"Une fusillade a eu lieu dans le centre-ville de Strasbourg ce mardi soir, au niveau de la rue des Grandes arcades et de la place Kleber, faisant au moins deux morts - une autre personne se trouve en état de mort cérébrale - et plusieurs blessés, dont certains grièvement. Une vaste opération de police est en cours pour retrouver Cherif C., le tireur présumé, toujours en fuite, fiché S pour radicalisation."(source)
La ville, surnommée en cette période "capitale de Noël", a déjà plusieurs fois été évoquée comme une cible des terroriste, un attentat y avait même été déjoué en décembre 2000. Une cellule terroriste composée de 10 personnes du GSPC (Groupe salafiste pour la prédiction et le combat, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique) avait en effet été démantelée à Francfort par la police allemande en collaboration avec la DST française. Elle était soupçonnée de préparer un attentat à la bombe contre la cathédrale de Strasbourg ou le marché de Noël."
Extrait de l'article
"Strasbourg, ville symbole, déjà ciblée par des terroristes"
de l'Obs
Mais tout va bien…🤨
CHERCHEZ L'ERREUR…
🤨Le président Macron n'a pas souhaité s'exprimer davantage sur le sujet tant que les opérations sont en cours". Emmanuel Macron s'est simplement contenté d'appeler les responsables politiques au calme et à la retenue. Le président a également rappelé que dans "ces moments [il faut] faire preuve de force de caractère". (source) re SIC…
"[…] Les Français voient leur sécurité mal assurée, avec une dégradation entre 2016 et 2017. Les réponses données dans le sondage Odoxa de 2018 ne laissent pas présager d’amélioration.
C’est grave, car si l’État ne devait faire qu’une seule chose, ce serait bel et bien d’assurer la sécurité des personnes et des biens à travers une police bien organisée, une justice indépendante et un système pénitentiaire convenable.
Or l’on sait que le budget attribué au ministère de la Justice (judiciaire et pénitentiaire confondus) est invraisemblablement inférieur à celui du ministère de la Culture (7,3 et 10 milliards d’euros respectivement en 2019). Les moyens humains et matériels font défaut face à un nombre de dossiers en augmentation permanente. Résultat, les délais de traitement sont devenus légendairement longs et les Français sont 75 % (en 2014) à estimer que la justice fonctionne mal.
Quant aux forces de police et de gendarmerie qui nous occupent plus particulièrement ici, elles souffrent moins d’un manque de moyens humains que d’une organisation qui défie le bon sens et les met en permanence sous pression.
La profession est en effet en plein malaise : entre la mauvaise coordination des différentes unités entre elles, les missions d’un intérêt second telles que surveillance routière et protection des VIP, le temps passé à des tâches purement administratives au lieu d’être sur le terrain, la déception de voir que bon nombre de petites peines prononcées ne sont pas appliquées, l’encadrement de manifestations violentes, sans compter le manque de repos et l’absence de considération de la part de la hiérarchie, les conditions de travail sont devenues telles que le taux de suicide est 3 fois plus élevé chez les forces de l’ordre que dans la population française générale.
Ainsi, en dépit des sommes astronomiques qu’il nous prélève – plus de 1 000 milliards d’euros en 2017 soit 48,4 % du PIB, on constate que l’Etat français est incapable d’assumer correctement son rôle régalien de protecteur des personnes et des biens, le seul qui justifie fondamentalement son existence.
En plus de toute la gloriole qu’il met à être stratège et providence, mille missions improbables l’appellent, de la fabrication d’objets en porcelaine via la Manufacture de Sèvres jusqu’au développement d’une appli mobile pour aider les taxis à « concurrencer » les VTC, tandis que la mission sécurité, accomplie par des forces de l’ordre au bord de la rupture, peine à s’extraire de l’échec que les Français lui reprochent avec de plus en plus d’insistance.
Seul accomplissement remarquable, sa capacité à saboter dans l’incompétence et la débâcle financière toutes les missions auxquelles il se consacre, qu’elles soient absolument nécessaires, complètement superflues ou totalement loufoques."