Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 1 avril 2022

IT'S MONEY THAT I LOVE ! par Randy Newman


Je n'aime pas les montagnes
Je n'aime pas la mer
Je n'aime pas Jésus
Il n'a jamais rien fait pour moi
Je ne suis pas jolie comme ma sœur
Ou intelligente comme mon père
Ou gentille comme ma maman
C'est l'argent que j'aime
c'est l'argent que j'aime

Ils disent que l'argent 
ne peut pas acheter l'amour dans ce monde
Mais tu pourras obtenir une demi-livre de cocaïne
Et une fille de seize ans
Et une grande et longue limousine 
Par une chaude nuit de septembre
Maintenant, ce n'est peut-être pas de l'amour mais tout va bien

Un, deux
C'est l'argent que j'aime 
Je veux t'embrasser trois, quatre (l'argent)
C'est l'argent que j'aime (l'argent)

J'avais l'habitude de m'inquiéter pour les pauvres
Mais je ne m'inquiète plus
J'avais l'habitude
de m'inquiéter pour l'homme noir
Maintenant, je ne m'inquiète plus pour l'homme noir
J'avais l'habitude de m'inquiéter des enfants affamés en IndJ
Tu sais ce que je dis maintenant des enfants affamés en Inde

Je dis, oh maman
C'est l'argent que j'aime (l'argent)
C'est l'argent que j'aime (l'argent)
C'est l'argent que j'aime, c'est l'argent que j'aime,
c'est l'argent que j'aime
C'est l'argent que j'aime, c'est l'argent que j'aime,
c'est l'argent que j'aime
C'est l'argent que j'aime


IT'S MONEY THAT I LOVE ! par Randy Newman


Je n'aime pas les montagnes
Je n'aime pas la mer
Je n'aime pas Jésus
Il n'a jamais rien fait pour moi
Je ne suis pas jolie comme ma sœur
Ou intelligente comme mon père
Ou gentille comme ma maman
C'est l'argent que j'aime
c'est l'argent que j'aime

Ils disent que l'argent 
ne peut pas acheter l'amour dans ce monde
Mais tu pourras obtenir une demi-livre de cocaïne
Et une fille de seize ans
Et une grande et longue limousine 
Par une chaude nuit de septembre
Maintenant, ce n'est peut-être pas de l'amour mais tout va bien

Un, deux
C'est l'argent que j'aime 
Je veux t'embrasser trois, quatre (l'argent)
C'est l'argent que j'aime (l'argent)

J'avais l'habitude de m'inquiéter pour les pauvres
Mais je ne m'inquiète plus
J'avais l'habitude
de m'inquiéter pour l'homme noir
Maintenant, je ne m'inquiète plus pour l'homme noir
J'avais l'habitude de m'inquiéter des enfants affamés en IndJ
Tu sais ce que je dis maintenant des enfants affamés en Inde

Je dis, oh maman
C'est l'argent que j'aime (l'argent)
C'est l'argent que j'aime (l'argent)
C'est l'argent que j'aime, c'est l'argent que j'aime,
c'est l'argent que j'aime
C'est l'argent que j'aime, c'est l'argent que j'aime,
c'est l'argent que j'aime
C'est l'argent que j'aime


dimanche 9 février 2020

RICHES ET PAUVRES DE TOUJOURS, un choix de textes des Pères de l'Église


Paris, éd. Migne (Lettres chrétiennes, 2), 2011, 404 p.
ISBN 978-2-908587-64-7


Présentation de l'éditeur
Collection : Lettres chrétiennes 2

Bienheureux, vous les pauvres! ... Malheur à vous, les riches! (Lc 6, 24). Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux (Mt 19, 24). L'Évangile condamne-t-il la richesse? Canonise-t-il la pauvreté? Un riche peut-il être sauvé? Le christianisme a-t-il quelque chose à dire sur l'économie et la société ? Ces questions, les chrétiens des premiers siècles se les sont posées. Le monde dans lequel ils vivaient offrait beaucoup de points communs avec le nôtre : de très grandes fortunes côtoyant une terrible misère, l'écrasement des classes moyennes, la plaie de l'endettement. Les Pères de l'Église auraient pu se décourager en pensant que les exigences évangéliques étaient incompatibles avec les réalités économiques et sociales. Ils ont pris le problème à bras le corps. C'est leur réflexion que nous livre ce recueil où l'on trouve les thèmes de la propriété et du partage des biens, du prêt à intérêt et du surendettement, de l'exploitation des salariés et de la spéculation, de la dignité des pauvres et de celle des riches. Il vaut la peine de s'arrêter pour les écouter Vous trouverez dans ce livre : - une Préface d'Antoine Hérouard - une Introduction de Jean-Marie Salamito - un choix de textes des Pères de l'Église. Épilogue de France Quéré

Le livre avait été présenté le 25 juin. 2012 sur le Blog Graecia orthodoxa de la brillante Vassa Kontouma (doyenne de la Section des Sciences religieuses de l’École Pratique des Hautes Études) 



Fyodor A. Bronnikov (1827-1902)La parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare, 1886.


Droit de propriété et partage des biens

L’égalité originelle


Ambroise de Milan, Sur Naboth :

 « La terre a été établie pour l’usage commun de tous, riches et pauvres ; pourquoi, vous les riches, vous attribuez-vous un droit personnel sur le sol ? La nature ne connaît pas les riches, elle qui nous met tous au monde pauvres. (…) La terre nous met au jour nus, démunis de nourriture, de vêtement, de boisson, et elle reprend nus ceux qu’elle avait fait naître, elle ne sait pas enfermer dans un tombeau l’étendue de nos propriétés. (…)  (La nature) ne sait donc pas distinguer entre nous quand nous naissons, et elle ne le sait pas quand nous mourons. Elle nous crée tous semblables, elle nous enferme tous semblables dans le sein du sépulcre. »

Nous ne sommes que des gérants

Grégoire de Nazianze, Homélie sur l’amour des pauvres :

« Frères bien-aimés, ne soyons pas les mauvais économes des biens que l’on nous a confiés. »

Les riches accaparent les biens communs


Grégoire de Nazianze, Homélie sur l’amour des pauvres :

« Les hommes ont caché dans leurs coffres de l’or, de l’argent, des vêtements somptueux autant qu’inutiles, de reluisantes pierres précieuses et autres choses du même genre (…) mais pour des frères en détresse, point de pitié. Le superflu des riches n’ira pas fournir aux pauvres de quoi vivre. (…)  Ils ne réfléchissent pas que pauvreté et richesse (…) arrivèrent tardivement dans la race des hommes et qu’elles déferlèrent comme des épidémies amenées par le péché. Depuis ce temps-là, l’humanité qui ne formait qu’une famille a éclaté en une multiplicité de peuples qui ont pris des noms différents tandis que l’avidité a ruiné la générosité naturelle, et pour se soutenir s’est appuyée sur l’autorité des lois. Considère cette égalité primitive, oublie les divisions ultérieures. Arrête-toi non point à la loi du plus fort, mais à celle du Créateur. »


Maux de tous temps


Prêt à intérêt et surendettement


Grégoire de Nysse, Homélie contre ceux qui prêtent à intérêt :

« Ne cherche pas un rejeton(*) au cuivre ou à l’or, ces matériaux stériles, ne force pas non plus la pauvreté à accomplir les œuvres des riches : ne demande pas à celui qui demande un capital de donner des intérêts. »

Basile, Homélie sur le Ps 14 :

« (Au débiteur) : On dit que les lapines, dans le même temps, mettent bas, allaitent et sont à nouveau pleines. Chez les prêteurs aussi, en même temps que l’argent est prêté, il y a des petits et cela se multiplie. Car tu n’as pas encore reçu l’argent en mains et voilà qu’on te réclame les intérêts du mois courant. Tu fais un nouvel emprunt pour cela, qui nourrit un nouveau mal, et celui-ci un autre et ainsi à l’infini. C’est bien la raison pour laquelle, à mon avis, cette forme de la cupidité a reçu ce nom d’intérêt (τόκος), à cause de la grande fécondité du mal. (…) Qu’on donne le nom d’engeance de vipères à la prolifération des intérêts : on dit que les vipères viennent au monde en rongeant le ventre de leur mère ; les intérêts eux aussi sont produits en dévorant le patrimoine des gens endettés. (…)

Lorsque l’argent emprunté s’écoule peu à peu et que le temps s’avance et fait approcher les échéances, (…) chacun compte sur ses doigts : l’un (le créancier) se réjouit de voir augmenter les intérêts, l’autre (le débiteur) gémit sur ce supplément de malheurs. (…)

Le comble de l’inhumanité est réellement atteint quand celui qui manque du nécessaire cherche un prêt pour subvenir à ses besoins, et que l’autre ne se contente pas du capital, mais imagine d’amasser pour lui-même, sur les malheurs du pauvre, des revenus et d’abondantes ressources. »

« (Au créancier) : « Argent et profit, dis-moi, c’est chez l’indigent que tu les cherches ? Et s’il était capable de te rendre plus riche, que cherchait-il à ta porte ? Il est venu demander de l’aide, il a trouvé un ennemi. Il cherchait des remèdes, il a rencontré des poisons. Il fallait alléger la pauvreté de cet homme, et toi tu augmentes sa détresse en cherchant à tirer profit de son dénuement ! C’est comme si un médecin, entrant chez des malades, au lieu de leur apporter la santé, leur enlevait en plus le peu de forces qu’il leur reste. Toi, de la même manière, tu utilises les malheurs des pauvres comme occasion de profits. »

Accaparement


Ambroise de Milan, La vigne de Naboth :

« Quel est le possesseur d’une grosse fortune qui ne prétend chasser le malheureux de son petit bien et expulser le pauvre de la campagne de ses aïeux ? Qui est satisfait de son patrimoine ? Quel est le riche dont la propriété voisine n’enflamme pas les pensées ? (…) Chaque jour Naboth est exécuté, chaque jour le pauvre est mis à mort. Sous le coup de cette crainte, le peuple des humains se met à quitter ses terres, le pauvre chargé de ce qu’il a de plus précieux émigre avec ses enfants, son épouse en larmes le suit comme si elle conduisait au tombeau le corps de son mari. »

Spéculation


Basile, Homélie sur le Ps 14 :

« N’alourdis pas tes prix en profitant des besoins des gens, n’attends pas la disette pour ouvrir tes greniers. Ne souhaite pas la famine pour l’or qu’elle te rapporte, ni l’indigence publique pour ta prospérité personnelle. Ne trafique pas avec les catastrophes humaines, ne fais pas de la colère de Dieu une occasion d’arrondir ta fortune. »

Ambroise de Milan, La vigne de Naboth :

« L’homme cupide est toujours accablé par les rendements élevés, car il suppute alors un prix bas pour ses denrées. En effet la fertilité est bonne pour tout le monde, mais les mauvaises récoltes ne sont lucratives que pour l’homme cupide. Il se réjouit davantage des prix excessifs que de la profusion des ressources, et il préfère avoir quelque chose à vendre tout seul plutôt qu’avec tous les autres. Regarde-le qui a peur que son tas de blé ne déborde et que, ruisselant en dehors de ses greniers, il ne se répande chez les pauvres et ne procure aux indigents l’occasion d’un peu de bien-être. Le riche revendique pour lui seul les produits du sol, non qu’il veuille lui-même s’en servir, mais il veut les refuser aux autres. »

Ce ne sont que quelques exemples. Bien d’autres thèmes sont développés dans ce volume : la dignité du riche (Clément d’Alexandrie, dans Quel riche peut être sauvé ? brosse le portrait du bon riche qui met sa richesse au service de la communauté) ; la dignité du pauvre (image du Christ) ; la dénonciation de quelques sophismes (les pauvres sont responsables de leur pauvreté, il ne faut donner qu’aux pauvres méritants, je réserve ma richesse à ma famille).

En guise d’épilogue, les éditeurs nous offrent la réédition d’un article où France Quéré († 1995) analysait la diversité des approches patristiques sur le thème de l’aumône, plus morale chez les Pères latins, plus sociale chez les Pères grecs.

Ces textes ne donnent pas de recettes, mais remettent au premier plan les principes d’une morale simple, fondamentalement humaine, inséparable de l’agapè évangélique. Aux antipodes des discours alambiqués de nos experts, économistes de circonstance, technocrates ou politiques, ils imposent l’évidence des règles sans lesquelles toute société devient enfer. La lecture de ces textes est, aujourd’hui, non seulement utile mais urgente.

* Τόκος, en grec, signifie à la fois « rejeton » et « intérêt ».



mercredi 17 mai 2017

SUICIDE DE L'EUROPE : Les principaux dirigeants européens n’ont pas d’enfants

SOURCE

Ne pas avoir d'enfant peut être involontaire, subi et constitue souvent une vraie souffrance à laquelle l'Eglise sait apporter son aide et sa consolation. Les couples concernés peuvent s'orienter vers l'adoption ou discerner une autre vocation. En revanche, lorsque l'on constate que la plupart des dirigeants européens n'ont pas d'enfant, il est légitime de douter de leur capacité à diriger et à protéger leur propre peuple (sauf s'il s'agir d'un pur hasard statistique).


"Jamais l’Europe n’a été dirigée par autant de politiciens sans enfants.

C'est ce qu'a constaté Phil Lawer :

Emmanuel Macron, le nouveau président français, n’a pas d’enfants (il a épousé son ancienne prof, de 25 ans son aînée)

La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas d’enfants

Le Premier ministre britannique Theresa May n’a pas d’enfants

Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni n’a pas d’enfants

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte n’a pas d’enfants

Le Premier ministre suédois Stefan Löfven n’a pas d’enfants

Le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel n’a pas d’enfants

Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon n’a pas d’enfants

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n’a pas d’enfants

Le premier ministre belge, Charles Michel, a deux enfants, une moyenne haute dans cette Europe qui ne se reproduit plus. Mais son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant.

Un rapport de recherche de l'Union européenne intitulé "No kids, no problem" (Pas d'enfants, pas de problème) soulignait (encourageait?) cette tendance suicidaire de l'Europe. Il est intéressant de lire l'analyse de Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio en Italie :  "Jamais l’Europe n’a été dirigée par autant de politiciens sans enfants.

Ils sont modernes, ouverts, multiculturels et savent que « tout finira avec eux ». À court terme, être sans enfant est un soulagement car cela implique zéro dépense pour la famille, aucun sacrifice et personne pour se plaindre d’un avenir mal préparé (...)

Etre mère ou père vous oblige à vous projeter dans l’avenir du pays dont vous avez la charge. Mais les dirigeants les plus importants d’Europe ne laisseront aucun enfant derrière eux (...) N’ayant pas d’enfants, les dirigeants d’Europe donnent le sentiment de n’avoir aucune raison de s’inquiéter de l’avenir de leur continent. Le philosophe allemand Rüdiger Safranski a écrit:

"Pour les personnes sans enfants, penser en termes de générations futures n’est guère pertinent. Par conséquent, ils se comportent de plus en plus comme s’ils étaient les derniers, le dernier maillon de la chaîne".

« L’Europe se suicide. Ou du moins ses dirigeants ont décidé de se suicider », a écrit Douglas Murray dans The Times. « L’Europe aujourd’hui n’a pas envie de se reproduire, de se défendre, ni même de prendre parti pour elle-même dans un débat ». Murray, dans son nouveau livre, intitulé The Strange Death of Europe, baptise le phénomène : « une fatigue civilisationnelle existentielle ».

Angela Merkel a pris la décision fatidique d’ouvrir les portes de l’Allemagne à un million et demi de migrants pour enrayer l’hiver démographique de son pays. Ce n’est pas un hasard si Merkel, qui n’a pas d’enfants, a été appelée « la mère compatissante » des migrants. Merkel se moque de savoir si cet afflux massif de migrants ne risque pas modifier la société allemande en profondeur, et pour toujours.

Dennis Sewell a récemment écrit dans le Catholic Herald :

"Cette idée de « civilisation occidentale » rend plus épineuse la panique démographique. Sans elle, la réponse serait simple : l’Europe n’a aucune inquiétude à avoir sur le nombre de jeunes qu’il faut trouver pour soutenir ses personnes âgées dans leurs années de déclin. Plein de jeunes migrants cognent aux portes, grimpent sur les barbelés ou s’embarquent sur des fragiles esquifs pour atteindre nos rives. La seule chose à faire est les laisser entrer."

Le statut de femme sans enfant d’Angela Merkel est le reflet de la société allemande : 30% des femmes allemandes n’auront pas d’enfants indiquent les statistiques de l’Union européenne, et ce ratio passe à 40% chez les diplômées de l’Université. La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a déclaré que, sauf à redresser le taux de natalité, le pays devra « éteindre la lumière ».

Selon une nouvelle étude publiée par l’Institut national d’études démographiques, un quart des femmes européennes nées dans les années 1970 n’auront pas enfants. Les leaders européens ne sont pas différents. En 1940, une femme sur neuf née en Angleterre et au Pays de Galles était sans enfant à l’âge de 45 ans, mais en 1967, ce pourcentage est passé à une femme sur cinq.

Selon le philosophe Mathieu Bock-Coté, Macron, âgé de 39 ans, marié à son ancien professeur de théâtre elle-même âgée de 64 ans, est le symbole d’une « bonne mondialisation libérée de la mémoire de la gloire française perdue». Ce n’est pas un hasard si « Manif Pour Tous », un mouvement qui a lutté contre la légalisation du mariage homosexuel en France, a appelé à voter contre Macron en tant que « candidat antifamille ». Le slogan de Macron, « En Marche ! », incarne les élites mondialisées qui réduisent la politique à un exercice, une performance.

C’est pour conquérir l’Europe que le leader turc Erdogan exhorte les musulmans à avoir « cinq enfants » et que les imams musulmans exhortent leurs fidèles à « élever des enfants ». Les suprémacistes islamiques travaillent à produire un conflit de civilisations au cœur de l’Europe ; ils dépeignent les pays qui les accueillent en Occident comme des civilisations sur le point de s’effondrer, sans population, sans valeurs et ne portant plus aucun intérêt à leur propre culture.
A voir Merkel, Rutte, Macron et tous les autres, les suprémacistes islamiques auraient tort de se gêner. Nos dirigeants européens nous mènent comme des somnambules vers la catastrophe. Que peut bien leur faire qu’à la fin de leur vie, l’Europe ne soit plus l’Europe ? L'essayiste Joshua Mitchell l'a très bien expliqué, « se trouver » devient plus important que construire un monde. La longue chaîne des générations a déjà fait le travail. Maintenant, jouons ! ».

mardi 10 janvier 2017

Quelle sorte de pères sont nos évêques orthodoxes oecuménistes ?


Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
(Matthieu 19:30)




Ces évêques, archevêques et patriarches oecuménistes, nos "pères", qui passent leur temps à montrer de l'amour à tous pourvu qu'ils n'appartiennent pas à leur troupeau me font penser à d'autres pères assez communs de nos jours comme ceux-ci :
  • Ces pères tellement préoccupés par leur travail (avec l'admiration de "tous") qu'ils ne s'occupent pas de l'éducation de leurs enfants, tout en prétendant leur servir de modèle. Quand ils entrent un peu en contact avec la réalité de leur famille à l'occasion d'une crise, ils font preuve brusquement de la plus grande sévérité voire brutalité quand ils s'aperçoivent incidemment que leurs enfants ne les respectent pas, ne leur obéissent pas plus qu'à leur mère, et se conduisent même parfois comme de vrais  voyous…
  • Ces pères qui se consacrent "aux autres" (avec l'admiration de "tous")  en s'engageant  si à fond dans la politique, dans le syndicalisme ou dans diverses associations qu'ils négligent évidemment leur famille à laquelle ils ne consacrent que peu de temps sauf pour faire, à l'occasion, de grands, sévères et assommants discours sur ce qu'il faut faire pour rendre la société meilleure et plus juste,  pour quel parti il faut voter pour qu'il y ait plus de partage dans cette société… et qui sont durs, volontiers machos avec leur femme, ne les aidant en rien dans les tâches ménagères et injustes avec leurs enfants dont ils ne connaissent ni les désirs ni les besoins réels.
  • Ces pères qui sont des stars du showbiz, du cinéma ou autre spectacle qui ne voient presque jamais leurs enfants et n'apparaissent (avec l'admiration de "tous") que pour écraser leurs enfants en leur offrant un modèle inaccessible, tout en montrant par leur infidélité incessante à quel point leur mère n'a que peu d'importance, enfants qui finissent parfois par se suicider, sentant bien qu'ils ne sont eux aussi que peu d'importance si ce n'est une gêne pour la carrière de leur père.
  • Ces enseignants tellement dévoués à s'occuper des "élèves en difficulté" (avec l'admiration de "tous") toujours prêts à revendiquer le droit à l'éducation pour tous et surtout les enfants "défavorisés", recevant ces enfants et leurs parents pour leur expliquer comment ils doivent aider leurs enfants et  qui négligent quasi totalement leurs propres enfants au point qu'ils deviennent des cancres, et des asociaux et qui en parlent d'autant moins qu'ils en ont honte.
  • Ces gouvernants qui font de beaux discours, d'une haute tenue morale (avec l'admiration de "tous") donnant la  leçon à leurs concitoyens en leur reprochant leur crispation identitaire, leur repliement sur soi, leur manque d'ouverture, de tolérance, etc. quand ceux-ci souhaiteraient tout simplement que l'on s'occupe aussi - si ce n'est d'abord - de leurs problèmes de fin de mois, de l'insécurité dans laquelle ils vivent réellement (et non pas dans leurs fantasmes) et de leur incertitude quant à leur propre devenir et celui de leurs enfants. Ces "dirigeants" ne connaissent évidemment rien de la vie réelle de leurs administrés, ils vivent dans un cercle auto-reproducteur qui parcourt le monde, se congratulant les uns les autres, vivant avec des privilèges que l'on croyait abolis, une vie de luxe avec domestiques dans les lambris dorés de l'Ancien Régime. Le peuple se rend bien compte qu'il ne compte que pour fournir les votes nécessaires à un moment donné pour la réussite de leur carrière. Alors le peuple se révolte quelquefois en votant autrement avec un calme apparent, quelquefois en se révoltant violemment et alors le "pouvoir" envoie sa police pour mater de plus en plus brutalement la rébellion.

Que font nos évêques, archevêques et patriarches oecuménistes, (enfin ceux que l'on nomme nos "pères" dans la foi n'est-ce pas ?) du moins quand les moyens leur en sont fournis ?
- La même chose que tous les pères ci-dessus cités. 
Qu'ont-ils tous en commun ? 
- Un désir d'avoir eux aussi l'admiration de "tous",  c'est à dire de tous ceux qui ne sont pas sous leur autorité car les leurs ne leur servent qu'à s'appuyer sur un minimum de base pour asseoir leurs prétentions à avoir la reconnaissance sociale nécessaire pour réussir leur carrière ecclésiastique - qui n'est pas différente d'une autre. Faire carrière dans le syndicalisme, la politique, la religion permet de donner une image d'attention et de service aux autres valorisée car à priori noblement généreuse et désintéressée… mais qui se vend aussi bien que l'importance du chiffre d'affaires. Question de marketing.
Tous ces pères ont également en commun d'être bien loin de connaître les préoccupations et la vie quotidienne de leur famille spirituelle. Ils sont très préoccupés de donner une bonne image à ceux qui ne sont pas de leur famille mais ont un quasi mépris pour les leurs qui ne se conforment pas à l'image qu'ils veulent donner d'eux-mêmes en société. 
Ils ont beaucoup d'intérêt en revanche pour ceux qui ne dépendent pas d'eux et se posant en modèle, ils se glorifient volontiers  d'avoir bien agi avec ceux-ci,  en revanche non seulement il ne prennent pas réellement soin des leurs, mais en outre, en cas de crise, ils sont prompts à les menacer de reniement et si cela ne suffit pas ils sont prêts à utiliser la force brutale de la police à laquelle la société dans certains contextes, leur permet malheureusement de faire appel…

Visiblement leur conception de la paternité à tous ceux-là n'a que peu de rapport avec celle enseignée par le Christ  Jésus, Notre Seigneur et Notre Dieu. Puisse-t-Il dans son infinie miséricorde avoir pitié de leur incommensurable égoïsme et de leur peu de zèle à remplir leur divine mission, semblant ne plus connaître depuis un certain temps ni les dogmes de leur Église ni, et surtout, les préceptes évangéliques. Kyrie eleïson !
Maxime le minime, orthodoxe ordinaire.

samedi 9 avril 2011

Consumérisme, auto-complaisance, auto-flatterie, amour de soi. Entretien avec P.Andrew Phillips [4]


Le péché est devenu presque institutionnalisé dans notre vie quotidienne

BM - Comment comprenez-vous, « Je ne dirai pas le secret à tes ennemis ni te donnerai le baiser de Judas », de la prière avant la communion à la liturgie?

P.A - «Dire le secret à ses ennemis», c'est trahir le Christ au lieu de le confesser. Et le baiser de Judas est le baiser de l'hypocrite. Ces mots sont l’expression de la sincérité de nous tous, parce qu'à notre époque tout péché fait de nous un traître et un hypocrite. Et le péché est devenu presque institutionnalisé dans notre vie quotidienne. C'est très triste. Nous devons prendre ces paroles comme un avertissement pour nous. Sommes-nous prêts à être fidèles au Christ, à témoigner de Lui ? Sommes-nous prêts à subir le martyre pour Lui ? Si non, alors franchement, nous devrions avoir honte de nous appeler chrétiens orthodoxes et nous ne devrions pas aller communier.

BM - Peut-on considérer le péché comme un acte de trahison en face de Dieu?

P.A - Oui, le péché est un acte d'infidélité, de trahison envers le royaume de Dieu. Mais nous ne devrions pas désespérer, la repentance est toujours possible. Dieu nous reçoit toujours.

La culture moderne est égoïste

BM - Il semble que les gens ne sont intéressés que par la façon de consommer et de posséder davantage,. Le monde est égoïste. Même dans cette terre bénie nous pouvons observer une baisse de l'intérêt pour la religion. Les gens, quand ils ont des problèmes, ont tendance à maudire Dieu, plutôt que de revenir à Lui, comme jadis. Qu'est ce qui détermine ce cœur de pierre? Serait-ce parce que Dieu ne répond pas à nos revendications égoïstes?

P.A - L'ensemble du système moderne de consommation occidental est fondé sur l'égoïsme: «Je m'aime». Cela crée des cœurs de pierre, seulement capables de s’aimer eux-mêmes. Le système occidental, dans lequel la Roumanie est maintenant absorbée, est fondé sur le moi. Qu’est-ce que le consumérisme? C’est l’auto-complaisance, l'auto-flatterie, l'amour de soi. Parce que la culture moderne est égoïste, elle est destructrice de tout collectif, de la famille, de la nation et bien sûr de la plus grande communauté de toutes, l'Église, qui s'oppose à l'individualisme. Comme les pays occidentaux, la Roumanie est maintenant sur la voie de l'auto-destruction, du et du suicide spirituel et également culturel.

BM - Vous savez ce que je pense? Ce bien-être apporté par la technologie vous rend heureux en quelque sorte, mais de façon non naturelle, car elle vous pousse à l'égoïsme. En vous battant pour votre propre intérêt, vous oubliez les autres, alors que les ennuis vous conservent votre vigilance. Lorsque vous vous sentez mal, vous pouvez voir quand les autres se sentent mal également, mais quand vous allez bien, vous ne les voyez plus. L'homme court après le plaisir, mais tout cela est illusion. À un moment donné vous vous lassez de tout ce dont vous disposez et vous désirez quelque chose d’autre (une autre chose qui vous fasse plaisir). Pourquoi ne nous sentons pas satisfaits par ce que nous trouvons dans ces choses qui nous procurent du plaisir ?

P.A - Oui, je suis d'accord. Le consumérisme est pur égoïsme. Tout a commencé avec le concept américain de ‘self-service’. Mais alors qu'advient-il du service des autres?

Aujourd'hui, je vois des jeunes qui vivent dans un monde anti-social qui leur appartient, avec leur lecteur de MP3, leurs ordinateurs portables, avec leur Facebook, leur MySpace avec leur ceci, leur cela. Ils sont coupés des autres, de la réalité, ils sont dans un monde virtuel (qu’il faudrait plutôt appeler auto-centré). Mon, Ma, Mes, Moi, Moi, Moi.

Cette insatisfaction existe parce que ces choses plaisantes ne donnent du plaisir que pour un temps. Le plaisir à court terme satisfait pour un court laps de temps le corps, les émotions et l'esprit, mais il ne peut rien faire pour l'âme, qui seule est éternelle. La société moderne en son entier est fondée sur la fourniture de ces plaisirs éphémères car elle est sans âme, non éternelle.


Un mouvement chrétien écologique parlerait de s'occuper de ‘la création de Dieu’, pas de 'l’environnement de l'homme’

BM - Je pense que c'est très intéressant, fascinant même, de voir combien de choses on pourrait apprendre en interagissant avec les animaux et la nature. Lorsque vous plantez une graine à laquelle vous prodiguez de soins pour son développement, lorsque vous nourrissez les animaux et recevez leur gentillesse, les fleurs, les oiseaux, c'est comme si "quelqu'un" était en train de dire, de nous apprendre quelque chose. N’est-ce pas ce que vous voulez dire? Cependant, d'une certaine manière une société technologique refuse cet enseignement.

P.A - Qui a planté le jardin d'Eden ‘à l'Est’ ? Dieu. Nous nous rappelons que Dieu marchait dans le jardin dans la fraîcheur de la journée. C’est ainsi que tout soin pour la création de Dieu est en fait une imitation de Dieu le père aimant. L'homme ferait mieux de se penser lui-même comme un jardinier que comme technicien. La technologie est une imitation de Dieu, mais elle est toujours défectueuse, elle défaille tout le temps, elle a toujours un inconvénient, un effet secondaire. Pourquoi? Tout simplement parce que Dieu est bon, mais l'homme est pécheur. Son péché s’étend à tout ce qu'il fait, crée, touche.

Je me souviens quand les Américains sont allés sur la lune, ils ont eu tout de suite un projet visant à mettre des bombes sur la lune. Pourquoi ? La même chose avec l'espace, les Américains comme les Soviétiques avaient des projets de ‘satellites tueurs’ en prévision de la guerre des étoiles. Dès que l'homme va quelque part, il pose des problèmes, et tellement inutilement.

Aujourd'hui, les gens commencent à revenir à l'idée de «protection de l'environnement» en partant de leur propre technologie. Mais à bien y regarder, c’est aussi nuisible, car ils essaient de protéger l'environnement par encore plus de technologie. Par exemple, on m'a dit que les voitures électriques sont très dangereuses parce qu’évidemment elles doivent se procurer leur électricité quelque part, mais aussi parce qu’elles ne peuvent pas être recyclées et que les batteries qu'elles utilisent sont très anti-environnement.

En général, cet écologisme est juste un culte néo-païen de la nature déchue. ‘Environnement’. Ce mot est complètement faux, anti-chrétien, parce qu'il est centré sur l'homme, parce qu'il ne parle que de ce qui est ‘autour de l'homme’. Un mouvement chrétien écologique parlerait de s'occuper de ‘la création de Dieu’, pas de 'l’environnement de l'homme’. Et nous revenons à l'idée de l'homme en tant que jardinier dans le jardin de Dieu. Tant que nous ne reviendrons pas à cela, Dieu ne sera "marchera" plus jamais parmi nous.


Nous craignons la mort, parce qu'elle ne nous est pas naturelle

BM - Un grand théologien roumain (P. Dumitru Staniloae) dit que l'homme est poussé vers les passions par crainte de la mort, mais, paradoxalement, dans l'état qui suit le plaisir du péché ou la vanité, l'homme rencontre alors l'odeur de la mort, de la mort spirituelle bien sûr.

P.A - Nous craignons la mort, parce qu'elle ne nous est pas naturelle. Dieu ne nous a créés pour la mort, mais pour la vie. Dieu est appelé le Créateur, le Donateur de la vie. La mort est venue dans le monde avec le péché d'Adam et, comme dit l'Apôtre, «le salaire du péché c'est la mort » (Romains 6, 23). Toutefois, tant que nous ne reconnaissons pas la réalité de notre déchéance, notre état de péché, nous ne pouvons pas trouver la repentance. Et sans repentance, il n’y a pas d’échappatoire à la mort. Nous fuyons la mort par l'affirmation de notre chair de péché, mais nous nous rendons compte que la chair est mortelle. Nous devenons matériellement riches mais nous n’y trouvons pas le bonheur et nous regrettons vraiment le passé, quand nous n'étions pas riches."(à suivre)
(version française et sous-titres par Maxime le minime
 de la quatrième partie d'une interview parue sur le blog http://sceptik.wordpress.com)

BM - Le fait que nous ne pouvons pas dormir à cause des soucis terrestres est du moins intéressant, mais le fait que nous ne serons pas sauvés ne nous trouble pas tant que ça. Je me souviens de quelques dialogues des Pères du Désert: « – Pourquoi es-tu contrarié, Abba? – J'ai encore besoin de manger.
– Pourquoi es-tu contrarié, Abba? – J'ai encore besoin de dormir. » Mais maintenant, peu importe la prospérité, l'homme veut tout simplement plus et encore plus ... "Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur »(Lc 12, 34)?

Tout péché est un cercle vicieux, comme une drogue, une addiction

P.A - Comme tout mensonge, tout péché est un cercle vicieux, comme une drogue, une addiction. Une fois que nous avons commencé, nous voulons continuer. Nous ne pouvons sortir de l'habitude du péché que par la repentance, une vie nouvelle, la rupture dans la terre du ciel. Le mot grec pour le repentir est «metanoia», qui signifie en réalité «un changement d'esprit». Et c'est ce que nous devons faire - pour changer notre esprit, tourner le dos au péché et revenir à la Maison du Père.(à suivre)
(version française et sous-titres par Maxime le minime
de la quatrième partie d'une interview parue sur le blog http://sceptik.wordpress.com)