Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 14 février 2010

TEXTES LITURGIQUES, LES DIFFÉRENTES TRADUCTIONS EN FRANÇAIS


Sur le site Orthodoxie.com 

Recension: « Les divines liturgies de saint Jean Chrysostome, de saint Basile le Grand et la liturgie des dons présanctifiés », traduction nouvelle du père Placide Deseille

 par Jean-Claude Larchet

Liturgie« Les divines liturgies de saint Jean Chrysostome, de saint Basile le Grand et la liturgie des dons présanctifiés », traduction du Père Placide Deseille, éditions du Monastère Saint-Antoine-le-Grand et Monastère de Solan, 2009, 2007 p.
En cette période où, dans un laps de temps de huit jours, on célèbre dans l’Église orthodoxe la liturgie de saint Jean Chrysostome, la liturgie des dons présanctifiés et la liturgie de saint Basile, il est opportun de signaler la publication, par le monastère Saint Antoine le Grand et le monastère de Solan, d’un volume relié et fort bien présenté qui les réunit toutes les trois dans une traduction du père Placide Deseille.
Cette traduction nouvelle paraît avec la bénédiction de S. E. le métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France.
Ceux qui sont des familiers des excellentes traductions réalisées par le P. Placide Deseille ne seront pas surpris de constater que la présente traduction se caractérise par son souci de littéralité par rapport au texte original grec, tout en conservant au texte français un style de grande qualité.

Il est précisé en sous-titre que le texte et les rubriques correspondent à l’usage du Mont-Athos, mais nous avons cependant constaté sur certains points de légères variantes par rapport au texte athonite de référence (éditions du saint Monastère de Simonos-Pétra, 2008). L’usage athonite, ici globalement respecté, présente quelques variantes par rapport à l’usage paroissial grec, et des variantes plus importantes par rapport à l’usage slave. Il est cependant très facile, car ces variantes sont minimes, d’apporter sur le livre les quelques corrections nécessaires pour adapter le texte et les rubriques à l’usage auquel on se conforme habituellement.
Cette traduction de la liturgie qui est le plus souvent célébrée, celle de saint Jean Chrysostome, s’ajoute aux cinq traductions actuellement en usage dans les pays francophones: 1) celle de Mgr Sylvestre (Nice, 1965) ; 2) celle des éditions Liturgica (texte en ligne ici)  ; 3) celle du père Denis Guillaume (qui figure dans plusieurs volumes de ses publications, notamment dans un petit livre de poche qui regroupe les trois liturgies); 4) la traduction des moines de Cantauque (publiée avec la bénédiction de S. E. le métropolite Joseph), téléchargeable ici; 5) la traduction réalisée et publiée par la Fraternité orthodoxe en 2007, "reçue par la commission liturgique de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France". Cette dernière traduction a l'avantage d’être plus proche du texte que la précédente (la plus utilisée) et de présenter, dans ses notes, les usages des différentes Églises locales (mais sans toutefois mentionner celles-ci) ; elle a en revanche suscité quelques réticences et n’est pas parvenue à s’imposer comme la traduction de référence du fait qu’elle reflète certains a priori discutables de ses promoteurs, modifie notamment certaines rubriques sous l’influence des idées réformistes du P. Alexandre Schmemann (par exemple c’est l’assemblée qui répond « Amen » lors de l’épiclèse et non le diacre, ou le fidèle répond « Amen » en recevant la communion, deux pratiques qui ne sont officiellement reconnues par aucune Église orthodoxe à notre époque, mais que cette édition présente, sans aucune annotation, comme faisant partie du texte ordinaire de la Liturgie). Un des membres de la commission liturgique de l'AEOF s’est plaint auprès de l’AEOF, à la suite de la publication de la présente traduction du P. Placide, "de la prolifération des traductions liturgiques" (munies, pour la plupart, d'une bénédiction épiscopale qui leur donne un caractère officiel) ; mais une telle situation n’existerait pas et on aurait pu aboutir à un texte unique, universellement reçu, si la commission liturgique de l’AEOF, au lieu de se constituer en un groupe fermé se situant dans la mouvance de la Fraternité orthodoxe (et dont aucun membre n’est un connaisseur du grec liturgique), s’était ouverte, pour la traduction et pour sa révision, à de vrais spécialistes de tous horizons, comme par exemple le père Placide lui-même, comme le père Nicolas Molinier, auteur d’un remarquable commentaire et d’une excellente traduction du propre des liturgies de saint Jean Chrysostome et de saint Basile, comme le père Denis Guillaume (décédé l’an dernier) qui maîtrisait de multiples langues anciennes (dont le grec et le slavon) et modernes (dont le grec, le russe, le serbe et le roumain) et a réalisé l’exploit de traduire en langue française la totalité des offices orthodoxes, comme Bernard Le Caro, très bon connaisseur tant du grec que du slavon liturgiques, qui réalise depuis plusieurs années d’excellentes traductions dans le cadre du diocèse de Genève de l’ERHF (Patriarcat de Moscou) dont il est membre de la commission liturgique, ou encore comme Claude Lopez-Ginisty qui a traduit et composé, dans une langue très élégante, des centaines de textes liturgiques.
On peut se procurer cette traduction du père Placide Deseille, de même que la traduction du Petit horologion réalisée selon les mêmes critères, dans les deux monastères dont il est le père spirituel : Monastère Saint-Antoine-le-Grand (Font de Laval, F 26190 Saint-Laurent-en-Royans, Fax: 04 75 47 53  68), ou auprès du Monastère de Solan (F 30330 La Bastide d’Engras, Fax: 04 66 82 99 08).
Jean-Claude Larchet

lundi 25 janvier 2010

BON ET SAINT TRIODE, FRÈRES et SŒURS !

Il est sans doute bon maintenant de mettre les polémiques (qui sont des combats par moments nécessaires) de côté puisque l'Orthodoxie a moins besoin de défenseurs que de témoins.
Voici un extrait du Triode traduit par Feu Père Denis sans qui nous n'aurions presque pas de texte en français ni ne comprendrions pas grand chose de ce que chantent nos chœurs que ce soit en slavon ou en grec, grâces lui soient rendues une fois de plus ! Mémoire éternelle ! 
C'est un commentaire sur le Dimanche du Publicain et du Pharisien :

"Ô Dieu, sois propice au pécheur que je suis !"

"Aujourd'hui, nous recommençons avec Dieu et avec ce Triode, que de nombreux mélodes, parmi nos Pères saints et théophores, ont orné de leurs hymnes, sous l'inspiration du saint Esprit Premier de tous, le grand poète Cosmas en a conçu l'idée en créant le dit « tri-ode» à l'image de la sainte et vivifiante Trinité: en la grande et sainte Semaine des Souffrances de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ, il a mis en acrostiches à ses odes le nom même de chaque jour. Et à son imitation, d'autres Pères, en particulier les Studites Théodore et Joseph, composant à leur tour les offices des autres semaines du saint et grand Carême, les ont légués à leur monastère, le Stoudion, disposant et arrangeant d'abord les odes, puis les autres parties du livre, que les Pères ont ensuite rassemblés en un recueil.
Et puisqu'au premier des jours correspond le dimanche, comme étant celui de la Résurrection, comme le premier, le huitième et le dernier, ils ont bien fait d'assigner au lundi la première ode, au mardi la seconde, au mercredi la troisième, au jeudi la quatrième, au vendredi la cinquième, au samedi, qui est le septième jour, la sixième et la septième, ainsi que les deux autres odes, que tous les jours ont en commun à cause de leur importance. C'est ainsi qu'a fait le divin Cosmas (de Maïouma) au Samedi Saint, composant pour ce jour un tétra-ode, même si par la suite le très-sage empereur Léon demanda au moine Marc, évêque d'Hydronte (Otrante), d'en faire un canon complet. C'est donc improprement qu'on l'appelle Triode, puisqu'il n'a pas toujours des « tri­odes» et qu'il propose des canons entiers; s'il garde son nom, c'est abusivement, à mon sens, ou bien à cause de la Semaine Sainte, où il en était d'abord ainsi, comme nous avons dit.
A travers tout le livre du Triode, le but de nos Pères saints a été de nous rappeler, comme en un résumé, tous les bienfaits de Dieu à notre égard depuis le début, de nous remémorer à tous comment, créés par lui, puis nous étant détournés du commandement qu'il nous avait donné, au point de nous retrouver nus, nous avons été chassés des délices du Paradis, rejetés par jalousie du prince du mal, le serpent, notre ennemi, culbutés à cause de notre propre exaltation, et comment nous sommes restés privés de biens, abandonnés à la direction du diable; comment le Fils et Verbe de Dieu, dans la compassion de son cœur,
inclina les cieux et descendit, habita le sein de la Vierge et pour nous se fit homme, et par son existence en notre humanité nous révéla le chemin qui monte vers les cieux, principalement à travers l'humilité, le jeûne, l'éloignement du mal et le reste de ses œuvres; comment il a souffert, est ressuscité, s'est élevé au ciel, puis a envoyé l'Esprit saint à ses Disciples et Apôtres; comment ils l'ont prêché par le monde entier comme Fils de Dieu et Dieu parfait; et ce que les divins Apôtres ont fait par la grâce de l'Esprit très-saint, rassemblant tous les Saints depuis les confins de la terre par leur prédication, afin de remplir le monde d'en haut, ce qui depuis le commencement était me but du Créateur. Et c'est en cela aussi le but du Triode.

Les trois présentes fêtes, celles du Pharisien et du Publicain, du Fils prodigue et du second Avènement, ont été conçues par les saints Pères comme une préparation et un entraînement ; afin que nous soyons préparés et prédisposés aux combats spirituels du carême, en renonçant à nos habitudes mauvaises. Et avant tout on nous expose la parabole du Pharisien et du Publicain, qui donne son nom à la semaine. Ceux qui doivent affronter les combats corporels reçoivent d'abord de leurs stratèges une instruction pour le tempo de la guerre, afin qu'ils sachent fourbir leurs armes, préparer tout comme il faut et que, tout obstacle levé, ils marchent de tout cœur vers les combats et fournissent l'effort qui leur est demandé. Souvent même. avant la rencontre, on leur adresse des discours avec des exemples tirés de l'histoire, excitant leur âme à l'émulation, les détournant de la crainte, de la lâcheté, de la nonchalance et de tout ce qui peut les mettre en danger. De la même façon les divins Pères sonnent d'avance le combat du jeûne, qui va s'engager contre les démons, afin de nous purifier et des passions qui se sont emparées de nos âmes et des poisons qui y agissent depuis longtemps; afin que nous nous empressions d’acquérir les vertus que nous ne possédons pas et que revêtus d'une armure convenable, nous soyons prêts à marcher vers les combats du jeûne. Et c'est pourquoi ils nous exposent en premier lieu cette parabole évangélique si digne de foi, ils nous la proposent comme la première arme pour acquérir la vertu, celle du repentir et de l'humilité, et nous mettent en garde contre le plus grand obstacle vers elle, celui de la jactance et de la vanité. A travers le Pharisien, ils nous enseignent à rejeter le vice de l'orgueil et de la présomption, et par le Publicain à lui opposer son contraire, l'humilité et le repentir. Car le premier et le pire des vices c'est l'orgueil, la présomption: c'est par là, en effet, que le diable a été déchu du ciel, lui qui auparavant était le Porte-lumière (Lucifer), par là aussi qu'il devint ténèbres et qu'il en porte le nom. Et pour ce qui est d'Adam, notre premier père, c'est par là qu'il lui advint d'être chassé du Paradis, et pour cela les Saints nous exhortent, d'une certaine manière à ne pas nous enorgueillir de nos vertus et à ne pas nous exalter au-dessus de nos proches, mais d'être toujours humbles. Car le Seigneur résiste aux orgueilleux, mais il accorde aux humbles sa grâce. Il vaut mieux se repentir après avoir péché que de s'enorgueillir pour avoir fait ce qui est juste. Car je vous le dis, nous déclare-t-il: le Publicain s'en revint justifié, et non pas le Pharisien. La parabole révèle donc qu'il ne faut pas s'élever, même si l'on fait le bien, mais toujours s'humilier et prier Dieu de toute son âme, même si l'on est tombé dans les pires fautes, car le salut n'est pas loin. Le Publicain, c'est celui qui, ayant reçu des souverains le droit de percevoir les impôts et les affermant contre toute justice, en tire un gain illicite. Le Pharisien est un «séparé », pour ainsi dire, qui dépasse les autres par sa connaissance de la Loi. Saducéen vient de Sadok, ce grand-prêtre qui aida le roi David contre Absalon (2 Rois 15,24 sqq). Sedek, c'est la justice. Chez les Hébreux, il y avait trois hérésies: les Esséens (sic), les Pharisiens et les Saducéens, pour qui n'existent ni Résurrection ni Anges, ni Esprit." (Triode de Carême-Diaconie apostolique)




samedi 27 septembre 2008

HOMMAGE à l'Archimandrite Père PLACIDE DESEILLE



Père Placide Deseille (ad multos annos !) aura été et demeure pour beaucoup d’entre nous francophones (re)venus à l’Orthodoxie, un guide spirituel précieux à bien des points de vue : par sa connaissance de notre milieu culturel et religieux d’origine, son érudition, sa connaissance solide et étendue des Saints Pères, la profondeur de son expérience spirituelle, et ses attaches irremplaçables avec la Sainte Montagne qui nous offre l’assurance d’une transmission et d’un enseignement orthodoxe authentiquement vécu. Les tribulations qui furent les siennes, conséquences de son engagement, témoignent d’une foi comme le roc et d’une espérance sans faille dont les « néo-orthodoxes » peuvent s’inspirer largement.
Nous pouvons nous réjouir de son irremplaçable témoignage (qui a sa part de martyre au sens plus restreint) comme nous devrions plus souvent avoir à l’esprit tous ces hommes de Dieu français, qui selon des charismes différents, ont témoigné et témoignent encore de l’Orthodoxie la plus exigeante dans notre pays. Il serait d’ailleurs préférable de prendre conscience de leur importance bien avant qu’ils ne nous quittent comme cela a été le cas de Père Denis (Mémoire éternelle !), les citer, les célébrer sans timidité, prier pour eux et... et les aider matériellement autant que nous le pouvons, car ils ont bien souvent à faire face à des diffcultés matérielles et administratives qui si elles ne nuisent pas à leur avancement spirituel, ne servent pas le développement de la véritable Eglise locale.

Les Pages orthodoxes de La Transfiguration ont transcrit le récit de son cheminement spirituel que je n’ai lu que lors d’un séjour au monastère de Simonos Petra à la Sainte Montagne il y a quelques années.
Le site pigizois nous offre également un précieux enregistrement de l'expérience spirituelle du Géronda en français traduit en grec, si j’ai bien reconnu la voix, par Mère Hypandia, higoumène du monastère de La Protection de la Mère de Dieu au mas de Solan, une des trois dépendances du monastère de Simonos Petra. Bien que cela date d'une visite à Chypre d'environ dix ans je crois, il n'est pas sans intérêt de l'entendre.
Pour écouter cet enregistrement cliquez   ICI

L'archimandrite Placide nous rappelle bien des choses importantes et essentielles sur ce qu'est vraiment l'Orthodoxie que nous ne devrions pas oublier si rapidement (sous le bon prétexte du désir de coexistence pacifique oecuméniste) et la difficulté à vivre sa foi en Occident quelquefois. En tout cas pour ce qui me concerne je me sens parfaitement en accord avec ce qu'il dit.

lundi 23 juin 2008

Père Denis GUILLAUME - Mémoire éternelle !


Voilà, Père Denis Guillaume est parti.



Et comme pour son "SOS d'avril ", averti par Jean-Mi, je me fais le relais de sa délivrance des épreuves de ce monde. Je suis heureux d'avoir pu activement participer à son soutien si j'en juge au nombre de visites de ce blog concernant le sujet de sa condition, misérable malgré son oeuvre considérable de traducteur depuis que j'ai posté ce message.


Ceux qui critiquaient voire rejetaient naguère les traductions de Père Denis, les accusant d'être entachées de langage théologique catholique - (cela simplement, j'en ai peur mais il faut le dire, parce qu'elles avaient été faites pour beaucoup d'entre elles du temps du diaconat "uniate" de Père Denis) sans posséder le centième des capacités intellectuelles et sans avoir fait le centième du cheminement spirituel de cet homme de Dieu sont les mêmes qui aujourd'hui (c'est à dire maintenant depuis un certain temps en fait) fins diplomates, habiles oecuménistes et grands donneurs de leçons politiquement correctes, sont copains comme Cauchon avec les hiérarques catholiques et vilipendent tous ceux qui voudraient que l'on soit un peu plus fidèles à la foi, à l'ecclésiologie et à la théologie orthodoxes, et un peu moins consensuels à la légère... Pas très joli ni très honnête...
En pensant au destin de Père Denis, je ne peux également m'empêcher de penser à la situation de père Placide jusqu'à une certaine époque, quand on le maintenait, côté orthodoxe, à l'écart de tout enseignement officiel pour ne pas froisser la susceptibilité de la hiérarchie catholique. Et je penche fortement à penser que ce sont encore les mêmes fins et habiles diplomates oecuménistes cités ci-dessus qui mettaient à l'écart ces pionniers de la restauration de l'Eglise orthodoxe en France... Quant à la hiérarchie, j'ai déjà dit "quelque chose là-dessus...",


Seigneur prends bien soin de ton serviteur et fils Denis !
MEMOIRE ET RECONNAISSANCE ETERNELLES !

vendredi 11 avril 2008

Hymne acathiste à la Mère de Dieu




Le 26 juin 626 (pour d'autres le 29 VI) les Avars se présentent sous les murs de Constantinople.

C'est une horde de tribus, environ 80 000 hommes, venus d'Asie centrale, nomadisant et s'installant plus ou moins pacifiquement entre la Vistule et l'Oural, soumettant les Slaves. Ils ont des machines de siège et attendent l'aide des Perses du roi sassanide Chosroès II Parviz (le victorieux), ancien protégé de l'empereur Mavrikios le Cappadocien (Maurice), grâce à qui il reconquit le trône.
Après l'assassinat de Mavrikios avec ses fils par le centurion Phokas, Chosroès a menacé sans succès Constantinople en 608 , conquis Damas (613), pillé Jérusalem (614 où il brûla le Saint Sépulcre, massacra 60 000 habitants et s'empara de la Croix, la Lance et l'Eponge emportées à Ctésiphon sur la rive gauche du Tigre, en Mésopotamie, puis Alexandrie (616).
Les Avars attaquent par voie de terre, par l'ouest de la Polis.
Le chef de la défense est Constantin III Hiraklios, fils de l'empereur Hiraklios. Ce dernier, soldat courageux, sauveur de l'empire, craignant la mer dans sa vieillesse, est cantonné à Trapézous-Trébizonde. (c'est là qu'aboutit l'armée des Dix Mille avec Xénophon, au Vème s. av. JC.). Il établit une alliance avec les Khazars du Caucase et contient par le nord la menace persane.
Le patriarche Sergios 1er le Syrien, (qui avait désapprouvé les secondes noces, incestueuses, d'Hiraklios avec sa nièce Martine) dirige des processions avec l'Icône de la Théotokos ("accoucheuse de Dieu") et l'Icône achéiropoiétos (non faite de main-d'homme- selon la tradition) de Jésus-Christ. L'ostention de ces symboles se fera tout au long des remparts, galvanisant les Grecs, combattants et civils. Toute la nuit la procession va durer, chantant l'Akathistos hymnos. Cet hymne "akathiste" (durant lequel on ne s'assied pas) est depuis lors chanté le samedi de la 5ème semaine du Grand Carême dans toute les paroisses de l'Orthodoxie. C'est à cette cérémonie et à l'intercession de la Mère de Dieu que la piété populaire et l'église orthodoxe attribuèrent la levée du siège par les Avars, la première semaine d'août.
Ils repartirent vers le nord et le Danube, en Pannonie (parties de la Hongrie, Slavonie et Croatie actuelles). Ce peuple, soumis par Charlemagne (791/796) disparut de l'histoire après 827.

Sur mer, le 7 VIII 626 la flotte byzantine d'Hiraklios défit les flottilles perses puis slaves et libéra l'accès à la Polis.

Quatre ans plus tôt,(le 16 VII 622) en Arabie, Mahomet a fui la Mecque où il était persécuté, pour se réfugier dans une ville voisine, devenue "Medinas el Nabi" (Médine), la ville du Prophète: c'est l'Hégire, début de l'aire musulmane.
En 625, le roi Dagobert 1er, roi d'Austrasie, a fondé l'abbaye de Saint Denis.



auteur de l'article :




(Pour obtenir le texte traduit en français dans son intégralité cliquez sur le titre)

jeudi 3 avril 2008

S.O.S. du Père Denis Guillaume, traducteur en français des textes grecs et slaves des offices orthodoxes

Je suis malade, âgé et sans ressources, sans retraite, car j’ai travaillé toute ma vie de façon bénévole, pour l’amour du Seigneur notre Dieu. Naguère, je subsistais grâce à la vente de mes livres, mais à présent, les souscripteurs se font de plus en plus rares et la charité semble avoir disparu du monde chrétien : seuls les musulmans peuvent survivre, de nos jours, à cause d’un précepte incontournable, celui de l’aumône. Les journées d’hôpital me coûtent deux fois plus cher que mes très sobres journées à domicile. Je devrais me faire remplacer plusieurs dents, arrachées à l’hôpital mais le travail des dentistes privés et des prothésistes est devenu hors de prix. S’il vous plaît, aidez-moi en me commandant quelque livre, pour votre usage ou pour faire cadeau (voir "catalogue" ). Merci et que Dieu vous le rende !

Père Denis Guillaume 54 Bd Gambetta, 3000 Nîmes Tél. 00 33 (0)4 66 76 05 23