Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 1 septembre 2024

LE CHRIST RÉPAND LA VIE ÉTERNELLE, PAS LES VIRUS ! par Mgr Neophytos de Morfou

pour la traduction cliquez sur paramètres puis anglais-français

 Mgr Neophytos un vrai confesseur de la foi, un digne évêque serviteur du Christ
un luminaire béni pour les fidèles orthodoxes  qui désirent le rester
ΑΞΙΟΣ  !

lundi 8 mars 2021

"NOUS AUTRES" Anti-utopie prophétique (1920) "мы" d'Evgeny Zamiatin

Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la "dernière" de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des "Numéros". Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'oeuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter (source)



extraits


 […] J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait.
C'est une chose que je ne puis comprendre.
 […]


Aujourd’hui, par exemple, à seize heures dix exactement, je me trouvais devant le mur de verre étincelant. Au-dessus de moi, les lettres d’or : « Bureau des Gardiens » brillaient comme un soleil. À travers les murs, je voyais une longue file d’unifs gris-bleu. Les visages luisaient comme des lampes dans une ancienne église. Ils étaient venus pour accomplir une action sublime : pour trahir et sacrifier sur l’autel de l’État Unique, leurs parents aimés, leurs amis, eux-mêmes. J’aurais voulu me précipiter vers eux, mais je ne pus, mes pieds étaient comme soudés aux dalles de verre. Je restai là, les yeux fixes. […]

 

D’après les documents parvenus jusqu’à nous, les anciens éprouvaient des sentiments semblables lors de leurs « services religieux ». Mais eux, ils servaient un Dieu inconnu et absurde, tandis que nous, nous servons un Dieu sensé et parfaitement connu. Leur Dieu ne leur donnait rien, si ce n’est des inquiétudes éternelles, tandis que le nôtre nous a donné la vérité absolue : il nous a délivrés de toute inquiétude. Leur Dieu n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir lui-même en sacrifice, on ne sait pourquoi, tandis que nous apportons au nôtre, à l’État Unique, un sacrifice paisible, réfléchi et raisonnable. Certes, c’était bien une liturgie triomphale à la gloire de l’État Unique que cette commémoration de la Guerre de Deux Cents ans, de la victoire grandiose remportée par tous sur un seul, par le total sur l’unité…

 

[…]« la vieille légende du paradis, c’est nous, c’est tout à fait actuel. Vous allez voir. Les deux habitants du paradis se virent proposer le choix : le bonheur sans liberté ou la liberté sans bonheur, pas d’autre solution. Ces idiots-là ont choisi la liberté et, naturellement, ils ont soupiré après des chaînes pendant des siècles. Voilà en quoi consistait la misère humaine : on aspirait aux chaînes. Nous venons de trouver la façon de rendre le bonheur au monde… Vous allez voir. Le vieux Dieu et nous, nous sommes à la même table, côte à côte. Oui, nous avons aidé Dieu à vaincre définitivement le diable ; c’est le diable qui avait poussé les hommes à violer la défense divine et à goûter à cette liberté maudite ; c’est lui, le serpent rusé. Mais nous l’avons écrasé d’un petit coup de talon : “crac”. Et le paradis est revenu, nous sommes redevenus simples et innocents comme Adam et Ève. Toute cette complication autour du bien et du mal a disparu ; tout est très simple, paradisiaque, enfantin. Le Bienfaiteur, le Cube, la Machine, la Cloche Pneumatique, les Gardiens, tout est bon, tout est grandiose, magnifique, noble, élevé, d’une pureté de cristal. Car cela protège notre contrainte, c’est-à-dire notre bonheur. Les anciens, à notre place, se mettraient à raisonner, à comparer et à se casser la tête : “Est-ce moral, est-ce immoral… ?”




 Evgeni Zamiatine,

 Nous Autres

1920


  

"NOUS AUTRES" Anti-utopie prophétique (1920) "мы" d'Evgeny Zamiatin

Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la "dernière" de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des "Numéros". Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'oeuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter (source)



extraits


 […] J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait.
C'est une chose que je ne puis comprendre.
 […]


Aujourd’hui, par exemple, à seize heures dix exactement, je me trouvais devant le mur de verre étincelant. Au-dessus de moi, les lettres d’or : « Bureau des Gardiens » brillaient comme un soleil. À travers les murs, je voyais une longue file d’unifs gris-bleu. Les visages luisaient comme des lampes dans une ancienne église. Ils étaient venus pour accomplir une action sublime : pour trahir et sacrifier sur l’autel de l’État Unique, leurs parents aimés, leurs amis, eux-mêmes. J’aurais voulu me précipiter vers eux, mais je ne pus, mes pieds étaient comme soudés aux dalles de verre. Je restai là, les yeux fixes. […]

 

D’après les documents parvenus jusqu’à nous, les anciens éprouvaient des sentiments semblables lors de leurs « services religieux ». Mais eux, ils servaient un Dieu inconnu et absurde, tandis que nous, nous servons un Dieu sensé et parfaitement connu. Leur Dieu ne leur donnait rien, si ce n’est des inquiétudes éternelles, tandis que le nôtre nous a donné la vérité absolue : il nous a délivrés de toute inquiétude. Leur Dieu n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir lui-même en sacrifice, on ne sait pourquoi, tandis que nous apportons au nôtre, à l’État Unique, un sacrifice paisible, réfléchi et raisonnable. Certes, c’était bien une liturgie triomphale à la gloire de l’État Unique que cette commémoration de la Guerre de Deux Cents ans, de la victoire grandiose remportée par tous sur un seul, par le total sur l’unité…

 

[…]« la vieille légende du paradis, c’est nous, c’est tout à fait actuel. Vous allez voir. Les deux habitants du paradis se virent proposer le choix : le bonheur sans liberté ou la liberté sans bonheur, pas d’autre solution. Ces idiots-là ont choisi la liberté et, naturellement, ils ont soupiré après des chaînes pendant des siècles. Voilà en quoi consistait la misère humaine : on aspirait aux chaînes. Nous venons de trouver la façon de rendre le bonheur au monde… Vous allez voir. Le vieux Dieu et nous, nous sommes à la même table, côte à côte. Oui, nous avons aidé Dieu à vaincre définitivement le diable ; c’est le diable qui avait poussé les hommes à violer la défense divine et à goûter à cette liberté maudite ; c’est lui, le serpent rusé. Mais nous l’avons écrasé d’un petit coup de talon : “crac”. Et le paradis est revenu, nous sommes redevenus simples et innocents comme Adam et Ève. Toute cette complication autour du bien et du mal a disparu ; tout est très simple, paradisiaque, enfantin. Le Bienfaiteur, le Cube, la Machine, la Cloche Pneumatique, les Gardiens, tout est bon, tout est grandiose, magnifique, noble, élevé, d’une pureté de cristal. Car cela protège notre contrainte, c’est-à-dire notre bonheur. Les anciens, à notre place, se mettraient à raisonner, à comparer et à se casser la tête : “Est-ce moral, est-ce immoral… ?”




 Evgeni Zamiatine,

 Nous Autres

1920


  

mardi 26 janvier 2021

CE QUE VEUT LE NOUVEL ORDRE MONDIAL par Mgr Neophytos de Morfou

 


— Le sentiment de beaucoup est que nous n’obtenons pas les conseils que nous devrions obtenir de l’Église, du moins au sein de la nation grecque. Je ne veux pas faire de comparaison entre Chypre et la Grèce, car, comme je le crois, il s’agit d’une question générale.


— Et Chypre, c'est pareil, oui ! Ne pensez pas que ce soit différent.


— Vous avez dit depuis le début « J'accomplirai la Bénédiction des Eaux» (pour la Théophanie), et vous l’avez fait à la fin; et personne ne s'y est opposé. Dites-moi, qu'est-ce que les gens vous ont dit en ce qui concerne le fait que vous étiez rassemblés et que vous ayez jeté la croix (dans les eaux).


— Eh bien regardez, les gens sont venus et se sont rassemblés, à la fois du village, où je suis resté évêque pendant 22 ans, à Evrichou, et de nombreuses régions de Chypre, certains de Paphos, Limassol, Larnaca, Nicosie, Kokkinochoria, et d'autres de certaines parties de la Chypre libre ; nous avions des représentants.

Les gens qui sont venus pour aider à atteindre cet objectif que nous devions accomplir, selon l'ordre ecclésiastique et la foi, librement, sans limitations, tout simplement comme nous l’avons reçu des Pères et comme nous continuons à le faire.


Même s’il est possible que cette épidémie existe, nous croyons que nous n'avons pas seulement un corps, nous avons aussi une âme, et l'Église est un lieu qui nourrit de préférence l'âme de la personne, avec la santé, avec l'Énergie de Dieu, avec le Corps et le Sang du Christ, pour la rémission des péchés et la vie éternelle.

Et donc, à partir d'ici, nous abandonnons notre vie à la miséricorde de Dieu, qui nous aime certainement plus qu'aucun policier, qu'aucun journaliste, qu'aucun évêque, n'est-ce pas ?

C'est ce que signifie la foi. Nous avons confiance en l'amour du Christ ; tout ce qu'Il permet pour moi est à mon avantage. Maintenant, si le Christ veut que je surmonte un cas de ce virus, alors je vais le surmonter.

Laissons (le métropolite de) Morfou le surmonter aussi, tant de personnes l'ont déjà fait. Mais je ne peux pas abandonner la grande Bénédiction des Eaux de la Théophanie, ni même le faire à huis clos, car je suis rempli de crainte et que j'ai peur. 

 

«Liturgie» signifie œuvre du peuple, et je ne peux pas décider de ceux qui peuvent rester et de ceux qui doivent partir.  Certains sont venus avec des masques. D'accord. Ils ont peur de quelque chose ; laissez-les venir. Je ne les chasserai pas. Je ne leur ferai pas honte. La plupart sont venus sans masque. Nous sommes autorisés à recevoir 95 personnes dans l'église.

Plus de 300 personnes sont venues à ce que j'ai vu, et d'autres étaient à l'extérieur. Certains jeunes étaient un peu provocateurs, qui venaient d'autres régions, qui n'étaient pas d'ici, envers la police. On doit remercier la police qui a fait preuve de retenue.


— Je comprends. Y avait-il beaucoup de policiers ?


— Oui, il y en avait environ 30-40. Mais ils ne nous ont pas gênés, simplement, ils nous regardaient et ont noté qu'il y avait des gens sans masque. Je leur ai dit, faites votre travail de police et nous ferons le nôtre, en tant que ministres de l’Église, comme nous l'avons reçu, nous le ferons. Nous avons une grande rivière ici, vous savez.


— Je l'ai vu. Je l'ai vu ; les plans et tout.


— Cela rappelle beaucoup le Jourdain ici, le Klarion.


— Il y avait en effet beaucoup de monde. En tout cas, Votre Éminence, ici en Grèce et à Chypre, la plupart n'ont pas suivi votre exemple.

Autrement dit, ici en Grèce, nous avons vu des comportements effrayants, c'est-à-dire que, lorsque j'étais présent lors des événements de la Tour Blanche (à Thessalonique), il y avait des laïcs qui ont essayé de jeter la croix (dans les eaux), qui avaient parlé à des prêtres, ils avaient dit à quelques-uns qu'ils viendraient, mais ils ne se sont jamais présentés du tout. Ici, ils n'ont pas suivi votre audace, dont on n’a pas encore parlé en ce qui vous concerne jusqu’à maintenant.


— Pas même à Chypre,  notre événement a été isolé. Et maintenant, même ici, des journalistes ici à Chypre essaient désespérément de me montrer comme un hiérarque extrémiste. J'ai déclaré que je n'obéis pas aux lois de l'État.

Je leur ai dit : «Regardez, nous avons un État de Chypre depuis 1960. L’État de Chypre a été créé par l’Église de Chypre. Cela n'a pas été fait par certains accords, c'est l'Église qui l'a fait, le premier président étant l'archevêque Makarios.

Ainsi, ils doivent respecter le domaine de l'Église. Deuxièmement, ici, ils essaient de me dépeindre comme un extrémiste. Bien, si tu veux me mettre en prison, fais-le.

Nous ne pouvons pas seulement écouter les lois de l'État, nous avons aussi notre propre président, nous avons aussi nos propres lois. Notre président est le Christ qui a dit « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; » (Jean 6:37).

Donc, à partir d'ici, chacun fera son propre choix. Je ne veux pas imposer ma conduite à d'autres hiérarques, mais chaque métropolite, dans son propre diocèse, selon les canons de l'Église, est l'archevêque.Il a le droit et l'obligation d'exprimer la loi de Dieu et des Conciles Œcuméniques, comme l'oblige ces saints canons, et c'est ce que j'essaye de faire dans ma propre métropole de Morfou. De là, je ne critique pas les autres, et je ne m'attends pas à ce qu'ils m'imitent, et je leur demande simplement de respecter cet effort que je fais.

Maintenant, si l'État, maintenant sous la direction de M. Anastasiadis, qui est président de la démocratie, a une opinion différente, je suis prêt, et j'ai avec moi des avocats, et j'ai également été formé en droit, et nous suivrons les procédures juridiques. 


— Clair comme de l'eau de roche. Une question. Vous avez déclaré que certaines personnes sont venues avec des masques, vous ne les avez pas blâmés et vous avez dit que vous ne les empêcheriez pas de communier. Quelques jours auparavant, dans le Péloponnèse, un prêtre disait qu'il appellerait la police. (quelqu'un ne portait pas de masque)


— Je l'ai vu ! Je l'ai vu ; à Kalamata !


— À Kalamata ! Cela correspond-il à notre religion ; avec notre foi ?


— Non, c'est horrible. Alors vous savez, quand ils ont envoyé ceci et que je l'ai vu, je n'ai pas pu supporter de le revoir compte tenu de la façon dont le prêtre se comportait. Nous ne pouvons pas parler aux chrétiens de cette manière, qui sont venus adorer le vrai Dieu. Que Dieu ait pitié de nous !

Parce que, que l‘on soit évêque, patriarche, prêtre, se transformer en promoteur de la loi humaine… ce n'est pas notre rôle. La police est censée faire cela ; c'est leur obligation, mais eux aussi de manière humaine.

Quand je passais à côté de la police alors que j'allais à la rivière, je les ai bénis, et ils se sont inclinés et ont dit : «De nombreuses années, Toute-Sainteté!», J'ai dit: «Puissiez-vous vivre mes enfants et être bénis!» Voilà comment cela doit être fait.


— C'est tout à fait normal ; ce que tu décris Père.


— Oui, des choses humaines. Où vivons-nous maintenant, dans une sorte d'endroit communiste allemand ? Nous sommes des orthodoxes grecs.


— Oui, exactement. Nous vivons dans une réalité dans laquelle, il y a quelques jours, nous avons vu le président de la Grèce se détourner, pour ne pas embrasser la croix qui lui était présentée.


— Écoutez ici Stefanos, écoutez ce que vous m'avez montré. Nous devons comprendre qu'en Grèce, à Chypre et dans le monde entier, il s'agit d'une question pan-cosmique dont nous avons commencé à discuter maintenant...

Nous comprenons de ce comportement de nos dirigeants, quel que soit leur parti, et des journalistes dans les médias, la plupart d'entre eux nous disent clairement que « l'État est athée ». Nous devons tous comprendre cela, Vos Éminences, Grâces, Toute-Saintetés et Chrétiens, on nous dit: "Je veux être un état athée, c'est ce que le Nouvel Ordre Mondial exige de moi."

Tel est le message limpide qu'ils envoient à tous les présidents et à tous les parlements, au moins d'Europe et d'Amérique. Maintenant, c'est la nouvelle réalité. L'État et l'Église ont emprunté deux routes distinctes.

Le N.O.M. ne veut pas seulement un État athée. Et ils l'ont prouvé, avec les projets de loi qu'ils ont votés pendant toutes ces années, et nous avons simplement répondu par des démonstrations douces, avec quelques annonces du Saint Synode, à la fois à Chypre et en Grèce.

Et pourtant l'État nous dit « Je veux être anti-chrétien ». Si nous ne comprenons pas cela, et quelle est la profondeur de ce message anti-chrétien de l'État et de la nouvelle réalité imposée par le Nouvel Ordre mondial, alors nous ne serons pas en mesure d'interpréter correctement les événements, ni en ce qui concerne l'interdiction de la Bénédiction des eaux, ni quand on parle de Sainte Communion.

Nous ouvrons un dialogue. Nous, évêques, théologiens, chrétiens, sommes de bonne foi. Mais à qui voulons-nous parler ? Avec des idées anti-chrétiennes ? Bien sûr, elles sont souvent plutôt superficielles, mais elles n’en restent pas moins  les idées principales du N.O.M.

Le Nouvel Ordre des choses, la sémantique réelle de ces mots est assez éloquente. Et comme le disent les mots, il s’agit d’une "Nouvelle Réalité". J'ai l'impression que, d'une manière ou d'une autre, nous ne voulons pas accepter la «Nouvelle Réalité». En mars, nous terminerons une année complète de la «Nouvelle Réalité». Et cela nous prend-il longtemps pour comprendre cela ?


— Votre Éminence, excusez-moi de vous interrompre, les choses que vous dites sont très sérieuses. Cette «Nouvelle Réalité» n'a pas seulement démarré en mars dernier, elle s'est produite, comme vous l'avez dit, étape par étape. Autrement dit, quelles sont ces étapes ?


— Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit lors de notre dernière interview ? C’est depuis la Révolution française que ces étapes ont commencé.


— Vrai, vrai, vrai. Pourquoi ?...


— Pas à pas !


— Pas à pas ! Et les dernières étapes sont que, ils ont retiré les leçons de religion de nos écoles ; nous avons enlevé les icônes des salles de classe.


— Nous avons légalisé le non-éthique avec les avortements.


— Et nous annonçons tout ça ! Nous, journalistes, en faisons la publicité, car tout cela est « à la mode ».


— Bien sûr ! Bien sûr !


— Et maintenant nous sommes arrivés à la situation actuelle.


— En attendant, nous devons réaliser ceci : ce Nouvel Ordre des Choses du monde, si vous le rejetez, ça aura un coût n'est-ce pas ? Si vous l'acceptez, cela vous aidera, mais plus tard, cela vous asservira, à la fois spirituellement et corporellement.


— Le sage, l'homme libre et l'orthodoxe, qui rejetteront cette nouvelle réalité, devront payer un prix ; soit à long terme soit à court terme.

Maintenant, pour les gens ordinaires, c'est la question de la santé. Ils vous disent, "regardez, puisque vous n'acceptez pas le v…, je vais vous exclure de certains emplois."


— "Je vais vous exclure de la vie elle-même."


— Oui, de la vie elle-même ! D'abord du gouvernement, de la libre circulation, commence une restriction aux droits et libertés individuels. Le droit à la libre circulation, le droit au libre culte religieux, le droit à la santé, l'éducation des enfants. Hein?

Les gens doivent comprendre que dans les prochains mois, le N.O.M. commencera à déployer ces restrictions sous le prétexte de la santé, faites attention à ce qui se passe dans le monde sous le prétexte de la santé.

Pour nous, clercs, hiérarques ou prêtres, nous devons réaliser que le prix que nous paierons sera plus élevé que celui des laïcs. Parce que demain, nous pourrions ne pas recevoir nos salaires, « Parce que, votre Toute-Sainteté, vous résistez à ce qui est dit par les lois du NOM ».

Ce ne sont pas les lois de la Grèce et de Chypre. Nous parlons d'une grande gouvernance, qui a été mise en place entre l'Angleterre et l'Amérique, et qui tente de coordonner le monde entier.


— Et d'ajouter, Votre Éminence, un peu d'Allemagne aussi !


— Ehhh… L'Allemagne ne s'intéresse qu'au volet économique. Les autres s'intéressent davantage à l'aspect spirituel. Pourquoi tant de sensibilité autour du thème de la Théophanie et de la Bénédiction des eaux?


— Ainsi toutes ces choses, Votre Éminence, nous sont réservées, elles auront lieu en 2021.


— D'accord, mais le Christ a aussi un plan. Je vous l'ai dit la dernière fois. Je l'ai dit dans de nombreuses homélies, à propos de ce qui m'a été dit par certaines personnes saintes.


— Entendons-le encore!


— Cela a besoin d'un peu plus de temps ... Le plan du Christ, c'est qu'Il permettra à ces gens de faire une tentative, et à la fin Il la renversera sur eux, que ce soit par des phénomènes géophysiques, ou par des guerres civiles, qui en Amérique a déjà commencé, et dans d'autres nations.


— Un phénomène géophysique, Père ?


— Absolument, tous ces péchés qui sont commis, pensez-vous qu'ils n'ont pas de conséquences ? Notre terre ne reçoit-elle pas les effets de nos péchés ? Eh bien, il nous répondra à un moment donné.


— Est-ce loin ou près de nous ?


— Et l'océan de même, et l'air de même.


—Ils agiront.


— Bien sûr, les éléments de la nature, comme les scientifiques les appellent ; nous les fidèles, disons que la création manifestera sa  résistance d’une manière qui lui est propre, avec ses propres effets secondaires à nos actions. Ce sont les législations qui les créent, des législations contraires à l'éthique, des législations inhumaines qui créeront ces effets secondaires. Ce ne sont pas seulement les médicaments et les v… qui ont des effets et des effets secondaires.

Et tout ce qui relie l'humain à Dieu a ses propres effets. Apparemment, l'Amérique doit endurer une grande partie de cette «justice». Les chrétiens vivant en Amérique doivent prendre ces choses très au sérieux.


— Oui, j’ai compris. Ce sont des choses très sérieuses que vous nous dites là, Votre Éminence.


— Vraiment tout cela est à prendre au sérieux, c'est pourquoi nous parlons; c'est ma responsabilité. Je ne peux pas cacher la vérité qui est confiée au saint peuple de Dieu. Dieu n'a pas choisi une personne comme Saint Païssios simplement pour que nous puissions discuter de ses miracles. Saint Païssios nous a préparés, Saint Kosmas d'Etolie nous a préparés, les saints de Russie…


— Saint Porphyrios a dit des choses qui sont ...


— Vraies ! Pourquoi Dieu a-t-il envoyé les saints de notre temps ? Pour que nous puissions les célébrer une fois par an ? C'est pour qu'ils puissent nous guider comme une boussole, pour que nous sachions ce qui s'en vient et ce que nous devons faire.


— Et vous dites que ces informations qu'ils ont laissées, nous seront utiles à travers les événements proches.


— Pas les événements proches, mais les événements dans lesquels nous vivons actuellement et dont nous ne sommes pas conscients, car nous sommes actuellement dans une serre avec de nombreux trous.


— Donc ça n'offre aucune protection !


— Oui !


— Votre Éminence, je vous demande vos bénédictions pour les auditeurs, j'ai de nouveau été troublé par notre conversation. Vos bénédictions !


— La bénédiction du Christ, de notre Panagia et de tous les saints ! Puissent-ils nous protéger ! Et lisons le Psautier autant que nous le pouvons, qui est une partie inestimable de notre Église, c’ est l’expression d’une personne qui souffre, qui se repent, qui se plaint de l'état de l'humanité et de nous-mêmes. C'est ce que je veux.

Ne soyons pas des idoles, mais faisons quelque chose. Ce que les fidèles peuvent faire, c'est prier, jeûner, communier fréquemment et lire chez eux le psautier.

(version française par Maxime le minime)

vendredi 15 janvier 2021

LA VÉRITÉ FINIRA PAR SORTIR, N'AYEZ PAS PEUR ! par P. Ghelasie Tepes

 Le père Ghelasie Tepes, dans cette vidéo, explique comment les chrétiens orthodoxes devraient rester forts dans leur foi et comment ils ne devraient pas se laisser tromper par des mensonges et des soucis du monde! Il poursuit en expliquant comment la vérité finira par sortir sur les événements mondiaux actuels, et que les chrétiens orthodoxes n'ont rien à craindre parce que le Christ est avec eux et que les portes de l'enfer ne peuvent prévaloir contre l'Église. Enfin, le Père Ghelasie encourage les fidèles à aller à l'Église, à recevoir la Sainte Communion et à se confesser sans craindre de tomber malade.



Qui fabrique des Saints?

L'Église!

Celui qui abandonne l'Église, abandonne la sainteté!

Il abandonne le Christ! Il abandonne tout ce qui est bon, et il suit ce qui est mauvais !

Par conséquent, combattez de toutes vos forces pour qu'ils ne vous trompent pas, car tout sortira au grand jour, la vérité sortira!

Ce qui était autrefois chuchoté à l'oreille sera crié sur les toits ! 

 

 

Attendez et voyez quand les médecins vont crier la vérité ! Nous attendons que des hôpitaux, des rues et des bus ils crient ; combien de mensonges on leur a dit de dire !

Que les médecins et les infirmières dénoncent tout cela ! Nous les attendons !

Parce qu'ils ont des familles et qu'ils ont des enfants, et que tous leurs mensonges, qu'on leur a dit de dire au peuple roumain (au monde entier), viendront hanter leurs propres familles.

Et Dieu ne le permettra pas ! Peut-être que pour les autres nations, Il le permettra (ceux qui sont en dehors de l'Église), mais ici le Christ vient dans la Divine Liturgie!

Allez mentir au Christ ! (sarcastiquement)

Allez mentir à votre prêtre pendant la confession !

Voyons voir ... Et en plus, mes bien-aimés, nous les attendons, car à la fin du jour, le Christ est le Grand Docteur !

Il est le guérisseur de toutes les maladies ! N'est-ce pas vrai ?

Comment pouvons-nous rester et accepter tous ces mensonges, car il y a beaucoup de mensonges ... Laissez-moi vous dire que le père de tous les mensonges est le diable !

Oui ! Si tu disais la vérité, je te reconnaîtrais !

Mais combien de temps encore allez-vous imposer sur nous et nos esprits vos mensonges ! Nous ne pouvons plus le tolérer !

Et par conséquent, nous avons besoin du Christ !

Il est le Chemin, la Vérité et la Vie !

Comment pouvez-vous me séparer du Christ ?! Comment pouvez-vous me séparer de l'Église ?! Comment pouvez-vous me séparer de la Sainte Confession ?! De la sainte communion ?! N'est-ce pas ainsi ?

Comment pouvez-vous me séparer du salut ?! C'est notre foi !

Personne ne pourra le faire !

D'autres ont essayé de le faire avant eux ! Je leur dis toujours de ce micro, et d'ici devant le Saint Autel, si le Christ a dit : « Même les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre Mon Église »; eh bien une maladie ne prévaudra pas contre elle non plus.

Un mensonge ne prévaudra pas contre elle ! Un mal ne prévaudra pas contre elle, ni aucun autre péché! Non ! 

Le Christ va à cet endroit même, et Il voit toutes choses ! Et Il guérit toutes choses ! Et Il rend toutes choses pures et agréables, en accord avec ce dont nous avons besoin.

N'est-ce pas ainsi mes bien-aimés ? Venez avec amour dans les saintes églises ! Ils les ouvriront !

Laissons autant de personnes que possible aller à l'église ! Ils ne tomberont pas malades ! La maladie n'est pas présente à l'Église !

Pas là où est le Christ ! Pas là où est la Vierge Marie ! Pas là où sont les saints !

Pas là où les gens s’agenouillent ! Pas là où nous pleurons et élevons les mains, et où nous venons avec la pureté de notre âme et de notre corps ; autant que possible !

Et pour nous de lever les mains vers les saintes icônes ! N'est-ce pas ainsi ? Et pour nous de crier à Dieu de nous pardonner, d'avoir pitié de nous et de nous guérir ; nous-mêmes, nos familles, nos familles élargies et notre nation !

Ici, nous rencontrons directement le Christ! N'ayez pas peur lorsque vous êtes à côté du Christ!

N'ayez pas peur lorsque vous êtes à côté de la Vierge Marie, des saints et des vrais serviteurs de Dieu !

N'ayez pas peur, car vous allez vaincre !

L'Écriture dit : «Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.» (Luc 10:19).

C'est la parole du Christ Sauveur ; c'est Dieu le Verbe !

Piétinez les serpents ! Piétinez les scorpions ! Vous voyez combien il peut être difficile d'arriver ici aux saints monastères et aux saintes églises.

 

Nous voyons comment nous sommes alourdis ! La paresse nous alourdit, ainsi que les soucis de ce monde !

Et plein d'autres choses ; la richesse et ainsi de suite!

Regardez et voyez qu'ils ont la richesse, mais ils ne savent pas quoi en faire!

Ils sont comme un poulet sur un tas d'ordures !

Tous ceux qui possèdent aujourd'hui beaucoup de richesses, aujourd'hui ou demain, ne sauront plus quoi en faire !

Et je leur demanderai alors : « Où sont vos ordures ? Où les avez-vous cachées ? Parce que plus personne n'a besoin de vos ordures ! » N'est-ce pas ainsi ?

Maintenant, pendant que vous en avez encore l'occasion, allez donner à l'Église, allez donner aux personnes âgées, allez donner aux orphelinats, allez donner aux veuves et aux gens qui souffrent et sont pleins de fardeaux.

Parce que, Seigneur, il y en a bien besoin !

Et demain ou le lendemain, vous n'aurez pas besoin d'argent, ni de beaucoup de nourriture, ni de rien d'autre.

Comme le Père (le Père Arsenie Boca) nous le disait, quelle belle parole : « Nous n'avons rien et nous avons tout! »

Vous savez que nous chantons toujours dans notre sainte église : « Des riches sont devenus pauvres et ont connu la faim mais ceux qui recherchent le Seigneur ne seront jamais privés d’aucun de ses bienfaits »,

Mes très chers, enrichissez-vous d'amour, de bonté, de sainteté, de miséricorde et de bonnes œuvres ! Enrichissez-vous  vous-mêmes !

Parce que je vous le dis, les saints étaient des gens pauvres ! Et maintenant, si seulement vous pouviez voir à quel point ils sont riches !

Et vous verriez comment ils brillent dans le Royaume de Dieu ; comme des luminaires !

Le Père Cleopa dirait : « Le Soleil est un luminaire. Regardez comme il est grand et beau ! Pensez maintenant au fait qu'au jugement final, des millions de soleils viendront !

Pensez maintenant au fait qu'au jugement final, des millions de soleils viendront !

Comment pourrez-vous regarder le ciel (le paradis), si vous ne pouvez même pas regarder le soleil ! Quand les saints viendront, ils illumineront encore plus que le soleil !

Qu'allons-nous faire ? Nos yeux vont exploser ! Nos esprits vont exploser ! Nos oreilles vont exploser ! N'est-ce pas vrai ? Nous ne pouvons pas les voir !

Eh bien, ici de la Terre, nous devrions les regarder comme ils brillent !

Et qu'est-ce qui les fait briller ? Précisément leur innocence, leur sainteté et leur bonté ; celle des Saints ! Suivons leur exemple, car ils sont innombrables !




mercredi 11 mars 2020

Что делать? Nouvelles de la Résistance grecque

"NOUS SOMMES EN ZONE DE GUERRE 
ET IL FAUT DÉFENDRE NOTRE TERRITOIRE !" 

extraits d'articles
10/03/2020

(…) L’archevêque Iéronimos est même venu rendre visite à ces hommes en patrouille pour les bénir… renforçant les sentiments patriotiques et anti-migrants.

(…) «Le gouvernement a permis à la population de prendre les armes pour chasser les réfugiés à la frontière», explique ce sexagénaire aux allures de pâtre grec. «Quand le premier ministre est venu mardi dernier, il a rendu visite aux gens du delta de l’Evros. Cela revenait à les conforter dans leurs actions», analyse-t-il

Le Temps

Le pêcheur dit avoir stoppé plusieurs dizaines de personnes: « La dernière fois c’était il y a trois jours. On a stoppé leur barque en pleine nuit on leur a dit : ‘Rentrez en Turquie, ici c’est la Grèce, la frontière est fermée' ». La nuit tombée ils sont armés. « Rien d’illégal », assure à son tour Paris, prêt à tout pour intimider les migrants.

« C’est mon devoir, pour ma patrie et pour l’Europe. Les agriculteurs, les éleveurs, les chasseurs du delta de l’Evros, nous sommes tous ensemble pour repousser les migrants et barrer tous les accès », clame Paris. Nikos et Paris assurent qu’ils continueront leurs traques tant que les autorités grecques auront besoin d’eux.


(…) BFMTV
09/03/2020


« Ici, il n’y a pas de loi. Nous ne laisserons personne passer en Grèce, pas un seul ! », dit Yorgos, qui est l’un de ceux qui gardent la frontière de la Grèce avec la Turquie, bien qu’il ne soit ni soldat ni garde-frontière. Comme des milliers d’autres ici.

(…) En outre, environ 4.000 citoyens grecs se sont armés et vont chasser les migrants.


Um der EU Druck zu machen, hat die Türkei Tausende Migranten an die Grenze zu Griechenland gebracht. Dort sind nicht nur Soldaten angerückt, auch ca 4000 griechische Bürger gehen bewaffnet auf die Jagd nach Migranten. @Besser_Deniz war dort. @welt https://www.welt.de/politik/ausland/plus206388433/Krise-an-griechischer-Grenze-Hier-ist-Krieg-da-passieren-solche-Sachen.html …

Quelle: Enri Canaj/ Magnum Photos/ Agentur Focus


Krise an griechischer Grenze: „Hier ist Krieg, da passieren solche Sachen“ - WELT

Um Druck auf die EU auszuüben, hat die Türkei Tausende Migranten an die Grenze zu Griechenland gebracht. Dort sind nicht nur Soldaten angerückt. Auch etwa 4000 griechische Bürger haben sich bewaffnet...
welt.de

EVROS, Grèce – Des fermiers et des retraités portent des vêtements noirs et de lourdes bottes, imitant les forces spéciales grecques, et marchent le long d’une route dans le cadre d’une patrouille de nuit à la recherche de migrants tentant de traverser la frontière avec la Turquie. Ils ont crié « On vous aura la prochaine fois ! » à un groupe de migrants qui avaient réussi à passer et qui se sont enfuis.
(…) Aujourd’hui, la réaction majoritaire des habitants est l’hostilité ouverte. Le gouvernement grec de centre-droit a temporairement suspendu la procédure d’asile et s’est engagé à expulser sommairement les migrants qui franchissaient la frontière. Et les citoyens ordinaires, dont beaucoup en ont assez, prennent les choses en main.

Les villageois des villes frontalières forment des patrouilles civiles pour traquer les migrants. Des habitants de l’île ont mis en place des barrages routiers, d’autres ont attaqué physiquement des travailleurs humanitaires et des journalistes, les accusant d’aider les migrants à venir sur l’île.

« Nous n’en pouvons plus. Nous voulons retrouver notre vie. » Avec d’autres habitants, elle s’est rassemblée autour d’un petit feu sur le bord de la route, formant un barrage routier improvisé destiné à empêcher les migrants de traverser le village.

(…) « Depuis que nous nous sommes débarrassés des ONG, il n’y a plus eu de nouveaux migrants », a déclaré un homme au barrage du village de Moria, à Lesbos. « Est-ce une coïncidence ? Non. C’est fini, nous reprenons le contrôle. »

Grèce : À la frontière, des citoyens patrouillent pour « éviter l’invasion » de migrants, « Si un accident doit arriver, il arrivera !


A la nuit tombée, dans le village de Poros, dans le Nord-Est de la Grèce, les tracteurs sont à l’arrêt et les rues désertes. Sakis, vêtu d’un treillis militaire, se rend le long du fleuve Evros, à la frontière avec la Turquie, « pour défendre les portes de la Grèce et de l’Europe ».

Au bout de ce petit bourg agricole, le fleuve, relativement étroit, reste un point privilégié de passage des réfugiés entrant en Grèce. Depuis la décision de la Turquie d’ouvrir ses portes, le 28 février, policiers lourdement équipés, agriculteurs, éleveurs, chasseurs et pêcheurs bloquent tout accès.

Rassemblés autour d’un feu improvisé, ils veulent « éviter l’invasion », explique Sakis, un agriculteur de 38 ans. Fusil de chasse sur le dos, l’heure est venue de quadriller le secteur.

« J’ai très peu dormi depuis. Jour et nuit, je fais des rondes avec ma voiture sur le chemin longeant le fleuve pour observer si des barques tentent d’accoster sur le rivage grec », raconte-t-il, épuisé.

Dès qu’un migrant est repéré, la police ou l’armée est avertie et l’exilé est embarqué. Giokas Xanthos s’adonne à la pêche régulièrement sur l’Evros et connaît les points sensibles où les passeurs lâchent les migrants: « nous avons une connaissance parfaite du terrain qui peut être utile aux autorités ».

Encore hantée par la crise migratoire de 2015, la population locale s’organise pour que les frontières grecques restent hermétiques.

(…) Depuis mardi, Dimitris Kolgionis, maire adjoint de Pherès, la commune de 5.000 habitants dont dépend Poros, a organisé des rotations pour surveiller la frontière: « 500 personnes ont répondu présentes et se relayent par tranches horaires ».

De 9H à 13H, mercredi, c’était au tour de Giorgos Ioumis, retraité, de participer à la patrouille citoyenne: « Toute la région de l’Evros est mobilisée. Nous sommes en zone de guerre et il faut défendre notre territoire ».

(…) Des médias grecs rapportent également des arrestations musclées de migrants par des groupes de citoyens armés. « Nous avons des armes par protection », précise Sakis, « nous sommes décidés à garder nos frontières. Et si un accident doit arriver, il arrivera ! ».

(…) Nice-Matin

Depuis mardi, Dimitris Kolgionis, maire adjoint de Pherès, la commune de 5.000 habitants dont dépend Poros, a organisé des rotations pour surveiller la frontière: "500 personnes ont répondu présentes et se relayent par tranches horaires".

De 9H à 13H, mercredi, c'était au tour de Giorgos Ioumis, retraité, de participer à la patrouille citoyenne: "Toute la région de l'Evros est mobilisée. Nous sommes en zone de guerre et il faut défendre notre territoire".

lundi 3 février 2020

🔥ULTIMES MESSAGES : pour un SURVIVALISME ORTHODOXE‼️

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« Ne mettez pas votre confiance dans les princes qui n'ont pas en eux le salut »


« Ne mettez pas votre confiance dans les princes, ni dans les enfants des hommes, qui n'ont pas en eux le salut. » Un autre texte : « Dans celui qui ne peut vous sauver. » Ecoutez ce conseil, cet avertissement, vous tous qui regardez avec admiration les choses humaines, appui fragile et périssable. Mais que veut dire, « qui n'ont pas en eux le salut ? » Ils n'ont pas même en eux leur propre salut; ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes; arrive la mort, ils se coucheront plus muets que des pierres. Car, voilà ce qu'exprime le Psalmiste en disant : « Son âme sortira, et il retournera dans la terre d'où il est sorti. En ce jour-là, périront toutes leurs pensées. » Un autre texte « Tous leurs projets. » Ce que dit le Psalmiste, revient à ceci : Celui qui ne peut pas se défendre lui-même, comment sauvera-t-il les autres ? Rien, en effet, n'est aussi faible et fragile qu'une telle espérance, et c'est ce que montre la nature même des choses. Aussi Paul, parlant de l'espérance en Dieu, disait « Cette espérance n'est point trompeuse. » (Rom. V, 5.)
Ce qu'on ne peut pas dire des choses humaines, plus vaines que l'ombre. Ne me dites pas : c'est un prince. Un prince n'a rien de plus que le premier homme venu; il est également soumis à une condition incertaine; et tenez, dût cette parole vous surprendre précisément parce que c'est un prince, ayez encore moins de confiance. Ce sont là en effet des choses bien sujettes à l'écroulement, que ces principautés. Supposez qu'on ne le précipite pas du haut de son pouvoir, c'est lui qui se précipite dans les emportements de la colère, dans les abus de pouvoir, attendu qu'il ne se croit pas comptable envers celui qui a reçu ses promesses.
Et si ce prince est sage, il sera encore plus exposé aux chutes que les particuliers, parce qu'il est entouré d'ennemis plus redoutables, plus nombreux; parce qu'il est d'autant plus facile à prendre, qu'il y a plus de gens pour lui tendre des pièges.
Que signifient ces gardes du corps ? Que signifient toutes ces escortes qui veillent sur lui ? Et comment celui qui, au milieu d'une ville bien policée, n'est pas même sûr de défendre sa personne, mais se trouve là comme au milieu d'un peuple ennemi, exposé à tant de combats et de dangers, pourra-t-il sauver les autres ? Celui qui, en pleine paix, a plus à craindre que ceux qui font la guerre, comment pourra-t-il mettre les autres en sûreté, au-dessus de tous les périls ?
Certes, il n'est pas difficile de compter ceux qui pouvaient vivre en toute sécurité chez eux, et qui se sont perdus, pour avoir mis leur confiance dans les princes.
St Jean Chrysostome (né au Ciel en 407) 



« … Comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. Et soyez en garde contre les hommes… » [Mat. 10;16] 

Constater les yeux grand ouverts, nous informer les uns les autres, nous indigner, pétitionner auprès des autorités (au fait, lesquelles ? quand déjà au plus bas niveau de notre vie sociale, un maire censé être le représentant de l'État dans la commune et, à ce titre, officier d'état civil et officier de police judiciaire, ne fait pas respecter la loi !) attendre de voter aux prochaines élections, en espérant à peine des bribes de jours  de liberté, d’égalité et de justice, de restauration du respect de notre culture, de nos valeurs et de notre patrie qui rencontreront contre eux forcément tous les imbéciles utiles qui ont déjà voté comme un seul homme pour le gouvernement handicapé qui n’est compétent que pour nous asservir davantage à tout ce qui n’est pas nous, et nous enfoncer encore un peu plus… tout cela n’est-il pas vain ou du moins bien insuffisant ?

Nous avons au moins trois raisons principales d’être plus que vigilants :
 La première est bien celle de l’islamisation croissante de nos pays d’Europe qui n’attend que l’inversion du rapport de forces en sa faveur – auquel  elle travaille sans relâche, étape après étape – pour pouvoir laisser libre cours à son caractère impitoyable envers tout ce qui n’est pas musulman. La deuxième est le risque de guerre mondiale avec utilisation possible des armes nucléaires, et  tous ceux qui soutiennent – aveuglément  jusqu'à prôner la guerre contre telle ou telle nation (qui paraît-il ne respecterait pas les droits de l'homme) ou en attendant sagement à l'abri d’évaluer le pour et le contre – sans se rendre compte le moins du monde de nos intérêts réels, économiques, stratégiques, culturels et religieux participent à rendre ce risque de plus en plus réel. La troisième et non des moindres est l’effondrement bancaire suivi d'un effondrement économique mondial prévisible qui se fait  progressivement mais risque de devenir de plus en plus rapide et inéluctable.

N’est-il pas venu (depuis longtemps d’ailleurs pour les plus lucides et les plus critiques…) le temps de s’occuper de nous-mêmes sans attendre la moindre sollicitude, le moindre soutien, la moindre compréhension de tous ceux qui se sont hissés à tous les niveaux jusqu’au seuil de leur incompétence ( selon le fameux « principe de Peter ») pour satisfaire, sans scrupule, leur appétit de vaine gloire, leur cupidité, leur soif de jouir de privilèges (dont on nous a fait croire qu’ils avaient été définitivement abolis) le plus tôt possible, sans le moindre souci réel d’un avenir désormais plus qu’incertain, qu’ils maquillent pour conserver leur place le plus longtemps possible (même s’ils savent que ce n’est pas pour longtemps, c’est pour eux toujours ça de pris) et qu’ils aggravent inconsidérément, sans le moindre souci d’un peuple dont ils ne connaissent rien de la vie.

Certains s’occuperont d’eux-mêmes en quittant le pays avant (car ils le peuvent – parce  que sans attache, ou bien suffisamment à l’aise financièrement, ou bien avec déjà de nouvelles perspectives professionnelles). Mais le peuple, lui, que fera-t-il pour prendre soin des siens – hommes, femmes, enfants et vieilles personnes ?
Eh bien il aura intérêt à se préparer au pire, s’équiper, s'informer, se former, s’entrainer et se positionner dans tout domaine pour s’organiser, résister et survivre. Chacun – selon  ses compétences, ses dispositions, son tempérament, sa situation, sa localisation, le groupe social auquel il est attaché – trouvera  ce qui lui convient. Il sera nécessaire de communiquer et de nouer des liens forts de solidarité entre tous. 

Le confinement imposé, pour une "épidémie" supposée dangereuse, restreignant drastiquement la liberté de culte — ou bien simplement l'éloignement géographique des lieux de culte  offrant une nourriture spirituelle consistante  — nous incite à une pratique de notre foi moins glorieuse mais pas moins profonde et communautaire. Nous avons certes besoin de pasteurs et de saints pasteurs, mais pas de hiérarques dont la fonction est plus diplomatique voire politique et géopolitique, que de défense de la foi et de transmission de notre tradition spirituelle, et  dont on peut s'attendre à toutes les compromissions voire les pires trahisons. La religion mondiale s'organise étape après étape, à notre insu. Et l'eau tiède, dont la température augmente insensiblement mais irrésistiblement, dans laquelle le peuple des grenouilles orthodoxes se complait dans un doux rêve œcuméniste, procède à notre cuisson mortelle jusqu'à notre transformation en ingrédients de la soupe religieuse universelle, inodore, incolore, sans saveur et sans grâce, qui sera servie aux consommateurs  d'opium des peuples. L'Orthodoxie des catacombes a existé et s'est renouvelée à différentes périodes, en divers lieux, depuis les origines du Christianisme. Il faudra y revenir. Les "Vieux Croyants" par exemple ont fait preuve d'une telle résilience. face à la persécution. Les juridictions seront moins importantes que la solidarité des communautés ayant la même foi chevillée au corps avec ou sans guide spirituel. La créativité, l'adaptabilité, la (re)lecture des Saintes Écritures et des œuvres des Saints Pères qui figureront en bonne place avec les livres des offices dont nous aurons besoin dans nos bibliothèques. Juste à côté des divers manuels de survie.

Avoir une foi forte sera plus que nécessaire. Celui qui n’en a pas fera bien de s’y mettre… en comptant en un premier temps que l’appétit vient en mangeant et en fréquentant ceux qui pourront l’aider à l’alimenter et la conforter. De toute façon la nature a horreur du vide, tout le monde peut le constater et quand les églises se vident les minarets poussent, et pour ceux qui ont eu une mauvaise expérience de l'Église et qui ne veulent plus entendre parler de rien de religieux, il ne faut pas dire que c'est du pareil au même parce que, même si les préceptes chrétiens les ont empêché de jouir comme ils le voulaient, ils peuvent constater facilement que ce qui les attend est bien pire.

 Action et prière. Là où nous sommes et dès maintenant : 

  • Prier sans cesse dans l'action, 
  • agir pour nos frères et pour Dieu, 
  • transformer toute action en prière, 
  • orienter tout ce que nous faisons vers Dieu, 
  • prendre toute action pour prétexte à la prière, 
  • profiter de toute action pour s'en servir de support à notre prière
  • nous organiser, former des réseaux, des fraternités
  • et être certain qu'avec la prière DIEU EST AVEC NOUS. 

Mourir en martyr, si Dieu veut,  est une chose envisageable pour nous sans problème, voire avec gloire pour les plus ardents, mais l’empire chrétien d’orient a bien montré également qu’il n’était pas du tout interdit, en premier lieu, de se défendre quand c’était nécessaire. Fidèle en cela à l’empire romain plus antique : Si vis pacem para bellum. Rien à voir avec le militantisme, encore moins avec le djihad.
Foi et courage, vigilance et sagacité, discrétion et ténacité, solidarité et fraternité. « Aide-toi et le Ciel t’aidera » énonce le dicton. C’est bien là où nous en sommes.
Maxime le minime




L'autolimitation (самоограничение)

 par A. SOLJENITSYNE


«Seule l’autolimitation permettra à l’humanité, toujours plus nombreuse et plus dense, de continuer à exister. Et sa longue évolution aura été vaine si elle ne se pénètre pas de cet esprit : tous les animaux possèdent en effet la liberté de happer des proies et de se remplir le ventre. La liberté humaine, elle, va jusqu’à l’autolimitation volontaire pour le bien d’autrui. Nos obligations doivent toujours dépasser la liberté dont nous jouissons»

 - Des voix sous les décombres 
 - L'erreur de l'Occident


L'ULTIME ET VITALE RÉSISTANCE CHRÉTIENNE par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

"La Communauté du désert et la solitude des villes 
 par Le moine Moïse de la Sainte Montagne"
"Le seul refuge est pour chacun d’entre nous…"

Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous !

Dans cette solitude sacrée l’homme se trouve face à face avec sa pauvreté existentielle et la peur de la mort qu'elle provoque. Pourtant, même ici, il y a danger qu'il puisse choisir la procrastination comme solution et, pour un temps calmer son état de panique. Il peut reprendre sa course avec ses allées et venues sans fin, augmenter ses activités sociales et chercher à varier ses divertissements : un programme d’occupation maximale. D'autres personnes, d'autres choses, du travail et des implications tous azimuts peuvent servir de couverture à son appauvrissement spirituel – pour un temps. Et il peut continuer à errer sans but, poussé par les circonstances, tourmenté, papillonnant d’une chose à une autre, luttant, étant déchiré – et finalement anéanti.

Une vie de travail sans la libération de la communion avec Dieu est de l'esclavage. La lutte excessive pour la richesse est une maladie incurable source de souffrances. La peur de l’avenir peut stimuler la cupidité, l'avarice, la thésaurisation et Dieu peut être facilement oublié.

Voici ce que dit Abba Markos sur comment l'homme peut éviter l'esclavage d’un travail sans discernement et à la place devenir un libre serviteur de Dieu : « Celui qui se débarrasse du soin anxiogène pour les choses éphémères et est libéré de tout ce que cela nécessite, mettra toute sa confiance en Dieu et dans les bonnes choses éternelles. Le Seigneur n'a pas interdit les nécessaires soins quotidiens pour notre bien-être physique, mais Il a indiqué que l'homme ne devait se sentir concerné que pour chaque jour [auquel suffit sa peine]. Limiter nos besoins et nos soucis de ce qui est absolument nécessaire est tout à fait possible par la prière et la maîtrise de soi, mais les éliminer est tout à fait impossible. »

Dans les judicieuses remarques d’Abba Markos qui suivent, permettez-moi d'attirer votre attention sur un point subtil qui s’applique à de nombreux fidèles. « Les tâches nécessaires que nous sommes obligés d’accomplir, nous devons bien sûr les accepter et les assumer, mais nous devons lâcher ces autres activités sans but et préférer plutôt passer notre temps dans la prière, en particulier lorsque ces activités nous conduisent à la cupidité et au luxe de l’argent et de la richesse. En effet, plus on pourra, avec l'aide de Dieu, limiter, ces activités mondaines, plus on pourra préserver son esprit de ces errances anxieuses. Si à nouveau quelqu'un, de peu de foi ou ayant quelque autre faiblesse, ne peut pas faire cela, alors, au moins, qu'il comprenne bien la vérité et qu’il essaye, autant qu'il peut, de se blâmer de demeurer dans cette faiblesse et dans cet état immature. Car il est beaucoup mieux d'avoir à rendre compte à Dieu de ses omissions que de sa faute et de son orgueil

Un drame se joue dans l'homme, dans lequel il cherche,  à l’extérieur, continuellement et intensément, la paix et la connaissance Mais quand il revient à lui-même, il se rend compte qu’une véritable hospitalité existe dans un endroit inattendu. C’est en effet précisément en lui-même qu’il découvre et expérimente la particularité de cette personnalité. C’est ici que se trouve la divine solitude libératrice, fondée sur la connaissance de sa personnalité.  C’est ici, dans la quiétude mystique, qu'il mesure, décide, et prend ses responsabilités.

La réalisation de l'expérience mystique de ce que nous sommes, de ce que nous devrions chercher, et de ce que nous pouvons faire, implique un effort pénible qui, néanmoins, est crucial. C’est en nous que nous nous arrachons à la solitude de l’ego et où nous trouvons le chemin de la lumière et de la joie de la communion.

Une grande partie du monde est gouvernée par des sophismes, la sagesse a été mise à l'écart, et la décence a été perdue. Mensonges et trahison abondent, le révisionnisme a contrefait l'histoire, l'Évangile est mal interprété, les manuels scolaires sont des outils politiques au service de l'idéologie de ceux qui sont au pouvoir. Il y a une tendance à imiter les idéologies occidentales erronées, y compris le piétisme sentimental et le néo-christianisme social indolore. La vie de l’Église et ses traditions sacrées et vivifiantes sont ignorées. 

Le seul refuge est pour chacun d’entre nous, de mettre en place notre propre sanctuaire où nous le pouvons. À un monde qui considère la tromperie comme de l'intelligence et l'honneur comme de la faiblesse, il faut oser dire «Ne me touchez pas! »

Nous devons choisir de rester seuls, volontairement et en assumant la responsabilité même si cette solitude nécessite un grand courage dans une société qui cherche agressivement nos applaudissements et nous pousse à nous y amalgamer. La lassitude de ces vanités, l’amertume, le mouvement constant et les joies sans joie qui ont rempli nos vies nous aident à venir à la réalisation que c’est la meilleure résistance à la désorientation générale.

En rétablissant notre monde intérieur, nous augmentons notre résistance, et dans le temps devenons invincibles aux attaques organisées du mal. En plaçant toute notre vie aux pieds de Dieu et dans la recherche de la vie authentique qu’Il veut que nous vivions, nous commençons à avoir un avant-goût de l’immortalité, où nous ne sommes jamais seuls, mais en compagnie du Christ et de ses saints. Toute solitude est dissipée par l'autosuffisance intérieure.

Et cela peut vous aider de savoir qu’ils sont nombreux, sans que vous les voyiez, ceux qui vous aident par leurs prières. Ce sont les moines, totalement consacrés à Dieu, qui veillent sans cesse. Même si vous ne les avez pas rencontrés, ils prient pour vous, leurs bras levés, leurs genoux et leurs articulations couverts de cal de par leurs prosternations.  


(version française par Maxime le minime de la source)





Effondrement et renaissance, Interview du collapsologue Pablo Servigne



" […] Quand on dit effondrement on dit forcément renaissance […]
Pessimiste, optimiste, on s'en fout, ce qui compte c'est de faire ce que tu penses sincèrement qui va changer les choses […] dans un monde low tech dévasté […] on fait avec ce qu'on a, on se débrouille […] mais il y a vraiment un élan de vie qui est intéressant […] investir la petite échelle […] retrouver des compétences du sauvage […] se "réensauvager" […] et puis il y a toute cette question qu'on n'a pas trop abordée… spirituelle. […] C'est aussi un parcours énorme et on est super mal outillé. Que ce soit pour faire un potager, que ce soit spirituellement, que ce soit au niveau des outils vraiment démocratiques, on n'a pas du tout appris ça à l'école  dans nos sociétés… il faut s'y mettre sur tous les fronts et on n'a pas des années. Notre vie va complètement changer."