Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 5 mars 2021

'GREAT RESET' PACTE SUICIDAIRE par Dmitry ORLOV

La Grande Annulation

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. 



 

La récente rencontre virtuelle des plus riches du monde à Davos a fait beaucoup de bruit. En prélude à cette rencontre, l’éternel coureur des jupons ploutocratiques, Klaus Schwab a publié un très court livre sur ce qu’il appelle le ‘Great Reset’. Il a donné naissance à des slogans accrocheurs tels que “Tu ne posséderas rien… et tu en seras heureux”. L’une des personnes invitées à prendre la parole lors de cette réunion était Vladimir Poutine. Ce qu’il a dit a mis ces gens en état de choc. “Mais qu’en est-il de l’Europe ? !” s’est mis à crier Schwab dès que Poutine eut fini de parler. “M. Poutine, la Russie sauvera-t-elle l’Europe ? !” – “Peut-être”, dit Poutine. Parmi les dignitaires réunis, 80 d’entre eux se sont immédiatement inscrits à une conférence privée avec Poutine, cherchant comment être parmi les invités. Après avoir pris tout cela en considération et l’avoir laissé mijoter dans ma tête pendant quelques semaines, je crois que je comprends maintenant ce qu’est le ‘Great Reset’ : c’est un pacte pour un suicide de l’oligarchie. Permettez-moi de vous expliquer…

 

Dans son disours, Poutine a exposé quelques nouvelles idées audacieuses. Je ne sais pas si Schwab a compris que Poutine lui a dit très poliment d’aller au coin et de sucer son pouce, mais en tant qu’homme à idées, Schwab est un désastre. Sa pensée est un mélange de platitudes pompeuses, de vœux pieux et d’incessantes contradictions, le tout servi par une ferveur révolutionnaire sénile digne de Léon Trotsky qui, à 141 ans maintenant, serait en effet assez sénile. Les dirigeants occidentaux semblent avoir accepté le concept du ‘Great Reset’ de Schwab et abusent d’un autre slogan accrocheur : « Reconstruire en mieux ! »

 

Schwab pense que le coronavirus offre une grande opportunité pour son « Grand Reset ». En effet, cet horrible fléau a déjà tué plus d’un tiers de la population mondiale et le monde ne sera plus jamais le même. Oh, attendez, c’est à la ‘Grande Peste’ que je pensais, pas au ‘Great Reset’ – je confonds toujours les deux…

 

D’après les derniers chiffres officiels, le coronavirus n’a tué que 0,02821% de la population mondiale, dont 73,6% de retraités, la plupart des autres étant déjà gravement malades. Beaucoup d’entre eux sont en fait morts du rhume ou de la grippe ou d’une infection bactérienne ou fongique et n’ont été testés positifs au coronavirus que par un test PCR, toujours aussi peu fiable, mais nous ne saurons jamais combien. Le coronavirus a tué un nombre d’enfants qui apparaît à peine dans l’épaisseur du trait et moins de 0,001% de personnes en bonne santé dans leurs années de vie active (18 à 45 ans). Cela représente moins d’une personne sur un million.

 

Le nombre de décès dus à l’introduction d’objets étrangers dangereux, tels que des ampoules électriques, dans l’anus est nettement inférieur, même si l’on peut se demander dans quelle mesure. Dans cette optique – jeu de mot assumé – la position du gouverneur de New York , selon laquelle « aucune mesure, aussi draconienne soit-elle, ne peut être considérée comme imprudente si elle sauve ne serait-ce qu’une seule vie », incite à interdire toutes les ampoules et à rester assis dans le noir en toute sécurité. La sécurité parfaite est impossible et si c’était le cas, ce serait une mauvaise idée : nous serions dans le collimateur pour être lauréat du prix Darwin. La sécurité parfaite ne devrait pas exister. Les idiots sont produits naturellement et nous rendent tous un grand service en mourant le plus tôt possible.

 

Une autre chose qui ne devrait pas exister est le SARS-COV-2 de la Covid-19. Comme vous l’avez peut-être déjà supposé, il s’agit d’un coronavirus. Les coronavirus sont très communs dans toutes sortes d’espèces ; il y en a au moins une douzaine chez l’homme qui ne provoquent pas de maladie particulièrement grave. Un fait communément admis concernant les coronavirus – et la plupart des autres virus, à l’exception spécifique du lyssavirus qui provoque la rage – est qu’ils sont spécifiques à une espèce. Il existe un coronavirus pour chien qui leur donne la diarrhée, un coronavirus pour chat qui les tue, et aucune proximité de chats, de chiens et d’humains au cours de milliers d’années n’a fait sauter ces coronavirus d’une espèce à l’autre.

 

Et puis on s’attend à ce que nous croyions qu’un virus de chauve-souris a sauté sur l’homme. L’analyse du génome du virus a montré qu’il a simultanément emprunté une protéine de pointe à un coronavirus humain lui permettant de pénétrer dans les cellules humaines et le mécanisme de réplication du VIH – qui cause le SIDA – lui permettant de se répliquer dans les cellules humaines. Bien sûr, tout est possible, mais ce qui est plus probable, c’est que quelqu’un a fabriqué ce virus.

 

Est-ce que ce genre de choses arrive ? On pourrait penser qu’une personne qui veut rendre les virus plus mortels a sa place dans une camisole de force dans une cellule capitonnée, mais apparemment certains d’entre eux se sont échappés et sont allés travailler pour le gouvernement américain. Selon la revue Nature, « les chercheurs qui étudient les virus en laboratoire les rendent parfois délibérément plus dangereux pour aider à préparer de meilleures réponses aux épidémies qui pourraient survenir naturellement ». Et parfois, ce qui se passe dans le laboratoire ne reste pas dans celui-ci.

 

Non seulement ce virus est susceptible d’avoir été concocté en laboratoire, mais il semble qu’il ait été concocté de manière incompétente. C’est un virus minable qui ne se réplique pas bien : au lieu de fabriquer des particules virales fonctionnelles et bien formées, il fabrique toutes sortes de déchets moléculaires qui provoquent ensuite de graves réactions allergiques. Vous avez probablement entendu parler des tempêtes de cytokines ? La libération de cytokines est essentielle à presque tous les stades de la réponse immunitaire aux allergènes. Les enfants sont immunisés grâce à un organe appelé thymus qui est « le plus grand et le plus actif pendant les périodes néonatale et préadolescente ».

 

Là encore, tout est possible, mais certaines choses sont plus probables que d’autres. Un coronavirus passant spontanément de la chauve-souris à l’homme est extrêmement improbable. Un projet de recherche financé par le gouvernement américain, super effrayant et maléfique, qui tournerait horriblement mal semble non seulement beaucoup plus probable, mais il a aussi une certaine dose d’inévitabilité. Étant donné la dégradation actuelle des États-Unis, à ce stade, presque tout ce que font les États-Unis tend à se transformer en boomerang. Jusqu’à présent, il y a eu 2,31 millions de décès dus au coronavirus dans le monde et 463 000 aux États-Unis, ce qui est huit fois pire par habitant que la moyenne du reste du monde. Bien joué, les intrépides fabricants de boomerangs de gain de fonction, financés par le gouvernement américain !

 

Ce qui est un désastre pour la plupart est une opportunité pour quelques-uns, et Klaus Schwab, pour sa part, semble penser que si la vie vous donne une boîte de boomerangs, alors vous devriez vous dépêcher de les utiliser pour vous assommer. Le point de vue de Schwab est que nous n’aurons pas le coronavirus pour toujours, donc nous devrions vraiment nous dépêcher avec le ‘Great Reset’ ou nous allons manquer la chance de nous tenir tous par la main et de sauter par ce qu’il appelle “la fenêtre d’opportunité” et le monde ne sera plus jamais, le même parce que vous ne pouvez pas vous baigner deux fois dans la même eau d’une rivière, ou inventer votre propre idée stupide car je ne me soucie pas beaucoup de ces absurdités. Schwab ressemble vraiment à une caricature pour le dysfonctionnement cognitif occidental, alors laissons-le dans son coin à sniffer de la colle et retournons à Poutine.

 

Poutine a dit que le système libéral occidental est mort et que la Russie ne plongera pas dans ces absurdités de ‘Great Reset’. Au lieu de cela, il a exposé ses propres principes pour ce qu’on appelle en Russie “État social” : un État qui fonctionne bien et qui sert les intérêts de ses citoyens. L’Occident peut suivre ce programme ou non. Mais si ce n’est pas le cas, un désastre humanitaire de l’ampleur de la Seconde Guerre mondiale semble très probable. Vous pouvez lire l’intégralité de son discours sur le site du Kremlin. Vous pouvez également comparer son discours à celui du Chinois Xi. Xi n’a pas non plus gobé ces absurdités de ‘Great Reset’, et son grand plan semble étrangement bien harmonisé avec celui de Poutine.

 

La bonne façon de faire avancer le monde est un sujet énorme que je réserve pour un autre jour. Ici, je veux juste répondre à la question “Qu’est-ce que le ‘Great Reset’, vraiment ?” Réinitialiser quelque chose, c’est le remettre dans son état initial. Quel était l’état initial de votre compte bancaire lorsque vous l’avez ouvert pour la première fois ? Zéro, exactement ! Et que contrôle un conclave des super-riches du monde ? Les finances, bien sûr ! Je pense qu’il serait plus juste de l’appeler la Grande Annulation. Mais comment les super-riches vont-ils déterminer qui sera annulé et qui ne le sera pas ?

 

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. Et comment, je vous prie, vont-ils décider qui sera annulé et qui ne le sera pas ? Lanceront-ils les dés ? Se livreront-ils à des duels ? Laisseront-ils un robot à base d’IA décider ? Toutes ces propositions semblent farfelues ; après tout, nous parlons des bâtards les plus avides du monde qui sont sur le point de tout perdre. Aimeriez-vous que tous vos comptes bancaires soient annulés alors que votre voisin est épargné ? Vous voyez ce que je veux dire ? Non, il n’y a qu’un seul moyen pour qu’ils acceptent tous de partir : sauter de la falaise tous ensemble, en se tenant la main. Dans ce contexte, “Reconstruire en mieux” est un rêve de vie après la mort : le vaisseau spatial de sauvetage d’un futur qui ne viendra jamais.

 

Ce qu’ils appellent ‘Great Reset’ est un pacte suicidaire. S’ils se précipitent pour en finir alors que la pandémie de coronavirus, si mortelle soit-elle, fait toujours rage, c’est pour que leur suicide collectif paraisse moins ridicule. Après tout, si la fausse pandémie passe et que le système financier occidental n’implose qu’à ce moment-là, ce sera comme si tous les grands oligarques sortaient simultanément sur leurs balcons, dans leurs temples, installaient des peaux de bananes, soigneusement positionnées sur le parapet du balcon,  et dansaient de manière synchrone en tombant sur les piques des hallebardes décorant la clôture du lieu. La moitié de la planète verrait cela et mourrait aussi de … rire. La pire des morts est une mort ridicule, et l’effondrement financier de l’Occident doit donc se produire pour que l’on puisse dire que “le coronavirus l’a fait !” de manière plausible comme excuse ; d’où la ruée.

 

Club Orlov – Traduction du Sakerfrancophone

'GREAT RESET' PACTE SUICIDAIRE par Dmitry ORLOV

La Grande Annulation

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. 



 

La récente rencontre virtuelle des plus riches du monde à Davos a fait beaucoup de bruit. En prélude à cette rencontre, l’éternel coureur des jupons ploutocratiques, Klaus Schwab a publié un très court livre sur ce qu’il appelle le ‘Great Reset’. Il a donné naissance à des slogans accrocheurs tels que “Tu ne posséderas rien… et tu en seras heureux”. L’une des personnes invitées à prendre la parole lors de cette réunion était Vladimir Poutine. Ce qu’il a dit a mis ces gens en état de choc. “Mais qu’en est-il de l’Europe ? !” s’est mis à crier Schwab dès que Poutine eut fini de parler. “M. Poutine, la Russie sauvera-t-elle l’Europe ? !” – “Peut-être”, dit Poutine. Parmi les dignitaires réunis, 80 d’entre eux se sont immédiatement inscrits à une conférence privée avec Poutine, cherchant comment être parmi les invités. Après avoir pris tout cela en considération et l’avoir laissé mijoter dans ma tête pendant quelques semaines, je crois que je comprends maintenant ce qu’est le ‘Great Reset’ : c’est un pacte pour un suicide de l’oligarchie. Permettez-moi de vous expliquer…

 

Dans son disours, Poutine a exposé quelques nouvelles idées audacieuses. Je ne sais pas si Schwab a compris que Poutine lui a dit très poliment d’aller au coin et de sucer son pouce, mais en tant qu’homme à idées, Schwab est un désastre. Sa pensée est un mélange de platitudes pompeuses, de vœux pieux et d’incessantes contradictions, le tout servi par une ferveur révolutionnaire sénile digne de Léon Trotsky qui, à 141 ans maintenant, serait en effet assez sénile. Les dirigeants occidentaux semblent avoir accepté le concept du ‘Great Reset’ de Schwab et abusent d’un autre slogan accrocheur : « Reconstruire en mieux ! »

 

Schwab pense que le coronavirus offre une grande opportunité pour son « Grand Reset ». En effet, cet horrible fléau a déjà tué plus d’un tiers de la population mondiale et le monde ne sera plus jamais le même. Oh, attendez, c’est à la ‘Grande Peste’ que je pensais, pas au ‘Great Reset’ – je confonds toujours les deux…

 

D’après les derniers chiffres officiels, le coronavirus n’a tué que 0,02821% de la population mondiale, dont 73,6% de retraités, la plupart des autres étant déjà gravement malades. Beaucoup d’entre eux sont en fait morts du rhume ou de la grippe ou d’une infection bactérienne ou fongique et n’ont été testés positifs au coronavirus que par un test PCR, toujours aussi peu fiable, mais nous ne saurons jamais combien. Le coronavirus a tué un nombre d’enfants qui apparaît à peine dans l’épaisseur du trait et moins de 0,001% de personnes en bonne santé dans leurs années de vie active (18 à 45 ans). Cela représente moins d’une personne sur un million.

 

Le nombre de décès dus à l’introduction d’objets étrangers dangereux, tels que des ampoules électriques, dans l’anus est nettement inférieur, même si l’on peut se demander dans quelle mesure. Dans cette optique – jeu de mot assumé – la position du gouverneur de New York , selon laquelle « aucune mesure, aussi draconienne soit-elle, ne peut être considérée comme imprudente si elle sauve ne serait-ce qu’une seule vie », incite à interdire toutes les ampoules et à rester assis dans le noir en toute sécurité. La sécurité parfaite est impossible et si c’était le cas, ce serait une mauvaise idée : nous serions dans le collimateur pour être lauréat du prix Darwin. La sécurité parfaite ne devrait pas exister. Les idiots sont produits naturellement et nous rendent tous un grand service en mourant le plus tôt possible.

 

Une autre chose qui ne devrait pas exister est le SARS-COV-2 de la Covid-19. Comme vous l’avez peut-être déjà supposé, il s’agit d’un coronavirus. Les coronavirus sont très communs dans toutes sortes d’espèces ; il y en a au moins une douzaine chez l’homme qui ne provoquent pas de maladie particulièrement grave. Un fait communément admis concernant les coronavirus – et la plupart des autres virus, à l’exception spécifique du lyssavirus qui provoque la rage – est qu’ils sont spécifiques à une espèce. Il existe un coronavirus pour chien qui leur donne la diarrhée, un coronavirus pour chat qui les tue, et aucune proximité de chats, de chiens et d’humains au cours de milliers d’années n’a fait sauter ces coronavirus d’une espèce à l’autre.

 

Et puis on s’attend à ce que nous croyions qu’un virus de chauve-souris a sauté sur l’homme. L’analyse du génome du virus a montré qu’il a simultanément emprunté une protéine de pointe à un coronavirus humain lui permettant de pénétrer dans les cellules humaines et le mécanisme de réplication du VIH – qui cause le SIDA – lui permettant de se répliquer dans les cellules humaines. Bien sûr, tout est possible, mais ce qui est plus probable, c’est que quelqu’un a fabriqué ce virus.

 

Est-ce que ce genre de choses arrive ? On pourrait penser qu’une personne qui veut rendre les virus plus mortels a sa place dans une camisole de force dans une cellule capitonnée, mais apparemment certains d’entre eux se sont échappés et sont allés travailler pour le gouvernement américain. Selon la revue Nature, « les chercheurs qui étudient les virus en laboratoire les rendent parfois délibérément plus dangereux pour aider à préparer de meilleures réponses aux épidémies qui pourraient survenir naturellement ». Et parfois, ce qui se passe dans le laboratoire ne reste pas dans celui-ci.

 

Non seulement ce virus est susceptible d’avoir été concocté en laboratoire, mais il semble qu’il ait été concocté de manière incompétente. C’est un virus minable qui ne se réplique pas bien : au lieu de fabriquer des particules virales fonctionnelles et bien formées, il fabrique toutes sortes de déchets moléculaires qui provoquent ensuite de graves réactions allergiques. Vous avez probablement entendu parler des tempêtes de cytokines ? La libération de cytokines est essentielle à presque tous les stades de la réponse immunitaire aux allergènes. Les enfants sont immunisés grâce à un organe appelé thymus qui est « le plus grand et le plus actif pendant les périodes néonatale et préadolescente ».

 

Là encore, tout est possible, mais certaines choses sont plus probables que d’autres. Un coronavirus passant spontanément de la chauve-souris à l’homme est extrêmement improbable. Un projet de recherche financé par le gouvernement américain, super effrayant et maléfique, qui tournerait horriblement mal semble non seulement beaucoup plus probable, mais il a aussi une certaine dose d’inévitabilité. Étant donné la dégradation actuelle des États-Unis, à ce stade, presque tout ce que font les États-Unis tend à se transformer en boomerang. Jusqu’à présent, il y a eu 2,31 millions de décès dus au coronavirus dans le monde et 463 000 aux États-Unis, ce qui est huit fois pire par habitant que la moyenne du reste du monde. Bien joué, les intrépides fabricants de boomerangs de gain de fonction, financés par le gouvernement américain !

 

Ce qui est un désastre pour la plupart est une opportunité pour quelques-uns, et Klaus Schwab, pour sa part, semble penser que si la vie vous donne une boîte de boomerangs, alors vous devriez vous dépêcher de les utiliser pour vous assommer. Le point de vue de Schwab est que nous n’aurons pas le coronavirus pour toujours, donc nous devrions vraiment nous dépêcher avec le ‘Great Reset’ ou nous allons manquer la chance de nous tenir tous par la main et de sauter par ce qu’il appelle “la fenêtre d’opportunité” et le monde ne sera plus jamais, le même parce que vous ne pouvez pas vous baigner deux fois dans la même eau d’une rivière, ou inventer votre propre idée stupide car je ne me soucie pas beaucoup de ces absurdités. Schwab ressemble vraiment à une caricature pour le dysfonctionnement cognitif occidental, alors laissons-le dans son coin à sniffer de la colle et retournons à Poutine.

 

Poutine a dit que le système libéral occidental est mort et que la Russie ne plongera pas dans ces absurdités de ‘Great Reset’. Au lieu de cela, il a exposé ses propres principes pour ce qu’on appelle en Russie “État social” : un État qui fonctionne bien et qui sert les intérêts de ses citoyens. L’Occident peut suivre ce programme ou non. Mais si ce n’est pas le cas, un désastre humanitaire de l’ampleur de la Seconde Guerre mondiale semble très probable. Vous pouvez lire l’intégralité de son discours sur le site du Kremlin. Vous pouvez également comparer son discours à celui du Chinois Xi. Xi n’a pas non plus gobé ces absurdités de ‘Great Reset’, et son grand plan semble étrangement bien harmonisé avec celui de Poutine.

 

La bonne façon de faire avancer le monde est un sujet énorme que je réserve pour un autre jour. Ici, je veux juste répondre à la question “Qu’est-ce que le ‘Great Reset’, vraiment ?” Réinitialiser quelque chose, c’est le remettre dans son état initial. Quel était l’état initial de votre compte bancaire lorsque vous l’avez ouvert pour la première fois ? Zéro, exactement ! Et que contrôle un conclave des super-riches du monde ? Les finances, bien sûr ! Je pense qu’il serait plus juste de l’appeler la Grande Annulation. Mais comment les super-riches vont-ils déterminer qui sera annulé et qui ne le sera pas ?

 

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. Et comment, je vous prie, vont-ils décider qui sera annulé et qui ne le sera pas ? Lanceront-ils les dés ? Se livreront-ils à des duels ? Laisseront-ils un robot à base d’IA décider ? Toutes ces propositions semblent farfelues ; après tout, nous parlons des bâtards les plus avides du monde qui sont sur le point de tout perdre. Aimeriez-vous que tous vos comptes bancaires soient annulés alors que votre voisin est épargné ? Vous voyez ce que je veux dire ? Non, il n’y a qu’un seul moyen pour qu’ils acceptent tous de partir : sauter de la falaise tous ensemble, en se tenant la main. Dans ce contexte, “Reconstruire en mieux” est un rêve de vie après la mort : le vaisseau spatial de sauvetage d’un futur qui ne viendra jamais.

 

Ce qu’ils appellent ‘Great Reset’ est un pacte suicidaire. S’ils se précipitent pour en finir alors que la pandémie de coronavirus, si mortelle soit-elle, fait toujours rage, c’est pour que leur suicide collectif paraisse moins ridicule. Après tout, si la fausse pandémie passe et que le système financier occidental n’implose qu’à ce moment-là, ce sera comme si tous les grands oligarques sortaient simultanément sur leurs balcons, dans leurs temples, installaient des peaux de bananes, soigneusement positionnées sur le parapet du balcon,  et dansaient de manière synchrone en tombant sur les piques des hallebardes décorant la clôture du lieu. La moitié de la planète verrait cela et mourrait aussi de … rire. La pire des morts est une mort ridicule, et l’effondrement financier de l’Occident doit donc se produire pour que l’on puisse dire que “le coronavirus l’a fait !” de manière plausible comme excuse ; d’où la ruée.

 

Club Orlov – Traduction du Sakerfrancophone

vendredi 15 janvier 2021

LA VÉRITÉ FINIRA PAR SORTIR, N'AYEZ PAS PEUR ! par P. Ghelasie Tepes

 Le père Ghelasie Tepes, dans cette vidéo, explique comment les chrétiens orthodoxes devraient rester forts dans leur foi et comment ils ne devraient pas se laisser tromper par des mensonges et des soucis du monde! Il poursuit en expliquant comment la vérité finira par sortir sur les événements mondiaux actuels, et que les chrétiens orthodoxes n'ont rien à craindre parce que le Christ est avec eux et que les portes de l'enfer ne peuvent prévaloir contre l'Église. Enfin, le Père Ghelasie encourage les fidèles à aller à l'Église, à recevoir la Sainte Communion et à se confesser sans craindre de tomber malade.



Qui fabrique des Saints?

L'Église!

Celui qui abandonne l'Église, abandonne la sainteté!

Il abandonne le Christ! Il abandonne tout ce qui est bon, et il suit ce qui est mauvais !

Par conséquent, combattez de toutes vos forces pour qu'ils ne vous trompent pas, car tout sortira au grand jour, la vérité sortira!

Ce qui était autrefois chuchoté à l'oreille sera crié sur les toits ! 

 

 

Attendez et voyez quand les médecins vont crier la vérité ! Nous attendons que des hôpitaux, des rues et des bus ils crient ; combien de mensonges on leur a dit de dire !

Que les médecins et les infirmières dénoncent tout cela ! Nous les attendons !

Parce qu'ils ont des familles et qu'ils ont des enfants, et que tous leurs mensonges, qu'on leur a dit de dire au peuple roumain (au monde entier), viendront hanter leurs propres familles.

Et Dieu ne le permettra pas ! Peut-être que pour les autres nations, Il le permettra (ceux qui sont en dehors de l'Église), mais ici le Christ vient dans la Divine Liturgie!

Allez mentir au Christ ! (sarcastiquement)

Allez mentir à votre prêtre pendant la confession !

Voyons voir ... Et en plus, mes bien-aimés, nous les attendons, car à la fin du jour, le Christ est le Grand Docteur !

Il est le guérisseur de toutes les maladies ! N'est-ce pas vrai ?

Comment pouvons-nous rester et accepter tous ces mensonges, car il y a beaucoup de mensonges ... Laissez-moi vous dire que le père de tous les mensonges est le diable !

Oui ! Si tu disais la vérité, je te reconnaîtrais !

Mais combien de temps encore allez-vous imposer sur nous et nos esprits vos mensonges ! Nous ne pouvons plus le tolérer !

Et par conséquent, nous avons besoin du Christ !

Il est le Chemin, la Vérité et la Vie !

Comment pouvez-vous me séparer du Christ ?! Comment pouvez-vous me séparer de l'Église ?! Comment pouvez-vous me séparer de la Sainte Confession ?! De la sainte communion ?! N'est-ce pas ainsi ?

Comment pouvez-vous me séparer du salut ?! C'est notre foi !

Personne ne pourra le faire !

D'autres ont essayé de le faire avant eux ! Je leur dis toujours de ce micro, et d'ici devant le Saint Autel, si le Christ a dit : « Même les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre Mon Église »; eh bien une maladie ne prévaudra pas contre elle non plus.

Un mensonge ne prévaudra pas contre elle ! Un mal ne prévaudra pas contre elle, ni aucun autre péché! Non ! 

Le Christ va à cet endroit même, et Il voit toutes choses ! Et Il guérit toutes choses ! Et Il rend toutes choses pures et agréables, en accord avec ce dont nous avons besoin.

N'est-ce pas ainsi mes bien-aimés ? Venez avec amour dans les saintes églises ! Ils les ouvriront !

Laissons autant de personnes que possible aller à l'église ! Ils ne tomberont pas malades ! La maladie n'est pas présente à l'Église !

Pas là où est le Christ ! Pas là où est la Vierge Marie ! Pas là où sont les saints !

Pas là où les gens s’agenouillent ! Pas là où nous pleurons et élevons les mains, et où nous venons avec la pureté de notre âme et de notre corps ; autant que possible !

Et pour nous de lever les mains vers les saintes icônes ! N'est-ce pas ainsi ? Et pour nous de crier à Dieu de nous pardonner, d'avoir pitié de nous et de nous guérir ; nous-mêmes, nos familles, nos familles élargies et notre nation !

Ici, nous rencontrons directement le Christ! N'ayez pas peur lorsque vous êtes à côté du Christ!

N'ayez pas peur lorsque vous êtes à côté de la Vierge Marie, des saints et des vrais serviteurs de Dieu !

N'ayez pas peur, car vous allez vaincre !

L'Écriture dit : «Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.» (Luc 10:19).

C'est la parole du Christ Sauveur ; c'est Dieu le Verbe !

Piétinez les serpents ! Piétinez les scorpions ! Vous voyez combien il peut être difficile d'arriver ici aux saints monastères et aux saintes églises.

 

Nous voyons comment nous sommes alourdis ! La paresse nous alourdit, ainsi que les soucis de ce monde !

Et plein d'autres choses ; la richesse et ainsi de suite!

Regardez et voyez qu'ils ont la richesse, mais ils ne savent pas quoi en faire!

Ils sont comme un poulet sur un tas d'ordures !

Tous ceux qui possèdent aujourd'hui beaucoup de richesses, aujourd'hui ou demain, ne sauront plus quoi en faire !

Et je leur demanderai alors : « Où sont vos ordures ? Où les avez-vous cachées ? Parce que plus personne n'a besoin de vos ordures ! » N'est-ce pas ainsi ?

Maintenant, pendant que vous en avez encore l'occasion, allez donner à l'Église, allez donner aux personnes âgées, allez donner aux orphelinats, allez donner aux veuves et aux gens qui souffrent et sont pleins de fardeaux.

Parce que, Seigneur, il y en a bien besoin !

Et demain ou le lendemain, vous n'aurez pas besoin d'argent, ni de beaucoup de nourriture, ni de rien d'autre.

Comme le Père (le Père Arsenie Boca) nous le disait, quelle belle parole : « Nous n'avons rien et nous avons tout! »

Vous savez que nous chantons toujours dans notre sainte église : « Des riches sont devenus pauvres et ont connu la faim mais ceux qui recherchent le Seigneur ne seront jamais privés d’aucun de ses bienfaits »,

Mes très chers, enrichissez-vous d'amour, de bonté, de sainteté, de miséricorde et de bonnes œuvres ! Enrichissez-vous  vous-mêmes !

Parce que je vous le dis, les saints étaient des gens pauvres ! Et maintenant, si seulement vous pouviez voir à quel point ils sont riches !

Et vous verriez comment ils brillent dans le Royaume de Dieu ; comme des luminaires !

Le Père Cleopa dirait : « Le Soleil est un luminaire. Regardez comme il est grand et beau ! Pensez maintenant au fait qu'au jugement final, des millions de soleils viendront !

Pensez maintenant au fait qu'au jugement final, des millions de soleils viendront !

Comment pourrez-vous regarder le ciel (le paradis), si vous ne pouvez même pas regarder le soleil ! Quand les saints viendront, ils illumineront encore plus que le soleil !

Qu'allons-nous faire ? Nos yeux vont exploser ! Nos esprits vont exploser ! Nos oreilles vont exploser ! N'est-ce pas vrai ? Nous ne pouvons pas les voir !

Eh bien, ici de la Terre, nous devrions les regarder comme ils brillent !

Et qu'est-ce qui les fait briller ? Précisément leur innocence, leur sainteté et leur bonté ; celle des Saints ! Suivons leur exemple, car ils sont innombrables !




lundi 2 novembre 2020

Coronavirus : la grogne monte en Europe face aux restrictions

Par CNEWS - 

Mis à jour le  Publié le 

La deuxième vague de l'épidémie de coronavirus s'abat actuellement sur l'Europe entière, et avec elle le retour de toute une série de mesures restrictives. Résultat, la colère monte dans beaucoup de pays.

Car la France n'est pas la seule à mettre en place un nouveau confinement, ou ce qui y ressemble. Et ces décisions ont engendré de nombreuses manifestations ce week-end.

Espagne

De l'autre côté des Pyrénées, des manifestations ont eu lieu dans une vingtaine de villes, avec des troubles variables. Selon El Pais, au moins 56 personnes ont été arrêtées, dont 33 à Madrid, pour des faits allant de l'incendie de poubelle au jet de projectile, en passant par le pillage. 

Dans le pays, l'un des plus touchés en Europe avec plus de 35.000 morts du Covid-19 et 1,1 million de cas, les manifestants dénonçaient notamment le couvre-feu nocturne imposé la semaine dernière. Afin d'éviter la mise en place d'un véritable confinement, la plupart des régions ont en outre limité les déplacements avant le week-end de la Toussaint.

Allemagne

Chez notre voisin allemand, des sévères restrictions entrent en vigueur ce lundi, avec la fermeture pendant au moins un mois de toute une série d'établissements, dans les domaines de la gastronomie, des loisirs, des sports et de la culture.

Résultat, des milliers de personnes ont défilé à travers le pays pour dénoncer ces mesures. La gronde était particulièrement importante à Munich, même si aucun incident n'a été rapporté.

Italie

Selon la presse italienne, le gouvernement devrait annoncer ce lundi un confinement des grandes villes du pays, à commencer par Milan et Naples. Mais avant même ce nouveau tour de vis, la population a témoigné son mécontentement. Samedi, à Rome, des affrontements ont opposé la police à des manifestants en colère. Des incidents similaires ont également éclaté vendredi à Florence.

Et aussi

Royaume-Uni, Autriche, Belgique, Suisse... Cette semaine, de nombreux pays ont prévu de renforcer les mesures restrictives pour tenter d'endiguer le rebond de l'épidémie de coronavirus. De quoi raviver la colère au sein de leur population, déjà touchée depuis des mois par les interdictions.


mercredi 9 septembre 2020

L'Orthodoxe et le masque…



Voici un extrait d'un texte magnifique de Nicolas Bonnal tiré de son blog https://nicolasbonnal.wordpress.com/. Étrangement, je partageais il y a quelques jours avec une amie l'importance absolue pour un chrétien orthodoxe du visage de nos semblables sans quoi il n'y a plus ni communication entre humains ni communion entre fidèles. C'est notre foi même qui est fondée sur cette possibilité - qui est négligée ou conceptualisée rationnellement par les autres confessions et rejetée par les autres religions - de donner un visage à notre Dieu - invisible, indicible, ineffable - de par son Incarnation. C'est bien cela qui donne toute l'importance que les icônes ont pour nous et tout leur caractère indispensable dans notre pratique religieuse comme dans notre théologie. On peut alors mesurer toute la différence qui nous sépare des autres "confessions". Chaque vénération d'une icône est en effet pour nous la confession réaffirmée de notre foi orthodoxe et nos baisers répondent chaque fois, comme des enfants ou des amants, à l'Amour de Notre Seigneur incarné, de sa Toute Sainte servante et Mère et de tous les saints glorifiés par notre Église. Comment un hiérarque, gardien et transmetteur de notre foi, peut-il accréditer le port du masque dans le lieu même où l'on doit se dépouiller de  "tous les soucis du monde", dans la nudité de notre âme et la reconnaissance sans masque de notre péché et notre pauvre condition démasquée volontairement, en toute humilité. Il n'y a que cette partie de leur corps que nos sœurs dans leurs monastères ne cachent pas : c'est leur visage, dont on peut admirer la douce lumière quand elles  sont remplies de la grâce. Ce n'est pas notre religion qui voile jusqu'au visage des femmes. 
Merci à Laurence d'avoir mis ce lien car bien qu'il m'arrive de lire avec intérêt les textes de Nicolas Bonnal - don les références critiques étaient familières à ma jeunesse - en différents lieux de publication, je n'avais pas encore lu celui-ci. Le voici donc : 

[…] Il semble que le langage officiel se soit maintenant installé sur le terme «couverture du visage». Ce changement subtil et cette résolution coordonnée concernant un terme plus précis sont révélateurs. Il révèle les effets plus profonds et peut-être les motifs des mandats eux-mêmes. Il existe une distinction significative entre les masques et les revêtements faciaux. Historiquement, les masques ont été associés à jouer un rôle, comme au théâtre. En fait, le mot latin persona vient du mot grec prosepon, qui signifie masque. D’après cette compréhension, porter un masque est plus comme mettre le visage d’un autre ou représenter quelqu’un d’autre. En passant au terme précis «couvrant le visage», au lieu de «masque», il devient plus clair que l’effet est d’effacer le visage humain et finalement d’effacer Dieu de notre vue.
En continuant à réfléchir à ma réalisation à Charleston, le livre de CS Lewis, Till We Have Faces, m’est venu à l’esprit. Je dois admettre que même après avoir lu le travail deux fois à des moments différents de ma vie, je ne le comprends toujours pas vraiment. Cependant, parmi les multiples niveaux à l’œuvre dans le livre, Lewis essaie indéniablement de relier la découverte de soi à travers les dieux à la découverte du Seul Vrai Dieu en fin de compte. Le point d’intersection se trouve dans le titre. Vers la fin du livre, Orual dit: «Comment [les dieux] peuvent-ils nous rencontrer face à face jusqu’à ce que nous ayons des visages?» Lewis essaie d’établir ce lien en racontant un mythe païen. La connexion entre Dieu et l’homme devient pleinement concrète dans l’Incarnation. Dieu devient homme et porte un visage humain.
Les icônes sont communément appelées «fenêtres vers le ciel», mais que présentent-elles habituellement? La majorité des icônes présentent le visage du Christ ou de l’un des saints. Habituellement, c’est exclusivement le visage. La théologie derrière l’iconographie illustre davantage le lien entre le visage humain et le visage de Dieu.
David Clayton, artiste et iconographe, explique que «le but des icônes est de nous donner un aperçu de ce à quoi les choses ressembleront lorsque nous serons au paradis». [1] Pour l’iconographe, le récit de la Transfiguration fournit le fondement de la théologie spirituelle derrière son art. Au cours de la Transfiguration, les évangélistes mentionnent spécifiquement les visages du Christ et des apôtres. «Le Christ est décrit dans l’évangile de Luc:« la mode de son visage a été modifiée et ses vêtements sont devenus blancs et éblouissants »; Matthieu dit que son visage «brillait comme le soleil, et ses vêtements sont devenus blancs comme la neige»; Peter a décrit une «splendeur qui éblouit les yeux humains». » [2]
Tous les éléments stylistiques que l’iconographe utilise pour dépeindre le «visage transfiguré» visent à «créer un processus dynamique qui attire d’abord le spectateur dans l’icône, puis envoie l’attention au-delà de l’icône elle-même vers le ciel. Le regard plein de visage du saint arrête notre attention, nous attire et nous tient sur lui-même. [3] La spiritualité de l’iconographe est entièrement dirigée vers ce que saint Jean décrit comme le paradis dans le livre de l’Apocalypse quand il dit que les saints «verront le Seigneur face à face». (cf. Ap. 22: 4) [4] Face à face est la seule manière de décrire la finalité voulue par l’homme. Le visage humain signifie la dignité humaine.
La raison la plus profonde de l’importance du visage humain est que Dieu a un visage humain. Il y a environ trois décennies, Christoph Schonborn, OP, a produit un ouvrage scientifique intitulé Le visage humain de Dieu, l’icône du Christ.
Schonborn explique plus en détail le passage de saint Paul en mettant en évidence saint Cyrille d’Alexandrie.
Si le Verbe s’identifie à la chair et se l’approprie entièrement, alors cette chair doit, dans un certain sens, participer à l’essence la plus intime du Fils, à son hypostase. Cela change également la conception de l’image. Cyrille commente à un moment «le jour de votre visage» (Ps 21, 9) en ces termes: «Pouvons-nous à juste titre comprendre le« temps de la face du Père »comme un temps de l’incarnation, car le Fils, après tout, est le visage [ prosepon ] et l’image du Père. ‘ [5]
L’affirmation de Cyril va ici dans deux directions à partir du Christ. Dans l’Incarnation, lorsque le Fils devient chair, il s’approprie notre chair. Il rend possible la divination de notre chair par la coopération avec la grâce. Le Christ permet au visage humain de refléter le visage de Dieu. Le Christ élève le visage humain et lui donne sa dignité. En même temps, le visage du Verbe fait chair est vraiment le visage de Dieu. Ce que nous voyons au jour le jour sur le visage humain porte la Divinité. [6]
Il existe un fondement théologique profond de l’importance du visage humain. Mon expérience troublante avec le commerçant de Charleston concernait en fait l’incapacité de se connecter par un sourire. Le sourire humain a une signification profonde pour les relations humaines. Hans Urs von Balthasar réfléchit sur la mère et un nouveau-né dans Sauf si vous devenez comme cet enfant. «C’est là que se produit le miracle qu’un jour l’enfant reconnaîtra dans le visage de sa mère son amour protecteur et lui rendra cet amour avec un premier sourire… Cette compréhension ouvre chez l’enfant le bourgeon dormant de la conscience de soi. [7]Le sourire d’un enfant est le premier petit acte d’amour. Il n’est provoqué que par le sourire de la mère. Le sourire humain est le symbole fondamental de la capacité de l’homme à aimer. C’est aussi le vecteur de base des relations humaines. […] (source)

mardi 11 août 2020

ARTICLE 20 § 4 de la CONSTITUTION ALLEMANDE

Une résistance des médecins allemands, un exemple pour les médecins français.


Article 20 de la Loi fondamentale pour la République fédérale d’Allemagne



§4. [Fondements de l’ordre étatique, droit de résistance]

(1) La République fédérale d’Allemagne est un État fédéral démocratique et social.

(2) Tout pouvoir d’État émane du peuple. Le peuple l’exerce au moyen d’élections et de votations et par des organes spéciaux investis des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
(3) Le pouvoir législatif est lié par l’ordre constitutionnel, les pouvoirs exécutif et judiciaire sont liés par la loi et le droit.
(4) Tous les Allemands ont le droit de résister à quiconque entreprendrait de renverser cet ordre, s’il n’y a pas d’autre remède possible.




LES ALLEMANDS SAVENT DE QUOI ILS PARLENT  CAR LEUR HISTOIRE LEUR EN A SUFFISAMMENT APPRIS  SUR  LE PROCESSUS DE DISPARITION PROGRAMMÉE DE LA DÉMOCRATIE…

Ci-dessous :
VIDÉO ORIGINALE SANS SOUS-TITRES MAIS AVEC DES LIENS IMPORTANTS 

samedi 6 juin 2020

«La vie sans "Saint Mystère" est comme une maladie grave sans médecine» par Mgr Nicolas de Mesogaia et Lavreotiki


NOTE DE LA RÉDACTION (Nick Stamatakis): 
Le métropolite de Mesogaias Nikolaos a plus de références médicales et scientifiques que la plupart des médecins que nous voyons quotidiennement à la télévision, et en même temps, il se trouve être l'un des plus grands leaders orthodoxes de notre temps. Ce discours a été initialement publié en juillet 2010 en réponse à la pandémie de grippe porcine, lorsque la question de l'administration de la Sainte Communion a de nouveau été mise en avant et au centre - et je dois noter ici que la grippe porcine n'était pas aussi bénigne que la coronavirus actuel. C'était très contagieux… Nous le republions ici en anglais et en grec, dans l'espoir d'éclairer la discussion et d'éclairer les décisions de nos dirigeants d'église. L'histoire de l'orthodoxie nous enseigne que la foi souffre aussi occasionnellement de virus et que le plus dangereux est le «doute». Parmi les premiers à être touchés par le virus du «doute», il y a les prêtres et les hiérarchies, en particulier ceux qui sont dévoués à la vie luxueuse que nous avons tous vécu dans les temps modernes… Et ceux qui ont de grandes ambitions mondaines et des objectifs et des plans «mondiaux» encore plus grands  dont Bartholomée de Constantinople…

«      Mes chers frères, 
Récemment, à l'occasion de l'éclatement de la pandémie de grippe porcine, la question de la possibilité de transmettre des maladies par la Sainte Communion a été soulevée, comme il se doit.
Malheureusement, souvent avec une langue irrespectueuse, un style ironique et des arguments non fondés, plus d’un tente de déconstruire notre foi à un moment où nous n'avons plus d'autre soutien à conserver. Donc, à cette occasion, je pense qu'il serait bon de dire quelques vérités, nécessaires pour sauver le précieux trésor de la foi en nous.
Depuis deux mille ans, notre Église transmet la grâce de ses mystères de la manière bien connue et si bienheureuse en même temps de «guérir et guérir l'âme et le corps».
L'Église ne s'est jamais souciée de la logique moderne du doute impie, mais elle vit chaque jour l'expérience de la confirmation d'un grand miracle. Est-il possible que la sainte communion cause la maladie ou le moindre dommage?
Est-il possible que le Corps et le Sang de notre Seigneur et de Dieu contaminent notre corps et notre sang? Est-il possible qu'une expérience quotidienne de deux mille ans soit brisée par la rationalité et la froideur superficielle de notre temps?
Depuis des siècles, les fidèles, sains comme malades reçoivent le même calice sacré et la même cuillère sainte, que nous ne lavons jamais, que nous ne désinfectons jamais, et rien n'a jamais été observé.
Les prêtres des maisons de repos et des hôpitaux, même ceux consacrés aux maladies les plus infectieuses, donnent la sainte communion aux fidèles et catalysent avec révérence la sainte communion et vivent longtemps.
La sainte communion est la plus sacrée des choses saintes que nous avons en tant qu'Église et en tant que peuple, la plus grande médecine de l'âme et du corps. C'est à la fois l'enseignement et l'expérience de notre Église.
Ceux qui ne croient pas au miracle de la résurrection du Seigneur, ceux qui ridiculisent sa naissance virginale, ceux qui nient le parfum des saintes reliques, ceux qui méprisent nos symboles saints et sacrés, ceux qui sont blasphématoires contre notre Église, ceux qui cherchent à éradiquer même la moindre trace de foi de nos âmes, il est naturel qu’elles essaient de profiter de l’occasion pour insulter le sacrement sacré de la sainte communion.
Le fait que les anglicans et les catholiques aient décidé, pour des raisons de précaution, d'arrêter la transmission de la Sainte Communion respectivement en Angleterre et en Nouvelle-Zélande, si cela est vrai, ne montre pas, comme certains le font valoir, la prudence et la liberté, mais démontre de la meilleure façon à quel point notre Église orthodoxe en est distante, elle qui est eucharistique dans sa théologie et sa vie, vivant, croyant et prêchant le Mystère… (Notre foi orthodoxe) est différente de celle des autres groupes chrétiens, qui confessent indirectement l'absence de grâce et des manifestations de Dieu de leurs soi-disant sacrements et ainsi ils s’enfoncent dans la perte de leur identité ecclésiastique. La vie sans «Saint Mystère» est comme une maladie grave sans médicament.
Malheureusement, le gros problème n'est pas le virus de la grippe - comme le prétendent les médias - ni le virus de la panique mondiale - comme le prétendent les associations médicales - mais le virus de l'irrespect et le germe de l'infidélité.
Le meilleur vaccin est notre participation fréquente au sacrement de la Sainte Communion «avec une conscience pure» et «sans aucun doute». Notre réponse à ce défi impie est (l'exemple de) notre propre vie.
Il serait bon pour nos prêtres, utilisant leur jugement, lorsqu'ils voient qu'il n'y a pas d'obstacles spirituels, d'exhorter les fidèles à recevoir la sainte communion plus souvent ces jours difficiles, ceux qui ont leur bénédiction de venir souvent à la coupe de la vie , mais toujours "avec crainte de Dieu, une grande foi et un amour sincère.»
 de Mesogaia et Lavreotiki de l'Église de Grèce
(version française par Maxime le minime
de la version anglaise faite par Nick Stamatakis de la source

vendredi 8 mai 2020

COMMENT NOS DIRIGEANTS PEUVENT-ILS SE REGARDER DANS UNE GLACE ?

lequotidiendumedecin.fr

Un traitement efficace contre Covid-19 existe ! Deux études vont clore la polémique Raoult, estime un microbiologiste


À rebours de l'inquiétude ambiante, le Dr Claude Escarguel, microbiologiste, ancien collaborateur de Didier Raoult, qui fut responsable du laboratoire de l'Institut de pédiatrie de Marseille annonce « un déconfinement "sécurisé" ». Il tire cet optimisme des résultats de deux récentes études  — chinoises et dans le Grand Est — sur l'association azithromycine-hydroxychloroquine et insiste sur l'intérêt de la première molécule pour prévenir les complications.
Les médecins de ville seraient ils plus efficaces que les experts de « plateau télé » pour nous aider à trouver l'explication ? Deux études, sur près de 700 malades chacune, vont peut-être nous permettre dès le 1er juin de partir l'esprit serein en vacances. En effet, l'observation attentive de la dernière étude chinoise et de la compilation des résultats obtenus par 4 médecins* généralistes du grand Est sur une cohorte de 700 malades (le même nombre de patients que l'essai Discovery), va clore la polémique entretenue autour de Didier Raoult par ses persifleurs parisiens, et nous permettre d'avoir un traitement efficace à notre portée pour vivre un déconfinement « sécurisé ».
Oui l'hydroxychloroquine (HCQ) est utile dans le traitement du Covid19 selon la phase de la maladie : mais uniquement à titre curatif dans la phase 2 de la maladie lors de l'orage citokinique. Par contre l'HCQ est partiellement contreproductive et même délicate à manipuler (cf. effets secondaires lorsqu'elle est donnée en bi-thérapie) à titre préventif en début de traitement sachant, surtout depuis les observations des médecins de l'Est, que la baisse des mortalités (50 %), obtenue dans le protocole Raoult, par l'association avec l'azithromycine (AZI) est beaucoup plus due à cette dernière molécule qu’à l'HCQ.
L'azithromycine, un rôle capital dans la prévention des complications
Oui, l'AZI joue un rôle capital dans l'action préventive des complications liées à l'infection par le coronavirus (elle évite la majorité des hospitalisations et 90 % des décès !). Le nom* et la publicité des résultats des médecins du grand Est ne peuvent être divulgués car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, alors que ces résultats nous permettent « une nouvelle sécurité » dans le traitement, ces derniers ont reçu (par courrier) des menaces du conseil de l'Ordre des médecins et de l'ANSM (Agence nationale de sécurité duidier médicament).
Que nous révèlent ces résultats ? Que le traitement par la seule AZI sur une période entre 10 et 14 jours (comme dans le traitement de toutes les pneumopathies atypiques) et ce, dès le début des premiers symptômes, permet de diviser par 4 le nombre de patients nécessitant une hospitalisation (moins de 4 % versus 15 % sur les statistiques nationales de malades non traités).
Cette approche est deux fois plus bénéfique que le traitement de Didier Raoult (la bithérapie avec HCQ) qui permettait déjà un gain très important dans la prévention des complications du virus : le protocole Raoult permet selon les publications de l'IHU de Marseille et des chiffres officiels de mortalités, comparées pour 100 000 habitants entre Marseille et Lyon, de sauver 50 % de patients). Comment expliquer cela ? Pour l'effet préventif de l'AZI, l'orage cytokinique serait dû à la « coopération » du virus avec une bactérie opportuniste dont la prévalence du portage (15 % des patients) correspond au taux des patients infectés développant des complications : cette bactérie opportuniste, très sensible à l'AZI, possède un « super antigène », sa protéine P1 connue pour produire des orages cytokiniques chez des adultes et des syndromes de kawasaki chez les enfants.
Le protocole Raoult associant l'HCQ dès le début du traitement incorpore dans le processus de l'action bénéfique de l'antibiotique (AZI) sur la bactérie opportuniste, un effet immuno-modulateur lié à l'HCQ, effet qui nuit, à ce stade, par son action anti-inflammatoire à l'effet « préventif » attendu. L'AZI seule éradique le cofacteur bactérien mais l'HCQ, associée a ce stade, freine cet effet préventif et peut aggraver la virulence du virus comme cela a été signalé par l'ANSM pour tous les anti-inflammatoires qui ont d'ailleurs été contre-indiqués dans le Covid19 dès le stade1 de la maladie.
L'hydroxychloroquine, efficace dans la 2e phase
La deuxième étude, chinoise, publiée récemment sur « IHU information » illustre par contre le rôle fondamental de l'effet immuno-modulateur de l'HCQ dans la 2° phase de la maladie : le taux de décès lors des complications justifiant une hospitalisation chute de 45 % pour les malades non traités à 18,8 % chez ceux traités avec l'hydroxychloroquine (HCQ) : évite 2 morts sur 3. Normalement l'essai Discovery qui doit sortir un jour (!!!), devrait confirmer cet effet curatif (et non préventif) de l'HCQ : effet qui pourrait être associé a d'autres molécules : les antiinterleukines 6, car les IL6 sont des molécules inflammatoires relarguées dans l'orage citokinique, notamment à cause du « super antigène de la protéine P1 » du Mycoplasma Pneumoniae.
Ce Mycoplasma Pneumoniae opportuniste pulmonaire est présent chez certains patients (personnes âgées ou immunodéprimées) à bas bruit, et pourrait jouer le rôle de catalyseur en favorisant la réplication virale (cf. brevet EP0649473B1), mécanisme qui permet alors au virus de se disséminer sur tous les récepteurs ACE2 (très nombreux chez les obèses et les diabétiques) tout en déclenchant l'orage cytokinique tant chez les adultes que chez les enfants porteurs de cet opportuniste (cf. Syndrome de Kawasaki).
Conclusion : à l'heure d'aujourd'hui, 4 mai 2020, nous possédons, pour nous permettre un « déconfinement total et sécurisé » : – une disparition de la circulation du virus liée à la fin de l'épidémie prévue par Didier Raoult, – un arsenal thérapeutique différent suivant les deux stades de l'infection à Covid19 : a) Dans la phase virale de la maladie (souvent asymptomatique si le cofacteur est absent) par un effet préventif des complications avec la seule azithromycine (disponible pour tous les médecins de ville) sur au moins 10 jours pour éradiquer le complice du virus (le MP) évitant ainsi toute éventuelle amplification de la réplication virale. b) Dans la phase immunitaire, une molécule efficace l'hyroxychloroquine, telle que la présentait Didier Raoult, mais plus à titre curatif lors de la phase « immunologique » de la maladie : molécule pouvant être associée à ce stade avec d'autres thérapeutiques anti-inflammatoires et anticoagulantes pour éviter les complications liées aux atteintes des endothéliums des différents organes pouvant être touchés par ces complications.
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr.
Dr Claude Escarguel, microbiologiste, ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux

Source : lequotidiendumedecin.fr

commentaire du blogueur :
Des milliers de morts auraient pu être évités.
Des milliers d'emplois auraient pu se maintenir. Et ce n'est pas fini…
Mais il savaient déjà, c'est consciemment qu'ils ont laissé le chaos s'installer.  C'est consciemment qu'ils ont interdit successivement et alternativement et contradictoirement (le fameux "en même temps" bien sûr !) qu'ils ont interdit puis autorisé puis rendu obligatoires les masques, qu'il interdisent les soins adéquats  qui ont fait leurs preuves. C'est consciemment qu'ils maintiennent le peuple dans le doute, dans l'incertitude, dans le mensonge, dans la peur de mourir, sous la  menace de la punition, de l'amende à payer, de la prison, de la radiation… Des stratégies qui ont montré leur efficacité dans l'Histoire pour sidérer et asservir le peuple.


 Encore une preuve  de leur machiavélisme et de leur cynisme ?


"Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais"
( foutage de gueule total !)


dimanche 26 avril 2020

Coronavirus, géopolitique, économie et finance par Valérie Bugault


Géopolitique du coronavirus 

entretien avec Valérie Bugault 




Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur les différents aspects de cette véritable crise de civilisation ainsi que sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.

La première à nous répondre est Valérie Bugault. 


Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale.

Elle est auteur de quatre livres, récemment publiés aux éditions Sigest :
– « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017
– « La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019
– « Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019


Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?



VB : Comme le dit très bien notre ami Lucien Cerise, il faut distinguer entre la réalité sensible dans le monde réel et la narration des faits qui est diffusée.

Voici, textuellement, ce qu’il dit :
« En France, et plus largement en Occident, la crise sanitaire du coronavirus présente un cas pratique d’ingénierie sociale et de gouvernance par le chaos. Nous retrouvons la même structure qu’avec la « menace terroriste » : un mélange de réel et de fiction, combiné à deux stratagèmes bien connus qui sont 1) le pompier pyromane et 2) le triangle de Karpman. Sur le mélange réel/fiction, souligné dans son dernier livre par le professeur Raoult – qui se fait le disciple occasionnel de Jean Baudrillard : les partisans du « tout réel » ont tort, les partisans du « tout fiction » ont tort. Exemple : ce n’est pas parce que la « version officielle » de la crise coronavirus est fausse qu’il n’y a pas d’épidémie ; de même, ce n’est pas parce que la « version officielle » des attentats terroristes est fausse que les attentats n’ont pas lieu. Des événements ont lieu, et c’est la narration explicative qui est fausse, pas les événements en eux-mêmes. L’analyse de la crise actuelle révèle aussi l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman, c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane, donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il a lui-même installée furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie après l’avoir lui-même allumé discrètement. »

Nous sommes face à une sorte de dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes confrontés reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. En réalité, la méthodologie suivie dans la couverture de cette crise du coronavirus est similaire à celle qui nous est imposée d’une façon générale pour orienter les processus intellectuels : un séquençage (puisque le mot est désormais à la mode) ou un émiettement des connaissances, une sorte de fordisme appliqué à toute l’échelle des connaissances. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement et d’isolement des populations : les milieux médicaux fréquentent peu ou pas d’autres milieux, chacun restant dans son pré carré par l’organisation même de la société. Ainsi, les constats et la vie que mènent les uns sont quasi hermétiques aux constats et à la vie que mènent les autres, leurs seuls points de contact étant leur façon (directe ou indirecte) de consommer.
Ainsi, nous recevons des retours en provenance du corps médical, d’autres en provenance d’organisations internationales, d’autres en provenance des différents pays du monde. D’autres sources d’informations sont inhérentes à la structuration de notre propre gouvernement (décret, lois…), d’autres sources d’informations encore proviennent de médias dits indépendants qui contredisent partiellement ou totalement les sources précédentes…

Finalement, pour y voir clair, il faut et il suffit de remettre de l’ordre, c’est-à-dire qu’il faut hiérarchiser et contextualiser les phénomènes ; encore faut-il que cette hiérarchisation soit pertinente.
Dans l’ordre nous avons : l’apparition peu préparée d’un virus en Chine, pays qui connaît historiquement cette typologie de virus. Ensuite, une série de nouvelles alarmistes en forme d’hécatombe. Ensuite, bien sûr, le virus se répand sur la surface du globe pendant que l’on apprend que la Banque mondiale (que je ne présente plus) avait prévu, dès 2017, des « bonds spécifiques aux pandémies ». Ensuite une litanie de pays touchés et d’innombrables populations confinées pour, prétendument, lutter contre la propagation dudit virus. Pendant que les « morts » se multiplient et que les services hospitaliers étouffent littéralement sous cette affluence de gens à détecter ou à traiter.
Le tout se produisant dans un contexte géopolitique très particulier où la puissance économique chinoise, aujourd’hui arrivée à maturité, s’est alliée à la puissance militaire russe pour contrer l’hégémonie américaine et Cie.

Ce qui n’est pas dit dans ce tableau est pourtant l’essentiel : les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce que j’appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City of London. En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.

Si l’on veut bien prendre en compte l’ensemble de ces éléments, un tableau assez clair se dessine.
Dans ce tableau, d’un côté apparaît un virus très contagieux et qui devient dangereux lorsqu’il se fixe dans les poumons et les voies respiratoires. Les patients, à ce stade, n’ont quasi plus de virus dans le corps et il devient inutile de leur appliquer le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult, comme ce dernier l’indique très clairement lui-même. Hormis ces cas de complications qui, apparemment ne sont pas si rares que ça, ledit virus est relativement anodin, il procure des symptômes plus ou moins gênants mais ne met pas en jeu de prognostique vital des patients infectés. Didier Raoult, professeur français spécialiste mondialement réputé en virologie et infectiologie, a émis des hypothèses de travail qui ont été confirmées par des spécialistes chinois ayant eu à traiter le virus et par un professeur Sénégalais (Pr. Seydi) qui a eu à affronter le virus Ebola et qui est, à ce titre, reconnu comme une sommité dans son domaine. Le traitement préconisé ne coûte pas cher (car les brevets très anciens sont tombés dans le domaine public) ; il n’est pas efficace à 100 % en fonction, notamment, du moment tardif ou non où il a été administré. Voilà, pour l’essentiel, ce qu’il importe de retenir.

De l’autre côté du tableau, on a des médecins stipendiés (la plus en vogue actuellement est la sulfureuse Karine Lacombe qui sévit sur les grandes ondes et est multi stipendiée des lobbies pharmaceutiques) ainsi que tout l’appareil d’Etat et les corps constitués (Inserm…), tous reliés, de près ou de loin, aux lobbies pharmaceutiques qui sont montés aux créneaux pour disqualifier les travaux des éminents spécialistes décrits ci-dessus. Sans oublier le fait que la campagne présidentielle de Macron a été partiellement financée par Big Pharma.

En outre, je ne fais qu’effleurer rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début 2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la présidence Sarkozy.
Cette crise sanitaire laisse ainsi apparaître les véritables acteurs politiques cachés derrière les oripeaux étatiques ! On perçoit, aujourd’hui mieux qu’hier, que l’Etat est tenu par des intérêts privés qui préconisent des remèdes très coûteux, voire peu efficients, en attendant le futur vaccin obligatoire. Sur la ligne d’arrivée pour gagner le cocotier des contrats publics et privés de commandes massives de vaccins : Johnson & Johnson qui annonce ce 31 mars qu’il sera prêt à tester son premier vaccin dès septembre 2020 ! D’autres laboratoires restent bien évidemment en lice pour la cagnotte du futur vaccin…

Il faut toutefois savoir deux choses. Premièrement, tous les vaccins rapidement fabriqués se sont historiquement révélés peu efficaces et même dangereux pour la santé humaine. Deuxièmement, un vaccin contre un virus par hypothèse mutant, comme l’est le coronavirus, a très peu de chance d’être efficace. Ce problème est aggravé par le fait que la maladie Covid-19 met en cause plusieurs souches différentes, dont l’une d’elle se subdivise encore en plusieurs variantes.
En conclusion, si les pouvoirs publics voulaient effectivement enrayer l’épidémie, ils décideraient de traiter, à moindre coût qui plus est, un maximum de gens en amont, comme le préconise le Dr. Raoult et d’autres grands spécialistes du monde entier. Cette aune du traitement médical préventif massif est la mesure exacte de l’honnêteté du gouvernement français.
En d’autres termes, si le gouvernement était honnête, il ne prendrait pas l’option dilatoire actuelle consistant à mettre tous les obstacles en place pour que les gens ne soient pas massivement traités selon les préconisations du Pr. Raoult ; pendant que les mesures de confinement ciblées sur les populations locales les plus normées deviennent de plus en plus rigoureuses alors même que ces mesures excluent les populations rebelles situées dans les zones de non droit, et les camps de migrants.

Par ailleurs, notons que le gouvernement français, qui a également récemment, sur préconisation de l’ONU, vidé massivement et prématurément les prisons de prisonniers de droit commun (ce qui a fait l’objet d’un communiqué officiel de professionnels de la magistrature), punira d’emprisonnement les contrevenants multirécidivistes qui auront dépassé leur heure de promenade quotidienne autorisée, qui auront dépassé leur périmètre de promenade autorisée, ou qui auront oublié leur laisser-circuler…
On se rend bien compte ici de deux choses :
  • Que la volonté affichée de protéger les populations cache une volonté sournoise de les mettre en état de choc et de les surveiller massivement ;
  • Que l’anarchie sociale en cours de développement, est consciencieusement organisée par les pouvoirs publics eux-mêmes, sous le faux prétexte d’enrayer une épidémie.
Strategika – Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
Plus de 3 milliards de personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de son histoire, l’humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?
Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?  En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». Que vous inspire cette idée ?    

VB : Effectivement, de multiples informations montrent que l’existence d’une pandémie était prévue, pour ne pas dire attendue, par un certain nombre d’institutions et de personnages, au premier rang desquels on peut citer, pèle mêle, la fondation Bill et Melinda Gates, le centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, le Forum économique mondial, l’OMS, la Banque mondiale, Jacques Attali, le magazine « The Economist » (année 2019 et 2020) … Avec le britannique Gordon Brown qui appelle ouvertement à la constitution d’un gouvernement mondial pour faire face à cette pandémie de coronavirus.

Nous faisons donc globalement, ou mondialement, si vous préférez, face à une situation inédite dans l’histoire, dans laquelle un petit groupe de gens, cachés derrière l’anonymat des capitaux et des institutions internationales et menés par quelques banquiers privés, organisent des chocs ou tirent parti de chocs afin de faire avancer leur agenda global de prise de contrôle politique du monde en instituant un « gouvernement mondial ».

Pour réaliser ce gouvernement mondial, il faut avoir préalablement développé, chez les individus en général et chez les dirigeants politiques en particulier, le sentiment de la nécessité d’une régulation des évènements à l’échelle globale. Une pandémie est en effet le phénomène qui répond le mieux à ce type de besoin. Dès le départ, on peut et on doit suspecter une manipulation.
Par ailleurs, il devient en effet de plus en plus évident que ce coronavirus résulte de la combinaison, aidée, de deux virus naturels, combinaison qui aurait malencontreusement fuité d’un ou de plusieurs laboratoires. Nous ne saurons probablement jamais le véritable déroulement des évènements ayant abouti à la dissémination de ce type de virus.

Ensuite, et en raison de l’homogénéisation de la réponse politique apportée à cette crise sanitaire par différents pays, il est tout à fait nécessaire que les citoyens victimes aiguisent leur vigilance et se tiennent sur leur garde car la manipulation devient évidente dans le contexte de privatisation généralisée des Etats.

Toutefois, on ne saurait trop insister sur l’impérieuse nécessité de discriminer les informations reçues. Ainsi, à titre personnel, je ne pense pas qu’il faille mettre sur un même plan la réponse politique chinoise et la réponse politique des pays européens.
D’une part, il ne faut pas oublier que la Chine, actuel opposant victorieux à l’hégémonie économique du bloc de l’ouest sous l’égide de l’OTAN, a été le premier pays attaqué par ce virus.
D’autre part, les dirigeants chinois ont publiquement incriminé les GI’s américains dans la propagation du virus sur leur territoire.

Enfin, il faut se souvenir qu’aux USA, se sont produits, courant 2019, deux évènements extrêmement importants qui peuvent aisément être corrélés :
  • Une sorte d’épidémie pulmonaire grave avait été mise sur le dos des fabriquants de cigarettes électroniques et
  • Un laboratoire (Fort Detrick) a dû être fermé (Trump vient d’ailleurs récemment d’ordonner sa réouverture pour lutter contre le coronavirus !), durant l’été 2019, pour cause de fuites.
Il devient assez loisible d’imaginer que les conséquences de cette fuite de matériel bactériologique, volontaire ou non (nous ne le saurons jamais), a été artificiellement endossée par le puissant lobby du tabac – ce qui lui a permis d’éliminer un concurrent inoffensif naissant mais menaçant (l’industrie de la cigarette électronique) – avec la bénédiction des instances gouvernementales qui ont ainsi évité d’avoir à rendre des comptes publics.

Par ailleurs, il faut absolument toujours conserver à l’esprit que les gouvernements officiels sont privatisés mais que même dans ce cas de figure, il y a quantité de gens qui œuvrent quotidiennement dans ces structures et qui ne sont pas eux-mêmes corrompus. Ainsi, même en cas de fuite bactériologique issue d’un laboratoire secret on ne peut pas être sûr que cette fuite soit volontaire ; des individus infiltrés et aux ordres directs des puissances financières peuvent très bien avoir organisé ces fuites à l’insu de leurs collègues.

Par ailleurs, je voudrais revenir sur l’existence des laboratoires secrets de recherche bactériologiques. Il faut comprendre que le problème se pose dans les mêmes termes qu’il s’est déjà posé en matière d’armes nucléaires : beaucoup de pays disposent légitimement de ce type de laboratoires sans qu’il soit question de les utiliser à des fins offensives. De la même façon, beaucoup de pays disposaient et disposent de l’arme nucléaire, tandis que très peu les ont utilisées à des fins offensives. Nous connaissons par ailleurs depuis longtemps la propension des puissances anglo-saxonnes et de leurs affiliés à cibler les populations civiles, qui n’ont, à vrai dire, à leurs yeux, aucune espèce d’importance et seraient plutôt considérées comme étant surnuméraires (voir les Georgia Guidestones, les travaux du « Club de Rome », et ceux de tous leurs descendants).
A ma connaissance, la puissance chinoise n’a jamais utilisé de façon offensive ni la bombe nucléaire, ni toute autre arme de destruction massive. En revanche, les USA, et leurs affiliés, n’ont plus de preuves à apporter quant à leur capacité à utiliser ce type d’armes pour viser, en particulier (c’est devenu une sorte de spécialité) les populations civiles.

Une fois ces préalables explicités et le contexte rétabli, il devient possible de répondre à votre première question.

En effet, la mise en confinement des gens bien-portants porte un coup d’arrêt brutal à l’économie des pays. En fonction de la durée du confinement, ces pays, surtout lorsqu’ils sont endettés, ne pourront que très difficilement s’en remettre. Cette remise sur pied devra, à l’évidence, s’accompagner d’une remise en cause de leur fonctionnement interne. Par ailleurs, les bienfaits abondamment claironnés de la globalisation économique, qui a rendu chaque pays dépendant des autres, reçoivent, eux aussi, un énorme démenti par cette crise sanitaire qui rend visible l’extrême dénuement industriel des pays dits développés, lesquels ne sont plus autosuffisants en quoi que ce soit. On peut en effet en déduire, sans risque d’erreur, qu’il y aura un « avant la crise du coronavirus » et un « après la crise du coronavirus ».
Nous sommes collectivement sur une ligne de crête et les choses peuvent basculer, en fonction de la capacité de réaction des citoyens, soit dans le sens du globalisme intégral avec gouvernement mondial, soit dans celui d’une reprise en main politique des pays par leurs ressortissants.

Strategika – Comment voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et sociales dans les semaines et les mois à venir ?


VB : Soit les citoyens cèderont à la peur, soit ils réfléchiront et comprendront que la peur est elle-même entretenue de façon contrôlée par leurs dirigeants qui prennent toutes les décisions permettant au coronavirus de se propager en toute tranquillité, ou plutôt, en toute facilité. C’est ainsi, qu’ils refusent à leur population l’accès aux soins et médicaments utiles à l’endiguement du processus de contamination pendant qu’ils mettent les gens en confinement suffisamment longtemps pour pouvoir leur imposer – il s’agit ici de la mise en œuvre de la « servitude volontaire » – un futur vaccin miracle. Ce vaccin, outre son prix financier, sera sans doute agrémenté de sels d’aluminium (qui est devenu l’adjuvant obligatoire), d’arn messagers (qui permettront de faire, in vivo et à grande échelle, des expériences génétiques sur le génome humain), et surtout de puce RFID, qui permettront à tout un et chacun de recevoir ses rémunérations et d’avoir accès à son compte en banque.

Cette étape de la vaccination obligatoire sera tout à fait décisive pour assurer aux globalistes (banquiers, big pharma et consorts) le contrôle direct sur les populations. Chaque personne devra ainsi obéir sous peine de se voir retirer l’accès à tous ses moyens de subsistances. Etant ici précisé qu’en raison de l’effondrement économique, il est fortement à craindre que les moyens de subsistances ne soient in fine aucunement reliés à un travail individuel productif mais plutôt à un subside universel reçu de l’Etat fantoche entièrement aux ordres des puissances financières.

Strategika – Existe-t-il une issue politique à la situation que vous venez de décrire et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?


VB : Il faut partir du principe naturel que chaque problème a une solution à la condition exclusive d’être bien posé. Dans le cas présent, bien sûr qu’il existe des issues politiques à ce problème, je dirai même que les seules issues favorables sont de nature politique au sens propre du terme. Autrement dit, seule une reprise en main politique de l’organisation des Etats par leurs ressortissants pourra aboutir à une issue favorable aux populations. Sinon, nous assisterons au basculement général souhaité par l’oligarchie supranationale vers un gouvernement mondial aux mains des puissances financières, les populations étant vouées à être fortement réduites puis mises en esclavage, pour la partie qui aura survécu.


J’ai, dans mes travaux, expliqué comment la Société pourrait être réorganisée pour devenir réellement politique, c’est-à-dire pour que les ressortissants des Etats puissent devenir acteurs à part entière des choix politiques de leur pays. Il suffit de consulter la partie « Le renouveau institutionnel » situé page 278 et suivantes de mon ouvrage « Les raisons cachées du désordre mondial », publié en mars 2019 aux éditions Sigest. Je ne reviendrai pas ici sur ce sujet qui requiert des développements trop long. Ces développements seront peut-être l’occasion d’un nouvel entretien pour Strategika ?

Strategika – Comment liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et à votre champ de recherche ?


VB : En vérité, cette crise est liée à mes travaux à plusieurs égards. J’ai mentionné, ci-dessus, la question institutionnelle d’organisation des Etats. Mais ce n’est en effet pas le seul lien. L’autre lien très important est relatif aux évolutions en cours de la monnaie mondiale.

J’ai déjà expliqué à maintes et maintes reprises que le Brexit, dont on peut se féliciter en apparence, avait été initié par les banquiers de la City afin d’avoir toute liberté d’action, en étant libérés des lourdeurs institutionnelles de l’UE, pour piloter le changement de monnaie mondiale.
Comme prévu par Keynes au siècle dernier, le dollar, sous la double casquette de monnaie nationale et de monnaie mondiale, n’était, dès le départ, économiquement pas viable. Ainsi, sa fin prévisible pouvait être programmée. Elle a eu pour première étape sa décorrélation du standard or tandis que la seconde étape, à laquelle nous assistons en direct, est sa décorrélation du standard pétrole qui avait succédé au standard or.

Actuellement, la plupart des pays du monde sont convaincus de l’inanité de conserver le dollar comme monnaie de réserve internationale. Trump lui-même passe à l’action puisqu’il vient de prendre des mesures pour fusionner la Fed et le département du Trésor dans l’objectif de créer, sur le modèle du Yuan et du Renmibi, deux types de dollar : un dollar interne et un dollar devise qui circulera sur les marchés internationaux. Le reset monétaire approche donc à grands pas. Ainsi, une monnaie mondiale viable, contrôlée par les banquiers il va sans dire, pourra bientôt voir le jour, sous forme de panier de devises, qui circulera de façon entièrement dématérialisée.

Je ne détaillerai pas ici – car les développements y seraient trop longs – l’escroquerie bancaire originelle ayant consisté à identifier la monnaie avec un bien matériel (au départ un métal précieux) dans le commerce. Toute une histoire, que je raconte dans mon livre, co-écrit avec le banquier Jean Rémy, intitulé « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », publié en juin 2017 aux éditions Sigest.
J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leurs situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les américains eux-mêmes. A l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-mains pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US.

Cette distinction, essentielle à la bonne compréhension des choses, entre dirigeants patriotes et dirigeants apatrides existe également en Chine et en Russie où, par exemple, le gouvernement civil semble dirigé par les partisans des globalistes apatrides tandis que l’armée semble aux mains des dirigeants patriotes, Putin faisant la jonction entre les deux factions opposées. Concernant la Chine, il faut garder à l’esprit le considérable nettoyage ayant eu lieu depuis des années, y compris dans les plus hautes instances dirigeantes, pour purger l’appareil d’Etat des élites compradores, lesquelles peuvent être reliées aux dirigeants apatrides siégeant à la City of London. Cette opposition entre dirigeants patriotes et dirigeants compradores existe également dans des pays comme l’Iran.
Ainsi, dans cette lutte de nature géopolitique, structurée autour des questions juridiques d’organisation du circuit de commandement, rien ne me semble encore acquis ni pour un camp, ni pour l’autre. Il est néanmoins possible de faire la prévision selon laquelle la victoire serait écrasante pour les patriotes, à la condition que ces derniers s’allient avec leur population et ne cherchent pas à la dominer, comme cela leur a été inculqué par leurs anciens alliés compradores.
Rien ne résisterait à l’alliance entre dirigeants patriotes et populations locales. C’est précisément cette alliance que redoutent les puissances globalistes. Notons à cet égard que les mesures restrictives de liberté ordonnées par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation du coronavirus vont à l’encontre de cette alliance naturelle qui permettrait le succès des patriotes sur les globalistes. Vous voyez que les choses ne sont pas simples… et que, décidemment, cette « pandémie de coronavirus » arrive à point nommé pour soutenir la stratégie des globalistes alors que ces derniers étaient en situation de faiblesse…

D’un autre côté, cette pandémie permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion. Je terminerai mon exposé en disant que les cartes sont actuellement dans les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ; ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge – en contrepartie d’un peu de courage – des fruits extrêmement bénéfiques… mais l’accepteront-ils ? Là est la question… Je profite de ce texte pour rendre hommage au travail de structuration politique fait, en France, par les Gilets Jaunes constituants, qui ont pleinement compris et anticipé cette problématique de fond.

Finalement, les lois naturelles, tellement honnies des globalistes, reprennent le dessus et les choses vont entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir.