Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est apostasie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est apostasie. Afficher tous les articles

lundi 27 janvier 2025

UNE IMAGE VAUT MILLE MOTS (rappel)




extrait : […] Il est important de souligner que les signataires de l'appel appartiennent à des monastères relevant de la juridiction du Phanar et de l'Église de Grèce - les Églises mêmes qui ont reconnu "l'église" orthodoxe d'Ukraine [schismatique créée par Constantinople]. De plus, les cinq higoumènes athonites qui ont signé la lettre, ainsi que les frères de leurs monastères, commémorent le patriarche Bartholomée à chaque Divine Liturgie et ne cherchent pas la confrontation avec lui. On peut dire la même chose de ces monastères situés en Grèce.[…]

dimanche 11 août 2024

"Christ, nous n'avons plus besoin de toi. Nous en avons fini avec toi" par le Metr. Neophytos de Morfou


L'Europe a rejeté le Christ pour adorer Lucifer 

sous-sous-titres en français
(approximatifs mais bienvenus)

Sermon du métropolite Néophyte de Morphou lors de la Divine Liturgie du cinquième dimanche de Matthieu qui a eu lieu en la Sainte Église Saint Georges de la communauté de Gerakies sous la Métropole de Morphou (28.07.2024).
La vidéo a été mise en ligne pour la première fois sur la chaîne YouTube ΟΜΙΛΙΕΣ ΜΗΤΡΟΠΟΛΙΤΗ ΜΟΡΦΟΥ avec le titre « L'Europe a rejeté le Christ pour adorer Lucifer » :
• Μόρφου Νεόφυτος : Ἡ Εὐρώπη ἔδιωξε τὸν ...

jeudi 21 janvier 2021

Ne plaisantez pas avec l'Église…


Voici venir le temps de payer pour les erreurs du passé

par
père Andrew 19 janvier 2021



En décembre 2018, le gouvernement américain a créé une pseudo-église pour son satellite ukrainien par l'intermédiaire de sa marionnette le patriarche Bartholomée à Istanbul. Depuis, tout a mal tourné pour les En décembre 2018, le gouvernement américain a créé une pseudo-église pour son satellite ukrainien par l'intermédiaire de son fantoche le patriarche Bartholomew à Istanbul. Depuis, tout a mal tourné pour les malfaiteurs.

 

D'une part, après avoir remis la cathédrale de la Sagesse de Dieu à Kiev aux schismatiques, le patriarche Bartholomée a ensuite perdu sa propre cathédrale de la Sagesse de Dieu à Istanbul au profit des musulmans. Ainsi, il a réussi à créer un schisme dans toute l'Église de Dieu, se coupant de l'Église et s'isolant lui-même avec des schismatiques dans d'autres pays, notamment en Grèce, en Afrique et à Chypre. Il n'a que lui-même à blâmer. Les actions ont des conséquences. Voici les résultats du traitement de l'Église comme un outil au service de toutes sortes de ismes erronés, du nationalisme au modernisme, du ritualisme à l'œcuménisme. Son nom restera dans l'histoire, avec ceux d'Arius et de Nestorius.

 

D'un autre côté, ayant approuvé le régime anti-chrétien en Ukraine, le monde occidental a été attaqué par le Covid-19. Bien que relativement mineure à l'échelle mondiale - bien plus de 50 millions de personnes dans le monde meurent chaque année et seulement un peu plus de deux millions, pour la plupart très âgées et déjà en mauvaise santé, sont mortes avec le Covid - la panique qui s'en est suivie a étonné. Le puissant monde occidental, armé jusqu'aux dents de bombes nucléaires qu'il est le seul à  avoir utilisé, a fait faillite, abattu par un virus microscopique. De la même manière, en 701 av.J.-C., l'armée assyrienne a été mystérieusement détruite pendant la nuit alors qu'elle assiégeait Jérusalem. Ainsi tombent les puissants….

 

Le pays occidental qui a le plus souffert du Covid-19 a été les États-Unis, avec plus de 400 000 morts. Après avoir créé la division dans l'Église de Dieu, l'administration américaine est maintenant confrontée au chaos politique et à la violence de rue, avec des scènes sans précédent, aboutissant à un Washington «démocratique» patrouillé par 25 000 «gardes nationaux». Près de 75 millions d'Américains se sentent trompés et non représentés. Au lieu de se plaindre, personne ne semble avoir pensé à se repentir. Les USA ont créé le schisme dans l'Église de Dieu, ils en paient maintenant le prix. Le schisme ukrainien a montré qui est qui dans l'Église, révélant qui est qui et la foi ou le manque de foi de chacun.

 

Et le Covid-19 a fait de même dans le monde, révélant qui est qui et la foi ou le manque de foi de chacun. 2021 sera une année de changements, d'événements inattendus, un temps pour payer les erreurs du passé.


version française par Maxime le minime de la source



 À quoi je rajouterai cet extrait de l'article paru en 2019 


Ανάξιος !



« Qui jette une pierre en l'air la jette sur sa tête,
et un coup perfide partage les blessures.
Qui fait le mal, le mal roulera sur lui,
sans même qu'il sache d'où cela lui arrive.
Le sarcasme et l'outrage sont le fait de l'orgueilleux,
mais le châtiment, comme un lion, le guette.
Ils seront pris au piège ceux que réjouit la chute des hommes pieux, 
et la douleur les consumera avant leur mort ».
(Ecclésiastique 27, 25-29)

dimanche 25 octobre 2020

QUI S'ASSEMBLE SE RESSEMBLE … Quelques photos sont plus éloquentes qu'un article !

 

Joe Biden et Patriarche Bartholomée


Pape François et Joe Biden


Pape François et Patriarche Bartholomée


⚠️
Rappelez-vous ! Soit la lumière, soit les Ténèbres.
Pas un peu des deux.
(je parle pour vous, pas pour eux, car ils sont tous les trois enténébrés jusqu'à la moelle…)
et guettez les révélations sur les sites de tous bords lors de la campagne Trump-Biden cela pourrait bien être croquignolet et très instructif.

vendredi 14 février 2020

MANIFESTE ANTICLÉRICAL (sic)



Au nom de tous les pécheurs dont je suis le premier, qui aiment et vénèrent notre Sainte Église, Corps du Christ, et qui ont besoin d'avoir, en toute confiance et abandon, recours à elle pour être soignés, guéris et sauvés de tous leurs péchés, leurs maux et leurs afflictions spirituels, douloureusement et profondément blessés par tout ce qui se passe chez ceux qui sont censés transmettre fidèlement et par l'exemple de leur propre vie, la vivifiante Tradition orthodoxe et guider le peuple des fidèles sur le chemin du salut, voici quelques questions :




Qu’avons-nous à faire, nous Orthodoxes, d’une institution avec un chef appelé Patriarche ?

Quel peut être l’objectif d’une institution si ce n’est de se perpétuer elle-même ?
Le Seigneur, a-t-Il créé une institution ? Quel est ce mensonge ? Ses apôtres, avaient-ils formé une hiérarchie avec « un Primus inter pares », ou pire un « Primus sine paribus », (Lui qui s’est voulu le serviteur de tous) un bureau, des employés, des secrétaires, des ambassadeurs etc. ? C’était, c’est, et ce sera toujours le Christ Lui-même, notre Seigneur et Maître, le seul chef de l’Église. Inutile de se revêtir d’habits prestigieux aussi riches soient-ils matériellement que symboliquement, à l’instar des prêtres du Temple de Jérusalem et de procéder à des liturgies épiscopales qui finissent par devenir « pontificales » sur le modèle romain. Qu’ont-elles de supérieur à une Divine Liturgie célébrée par un saint prêtre si ce n’est une pompe superflue pour impressionner les fidèles ?


Faut-il conserver le statut d’évêque ? Avons-nous besoin d’évêques quand ils ne sont que des apparatchiks d’un système bureaucratique à vocation administrative, oppressive de surcroît. Dieu a-t-Il besoin d’une administration ? Qu’est-ce qu’on administre d’ailleurs ? 


Nous avons besoin de Pères spirituels et disons-le carrément quand un évêque est un spirituel, ce n’est pas son statut d’évêque qui impose notre respect, c’est sa spiritualité.


Qu’avons-nous à faire qu’il nous « représente » paraît-il dans les instances officielles, les organisations mondaines, les régimes politiques. Ont-ils besoin d’un statut reconnu pour enseigner ? Les Orthodoxes n’ont pas l’habitude d’attendre qu’un Pape fût-il oriental leur désigne officiellement, après procès, un saint homme pour les autoriser à le fréquenter, le consulter, le vénérer et en demander l’intercession ? 


Qu’est-ce qui est profitable pour nous pieux fidèles : la sainteté d’un saint évêque ou son statut d’évêque qui n’apporte rien de plus à sa sainteté ? Sa capacité à administrer ou sa capacité à transmettre la voie du salut ?


Disons-le clairement ; ce que nous aimons, respectons et vénérons chez un saint évêque ce n’est pas qu’il ait de beaux habits et qu’il parle la langue de bois religieuse et diplomatique au mieux moraliste du « politiquement correct ». D’ailleurs au lieu de le surcharger en tâches bureaucratiques qui risquent de lui faire perdre son âme, ne devrait-on pas favoriser, directement nous-mêmes, fidèles désirant de tout notre être le chemin du salut, l’exercice de maître spirituel ? Que nous importe que l’Église orthodoxe soit « visible » ? Que nous importe les visites plus ou moins rares d’un hiérarque condescendant accompagné d’un plus ou moins imposant équipage ? Que nous importe qu’il rassemble le clergé local et par une table réservée au dit clergé qu’il fasse bien comprendre aux simples fidèles qu’ils appartiennent à une caste fermée ? On est bien loin des noces de Cana ? Quelle misère !


Les religions connaissent leurs dernières heures et cela pourrait être bien comme ça. Jusqu’à présent je n’étais pas amateur de différence entre spiritualité et religion mais quand une religion devient une institution, elle relève plus du politique que de la transmission spirituelle. Les derniers exploits du « Patriarche œcuménique » – excusez du peu – ont provoqué tellement de malheurs, de contre-témoignages, de divisions et de déchirures… alors on va le prendre au mot puisqu’il s’intitule le « primus sine paribus » et qu’il est soi-disant le chef suprême de l’Église orthodoxe ; c'est ainsi qu'il transforme, par le moyen de toutes sortes de manœuvres politiciennes, par le fait même, toute la Tradition orthodoxe en simple institution religieuse mondiale qui n’offre plus le moindre intérêt pour qui a le souci de son salut. Il ne nous fait plus prendre « des vessies pour des lanternes » et comme il n’a aucunement l’intention de regretter ses méfaits et encore moins de démissionner en suivant l’exemple d’un récent ex-pape romain ou de convoquer un concile panorthodoxe authentique, il a, aux yeux du monde qui s’intéresse encore à ce genre d’activité et de croyance, définitivement rangé l’Orthodoxie avec sa cohorte de carriéristes sans scrupules sur les étagères des institutions totalitaires à éviter (l’exercice particulièrement autoritaire de son prétendu pouvoir ne saurait le contredire) dont plus personne ne veut, pour ne pas dire qu’il a jeté l’Orthodoxie dans les poubelles de l’Histoire. 

Bel ouvrage en vérité !

Même si l’obéissance à une hiérarchie inique a tracé le chemin de sainteté à des St Nectaire d’Égine, il ne faudrait pas confondre l’obéissance à un apparatchik malveillant avec l’obéissance monastique à un père spirituel expérimenté et avéré comme guide sûr sur le chemin du salut. L’obéissance aveugle à un hiérarque de l’administration ecclésiastique est plutôt une perversion de la vertu d’obéissance due à un starets qui mène à la vraie liberté, comme c’est une perversion de transformer des conseils spirituels de mise en garde, par les Saints Pères comme Évagre, des passions à combattre, en péchés capitaux par le juridisme de l’Église romaine.
Qui osera dire qu’il s’agit alors de l’intervention de l’Esprit saint ?

Mais il nous reste le Christ et les amoureux du Christ, ceux qui l’ont goûté, l’ont expérimenté, ceux qui marchent au rythme de leur cœur ardent, les yeux à la fois baissés sur leur condition de pécheur et le regard intérieur illuminé, orienté vers la beauté de leur Seigneur et Maître, ceux que nous appelons les saints. Nous laisserons l’amour mondain des éphèbes aux clergés célibataires carriéristes qui veulent montrer à leur maman comme ils ont réussi dans la vie en gravissant par tous les moyens (voire en utilisant « la promotion canapé ») les échelons de la hiérarchie ecclésiastique. À suivre ?

lundi 27 janvier 2020

LE BON DIEU SANS CONFESSION (ah bon! !?)

À quoi bon perdre son temps avec des discussions théologiques qui ont déjà été tellement de fois en vain mises sur le tapis, développées, argumentées, documentées, explicitées ?

et le malin s'y est engouffré pour y régner plus que jamais…

Voici quelques points qui devraient dissuader tout Orthodoxe soucieux de sauvegarder ce qui reste de chrétien dans cette foire d'empoigne des religions, de chercher quelques points communs pour fonder une Église universelle réunifiée de bric et de broc et surtout de toc :
et pour finir 

dimanche 26 janvier 2020

UNE IMAGE VAUT MILLE MOTS. Alors plusieurs…

EN MARCHE ACCÉLÉRÉE vers LA RELIGION GLOBALE

Lors d'une cérémonie dans les jardins du Vatican, en présence de monseigneurs et de natifs d'Amazonie, le pape François a participé à un rite appelé "Consécration du Synode de l'Amazone à Saint François". La divination a commencé par une danse autour d'une couverture, étendue sur la pelouse, qui symbolisait la Terre Mère. Au milieu de la couverture, il y avait deux statues représentant un homme et une femme déshabillés, symbolisant la fertilité. Une chamane, avec des plumes sur la tête, leva les mains pour une invocation (mais personne ne le comprit), tandis que seize "concélébrants" s'agenouillaient et s'inclinaient autour de la couverture sacrée. Francis, qui est resté à proximité, entouré de cardinaux et d'évêques, a fermé les yeux. La chamane a pris un hochet, s'est dirigée vers le pape, elle a dessiné des signes sur ses mains et a ensuite fait une croix hâtive et maladroite. Finalement, le pape a planté un arbre.






  





  EN 2015 DÉJÀ…

Une cérémonie païenne du même type a déjà eu lieu a eu lieu au cours d'une « ordination » le 17 Janvier  La cérémonie a été présidée par l'archevêque cardinal Ricardo Ezzati et concélébrée par l'évêque Ivo Bachelor, Nonce apostolique au Chili, et l'archevêque de Antofagasta, Mgr Pablo Lopez Riquelme.

Le nouvel évêque ordonné était Moisés Contreras SdM et Atisha, avant la messe, a été appelé le « curé du village, » un « prêtre » yatiri, pour sa nomination ... propitiate aux dieux Inca ( v . Les Photos et quelques commentaires). Laissant de côté les différents abus liturgiques qui ont été commis lors de la commande (par exemple., L'imposition des mains sur la kippa!), Dans ce cas, en substance, dans le syncrétisme religieux et le paganisme, devant l'Eglise catholique, les évêques ont célébré un rite, ainsi que le « prêtre » Inca, qui a invoqué le dieu du soleil, le dieu Tata Inti, la déesse mère, Pachamama et le panthéon inca. Ils ont non seulement participé activement aux bénédictions panthéistes - tous étaient dans des vêtements liturgiques! - mais les nouveaux élus se sont mis à genoux pour recevoir les « bénédictions » du dieu Inca Tata Inti, le dieu du soleil .... « Inti » est le nom du dieu du soleil de toute l'Amérique latine, dont on trouve le symbole sur le drapeau de L'Argentine et sur celui du Paraguay,
Le Mexique en a abandonné le culte après l'arrivée du christianisme, principalement en raison de la dévotion populaire traditionnelle à la Vierge de Guadalupe, qui a remplacé le polythéisme associé à d'autres divinités liées aux planètes, la terre et les eaux ....






Que me racontez-vous là avec votre filioque ? C'est tout ?









mardi 15 octobre 2019

NE CRAINS PAS PETIT TROUPEAU !

Il y aura encore des batailles mais la guerre a déjà été gagnée depuis longtemps par Notre Seigneur, nous le savons et nous le confessons fièrement. Certaines se gagnent,  d’autres se perdent, en nous-mêmes comme dans l’Église... 

Le diable, bouffi d'un orgueil constitutif, ne s’avoue pas vaincu mais nous non plus ! Il entretient  ses  vains serviteurs dans l’illusion  que leur victoire est proche à chaque chute des fidèles, à chaque trahison des clercs. Leur vanité incommensurable les aveugle et brouille leur misérable capacité de compréhension. 

Mais nous ne nous laissons pas brouiller l’esprit et encore moins écraser la tête, nous nous relevons à chaque fois, et nous tenons debout prêts à reprendre le combat car nous savons que la victoire, la puissance et la gloire appartiennent à notre Dieu seul. Tout affaiblis que nous sommes par nos maladies, nos blessures et nos trahisons, il nous suffit de tourner notre regard vers Dieu, de tendre la main à chaque défaite et Notre Seigneur nous redresse et nous rétablit. Nous sommes alors à nouveau debout et nous continuons donc à résister aux entreprises maléfiques. La lutte entretient notre vigilance et renforce notre foi, nous incitant à donner davantage de nous-mêmes pour notre Seigneur et Dieu, ainsi chaque front est, dans notre vie de simple fidèle et dans l'Unique Église du Christ, une bénédiction dans notre cheminement spirituel.
Άξιοι!


André de Dryïnoupolis, Pogoniani et Konitsa


Daniel de Kaisariani, Vironos et d'Imetto


Germain d'Elide et d'Olénie


Côme d'Aitolie et d'Acarnanie


Nectaire de Corfou et des Iles diapontiques


Nicolas de  Mésogée et de Lauréotique 


Séraphim de Karystia et Skyros


Séraphim de Cythère et d'Anticythère


Séraphim du Pirée




Syméon de Nouvelle Smyrne

samedi 12 octobre 2019

L'ÉGLISE GRECQUE A RECONNU LES SCHISMATIQUES UKRAINIENS… mais rappelez-vous qui sont ces hommes

voir->  Greek Church Recognizes Ukrainian Schismatics

…et que pensent-ils qu'il va advenir des orthodoxes restés fidèles à leur patriarcat d'origine et à l'ecclésiologie orthodoxe  ? 

RAPPELEZ-VOUS

"Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres du Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. "

(2 Corinthiens13-15)

"Patriarcat de Kiev"



L'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (EOU-PK) a été créée en juin 1992 par le métropolite Philarète de Kiev (né Mykhailo Antonovytch Denysenko à Blagodatnoye, dans la région de Donetsk, le 23 janvier 1929), par sécession de l'Église orthodoxe russe intervenue après son retrait de la direction de la métropole de Kiev et de toute l'Ukraine du Patriarcat de Moscou, ainsi que d'une fraction de l'épiscopat de l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (cf. infra) qui l’a suivi dans son mouvement rebelle contre l’église orthodoxe canonique russe .

Philarète de Kiev est un ancien ecclésiastique connu du Patriarcat de Moscou, ordonné prêtre en juin 1951. Il est parvenu au poste d'Évêque de Kiev à l'époque soviétique grâce au soutien de dirigeants du KGB qui tenaient à avoir un religieux "contrôleur" dans l'Église. D'après le dissident soviétique prêtre Gleb Yakunin, Philarète était en même temps un agent du KGB avec le nom codé "Antonov". Fort de ce soutien politique, Philarète a durement persécuté des églises et ecclésiastiques dissidents durant l'époque soviétique et il avait même déclaré que les "uniates" ne seraient jamais admis en Ukraine...

Pendant les temps soviétiques, Philarète apparaissait donc comme un fidèle inconditionnel du patriarcat de Moscou, mais il fut grandement déçu de ne pas avoir été élu successeur du patriarche russe Pimen I décédé le 03.05.1990 (remplacé en fait par le Métropolite de Leningrad Alexei, devenu patriarche Alexei II).

Après la dislocation de l'URSS et l'indépendance de l'Ukraine fin 1991, Philarète change de camp et passe aux cotés des nationalistes ukrainiens. Son objectif est de se maintenir sur le trône du patriarcat de Kiev, mais pour cela il lui faut une propre église indépendante du patriarcat de Moscou qu'il déteste car il lui a échappé. Il œuvre donc activement dans les milieux religieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine pour la création, sous son contrôle, d'une église orthodoxe ukrainienne indépendante du patriarcat de Moscou.

Pour cela, il s’appuie sur l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (EOAU) qui est reconstituée en mai 1990 et organisée nominalement sous la direction de Mstislav Skrypnik, âgé de 94 ans. Ce dernier était le neveu de Simon Petlioura (un autonomiste puis indépendantiste ukrainien qui a lutté contre l’armée rouge et l’armée blanche durant la révolution russe de 1917 à 1920) et fut seulement ordonné en 1942 durant l’occupation de l’Ukraine par la Wehrmacht. Comme Mstislav séjournait en Amérique du Nord, Denysenko dirigeait de fait l’EOU-PK en Ukraine. Mstislav mort en 1993, Vladimir Romanyuk (un ancien indépendantiste OUN) est nommé comme premier Hiérarque. Peu après, Romanyuk et Denysenko rompent avec l'EOAU et fondent l’EOU-PK. Romanyuk meurt dans des circonstances mystérieuses en 1995 à l'âge de 70 ans, soi-disant à cause d’une crise cardiaque, mais beaucoup pensent qu'il était victime d'un complot ourdi par Denysenko.

Personnage très contesté, Philarète (contrairement à ce que son nom ecclésiastique choisi indique: en grec "Φιλάρετος" = "amoureux de la vertu"), aurait eu des relations avec des milieux non réputées par leur moralité et il serait même marié et père d'enfants, ce qui est prohibé pour un évêque en orthodoxie. En dépit de ces critiques, Denysenko parviens à survivre dans les milieux ecclésiastiques et parvient à se faire élire à la tête de l'EOU-PK en juillet 1995.

L'EOU-PK de Philarète se réclame orthodoxe canonique, ce qui n’est pas exact compte tenu du fait qu’elle ne respecte ni le rite, ni le canon, ni les dogmes de l'Eglise Orthodoxe officielle, raison pour laquelle elle n’est pas reconnue en tant que telle ni par les par les autres Églises formant la «Communion orthodoxe», ni par le patriarche orthodoxe de Constantinople. La création puis l’expansion de cette église non-canonique fut encouragée par des partis politiques nationalistes de l’Ukraine, dans le cadre de leur approche idéologique générale anti-russe. Elle forme partie de leur stratégie de forger une nouvelle identité ukrainienne fondée sur des concepts civils et religieux anti-russes.

Philarète Denysenko l'a bien compris et il s'est aligné complètement à cette nouvelle orientation politique qui convenait parfaitement à ses propres intérêts et attentes. Ainsi, le 25 août 2010, Denysenko attribua à Oleh Tyahnybok - chef de l’Union panukrainienne «Liberté» (en ukrainien, Всеукраїнське об’єднання «Свобода», Vseukrainske ob'iednannia «Svoboda»), parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite, fondé en 1991 - la distinction de l’Ordre du Saint-Vladimir, troisième classe, en reconnaissance de «son action méritoire dans le rétablissement de la spiritualité ukrainienne et la réaffirmation de l’Église Orthodoxe Ukrainienne»...

Comme récompense à sa fidélité et services rendus aux indépendantistes, Denysenko a obtenu comme siège de son église la prestigieuse cathédrale de Saint-Volodymyr, bâtie au milieu du XIXème siècle dans le cadre de la reconstruction architectonique de Kiev, voulue par les tsars après le troisième partage de la Pologne pour redonner à la ville la splendeur et le mysticisme d’une «Jérusalem russe».

La réponse du patriarcat de Moscou aux agissements de Denysenko n'a pas tardé à venir. Philarète a d'abord été suspendu du sacerdoce pour conduite immorale (parmi les faits reprochés y figurent des relations extra-conjugales avec des femmes débauchées...), puis défroqué et excommunié en 1997 en raison de son refus de se soumettre aux décisions de l'Église et pour avoir violé les canons ecclésiastiques [3].

L’Eglise orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev - une église non-canonique, dissidente, nationaliste et anti-russe - est présente en Ukraine très majoritairement dans la partie occidentale, et dans la diaspora ukrainienne. L’EOU-PK reste l’un des maillons les plus profonds de la résistance ukrainienne indépendantiste à l’influence russe. Le clergé de l’EOU-PK a été accusé [4] d’avoir participé à des évènements organisés par des partis d’extrême droite ukrainienne (messes à la commémoration des soldats morts de la Division Waffen SS "Galizien" et d'autres collaborateurs ukrainiens de l'Allemagne nazi) et il a soutenu activement les protestations de l’Euromaïdan.

Après le coup d’état de février 2014 et la mise sur place du nouveau régime nationaliste ukrainien appuyé par les USA et l’UE, Philarète Denysenko vise l’objectif d’hisser l'EOU-PK au niveau de l’unique église nationale ukrainienne. Il a déjà présenté aux nouvelles autorités installées à Kiev ses excuses pour son mauvais comportement vers eux durant l’époque soviétique et il les a rejoints à leur hystérique campagne anti-russe: il a ainsi récemment traité Vladimir Poutine de menteur, d’un nouveau Caïn et de quelqu’un envahi par le Satan comme Judas l’Iscariote [5]. Manifestement de tels agissements et propos calomnieux ne sont pas dignes d’un ecclésiastique, notamment compte tenu de son passé peu élogieux… De plus, Philarète Denysenko a entrepris des missions politiques de soutien en faveur du nouveau régime nationaliste de Kiev; ainsi, en février 2015, il s'est rendu aux États-Unis, où il a décoré le sénateur John McCain - tristement célèbre pour ses interventions maladroites en faveur des putschistes nationalistes extrémistes ukrainiens - d'un ordre ecclésial (faux) "pour le soutien qu'il a accordé à l'Ukraine lors des évènements du Maïdan et de l'occupation de la Crimée et du Donbass". Violant le principe théologique chrétien fondamental «aimez les uns les autres», Denysenko a même demandé aux États-Unis des armes pour l’Ukraine et ce, afin de tuer des ennemis Russes !!!.

 L'Église orthodoxe "autocéphale ukrainienne"


Une autre Église orthodoxe non canonique est l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (EOAU), qui est née en 1920 d’un mouvement qui refusait le rattachement de l’Église ukrainienne à Moscou et qui déclare son origine canonique de l'Église orthodoxe de Pologne. Ayant été réprimée durant l’ère soviétique, l'ÉOAU renaît en avril 1990 en Ukraine centrale notamment suite à l’action de l’l'archiprêtre Oleg Kulik. Le 18 novembre 1990 dans la cathédrale de Sainte-Sophie à Kiev le patriarche de Kiev et de toute l'Ukraine Mstislav (Skrypnik), de la ligne épiscopale de l'Église orthodoxe polonaise, est intronisé. Depuis cette époque, Mstislav non seulement devient le premier patriarche de cet église, mais il réunifie aussi temporairement l'ÉOAU en Ukraine avec l'ÉOU aux États-Unis et la diaspora [6], auparavant seulement branche canonique de l'Église orthodoxe polonaise.

Le 26 juin 1992, l’administrateur des affaires métropolite Anthony (Masendych) conspire et appuie l'initiative du président Kravtchouk de transférer tous les biens de l'ÉOAU sous l'autorité de Philarète Denysenko. Le 11 juin 1993 le patriarche Mstsislaw décède. Se voyant mourir, le patriarche, s’estimant trahi, demande par testament que l'ÉOAU n'accueille pas l'ancien métropolite de l'ÉOR Philarète Denysenko, privé de dignité par son propre Église. Philarète Denysenko fonde alors sa propre église, l’EOU-PK, suivi par Vladimir Romanyuk et une partie de l'épiscopat de l'EOAU. Le reste de l'EOAU, qui n'a pas suivi le tandem Romanyuk-Denysenko, choisissent comme nouveau patriarche Dymytry (Yarema).

En octobre 2002 à Cleveland (Ohio, USA), se tient le Concile des archevêques de l'EOA-Sobornopravna de l'Amérique du Sud et du Nord, qui décide la chirotonie – intronisation de Mgr Velyka Moise (ex Oleg Kulik) au rang de Métropolite du Kiev et de toute la Rus-Ukraine. Le métropolite Moise est envoyé en Ukraine «pour la rénovation du Métropole de Kiev et la renaissance de l'EOAU-Sobornopravna avec le droit de l'administration complète et la tutelle spirituelle…». En 2005, l'EOAU-Sobornopravna de l'Amérique du Sud et du Nord devient l'EAOU de l'Amérique du Sud et du Nord et de la diaspora, présidée par le métropolite Michael (Yavchak-Champion), et s'unit avec l'EOAU en Ukraine, en reconnaissant le métropolite Mefodiy (Kudriakov) comme premier hiérarque. L'ÉOAU-Sobornopravna en Ukraine, présidée par le métropolite Moise acquiert alors le statut d'une juridiction indépendante. Le 18.06. 2005, le métropolite Moise est élu par son épiscopat et ses fidèles et intronisé au rang de patriarche de Kiev. L'intronisation a lieu au sanctuaire orthodoxe ukrainien, la cathédrale de Sainte-Sophie à Kiev. Son mouvement prend le nom d’EOAU-Canonique et il réclame son origine canonique de Kiev-Rus Métropole et non plus de l’ l'Église orthodoxe de Pologne. Un rapprochement avec le patriarcat orthodoxe de Constantinople est tenté. Toutefois, divisée et affaiblie, l’EOAU reste isolée car son autocéphalie autoproclamée n’est pas reconnue par les autres Églises formant la «Communion orthodoxe» (elle fut en effet reconnue par le patriarcat œcuménique de Constantinople hors des frontières de l’Ukraine, mais non reconnue en Ukraine). L’EOAU est présente majoritairement dans la partie occidentale de l’Ukraine, sans toutefois atteindre l’importance de l’EOU-PK ou de l’église gréco-catholique d’Ukraine, et aussi dans la diaspora ukrainienne. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche de Kiev et de toute l'Ukraine, avec résidence à Kiev (titulaire actuel: le Métropolite Méthode / Mefodiy (Kudriakov) depuis le 15.09. 2000).

L'Église gréco-catholique d'Ukraine


Une partie des orthodoxes de l’ouest d’Ukraine a rejoint l’Église de Rome, en 1596, se plaçant sous l’autorité du Pape (uniates). Ils reçurent alors au nom de «grecs catholiques» par référence à la liturgie propre qu’ils conservaient, celle pratiquée dans l’ancienne Constantinople, la capitale de l’Empire Byzantin chrétien de langue grecque, d’où ils avaient reçu la foi chrétienne bien avant le grand schisme de 1054. Cependant, les auto-proclamés «grecs catholiques» ukrainiens n’étaient pas de grecs et ils ne parlaient pas le grec non plus, puisque ils utilisaient d’abord le vieux slavon, puis l’ukrainien dans leur culte. Par ailleurs, le nom de "grecs catholiques" fut mal choisi à la lumière de la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople qui fut consommée après la mise à sac de Constantinople par les croisés de la quatrième croisade en 1204. Cela a ruiné l’Empire Byzantin et a ouvert la voie à la prise de Constantinople par les Ottomans turcs en 1453.

A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine, accusée d’avoir collaboré avec les Allemands nazis et encouragé les revendications nationalistes contre l’URSS pendant la guerre, sera liquidée par Staline, ses religieux et laïcs contestataires seront arrêtés ou déportés, et ses biens seront confisqués. L’Eglise dite gréco-catholique d’Ukraine ne sera pas pour autant éliminée, elle entrera dans la clandestinité qui prendra fin le 1er décembre 1989, jour de la rencontre au Vatican entre le Pape Jean Paul II et Mikhaïl Gorbatchev. L’Eglise gréco-catholique d’Ukraine retrouve sa liberté le 30 mars 1991, lorsque le Cardinal Lubachivsky rentre au pays et prend possession de la cathédrale de Lviv (Lvov). Cette Église, en raison des sévices subies sous le régime communiste sortait affaiblie, manquant de prêtres et peinant à se régénérer. A l’extérieur du pays, cependant, s’était constituée une importante diaspora gréco-catholique ukrainienne en Europe de l’ouest, mais surtout en Amérique du nord. Cette diaspora, pleine de vitalité, apparut dès le début des années 90 et s’offrit pour revivifier les structures religieuses gréco-catholiques d’Ukraine. Un conflit larvé éclate alors entre les «traditionalistes», ceux qui n’ont pas quitté l’Ukraine, et les nouveaux venus. Ces derniers, sous la direction du nouvel «exarque», l’archevêque Lubomyr Husar, tiennent en effet un discours inhabituel. Ils estiment l’autorité de Rome purement symbolique et prétendent à une semi-indépendance vis-à-vis du Pape [7]. Le 21 août 2005, le siège de l'Église a été officiellement transféré de Lvov à Kiev. Sviatoslav Shevchuk a été élu le 23 mars 2011 Archevêque Majeur de l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine. Il réside à Kiev. L'Église gréco-catholique est, par la taille, la troisième Église d’Ukraine avec près de 8 % de la population. Il convient de noter que des prêtres de la dite Eglise gréco-catholique d’Ukraine a béni plusieurs manifestations des «banderoftsi» (nostalgiques du «héros» (?) nationaliste Stepan Bandera.



01.01.2014 : commémoration de Stepan Bandera par ses sympathisants «Banderovtsi» qui a lieu tous les ans, le 1 janvier, à Kiev. On note la participation des religieux uniates proches de Bandera (son père fut un prêtre uniate). Stepan Bandera fut un radical indépendantiste ukrainien (dirigeant de l'Organisation des nationalistes ukrainiens à tendance extrémiste dite «OUN(B)»), un dévoué collaborateur nazi (il a eu des rapports directs avec le chef de l'Abwehr Wilhelm Franz Canaris et même avec Adolf Hitler), un féroce anticommuniste, et un sanguinaire anti-polonais et antirusse impliqué dans les crimes de guerre perpétrés contre des civiles et militaires durant l’occupation de l’Ukraine par les nazis. Parmi ses victimes figure le ministre de l'Intérieur de la Pologne Bronisław Pieracki et le général russe Nikolaï Vatutin. Il est glorifié en tant que héros-surhomme parmi les extrémistes nationalistes ukrainiens !!!


Philarète à la consécration d’une chapelle de son église schismatique à l’Université Nationale Technique de Kiev, 23.07.2014. A sa gauche, un de ses chapelains tenant le produit de l’aumônière.


Kiev, 4 mars 2014. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et Philarète Denysenko, chef de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (non-canonique), «rendent hommage» (hypocrite) aux victimes du mouvement de Maïdan qui a abouti au renversement du président Ianoukovitch avec l’aide des USA et l’implication de mercenaires étrangers qui ont tiré à la fois sur la police et la foule…




Le pseudo-patriarche non canonique excommunié Philarète Denysenko, du «Patriarcat de Kiev» autoproclamé, décerne un faux prix «Ordre du Saint Prince Vladimir 1er degré» au sénateur russophobe John McCain lors de sa visite aux États-Unis en février 2015. //02varvara.wordpress.com/tag/philaret-denisenko/



Les soutiens des responsables politiques occidentaux à Oleh Tyahnybok, chef du parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite "Svoboda" !



Le 25 août 2010, le pseudo-patriarche de Kiev Philarète Denysenko (EOU-PK) a attribué à Oleh Tyahnybok - chef de l’Union panukrainienne «Liberté» (en ukrainien, Всеукраїнське об’єднання «Свобода», Vseukrainske ob'iednannia «Svoboda»), parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite, fondé en 1991 - la fausse distinction de l’Ordre du Saint-Vladimir, 3ème classe, en reconnaissance de son «action méritoire dans le rétablissement de la spiritualité ukrainienne et la réaffirmation de l’Église Orthodoxe Ukrainienne»... Il convient de noter que gouvernement Iatseniouk (Yats pour les américains) nommé après le coup d'état du 26 février 2014 fut composé de plusieurs personnalités du parti«Свобода» à l'image d'Oleksandr Sych, Vice-Premier ministre; d'Andriy Mokhnyk, ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles; d'Ihor Shvayka, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation; d'Andriy Paroubiy, directeur du conseil national de sécurité; d'Oleh Makhnitsky, Procureur général et d'Ihor Tenyukh ministre de la Défense !!!



Victoria Nuland, secrétaire d'État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes dans l'administration du président Obama, pose avec Oleh Tyahnybok, chef du parti nationaliste radical "Svoboda". 




Une gaffe diplomatique majeure: le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'Union européenne Catherine Ashton photographiée avec Oleh Tyahnybok, chef du parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite "Svoboda".

samedi 2 mars 2019

Le Dieu occidental est mort et enterré, mais le Dieu vivant et vrai est de retour


PÈRE ANDRÉ PHILLIPS

Notre Dieu est un feu dévorant (Heb. 12, 29)

Je vénère et adore le Dieu vivant et vrai qui a créé toutes choses(St Alban de Verulamium)



Introduction: Les funérailles du Dieu occidental sont terminées

Les funérailles longues de mille ans du dieu occidental sont terminées. Ce qui est clair pour tout le monde. Il est vrai que de très petits groupes de personnes âgées se pressent encore dans les églises qui survivent , vrai que d'autres bâtiments sont remplis avec des foules qui se balancent en frappant joyeusement des mains – qui en réalité, ne fréquentent pas les églises, mais qui sont plutôt amateurs de spectacles de divertissement à l’américaine. Ainsi, les anciens bâtiments d'église sont devenus des clubs de fitness, des restaurants et des centres commerciaux pour le culte et le « bien-être » du corps. On dit aux gens de « se gâter et de prendre soin d'eux », parce que « vous le valez bien », avec des entraîneurs personnels, des coachs de vie, des centres de loisirs, des spas, des bains à remous, des jacuzzis, des salons de beauté, des salons de massage, de la chirurgie esthétique, des restaurants gastronomiques gérés par «chefs célèbres et des gastropubs avec du « bon vin ». Les impuretés physiques de toutes sortes doivent être purgées - devenez végétalien et mangez sans gluten; quant à l'impureté spirituelle, il n'en a jamais été question. Cependant, toutes sortes de superstitions irrationnelles sont disponibles pour le bien-être mental; Pleine conscience, gourous, astrologie, cristaux magiques, feng-shui, étreinte d’un arbre – tout  est bon, à condition que ce soit à la mode. Ainsi, tous les Occidentaux sont devenus des "fashion victims". Mais comment le monde occidental (et occidentalisé) en est venu à tuer son propre dieu?

Un peu d'histoire

Après que le monde occidental a refusé et a ensuite perdu la connaissance du vrai Dieu il y a mille ans, il lui a substitué son propre Dieu rationaliste et scolastique. Ce dieu de substitution, représenté par un homme occidental appelé « le Vicaire du Christ », de qui, selon eux, découle toute autorité, a été idolâtré pendant des centaines d'années. Cette idolâtrie est advenue parce qu’il a justifié toutes sortes d'agression occidentale, des massacres en Europe occidentale (sud de l'Italie, Angleterre, Ibérie, Pays de Galles, Sud de la France, Irlande) aux « croisades », des Inquisitions aux génocides impitoyables des « explorateurs » occidentaux (en fait plutôt des pirates et des voleurs et des meurtriers) comme Colomb, De Gama et Cortez. Après quelques siècles l'autorité du Dieu de l’occident inventé par lui-même a été étendu à d'autres, « démocratisé », et ceci a justifié le pillage et la rapine de la planète en dehors de l'Europe occidentale, avec les empires coloniaux, les révolutions violentes en Angleterre, en France et en Russie (y compris ce qu’on appelle la « Révolution industrielle »), les guerres mondiales, l'Holocauste des Slaves (30 millions de morts), la bombe atomique et l'invasion et le génocide en Irak (soi-disant "dictés" à George Bush par le dieu occidental)

La nature de la civilisation occidentale

Ainsi, on peut dire que l'essence de la civilisation occidentale est le culte de soi, le culte de l'homme occidental, qu'il appelle l'humanisme. Après la Réforme ce culte a été, comme nous l'avons dit, progressivement étendu au cours des siècles au nom de « l'égalité », d'un homme occidental à tous les riches hommes occidentaux, puis plus tard des riches hommes occidentaux aux pauvres hommes occidentaux, des hommes occidentaux aux femmes occidentales et, beaucoup plus récemment, des hommes occidentaux à toute personne de toute couleur, race, religion et « orientation sexuelle », à condition qu'ils acceptent le laïcisme inhérent à la « civilisation » occidentale. Par conséquent, aujourd'hui, le monde occidental n'a plus besoin d'un dieu pour se justifier ; il est son propre dieu. Cela a déjà été reconnu très clairement par les intellectuels du XIXe siècle comme Darwin et Nietzsche, qui a ouvertement proclamé que le "dieu occidental » était mort. Aujourd'hui, cela est répété par des intellectuels spirituellement vides comme Dawkins, qui proclame sans cesse que Dieu est un mythe. Et il a raison: le dieu occidental, proclamé il y a 1000 ans, est en effet un mythe, mais ce Dieu-là n’a aucun rapport avec le Dieu vivant et vrai, proclamé par le saint orthodoxe occidental , Alban, martyrisé par les païens occidentaux pour avoir fermement proclamé cela il y a plus de 1700 ans.

La prétentieuse et arrogante proclamation de Dawkins est vraie, mais elle est aussi suicidaire. En effet, depuis que le dieu occidental – rempli  de colère, vengeur, aux préjugés raciaux, partisan, puritain, persécuteur, rancunier, punisseur, militariste et tout simplement mauvais lorsqu’il aime voir les victimes de la mort – est   mort, cela signifie que sa propre civilisation occidentale est morte, ne pouvant servir que de musée. Car ce fut ce dieu à l’esprit répugnant qui est à l'origine de la civilisation occidentale post-chrétienne après 1054. Car avec son soi-disant « athéisme », Dawkins se condamne lui-même et tout ce qu'il représente. Ses « valeurs occidentales » ne sont que l'ultime et le plus logique développement de ce dieu inventé par la  civilisation occidentale, elle-même. Cet athéisme, la croyance en soi, n'a pas permis de progrès, mais seulement un retour à l'ancien paganisme, comme chez les mondialistes Romains, qui croyaient en toutes sortes de dieux, sauf dans le vrai Dieu vivant. Les nouveaux dieux d'aujourd'hui sont tout simplement les anciens dieux païens ranimés. Les « valeurs occidentales » signifient ne croire en rien. Les valeurs chrétiennes proclament la foi en quelque chose, le Dieu vivant. Cependant, il n’est que quelques personnes occidentales pour avoir été capables de sortir du « délire » (c’est le mot de Dawkins) de la bulle d’auto-justification de leur « civilisation » pour comprendre et accepter le Christ.


Pourquoi? Parce que le repentir est beaucoup trop difficile pour eux ; l’auto-justification est beaucoup plus attrayante. Ainsi, seulement quelques occidentaux (bien que ce soit assez évident pour ceux qui se trouvent en dehors de la civilisation occidentale ethnocentrique) ont jusqu'à présent réalisé que le monde occidental n'a pas enterré le vrai Dieu, mais tout simplement son faux dieu occidental, son idole depuis plus de mille ans. Les Occidentaux, qui, étonnamment, se disent « athées » (ce qui signifie seulement qu'ils ne croient plus dans le mythe occidental de Dieu) doivent être prévenus : Le Dieu véritable n’est pas mort et enterré, mais vivant et agissant et il est de retour. Son retour vient du Saint-Esprit, qui « souffle où il veut » et qui a renoué les inspirés en Occident avec la Civilisation orthodoxe. Cette civilisation est tout à fait différente de la civilisation occidentale laïciste parce qu'elle est  vraiment chrétienne, alors que la civilisation occidentale a cessé de plus en plus de l'être depuis mille ans. Pour trouver une civilisation occidentale qui a été chrétienne, il faut revenir mille ans en arrière, autrement dit, revenir à une époque où il n'y avait pas une chose telle que la « civilisation occidentale », quand l'Europe occidentale était tout simplement une petite, provinciale et peu développée partie de la chrétienté orthodoxe, dont le centre était et est en Orient, près du Christ.

La tentative de détruire la civilisation orthodoxe

L'essence de la civilisation orthodoxe est le vrai Dieu vivant et son orientation est céleste, et non une quelconque auto-idolâtrie occidentale, dont l’orientation est infernale. Au cours des cent dernières années, en particulier (bien que cela ait été manifestement évident depuis 1054 ou 1204), nous avons vu comment la civilisation occidentale a essayé de détruire la civilisation orthodoxe, usurpant l'empereur chrétien, quand il était près de la victoire dans la Grande guerre commencée par l’Occident en 1917 et peu de temps après a soudoyé le Patriarcat de Constantinople en le réduisant en esclavage. Il a même forcé le Patriarcat affaibli, et tous les autres qui étaient si faibles qu'ils le suivirent, à abandonner le calendrier chrétien! Ainsi, les événements schismatiques en Ukraine des dernières semaines, activement et ouvertement soutenus par les ambassadeurs américains et britanniques à Kiev et à Athènes, ne sont que les derniers résultats de la tentative millénaire de la civilisation occidentale de diviser pour régner, et éventuellement , comme ils l’espèrent, détruire et vaincre la civilisation chrétienne. Le centre de cette civilisation chrétienne a, pendant des siècles et à aucun moment plus que maintenant, été l'Église orthodoxe russe. C’est la raison pour quoi nous lui appartenons, la défendant contre tous et confessant sa foi sans hésitation.

Conclusion: L'avenir

Aujourd'hui, l'Église orthodoxe russe est comme toujours soutenue par tous les autres fidèles orthodoxes, en particulier ceux du Patriarcat d'Antioche et les Églises orthodoxes serbe, géorgienne, bulgare, polonaise, tchécoslovaques, par les moines partout et bien d'autres. Aujourd'hui, la bataille est entre deux civilisations diamétralement opposées. D'une part, il y a la civilisation occidentale, qui en fait n'est pas une civilisation du tout parce que, contrairement à toutes les autres civilisations dans l'histoire du monde, elle ne se fonde pas sur la foi en Dieu et l'inspiration spirituelle derrière toute culture. Son objectif a toujours été la conquête de la planète ( « le mondialisme »), justifiée par sa supériorité imaginaire, qui mène directement à la destruction de la planète - l'enfer sur terre. D'autre part, il y a la civilisation chrétienne, dont le centre est sans doute l'Église orthodoxe russe martyrisée, soutenue par tous les autres fidèles orthodoxes. Notre objectif est le paradis sur terre. Il est clair que, bien que ceux qui sont en marge de l'Église orthodoxe puissent être entraînés dans la chute comme ils l'ont été depuis quatre générations, que la balle est passée « au crible comme du froment » (et c’est pour le mieux), l'Église sera victorieuse à la fin. En effet, l'Église ne nous appartient pas, mais elle est au Christ et Il est invincible.

(version française par Maxime le minime de la source)