Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est liberté. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est liberté. Afficher tous les articles

dimanche 11 août 2024

LA LIBERTÉ D'ÊTRE SOI-MÊME par Christine Kelly



Après avoir présenté pendant deux ans « Face à l'Info » aux côtés d'Eric Zemmour, Christine Kelly est toujours sur CNews et continue à écrire. Dans son nouveau livre, « Libertés sans expression » (Cherche Midi), la journaliste s'interroge sur les attaques quotidiennes contre la liberté d'expression et raconte son parcours dans ce cadre professionnel complexe. Elle a une carrière riche et intense où, après dix-sept ans à la télévision, elle s'est devenue en 2009 la plus jeune membre au Conseil supérieur de l'audiovisuel avant de revenir sur les plateaux de télévision. Biographe de François Fillon, officier de l'ordre National du Mérite, présidente de l'association monoparentale « K d'urgences », cette femme de caractère raconte dans « Lumière intérieure » comment elle s'est construite : "L'important, ce n'est pas ce que l'on a fait de toi, mais ce que tu fais de toi", clame-t-elle.

vendredi 13 octobre 2023

COMMENT CONNAÎTRE LA VOLONTÉ DE DIEU ? par l'ARCHIPRÊTRE ALEXIS UMINSKY



Comment pouvons-nous découvrir le plan de Dieu pour nous ? Comment pouvons-nous comprendre si nous agissons dans la vie selon la volonté de Dieu ou par nous-mêmes ?


« Est-ce la volonté de Dieu que j’épouse cet homme ? « Et si on allait travailler dans une organisation précise pour entrer dans tel ou tel institut ? « La volonté de Dieu concerne-t-elle un événement dans ma vie et une de mes actions ? » Nous nous posons tout le temps des questions comme celles-ci. Comment pouvons-nous comprendre si nous agissons dans la vie selon la volonté de Dieu ou par nous-mêmes ? Et en général, comprenons-nous correctement la volonté de Dieu ? L'archiprêtre Alexy Uminsky, recteur de l'église de la Sainte Trinité de Khokhly, a répondu.

___________________________________________________________________________


– Comment la volonté de Dieu peut-elle se manifester dans nos vies ?


– Je pense que cela peut se manifester à travers les circonstances de la vie, le mouvement de notre conscience, les reflets de l'esprit humain, à travers des comparaisons avec les commandements de Dieu, à travers, avant tout, le désir même d'une personne de vivre selon la volonté de Dieu.


Archiprêtre Alexy Uminsky


  Le plus souvent, le désir de connaître la volonté de Dieu surgit spontanément : il y a cinq minutes, nous n’en avions pas besoin, et soudain, boum, nous avons un besoin urgent de comprendre la volonté de Dieu. Et le plus souvent dans des situations quotidiennes qui ne concernent pas l'essentiel.

    Ici, certaines circonstances de la vie deviennent l'essentiel : se marier ou ne pas se marier, aller à gauche, à droite ou tout droit, qu'allez-vous perdre - un cheval, une tête ou autre chose, ou vice versa, gagnerez-vous ? La personne commence, comme si elle avait les yeux bandés, à pousser dans différentes directions.


    Je pense que connaître la volonté de Dieu est l’une des tâches principales de la vie humaine, une tâche urgente chaque jour. C’est l’une des principales demandes du Notre Père, à laquelle les gens ne prêtent pas suffisamment attention.


– Oui, nous disons : « Que ta volonté soit faite » au moins cinq fois par jour. Mais nous souhaitons nous-mêmes intérieurement que « tout aille bien » selon nos propres idées...


    – Vladyka Antoine de Sourozh disait très souvent que lorsque nous disons « Que ta volonté soit faite », nous voulons en fait à la vérité que ce soit notre volonté qui soit, mais pour qu'à ce moment-là elle coïncide avec la volonté de Dieu, soit validée, approuvée par Lui. À la base, il s’agit d’une idée astucieuse.


    La volonté de Dieu n'est pas un secret, ni une sorte de code qu'il faut déchiffrer ; pour le savoir, vous n’avez pas besoin d’aller voir les Anciens, vous n’avez pas besoin d’interroger spécifiquement quelqu’un d’autre à ce sujet.


Le moine Abba Dorotheos en parle ainsi :


« Un autre pourrait penser : si quelqu’un n’a pas de personne à interroger, alors que doit-il faire dans ce cas ? Si quelqu'un veut vraiment, de tout son cœur, accomplir la volonté de Dieu, alors Dieu ne le quittera jamais, mais l'instruira de toutes les manières possibles selon sa volonté. En vérité, si quelqu’un dirige son cœur selon la volonté de Dieu, alors Dieu éclairera le petit enfant pour lui faire part de Sa volonté. Si quelqu'un ne veut pas faire sincèrement la volonté de Dieu, alors même s'il ira vers le prophète, et Dieu mettra dans le cœur du prophète de lui répondre, conformément à son cœur corrompu, comme le dit l'Écriture : et si un prophète est séduit et dit une parole, le Seigneur a séduit ce prophète (Ézéchiel 14 : 9).

    

    Bien que chaque personne, à un degré ou à un autre, souffre d'une sorte de surdité spirituelle interne. Brodsky a cette phrase : « Je suis un peu sourd. Mon Dieu, je suis aveugle." Développer cette audition intérieure est l’une des principales tâches spirituelles d’un croyant.


        Il y a des gens qui sont nés avec une oreille musicale absolue, mais il y a ceux qui ne frappent pas les notes. Mais avec une pratique constante, ils peuvent développer leur oreille musicale manquante. Même si ce n’est pas dans l’absolu. La même chose arrive à celui qui veut connaître la volonté de Dieu.


– Quels exercices spirituels sont nécessaires ici ?


– Oui, pas d’exercices particuliers, il faut juste un grand désir d’entendre Dieu et de lui faire confiance. Il s’agit d’une lutte sérieuse avec soi-même, appelée ascèse. Voici le centre principal de l'ascèse, quand au lieu de vous-même, au lieu de toutes vos ambitions, vous mettez Dieu au centre.






– Comment pouvons-nous comprendre qu’une personne accomplit réellement la volonté de Dieu et n’agit pas de manière arbitraire en se cachant derrière cela ? Ainsi, le saint juste Jean de Cronstadt a prié avec audace pour le rétablissement de ceux qui le demandaient et savait qu'il accomplissait la volonté de Dieu. D'un autre côté, c'est si facile, en se cachant derrière le fait qu'on agit selon la volonté de Dieu, de faire quelque chose d'inconnu...


    – Bien sûr, le concept de « volonté de Dieu » en lui-même peut être utilisé, comme tout dans la vie humaine, simplement pour une sorte de manipulation. Il est trop facile d’attirer arbitrairement Dieu à vos côtés, d’utiliser la volonté de Dieu pour justifier la souffrance de quelqu’un d’autre, vos propres erreurs et votre propre inaction, votre stupidité, votre péché et votre méchanceté.

    Nous attribuons beaucoup de choses à Dieu. Dieu est souvent à notre procès, en tant qu'accusé. La volonté de Dieu nous est inconnue uniquement parce que nous ne voulons pas la connaître. Nous le remplaçons par nos fictions et l'utilisons pour réaliser certaines fausses aspirations.

    La véritable volonté de Dieu est discrète, avec beaucoup de tact. Malheureusement, n’importe qui peut facilement utiliser cette expression à son avantage. Les gens manipulent Dieu. Il est facile pour nous de justifier tout le temps nos crimes ou nos péchés en disant que Dieu est avec nous.

    Nous voyons cela se produire sous nos yeux aujourd’hui. Comment les gens portant les mots « Volonté de Dieu » sur leur T-shirt frappent leurs adversaires au visage, les insultent et les envoient en enfer. Est-ce la volonté de Dieu de battre et d’insulter ? Mais certaines personnes croient qu’elles sont elles-mêmes la volonté de Dieu. Comment les en dissuader ? Je ne sais pas.


La volonté de Dieu, la guerre et les commandements


– Mais quand même, comment ne pas se tromper, reconnaître la vraie volonté de Dieu, et non quelque chose d’arbitraire ?


        – Un grand nombre de choses se font le plus souvent selon notre propre volonté, selon notre désir, car lorsqu'une personne veut que sa volonté soit faite, elle est faite. Lorsqu'une personne veut que la volonté de Dieu soit faite et dit : « Que ta volonté soit faite » et ouvre la porte de son cœur à Dieu, alors peu à peu, la vie de la personne est prise entre les mains de Dieu. Et quand une personne ne veut pas cela, alors Dieu lui dit : « que ta volonté soit faite, s'il te plaît ».

    La question se pose de notre liberté, dans laquelle le Seigneur n'intervient pas, pour laquelle il limite sa liberté absolue.

    L'Évangile nous dit que la volonté de Dieu est le salut de tous les hommes. Dieu est venu dans le monde pour que personne ne périsse. Notre connaissance personnelle de la volonté de Dieu réside dans la connaissance de Dieu, qui pour nous révèle aussi l'Évangile : « Afin qu'ils te connaissent, le seul vrai Dieu » (Jean 17, 3), dit Jésus-Christ.

    Ces paroles sont entendues lors de la Dernière Cène, au cours de laquelle le Seigneur lave les pieds de ses disciples et apparaît devant eux comme un amour sacrificiel, miséricordieux et salvateur. Où le Seigneur révèle la volonté de Dieu, montrant aux disciples et à nous tous l'image du service et de l'amour, pour que nous fassions de même.

    Après avoir lavé les pieds de ses disciples, le Christ dit : « Savez-vous ce que je vous ai fait ? Vous M'appelez Maître et Seigneur, et vous parlez correctement, car Je suis exactement cela. Donc, si moi, le Seigneur et Maître, je vous ai lavé les pieds, alors vous devriez vous laver les pieds les uns les autres. Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez aussi ce que je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, un serviteur n'est pas plus grand que son maître, et un messager n'est pas plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez cela, heureux serez-vous quand vous le ferez » 

(Jean 13 : 12-17).



    Ainsi, la volonté de Dieu pour chacun de nous se révèle comme une tâche pour chacun de nous d'être comme le Christ, d'être impliqué en Lui et co-naturel dans Son amour. Sa volonté est également dans ce premier commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée : ceci est le premier et le plus grand commandement ; la seconde lui est semblable : aime ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22, 37-39).


    Sa volonté est aussi la suivante : « …aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent et priez pour ceux qui vous maltraitent » (Luc 6 :27-28).


    Et par exemple en ceci : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamné ; pardonne, et il te sera pardonné » (Luc 6 : 37).

La parole évangélique et la parole apostolique, la parole du Nouveau Testament, tout cela est une manifestation de la volonté de Dieu pour chacun de nous. Il n’y a aucune volonté de Dieu pour pécher, pour insulter autrui, pour humilier autrui, pour que les gens s’entretuent, même si leurs banderoles disent : « Dieu est avec nous ».


    – Il s’avère que pendant une guerre, il y a une violation du commandement « Tu ne tueras pas ». Mais, par exemple, les soldats de la Grande Guerre patriotique, qui ont défendu leur patrie et leur famille, sont-ils vraiment allés à l'encontre de la volonté du Seigneur ?


    – Il est évident qu’il y a la volonté de Dieu de protéger de la violence, de protéger, entre autres choses, sa Patrie de "l'invasion des étrangers", de la ruine et de l’asservissement de son peuple. Mais en même temps, il n’y a pas de volonté de Dieu pour la haine, pour le meurtre, pour la vengeance.



    Il faut juste comprendre que ceux qui ont défendu leur Patrie n'avaient alors pas d'autre choix pour le moment. Mais toute guerre est une tragédie et un péché. Il n’y a pas de guerres justes.

    À l’époque chrétienne, tous les soldats revenant de la guerre faisaient pénitence. Tous, malgré une guerre apparemment juste, pour défendre leur patrie. Parce qu'il est impossible de rester pur, amoureux et en union avec Dieu quand on a une arme entre les mains et que, qu'on le veuille ou non, on est obligé de tuer.

    Je voudrais aussi noter ceci : lorsque nous parlons d'amour pour les ennemis, d'Évangile, lorsque nous comprenons que l'Évangile est la volonté de Dieu pour nous, alors parfois nous voulons vraiment justifier notre aversion et notre réticence à vivre selon l'Évangile par quelques paroles presque patristiques.

    Eh bien, par exemple : citez une citation tirée de Jean Chrysostome « ​​sanctifie ta main d'un coup » ou l'opinion du métropolite Philarète de Moscou selon laquelle : aime tes ennemis, bats les ennemis de la patrie et abhorre les ennemis du Christ. Il semblerait qu'avec une phrase aussi succincte, tout se mette en place, j'ai toujours le droit de choisir qui est l'ennemi du Christ parmi ceux que je déteste et que je peux facilement nommer : « Vous êtes simplement un ennemi du Christ, et c'est pourquoi Je vous abhorre ; tu es un ennemi de ma patrie, c’est pourquoi je t’ai battu. »


    Mais ici, il suffit simplement de regarder l'Évangile et de voir : qui a crucifié le Christ et pour qui le Christ a prié, a demandé à son Père : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc 23 : 34) ? Étaient-ils les ennemis du Christ ? Oui, c’étaient les ennemis du Christ, et Il a prié pour eux. Étaient-ce les ennemis de la Patrie, les Romains ? Oui, c'étaient des ennemis de la patrie. Étaient-ce ses ennemis personnels ? Très probablement non. Parce que Christ personnellement ne peut pas avoir d’ennemis. Une personne ne peut pas être un ennemi du Christ. Il n’y a qu’une seule créature qui puisse véritablement être qualifiée d’ennemi : c’est Satan.

Et donc, oui, bien sûr, lorsque votre patrie était encerclée par des ennemis et que votre maison était incendiée, alors vous devez vous battre pour elle et vous devez combattre ces ennemis, vous devez les vaincre. Mais l’ennemi cesse immédiatement d’être un ennemi dès qu’il dépose les armes.

    Rappelons-nous comment les femmes russes, dont les proches ont été tués par ces mêmes Allemands, ont traité les Allemands capturés, comment elles ont partagé avec eux un maigre morceau de pain. Pourquoi à ce moment-là ont-ils cessé d'être pour eux des ennemis personnels, restant des ennemis de la Patrie ? L'amour et le pardon que les Allemands capturés virent alors, ils se souviennent encore et le décrivent dans leurs mémoires...

    Si l'un de vos voisins a soudainement insulté votre foi, vous avez probablement le droit de cette personne de traverser de l'autre côté de la rue. Mais cela ne signifie pas que vous êtes libéré du droit de prier pour lui, de souhaiter le salut de son âme et d'utiliser de toutes les manières possibles votre propre amour pour la conversion de cette personne.



Est-ce la volonté de Dieu concernant la souffrance ?


– L’Apôtre Paul dit : « Rendez grâce en toutes choses : car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thess. 5 :18). Cela signifie que tout ce qui nous arrive est selon sa volonté. Ou agissons-nous par nous-mêmes ?


    – Je pense qu’il est correct de citer la citation entière : « Réjouissez-vous toujours. Priez sans cesse. En toutes choses, rendez grâces : car telle est la volonté de Dieu à votre égard en Jésus-Christ » (1 Thess. 5 : 16-18).

    La volonté de Dieu pour nous est que nous vivions dans un état de prière, de joie et d'action de grâce. De sorte que notre condition, notre plénitude, réside dans ces trois actions importantes de la vie chrétienne.


    – Une personne ne veut clairement pas de maladie ou de problèmes pour elle-même. Mais tout cela arrive. Par la volonté de qui ?


    – Même si une personne ne veut pas que des problèmes et des maladies surviennent dans sa vie, elle ne peut pas toujours les éviter. Mais il n’y a pas de volonté de Dieu pour la souffrance. Il n'y a pas de volonté de Dieu sur la montagne. Il n’y a aucune volonté de Dieu pour la mort et la torture des enfants. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’il y ait des guerres ou des bombardements à Donetsk et Lougansk, pour les chrétiens dans ce terrible conflit, situés de part et d’autre de la ligne de front, communiant dans les églises orthodoxes, puis allant s’entre-tuer.


    Dieu n'aime pas nos souffrances. Par conséquent, quand les gens disent : « Dieu a envoyé la maladie », c'est un mensonge, un blasphème. Dieu n'envoie pas de maladies.


        Ils existent dans le monde parce que le monde réside dans le mal.


– Il est difficile pour une personne de comprendre tout cela, surtout quand elle se trouve en difficulté...


    – On ne comprend pas beaucoup de choses dans la vie, en s’appuyant sur Dieu. Mais si nous savons que « Dieu est amour » (1 Jean 4 :8), nous ne devrions pas avoir peur. Et nous ne le savons pas seulement grâce aux livres, mais nous comprenons à travers notre expérience de vie selon l’Évangile, alors nous pouvons ne pas comprendre Dieu, à un moment donné, nous pouvons même ne pas l’entendre, mais nous pouvons lui faire confiance et ne pas avoir peur.

    Parce que si Dieu est amour, même quelque chose qui nous arrive en ce moment semble complètement étrange et inexplicable, nous pouvons comprendre et faire confiance à Dieu, savoir qu'avec Lui il ne peut y avoir de catastrophe.

    Rappelons-nous comment les apôtres, voyant qu'ils se noyaient dans un bateau pendant une tempête et pensant que le Christ dormait, furent horrifiés que tout était déjà fini et qu'ils allaient maintenant se noyer et que personne ne les sauverait. Le Christ leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur, vous de peu de foi ! » (Matthieu 8 :26) Et Il a arrêté la tempête.

    La même chose qui arrive aux apôtres nous arrive. Il nous semble que Dieu ne se soucie pas de nous. Mais en réalité, nous devons suivre jusqu’au bout le chemin de la confiance en Dieu, si nous savons qu’Il ​​est amour.





– Mais quand même, si l’on prend notre quotidien. J'aimerais comprendre où est son plan pour nous, quel est-il. Une personne s'obstine à postuler dans une université et est acceptée pour la cinquième fois. Ou peut-être aurais-je dû arrêter et choisir un autre métier ? Ou est-ce que les conjoints sans enfants suivent un traitement, font beaucoup d’efforts pour devenir parents, et peut-être que, selon le plan de Dieu, ils n’ont pas besoin de le faire ? Et parfois, après des années de traitement pour ne pas avoir d'enfant, les conjoints donnent naissance subitement à des triplés...


     Il me semble que Dieu peut avoir plusieurs projets pour une personne. Une personne peut choisir différents chemins dans la vie, et cela ne signifie pas qu'elle viole la volonté de Dieu ou qu'elle vit selon elle. Parce que la volonté de Dieu peut porter sur différentes choses pour une personne en particulier et à différentes périodes de sa vie. Et parfois, c’est la volonté de Dieu qu’une personne s’égare et, par son échec, apprenne certaines choses importantes par elle-même.


    La volonté de Dieu est éducative. Il ne s'agit pas d'un test pour l'examen d'État unifié, où vous devez cocher la case requise : si vous le remplissez, vous découvrez, si vous ne le remplissez pas, vous avez fait une erreur, et puis toute ta vie va mal. Pas vrai. La volonté de Dieu nous arrive constamment, comme une sorte de mouvement de notre part dans cette vie sur le chemin vers Dieu, le long duquel nous errons, tombons, nous trompons, allons dans la mauvaise direction et entrons dans le chemin clair.

    Et tout le chemin de notre vie est l’étonnante éducation que Dieu nous a donnée. Cela ne veut pas dire que si je suis entré quelque part ou si je n’y suis pas entré, c’est la volonté de Dieu pour moi pour toujours ou son absence. Il ne faut pas avoir peur de ça, c'est tout. Parce que la volonté de Dieu est une manifestation de l’amour de Dieu pour nous, pour nos vies, c’est le chemin du salut. Et pas le chemin pour entrer ou ne pas entrer dans l'institut...


    Vous devez faire confiance à Dieu et cesser d'avoir peur de la volonté de Dieu, car il semble à une personne que la volonté de Dieu est une chose tellement désagréable et insupportable, quand il faut tout oublier, tout abandonner, se briser complètement, se remodeler et, surtout, perdez votre liberté.


    Et une personne veut vraiment être libre. Et il lui semble donc que si Dieu le veut, alors ce n’est qu’une privation de liberté, un tel tourment, un exploit incroyable.

Mais en fait, la volonté de Dieu est la liberté, car le mot « volonté » est synonyme du mot « liberté ». Et quand une personne comprend vraiment cela, elle n’aura peur de rien.


Lire sur Pravmir https://www.pravmir.ru/da-budet-volya-tvoya-kak-uznat-chego-hochet-bog/


 

vendredi 5 février 2021

VOILÀ À QUOI RESSEMBLE DANS LE DÉTAIL UN MONDE SANS DIEU !

 VOILÀ CE QUI SE PASSE EN FRANCE (DU MOINS…)

LES VIEUX DANS LES SERVICES DE GÉRONTOLOGIE OU DANS LES EHPAD
 ONT REMPLACÉ LES JUIFS DANS LES CAMPS D'EXTERMINATION.

EN FAIT, IL Y A DANS LE PERSONNEL "SOIGNANT", AU MOINS  AUTANT ( SI CE N'EST PLUS) DE SINISTRES ET FROIDS COLLABOS DE LA TYRANNIE TOTALITAIRE NUMÉRIQUE MARCHANDE,  DU MÉPRIS DE L'ÊTRE HUMAIN, DE SERVITEURS DES TÉNÈBRES ET DE LA MORT QUE DE DÉVOUÉS  HÉROS…

Regardez et écoutez bien, en vous tenant pas loin de vos toilettes ou …

d'une batte de base ball (au choix)  ou de votre Komboskini (pour rester religieusement correct)




PAS NÉCESSAIRES LE BRUIT DES BOTTES et  LES UNIFORMES IMPECCABLES,
 LES DÉFILÉS POMPEUX, LES DISCOURS HYSTÉRIQUES TONITRUANTS
Une blouse blanche suffit… 

Ce n'est pas d'un GRAND RESET dont nous avons besoin MAIS
d'un GRAND MÉNAGE à tous les étages de tous les collaborateurs
d'un SYSTÈME LIBERTICIDE, MORTIFÈRE et INHUMAIN

À QUAND LES GRANDS PROCÈS ET L'ÉPURATION ?

VOILÀ À QUOI RESSEMBLE DANS LE DÉTAIL UN MONDE SANS DIEU !

 VOILÀ CE QUI SE PASSE EN FRANCE (DU MOINS…)

LES VIEUX DANS LES SERVICES DE GÉRONTOLOGIE OU DANS LES EHPAD
 ONT REMPLACÉ LES JUIFS DANS LES CAMPS D'EXTERMINATION.

EN FAIT, IL Y A DANS LE PERSONNEL "SOIGNANT", AU MOINS  AUTANT ( SI CE N'EST PLUS) DE SINISTRES ET FROIDS COLLABOS DE LA TYRANNIE TOTALITAIRE NUMÉRIQUE MARCHANDE,  DU MÉPRIS DE L'ÊTRE HUMAIN, DE SERVITEURS DES TÉNÈBRES ET DE LA MORT QUE DE DÉVOUÉS  HÉROS…

Regardez et écoutez bien, en vous tenant pas loin de vos toilettes ou …

d'une batte de base ball (au choix)  ou de votre Komboskini (pour rester religieusement correct)




PAS NÉCESSAIRES LE BRUIT DES BOTTES et  LES UNIFORMES IMPECCABLES,
 LES DÉFILÉS POMPEUX, LES DISCOURS HYSTÉRIQUES TONITRUANTS
Une blouse blanche suffit… 

Ce n'est pas d'un GRAND RESET dont nous avons besoin MAIS
d'un GRAND MÉNAGE à tous les étages de tous les collaborateurs
d'un SYSTÈME LIBERTICIDE, MORTIFÈRE et INHUMAIN

À QUAND LES GRANDS PROCÈS ET L'ÉPURATION ?

lundi 28 septembre 2020

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION fondement de la LIBERTÉ

Albert Camus sur la liberté de la presse



Cet article devait paraître le 25 novembre 1939 dans  » Le Soir républicain « . Camus dénonce ici la désinformation qui gangrène déjà la France en 1939. Son manifeste va plus loin. Il est une réflexion sur le journalisme en temps de guerre. Et, plus largement, sur le choix de chacun, plus que celui de la collectivité, de se construire en homme libre

Les passages en italique contextuels sont mis en italique car ce serait abusivement réduire à la période historique de 1939 un manifeste qui malheureusement est toujours d'actualité

" […] Un des bons préceptes d’une philosophie digne de ce nom est de ne jamais se répandre en lamentations inutiles en face d’un état de fait qui ne peut plus être évité. La question en France n’est plus aujourd’hui de savoir comment préserver les libertés de la presse. Elle est de chercher comment, en face de la suppression de ces libertés, un journaliste peut rester libre. Le problème n’intéresse plus la collectivité. Il concerne l’individu. 

Et justement ce qu’il nous plairait de définir ici, ce sont les conditions et les moyens par lesquels, au sein même de la guerre et de ses servitudes, la liberté peut être, non seulement préservée, mais encore manifestée. Ces moyens sont au nombre de quatre : la lucidité, le refus, l’ironie et l’obstination. La lucidité suppose la résistance aux entraînements de la haine et au culte de la fatalité. Dans le monde de notre expérience, il est certain que tout peut être évité. La guerre elle-même, qui est un phénomène humain, peut être à tous les moments évitée ou arrêtée par des moyens humains. Il suffit de connaître l’histoire des dernières années de la politique européenne pour être certains que la guerre, quelle qu’elle soit, a des causes évidentes. Cette vue claire des choses exclut la haine aveugle et le désespoir qui laisse faire. Un journaliste libreen 1939, ne désespère pas et lutte pour ce qu’il croit vrai comme si son action pouvait influer sur le cours des événements. Il ne publie rien qui puisse exciter à la haine ou provoquer le désespoir. Tout cela est en son pouvoir.

 

En face de la marée montante de la bêtise, il est nécessaire également d’opposer quelques refus. Toutes les contraintes du monde ne feront pas qu’un esprit un peu propre accepte d’être malhonnête. Or, et pour peu qu’on connaisse le mécanisme des informations, il est facile de s’assurer de l’authenticité d’une nouvelle. C’est à cela qu’un journaliste libre doit donner toute son attention. Car, s’il ne peut dire tout ce qu’il pense, il lui est possible de ne pas dire ce qu’il ne pense pas ou qu’il croit faux. Et c’est ainsi qu’un journal libre se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas. Cette liberté toute négative est, de loin, la plus importante de toutes, si l’on sait la maintenir. Car elle prépare l’avènement de la vraie liberté. En conséquence, un journal indépendant donne l’origine de ses informations, aide le public à les évaluer, répudie le bourrage de crâne, supprime les invectives, pallie par des commentaires l’uniformisation des informations et, en bref, sert la vérité dans la mesure humaine de ses forces. Cette mesure, si relative qu’elle soit, lui permet du moins de refuser ce qu’aucune force au monde ne pourrait lui faire accepter : servir le mensonge.

 

Nous en venons ainsi à l’ironie. On peut poser en principe qu’un esprit qui a le goût et les moyens d’imposer la contrainte est imperméable à l’ironie. On ne voit pas Hitler, pour ne prendre qu’un exemple parmi d’autres, utiliser l’ironie socratique. Il reste donc que l’ironie demeure une arme sans précédent contre les trop puissants. Elle complète le refus en ce sens qu’elle permet, non plus de rejeter ce qui est faux, mais de dire souvent ce qui est vrai. Un journaliste libreen 1939, ne se fait pas trop d’illusions sur l’intelligence de ceux qui l’oppriment. Il est pessimiste en ce qui regarde l’homme. Une vérité énoncée sur un ton dogmatique est censurée neuf fois sur dix. La même vérité dite plaisamment ne l’est que cinq fois sur dix. Cette disposition figure assez exactement les possibilités de l’intelligence humaine. Elle explique également que des journaux français comme Le Merleou Le Canard enchaîné puissent publier régulièrement les courageux articles que l’on sait. Un journaliste libre, en 1939, est donc nécessairement ironique, encore que ce soit souvent à son corps défendant. Mais la vérité et la liberté sont des maîtresses exigeantes puisqu’elles ont peu d’amants.

 

Cette attitude d’esprit brièvement définie, il est évident qu’elle ne saurait se soutenir efficacement sans un minimum d’obstination. Bien des obstacles sont mis à la liberté d’expression. Ce ne sont pas les plus sévères qui peuvent décourager un esprit. Car les menaces, les suspensions, les poursuites obtiennent généralement en France l’effet contraire à celui qu’on se propose. Mais il faut convenir qu’il est des obstacles décourageants : la constance dans la sottise, la veulerie organisée, l’inintelligence agressive, et nous en passons. Là est le grand obstacle dont il faut triompher. L’obstination est ici vertu cardinale. Par un paradoxe curieux mais évident, elle se met alors au service de l’objectivité et de la tolérance.

 

Voici donc un ensemble de règles pour préserver la liberté jusqu’au sein de la servitude. Et après ?, dira-t-on. Après ? Ne soyons pas trop pressés. Si seulement chaque Français voulait bien maintenir dans sa sphère tout ce qu’il croit vrai et juste, s’il voulait aider pour sa faible part au maintien de la liberté, résister à l’abandon et faire connaître sa volonté, alors et alors seulement cette guerre serait gagnée, au sens profond du mot.[…] "

lundi 3 février 2020

🔥ULTIMES MESSAGES : pour un SURVIVALISME ORTHODOXE‼️

SOLIDARITÉ
Il n'est pas superflu d'encourager par un don le blogueur qui depuis 16 ans travaille gracieusement pour la transmission de la vérité et de la foi orthodoxe pour les francophones. Gratitude à tous les donateurs même modestes<

« Ne mettez pas votre confiance dans les princes qui n'ont pas en eux le salut »


« Ne mettez pas votre confiance dans les princes, ni dans les enfants des hommes, qui n'ont pas en eux le salut. » Un autre texte : « Dans celui qui ne peut vous sauver. » Ecoutez ce conseil, cet avertissement, vous tous qui regardez avec admiration les choses humaines, appui fragile et périssable. Mais que veut dire, « qui n'ont pas en eux le salut ? » Ils n'ont pas même en eux leur propre salut; ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes; arrive la mort, ils se coucheront plus muets que des pierres. Car, voilà ce qu'exprime le Psalmiste en disant : « Son âme sortira, et il retournera dans la terre d'où il est sorti. En ce jour-là, périront toutes leurs pensées. » Un autre texte « Tous leurs projets. » Ce que dit le Psalmiste, revient à ceci : Celui qui ne peut pas se défendre lui-même, comment sauvera-t-il les autres ? Rien, en effet, n'est aussi faible et fragile qu'une telle espérance, et c'est ce que montre la nature même des choses. Aussi Paul, parlant de l'espérance en Dieu, disait « Cette espérance n'est point trompeuse. » (Rom. V, 5.)
Ce qu'on ne peut pas dire des choses humaines, plus vaines que l'ombre. Ne me dites pas : c'est un prince. Un prince n'a rien de plus que le premier homme venu; il est également soumis à une condition incertaine; et tenez, dût cette parole vous surprendre précisément parce que c'est un prince, ayez encore moins de confiance. Ce sont là en effet des choses bien sujettes à l'écroulement, que ces principautés. Supposez qu'on ne le précipite pas du haut de son pouvoir, c'est lui qui se précipite dans les emportements de la colère, dans les abus de pouvoir, attendu qu'il ne se croit pas comptable envers celui qui a reçu ses promesses.
Et si ce prince est sage, il sera encore plus exposé aux chutes que les particuliers, parce qu'il est entouré d'ennemis plus redoutables, plus nombreux; parce qu'il est d'autant plus facile à prendre, qu'il y a plus de gens pour lui tendre des pièges.
Que signifient ces gardes du corps ? Que signifient toutes ces escortes qui veillent sur lui ? Et comment celui qui, au milieu d'une ville bien policée, n'est pas même sûr de défendre sa personne, mais se trouve là comme au milieu d'un peuple ennemi, exposé à tant de combats et de dangers, pourra-t-il sauver les autres ? Celui qui, en pleine paix, a plus à craindre que ceux qui font la guerre, comment pourra-t-il mettre les autres en sûreté, au-dessus de tous les périls ?
Certes, il n'est pas difficile de compter ceux qui pouvaient vivre en toute sécurité chez eux, et qui se sont perdus, pour avoir mis leur confiance dans les princes.
St Jean Chrysostome (né au Ciel en 407) 



« … Comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. Et soyez en garde contre les hommes… » [Mat. 10;16] 

Constater les yeux grand ouverts, nous informer les uns les autres, nous indigner, pétitionner auprès des autorités (au fait, lesquelles ? quand déjà au plus bas niveau de notre vie sociale, un maire censé être le représentant de l'État dans la commune et, à ce titre, officier d'état civil et officier de police judiciaire, ne fait pas respecter la loi !) attendre de voter aux prochaines élections, en espérant à peine des bribes de jours  de liberté, d’égalité et de justice, de restauration du respect de notre culture, de nos valeurs et de notre patrie qui rencontreront contre eux forcément tous les imbéciles utiles qui ont déjà voté comme un seul homme pour le gouvernement handicapé qui n’est compétent que pour nous asservir davantage à tout ce qui n’est pas nous, et nous enfoncer encore un peu plus… tout cela n’est-il pas vain ou du moins bien insuffisant ?

Nous avons au moins trois raisons principales d’être plus que vigilants :
 La première est bien celle de l’islamisation croissante de nos pays d’Europe qui n’attend que l’inversion du rapport de forces en sa faveur – auquel  elle travaille sans relâche, étape après étape – pour pouvoir laisser libre cours à son caractère impitoyable envers tout ce qui n’est pas musulman. La deuxième est le risque de guerre mondiale avec utilisation possible des armes nucléaires, et  tous ceux qui soutiennent – aveuglément  jusqu'à prôner la guerre contre telle ou telle nation (qui paraît-il ne respecterait pas les droits de l'homme) ou en attendant sagement à l'abri d’évaluer le pour et le contre – sans se rendre compte le moins du monde de nos intérêts réels, économiques, stratégiques, culturels et religieux participent à rendre ce risque de plus en plus réel. La troisième et non des moindres est l’effondrement bancaire suivi d'un effondrement économique mondial prévisible qui se fait  progressivement mais risque de devenir de plus en plus rapide et inéluctable.

N’est-il pas venu (depuis longtemps d’ailleurs pour les plus lucides et les plus critiques…) le temps de s’occuper de nous-mêmes sans attendre la moindre sollicitude, le moindre soutien, la moindre compréhension de tous ceux qui se sont hissés à tous les niveaux jusqu’au seuil de leur incompétence ( selon le fameux « principe de Peter ») pour satisfaire, sans scrupule, leur appétit de vaine gloire, leur cupidité, leur soif de jouir de privilèges (dont on nous a fait croire qu’ils avaient été définitivement abolis) le plus tôt possible, sans le moindre souci réel d’un avenir désormais plus qu’incertain, qu’ils maquillent pour conserver leur place le plus longtemps possible (même s’ils savent que ce n’est pas pour longtemps, c’est pour eux toujours ça de pris) et qu’ils aggravent inconsidérément, sans le moindre souci d’un peuple dont ils ne connaissent rien de la vie.

Certains s’occuperont d’eux-mêmes en quittant le pays avant (car ils le peuvent – parce  que sans attache, ou bien suffisamment à l’aise financièrement, ou bien avec déjà de nouvelles perspectives professionnelles). Mais le peuple, lui, que fera-t-il pour prendre soin des siens – hommes, femmes, enfants et vieilles personnes ?
Eh bien il aura intérêt à se préparer au pire, s’équiper, s'informer, se former, s’entrainer et se positionner dans tout domaine pour s’organiser, résister et survivre. Chacun – selon  ses compétences, ses dispositions, son tempérament, sa situation, sa localisation, le groupe social auquel il est attaché – trouvera  ce qui lui convient. Il sera nécessaire de communiquer et de nouer des liens forts de solidarité entre tous. 

Le confinement imposé, pour une "épidémie" supposée dangereuse, restreignant drastiquement la liberté de culte — ou bien simplement l'éloignement géographique des lieux de culte  offrant une nourriture spirituelle consistante  — nous incite à une pratique de notre foi moins glorieuse mais pas moins profonde et communautaire. Nous avons certes besoin de pasteurs et de saints pasteurs, mais pas de hiérarques dont la fonction est plus diplomatique voire politique et géopolitique, que de défense de la foi et de transmission de notre tradition spirituelle, et  dont on peut s'attendre à toutes les compromissions voire les pires trahisons. La religion mondiale s'organise étape après étape, à notre insu. Et l'eau tiède, dont la température augmente insensiblement mais irrésistiblement, dans laquelle le peuple des grenouilles orthodoxes se complait dans un doux rêve œcuméniste, procède à notre cuisson mortelle jusqu'à notre transformation en ingrédients de la soupe religieuse universelle, inodore, incolore, sans saveur et sans grâce, qui sera servie aux consommateurs  d'opium des peuples. L'Orthodoxie des catacombes a existé et s'est renouvelée à différentes périodes, en divers lieux, depuis les origines du Christianisme. Il faudra y revenir. Les "Vieux Croyants" par exemple ont fait preuve d'une telle résilience. face à la persécution. Les juridictions seront moins importantes que la solidarité des communautés ayant la même foi chevillée au corps avec ou sans guide spirituel. La créativité, l'adaptabilité, la (re)lecture des Saintes Écritures et des œuvres des Saints Pères qui figureront en bonne place avec les livres des offices dont nous aurons besoin dans nos bibliothèques. Juste à côté des divers manuels de survie.

Avoir une foi forte sera plus que nécessaire. Celui qui n’en a pas fera bien de s’y mettre… en comptant en un premier temps que l’appétit vient en mangeant et en fréquentant ceux qui pourront l’aider à l’alimenter et la conforter. De toute façon la nature a horreur du vide, tout le monde peut le constater et quand les églises se vident les minarets poussent, et pour ceux qui ont eu une mauvaise expérience de l'Église et qui ne veulent plus entendre parler de rien de religieux, il ne faut pas dire que c'est du pareil au même parce que, même si les préceptes chrétiens les ont empêché de jouir comme ils le voulaient, ils peuvent constater facilement que ce qui les attend est bien pire.

 Action et prière. Là où nous sommes et dès maintenant : 

  • Prier sans cesse dans l'action, 
  • agir pour nos frères et pour Dieu, 
  • transformer toute action en prière, 
  • orienter tout ce que nous faisons vers Dieu, 
  • prendre toute action pour prétexte à la prière, 
  • profiter de toute action pour s'en servir de support à notre prière
  • nous organiser, former des réseaux, des fraternités
  • et être certain qu'avec la prière DIEU EST AVEC NOUS. 

Mourir en martyr, si Dieu veut,  est une chose envisageable pour nous sans problème, voire avec gloire pour les plus ardents, mais l’empire chrétien d’orient a bien montré également qu’il n’était pas du tout interdit, en premier lieu, de se défendre quand c’était nécessaire. Fidèle en cela à l’empire romain plus antique : Si vis pacem para bellum. Rien à voir avec le militantisme, encore moins avec le djihad.
Foi et courage, vigilance et sagacité, discrétion et ténacité, solidarité et fraternité. « Aide-toi et le Ciel t’aidera » énonce le dicton. C’est bien là où nous en sommes.
Maxime le minime




L'autolimitation (самоограничение)

 par A. SOLJENITSYNE


«Seule l’autolimitation permettra à l’humanité, toujours plus nombreuse et plus dense, de continuer à exister. Et sa longue évolution aura été vaine si elle ne se pénètre pas de cet esprit : tous les animaux possèdent en effet la liberté de happer des proies et de se remplir le ventre. La liberté humaine, elle, va jusqu’à l’autolimitation volontaire pour le bien d’autrui. Nos obligations doivent toujours dépasser la liberté dont nous jouissons»

 - Des voix sous les décombres 
 - L'erreur de l'Occident


L'ULTIME ET VITALE RÉSISTANCE CHRÉTIENNE par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

"La Communauté du désert et la solitude des villes 
 par Le moine Moïse de la Sainte Montagne"
"Le seul refuge est pour chacun d’entre nous…"

Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous !

Dans cette solitude sacrée l’homme se trouve face à face avec sa pauvreté existentielle et la peur de la mort qu'elle provoque. Pourtant, même ici, il y a danger qu'il puisse choisir la procrastination comme solution et, pour un temps calmer son état de panique. Il peut reprendre sa course avec ses allées et venues sans fin, augmenter ses activités sociales et chercher à varier ses divertissements : un programme d’occupation maximale. D'autres personnes, d'autres choses, du travail et des implications tous azimuts peuvent servir de couverture à son appauvrissement spirituel – pour un temps. Et il peut continuer à errer sans but, poussé par les circonstances, tourmenté, papillonnant d’une chose à une autre, luttant, étant déchiré – et finalement anéanti.

Une vie de travail sans la libération de la communion avec Dieu est de l'esclavage. La lutte excessive pour la richesse est une maladie incurable source de souffrances. La peur de l’avenir peut stimuler la cupidité, l'avarice, la thésaurisation et Dieu peut être facilement oublié.

Voici ce que dit Abba Markos sur comment l'homme peut éviter l'esclavage d’un travail sans discernement et à la place devenir un libre serviteur de Dieu : « Celui qui se débarrasse du soin anxiogène pour les choses éphémères et est libéré de tout ce que cela nécessite, mettra toute sa confiance en Dieu et dans les bonnes choses éternelles. Le Seigneur n'a pas interdit les nécessaires soins quotidiens pour notre bien-être physique, mais Il a indiqué que l'homme ne devait se sentir concerné que pour chaque jour [auquel suffit sa peine]. Limiter nos besoins et nos soucis de ce qui est absolument nécessaire est tout à fait possible par la prière et la maîtrise de soi, mais les éliminer est tout à fait impossible. »

Dans les judicieuses remarques d’Abba Markos qui suivent, permettez-moi d'attirer votre attention sur un point subtil qui s’applique à de nombreux fidèles. « Les tâches nécessaires que nous sommes obligés d’accomplir, nous devons bien sûr les accepter et les assumer, mais nous devons lâcher ces autres activités sans but et préférer plutôt passer notre temps dans la prière, en particulier lorsque ces activités nous conduisent à la cupidité et au luxe de l’argent et de la richesse. En effet, plus on pourra, avec l'aide de Dieu, limiter, ces activités mondaines, plus on pourra préserver son esprit de ces errances anxieuses. Si à nouveau quelqu'un, de peu de foi ou ayant quelque autre faiblesse, ne peut pas faire cela, alors, au moins, qu'il comprenne bien la vérité et qu’il essaye, autant qu'il peut, de se blâmer de demeurer dans cette faiblesse et dans cet état immature. Car il est beaucoup mieux d'avoir à rendre compte à Dieu de ses omissions que de sa faute et de son orgueil

Un drame se joue dans l'homme, dans lequel il cherche,  à l’extérieur, continuellement et intensément, la paix et la connaissance Mais quand il revient à lui-même, il se rend compte qu’une véritable hospitalité existe dans un endroit inattendu. C’est en effet précisément en lui-même qu’il découvre et expérimente la particularité de cette personnalité. C’est ici que se trouve la divine solitude libératrice, fondée sur la connaissance de sa personnalité.  C’est ici, dans la quiétude mystique, qu'il mesure, décide, et prend ses responsabilités.

La réalisation de l'expérience mystique de ce que nous sommes, de ce que nous devrions chercher, et de ce que nous pouvons faire, implique un effort pénible qui, néanmoins, est crucial. C’est en nous que nous nous arrachons à la solitude de l’ego et où nous trouvons le chemin de la lumière et de la joie de la communion.

Une grande partie du monde est gouvernée par des sophismes, la sagesse a été mise à l'écart, et la décence a été perdue. Mensonges et trahison abondent, le révisionnisme a contrefait l'histoire, l'Évangile est mal interprété, les manuels scolaires sont des outils politiques au service de l'idéologie de ceux qui sont au pouvoir. Il y a une tendance à imiter les idéologies occidentales erronées, y compris le piétisme sentimental et le néo-christianisme social indolore. La vie de l’Église et ses traditions sacrées et vivifiantes sont ignorées. 

Le seul refuge est pour chacun d’entre nous, de mettre en place notre propre sanctuaire où nous le pouvons. À un monde qui considère la tromperie comme de l'intelligence et l'honneur comme de la faiblesse, il faut oser dire «Ne me touchez pas! »

Nous devons choisir de rester seuls, volontairement et en assumant la responsabilité même si cette solitude nécessite un grand courage dans une société qui cherche agressivement nos applaudissements et nous pousse à nous y amalgamer. La lassitude de ces vanités, l’amertume, le mouvement constant et les joies sans joie qui ont rempli nos vies nous aident à venir à la réalisation que c’est la meilleure résistance à la désorientation générale.

En rétablissant notre monde intérieur, nous augmentons notre résistance, et dans le temps devenons invincibles aux attaques organisées du mal. En plaçant toute notre vie aux pieds de Dieu et dans la recherche de la vie authentique qu’Il veut que nous vivions, nous commençons à avoir un avant-goût de l’immortalité, où nous ne sommes jamais seuls, mais en compagnie du Christ et de ses saints. Toute solitude est dissipée par l'autosuffisance intérieure.

Et cela peut vous aider de savoir qu’ils sont nombreux, sans que vous les voyiez, ceux qui vous aident par leurs prières. Ce sont les moines, totalement consacrés à Dieu, qui veillent sans cesse. Même si vous ne les avez pas rencontrés, ils prient pour vous, leurs bras levés, leurs genoux et leurs articulations couverts de cal de par leurs prosternations.  


(version française par Maxime le minime de la source)





Effondrement et renaissance, Interview du collapsologue Pablo Servigne



" […] Quand on dit effondrement on dit forcément renaissance […]
Pessimiste, optimiste, on s'en fout, ce qui compte c'est de faire ce que tu penses sincèrement qui va changer les choses […] dans un monde low tech dévasté […] on fait avec ce qu'on a, on se débrouille […] mais il y a vraiment un élan de vie qui est intéressant […] investir la petite échelle […] retrouver des compétences du sauvage […] se "réensauvager" […] et puis il y a toute cette question qu'on n'a pas trop abordée… spirituelle. […] C'est aussi un parcours énorme et on est super mal outillé. Que ce soit pour faire un potager, que ce soit spirituellement, que ce soit au niveau des outils vraiment démocratiques, on n'a pas du tout appris ça à l'école  dans nos sociétés… il faut s'y mettre sur tous les fronts et on n'a pas des années. Notre vie va complètement changer."



mercredi 8 janvier 2020

Sur "La Lorgnette orthodoxe" La vraie liberté par Batiouchka Valerian Kretchetov

Un bel article de La Lorgnette orthodoxe

P. Valerian
EXTRAIT

[…] Les gens estiment être libres. Mais en même temps, ils sont assis dans une cage, chacun avec ses propres chaînes. La liberté politique, la liberté dans son sens le plus courant («Je fais ce que je veux »), ce n’est pas la liberté, c’est l’esclavage. La liberté, c’est être libre du péché. Alors seulement, on est véritablement libre de tout. Tant que l’homme n’est pas libéré du péché, il a beau faire, il demeure esclave, même lorsque toutes sortes de possibilités s’offrent à lui. La vie le montre clairement.[…]

Lire l'article intégral ICI

mercredi 6 février 2019

GILETS JAUNES, faut-il toujours abandonner notre liberté individuelle au profit des politiciens ?

4 questions essentielles
 que les Gilets jaunes
 doivent se poser


Votre colère et votre courage ont étonné. Vous n’étiez pas attendus, vous vous êtes imposés. Mais pourquoi solliciter sans cesse les politiciens ? Pourquoi vous, femmes et hommes libres de France, réduisez-vous à ce point votre liberté sans même en avoir conscience ?
Démocratie représentative ou démocratie directe ? Croyez-vous vraiment que le problème soit là ? Même si vous êtes entendus, les référendums resteront rares et ne résoudront rien. Ils ne changeront pas l’accaparement par l’État du produit de votre travail à un niveau jamais atteint dans l’histoire de l’humanité.

L’État confisque votre liberté sur la moitié de votre richesse

J’emploie le mot État au sens large : l’ensemble des institutions publiques nationales, locales, sociales.
L’État n’est pas une divinité qui apporte des bienfaits. Il est simplement une structure gérée par des politiciens avides de pouvoir. Plus vous les sollicitez, plus ils accumulent de pouvoir et moins vous êtes libres. Il s’agit là d’une constante du gouvernement des hommes depuis des millénaires et la France n’y échappe pas.
N’oubliez pas que l’État est la seule structure disposant de la violence légitime. En lui demandant toujours plus, vous augmentez le champ de la coercition et vous réduisez le champ de la liberté.
Aujourd’hui en France, les représentants politiques élus décident de l’affectation de 56 % du produit intérieur brut. Cela signifie que sur plus de la moitié du produit de votre travail, votre liberté se résume à élire des représentants qui décideront des dépenses à votre place. Sur plus de la moitié de ce que vous produisez par vos efforts quotidiens, vous n’avez aucun pouvoir individuel de décision. Ce sont les politiciens qui prennent des décisions collectives en votre nom.

L’État ne donne que ce qu’il prend

L’État ne peut donner que ce qu’il prend. En lui demandant toujours plus, vous vous privez d’une partie du produit de votre travail. Car ce que vous donne l’État par ses dépenses, vous l’avez payé par les impôts et cotisations obligatoires, qu’ils soient à votre charge ou fictivement à la charge des entreprises. Et le jeu des politiciens depuis plus d’un demi-siècle a été constant : répondre oui aux demandes du peuple pour disposer d’un pouvoir financier croissant. Ils ont donc sans cesse augmenté impôts et cotisations pour se prévaloir devant les électeurs de réalisations diverses.
Mais leur malignité a été plus loin. Craignant l’impopularité, ils n’ont pas eu le courage politique d’augmenter les impôts et cotisations à la hauteur des dépenses publiques et ils vous ont endetté pour des décennies. Ils se prévalent devant vous, électeurs, de multiples réalisations financées par des dettes décidées par eux mais qui sont les vôtres. Vous avez sur les épaules 2300 milliards d’€ de dette publique.

La démocratie directe vous divisera et favorisera les politiciens

En disposant chaque année de 56 % de tout ce que produit le pays, les politiciens ont accumulé un pouvoir gigantesque.
Croyez-vous vraiment que des référendums à répétition changeront cette situation ? Ils consisteront évidemment à demander encore et toujours plus à l’État. Le oui l’emportera presque toujours si les politiciens promettent que l’État donnera davantage : augmenter les dépenses par l’endettement par exemple, voire même réduire les impôts tout en augmentant les dépenses. Les députés des deux Républiques précédentes avaient déjà fortement tendance à utiliser de façon irresponsable une telle démagogie. Imaginez alors le délire médiatique des tribuns dans les campagnes référendaires ! Ils promettront n’importe quoi pour gagner l’élection.

Servitude volontaire ou liberté ?

Vous êtes d’abord et avant tout des femmes et des hommes libres. Votre liberté vous permet d’agir sans le relais de la politique dans de nombreux domaines. Nul ne songe à retirer à l’État ses prérogatives régaliennes : justice, police, diplomatie, armée, infrastructures routières, etc. Mais pour le reste, faut-il toujours abandonner notre liberté individuelle au profit des politiciens ? N’est-il pas infantile de quémander des avantages auprès de l’autorité publique ?
Ceux qui vous ont promis la liberté avec la démocratie directe vous ont trompés. La question fondamentale est ailleurs. Faut-il plus d’État, donc plus d’impôts et de dépenses publiques ? Ou faut-il moins d’État, donc plus de liberté individuelle ?
Vous êtes à la croisée des chemins. Vous pouvez emprunter la route de la servitude en n’étant que les solliciteurs des politiciens. Vous pouvez choisir celle de la liberté en devenant les acteurs de votre destin.