Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est gouvernement; élections. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gouvernement; élections. Afficher tous les articles

dimanche 4 novembre 2018

La loi de la jungle, en Ukraine, ce pourrait être aussi la loi de l'entraide, de la coopération, de l'altruisme…


Si l’on écoute les sages paroles de cet homme de bonne volonté  (sans religion) à la recherche de la vérité et qu'on les applique à la situation catastrophique ukrainienne, on se questionne…



Vous croyez que Bartholomée est venu en Ukraine avec ces intentions ?
— C’est effectivement presque le discours qu’il a tenu – hypocritement – mais  en vérité il est juste venu imposer sa volonté.

Vous croyez  qu’il est venu dans cette contrée réellement pour proposer la coopération, l’entraide et apporter la paix ?

— Il a tout simplement fait comme tous ceux qui de nos jours ont été élus (laïcs ou religieux) pour diriger  une quelconque administration ou nation et gouverner,  et qui ont la prétention de savoir ce qui est juste et bon pour le peuple de leurs administrés et de leur imposer par la force leur volonté, sans rien connaître de leur vie réelle, de leurs difficultés, de leurs souffrances, de leurs besoins, de leurs désirs – car le peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui n’est-ce pas ? 

Ce qui est déjà révoltant de la part de nos pseudo représentants politiques l’est encore davantage de la part d’un responsable religieux censé apporter la Bonne Nouvelle de l’AMOUR !!!
Quand on lit son discours, on s’aperçoit à quel point on peut faire un discours même chrétien (!) avec la pire des langues de bois, dont toutes les phrases sonnent creux, sous la plus belle et la plus élevée des apparences spirituelles…et c'est terrible.

"Malheur à vous … hypocrites"

lundi 12 septembre 2016

Pour une réelle démocratie en France : LA PROPORTIONNELLE ! Ce serait déjà ça…

« Le suffrage proportionnel, avenir de la Vème république ? » retour sur la conférence de Frédéric Rouvillois

frederic-rouvillois
Compte-rendu de la conférence du Cercle Charles Péguy, tenue le 12/12/13 à la Mairie du Ier arrondissement. M. Frédéric ROUVILLOIS, Professeur de Droit Constitutionnel à l’Université de Paris-V René Descartes et intervenant à RTL, Europe 1 ou encore BFM TV, a traité du sujet « Le suffrage proportionnel, avenir de la Ve République ? ».

Frédéric Rouvillois a notamment écrit sur le snobisme ou la politesse chez Flammarion. Souvent présent sur les médias en tant que politologue, il est un défenseur du scrutin proportionnel, ou tout du moins un porteur des débats sur cette question, à l’heure où l’abstention en France est croissante. Cette question est souvent éludée par les tenants du scrutin majoritaire. Il ajoute que cela serait contraire à l’esprit de la Ve République. Or, il n’y a pas d’incompatibilité fondamentale entre le scrutin proportionnel et la Ve. Les incantations de VIe République ne rentrent pas dans les vrais ressorts des habitudes de vote des français. Or, ce scrutin pourrait être aussi envisagé avec le référendum d’initiative populaire. Mais ce dernier est difficilement applicable dans un pays de 60 millions d’habitants.

La proportionnelle : approche historique

Hier

Le 30 janvier 1914, la Chambre des Députés se réveille lorsque plusieurs de ses membres demandent l’organisation d’un référendum sur l’établissement de la représentation des minorités par la proportionnelle. Le premier à en prendre la défense ? Jean Jaurès. En effet, en 1910, il décrivait déjà la proportionnelle comme nécessaire à l’assainissement des mœurs publiques et nécessaire à la justice où chaque parti devrait pouvoir se faire entendre selon son poids réel. Cette réflexion, bien qu’elle commence avec Jaurès, nous rappelle toutefois que le thème de la justice, dès le début du XXe siècle est unanimement admis, sans jamais avoir été véritablement testé. Objectivement en effet, le scrutin majoritaire a pour effet de favoriser le regroupement des suffrages en écrasant les minorités.
En 1909, Paul Deschanel fait à la tribune un éloge de l’idée dejustice. Il revendique lutter pour l’égalité du suffrage universel, la justice étant opposé à l’iniquité du scrutin majoritaire. Cette idée s’efforce donc d’assurer à chacun une représentation en rapport à sa force numérique véritable. Si la majorité gouverne, la minorité doit être représentée, et non seulement ceux qui ont voté pour la majorité. Dès le milieu du XIXe siècle, John Stuart Mill développe cette idée, reprise plus tard par Louis Blanc. Il disait ainsi qu’une majorité d’électeurs doit avoir une majorité de représentants, mais homme pour homme, la condition est à remplir pour les minorités également. Sans quoi c’est un gouvernement de privilèges et d’inégalité.
Cet argument de justice n’est pas contesté. Mais il est jugé insuffisant pour contrebalancer les inconvénients d’un tel scrutin. Il serait en pratique catastrophique en entrainant l’émiettement de la représentation, la multiplication des partis et empêchant la constitution au Parlement de majorités permanentes et simples.
Une société politique doit avoir un gouvernement. Or, la proportionnelle entrave et paralyse la majorité, empêchant par cela de gouverner. Le gouvernement devrait donc s’appuyer sur une majorité de gouvernés. La proportionnelle porterait atteinte au prestige et à la force du pouvoir. Puis, Michel Debré expliquera qu’elle s’apparenterait à une « bombe atomique », créant désordre et saccageant le pouvoir.

Aujourd’hui

Si équitable soit-il, ce scrutin constitue un obstacle majeur. Pourtant ce vice rédhibitoire est-il aussi évident que le prétendent ses détracteurs, tels qu’ils le présentaient sous Clémenceau ? La majoritaire doit-elle continuer à être admise comme article de foi ? Les mutations du système institutionnel obligent à se poser la question. Elles obligent à conclure que cette idée d’inefficacité est en réalité un mythe ayant perdu aujourd’hui toute pertinence. Sous certaines conditions, il semble en effet qu’elle peut s’avérer au moins aussi efficace que le scrutin majoritaire, autant pour les décisions qu’il produit que dans son fonctionnement. D’autres avantages peuvent alors êtres perçus.

Un fait est là : nous ne sommes plus à l’époque de Vincent Auriol qui s’embêtait à l’Élysée pendant que l’Assemblée régnait. Ce n’est plus le Parlement qui gouverne. Il n’est pas au centre de l’État, c’est l’exécutif qui gouverne avec le Président de la République, qui échappe de ce fait, comme les ministres, aux effets désastreux de la proportionnelle, si tels en sont.
La proportionnelle ne pourrait atteindre à l’autorité de l’Etat que si ce mode de scrutin influerait directement sur la détermination du responsable de l’exécutif, comme c’est le cas en Israël. En l’espèce, l’absence de seuil de représentation (1%) a toujours produit à la formation de cabinets de coalition. Du fait des difficultés, elle a pu être considérée comme un problème majeur, ce qui a conduit à la révision de 1996, qui fait désormais que le Premier Ministre est élu au suffrage universel direct dans ce pays.
En France, la méfiance persiste chez certains, notamment dans les grands partis. Même une part de proportionnelle ne figurait pas dans le programme de l’UMP. J.-F. Copé estime qu’elle favoriserait l’instabilité politique. Ancienne et vénérable, cette crainte n’a plu de sens depuis la Constitution de 1958. Ces effets pervers ne peuvent être que dérisoires sur le pouvoir. Elle ne présente plus de nos jours aucun des risques de l’époque où les chambres concentraient tous les pouvoirs de décision. De plus, la fonction tribunicienne du Parlement pourrait très bien être élue à la proportionnelle, exprimant les variétés de celui-ci.
Les avantages. Au début des années 30, les adversaires de la proportionnelle expliquent que les communistes entreraient dans la Chambre. Joseph Barthélemyréfutait alors que selon les suffrages recueillis, ils ne devraient pas être amputés. Or, cestatu quo permet aux communistes de rester dans une position confortable : ils n’ont plus qu’à se plaindre et à gonfler virtuellement leur puissance, qui ne peut alors se vérifier concrètement. Aujourd’hui, le scrutin majoritaire ne conduit pas qu’à sous-représenter certains groupes, mais les exclut complètement, tout en laissant certains partis plus faibles très confortablement installés dans un jeu d’alliances.

La question de l’efficacité du système. L’exclusion d’une minorité les maintient dans le radicalisme et la marginalité : ils sont alors ennemis du système. Or, il s’agit bien d’un mauvais calcul. C’est bien là la politique de l’autruche. Bien au contraire, un parti bien mesuré, canalisé dans la légalité est moins dangereux. La proportionnelle supprime alors le sentiment du vaincu et de l’écrasement. Il peut également avoir un effet de dégonflage, d’une part en les privant d’un argument électoral de poids, d’autre part en les plaçant devant une autre réalité avec les parlementaires présents.
De plus, la proportionnelle élargit l’offre électorale dans les candidats susceptibles d’êtres élus. Elle aurait une influence positive sur le taux de participation, l’abstention étant tant vécue comme l’inutilité du vote. Cette dernière, réduite grâce à la proportionnelle, reste un dépérissement politique plus général, cela à cause de l’effet du « zapping électoral ». D’une élection à l’autre, l’électorat flottant change d’orientation politique ce qui entraine une chute des sortants et la tendance à la répétition. Ce phénomène résulte d’une inflexion électorale, mais aussi du scrutin majoritaire qui démultiplie l’importance de ces déplacements de votes. Le phénomène de « vagues » est alors observé. Dans le contexte actuel, il reproduit et accentue l’instabilité du système. Il fait naître l’un des éléments de la crise du régime. La proportionnelle a pour effet de neutraliser cet instrument violent. Elle assure à la représentation une certaine stabilité. Seule la frange médiane passe d’un côté à l’autre. Cette conséquence, mise en avant par Jaurès est la stabilisation de la proportionnelle. Michel Debré sous la IVe y voyait avec le scrutin majoritaire le moyen de raviver le sentiment de responsabilité des scrutés et des élus. Mais cet avantage purement théorique apparaît comme un risque permanent pour la stabilité du système et son bon fonctionnement. Or, les situations telles que la cohabitation, constituent un élément perturbateur bien plus important que la proportionnelle.

Demain

En terme de justice et d’intégration politique, il faut s’interroger sur ses modes de mise en place dans le cadre des élections législatives, crucial dans le cadre où il y a différentes manières d’établir un scrutin proportionnel. Il en dépendra alors des avantages et des inconvénients que l’on doit en craindre. Concrètement, le nombre de solutions envisageable est plus restreint. Les contours d’une réforme plausible s’imposent presque d’eux mêmes. D’abord, un système mixte. Quelle dose de proportionnelle pour les législatives ? Une dose intégrale, c’est-à-dire l’ensemble des sièges à la proportionnelle par son nombre de scrutins, est-ce concevable ? Ou bien un scrutin mixte, où seule une partie des sièges en relèvent ? Techniquement, l’instauration d’une proportionnelle intégrale n’a rien d’impossible. Aucun argument n’apparaît pertinent, ni la référence à la proximité, ni la thématique ambiguë et réversible de la confiscation de la souveraineté, ni même l’argument de l’inconstitutionnalité. Dans le parlementarisme rationalisé, on peut parfaitement légiférer sans majorité inconditionnelle. L’ancien président de l’Assemblée Bernard Accoyer, affirmait en 2012 que cela ne serait pas possible. Le seul problème serait en fait politique et psychologique. Le financement des partis en serait bouleversé, et les parlementaires se concevant comme des mandataires de leurs circonscriptions. D’où l’idée d’une partielle proportionnelle, un scrutin mixte, celui que la plupart de nos voisins européens exerce. Plausible, à condition que la dose soit adéquate. Ni trop restreinte, sous peine d’être une diversion, c’est ce qu’on reprochait au rapport de Balladur de 2007 à Sarkozy. Le Comité Balladur prenant acte de son souhait, se borna pourtant à réserver aux formations sous-représentés un nombre de sièges compris entre 20 et 30, afin de bénéficier d’une représentation plus équitable. Soit un peu plus de 6% de l’Assemblée, une compensation dérisoire ne répondant pas aux problématiques. Son excessive prudence ne sera d’ailleurs pas mise en œuvre.
En 2012, si tous les candidats promettent la proportionnelle, beaucoup restent dans l’incertitude. 10% « à discuter » chez Sarkozy, « une part de proportionnelle » seulement chez Hollande, tout droit sorti du programme Royal en 2007. Bachelot dit même sa volonté d’« instiller une dose de proportionnelle dans la politique ». Petit rappel : stila, du latin « la goutte »… tout est dit dans l’étymologie.
Au contraire, on pourrait largement tabler sur un chiffre tournant entre 25 et 33% de l’ensemble des députés, soit entre 250 et 300 sièges attribués sur cette base. Ce chiffre permettrait de réduire l’effet de vague inhérent au scrutin majoritaire, cause des alternances à répétitions. A l’inverse, il n’empêcherait pas la constitution de coalitions fragiles et malvenues, comme dans le cas d’une proportionnelle intégrale.

Le seuil d’éligibilité. A partir de quel pourcentage une liste peut elle avoir des élus ? Il faut trouver l’équilibre. En Israël, le seuil était trop faible, donc impraticable. Il a accentué la tendance à l’émiettement des partis politiques, rendant improbable la constitution de majorité stable. A l’inverse, s’il était trop élevé, cela risquerait de faire passer la réforme comme un faux-semblant. 5% apparaîtrait alors comme le compromis acceptable, comme le précisait le Comité Balladur en 2007. Cela aurait un effet couperet pour les gros partis. Les micro-partis, quand à eux, s’y retrouveront quoiqu’il arrive (Verts, PCF etc.).
Lors d’une table ronde en 2006, Pierre Joyce disait que sans risque de se tromper, on peut prédire la mise en place de la proportionnelle, les contours se dessinant d’eux-mêmes. Double vote, visibilité du scrutin, et circonscriptions régionales – pour conserver un enracinement géographique – sont envisagés. Or, il faudrait que le Président honore les promesses de son programme et que les parlementaires mettent en chantier une telle réforme. Cet optimisme est ancien, souhaitons que les débats ne perdurent plus encore pour nos petits-enfants…

samedi 6 août 2016

Les aristocrates à la Lanterne et à Versailles-Plage

Les aristocrates à la Lanterne et à Versailles-Plage
source  :
http://www.contrepoints.org/2016/08/06/262369-aristocrates-a-lanterne-a-versailles-plage
Par René Le Honzec, le 6 août 2016 dans Caricatures

dessin politique670

Le président Normal Ier, qui passe ses vacances au château de la Lanterne (on dit aussi « Pavillon » si on ne veut pas désobliger sa Majesté qui a la modestie sensible), s’est révélé être un bâtard de sang royal dont les goûts normaux de prince de sang de la République ont trahi le sang bleu (républicain, donc) qui coule dans ses veines, le rose étant réservé à l’apparence de sa délicate peau d’aristocrate des Grandes Écoles. Sa subtile délicatesse lui permet d’honorer de sa présence cet édifice de l’Ancien Régime qui n’est que contigüe au château de Versailles.
Il est le descendant de Francisque Ier, pardon, François Ier le Florentin, qui reprit ce bâtiment tombé entre les mains de Grands serviteurs de l’État mais d’origine roturière (par exemple, Son Excellence M. le marquis de Malraux, talentueux organisateur de Pompes Funèbres qui squatta avec sa maîtresse de Vilmorin, ou encore M. le Grand Intendant Rocard dont l’austérité protestante nécessita la construction d’une piscine et d’un tennis). Tonton, affectueux surnom donné par les plus populaires de ses courtisans, fit tout réaménager pour que sa délicieuse enfant adultérine M…P… puisse y prendre ses cours d’équitation en toute discrétion sous les yeux émus de son bon Géniteur.
Puis c’est M. de Jospin, Premier Conseiller de SM Chirac Ier, et sa femme, née princesse Agacinsky, qui vinrent le week-end échanger balles de tennis et propos philosophique en profitant de l’inspiration d’une cave des plus réputées de la République.
Enfin, pour faire vite, Nicolas Ier vira son Intendant Fillon-le-Sarthois pour y poser ses bottes avec ses femmes ( mais pas ensemble : Cécilia pour fêter son sacre, puis Carla pour le repas de noces).
Et puis vint le Président normal, qui non content de reprendre le carosse royal doré à l’or fin décrié de son prédécesseur (si, vous savez bien, surnommé le Sarko One), ne tarda pas à s’empiffrer de tous les prébendes de la monarchie républicaine .
Vous me direz que je suis mauvaise langue (pas tant que Saint-Simon, quand même) et que nos Élus ont bien le droit de souffler dans le luxe après tous les dévouements et le travail acharné dont ils font preuve pour augmenter nos gabelles, le nombre de nos chômeurs et faire des guerres coloniales.
Et bien pas du tout ! J’éprouve une fierté toute républicaine à voir que le programme révolutionnaire de nos glorieux Sans-Culottes est appliqué à la lettre par nos Conventionnels : les Aristocrates sont bien à la Lanterne!

dimanche 26 juin 2016

LA PAUVRETÉ DE NOS JOURS ET SOUS L'ANCIEN RÉGIME…



A PLUS DE 7 ANS APRES L'EXPLOSION DE WALL STREET: 21 MILLIONS D'AMÉRICAINS EN PAUVRETÉ ABSOLUE 
Notre lectrice Mme Landry a repéré un article effrayant "7% de la population, soit 21 millions de gens, vivent en pauvreté absolue, avec un revenu inférieur de 50% à ce que l'on considère comme seuil de la pauvreté. Et 33% de la population, soit 105 millions de gens, vivent dans la pauvreté, ou toute proche (...) Ces chiffres ont été obtenus dans How the U.S. Census Measures Poverty, U.S. Census Bureau, Income, Poverty, and Health Insurance Coverage in the United States 2014, U.S. Census Bureau".
Autant pour les journalistes économiques de BFM-WC dont la propagande vous explique que tout va bien aux US.. . Le total est 126 millions sur 320 soit une famille sur trois. Bienvenue dans la jungle. Cela me rappelle une chanson de Guns and Roses, "Welcome to the jungle" écrite dans les années 90. Là aussi, les musiciens sont des prophètes. Lire ici et ici la carte de la pauvreté aux US. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©  www.jovanovic.com 2008-2016

EN FRANCE, 9 MILLIONS DE PAUVRES ET DE CHOMEURS 
 C'est Jean-Luc Melenchon qui a confirmé ce chiffre de 9 millions lors de sa prestation jeudi dernier sur France2. Le pays compte 2 millions de bénéficiaires du RSA (sorte de salaire minimum), mais si on y ajoute les personnes âgées et les handicapés (stats de 2014), on arrive alors "à 4 millions pour l’année 2014 contre 3,3 millions en 2000, soit une hausse de 24 %. En comptabilisant les ayants droit (conjoints, enfants...), plus de 6 millions d’individus vivent d’une allocation relevant de ce dispositif. Sans ce système de protection sociale, des centaines de milliers de familles vivraient avec peu ou pas de ressources dans des conditions misérables", lire ici inegalites.fr, merci à Mme Landry.
Bref, le chômage continue à détruire le pays. Mais le Trésor Public pout souffler: 14.000 personnes se donnent la mort à cause du chômage, ce sont donc autant d'indemnités non versées par le gouvernement de Mr Hollande. Elle est pas belle la vie en temps de crise ? 
Notre lecteur Mr Siddh nous dit par exemple: "Je n’étais pas retourné faire d’emplettes dans ce centre commercial de Villiers-sur-Marne depuis Noël. A ce moment, tous les magasins étaient ouverts et semblaient profiter pleinement du boom de cette saison propice aux achats en tout genre. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il y a 15 jours, je me suis retrouvé nez à nez avec plus de 50% des magasins fermés ! J’ai cru sur le moment qu’il y avait des travaux de rénovations. Mais en discutant avec un vendeur de l’un des magasins pour le moment préservé, il m’a bien confirmé que toutes ces enseignes avaient mis la clé sous la porte ces 5 derniers mois. A ce rythme, ce centre commercial est voué à la fermeture définitive. Il y règne déjà un air de désolation !" Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2016



République VS Monarchie par l'historien Henri Guillemin


mercredi 25 mai 2016

Hollande : ça va mieux ? - ET VOUS ?!!!!


 "Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme ". Albert Camus (L’Homme révolté – 1951)









mardi 17 mai 2016

Politique française : Libéralisme ???

Primaires à droite : les imposteurs du libéralisme
Le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes : politiciens, journalistes et faiseurs d’opinion devraient le savoir !



Dans l’histoire de France, le libéralisme a cette fâcheuse habitude soit d’être voué aux gémonies soit de voir son nom travesti.
Habituellement, « libéral » est l’injure suprême, un synonyme d’exploiteur, d’égoïste, de sans cœur. Pour Jean-Luc Mélenchon, la politique de François Hollande, qui constitue une lourde déception, est de plus en plus libérale. Les extrêmes se rejoignant, Marine le Pen ne manque pas une occasion de stigmatiser les dérives libérales du pouvoir en place.
Ce qui est plus nouveau, c’est que des hommes politiques, tant de droite, du centre ou de gauche, revendiquent une étiquette libérale ou que des journalistes caractérisent ainsi leurs propositions sans qu’il s’agisse pour autant de les dénigrer. La situation n’est pas totalement inédite (songeons à l’« Empire libéral »), mais elle retient l’attention. On a ainsi entendu parler d’un « tournant libéral » du Président Hollande. Récemment, la coqueluche des médias, Emmanuel Macron, a affiché son identité de « libéral de gauche ».

Primaires à droite : le bal des imposteurs libéraux

Mais le libéralisme n’est pas l’apanage de la gauche. Les candidats aux primaires à droite rivaliseraient de libéralisme. François Fillon aurait le programme le plus audacieux en la matière, mais maintenant Alain Juppé se dénomme « libéral pragmatique », sans compter les « petits candidats » qui sont loin de rejeter l’étiquette à commencer par Hervé Mariton, dépeint comme « libéral et conservateur ».
D’un certain point de vue, on ne peut que se réjouir de cette situation. Après quatre décennies presque ininterrompues de désastre économique et social, un frémissement libéral semble se manifester. Il témoigne aussi du fait que la dichotomie classique droite/gauche non seulement ne fait plus rêver, mais encore ne masque plus l’emprise des étatistes sur la politique française.
À bien d’autres égards, l’utilisation à tout va du terme libéral agace et plus encore inquiète. Elle manifeste une inculture encyclopédique au sujet du libéralisme dans l’hexagone. À force de qualifier tout et n’importe quoi de libéral, on obscurcit également le débat.
La « loi Macron » ? Libérale. Le projet de loi « El Khomri » ? Libéral. Les propositions à droite de hausser l’âge de départ à la retraite ? Libérales. Le contrat de travail unique ? Libéral. Le revenu universel ? Libéral (c’est Lionel Stoléru, un grand libéral, qui vous le dit !).

Ignorance des grands principes du libéralisme

Emmanuel Macron Libéral
Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, CC-BY 2.0
Pourquoi cette bouillie en termes d’idées ? Tout simplement parce que les grands principes du libéralisme ne sont pas connus. Il est d’ailleurs fort révélateur que les hommes politiques qui se disent libéraux ou que les journalistes cernent comme tels, ajoutent toujours un terme : on est libéral, certes, mais conservateur ou pragmatique ou encore social. La deuxième partie de l’expression achève de détruire le peu de libéralisme que l’homme politique pouvait présenter.
Ainsi, Alain Juppé, dont toute la carrière s’est construite autour de l’antilibéralisme, serait aujourd’hui libéral. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer qu’il fallait conserver le « modèle social français », issu du Conseil national de la Résistance, regroupement pour l’essentiel de marxistes qui ont inspiré les réformes désastreuses de l’après-guerre. Mais encore faut-il avoir lu le programme du Conseil national de la Résistance…
Il faut donc marteler que le libéralisme ne se réduit pas à un saupoudrage de réformettes dites libérales. Il s’agit d’un courant de pensée cohérent, fondé sur des grands principes à commencer par le respect strict du droit de propriété et l’encadrement drastique des fonctions de l’État.
Malheureusement, depuis le retrait de la vie politique d’Alain Madelin, il n’existe aucun homme politique d’envergure en France qui ait une solide culture libérale. Or, la vérité est dans les principes. Tant que certains hommes politiques se revendiqueront du pragmatisme, il n’y aura rien à attendre d’eux, si tant est bien entendu qu’on puisse en attendre quelque chose en France…
Ainsi que l’écrivait Bastiat, le plus grand penseur libéral français du milieu du XIXe siècle (mais quel homme politique le lit-il ?), le pire pour le libéralisme n’est pas d’être attaqué, mais d’être mal défendu.

jeudi 3 décembre 2015

Enfin un peu de vérité des médias officiels… sur les alliances douteuses des démocraties irresponsables


ÉCOUTEZ BIEN



Ajoutée le 27 nov. 2015
Il y a quelques semaines, nous aurions du aller chercher de telles informations sur les chaînes russes, pour se faire alors dénigrer. Et pourtant, après une catastrophe parfois tout change! Du moins c'est l'impression qu'on peut avoir aujourd'hui...

Tout en parlant "d'erreurs" pour rester correct, les révélations faites lors de cette émission sur France Inter sont stupéfiantes! C'est à croire que, paradoxalement, c'est sous l'état d'urgence que les médias se libèrent... ou que le gouvernement nous prépare un 180 degrés géopolitique...

Pour les plus curieux, l'émission complète et sa retranscription pour apprendre aussi les raisons bassement économiques du soutien de la défunte ligue "démocratique anti-Assad": http://www.les-crises.fr/france-inter... .

Encore un effort les gars, il reste encore l'Ukraine! (S. Gobert à virer?)
http://www.youtube.com/playlist?list=... .
http://sans-langue-de-bois.eklablog.f...

Autres vidéos sur la Syrie:

Syrie - Quand l'entêtement devient un crime:
http://www.youtube.com/watch?v=huCDdl...

Syrie - "Opposition modérée" - Après les attentats de Paris ça vous concerne:
http://www.youtube.com/watch?v=puP7nK...