Le devoir conjugal existe toujours dans la justice française
Sur atlantico.fr : "Les idées reçues sur l'amour et la sexualité ne manquent pas. Certaines d'entre elles sont d'autant plus tenaces qu'elles sont colportées par une partie du corps médical et les médias. "Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s", "les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus", "l'amour dure trois ans"... David Simard tord le cou à ces lieux communs dans "150 idées reçues sur l'amour et le sexe" (Extraits)
"Les articles 212 à 226 du chapitre VI du Code civil français fixent les droits et devoirs des époux. L’article 215 en particulier dispose que « les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie ». Or, cela signifie, outre que les époux doivent vivre sous le même toit, qu’ils doivent cohabiter charnellement.
Autrement dit, la communauté de vie comprend la communauté de lit. Ce n’est ainsi que par décision judiciaire que peut être prononcée une séparation de corps, dans les mêmes cas et les mêmes conditions qu’un jugement de divorce.
Ainsi, les époux sont obligés par le mariage à entretenir ensemble une vie sexuelle. Un mariage non consommé ne répond donc pas aux obligations du mariage, de même qu’un mariage sans relations sexuelles régulières. Dès lors, ces cas de figure peuvent constituer des motifs de divorce pour faute !
[...]
Le devoir conjugal n’est toutefois pas mentionné comme tel par la loi, pas plus que l’obligation à une vie sexuelle entre époux. Il est supposé contenu dans la notion de communauté de vie, ce qui conduit certains juristes à s’interroger sur la pertinence d’y sous-entendre le devoir conjugal, comme à l’époque de la rédaction du Code Napoléon, où l’on considérait que les buts du mariage étaient de faire des enfants légitimes pour la transmission du patrimoine et d’éviter les tentations extérieures, sources d’enfants illégitimes. Mais depuis 1992, la notion de devoir conjugal a évolué."
Deux extraits d'un article paru sur Atlantico.fr consacré au livre de David Simard (philosophe et diplômé de psychosexologie) à porter au dossier bourré de contradictions ahurissantes de la conception du mariage à notre époque à la veille de sa légitimité reconnue pour les couples homosexuels.
Je n'ai pas lu le livre mais... quelle époque de confusion et de contradictions tout de même... Bon courage à tous ! Au fait, on ne peut pas utiliser un autre mot que "mariage" dans l'Orthodoxie?
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