Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 10 avril 2019

L’« épuration ethnique » du Kosovo

sur le Monde Diplomatique

Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle




Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors. Les Serbes commettent un « génocide », « jouent au football avec des têtes coupées, dépècent des cadavres, arrachent les fœtus des femmes enceintes tuées et les font griller », prétendit le ministre de la défense allemand, le social-démocrate Rudolf Scharping, dont les propos furent repris par les médias ; ils ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » (TF1, 20 avril 1999), incinéré leurs victimes dans des « fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz » (The Daily Mirror, 7 juillet). Une à une, ces fausses informations seront taillées en pièces — mais après la fin du conflit —, notamment par l’enquête du journaliste américain Daniel Pearl (The Wall Street Journal, 31 décembre 1999). Tout comme se dégonflera l’une des plus retentissantes manipulations de la fin du XXe siècle : le plan Potkova (« fer à cheval »), un document censé prouver que les Serbes avaient programmé l’« épuration ethnique » du Kosovo. Sa diffusion par l’Allemagne, en avril 1999, servit de prétexte à l’intensification des bombardements. Loin d’être des internautes paranoïaques, les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés (1).
Parmi eux, Le Monde, un quotidien dont les prises de position éditoriales servent alors de référence au reste de la galaxie médiatique française. Sa rédaction, dirigée par Edwy Plenel, admet avoir « fait le choix de l’intervention (2)  ». En première page de l’édition du 8 avril 1999, un article de Daniel Vernet annonce : « Ce plan “Fer à cheval” qui programmait la déportation des Kosovars ». Le journaliste reprend les informations dévoilées la veille par le ministre des affaires étrangères allemand, l’écologiste Joschka Fischer. Ce « plan du gouvernement de Belgrade détaillant la politique de nettoyage ethnique appliquée au Kosovo (…) porte le nom de code de plan “Fer à cheval”, sans doute pour symboliser la prise en tenaille des populations albanaises », écrit Vernet, pour qui la chose « paraît faire peu de doutes ».
Deux jours plus tard, le quotidien récidive sur toute la largeur de sa « une » : « Comment [Slobodan] Milošević a préparé l’épuration ethnique ». « Le plan serbe “Potkova” programmait l’exode forcé des Kosovars dès octobre 1998. Il a continué d’être appliqué pendant les négociations de Rambouillet. » Le Monde évoque un « document d’origine militaire serbe » et reprend à nouveau les allégations des officiels allemands, au point de reproduire l’intégralité d’une note de synthèse — ce qu’on appellerait aujourd’hui les
« éléments de langage » — distribuée aux journalistes par l’inspecteur général de l’armée allemande. Berlin entend alors justifier auprès d’une opinion plutôt pacifiste la première guerre menée par la Bundeswehr depuis 1945, de surcroît contre un pays occupé cinquante ans plus tôt par la Wehrmacht.
Or ce plan est un faux : il n’émane pas des autorités serbes, mais a été fabriqué à partir d’éléments compilés par les services secrets bulgares, puis transmis aux Allemands par ce pays, qui fait alors du zèle pour rentrer dans l’OTAN. Le pot aux roses sera révélé le 10 janvier 2000 par l’hebdomadaire Der Spiegel et confirmé douze ans plus tard par l’ancienne ministre des affaires étrangères bulgare. A posteriori, le document aurait dû inspirer d’autant plus de méfiance que « fer à cheval » se dit potkovica en serbe, et non potkova, ainsi que le remarqua dès le 15 avril 1999 le député allemand Gregor Gysi devant le Bundestag. En mars 2000, le général de brigade allemand Heinz Loquai exprime dans un livre ses « doutes sur l’existence d’un tel document » ; son enquête oblige M. Scharping à admettre qu’il ne dispose pas d’une copie du « plan » original. Au même moment, le porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qualifie les éléments du prétendu plan de « matériel peu probant » (Hamburger Abendblatt, 24 mars 2000) ; et la procureure Carla Del Ponte n’y fera même pas référence dans l’acte d’accusation de Milošević en 1999 puis en 2001.
« La guerre, avait expliqué Plenel peu après le début des bombardements, c’est le défi le plus fou pour le journalisme. C’est là qu’il prouve ou non sa crédibilité, sa fiabilité (3) » L’investigateur n’est jamais revenu sur ce grand écart avec « l’amour des petits faits vrais » qu’il proclame dans son livre pamphlet en faveur de l’intervention de l’OTAN (4)Le Monde évoquera à nouveau le faux, mais comme s’il l’avait toujours considéré avec prudence : « “Fer à cheval” reste un document fort controversé, dont la validité n’a jamais été prouvée » (16 février 2002). Spécialistes des Balkans, les journalistes Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin qualifient pour leur part le plan Potkova d’« archétype des fake news diffusées par les armées occidentales, repris par tous les grands journaux européens (5)  ».
La célébration d’un anniversaire n’aurait pas justifié à elle seule qu’on revienne sur cette affaire. Mais certaines de ses conséquences pèsent encore sur la vie internationale. Pour ce qui fut sa première guerre depuis sa naissance en 1949, l’OTAN choisit d’attaquer un État qui n’avait menacé aucun de ses membres. Elle prétexta un motif humanitaire et agit sans mandat des Nations unies. Un tel précédent servit les États-Unis en 2003 au moment de leur invasion de l’Irak, là encore aidée par une campagne de désinformation massive. Quelques années plus tard, la proclamation par le Kosovo de son indépendance, en février 2008, mettrait à mal le principe de l’intangibilité des frontières. Et la Russie se fonderait sur cette indépendance lorsque, en août 2008, elle reconnaîtrait celles de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, deux territoires qui s’étaient détachés de la Géorgie. Puis en mars 2014 quand elle annexerait la Crimée.
La guerre du Kosovo ayant été conduite par une majorité de gouvernements « de gauche », et appuyée par la plupart des partis conservateurs, nul n’avait intérêt à ce qu’on revienne sur les falsifications officielles. Et on comprend sans peine que les journalistes les plus obsédés par la question des fake newspréfèrent eux aussi regarder ailleurs.
Serge Halimi & Pierre Rimbert
(1Cf. Serge Halimi, Henri Maler, Mathias Reymond et Dominique Vidal, L’opinion, ça se travaille… Les médias, les « guerres justes » et les « justes causes », Agone, Marseille, 2014.
(2Pierre Georges, directeur adjoint de la rédaction du Monde, entretien accordé à Marianne, Paris, 12 avril 1999.
(3Cité dans Daniel Junqua, La Lettre, n° 32, Paris, avril 1999, et reproduit sur Acrimed.org, novembre 2000.
(4Edwy Plenel, L’Épreuve, Stock, Paris, 1999.
(5La Revue du crieur, n° 12, Paris, février 2019.

dimanche 20 janvier 2019

AFIN QUE SE REPENTENT LES GOUVERNANTS AU CŒUR DUR …

ET QU’ILS DEVIENNENT COMPATISSANTS, POUR QU’ILS NE TOURMENTENT PAS LE PEUPLE !


PSAUME 51


Pourquoi te glorifier de ta méchanceté, Puissant? 
Tout le jour, ta langue rumine l'iniquité et l'injustice; 
tu es comme un rasoir effilé, tu agis avec ruse. 
Tu préfères la méchanceté à la bonté, 
l’injustice à la droiture, en tes paroles, 
tu aimes toutes les paroles qui détruisent, 
langue perfide. 
C’est pourquoi Dieu te perdra à jamais, 
il t’arrachera de ta tente et te jettera dehors, 
il extirpera ta racine de la terre des vivants. 
Les justes verront, et ils seront saisis de crainte, 
et ils se riront de lui et diront : 
« Le voilà, l'homme qui n’a pas cherché en Dieu son secours, 
mais qui a mis son espoir dans l'abondance de ses richesses, 
sa force dans ses vaines ressources ». 
Et moi, je suis comme un olivier chargé de fruits 
dans la maison de Dieu; 
j’ai mis mon espérance dans la miséricorde de Dieu, 
pour l'éternité, et dans tous les siècles des siècles. 
Je te confesserai éternellement pour ce que tu as fait, 
et j’espérerai en ton Nom, 
car tes saints en connaissent la douceur.
in Les psaumes thérapeutiques
 de St Arsène de Cappadoce
(source)

samedi 6 octobre 2018

ARGENT : les salaires mirobolants des fonctionnaires de l’Assemblée nationale


SOURCE

Après la publication de notre étude sur les privilèges choquants des fonctionnaires de l’Assemblée nationale, Europe 1, le 07/06, puis Le Parisien du 25/06, avaient également mené leur propre enquête sur nos révélations. Ils concluaient tous deux sur des chiffres comparables aux nôtres quant aux salaires (primes incluses) des agents de la Chambre basse. Deux autres rapports ont été commandés cet été, mais cette fois en interne de l’Assemblée nationale. L’un devait proposer une réforme ambitieuse pour supprimer ces avantages mirobolants, et l’autre, le rapport Vigier, fournir des éclaircissements sur les mêmes zones d’ombre que nous n’avions pu pénétrer. Le poids des syndicats de fonctionnaires a eu raison du premier, qui a été enterré. Le second est incomplet, l’institution ayant délibérément fait de l’obstruction. Pourtant, ces deux rapports « officiels » reprenaient, ou complétaient, notre étude et appelaient à davantage de transparence ! Et puis, l’accalmie. Plus rien sur ce sujet dans les medias… jusqu’au 27 septembre. Le 27 septembre 2018, Challenges publie un article dans lequel un journaliste déclare avoir enquêté au Palais Bourbon auprès de deux députés, dont les noms ne sont pas révélés, pour découvrir la vérité sur les fonctionnaires de l’Assemblée. Le récit est édifiant et les résultats confirment nos travaux.

Des salaires élevés, des primes nombreuses et en partie inexplicables

L’article révèle des salaires élevés, jusqu’à 2,5 fois supérieurs à la norme générale dans la fonction publique d’État. « Les secrétaires perçoivent, en moyenne, près de 6 000 euros nets par mois et les agents (accueil, logistique) environ 4 800 euros (…), un employé du restaurant ou un gardien tourne à 4 200 euros, autant que le salaire moyen des cadres du privé toutes catégories confondues ». Sans oublier que les deux secrétaires généraux perçoivent 19 000€ nets par mois et les 19 grands directeurs 16 000€ ! Soit de 2 120€ à 5 120€ nets de plus que le président de la République.

Nous y découvrons aussi que treize sortes de primes coexistent, telles que « l’indemnité de doctorat, pour les titulaires d’une thèse. Ou celle qui gratifie de 375 euros mensuels les chauffeurs de ‘personnalités politiques’ ».

Challenges révèle encore que les fonctionnaires peuvent obtenir 25 jours de congés supplémentaires qui s’ajoutent à leurs 5 semaines dues. Pis, certains « stakhanovistes et des tire-au-flanc » font en sorte de ne jamais assumer de travail de nuit tout en bénéficiant des primes attachées aux heures nocturnes. Ce que nous avions dénoncé en juin dernier !

Enfin, et nous l’avions également dévoilé lorsque nous avions révélé le rapport interne (toujours non public) des deux secrétaires généraux de l’Assemblée nationale, les retraites s’élèvent à 7 000€ par mois pour un administrateur, 3 500€ pour une secrétaire et 2 900€ pour un chef d’agents. Ce qui est plutôt conséquent, en comparaison de la retraite moyenne française (1 300€).

Pourtant, ces chiffres ne semblent choquer ni le premier questeur, François Bachelier, ni un conseil du président de l’Assemblée qui n’y voit « rien d’incongru ». À croire qu’ils ne vivent pas dans le même monde que le nôtre. Ahurissant !
Cette enquête confirme nos travaux

L’enquête de Challenges confirme notre étude, comme celle du Parisien et d’Europe 1. Si certains salaires sont ici plus faibles que ceux que nous avions énoncés, globalement nos conclusions et calculs concordent. L’Assemblée nationale refusant de fournir un taux de prime par catégorie, nous avions appliqué un taux moyen à tous. Elle confirme également notre dénonciation de la distribution infondée des primes de nuit et des avantages en congés. Tous la perçoivent, qu’ils aient ou non bien effectué ces heures.
Ainsi convergent les conclusions de toutes les enquêtes citées : celle des deux députés, celle du journaliste de Challenges et celle de l’IREF. Toutes démontrent donc, entre autres, que les secrétaires ont des taux de primes plus élevés que ceux des agents, que certaines primes de nuit sont totalement indues et les avantages en congés, non justifiés.
Notre étude exploratoire, que l’ancien président du Palais Bourbon n’avait pas hésité à qualifier de mensongère, était donc en réalité très proche de la vérité. Elle aura, sans doute, permis à certaines langues de se délier et à certains observateurs de poser les bonnes questions.

vendredi 9 mars 2018

Parfois, nous penserons qu’il n’y a plus d’espoir…[…] par Geronda Aimilianos

Geronda Aimilianos de Simonos Petra

INTERPRÉTATION DU PSAUME 16

Dieu distribue injustement ses biens ?

Extrait 


[…] Quand notre vie se déroule tranquillement, posons-nous la question de savoir si Dieu est près de nous, car nos épreuves constituent notre gloire, notre couronne.

Quand nous souffrons, nous pouvons offrir deux choses à Dieu. 

La première sera notre vertu, notre conscience tranquille, ce sera notre désir des «équités» ou de la souveraineté de la volonté divine sur nous. Comme nous le disions au début de notre commentaire, notre volonté doit être la volonté de Dieu

La deuxième sera notre entière confiance en Dieu, notre remise totale à Dieu dans la patience. Des moments surviendront dans notre vie — ou plutôt ils viennent constamment — où tout nous semblera perdu et où, même ceux que nous aimons et en qui nous avons confiance, nous délaisseront; ils nous deviendront étrangers. Parfois même, nous penserons qu’il n’y a plus d’espoir. C’est justement au cours de ces heures difficiles que Dieu nous visite, afin d’éprouver notre patience, pour recevoir la preuve de notre amour. Nous avons dit que, maintes fois, les impies sont scandalisés par le bonheur des incroyants. C’est vrai.

Quand nous regardons autour de nous, nous voyons que Dieu, selon la logique humaine, distribue injustement ses biens. Là où devrait fleurir le bonheur, il dispense le malheur. Là où la richesse est nécessaire, il donne la pauvreté et, là où la pauvreté devrait régner, il accorde la richesse. Lorsque nous attendons sa bénédiction, il nous frappe violemment, alors que dans le même temps il adresse un sourire permanent à d’autres personnes. Nous dirions, en utilisant une expression contemporaine, que Dieu fait sans cesse des distinctions, et cela nous scandalise. 

Pourquoi en sommes-nous scandalisés ? Très simplement parce que notre cœur est tourné vers les choses matérielles, il est cloué aux biens terrestres, il les aime et les recherche. Mais la solution à notre drame ne se trouve pas à ce niveau matériel, elle est ailleurs. Nous ne devons pas demander l'abolition de cette injustice apparente. Le changement doit s'opérer en nous; nous devons être étrangers à tout ce qui est purement humain, à toute logique humaine, à toute vue humaine. Lorsque nous y parviendrons, Dieu seul subsistera, Il deviendra tout pour nous, et c'est cela qui nous donnera la sérénité. S'il y a dans notre vie la moindre chose qui n'appartient pas à l'autre vie, nous devons savoir que nous seront souvent tyrannisés. […]

Le présent et l'avenir ne font qu'un pour David comme ils doivent l'être aussi pour nous […] Cette quête du visage divin doit devenir notre préoccupation quotidienne, devenir notre nourriture et notre boisson, notre ouvrage. […] 

Si nous voulons appartenir à Dieu, notre route sera difficile; la souffrance, le chemin ardu, fut le mode de vie des Apôtres, des Pères et des saints. C'est la seule voie qui mène au Ciel.

Comme certains hommes considèrent les biens terrestres, tout comme les vainqueurs regardent les dépouilles de leurs ennemis, ainsi nous devons toiser les difficultés qui se dressent sur notre route. Aimons les chemins ardus du Seigneur, quelle que que soit la difficulté qui apparaisse. Avec enthousiasme, avec des cris de joie, soyons prêts à souffrir. Alors chaque jour, nous serons rassasiés.


samedi 23 septembre 2017

LES CAUSES DE NOTRE SOUFFRANCE par saint Nicolas Vélimirovitch



"Pour un homme sensé, il est naturel  de toujours chercher les causes de sa souffrance d'abord en lui-même, et pour les insensés d'accuser continuellement les autres. L'homme sensé se souvient de tous ses péchés, depuis l'enfance ; il se les rappelle avec la crainte de Dieu sans s'étonner de souffrir en conséquence de ses péchés ; et, quand alors la souffrance s’abat sur lui, qu’elle provienne de ses amis, ou de ses ennemis, des hommes ou des esprits mauvais, tôt ou tard, il connaît aussitôt les causes de sa souffrance, car il connaît et se rappelle ses péchés. L'insensé, cependant, est oublieux, et oublie toute son iniquité ; alors, quand la souffrance s’abat sur lui, il se tord dans le tourment et demande avec étonnement pourquoi il a mal à la tête, pourquoi il devrait perdre tout son argent ou pourquoi ses enfants devraient mourir. Et, dans sa folie et sa fureur, il pointera son doigt sur tout être sur la terre et dans le ciel, pour l’accuser d’être responsable de sa souffrance, avant de pointer le doigt sur lui-même, le seul vraiment responsable de cela."

St NICOLAS VÉLIMIROVITCH
in Homélies sur les évangiles pour les dimanches et jours de fête.

dimanche 17 août 2014

Avec le socialisme la justice sociale …Ouais, quelque chose comme ça !…

La baisse du taux du Livret A : un cadeau de 400 millions d'euros pour les banques



Le 1er aout, le taux du livret A est passé de 1,25% à 1%. Soit le taux le plus faible depuis... 1818 ! Une décision liée à la faiblesse de l'inflation, dont le taux du livret est indexé. Rien de politique dans cette décision donc. Sauf que les 63 millions de détenteur du Livret A seront contents d'apprendre que cette baisse est aussi un petit cadeau pour les banques comme l'a expliqué Le Canard enchaîné : "Cette épargne, qui à l'origine devait servir à financer le logement social, et que gérait presque intégralement la Caisse des dépôts et consignations, échappe de plus en plus à cette dernière : pour complaire aux banques, alléchés par le pactole, l'Europe leur avait, dès 2008, permis d'en récupérer une bonne part. C'est près de 40% de cette épargne qu'ils captent aujourd'hui", précise l'hebdomadaire.
Résultat ? Avec une baisse de 0,25% du taux de livret A, le montant des intérêts versés par les banques va diminuer. Soit un cadeau de 400 millions d'euros pour les banques. Qui a dit pendant la campagne "mon adversaire, c'est la finance" ? (source)
Tout de même on voit bien là qu'on avait un avantage certain à se débarrasser du système charitable à la chrétienne. Pouah! Quelle tare c'était ! Maintenant oui, on a une vraie répartition socialiste des richesses et les pauvres ne sont plus assistés par les riches dans une abjecte aliénation. N'est-ce pas camarade ?


mercredi 21 mai 2014

PÉTITION POUR LA LIBÉRATION de la chrétienne orthodoxe Meriam Yehya Ibrahim



Pour faire suite à l'article précédemment publié sur la chrétienne soudanaise condamnée au fouet et à la peine de mort voici une pétition pour la soutenir et faire obstacle s'il est possible à ce crime.

CLIQUEZ ICI OU SUR L'IMAGE POUR AVOIR ACCÈS AU SITE DE LA PÉTITION  

Message du site pétitionnaire :
"Enceinte, Meriam Yehya Ibrahim, également connue sous le nom islamique Adraf Al-Hadi Mohammed Abdullah, a été condamnée à 100 coups de fouet et à la mort par pendaison par un tribunal soudanais pour "apostasie" après avoir quitté l'islam et épousé un chrétien .
Elle a été accusée d'adultère, au motif que son mariage avec un chrétien du Sud-Soudan était nul en vertu de la loi islamique du Soudan qui dit que les femmes musulmanes ne peuvent pas épouser des non-musulmans .
La femme a été condamnée à mort le dimanche mais il lui a été accordé jusqu'à jeudi pour revenir à l'islam .
Elle a dit calmement au juge : "Je suis chrétienne et je n'ai jamais commis d'apostasie."
Amnesty International a déclaré que Meriam a été élevée comme une chrétienne orthodoxe, l'Orthodoxie étant la religion de sa mère, étant donné que son père, musulman, aurait été absent pendant son enfance .
S'il vous plaît signez cette pétition pour prendre soin de Meriam et de son enfant à naître en exhortant les gouvernements américain et britannique à faire pression sur le président du Soudan pour obtenir la libération de Meriam. Comme elle est née et a grandi en tant que chrétienne orthodoxe, elle ne peut pas être coupable d'apostasie de l'Islam et elle n'est certainement pas coupable d'adultère.
Nous devons agir immédiatement pour sauver Meriam de cette mort horrible. Cliquez ici pour signer la pétition demandant aux Etats-Unis et le Royaume-Uni d'intervenir et de faire pression sur le Soudan pour arrêter l'exécution de Meriam.

mardi 14 janvier 2014

NOUVELLES DU MONDE : Ne mettez pas votre confiance dans les princes [...] qui n'ont pas en eux le salut !

Il est des moments où une pause obligatoire (suite au décès de mon père en l'occurence) vous interdit de continuer à écrire comme d'habitude et vous permet ensuite finalement de réfléchir un peu à ce que l'on fait..
Ainsi j'aurais bien envie quelquefois de parler davantage de ce qui se passe dans notre pays plutôt que de spiritualité d'autant que l'un n'est pas sans influence sur l'autre…

Ainsi en est-il de cette loi du mariage pour tous qui nous avait préoccupé en son temps et qui constituera à n'en pas douter un écueil de plus dans la vie des enfants à venir qu'ils soient orthodoxes ou rien du tout : Voilà le bilan fait par le magazine Le Point

 
"Environ 7 000 mariages ont été célébrés entre des personnes de même sexe sur un total de 238 000 unions en France en 2013, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique (Insee). Parmi les couples mariés à la suite de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, trois sur cinq sont des couples d'hommes, précise l'Insee.
Au sein des couples de même sexe, les hommes se sont mariés à 50 ans en moyenne et les femmes à 43 ans, contre respectivement 37 et 34 ans pour les mariés de sexe différent. "Les mariés de même sexe de 2013 sont ainsi plus âgés que ceux de sexe différent, mais cette différence est sans doute pour partie liée au fait qu'il s'agit de la première année d'ouverture du mariage aux conjoints de même sexe", peut-on lire dans la dernière publication de l'Insee consacrée aux mariages."
Lire la suite de l'article du Point ici
En fait on ne voit pas pourquoi les homosexuels, au bout d'un moment , accorderaient davantage de valeur au mariage que les hétéros, les divorces ont d'ailleurs commencé semble-t-il...

Le Point est loin d'être ma seule référence mais ce magazine sérieux produit  des articles qui attirent souvent mon attention par leur pertinence.

 Je ne cesse de penser au psaume qui donne ce judicieux conseil  "Ne mettez pas votre confiance dans les princes" : comment peut-on faire preuve de tant d'hypocrisie et de cynisme ou bien alors de naïve autosatisfaction extrême quand on prend connaissance dans cet article de l'évaluation de la future retraite de notre premier ministre dont on connaît la popularité plus basse que jamais (25 % d'opinions favorables) mais qui prétend toujours être près du peuple, défendre le peuple, vouloir let tout faire pour le bien du peuple, préoccupé de réduire juste avant de supprimer les injustes inégalités sociales, bref un gouvernement so-cia-lis-te si vous n'aviez pas compris ! Eh ! au fait ne dit-on pas qu'il est chrétien ? Alors cet article a tout à fait sa place dans mon blog.
Regardez plutôt et évaluez votre propre retraite et vous m'en direz des nouvelles car quand dans notre splendide république on élit démocratiquement quelqu'un voilà à quoi il faut s'attendre :

Le caricaturiste a fait preuve à mon avis de beaucoup d'imagination quand il a affublé le premier ministre de tels haillons

 "Voyons d'abord la retraite de Jean-Marc Ayrault : (...)
d'abord, 2 000 euros par mois comme ancien maire de Saint-Herblain, puis de Nantes ; 2 000 euros de plus comme ancien président du district de l'agglomération nantaise, puis de la communauté urbaine ; et 1 800 euros encore au titre de l'Éducation nationale, puisque Jean-Marc Ayrault est toujours officiellement "professeur d'allemand depuis 1973", selon sa dernière biographie officielle. Une carrière de professeur pour le moins fictive, mais prise en compte par l'administration si son fonctionnaire a continué à "cotiser", même s'il n'exerce plus, et même si les cotisations en question sont plus ou moins fictives et plutôt plus que moins. Mais passons ! C'est un autre débat.
Nous en sommes à 5 800 euros par mois auxquels il faut ajouter une retraite de conseiller général que nous allons oublier (impossible d'avoir des informations), mais surtout une pension "plein pot" d'ancien député, de 6 650 euros par mois, à quoi s'ajoutent 2 500 euros environ en tant qu'ancien président de groupe à l'Assemblée nationale. Soit un total de 14 950, arrondi à 15 000, soit 180 000 euros par an. Tout cela, bien entendu, sans compter sa retraite d'ex-Premier ministre, impossible à prévoir aujourd'hui... Arrivé à ce stade et dans l'hypothèse où Jean-Marc Ayrault, qui aura 64 ans le 25 janvier, bénéficierait de sa retraite pendant une vingtaine d'années, Charles Gave se pose la question de savoir de quelle fortune devrait disposer un indépendant non salarié et non fonctionnaire pour s'offrir pendant vingt ans une retraite identique de l'ordre de 180 000 euros par an, laquelle est, de plus, garantie par l'État français.(source L'exorbitante retraite d'Ayrault !"

Compris ? Alors calculez combien de ministres et d'élus vont profiter de nos impôts à vie ! Et surtout n'est-ce pas, n'oubliez pas (surtout si vous êtes plutôt modernistes…) quand vous irez à la Liturgie Dimanche, de bien prier "pour ceux qui nous gouvernent" on ne sait jamais !