Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 14 mai 2025

"L'AUTRE MONDE" EST AUSSI CELUI-CI…

BONNE NOUVELLE :
 L'Apocalypse c'est bien aussi (et plutôt)  la Révélation  
de ce qui était caché mais bien présent
et que l'on découvre de plus en plus,  un peu partout…

ON EST BIEN PARTI 
DANS LA BONNE DIRECTION  ! 😃



Fabienne Raoul a travaillé 15 ans dans le domaine de l’ingénierie nucléaire française. Elle est désormais sophrologue, auteur et consultante auprès de chercheurs académiques et universitaires. Elle publie « Ces guérisons qui défient la science : miracles, rémissions inexpliquées… Patients et experts prennent la parole » (éd. Harper Collins). 

 Un ouvrage dans lequel Fabienne Raoul explore « les ressources insoupçonnées du corps et de l’esprit, le rôle des émotions, les médecines traditionnelles, le magnétisme ou l’impact des expériences de mort imminente (EMI) sur le processus de guérison. »
 📚 Pour vous procurer le livre « Ces guérisons qui défient la science » 👉 https://amzn.to/3ZWs6Bm 
 📚 Pour vous procurer le livre « Mon bref passage dans l'autre monde » 👉 https://amzn.to/4aq5ey3 

 « Cette “en-quête” a été initiée il y a vingt ans, lorsque les premières questions autour de la guérison ont émergé à la suite d’un grand bouleversement dans ma vie », souligne l’auteur. En 2004, Fabienne Raoul a en effet vécu une EMI qui a profondément changé sa compréhension de la vie et du sens de l’existence. « J'avais 27 ans et j'ai fait une expérience de mort imminente au travail à la suite d’un malaise cardiaque. [...] Je suis passée dans une autre réalité faite de lumière et d'amour. J'étais attendue de l'autre côté », explique-t-elle. Bouleversée par cette EMI, la jeune femme connaît des changements de vie profonds : « Je suis devenue beaucoup plus empathique. Mes facultés d'intuition se sont développées. C'est comme si cette expérience avait ouvert quelque chose en moi, une plus grande sensibilité. » « J'ai cette reliance à l'invisible qui est de l'ordre de l'intime et qui se manifeste parfois par des fulgurances, des informations qui viennent et que je ne peux pas expliquer. Ça peut paraître fou mais pour moi, l’intuition, les perceptions extrasensorielles font en réalité partie de l'être humain. » Quelques années plus tard, Fabienne Raoul vit une seconde expérience marquante : subitement, ses jambes ne la portent plus et elle est incapable de contrôler son corps. Hospitalisée en urgence, elle apprend qu’elle souffre d’une maladie neurologique. « Il ne me reste qu’à lâcher prise. Un soir, sur mon lit d’hôpital, je jette une bouteille à la mer. Dans mon désespoir, je m’en remets aux forces de l’invisible. Qui interviennent. Et je m’en sors... Cette expérience agit comme un déclic, elle déclenche aussi un flot de questions existentielles et métaphysiques, qui dépassent largement l’histoire de ma propre vie. » Ces deux épreuves initiatiques constituent le point de départ d’une « quête de compréhension de la relation visible-invisible » qui a amené Fabienne Raoul à enquêter sur les phénomènes de guérisons inexpliquées et à rencontrer des dizaines de malades, de médecins, de praticiens et d’infirmiers. « Parce que je suis directement concernée par cette thématique de la guérison, parce que ma chair a vécu et imprimé des expériences sortant de mon cadre intellectuel de scientifique matérialiste et athée, j’ai voulu comprendre. »

vendredi 15 novembre 2024

Père JEAN BOBOC La Science et le Christianisme Orthodoxe



Interview du Père Jean Boboc, qui s'est endormi en Dieu en 2019
 pour le projet "Science & Orthodoxie dans le monde".
 L'interview a été réalisée par Dr. Eudoxie Delli, chercheuse du projet.

Le terme "zygote" désigne la première cellule formée suite à la fécondation, lorsqu'un spermatozoïde fusionne avec un ovule. C'est l'union des noyaux des deux gamètes (masculin et féminin) qui donne naissance à cette cellule unique, possédant un bagage génétique complet (diploïde). Le zygote est ainsi la première étape du développement d'un organisme multicellulaire.
Après sa formation, il subit des divisions cellulaires successives, donnant lieu à une série de stades embryonnaires, aboutissant progressivement à la formation d'un embryon. Dans le développement humain, le zygote constitue donc le tout début de la vie d'un nouvel individu.

Matthieu, chapitre 5
Ἠκούσατε ὅτι ἐρρέθη τοῖς ἀρχαίοις, Οὐ φονεύσεις: ὃς δ’ ἂν φονεύσῃ, ἔνοχος ἔσται τῇ κρίσει:
Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui aura tué sera punissable par le jugement







jeudi 23 décembre 2021

Le mépris de la femme et son infériorité vus chez Les Philosophes des "Lumières"


«Ce sont “les savants du XVIIIème siècle et en premier lieu les médecins-philosophes des Lumières” qui “inventent une nature féminine incommensurable à celle de l’homme et la définissent à partir des nécessités de l’espèce et des lois de la reproduction”. » Plus animalisée et instrumentalisée encore que l’homme, la femme est réduite à son rôle de génitrice tant qu’elle en est en mesure, puis le mépris voltairien en dira la déchéance : « La femelle, étant plus faible, devient encore plus dégoûtante et plus affreuse. L’objet de la terre le plus hideux est une décrépite.»  celle dont Diderot dira « que la dévotion est son unique et dernière ressource». « L’animalisation rhétorique de la femme n’est pas sans relation avec 1’estompage de frontière entre l’humanité et l’animalité, qu’induit à divers titres le scientisme des Lumières…», écrit X. Martin. La haine vis-à- vis du premier couple biblique n’a pas son pareil en aucune autre époque. Si Adam avait besoin d’une aide, Diderot déclare : « L’homme ne peut être que le monstre de la femme, ou la femme le monstre de l’homme. »  L’humaniste socialiste Proudhon ne pense pas que la femme mérite le titre de compagne de l’homme. «Je crois que c’est élever très haut la  femme que de l’appeler compagne de l’homme »  et il ajoute : « Entre la femme et l’homme [...] il n’y a pas véritablement société. L’homme et la femme ne vont pas de compagnie. La différence entre les sexes élève entre eux une séparation de même nature que celle de la différence des races met entre les animaux. »  Ces formulations visent en fait à déclarer l’inconsistance ontologique de la femme en tant que compagne de l’homme et quand bien même le mépris de l’homme (mâle) est sous-jacent, la charge est en fait dirigée contre l’enseignement de la Genèse.

 Sur un tel terreau «humaniste  est né un eugénisme générateur de racisme bien avant le XXe siècle. L’auteur du Mythe aryen déclare dans un autre de ses ouvrages : 
L’affaire paraissait entendue : le racisme était un enfant, un fils naturel non reconnu de la science des Lumières » ; « Que l’idéologie raciale fût une des filles des Lumières n’était pas une révélation pour les spécialistes [...]. Mais, en dépit des innombrables travaux qui y ont été consacrés depuis (i.e. depuis 1945), l’intellectuel moyen continue de n’en rien savoir » ; «  
« On continuera donc à combattre le racisme ; et même à le combattre au nom de ces apôtres des Lumières qui en furent les inventeurs de fait”.

Certes, on déplaira à beaucoup, mais le racisme scientifique est ainsi l’héritier de 1’anthropologie des Lumières. X. Martin fait remarquer combien prendre le parti de L. Poliakov, c’est-à-dire dénoncer « le rôle de cette  anthropologie matérialisante et réductionniste de Cabanis comme relais entre la philosophie des Lumières et le biologisme matérialiste du XIXe siècle où trouvera nourriture la doctrine national-socialiste », discrédite l’auteur et 1e disqualifie car la pensée correcte a élevé des « blocages dogmatiques». Blocages dont la pensée correcte génère aussi l’autocensure. Il faudra attendre la fin de la Révolution française pour que des hommes, repentis et soumis au nouveau pouvoir, reconnaissent comme Maine de Biran que : «  Les philosophes du XVIIIe siècle se sont lourdement trompés à cet égard ; ils n’ont pas connu l’homme. » Cette reconnaissance tardive de l’échec des Lumières à connaître l’homme, n’empêchera pas la floraison d’épigones de cette pensée, de fait totalement antihumaniste, de faire florès jusqu’à ce jour.
 Éléments pour une théo-anthropologie orthodoxe

P. Jean Boboc 





Le mépris de la femme et son infériorité vus chez Les Philosophes des "Lumières"


«Ce sont “les savants du XVIIIème siècle et en premier lieu les médecins-philosophes des Lumières” qui “inventent une nature féminine incommensurable à celle de l’homme et la définissent à partir des nécessités de l’espèce et des lois de la reproduction”. » Plus animalisée et instrumentalisée encore que l’homme, la femme est réduite à son rôle de génitrice tant qu’elle en est en mesure, puis le mépris voltairien en dira la déchéance : « La femelle, étant plus faible, devient encore plus dégoûtante et plus affreuse. L’objet de la terre le plus hideux est une décrépite.»  celle dont Diderot dira « que la dévotion est son unique et dernière ressource». « L’animalisation rhétorique de la femme n’est pas sans relation avec 1’estompage de frontière entre l’humanité et l’animalité, qu’induit à divers titres le scientisme des Lumières…», écrit X. Martin. La haine vis-à- vis du premier couple biblique n’a pas son pareil en aucune autre époque. Si Adam avait besoin d’une aide, Diderot déclare : « L’homme ne peut être que le monstre de la femme, ou la femme le monstre de l’homme. »  L’humaniste socialiste Proudhon ne pense pas que la femme mérite le titre de compagne de l’homme. «Je crois que c’est élever très haut la  femme que de l’appeler compagne de l’homme »  et il ajoute : « Entre la femme et l’homme [...] il n’y a pas véritablement société. L’homme et la femme ne vont pas de compagnie. La différence entre les sexes élève entre eux une séparation de même nature que celle de la différence des races met entre les animaux. »  Ces formulations visent en fait à déclarer l’inconsistance ontologique de la femme en tant que compagne de l’homme et quand bien même le mépris de l’homme (mâle) est sous-jacent, la charge est en fait dirigée contre l’enseignement de la Genèse.

 Sur un tel terreau «humaniste  est né un eugénisme générateur de racisme bien avant le XXe siècle. L’auteur du Mythe aryen déclare dans un autre de ses ouvrages : 
L’affaire paraissait entendue : le racisme était un enfant, un fils naturel non reconnu de la science des Lumières » ; « Que l’idéologie raciale fût une des filles des Lumières n’était pas une révélation pour les spécialistes [...]. Mais, en dépit des innombrables travaux qui y ont été consacrés depuis (i.e. depuis 1945), l’intellectuel moyen continue de n’en rien savoir » ; «  
« On continuera donc à combattre le racisme ; et même à le combattre au nom de ces apôtres des Lumières qui en furent les inventeurs de fait”.

Certes, on déplaira à beaucoup, mais le racisme scientifique est ainsi l’héritier de 1’anthropologie des Lumières. X. Martin fait remarquer combien prendre le parti de L. Poliakov, c’est-à-dire dénoncer « le rôle de cette  anthropologie matérialisante et réductionniste de Cabanis comme relais entre la philosophie des Lumières et le biologisme matérialiste du XIXe siècle où trouvera nourriture la doctrine national-socialiste », discrédite l’auteur et 1e disqualifie car la pensée correcte a élevé des « blocages dogmatiques». Blocages dont la pensée correcte génère aussi l’autocensure. Il faudra attendre la fin de la Révolution française pour que des hommes, repentis et soumis au nouveau pouvoir, reconnaissent comme Maine de Biran que : «  Les philosophes du XVIIIe siècle se sont lourdement trompés à cet égard ; ils n’ont pas connu l’homme. » Cette reconnaissance tardive de l’échec des Lumières à connaître l’homme, n’empêchera pas la floraison d’épigones de cette pensée, de fait totalement antihumaniste, de faire florès jusqu’à ce jour.
 Éléments pour une théo-anthropologie orthodoxe

P. Jean Boboc