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vendredi 20 juin 2014
UN PRÊTRE HÉROÏQUE du DONBASS : LE PÈRE SERGE MIRONOV

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samedi 12 avril 2014
L'exemple du Bon Pasteur, la sollicitude envers les faibles par St Jean Chrysostome SUR LE SCANDALE (7)
Le divin Maître nous révèle un titre de plus de leur part à notre respect, quand Il ajoute: "Leurs anges voient toujours la face de mon Père qui est dans les cieux". D’où il suit que les saints ont tous des anges dans le ciel. L'Apôtre disait de la femme "qu'elle devait voiler sa fête à cause des anges" (1Cor.11;10) Moïse a dit également: "Le Seigneur a fixé des limites aux nations eu égard au nombre des anges de Dieu" (Deut. 32;8) Dans le cas présent, le Sauveur ne parle pas seulement des anges ordinaires, Il parle des anges les plus élevés en dignité. Ces mots: " Ils voient la face de mon Père" indiquent simplement le crédit et l'honneur dont ils jouissent aux yeux de Dieu. "Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui avait péri" (Mat.18 ;11). Ici se présente une raison plus décisive que la précédente, et une parabole propre à préciser la volonté du Père à ce sujet. "Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée? Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits." Voyez-vous de combien de manières Il nous excite à nous occuper de nos frères les plus petits? Ne dites donc pas : C'est un ouvrier en airain, c'est un cultivateur, un ouvrier en chaussures, un homme sans distinction, et ne concevez à leur égard aucun sentiment de mépris. Pour vous prémunir contre ce mal, songez aux moyens par lesquels le Sauveur s'efforce de vous inspirer des sentiments de douceur et de sollicitude envers vos
frères. C'est d'abord un enfant qu’Il met sous vos yeux. Devenez semblable à cet enfant, vous dit-Il ; puis il ajoute : "Quiconque recevra un petit enfant comme celui-là, me recevra moi-même. — Quiconque scandalisera un de ces petits sera rigoureusement puni. Non content de la comparaison de la meule, Il prononce le mot : "malheur" et Il nous ordonne de rompre avec les gens de cette espèce, nous fussent-ils aussi nécessaires que les mains et les yeux. Il nous parle ensuite des anges auxquels ces frères si faibles sont confiés, de sa passion et de son propre désir ; car ces mots: "Le Fils de l'homme est venu sauver ce qui avait péri, indiquent la croix; de même que Paul écrivant au sujet de ce frère, pour lequel, disait-il, est mort le Christ" (Rom.14;15) . Toujours pour
nous inspirer l'estime du prochain, quelque petit qu’il soit, le divin Maître nous parle encore de son Père, dont le bon plaisir est qu’il ne périsse pas, de ce qui arrive ordinairement au berger qui, laissant les brebis fidèles, court à la recherche de la brebis égarée, et qui se réjouit profondément de la retrouver saine et sauve.
5. Si Dieu se réjouit à ce point quand Il retrouve l’un de ces petits, comment osez-vous mépriser ceux pour lesquels le Seigneur déploie tant de sollicitude, quand vous devriez pour l’un d’eux être prêt à donner votre vie?
— Mais il est faible et impuissant.
— Raison de plus pour ne négliger aucun des moyens propres à le sauver. Dieu a bien laissé les les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour venir à la recherche de celle-ci ; et le salut d'un nombre considérable d'hommes n'a pas pu le rendre indifférent à la perte d’un seul. Luc dit que le bon Pasteur rapporte la brebis égarée sur ses épaules, et que la conversion d’un seul pécheur cause plus de joie que la persévérance de quatre-vingt-dix-neuf justes (Luc 15;5-7). Toujours est-il que, en laissant les brebis qui ne couraient aucun danger, et en se réjouissant si fort d’avoir ramené l’autre au bercail, le Seigneur montre à cet endroit une admirable sollicitude. Nous aussi, gardons-nous de ne témoigner à ces âmes que de l'indifférence. Du reste, tel est le but de tout ce qui vient d’être dit. Lorsque le Sauveur menace de refuser l'entrée des cieux à quiconque ne devient pas petit enfant, et qu'Il emploie la comparaison de la meule, Il confond l'arrogance et l'orgueil, vices essentiellement opposés à la charité ; lorsqu’Il dit: "Il est nécessaire qu'il y ait des scandales" Il prêche la nécessité de la vigilance, lorsqu’Il ajoute: "Malheur à celui par qui vient le scandale", Il nous détourne de scandaliser en quoi que ce soit; lorsqu’Il nous ordonne de rompre avec les
personnes capables de nous scandaliser, Il nous facilite l'oeuvre du salut; enfin, lorsqu’Il nous enjoint de ne pas dédaigner les petits, ce qu’Il fait avec force, car Il nous dit : "Prenez garde de dédaigner un seul de ces petits ; les anges, poursuit-Il, voient la face de mon Père" c'est pour cela que je suis venu; telle est la volonté de mon Père"; Il ranime le zèle de ceux qui doivent en prendre soin. Voilà comment Il nous prémunit contre tout danger ; voilà jusqu'où Il pousse la sollicitude à l'endroit des hommes les plus vils et les plus dédaignés : Il menace des châtiments les plus graves ceux qui les scandaliseraient, Il promet à ceux qui les traiteront avec ménagement et charité, les récompenses les plus précieuses; enfin, Il cite comme modèle à ce sujet, et son Père et Lui-même. Marchons à sa suite, nous aussi, ne reculons devant aucune peine, devant aucun abaissement apparent, lorsqu'il s’agira du bien de nos frères: fallût-il devenir le serviteur d'un homme obscur et vil, fallût-il entreprendre quoi que ce soit de pénible, franchir des montagnes et des précipices, ne reculons jamais lorsque le salut d’un de nos frères en sera la conséquence. Une âme est si chère à Dieu qu’Il n’a même pas épargné son propre Fils (Rom.8;32)).
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vendredi 11 avril 2014
"Si votre oeil droit vous scandalise, arrachez-le, jetez-le loin de vous" par St Jean Chrysostome SUR LE SCANDALE (6)
4. Pour vous convaincre de cette vérité, que le mal n’a point pour principe la fatalité, prêtez l’oreil1e à ce qui suit. Après la malédiction précédente, le Sauveur continue en ces termes "Si votre main ou votre pied vous scandalise, coupez-le et jetez-le loin de vous ; il vaut mieux pour vous entrer dans le séjour de la vie n'ayant qu'un pied et qu’une main, que d'être précipité avec les deux pieds et les deux mains au feu éternel. Et si votre oeil droit vous scandalise, arrachez-le, jetez-le loin de vous. Il vaut mieux pour vous entrer avec un seul oeil dans le séjour de la vie, que d'être jeté avec les deux yeux dans la fournaise de feu. " (Mat.18;8-9) Il ne parle pas des membres du corps, gardez-vous de le croire ; il parle de nos amis, de nos parents qui sont pour nous comme nos propres membres. L'observation qu’Il fait actuellement, Il l’avait déjà faite ailleurs. En effet, il n‘est rien de si funeste que la fréquentation des méchants. Là où la contrainte échoue, l’amitié plus d’une fois réussit, soit pour notre malheur, soit pour notre bonheur. Voilà pourquoi le divin Maître nous enjoint impérieusement de briser toute relation avec les personnes qui nous seraient nuisibles, et désigne les auteurs du scandale. Voyez-vous comment Il prévient le
mal que peuvent causer les scandales en nous annonçant qu’il y en aurait inévitablement? Il ne voulait pas qu’ils nous surprissent dans la négligence Il voulait que nous les attendissions avec vigilance ; et c’est pour cette raison qu’Il nous en découvre les conséquences eflroyables. Il ne dit pas tout d'abord : "Malheur au monde, à cause de ces scandales "; Il ne le dit qu’après en avoir prédit les funestes effets. En déclarant malheureux celui qui est fauteur du scandale, il fait ressortir la gravité des conséquences; car ces mots : "Cependant, malheur à cet homme..." nous prédisent le châtiment terrible qui l'attend. En outre, il recourt à une comparaison pour augmenter nos craintes. Non content de cela, il nous montre la voie par laquelle il nous sera facile d’éviter ces scandales. Quelle est cette voie? Rompez avec les méchants, nous dit-Il, quelques liens d’amitié qui vous unissent à eux; et il appuie cette conclusion sur un raisonnement inéluctable. Si vous conservez vos amis, nous dit-il encore, vous les perdrez en vous perdant vous-même; en rompant avec eux,vous opérerez du moins votre propre salut.
Si donc une amitié vous est funeste, renoncez-y sans délai. Nous consentons bien à l'amputation de nos membres, lorsqu’ils sont dans un état incurable et qu’ils nuisent au reste du corps ; à plus forte raison, devons-nous nous interdire certaines amitiés. Si le mal naissait de la nature, le conseil serait inutile et superflu, vaine serait toute précaution; mais, si elle n'est pas vaine, ce qui est hors de doute, il s’ensuit clairement que le mal naît de notre volonté. "Prenez garde de mépriser l’un de ces « petits car, je nous le dis, leurs anges voient toujours la face de mon Père qui est dans les cieux" (Mat.18;10) Le divin Maître désigne sous le nom de petits, non pas ceux qui le sont réellement, mais ceux que la foule estime tels, par exemple les pauvres, les gens inconnus et de condition obscure. Comment serait-il petit, celui qui est plus honorable que le monde entier? Comment serait-il petit, celui qui est l'ami de Dieu ? Je le répète, le Sauveur ne désigne ainsi que les personnes réputées telles par le vulgaire. Il ne dit pas : Si vous méprisez plusieurs, mais: "un seul de ces petits"; et, en s'exprimant de cette manière, Il combat le mal qui pourrait résulter d'un grand nombre de scandales. De même que la fuite des méchants, l'amitié des bons nous procure de précieux avantages. Si nous y réfléchissons, nous verrons que nous en retirons un double fruit: en premier lieu, nous nous déroberons à l'affection des personnes qui pourraient nous scandaliser; en second lieu, nous entourerons les saints du respect et de l'honneur qui leur convient." (à suivre)
Si donc une amitié vous est funeste, renoncez-y sans délai. Nous consentons bien à l'amputation de nos membres, lorsqu’ils sont dans un état incurable et qu’ils nuisent au reste du corps ; à plus forte raison, devons-nous nous interdire certaines amitiés. Si le mal naissait de la nature, le conseil serait inutile et superflu, vaine serait toute précaution; mais, si elle n'est pas vaine, ce qui est hors de doute, il s’ensuit clairement que le mal naît de notre volonté. "Prenez garde de mépriser l’un de ces « petits car, je nous le dis, leurs anges voient toujours la face de mon Père qui est dans les cieux" (Mat.18;10) Le divin Maître désigne sous le nom de petits, non pas ceux qui le sont réellement, mais ceux que la foule estime tels, par exemple les pauvres, les gens inconnus et de condition obscure. Comment serait-il petit, celui qui est plus honorable que le monde entier? Comment serait-il petit, celui qui est l'ami de Dieu ? Je le répète, le Sauveur ne désigne ainsi que les personnes réputées telles par le vulgaire. Il ne dit pas : Si vous méprisez plusieurs, mais: "un seul de ces petits"; et, en s'exprimant de cette manière, Il combat le mal qui pourrait résulter d'un grand nombre de scandales. De même que la fuite des méchants, l'amitié des bons nous procure de précieux avantages. Si nous y réfléchissons, nous verrons que nous en retirons un double fruit: en premier lieu, nous nous déroberons à l'affection des personnes qui pourraient nous scandaliser; en second lieu, nous entourerons les saints du respect et de l'honneur qui leur convient." (à suivre)
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