES DISCOURS HYSTÉRIQUES TONITRUANTS
Une blouse blanche suffit… 

Ce n'est pas d'un GRAND RESET dont nous avons besoin MAIS
d'un GRAND MÉNAGE à tous les étages de tous les collaborateurs
d'un SYSTÈME LIBERTICIDE, MORTIFÈRE et INHUMAIN

À QUAND LES GRANDS PROCÈS ET L'ÉPURATION ?

vendredi 29 janvier 2021

DE L'ÉTAT PROTECTEUR AU GOUVERNEMENT MONDIAL TOTALITAIRE

???



L’État nous protège-t-il vraiment contre le crime, contre l’adversité, contre les risques sanitaires de notre triste actualité, contre le viol de la propriété, la précarité, ou encore la pauvreté  ? Le croire c’est choir ! À partir du moment où les individus se sont constitués en société, ils ont consenti à déléguer la justice à la collectivité et ses représentants, et non plus à l’assurer eux-mêmes. Dès lors, une protection a été légitimement attendue de l’État. Mais l’État nous a-t-il un jour protégés ? L’évidence à laquelle il faut se rendre, c’est qu’aujourd’hui, les Français attendent encore cette protection, et même plus que jamais. Mais ils ne l’ont plus. Nous ne l’avons plus. Et cela depuis longtemps. L’État nous protège, oui… soit de risques imaginaires, soit de risques qu’il a lui-même créés, tandis que la liberté est attaquée, la propriété bafouée, et que nous sommes pris en otage par une envahissante bureaucratie. À travers ces pages, Simone Wapler livre un pamphlet tranchant comme une lame, chiffres et faits à l’appui, pour ouvrir les yeux des Français sur le vrai rôle de leur État. Des révélations inattendues auxquelles il sera difficile, une fois ce livre achevé, de rester insensibles.

Simone Wapler 
journaliste et économiste française 


DE L'ÉTAT PROTECTEUR AU GOUVERNEMENT MONDIAL TOTALITAIRE

???



L’État nous protège-t-il vraiment contre le crime, contre l’adversité, contre les risques sanitaires de notre triste actualité, contre le viol de la propriété, la précarité, ou encore la pauvreté  ? Le croire c’est choir ! À partir du moment où les individus se sont constitués en société, ils ont consenti à déléguer la justice à la collectivité et ses représentants, et non plus à l’assurer eux-mêmes. Dès lors, une protection a été légitimement attendue de l’État. Mais l’État nous a-t-il un jour protégés ? L’évidence à laquelle il faut se rendre, c’est qu’aujourd’hui, les Français attendent encore cette protection, et même plus que jamais. Mais ils ne l’ont plus. Nous ne l’avons plus. Et cela depuis longtemps. L’État nous protège, oui… soit de risques imaginaires, soit de risques qu’il a lui-même créés, tandis que la liberté est attaquée, la propriété bafouée, et que nous sommes pris en otage par une envahissante bureaucratie. À travers ces pages, Simone Wapler livre un pamphlet tranchant comme une lame, chiffres et faits à l’appui, pour ouvrir les yeux des Français sur le vrai rôle de leur État. Des révélations inattendues auxquelles il sera difficile, une fois ce livre achevé, de rester insensibles.

Simone Wapler 
journaliste et économiste française 


dimanche 10 janvier 2021

Les confinements tuent - Les évêques orthodoxes ignorent-ils les victimes?

Voici un article qui fait le point sur la situation dans le monde et plus particulièrement aux USA. Mais on peut facilement faire la transposition pour la France.

Le Christ est né! Glorifiez-le! Nous avons maintenant dépassé la Nativité du Christ sur les calendriers nouveau et ancien. Comme chaque année, les hiérarchies de notre Église ont émis des messages à l'occasion de la fête. Compte tenu de la situation cette année, chaque message que nous lisons comportait une section sur le COVID. Ce qui suit du message du patriarche Kirill est très typique.

Aujourd'hui, alors que les peuples de la terre endurent l'épreuve difficile d'une nouvelle maladie, alors que le cœur des peuples est submergé par la peur et l'angoisse pour l'avenir, il est particulièrement important que nous renforcions notre prière collective et individuelle et offrions au Seigneur le travaux diligents des bonnes œuvres. Beaucoup de nos frères et sœurs, en raison de la peste dévastatrice, ne profitent plus de l'occasion de visiter des églises. Laissons nos demandes au Seigneur Miséricordieux afin qu'il renouvelle leur force corporelle et spirituelle, accorde le rétablissement le plus rapide à ceux qui sont malades et envoie son aide aux médecins et à tous les travailleurs médicaux qui, avec le sacrifice de soi, font tout ce qu'ils peuvent pour la santé et la vie des gens.

Soulignement ajouté . C'est une chose normale pour un hiérarque de l'Église de se souvenir des malades, des souffrants, des âmes de ceux qui sont morts d'une épidémie et des travailleurs de la santé. Nous avons des contributeurs qui sont des travailleurs de la santé et des survivants du COVID, nous apprécions donc beaucoup les prières. Mais le COVID n'a pas seulement fait souffrir les personnes infectées, les différentes réponses gouvernementales ont également fait du mal et tué de nombreuses personnes innocentes. D'autres souffriront à mesure que les confinements se poursuivront, et dans certains cas s'intensifieront. Ces pauvres âmes, du moins en ce qui concerne l'Église, ne semblent pas exister.

Taux de survie de Covid-19Les médias et les gouvernements semblent se concentrer uniquement sur la prévention de la transmission d'une maladie avec un taux de survie de 99,5% ou plus pour les moins de 70 ans. Nous nous serions attendus à ce que les successeurs des apôtres adoptent une vision beaucoup plus équilibrée, car les confinements et autres mesures d'atténuation ont clairement un coût en termes de vies humaines et de bien-être. 

Comme toutes les vies comptent pour Dieu, toutes les vies devraient aussi avoir de l'importance pour les chrétiens orthodoxes. Une personne âgée qui meurt du COVID n'a pas moins ou plus de valeur qu'une personne âgée qui meurt de «ne pas s'épanouir» parce qu'elle a perdu espoir alors qu'elle était isolée de sa famille et de ses amis. Un enfant affamé n'a pas moins de valeur qu'un homme obèse à la fin de la soixantaine. L'Église ne peut pas se concentrer uniquement sur certaines vies et ignorer le danger pour d'autres.

Comme l'Église est du Christ, l'Église doit être disposée à utiliser sa voix prophétique pour parler au nom de tous ceux qui souffrent. Notre focalisation actuelle et résolue sur «arrêter la propagation» a causé certaines des souffrances suivantes qui doivent être traitées:

  • En raison du manque de soins de santé / de dépistage, de l'augmentation du chômage et de la perte de possibilités d'éducation - plus d'un tiers des décès en excès aux États-Unis ne sont déjà pas liés au COVID. L'impact des mesures anti-COVID se fera sentir pendant des décennies dans le futur. Le nombre total de décès excédentaires dus aux confinements devrait être 30 fois supérieur aux décès supplémentaires dus au COVID. Cela pourrait finir par être une estimation prudente, en fonction des catastrophes mentionnées dans ce qui suit.
  • Les perturbations économiques tuent et mettent en danger les gens en coupant les chaînes d'approvisionnement alimentaire et en les empêchant de nourrir leur famille. Le nombre de personnes «marchant vers la famine» est passé à 270 millions dans le monde. David Beasley, Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), a déclaré: «La famine est littéralement à l'horizon et nous parlons des prochains mois.» Il a en outre averti que 2021 risquait de devenir la pire année de crise humanitaire depuis la fondation des Nations Unies. Ce n'est pas seulement un problème dans les pays en développement. 50 millions de personnes en Amérique souffrent d'insécurité alimentaire, dont 17 millions d'enfants.
  • En Amérique, près de 80% des victimes du COVID-19 avaient plus de 65 ans et plus de 40% vivaient dans des maisons de retraite médicalisées, où l'espérance de vie moyenne après l'admission n'est que de cinq mois. Pour protéger ces personnes âgées, les confinements COVID tuent les jeunes. Un Américain âgé de 25 à 44 ans est 3,6 fois plus susceptible de mourir des restrictions utilisées pour «combattre» le COVID que du COVID lui-même.
  • Les recherches du Well-Being Trust montrent que 75 000 Américains devraient mourir de désespoir en 2021 - y compris de l'abus d'alcool et de drogues et du suicide. Les surdoses et les décès par surdose sont à leur plus haut niveau jamais atteint aux États-Unis. 1 jeune Américain sur 4 a sérieusement envisagé le suicide. À l'échelle mondiale, les suicides montent en flèche.
  • 150 millions de personnes dans le monde, dont 8 millions d'Américains, ont été poussées dans l'extrême pauvreté. Les pauvres meurent de toutes sortes de choses que les plus riches ne font pas.
  • La moitié des Américains à faible revenu rapportent une perte d'emploi ou de salaire à la maison en raison de confinements.
  • Les familles ne peuvent pas payer leur loyer, donc pas moins de  34 millions d'Américains  risquent d'être expulsés.
  • Pour l'ensemble de 2020, l'or a gagné 25,1% et l'argent 47,9%. Pourquoi est-ce important? Parce que cela indique que l' inflation s'accélère en raison de toutes les impressions d'argent qui se font pour soutenir les marchés boursiers, les banques et les grandes entreprises. Mais très peu de cet argent va au travailleur moyen, qui ressentira de plus en plus les effets d'une expansion rapide de la base monétaire.

Et bien sûr, comme l'a souligné le patriarche Kirill dans son message, des millions de personnes sont privées du confort des services de l'Église dans des endroits comme la Californie et Chypre. Même Dieu est enlevé à ceux qui n'ont déjà rien d'autre.

Les confinements, pour le dire franchement, ne fonctionnent pas. (Voir cette longue liste d'études qui vérifient ce fait.) Et même si ils l'ont fait, ils ne sont pas gratuits. Lorsqu'on parle de confinement [NdR : "lockdown" en anglais rend mieux compte de la dictature sanitaire], il ne s'agit pas d'un débat entre «argent» et «vie». L'activité économique signifie des emplois, et les emplois sont la façon dont les gens ordinaires nourrissent leur famille. Les milliardaires deviennent de plus en plus riches, tandis que les gens ordinaires se débattent, font une overdose et meurent de plus en plus de faim .

Où est l'église? L'Église comprend le mieux la nature humaine et l'histoire humaine. L'Église et ses dirigeants devraient être les premiers à se lever et à dire que victimiser toute la société pour «sauver» les personnes âgées est inacceptable (même si cela a fonctionné). Les hiérarchies l'ignorent-elles? Sont-elles complices de cela? Comme nous l'avons documenté dans cet article sur l' hypocrisie, de nombreux membres du clergé n'ont pas respecté les restrictions COVID. Alors peut-être craignent-ils les réactions négatives du gouvernement s'ils s'expriment?

Quoi qu'il en soit, espérons que le silence de l'Église ne se prolongera pas. 

Toute Sainte Mère de Dieu, intercède pour nous!Orthodoxie du dimanche

À Dieu et au Sauveur tu as donné naissance; 
Je te demande, ô Vierge, 
Des dangers délivre-moi 

Maintenant, je cours vers toi pour trouver refuge, 

avec toute mon âme et mon raisonnement.

Maintenant et pour toujours, et aux siècles des siècles. Amen.

Le corps et l'âme sont malades; 
Juge-moi vraiment digne 
de la direction divine et de tes soins; 
Car toi seule es la Mère de Dieu, 
Toi qui es bonne et qui donnes naissance au Bien.

Nicolas - membre du Vicariat de rite occidental, partie de l'archidiocèse chrétien orthodoxe d'Antioche en Amérique, réfugié COVID de l'archidiocèse grec (SOURCE)