Par CNEWS -
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La deuxième vague de l'épidémie de coronavirus s'abat actuellement sur l'Europe entière, et avec elle le retour de toute une série de mesures restrictives. Résultat, la colère monte dans beaucoup de pays.
Car la France n'est pas la seule à mettre en place un nouveau confinement, ou ce qui y ressemble. Et ces décisions ont engendré de nombreuses manifestations ce week-end.
Espagne
De l'autre côté des Pyrénées, des manifestations ont eu lieu dans une vingtaine de villes, avec des troubles variables. Selon El Pais, au moins 56 personnes ont été arrêtées, dont 33 à Madrid, pour des faits allant de l'incendie de poubelle au jet de projectile, en passant par le pillage.
Dans le pays, l'un des plus touchés en Europe avec plus de 35.000 morts du Covid-19 et 1,1 million de cas, les manifestants dénonçaient notamment le couvre-feu nocturne imposé la semaine dernière. Afin d'éviter la mise en place d'un véritable confinement, la plupart des régions ont en outre limité les déplacements avant le week-end de la Toussaint.
Allemagne
Chez notre voisin allemand, des sévères restrictions entrent en vigueur ce lundi, avec la fermeture pendant au moins un mois de toute une série d'établissements, dans les domaines de la gastronomie, des loisirs, des sports et de la culture.
Résultat, des milliers de personnes ont défilé à travers le pays pour dénoncer ces mesures. La gronde était particulièrement importante à Munich, même si aucun incident n'a été rapporté.
Italie
Selon la presse italienne, le gouvernement devrait annoncer ce lundi un confinement des grandes villes du pays, à commencer par Milan et Naples. Mais avant même ce nouveau tour de vis, la population a témoigné son mécontentement. Samedi, à Rome, des affrontements ont opposé la police à des manifestants en colère. Des incidents similaires ont également éclaté vendredi à Florence.
Et aussi
Royaume-Uni, Autriche, Belgique, Suisse... Cette semaine, de nombreux pays ont prévu de renforcer les mesures restrictives pour tenter d'endiguer le rebond de l'épidémie de coronavirus. De quoi raviver la colère au sein de leur population, déjà touchée depuis des mois par les interdictions.
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