Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 20 décembre 2023

LA SOCIÉTÉ EST MALADE - Marie-Estelle Dupont

« 2 grands facteurs permettent au pouvoir de dominer les masses »



Marie-Estelle Dupont est psychologue clinicienne, 

elle vient de publier

 « Être parents en temps de crise – 

Comment restaurer l’équilibre psychique de nos enfants » 

(éditions Trédaniel).



Un livre dans lequel elle analyse les séquelles de la crise sanitaire sur la santé mentale des jeunes, la remise en question de l’autorité parentale de la part de l’État, l’émergence d’une société de contrôle et d’autorisations ainsi que les facteurs qui permettent au pouvoir d’obtenir l’adhésion de la population.


       « Aujourd'hui, les 18-25 ans sont la tranche de la population qui va le plus mal sur le plan psychologique. La levée des mesures sanitaires n'a pas mis fin au mal-être de cette jeunesse », souligne-t-elle.

    Selon la psychologue, « de plus en plus de jeunes adultes rentrent dans le groupe des “états limites” (personnalités borderline, notamment) », ce qui amène les cliniciens « à revoir l’étalonnage des tests de personnalité et à considérer désormais comme quasi normales des conduites déviantes, tant leur fréquence augmente ».

    Si les conséquences des mesures sanitaires ont mis du temps à être prises en compte, Marie-Estelle Dupont estime que le covid nous a fait « toucher le paroxysme d’une lecture chiffrée et statistique du vivant ».

     Une vision de la médecine qui réduit la santé des individus à des données mathématiques, niant leur histoire, leur singularité et leur humanité : « Quand les chiffres prennent le dessus sur la parole, on peut manipuler à l’envi, et on détruit le sujet. Ce modus operandi inhumain se fait au nom du progrès, du bien, de l’efficacité ; alors qu’il est tout-puissant et évidemment inhumain et déshumanisant. »

     Pour la psychologue, la crise sanitaire a également vu la mise en œuvre de « mécanismes puissants d’ingénierie sociale », notamment la technique du « nudge ».

    « Les régimes libéraux actuels, fortement bureaucratisés et faisant sans cesse appel à des cabinets privés pour “manager” la population telle un troupeau indifférencié, manient à merveille l’art du nudge, l’art de distiller des coups de coude aux citoyens de sorte que le troupeau aille dans la bonne direction, sans les y obliger ouvertement. »

    « C’est la base de la manipulation de masse quand le régime ne veut pas passer pour dictatorial mais qu’il n’a plus de démocratique que le nom, tant la possibilité d’exercer sa souveraineté est pour le peuple réduite à peau de chagrin. »

    D’après Marie-Estelle Dupont, la crise sanitaire marque « une étape clé dans l’évolution de notre société » et « la proposition de société qui a été faite pendant le Covid, avec un crédit social important, est quelque chose qui séduit énormément les technocrates de Bruxelles. » Selon elle, il est « fort probable que nous allions vers une société de plus en plus liberticide, où le moindre de nos mouvements sera enregistré et contrôlé ».

    Les mécanismes d’ingénierie utilisés pendant le Covid pourraient ainsi être reconduits à la faveur d’autres crises, énergétique, sécuritaire ou climatique : « Il y a un bénéfice secondaire énorme trouvé par les politiques. Les crises sont surlignées, mises en lumière pour justifier le contrôle de la population. Au nom du bien, le pire du totalitarisme sera autorisé. »

 

Une société orwellienne consacrant « le mariage entre le pire du socialisme et le pire du néolibéralisme » qui pourrait obtenir les faveurs d’une partie de la population, persuadée que la perte de ses libertés constitue un pis-aller face aux dangers qui la menacent : « Beaucoup de gens sont tellement endoctrinés qu'ils pensent que nous n'avons pas le choix. Nous n'avons rien retenu de l'expérience totalitaire du XXe siècle et du communisme. »

 

00:00 Intro

02:02 Quel est l’état de la santé mentale des jeunes ?

14:07 L'importance donnée aux chiffres par la médecine est-elle exagérée ?

21:24 Quels sont les mécanismes d’ingénierie sociale déployés pendant la crise ?

29:24 Ces mécanismes vont-ils se développer ?

39:24 Comment la corruption du langage permet-elle d'annihiler l’esprit critique ?

44:22 La société de consommation favorise-t-elle la soumission à l’idéologie ?

48:23 Comment résister à l’idéologie ?

55:13 En quoi les idéologies de déconstruction sont-elles une agression contre les enfants ?

01:03:00 Quelles sont les conséquences de l’éducation à la sexualité ?

01:07:56 Y a-t-il un lien entre la désinstruction et la montée de la violence ?

01:10:15 Comment aider les enfants à retrouver leur équilibre ?

mercredi 23 mai 2018

NOURRIR SON ENFANT AU SEIN


Des dizaines de mères roumaines se sont rassemblées dans un musée de Bucarest pour allaiter leurs bébés afin de promouvoir la liberté des mères d'allaiter en public.
Des mères vêtues de blouses paysannes traditionnelles brodées ont bavardé et nourri leurs enfants samedi lors de l'événement au pittoresque Village Museum.
Alexandra Hulea, une spécialiste du marketing âgée de 31 ans, nourrit toujours ses jumeaux Eva et Dominic, âgés de 13 mois. Elle dit "les gens vous regardent étrangement, mais je m'en fous parce que mes enfants sont ma priorité".
La pédiatre Iulia Balint-Boia a déclaré à l'Associated Press que seulement 12,6% des mères roumaines allaient encore allaiter leur bébé à six mois. Elle dit «cela profite à la fois aux mères et aux enfants, mais tout le monde n'a pas l'habitude de le voir dans notre société». (source)

                        Παναγία η Γαλακτοτροφούσα


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mardi 10 janvier 2017

Quelle sorte de pères sont nos évêques orthodoxes oecuménistes ?


Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
(Matthieu 19:30)




Ces évêques, archevêques et patriarches oecuménistes, nos "pères", qui passent leur temps à montrer de l'amour à tous pourvu qu'ils n'appartiennent pas à leur troupeau me font penser à d'autres pères assez communs de nos jours comme ceux-ci :
  • Ces pères tellement préoccupés par leur travail (avec l'admiration de "tous") qu'ils ne s'occupent pas de l'éducation de leurs enfants, tout en prétendant leur servir de modèle. Quand ils entrent un peu en contact avec la réalité de leur famille à l'occasion d'une crise, ils font preuve brusquement de la plus grande sévérité voire brutalité quand ils s'aperçoivent incidemment que leurs enfants ne les respectent pas, ne leur obéissent pas plus qu'à leur mère, et se conduisent même parfois comme de vrais  voyous…
  • Ces pères qui se consacrent "aux autres" (avec l'admiration de "tous")  en s'engageant  si à fond dans la politique, dans le syndicalisme ou dans diverses associations qu'ils négligent évidemment leur famille à laquelle ils ne consacrent que peu de temps sauf pour faire, à l'occasion, de grands, sévères et assommants discours sur ce qu'il faut faire pour rendre la société meilleure et plus juste,  pour quel parti il faut voter pour qu'il y ait plus de partage dans cette société… et qui sont durs, volontiers machos avec leur femme, ne les aidant en rien dans les tâches ménagères et injustes avec leurs enfants dont ils ne connaissent ni les désirs ni les besoins réels.
  • Ces pères qui sont des stars du showbiz, du cinéma ou autre spectacle qui ne voient presque jamais leurs enfants et n'apparaissent (avec l'admiration de "tous") que pour écraser leurs enfants en leur offrant un modèle inaccessible, tout en montrant par leur infidélité incessante à quel point leur mère n'a que peu d'importance, enfants qui finissent parfois par se suicider, sentant bien qu'ils ne sont eux aussi que peu d'importance si ce n'est une gêne pour la carrière de leur père.
  • Ces enseignants tellement dévoués à s'occuper des "élèves en difficulté" (avec l'admiration de "tous") toujours prêts à revendiquer le droit à l'éducation pour tous et surtout les enfants "défavorisés", recevant ces enfants et leurs parents pour leur expliquer comment ils doivent aider leurs enfants et  qui négligent quasi totalement leurs propres enfants au point qu'ils deviennent des cancres, et des asociaux et qui en parlent d'autant moins qu'ils en ont honte.
  • Ces gouvernants qui font de beaux discours, d'une haute tenue morale (avec l'admiration de "tous") donnant la  leçon à leurs concitoyens en leur reprochant leur crispation identitaire, leur repliement sur soi, leur manque d'ouverture, de tolérance, etc. quand ceux-ci souhaiteraient tout simplement que l'on s'occupe aussi - si ce n'est d'abord - de leurs problèmes de fin de mois, de l'insécurité dans laquelle ils vivent réellement (et non pas dans leurs fantasmes) et de leur incertitude quant à leur propre devenir et celui de leurs enfants. Ces "dirigeants" ne connaissent évidemment rien de la vie réelle de leurs administrés, ils vivent dans un cercle auto-reproducteur qui parcourt le monde, se congratulant les uns les autres, vivant avec des privilèges que l'on croyait abolis, une vie de luxe avec domestiques dans les lambris dorés de l'Ancien Régime. Le peuple se rend bien compte qu'il ne compte que pour fournir les votes nécessaires à un moment donné pour la réussite de leur carrière. Alors le peuple se révolte quelquefois en votant autrement avec un calme apparent, quelquefois en se révoltant violemment et alors le "pouvoir" envoie sa police pour mater de plus en plus brutalement la rébellion.

Que font nos évêques, archevêques et patriarches oecuménistes, (enfin ceux que l'on nomme nos "pères" dans la foi n'est-ce pas ?) du moins quand les moyens leur en sont fournis ?
- La même chose que tous les pères ci-dessus cités. 
Qu'ont-ils tous en commun ? 
- Un désir d'avoir eux aussi l'admiration de "tous",  c'est à dire de tous ceux qui ne sont pas sous leur autorité car les leurs ne leur servent qu'à s'appuyer sur un minimum de base pour asseoir leurs prétentions à avoir la reconnaissance sociale nécessaire pour réussir leur carrière ecclésiastique - qui n'est pas différente d'une autre. Faire carrière dans le syndicalisme, la politique, la religion permet de donner une image d'attention et de service aux autres valorisée car à priori noblement généreuse et désintéressée… mais qui se vend aussi bien que l'importance du chiffre d'affaires. Question de marketing.
Tous ces pères ont également en commun d'être bien loin de connaître les préoccupations et la vie quotidienne de leur famille spirituelle. Ils sont très préoccupés de donner une bonne image à ceux qui ne sont pas de leur famille mais ont un quasi mépris pour les leurs qui ne se conforment pas à l'image qu'ils veulent donner d'eux-mêmes en société. 
Ils ont beaucoup d'intérêt en revanche pour ceux qui ne dépendent pas d'eux et se posant en modèle, ils se glorifient volontiers  d'avoir bien agi avec ceux-ci,  en revanche non seulement il ne prennent pas réellement soin des leurs, mais en outre, en cas de crise, ils sont prompts à les menacer de reniement et si cela ne suffit pas ils sont prêts à utiliser la force brutale de la police à laquelle la société dans certains contextes, leur permet malheureusement de faire appel…

Visiblement leur conception de la paternité à tous ceux-là n'a que peu de rapport avec celle enseignée par le Christ  Jésus, Notre Seigneur et Notre Dieu. Puisse-t-Il dans son infinie miséricorde avoir pitié de leur incommensurable égoïsme et de leur peu de zèle à remplir leur divine mission, semblant ne plus connaître depuis un certain temps ni les dogmes de leur Église ni, et surtout, les préceptes évangéliques. Kyrie eleïson !
Maxime le minime, orthodoxe ordinaire.

mercredi 30 décembre 2015

EST-CE QUE ÇA SUFFIT VRAIMENT EN CAS DE GUERRE NUCLÉAIRE ? Fichez-nous LA PAIX politicards et mediacrates pourris !

Ich glaube, Sie müssen die Klappe halten, rotten Journalisten und liegen Politiker ! Es ist jetzt genug…


SE METTRE À L'ABRI DANS LES ANNÉES 50
DIEU QUE LA GUERRE EST JOLIE !

Mais qui fera fermer leur clapet à tous les provocateurs irresponsables qui l'ouvrent inconsidérément pour faire une juteuse  carrière mediatico-politique par un matraquage médiatique constant ?
Regardez bien le dernier Starwars, c'est encore un bon film, mais regardez bien et vous verrez à un moment l'uniforme d'un des méchants officiers : il ressemble étrangement à l'uniforme de la garde impériale russe avec des cartouchières de chaque côté de la poitrine… Propagande subliminale encore ? À quand la fin de cette russophobie américaine primaire qui entretient une menace de guerre sur notre dos, peuples américains et européens entre autres? 

jeudi 24 décembre 2015

Compilation des chansons de Noël en français pour les enfants



Joyeux Noël !
Frohe Weihnachten !
Merry Christmas !
С Рождеством !
Καλά Χριστούγεννα !
Crăciun fericit !

 

Bon Nadal !
Срећан Божић !
¡Feliz Navidad!

lundi 16 février 2015

CATÉCHISME ORTHODOXE : LE 5éme COMMANDEMENT, Parents, Prêtres, Patrie …


QUE NOUS ORDONNE LE CINQUIÈME COMMANDEMENT ?

Le cinquième Commandement nous ordonne d’honorer dûment nos Parents, en les respectant, en leur obéissant, en les aidant et en nous occupant d'eux dans leur vieillesse, car c'est eux qui nous ont engendrés, élevés et ont peiné afin de nous procurer le bonheur. La Loi de Moïse était très sévère envers ceux qui violaient ce Commandement, punissant de mort quiconque frappait ou même calomniait père ou mère. (Exode, XXI, 15, I6.) Il va de soi qu'en démontrant aux enfants leurs devoirs envers leurs Parents, le Décalogue présume que, naturellement, les Parents doivent remplir les devoirs matériels et spirituels envers leurs enfants. Dans l'expression "Devoirs matériels" sont compris les efforts que doivent faire les Parents pour le développement physique de leurs enfants, ainsi que le devoir de leur apprendre un métier ou une profession qui leur permette de se suffire à eux-mêmes. Dans l'expression "Devoirs spirituels" sont inclus l'instruction religieuse qu'on doit donner aux enfants et les exhortations, afin d'élever leur caractère et les rendre capables d’accomplir de bonnes œuvres.

EST-CE TOUT CE QU’ON PEUT TIRER DE CE COMMANDEMENT ? 

Non. Ce que le cinquième Commandement réclame des entants comme devoirs envers les Parents que la nature leur a donnés, il l'impose aussi comme devoirs envers leurs parents spirituels, c'est-à-dire envers leurs prêtres, leurs professeurs, et les autorités politiques, surtout s’ils sont réellement des bienfaiteurs de la nation et de vrais pasteurs. On doit concevoir spécialement que les devoirs actifs d'honorer Père et Mère s’appliquent aussi à la Mère Patrie, qui dans la langue grecque, ή πατρίς , rappelle par sa racine "le père" et par son genre "la mère", représentant ainsi un foyer très vaste qui englobe les foyers particuliers, unis par une foi commune, une histoire commune. une langue commune, des usages communs, des souffrances et des aspirations communes. Le patriotisme se démontre non seulement par l'adhésion totale à tout ce qui concerne notre patrie, mais aussi par le paiement de bon cœur des impôts, par une soumission volontaire aux lois; cette obligation s’étend même jusqu’au don de notre vie pour sa défense. L’Ancien Testament cite des quantités de grands patriotes et plusieurs des Psaumes émettent le parfum du patriotisme le plus profond. Même Jésus-Christ, qui à cause de sa nature divine se trouvait en dehors des limites du nationalisme, comme mortel pourtant, a ressenti les affres du patriotisme et s’est lamenté sur la destruction imminente de la capitale de son pays. (Luc, XIX, 41.) Mais le patriotisme ne doit pas être entaché de fanatisme par un esprit étroit, et dégénérer en Impérialisme ou Chauvinisme. De même qu'un foyer est bâti à côté d'un autre foyer et la terre natale composée de millions de foyers, qui demeurent côte à côte et respirent une harmonie parfaite, ainsi une terre natale peut très bien vivre côte à côte avec d’autres terres natales réunies toutes ensemble sous le même toit : celui du Royaume de Dieu.
(extrait du Catéchisme des Grecs orthodoxes par le Protopresbytre  P. Constantin N. Callinicos)

vendredi 7 novembre 2014

La Communauté du désert et la solitude des villes [4] par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

LA SOLITUDE DIVINE DE L'HOMME EN COMMUNION AVEC DIEU
Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous !

L'homme en communion avec Dieu sait comment rendre sa voix plus fervente et se réjouir en demeurant à la seconde place. Il sait comment se montrer un ami, même avec l'étranger et se contenter avec peu.
En outre, il sait mener ses efforts diligents jusqu’à la fatigue et comment laver avec des larmes ceux qui sont cupides et prodigues. Et il sait comment faire ces choses sans s’en plaindre ni ressentir d’insatisfaction, même s’il est abandonné  de ses parents, amis, collègues.

Loin des foules tumultueuses et de la confusion de l’arène publique, dans l'intimité de votre chambre, choisissez librement et sans contrainte. Il peut sembler que vous n’apportez rien aux autres et que vous êtes centrés sur vous-même, particulièrement quand d'autres disent qu'ils ont besoin de vous, car ils souffrent d’une douloureuse solitude.
Cette solitude que vous avez choisie pour vous-même est une tâche ardue, qui exige beaucoup de force, de persévérance, d’héroïsme. C’est une entreprise longue et qui n’a pas de fin. Et parfois, cela peut être la préparation d'un retour vers ceux que vous avez écartés de votre vie, même si cela ne devrait jamais être le but de votre engagement ascétique.

Tous les saints de Notre Église, les missionnaires les plus fervents et les plus actifs, le Seigneur Lui-même lors de sa vie terrestre, ont connu le mystère de la solitude divine. Rappelez-vous ces grandes personnalités, les prophètes de l'Ancien Testament : Moïse, Elie, Esaïe et St Jean Le Précurseur.
En retournant à notre siècle, nous  trouvons qu'il est tragiquement marqué par la solitude, le désespoir, le pessimisme. Malgré ses efforts pour obtenir le contraire, le monde est en conflit avec tout le monde et avec tout - pays, gouvernements, races, collègues, parents, amis, enfants, livres, cours, travaux. Et étant en conflit avec lui-même il est également en conflit avec Dieu, à qui il ne parle jamais, ne dit jamais rien.

La solitude la plus douloureuse est d'être à côté de votre conjoint et d’être cependant incapable de communiquer vos sentiments intimes, alors même que des messages externes sont transmis instantanément d'un hémisphère à l'autre. Cette douloureuse solitude est celle des couples mariés qui conservent leurs secrets sans les partager pendant des années. C’est cette même douloureuse solitude quand le dialogue est inexistant  entre les enfants et les parents, entre les enfants et les enseignants, entre les enfants et le clergé. Il n’est pas de solitude plus cruelle pour une famille que de rester assis ensemble pendant des heures devant la télévision sans échanger le moindre mot. Nous vivons dans une époque difficile. La solitude est à un niveau jamais atteint. L'homme est perdu. Dieu est  silencieux.

Dans cette solitude, dans cette désolation des villes,   dans cette absence apparente de Dieu, l'homme est appelé à rassembler ses pensées, à retrouver sa raison, à mettre de côté ses nombreuses préoccupations mondaines et à se retirer dans son lieu de prière – dans le mutisme et dans la nudité de l’enfant - afin que Dieu puisse lui parler, le vêtir, et lui fasse don de la maturité spirituelle. Alors sa solitude deviendra la solitude divine de la libération et il parviendra à atteindre un sentiment de plénitude. Seule une telle solitude radicale conduit à une compréhension et une expérience de Dieu fondamentale, détruisant chaque hésitation, doute et tourment. (à suivre) (version française par Maxime le minime de la source)

samedi 27 septembre 2014

Pourquoi Steve Jobs et Cie ont gardé leurs enfants éloignés des iPads


samedi 12 avril 2014

L'exemple du Bon Pasteur, la sollicitude envers les faibles par St Jean Chrysostome SUR LE SCANDALE (7)


Le divin Maître nous révèle un titre de plus de leur part à notre respect, quand Il ajoute: "Leurs anges voient toujours la face de mon Père qui est dans les cieux". D’où il suit que les saints ont tous des anges dans le ciel. L'Apôtre disait de la femme "qu'elle devait voiler sa fête à  cause des anges" (1Cor.11;10) Moïse a dit également: "Le Seigneur a fixé des limites aux nations eu égard au nombre des anges de Dieu" (Deut. 32;8)  Dans le cas présent, le Sauveur ne parle pas seulement des anges ordinaires, Il parle des anges les plus élevés en dignité. Ces mots: " Ils voient la face de mon Père"   indiquent simplement le crédit et l'honneur dont ils jouissent aux yeux de Dieu. "Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui avait péri" (Mat.18 ;11). Ici se présente une raison plus décisive que la précédente, et une parabole propre à préciser la volonté du Père à ce sujet. "Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée? Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits." Voyez-vous de combien de manières Il nous excite à nous occuper de nos frères les plus petits? Ne dites donc pas : C'est un ouvrier en airain, c'est un cultivateur, un ouvrier en chaussures, un homme sans distinction, et ne concevez à leur égard aucun sentiment de mépris. Pour vous prémunir contre ce mal, songez aux moyens par lesquels le Sauveur s'efforce de vous inspirer des sentiments de douceur et de sollicitude envers vos frères. C'est d'abord un enfant qu’Il met sous vos yeux. Devenez semblable à cet enfant, vous dit-Il ; puis il ajoute : "Quiconque recevra un petit enfant comme celui-là, me recevra moi-même. — Quiconque scandalisera  un de ces petits sera rigoureusement puni. Non content de la comparaison de la meule, Il prononce le mot : "malheur" et Il nous ordonne de rompre avec les gens de cette espèce, nous fussent-ils aussi nécessaires que les mains et les yeux. Il nous parle ensuite des anges auxquels ces frères si faibles sont confiés, de sa passion et de son propre désir ; car ces mots: "Le Fils de l'homme est venu sauver ce qui avait péri, indiquent la croix; de même que Paul écrivant au sujet de ce frère,  pour  lequel, disait-il, est mort le Christ" (Rom.14;15) . Toujours pour nous inspirer l'estime du prochain, quelque petit qu’il soit, le divin Maître nous parle encore de son Père, dont le bon plaisir est qu’il ne périsse pas, de ce qui arrive ordinairement au berger qui, laissant les brebis fidèles, court à la recherche de la brebis égarée, et qui se réjouit profondément de la retrouver saine et sauve. 
5. Si Dieu se réjouit à ce point quand Il retrouve l’un de ces petits, comment osez-vous mépriser ceux pour lesquels le Seigneur déploie tant de sollicitude, quand vous devriez pour l’un d’eux être prêt à donner votre vie
— Mais il est faible et impuissant. 
— Raison de plus pour ne négliger aucun des moyens propres à le sauver. Dieu a bien laissé les les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour venir à la recherche de celle-ci ; et le salut d'un nombre considérable d'hommes n'a pas pu le rendre indifférent à la perte d’un seul. Luc dit que le bon Pasteur rapporte la brebis égarée sur ses épaules, et que la conversion d’un seul pécheur cause plus de joie que la persévérance de quatre-vingt-dix-neuf justes (Luc 15;5-7). Toujours est-il que, en laissant les brebis qui ne couraient aucun danger, et en se réjouissant si fort d’avoir ramené l’autre au bercail, le Seigneur montre à cet endroit une admirable sollicitude. Nous aussi, gardons-nous de ne témoigner à ces âmes que de l'indifférence. Du reste, tel est le but de tout ce qui vient d’être dit. Lorsque le Sauveur menace de refuser l'entrée des cieux à quiconque ne devient pas petit enfant, et qu'Il emploie la comparaison de la meule, Il confond l'arrogance et l'orgueil, vices essentiellement opposés à la charité ; lorsqu’Il dit:  "Il est nécessaire  qu'il y ait des scandales" Il prêche la nécessité de la vigilance,  lorsqu’Il ajoute: "Malheur à celui par qui vient le scandale", Il nous détourne de scandaliser en quoi que ce soit; lorsqu’Il nous ordonne de rompre avec les personnes capables de nous scandaliser, Il nous facilite l'oeuvre du salut; enfin, lorsqu’Il nous enjoint de ne pas dédaigner les petits, ce qu’Il fait avec force, car Il nous dit : "Prenez garde de dédaigner un seul de ces petits ; les anges, poursuit-Il, voient la face de mon Père" c'est pour cela que je suis venu; telle est la volonté de mon Père"; Il ranime le zèle de ceux qui doivent en prendre soin. Voilà comment Il nous prémunit contre tout danger ; voilà jusqu'où Il pousse la sollicitude à l'endroit des hommes les plus vils et les plus dédaignés : Il menace des châtiments les plus graves ceux qui les scandaliseraient, Il promet à ceux qui les traiteront avec ménagement et charité, les récompenses les plus précieuses; enfin, Il cite comme modèle à ce sujet, et son Père et Lui-même. Marchons à sa suite, nous aussi, ne reculons devant aucune peine, devant aucun abaissement apparent, lorsqu'il s’agira du bien de nos frères: fallût-il devenir le serviteur d'un homme obscur et vil, fallût-il entreprendre quoi que ce soit de pénible, franchir des montagnes et des précipices, ne reculons jamais lorsque le salut d’un de nos frères en sera la conséquence. Une âme est si chère à Dieu qu’Il n’a même pas épargné son propre Fils (Rom.8;32)).

mardi 3 septembre 2013

LE SUICIDE D'UN PROFESSEUR : Pierre JACQUE

"Un professeur d'électronique s'est donné la mort la veille de la prérentrée après  avoir adressé par courriel à l'ensemble de ses collègues de l'établissement une lettre expliquant son geste.
 Cette lettre poignante a pour objet l'évolution (négative) du métier d'enseignant et décrit la mise en place de la réforme des STI2D (au mépris des professeurs, des élèves et de la nation), la dégradation des conditions de travail des professeurs et d'apprentissage des élèves, l'abaissement des exigences lors des évaluations et du baccalauréat et la chute catastrophique du niveau des élèves. (source)"

Pierre JACQUE, à ce que je sache n'est pas orthosoxe. Sans doute n'est -il pas non plus chrétien. Mais cela m'est bien égal. Il faut que l'on sache comment le Service dit Public, avec une monstrueuse hypocrisie des plus pharisienne,  démolit systématiquement son personnel et l'enseignement lui-même c'est à dire sabote, dans le plus grand mépris de tous l'avenir de nos enfants - qui ne sont pas tous dans des institutions privées ( il s'en faut) - tout en donnant des  leçons de vertu à tout le secteur privé... ad nauseam !

Voici la lettre qu'il a écrite avant de se donner la mort. 
S'IL VOUS PLAÎT LISEZ-LA ET FAITES LA LIRE


« De Pierre JACQUE

Enseignant d'électronique

Objet : Evolution du métier d'enseignant.

A ma famille, à mes proches et à tous ceux que mon témoignage intéressera.

Je vous fais part de ma décision de ne pas faire la rentrée scolaire 2013. En effet le métier tel qu'il est devenu au moins dans ma spécialité ne m'est plus acceptable en conscience.
 Pour éclairer ma décision je vous décris succinctement mon parcours personnel. Je suis devenu ingénieur en électronique en 1982 à l'âge de 24 ans. Ma formation initiale et surtout mon parcours professionnel m'ont amené à exercer dans la double compétence "hard" et "soft". Le métier prenant et difficile m'a toujours convenu tant que j'avais le sentiment de faire œuvre utile et d'être légitime dans mon travail. Passé la quarantaine la sollicitation de plus en plus pressente d'évoluer vers des tâches d'encadrement et le sort réservé à mes ainés dans mon entreprise m'ont incité à changé d'activité. En 1999 j'ai passé le concours du capet externe de génie électrique et j'ai enseigné en section SSI et STI électronique. Le choc pour moi fut
brutal de constater la baisse de niveau des sections techniques en 18 ans passé dans l'industrie notamment pour la spécialité agent technique (niveau BTS ou DUT suivant les cas). Même si le niveau enseigné était bien bas de mon point de vue, ma compétence était au service des élèves et je me sentais à ma place. Une difficulté était quand même le référentiel applicable (le programme) datant des années 80, ambitieux pour l'époque et en total décalage avec le niveau réel des élèves des années 2000. Une réforme semblait souhaitable pour officialiser des objectifs réalistes et orientés en fonction des besoins du marché du travail.

Puis vint la réforme de 2010 mise en place par Luc Chatel et applicable à la rentrée 2011. Pour le coup, le terme réforme est faible pour décrire tous les changements mis en place dans une précipitation totale. L'enseignement des métiers est réduit à peu de choses dans le référentiel de 4 spécialités seulement qui constitue des "teintures" sur un tronc commun généraliste d'une section unique appelée STI2D qui rentre bizarrement en concurrence avec la section SSI. L'électronique disparait purement et simplement. En lieu et place il apparait la spécialité "Systèmes Informatiques et Numériques".  Cela ne me pose pas de problème
personnel, je maitrise bien le domaine et je l'enseigne même plus volontiers que les classiques  problèmes de courant de diode ou de montages amplificateurs. Je me pose quand même la question de la compétitivité de notre pays dans le domaine industriel avec un pareil abandon de compétence. La mise en place de la réforme est faite à la hussarde dans un état d'affolement que l'inspection a du mal à dissimuler. Entre temps le gouvernement a changé sans que les objectifs soient infléchis le moins du monde ou qu'un moratoire soit décidé, ne serait-ce qu'à cause du coût astronomique de cette réforme. En effet il aura fallu réorganiser l'implantation de tous les ateliers de tous les lycées techniques de France, abattre des cloisons, en remonter d'autres à coté, refaire tous les faux  plafonds, les peintures et renouveler les mobiliers. Ceci est fait à l'échelle du pays sans que la réforme ait été testée préalablement dans une académie pilote. 

Début 2011, l'inspection  nous convoque en séminaire pour nous expliquer le sens et les modalités de la réforme ;  il apparait la volonté de supprimer toute activité de type cours ce qui est la radicalisation d'une tendance déjà bien marquée. On nous assène en insistant bien que l'élève est acteur de son propre savoir, qu'il en est le moteur. Pour les spécialités, donc la mienne SIN entre autre, cela signifie qu'une partie conséquente de l'activité sera de type projet. A l'époque les chiffres restent vagues, il est question de 50% du temps au moins. La nature des projets, la façon de les conduire, la façon de les évaluer ne sont pas évoquées et les questions que posent les enseignants à ce sujet restent sans réponses, nous serons mis au courant après la rentrée de septembre. En attendant l'inspection nous fait entièrement confiance pour continuer comme d'habitude. Je fais remarquer qu'il ne faudra pas tarder car nous préparons les élèves au bac en deux ans et que la connaissance des modalités d'examens est incontournable rapidement après la rentrée pour un travail efficace, c'est-à-dire sans perte de temps. Lors de la réunion suivante, après la rentrée 2011, l'inspecteur répond un peu agacé à la même question "que notre travail c'est d'enseigner et que l'évaluation verra après" (sic). En attendant le travail devant élève  est commencé et moi et mes collègues
travaillons à l'estime. Le manque de matériel se fait cruellement sentir dans mon lycée, les travaux nécessaires ne seront faits qu'à l'été 2012.
Lors d'une réunion aux alentours de février il nous est demandé pour la prochaine réunion d'exposer l'état d'avancement de la réforme et si possible les projets envisagés ou mieux déjà mis en œuvre. A ce moment je viens juste de recevoir un premier lot de matériel et je ne dispose du logiciel correspondant que depuis novembre. La pression amicale mais réelle pour commencer les projets va aller augmentant.

J'ai un groupe de 16 élèves et un autre de 15 dans  une salle qui est déjà trop étroite pour recevoir proprement 14 élèves en travaux pratiques  et avec un matériel réduit qui ne me permet  qu'un choix très restreint de sujets. La phase passée en projet sera cauchemardesque pour l'enseignant et la fraction d'élèves sérieux. Le dernier mois de cette année de première sera passé en activités plus classiques.

 A la rentrée 2012 les élèves sont maintenant en terminale, j'ai les tables de travail prévues dans  une salle provisoire de 80 m2 au lieu des140 m prévus. Il est difficile de bouger, le travail en travaux pratiques reste possible et je couvre ainsi la partie communication réseau de référentiel au moyen d'un logiciel de simulation. Je ne dispose pas du matériel support. On me bricole une salle de 150 m2 à partir de deux salles de cours séparées par un couloir et j'attaque les projets dans ces conditions. Le couloir sera abattu aux vacances de février.

Pendant ce temps nous avons appris que la note du bac porterait uniquement sur leprojet final est que la note serait constituée de deux parties égales, une attribuée par un jury en fin d'année suite à une soutenance orale avec support informatique, l'autre attribuée par l'enseignant de l'année au vu du travail fourni par les élèves. Les critères d'évaluation portent principalement sur la gestion de projet et la démarche de développement durable. Il est explicitement exclu de juger les élèves sur les performances et la réussite du projet. Ceci appelle deux remarques. La première est que les critères sont inadaptés, les élèves sont incapables de concevoir et même de gérer un projet par eux-mêmes. De plus la démarche de développement durable est une plaisanterie en spécialité SIN où l'obsolescence programmée est la règle. Comment note-t-on alors les élèves ? A l'estime, en fonction de critères autres, l'inspection le sait mais ne veut surtout pas que la chose soit dite. Du coup cette note relève "du grand n'importe quoi" et ne respecte aucune règle d'équité. Elle est attribuée par un enseignant seul qui connait ces élèves depuis au moins un an et compte coefficient 6 ce qui écrase les autres matières. Cela viole l'esprit du  baccalauréat dans les grandes largeurs.  

Je considère que ceci est une infamie et je me refuse à recommencer. L'ensemble du corps inspectoral est criminel ou lâche ou les deux d'avoir laissé faire une chose pareille. Cette mécanique est conçue dans une idée de concurrence entre les enseignants mais aussi entre les établissements pour créer une dynamique de très bonnes notes à l'examen y compris et surtout si elles n'ont aucun sens. Vous avez l'explication  des excellents résultats du cru 2013 du baccalauréat au moins pour la filière technologique. Cela fait plus d'un an que je me plains à mon syndicat de cet état de fait. Pas un seul compte-rendu ni localement sur Marseille ni à un plus haut niveau n'en fait mention. 

Je suis tout seul à avoir des problèmes de conscience. Ou alors le syndicat est activement complice de l'état de fait, le responsable local me dis : "mais non Pierre tu n'es pas tout seul". En attendant je  ne vois aucune réaction et ce chez aucun syndicat. Que penser ? Soit nous sommes muselés, soit je suis le dernier idiot dans son coin.

De toute façon je n'accepte pas cette situation. Je pense au niveau toujours plus problématique des élèves, autrefois on savait parler et écrire un français très convenable après 5 ans d'études primaires. Aujourd'hui les élèves bacheliers maitrisent mal la langue, ne savent plus estimer des chiffres après 12 ans d'études. Cherchez l'erreur. 
La réponse de l'institution est : "oui mais les élèves savent faire d'autres choses". Je suis bien placé dans ma spécialité pour savoir que cela n'est pas vrai ! Les élèves ne maitrisent rien ou presque des techniques numériques d'aujourd'hui. Tout ce qu'ils savent faire est jouer et surfer sur internet. Cela ne fait pas une compétence professionnelle. Les médias nous rebattent les oreilles sur la perte de compétitivité du pays en laissant entendre que le coût du travail est trop élevé. Cette présentation pèche par une omission grave. La réalité est que le travail en France est trop cher pour ce que les travailleurs sont capables de faire véritablement. Et là la responsabilité de l'éducation nationale est écrasante. 

Qui osera le dire ? J'essaye mais je me sens bien petit.

J'essaye de créer un maximum d'émoi sur la question. J'aurais pu m'immoler par le feu au milieu de la cour le jour de la rentrée des élèves, cela aurait eu plus d'allure mais je ne suis pas assez vertueux pour cela. Quand vous lirez ce texte je serai déjà mort.

Pierre Jacque enseignant du lycée Antonin Artaud à Marseille »
 Αγιος ο Θεός, Αγιος Ισχυρός, Αγιος Αθάνατος, ελέησον ημάς !

lundi 28 mai 2012

Le devoir conjugal existe toujours dans la justice française

Sur atlantico.fr : "Les idées reçues sur l'amour et la sexualité ne manquent pas. Certaines d'entre elles sont d'autant plus tenaces qu'elles sont colportées par une partie du corps médical et les médias. "Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s", "les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus", "l'amour dure trois ans"... David Simard tord le cou à ces lieux communs dans "150 idées reçues sur l'amour et le sexe" (Extraits)

"Les articles 212 à 226 du chapitre VI du Code civil français fixent les droits et devoirs des époux. L’article 215 en particulier dispose que « les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie ». Or, cela signifie, outre que les époux doivent vivre sous le même toit, qu’ils doivent cohabiter charnellement. Autrement dit, la communauté de vie comprend la communauté de lit. Ce n’est ainsi que par décision judiciaire que peut être prononcée une séparation de corps, dans les mêmes cas et les mêmes conditions qu’un jugement de divorce. Ainsi, les époux sont obligés par le mariage à entretenir ensemble une vie sexuelle. Un mariage non consommé ne répond donc pas aux obligations du mariage, de même qu’un mariage sans relations sexuelles régulières. Dès lors, ces cas de figure peuvent constituer des motifs de divorce pour faute ! [...] Le devoir conjugal n’est toutefois pas mentionné comme tel par la loi, pas plus que l’obligation à une vie sexuelle entre époux. Il est supposé contenu dans la notion de communauté de vie, ce qui conduit certains juristes à s’interroger sur la pertinence d’y sous-entendre le devoir conjugal, comme à l’époque de la rédaction du Code Napoléon, où l’on considérait que les buts du mariage étaient de faire des enfants légitimes pour la transmission du patrimoine et d’éviter les tentations extérieures, sources d’enfants illégitimes. Mais depuis 1992, la notion de devoir conjugal a évolué." 

Deux extraits d'un article paru sur Atlantico.fr consacré au livre de David Simard (philosophe et diplômé de psychosexologie) à porter au dossier bourré de contradictions ahurissantes de la conception du mariage à notre époque à la veille de sa légitimité reconnue pour les couples homosexuels.


Je n'ai pas lu le livre mais... quelle époque de confusion et de contradictions tout de même... Bon courage à tous ! Au fait, on ne peut pas utiliser un autre mot que "mariage" dans l'Orthodoxie?

jeudi 16 février 2012

Les surprises du mariage du dictionnaire étymologique du latin...



    Comprenne qui pourra !...... Ben  quoi ? ça sert les dictionnaires !
    Il serait peut-être préférable d'"appeler un chat un chat",  ( = Ne  pas avoir peur d'appeler les  choses par leur nom, de dire les  choses telles qu'elles sont.)
    Bon c'est le règne de la confusion militante et fière de l'être... pas
  grave...  il y a certainement eu des époques antérieures plus    confuses et pourtant ...elle tourne ! et puis rien ne dure n'est-ce pas ? Même les neurobiologistes le disent. Tout change si vite : Plus d'un tiers des mariages se terminent par un divorce, et même un sur deux dans les grandes villes ! Alors... on se calme ! Et encore chez les hétéros c'est moindre que chez les autres, car c'est connu c'est de toute façon formaté par la libido masculine majoritaire - de nature moins fidèle il faut bien le dire...alors quoi !?,  ça a encore moins de chances de durer. Et les enfants dans tout ça ? Ben quoi on se marie pour nous non? Pour notre développement personnel ! Et on a le droit d'avoir des bambins nous aussi. Et sinon qu'ils se débrouillent les bambins ! Avoir des valises ou des malles, en cuir ou en carton, vides ou pleines, chacun les siennes, pas vrai ? et les unes ne valent pas mieux que les autres ? Chacun pour soi et Dieu pour personne ! De toute façon ils finissent par se révolter contre leurs parents tôt ou tard, alors ? Ils se demandent tous à un moment donné si leurs parents sont bien leurs parents, alors autant leur donner de bonnes raisons de se poser des questions. Ouais des problèmes à résoudre ça aide à se développer non ? et faut bien que les psys gagnent leur croûte - ce n'est déjà pas si facile de nos jours, vous voulez augmenter le chômage ? Moi je veux faire ce que je veux et puis je veux créer des emplois avec mon activité perso ! "Dépassé le chacun pour soi. Quand je pense à toi, je pense à moi." (chantaient les Enfoirés) et inversement et puis :

"Marions-les, marions-les
Je crois qu'ils se ressemblent
Marions-les, marions-les
Ils seront très heureux ensemble !" chantait Juliette Greco

Bon après tout que les parents se débrouillent avec leurs embrouilles ! Euh ! C'est bien chrétien ça ? Euh ! tout est tellement confus dans ma tête ! Euh   ! C'est l'époque ma bonne dame !
Regardez les séries américaines comme Desperate ou Grey's anatomy : croquignolet ! Vous verrez à quel point les discours militants avec leur prosélytisme, leur propagande sont cromagnonesques et faiblards par rapport au formatage et au matraquage séducteurs des séries. Dégoulinant de bons sentiments malgré les apparences et ... Drôlement plus efficace pour attraper les mouches !

Enfin, nous sommes tout de même sur une autre planète tout en étant sur la même et tant que notre Église restera FIDÈLE à nos points de repère ça ira... sinon ! JE DIVORCE ! Moi aussi j'irai voir ailleurs... ou peut-être plus nulle part, d'ailleurs.
Scrongneugneu c'est la cata !
Tiens bon matelot, ton capitaine fait semblant de dormir ! Il va calmer toute cette tempête quand il se relèvera !

jeudi 30 décembre 2010

Le massacre des Saints innocents aujourd'hui... quelques exemples entre autres

Enfants consommateurs

http://www.commercialfreechildhood.org/events/consumingkids.html
La commercialisation de l'enfance
Consuming Kids est le tout nouveau fim de la Fondation pour l’éducation aux médias avec l’équipe de la CCFC et son comité directeur qui a été acclamé par la critique. Le film est un compte-rendu destiné à faire prendre conscience des effets profonds et pernicieux de la publicité destinée aux enfants sur leur santé et leur bien-être.
Les membres de la CCFC dans tout le pays organisent des projections locales de Consuming Kids. De telles projections constituent la façon idéale de sensibiliser la population à la commercialisation de l'enfance et à communiquer avec d'autres parents et des militants locaux.




et n'oublions pas non plus,
ce que les enfants voient ils le font.... 

mardi 30 novembre 2010

Merveilleux dessins animés orthodoxes russes

Voici deux belles et émouvantes réalisations de films d'animation d'artistes russes
dont on voudrait bien pour nos enfants que quelqu'un se mette à faire les sous-titres en français, qui montrent une fois de plus combien le peuple russe est un peuple d'artistes  et que c'est bien un écrivain russe également qui a écrit "La beauté sauvera le monde". 

On entend souvent désormais dans le monde de l'entreprise cette phrase désabusée "Nul n'est irremplaçable" qui se voudrait une phrase de sagesse et d'incitation à la modestie - ce qui n'a rien de négatif au départ mais qui finit par la dévalorisation de l'individu isolé et perdu dans des machines et des structures qui les dépassent ... Dans le travail des choses de ce monde, peut-être... mais dans le monde spirituel qui demeure pour presque nous tous un monde invisible, c'est le contraire ! Chacun a une place et un rôle dans le dessein de Dieu, que nul autre ne pourrait assumer à sa place, et qui  donne à la moindre petite personne, même ignorée de tous mais aimée de Dieu, infiniment de prix aux yeux de notre Maître et Créateur, comme autant de responsabilité vis à vis du monde créé...


"Ta croix"
Réalisation : Stanislav Podivilov





L'icône miraculeuse de Notre-Dame de Tikhvine.
Réalisation : Natalya Mabuza et Lioubov Apraxin


mercredi 10 novembre 2010

Une éducation orthodoxe ? Qu'est-ce qu'aimer vraiment ses enfants ?

Qu’est-ce qu’aimer vraiment ses enfants ?


Désormais de nos jours, la plupart des parents que nous sommes, voulant donner à leurs enfants confiance en eux-mêmes, pour les rendre forts dans leur vie d’adulte à venir et contribuer au développement de leur personnalité et à l’affirmation de leur singularité, dans un monde où la compétition fait rage, nous sommes continuellement en train d’encourager la moindre de leurs réalisations en les félicitant, en leur disant combien nous sommes fiers d’eux et en leur donnant toutes sortes de récompenses en ces occasions.


Ce n’est certes pas le genre de comportement parental qui était courant autrefois ni naguère. On considérait les phases de croissance de l’enfant du point de vue de leur aboutissement sans trop s’attarder sur les phases transitoires de leurs apprentissages et de leurs réalisations. On s’en réjouissait certainement mais on avait plutôt tendance à montrer à l’enfant que tous ses succès étaient normaux et n’avaient pas à être spécialement montés en épingle. En revanche, il est vrai, on insistait plutôt davantage sur les défauts, les corrections à apporter, les efforts à faire encore et les insuccès qu’il ne fallait pas renouveler.



Mais, peu à peu, de plus en plus, se sont répandues, par le biais de travaux, d’ouvrages de professionnels de l’enfance et d’articles de magazines en rendant plus ou moins fidèlement compte des idées concernant la reconnaissance, le respect de la personne de l’enfant et le nécessaire soutien des parents pour son développement. En tout état de cause notre époque préfère appuyer sur le « positif » que de s’attarder sur le « négatif ».
Quel comportement faut-il préférer ?
Quelle est l’attitude la plus chrétienne vis-à-vis de cela pour l’éducation des enfants ? Les parents majoritairement ne désirent que le bien de leurs enfants parce qu’ils les aiment.
Cela ne va pas de soi évidemment…


Comme nous, Orthodoxes, avons l’habitude de consulter ce qu’ont dit nos saints Pères et nos maîtres spirituels pour nous éclairer et nous guider sur tel ou tel sujet difficile de la vie quotidienne, nous citerons quelques unes de leurs paroles à propos des enfants.

Voici par exemple ce que dit Père Païssios :



« De nombreux parents, pensant qu'ils aiment profondément leurs enfants, finissent par les détruire sans s'en rendre compte. Par exemple, une mère qui aime trop sa fille, lui dit tout en la tenant dans ses bras: « J'ai le meilleur enfant du monde. » Ainsi, à partir d'un très jeune âge (quand un enfant est incapable de s'en rendre compte et de réagir contre cela), cette enfant acquiert un esprit hautain et croit qu'elle est une personne merveilleuse. Il s’ensuit qu’elle n'est pas capable de percevoir le manque de la présence de Dieu et de sa puissance bienveillante dans sa vie et, bien sûr, elle ne peut pas apprendre à faire appel à Lui. En conséquence, elle développe une confiance en soi, solide comme le marbre, qui, souvent, qui ne s’en va jamais, puisque, et le temps passant, il devient très difficile de s'en débarrasser. »


Voilà bien une sentence peu conforme à l’objectif de nombreux parents qui pourraient bien s’étonner voire s’indigner de tels propos à l’égard de leur progéniture chérie….
De tels propos paraissent bien difficiles à accepter. Il y a pourtant lieu ici de comprendre dans quel contexte l’Ancien Païssios, qui a entendu tellement de parents exprimer leurs difficultés à élever leurs enfants dit de telles paroles.

Le défi des parents qui aiment leur enfant est de l’aider à développer une bonne estime de soi qui inclut l'humilité, tout en leur enseignant que tout vient de Dieu. En vérité, nous sommes tous enfants de Dieu et tout ce que nous avons et pouvons faire vient de Lui. Il est important de se le rappeler de le remercier pour les dons qu'il nous donne et la capacité à les développer et à les appliquer. L’orgueil se développe lorsque nous pensons que nos réalisations viennent entièrement de nous ou que nous sommes intrinsèquement meilleurs que les autres.

Qu'en est-il de l’importance que nous donnons aux sports et à la compétition ? Une enquête récente a montré que ceux qui participent à des sports aussi importants que le baseball, le basket-ball ou le football, sont plus susceptibles de tricher à l'école. Ces activités qui mettent l'accent sur l’accomplissement personnel indépendant de Dieu peut conduire nos enfants loin de Dieu ce qui leur rend plus difficile plus tard dans la vie la nécessité de se repentir et de se rapprocher de Dieu.

Nous, les parents avons une énorme responsabilité. Nous devons d'abord développer l'humilité nous-mêmes.

L’Ancien Païssios dit aussi :
« Les parents doivent s'occuper de leur vie spirituelle, car mis à part eux-mêmes, ils sont aussi responsables de leurs enfants. Bien sûr, ils ont l'excuse d'avoir hérité leurs traits négatifs de leurs propres parents ; cependant ils n'ont aucune excuse de ne pas essayer de se débarrasser de ces mauvaises choses, une fois qu'ils prennent conscience de leur existence. »


Il y a lieu de travailler sans cesse sur notre propre relation à Dieu c’est sans doute le plus sûr moyen de devenir un meilleur parent.
Je me rappellerai toujours ce prêtre catholique sportif - sans me souvenir de son nom - qui apprenait aux enfants à plonger du haut d'une falaise, il disait "Avant on demandait beaucoup aux enfants et on en faisait des hommes, de nos jours on leur donne beaucoup et..."

Les enfants de nos jours ont-ils beaucoup de résistance à l'épreuve, à la frustration,  beaucoup de courage devant l'obstacle, beaucoup de ténacité devant ce qui est difficile, beaucoup de patience devant ce qui ne vient pas tout de suite ? Autrement  dit sont-ils bien armés pour faire face aux difficultés de leur vie présente d'enfant et d'adulte à venir. Rien n'est moins sûr...


Sans aucun doute le juste milieu, ou plutôt l'attitude juste se trouve-t-elle dans une vie en présence de Dieu. Les normes, de quelques sortes qu’elles soient, anciennes ou nouvelles, "has-been" ou à la mode, ne concernent pas l'Esprit Saint de Dieu qui seul nous permet de discerner ce qui est bon pour l'un mais qui ne l'est pas pour l'autre, ce qui fortifie l'un mais qui peut écraser l'autre, ce qui perd l'un mais peut sauver l'autre. Le véritable amour (pas seulement pour nos enfants mais également pour notre prochain) n'est-il pas celui qui se rapproche le plus de Dieu qui sait, dans son incommensurable miséricorde, mieux quiconque, ce qui est bon pour nous et pour notre salut.
Maxime le minime