Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 28 septembre 2016

L’ÉGLISE, ce n’est pas de la théorie, ce n’est pas de la philosophie, C'EST LA RÉALITÉ par le Métropolite ATHANASIOS de LIMASSOL

Sur le Blog La Lorgnette de Tsargrad
Encore un témoignage du Métropolite Athanasios de Limassol
tiré du livre «Le Cœur Ouvert de l’Église», publié en 2016 par les Éditions du Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou traduit du russe. Le saint évêque partage l'immense trésor de l’expérience spirituelle qu’il a accumulée au cours des six décennies de sa vie, dans sa prière, au contact de ses frères et sœurs en Christ, et surtout au contact des saints de notre Église qu’il a eu la grâce de rencontrer





À propos de St PORPHYRIOS

"L’Église Orthodoxe guérit l’homme, elle agit sur lui et fait renaître les forces que Dieu lui a données, tous les dons qu’Il nous conféra lorsqu’il nous créa. L’Église fait vivre ces forces et ces dons, elle les fait vivre en Dieu.
Si nous n’avions pas les saints, chers amis, on prendrait tous ceux qui sont dans l’Église pour des insensés. Rendez-vous compte : obéir à l’Église qui enseignerait des choses sans aucune preuve. Nous serions des insensés et des idiots si nous suivions les enseignements de l’Évangile sans avoir la preuve que ce qu’il nous enseigne est vrai. Où sont ces preuves ? Bien sûr, il dit des choses bonnes et sages. Mais en quoi cette sagesse peut-elle servir à l’homme, s’il n’a pas la preuve qu’elle est vraie ? Seuls les saints prouvent et incarnent l’Évangile par leur vie, mes chers amis. Uniquement les saints."

Lire l'article intégral ICI



mercredi 31 août 2016

La vraie FOI qui obtient des MIRACLES

Matthieu 17; 15-24



La raison pour laquelle les disciples du Christ ne purent chasser le démon du jeune garçon lunatique était la faiblesse de leur foi. Cela, le Seigneur lui-même, l’a souligné lorsque les disciples déçus lui demandèrent pourquoi ils n’avaient pas pu eux-mêmes guérir l’enfant. Le Christ leur dit : « C’est à cause de votre incrédulité. » ils avaient la foi bien sûr, seulement ils n’avaient pas la foi vive, la foi qui fait des miracles ; ils s’émerveillaient et acceptaient Jésus, mais ils n’étaient pas encore prêts à dire ce que dit aujourd’hui le prêtre officiant, lors d’une prière récitée au cours de la divine liturgie qui est « Nous te confions toute notre vie, notre espoir, Maître, ami des hommes » 

Il manquait à leur foi l’humilité et dans leur âme c’est l’anthropocentrisme qui l’emportait. Leur foi jusqu’alors était davantage mentale et sentimentale. C’est pourquoi plus tard, lors de l’épreuve des souffrances et de la crucifixion de leur Maître, cette sorte de foi s’est évanouie et les a conduits à la fuite et au reniement de Jésus. C’est seulement avec la venue du Saint Esprit à la Pentecôte, que leur foi est devenu authentique, véritable et que par sa force « se produisirent des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. » (Acte 6 ;8) 

Lorsqu’Il fut informé par le malheureux père de l’impuissance des disciples à guérir le jeune garçon, plein d’indignation et de colère Jésus s’adressa à ses disciples en ces termes renversants « race incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous ? Jusques à quand vous supporterai-je ?» 

On pourrait dire que les Hébreux étaient rien moins qu’incrédules ; en effet, aucun autre peuple que la Nation des hébreux ne se distinguait autant pour son attachement à un seul et vrai Dieu, qu’ils adoraient avec une foi et une dévotion absolues. Mais ils sont qualifiés par Jésus d’incrédules à juste titre car ils avaient une foi dévoyée, égoïste, formaliste. La foi incomplète et fausse n’est pas la vraie foi c’est de l’incrédulité. 

La foi ne va pas sans l’authentique amour et l’autosacrifice. S’il lui manque l’amour parfait elle en est réduite alors à un bavardage mental, à une fanfaronnade pharisaïque. La foi en Christ est un état psychosomatique. C’est une force de l’esprit qui s’exprime et se manifeste de façon psychosomatique. Celui qui croit vit comme il croit. Il exprime par des faits sa foi en Dieu. Pour un vrai Chrétien, la foi contient l’amour et l’amour la foi. 

Pour beaucoup de gens la foi reste à la limite de l’intellect. Ils croient dans leur tête mais pas intégralement. Ils admettent l’existence d’une Force supérieure sur laquelle ils aiment philosopher et méditer. La foi pour eux est une idéologie, une théorie du monde, ce n’est pas la vie. Ils proclament qu’ils croient en Dieu, mais ils ne soumettent pas leur vie à sa volonté. Ils ne se conforment pas à ses commandements. Ils veulent que Dieu reste étranger à leur vie personnelle. Qu’il soit un spectateur éloigné mais pas leur compagnon de route. Ceux-là nous les rencontrons surtout dans le milieu des gens cultivés, pour la bonne raison que la fierté que leur procurent la connaissance et le savoir enfle leur cerveau et les empêche de voir la réalité de la vie. 

D’autres voient la foi comme un refuge dans les moments de peur et d’hésitation. Chez eux dominent l’intérêt. Lorsqu’ils ont besoin de Dieu ils croient en Lui et Lui vouent adoration puis, lorsqu’ils sont parvenus à surmonter les épreuves non seulement ils L’oublient mais ils Le provoquent par leur comportement indécent et pervers. 

Pour d’autres encore la foi est une belle tradition ils disent : « C’est ainsi que nous avons trouvé les choses, c’est ainsi que nous devons les continuer. Il voit l’Église comme une corporation culturelle qui s’occupe d’art et de musique et qui a de beaux us et coutumes. Ils se battent et dépensent beaucoup pour entretenir cette tradition avec laquelle leur vie n’a aucun rapport. Tout ceux qui voient la foi ainsi sont des incroyants et des pervers. C’est contre eux que Dieu s’indigne car non seulement ils restent en dehors de la grâce rénovatrice de la foi mais encore ils deviennent aussi la cause de la désorientation du peuple immature et non informé des principes de la vraie foi. 


Si le Christ se trouvait aujourd’hui dans notre société perverse, avec quelle parole il décrirait le caractère tragique de celle-ci ? C’est deux qualificatifs suivants suffiraient-ils « Incrédules et pervers » pour rendre compte de la réalité contemporaine de la morale et de la spiritualité perverties et de la satanique incrédulité !? » 

La foi authentique se distingue par son entière confiance en Dieu. 

Je crois, signifie : je donne ma vie à Dieu, je renonce à mon ego, je me soumets à son amour.
Je crois, signifie : je me donne à Dieu sans réserves, j’obéis à sa volonté. 
Je crois, signifie : je me sens comme les enfants innocents, sans défiance ni hésitation, mais simple et candide. 

La foi authentique s’exprime avec toute la pensée, toute l’âme, tout le cœur, comme un véritable amour pour Dieu et pour l’homme. Cette sorte de foi qui s’appuie sur l’humilité, sur l’obéissance et sur l’amour est miraculeuse. De l’homme qui croit en Dieu de cette manière, le Christ a dit « qu’il pouvait déplacer des montagnes et même faire de plus grands prodiges que ce qu’Il fit Lui-même » (Jean14 ; 12) 

Un miracle ne se produit pas s’il n’y a pas d’union entre le Christ et l’homme. Nous perdons notre temps en demandant à Dieu ou à la Toute Sainte ou aux saints de faire un miracle dans notre vie si auparavant nous n’avons pas acquis les présupposés relatifs aux miracles que sont les expériences vécues concernant la vraie et vive foi. Le Christ et la Toute Sainte ne veulent pas de nos consécrations, ni de nos autres sacrifices matériels. Le Christ veut que nous sacrifiions notre égoïsme et nos passions afin d’acquérir l’innocence et la pureté de l’enfant. 

Aujourd’hui « Si le Fils de l’homme venait, trouverait-Il la foi sur la terre ? » (Luc 18;8) c’est une question brûlante qui doit nous inquiéter. La raison pour laquelle Dieu ne répond pas à nos supplications lorsque nous lui demandons d’accomplir un miracle c’est que nous n’observons pas ses commandements. Le miracle ne se produit pas dans notre vie par un tour de magie. C’est le résultat et la manifestation de Dieu en union avec la nature humaine et la bénédiction pour les croyants. Par la grâce et la force de notre Seigneur Jésus-Christ se produisent toujours de grands et stupéfiants miracles. Il suffit, avec foi et prière, que nous nous réfugions auprès de Lui. Il suffit aussi que notre cœur brûle d’amour divin, que notre pensée soit humble et que nos lèvres murmurent : « Je crois Seigneur, aide-moi et fortifie ma foi » 

Archiprêtre P. Panagiotis V.

dimanche 8 février 2015

La conversion d'un dentiste français à l'Orthodoxie

UN MIRACLE DE SAINTE XÉNIE
Un dentiste français ayant une clinique privée à Paris, blessé dans un accident de voiture devait séjourner quelques jours à l'hôpital. Catholique de naissance, mais indifférent à la foi, il observait le patient à côté de lui, un émigré russe, qui priait le soir dans la chambre, et il en riait derrière son dos. Comme les longues prières du Russe se répétaient chacun des jours de son hospitalisation, le dentiste a cru bon de se moquer de l'homme qui priait, et il en a plaisanté autour de lui avec les personnes séjournant dans les autres chambres. 
 Cependant il arriva qu’un soir où il s’était encore moqué de l’homme en compagnie d’autres personnes hospitalisées, il ne put trouver le sommeil. Et soudain, la porte de la salle s’ouvrit tandis qu'une femme lui apparut, vêtue de vêtements masculins et tenant une canne à la main. Elle se dirigea vers son lit. Il en fut très surpris. Les traits de son visage lui étaient inconnus. C’était un visage étrange et doux à la fois. « Que voulez-vous, madame? lui demanda-t-il, je n’ai pas du tout de monnaie. Qui vous vous a laissée entrer ici ? » «Je suis venue pour vous dire, lui répondit-elle, en élevant sa canne, d’arrêter de ridiculiser Yuri qui prie, faute de quoi vous risquez de rester ici encore longtemps, et de demander ses prières .... »
 Et en effet, au cours des jours suivants, il lui fut diagnostiqué une insuffisance cardiaque grave qui l’a obligé à rester trois mois à l'hôpital. Yuri lui a rendu visite à un moment donné, et quand le Français lui a révélé sa vision, il a commencé à lui parler de Sainte Xenia qu’il a compris lui être apparue et de l'Orthodoxie. 
 Aujourd'hui, le Français est un membre actif de la communauté orthodoxe française et en décembre dernier, il a baptisé sa petite fille nouvellement née du nom de Xenia en l'honneur de la Sainte et en mémoire de sa conversion miraculeuse.  06/02 2015 par Maria Biniary

(version française par Maxime le minime de la Source)

dimanche 1 décembre 2013

Un miracle de St PORPHYRIOS


Saint Porphyrios de Kavsokalyvia
(icône de la chapelle du monastère Kovil, Serbie ) (source )

Dans le livre , " Ταξιδεύοντας στα τείχη της πόλης" ( " Voyage à travers les murs de la ville " ), La moniale  Porphyria mentionne un aspect merveilleux et un grand miracle de  Saint Porphyrios, qui nous montre que la vie continue après la mort, et nous apprend que nous ne devrions jamais perdre espoir, car Dieu est Toute Bonté et Toute Puissance.

Moniale Porphyria
« Il était 14 heures, et j'étais sur la place " Agion Anargyron " d'Athènes.
J'étais arrêté à un feu en direction du centre. Un homme s'est approché de moi  et m'a demandé : « Pouvez-vous m’emmener à Menidi ?
– Non, ai-je répondu, je ne peux pas. » Je ne pouvais pas, car à 15 heures je devais prendre un taxi pour aller au Pirée.»
L'homme se tenait devant moi, et attendait le passage d’un taxi. Quelque chose en moi me disait que je devais l'aider. Je lui ai fait signe de venir. Dès qu'il est entré dans la voiture, il s'est écrié: « C'est impossible! » et  il a pris la photo de l’Ancien Porphyrios [que j'avais dans la voiture] dans ses mains, et l'a embrassé. A cet instant, le feu est passé au vert et j’ai fait demi-tour pour me diriger vers Menidi. Je voulais reprendre la photo, mais quand j'ai vu comment il la regardait avec nostalgie, j’y ai renoncé.

Il m'a demandé : « – Vous le connaissez ?
– Non, ai-je répondu, mais c’est par ses livres que j'ai appris à le connaître et à l'aimer beaucoup.
– Voulez-vous, madame, savoir comment je l'ai connu ?
– Bien sûr, ai-je dit, avec joie !
– J'ai appris que ma femme était gravement malade du cancer. Les médecins lui ont donné trois mois à vivre. Pendant ce temps, mon fils aîné finissait ses études de l'école secondaire. Il a nous annoncé qu'il s’était arrangé pour aller avec dix de ses camarades au Mont Athos pour une semaine. Nous avons dit que c’était très bien et les enfants sont partis.
Dans le même temps, l’état de santé de ma femme a empiré. Le médecin qui la suivait nous a dit que sa fin était proche. Nous lui avons demandé dans l'angoisse «  Docteur, que pouvons-nous faire pour prolonger un peu plus sa vie ? » Il a répondu : «Nous pouvons faire une opération chirurgicale, avec l’aide de Dieu ! » a-t-il répondu. J'ai accepté, et ma femme y a consenti, parce qu'elle voulait rester en vie jusqu'à ce que notre fils soit revenu.
Mon fils est revenu heureux et tout joyeux, nous ne l'avions jamais vu ainsi auparavant. Il nous a raconté comme c’était beau là-bas, et comment les moines les avaient reçus chaleureusement et combien il avait senti la paix dans son âme. Il a dit qu'il avait senti la présence de Dieu à tel point qu'il avait oublié que sa mère était malade. Il s’est souvenu d’elle quand l’Ancien Porphyrios  lui est apparu. il nous a dit des choses merveilleuses sur Père Porphyrios, qui nous semblaient incroyables.

– Excusez-moi, suis-je intervenu, quand est-ce arrivé ?
– C’est arrivé en 1996.
Tous les enfants étaient assis sous un arbre, bavardant et riant, quand tout à coup un moine s'est approché d'eux. Ils se sont levés  et lui ont baisé la main, et l'Ancien a commencé à dire le nom de chaque enfant. Comme vous pouvez l'imaginer, les enfants étaient surpris qu’il connaisse leurs noms et leurs familles.  À mon fils, il a déclaré : 
« Dis à ta mère de ne pas subir d’intervention chirurgicale, elle va tout à fait mieux!
– Vous la connaissez ? a-t-il demandé.
– Je la connais, je sais tout de vous !
– Qui êtes-vous ? ont-ils demandé.
– Je suis Père Porphyrios » a-t-il dit, et il est parti.

Lors de leur retour de la Sainte Montagne , ils se sont arrêtés à Ouranoupolis et sont allés dans une pharmacie pour acheter un médicament contre le mal de mer et la nausée. En entrant dans la pharmacie, ils ont vu une photographie de l'Ancien Porphyrios et ont dit: « C’est le Père Porphyrios que nous avons vu sur la Sainte Montagne! » dès que le pharmacien a vu cela, il a été troublé.

«Je suis désolé, les enfants, vous avez vu ce moine sur le mont Athos ? Etes-vous sûr ?
– Bien sûr, nous en sommes sûrs, ont-ils  répondu, nous avons tous parlé avec lui. Et bien sûr, nous avons été surpris qu'il connaisse nos noms et nos familles. Lorsque nous lui avons demandé qui il était, il a répondu qu'il était l’Ancien Porphyrios.
– Les enfants, je suis sûr que vous l'avez vu, mais ... Ne vous inquiétez pas si je vous dis ... L’Ancien est mort depuis cinq ans ! »
Les enfants ont été abasourdis ! «  Impossible ! ont-ils dit, nous venons de lui parler !»

Et ma femme et moi croyions qu’ils avaient vu quelqu'un d'autre qui lui ressemblait et s’appelait aussi Porphyre. En effet tous les moines se ressemblent.

«Vous ne me croyez pas, hein ? En tout cas, il a dit que vous ne devriez pas faire d’opération parce que tu vas bien maintenant » a dit l'enfant à sa mère. Deux jours plus tard, nous sommes allés à l’hôpital. Le matin suivant, l'opération devait avoir lieu. Le moment venu, j'attendais avec angoisse à l'extérieur de la salle d'opération, et tout à coup, j'ai vu ma femme sortir, j'ai couru après elle et lui ai demandé : «Qu'est-ce qui s'est passé ?
– Je ne serai pas opérée, je vais bien ! »
Le docteur est sorti  après elle.
« – Qu'est-il arrivé, docteur ?
– Je ne sais pas, elle ne veut pas de l'opération !
– Je vous l'ai dit, a-t-elle dit,  je vais mieux!
– Chérie, es-tu devenue folle ?»
 Je l'ai prise dans mes bras et j'ai essayé de la convaincre qu'elle avait besoin de la chirurgie, elle a répondu   « Je vous ai dit que je me sens mieux. Faires des analyses et vous verrez que je vais mieux, je le sens.
– Très bien !  dit le docteur, il ne faut pas la forcer si elle se sent bien.
–Vous ne croyez pas ? Très bien ! Faites des analyses pour le confirmer. »
En réalité, les analyses ont été effectuées. Le lendemain, les résultats sont revenus, et le médecin avait une expression grave.
« Qu'est-ce que montrent les tests? » nous lui avons demandé. « C'était comme si la maladie ne l'avait jamais touchée !» Les médecins ont examiné les anciennes analyses en les comparant aux nouvelles, ils devenaient fous ! « C’est impossible » ont-ils dit abasourdis et ils ont ajouté qu'il  leur fallait en commander de nouvelles le lendemain..
Quand mon fils est venu, et qu’il a vu les médecins commander plus d’analyses, il m'a dit : « Pourquoi ne croyez-vous pas  ce qu’a dit Père Porphyrios sur ​​le Mont Athos ?
– Bon, alors, a dit le médecin, qu'avez-vous dit ? Vous avez mentionné l’Ancien Porphyrios ?
– Oui et il a dit que ma mère allait  bien et ne devait pas subir d’opération chirugicale ! »

Le médecin a sorti une photo de Père Porphyrios de sa poche et lui a demandé : 
« Tu l'as vu, mon garçon, sur le mont Athos ?
– Oui, c’est bien lui!
– Les analyses sont impeccables ! Votre femme va tout à fait bien, et vous pouvez partir
dès à présent, aucun problème ! Allez vous préparer !»
Les médecins avaient donné trois mois à ma femme. Deux ans se sont écoulés depuis, et elle va beaucoup mieux que ce qu'elle était avant sa maladie. C’est pour cette raison que j'aime tant l’Ancien Porphyrios. Nous sommes allés au monastère de nombreuses fois. Et chaque fois que nous avons des difficultés, il nous donne de la force. »

Le récit de cet homme d'un autre miracle de notre Ancien, m'a donné une grande joie. La seule chose que j’ai murmuré quand l'homme est parti a été : « Je vous remercie. »
( Traduction amateur du texte à partir de: source)
Par les prières de nos saints Pères , Seigneur Jésus-Christ , notre Dieu , aie pitié de nous et sauve-nous  ! Amen ! (version française par Maxime le minime de la source)

dimanche 20 octobre 2013

Aperçus d'un autre monde, d'une autre réalité : [2] Le petit canari

Comment Dieu répond à nos prières

Ma voisine Betty avait quatre enfants dont l'aîné avait presque 14 ans, quand elle est tombée gravement malade d'un cancer. Bien sûr, ses pensées se tournèrent vers Dieu et elle se demandait s’il y a une vie après la mort. Elle n'était jamais allée à l'église et je ne sais pas jusqu’à quel point elle croyait en Dieu, mais avec l'apparition de sa maladie, elle a commencé à chercher. Nous avions de longues conversations sur l'existence de Dieu et comment nous pouvons perdre Dieu en doutant de Ses paroles et en accordant du crédit aux paroles du diable. Il n'est pas possible d'être amis à la fois avec Dieu et avec le diable, ni d’être en communion en même temps avec Dieu et avec le diable. Car Satan s'oppose à la volonté divine de Dieu et a été un menteur et un meurtrier dès le commencement, comme le Christ nous l’a dit. Dieu est saint et c’est un Dieu jaloux, et on ne peut Le «partager» avec le diable qui s'oppose à lui et a voulu s'élever lui-même au-dessus Dieu. 

Mon amie a grandi chaque jour dans la foi et dans la compréhension spirituelle profonde de Dieu, croyant qu'il est Esprit et que l'on doit le chercher en esprit et en vérité. 

Un jour, son mari lui a bêtement dit qu'elle ferait mieux de se battre pour sa vie jusqu'au bout, car «il n'y a pas de vie après la mort » et qu’elle ne reverrait jamais ses chers enfants ni quelqu'un qu’elle aime qui était décédé avant elle. Elle a alors éclaté en sanglots, c'était comme si un gouffre s'ouvrait devant elle - pas d'espoir, pas de sens à la vie sur la terre, à la souffrance ... Elle s’est efforcée de se rendre jusqu’à la porte pour me venir me voir, moi qui vivais à côté d’elle, pour parler avec moi, afin que je la rassure au sujet de la réalité de Dieu et que je lui confirme qu'Il est la Vérité. Quand elle a atteint la porte et est parvenue à sortir, des douleurs terribles l’ont envahie, elle ne pouvait pas aller plus loin. C'était un jour d'hiver sombre avec des nuages gris sans soleil . Elle tenait sur le pas de la porte et dans son cœur elle a crié à Dieu : « S'il te plaît, donne-moi un signe que Tu existes et que Toi seul est la Vérité, et que nous pouvons croire et avoir confiance. » 

Soudain, un rayon de soleil est venu de derrière un nuage et a baigné de lumière un petit buisson dans son jardin. Elle l’a regardé avec étonnement, c'était comme le buisson ardent de Moïse. Le buisson qui avait auparavant une apparence terne et sans vie était maintenant resplendissant et magnifique. Elle n'en croyait pas ses yeux. Ses yeux et son âme ont bu dans la splendeur de ce "buisson ardent" transfiguré. Comme Moïse, elle le vit comme s’il brûlait sans se consumer. Bien sûr, il était différent du buisson ardent de Moïse, qui brûlait d’un feu divin, tandis que ce petit buisson était allumé par les rayons du soleil tombant sur lui. Tout autour du buisson régnaient le noir et gris. Les rayons du soleil n’illuminaient pas le reste du jardin, et puis le soleil a retiré ses rayons et le buisson a de nouveau eu un aspect terne et morne. Mais pour mon amie, le message avait été reçu , son cœur chantait, elle a senti une profonde paix dans son âme et de la gratitude envers Dieu pour lui avoir répondu immédiatement . La réponse de Dieu pour elle était : «Je suis, n'en doute pas, je peux transfigurer le monde grâce à Ma Lumière. Ce qui semble mort pour toi peut être ramené à la vie par Moi et se transformer en beauté.». 

Le lendemain, elle m'a raconté l'histoire et m’a dit pensivement : «J'ai appris que Dieu nous parle à travers les gens, à travers les Écritures, et de tant de façons différentes, parce qu'Il est Esprit. Il est à portée de main, nous avons seulement littéralement à la tendre et sentir sa présence, Il est alors avec nous, ici maintenant, nous n'avons pas à attendre des années et des années pour avoir une relation avec Lui. « J'ai souvent pensé à ses paroles. Comme elles sont vraies maintenant que Dieu est venu à l'homme dans l'espace et le temps. Il est "à portée de main", et avec le don de l'Esprit Saint "le Royaume de Dieu est au-dedans de nous". Il est si merveilleux qu’ici dans ce monde de plus en plus confus, triste et souvent mauvais, nous puissions atteindre Dieu et sa maison, les anges, les saints, les prophètes, les confesseurs, les martyrs, et prendre conscience qu'ils nous regardent avec amour, et que nous sommes entourés par l'Hôte invisible du Ciel. Pas besoin de se sentir seul ou abandonné – nous avons Dieu au-dessus de nous et Dieu avec nous et Dieu en nous jusqu'à la fin des temps. 

Un matin mon adorable amie et voisine Betty est morte. Deux semaines auparavant, sa mère était venue de Bristol pour être avec son mari et s'occuper de ses quatre enfants, qui avaient environ 2, 3, 12 et 14 ans. Ils m'ont téléphoné pour me le dire. Il était environ 8 heures du matin quand la sonnette a retenti à ma porte ; la mère de mon voisin se tenait là, me demandant si elle pouvait utiliser mon téléphone pour dire au frère jumeau de sa fille que sa sœur était morte. Elle ne voulait pas le lui dire en présence de ses petits-enfants parce qu'elle avait peur de se mettre à pleurer. Elle n'était jamais venue chez moi auparavant ; je l'ai conduite à la cuisine où se trouvait le téléphone. Son visage était accablé de douleur, mais elle demeurait calme, et je l'ai installée sur un tabouret près du téléphone. Dans son dos je regardais sa tête blanche et ses épaules voûtées. Tout en elle exprimait le deuil, et je me sentais vraiment pleine de compassion pour elle car moi aussi, je suis une mère et je pouvais comprendre ce qu'est la souffrance qui était la sienne. Pour une mère, perdre son enfant n'est pas naturel et c’est l'un des plus grands chagrins. 

J'ai prié : «Seigneur, réconforte-la ! » - "réconfort" est un mot que j'utilise rarement. Au moment où j’ai prié, notre canari s’est mis à chanter très fort. Sa cage était suspendue à un crochet près de la fenêtre de la cuisine. La mère de Betty avait déjà commencé à composer le numéro et elle a fondu en larmes, elle ne parvenait pas poursuivre son appel téléphonique. J'ai reposé le récepteur et j’ai mis mes bras autour d'elle ; elle sanglotait. 
Enfin, elle a demandé à travers ses larmes : « Est-ce que j’entends le chant d'un canari ? » Bien sûr, j'ai affirmé que c'était le cas et je l’ai conduite à la cage, tandis que le canari continuait à chanter avec vigueur. Elle a dit à travers ses larmes : « Je te remercie de me réconforter, petit oiseau, je te remercie de me réconforter.» Je ne pouvais pas comprendre de quelle manière son chant l'avait réconfortée, mais j'ai remarqué tout de suite qu'elle a utilisé le mot "réconforter", comme je l'ai utilisé dans ma courte prière intense au Christ. Puis, quand elle a réussi à s’arrêter de pleurer, elle m'a fait un tendre sourire et a dit comme Dieu était merveilleux, parce que quand elle a commencé à composer sur le téléphone le numéro de Bristol pour parler au frère jumeau de Betty, elle a été submergée par la douleur et a commencé à douter que sa Betty soit encore en vie. Alors, elle a crié à Dieu : « Est-ce que ma Betty est encore en vie? » A ce moment, le canari s’est mis à chanter bruyamment. «Savez-vous, m’a-t-elle dit, que je n'ai pas entendu un canari chanter depuis quarante ans ?! Quand j'ai accouché de mes jumeaux, le travail était très éprouvant et ma gynécologue m’a dit : «Je vais vous chercher quelqu'un qui pourra vous aider. Elle est revenue avec un canari dans une cage et l'a mis à côté de mon lit. Le canari s’est mis brusquement à chanter, je me suis alors détendue et j’ai donné naissance à Betty tandis que l'oiseau chantait sans arrêt. Ma prière n'aurait pas été exaucée d’une meilleure façon. Maintenant, je sais que ma Betty est toujours vivante et elle est née à une vie au-delà du tombeau. Comme je suis reconnaissante à Dieu de m'avoir donné ce signe, cette réponse, cette certitude, les mots ne pouvaient pas me consoler plus que le chant de ce canari tout à l'heure. » Pour moi, c'est une preuve de la façon dont nous servent les anges, combien ils nous aident à notre insu. 

Ainsi la vieille dame avait décidé de téléphoner de chez nous qui avions une cuisine où il y avait un canari. La Divine Providence de Dieu, Sa prescience savait ce qu'elle ressentait et qu'elle allait se tourner vers Lui et demander à être réconfortée. Le fait que je ressente de la compassion envers cette personne et que j’envoie une courte prière pour me prouver comment Dieu répond aux prières a fait en sorte de renforcer ma foi en sa toute-puissance et sa compassion. Il m’a été prouvé que sa prière et la mienne réunies ont reçu une réponse d'une manière unique, sur mesure, vraiment faite pour elle, particulièrement. Elle a dû m'expliquer pourquoi la réponse à sa prière l’avait consolée, et ici nous voyons comment ce qui est un signe pour une personne ne signifie rien pour quelqu'un d'autre. Ainsi en est-il avec les Ecritures. Dieu ne me parle pas directement à chaque passage, certains mots sont obscurs pour moi, je n’en saisis pas le sens caché. Mais à d'autres moments, peut-être des années plus tard, ces mêmes mots deviennent un merveilleux message pour moi.
Olga Giel. February, 1993. East House, Beech Hill, Mayford, Woking, Surrey
(Version française par Maxime le minime de la source)

vendredi 18 octobre 2013

Aperçus d'un autre monde, d'une autre réalité : [1] Pierre, le petit oiseau blanc


Ceci est arrivé à la belle-mère de ma fille, qui a raconté cet événement de sa vie à l’émission l'Heure de la femme à la BBC. 

Elle avait quatre fils, le cadet, Pierre, avait cinq ans. Ils appartenaient à l'Eglise orthodoxe, et Pierre avait l'habitude de dire que quand il serait grand il voulait être prêtre. Ainsi il mettait souvent la robe de chambre de sa mère et se promenait dans la maison en tenant une croix de bois haut dans ses mains comme dans une procession de l'église. 

Il est arrivé qu’il est tombé malade atteint d'une double pneumonie et a dû aller à l'hôpital. Quand il est rentré, il n’était pas encore bien fort après sa maladie bien sûr. Un matin, au petit déjeuner, sa mère lui dit : « L'évêque va venir nous voir à onze heures. » Pierre a alors dit tranquillement : «Il ne me verra pas, mais il me bénira. » Sa mère venait de quitter la table du petit déjeuner pour aller dans la cuisine à côté, lorsque l'enfant a dit cela. Son estomac s’est serré, et une question a traversé son esprit : «Que veut-il dire avec " Il ne me verra pas, mais il me bénira " !? »Puis elle a entendu un cri, elle s’est précipitée et a saisi l'enfant qui s’est effondré dans ses bras. Son fils était mort. Elle s’est dirigée vers son salon en le portant dans les bras et s'est arrêtée devant le coin à icônes en regardant les visages saints du Christ, la Mère de Dieu et des Saints. Puis’ m’a-t-elle raconté, le diable a chuchoté dans son cœur : «Crois-tu toujours que Dieu est bon ? » Et à travers ses larmes, elle a répondu silencieusement : «Oui, je crois toujours que Dieu est amour et bon, même si je ne comprends pas toujours ses voies. »

Elle a ensuite mis l'enfant doucement sur le canapé et a téléphoné à son mari à son travail, ses trois autres fils, et au médecin. Le médecin lui a expliqué que dans certains cas très rares lors d’une double pneumonie les poumons adhèrent l’un à l’autre avant de s’ouvrir à nouveau. Dans le cas de Pierre, cela a été mortel. À 11 heures on a sonné à la porte : c’était l’évêque. Elle a à peine pu prononcer : « Pierre est mort. » L’évêque a reçu un choc, a fait le signe de la croix et tout de suite il est entré dans le salon où Pierre était allongé sur le canapé. L'évêque a ensuite fait le signe de la croix sur tout le corps du petit garçon et a prié. La mère s’est alors souvenue de ce que Pierre avait dit: « Il ne me verra pas, mais il me bénira. »

Environ un an plus tard, c'était l'anniversaire de Pierre et la mère était dans sa chambre, se sentant envahie par la tristesse et la douleur. La fenêtre était ouverte et en désespoir de cause, elle a levé les mains en l'air en sanglotant : « Pierre, où es-tu ? » A ce moment, une petite perruche blanche (albinos) a volé dans la salle. Elle a précipitamment fermé la fenêtre de sorte qu'il ne puisse pas ressortir et a remercié Dieu pour ce signe de Pierre. Pourquoi ? Parce qu'elle avait l’habitude de prendre Pierre sur ses genoux, de le câliner et de dire : « Le petit chéri de sa maman » , et il répondait toujours avec fermeté : «Non, je suis ton petit oiseau blanc ». Quand son mari est rentré du travail, elle lui a dit qu’un petit oiseau blanc avait volé dans la chambre de Pierre. Il avait l'air surpris, sachant que c'était l'anniversaire de Pierre, il a fait le signe de la croix en remerciant Dieu et il est sorti pour acheter une cage pour la perruche albinos, qui s’était manifestement échappée de la maison de quelqu'un.

Dieu est Esprit, comme le Christ nous l’a dit quand Il a parlé à la femme samaritaine au puits : «Dieu est Esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité» (Jean 4.24) . Et dans le verset précédent, il nous dit que «ce sont là les adorateurs que le Père demande. » Dieu cherche des âmes qui ont compris que Dieu est Esprit et l'adorent en esprit et en vérité. C'est Dieu qui choisit : « Vous ne m'avez pas choisi, mais je vous ai choisis… »

Dieu a un libre arbitre, comme Il a donné à l'homme et aux anges d'avoir un libre arbitre. Dieu décide quelle offrande Il est prêt à accepter et quelle est celle qu’Il rejette. Il a accepté l'offrande d’Abel, mais a rejeté celle de Caïn.
Dieu connaît le cœur des hommes, leurs motivations, leur volonté, que ce soit envers Dieu et pour Dieu ou envers et pour soi.
Les parents de Pierre étaient réconfortés dans leur douleur et renforcés dans leur foi parce qu'ils ont compris le langage de l'esprit et ont su reconnaître le message donné par Die.
Olga Giel. February, 1993. East House, Beech Hill, Mayford, Woking, Surrey
(Version française par Maxime le minime de la source)

lundi 10 juin 2013

Un Miracle des Saints Luc de Simféropol et Panteleimon



Une jeune fille devait subir une opération chirurgicale dans un hôpital de Simferopol. Sa situation était très grave, et l’opération s’annonçait difficile et n’était pas sans danger. 

Le médecin qui devait l’opérer fit venir la mère de la patiente et lui déclara : «L’opération s’avère difficile et comporte des risques. Je ne peux rien garantir. Je ne sais pas si votre fille en sortira vivante. »

 Il n'y avait pas d'autre choix. La jeune fille fut amenée en salle d'opération. Pendant toute la durée de l'opération, la mère resta assise dans la cour de l'hôpital, et les larmes aux yeux, elle pria saint Luc le chirurgien et St. Panteleimon de leur venir en aide. 
Et voici ce qu’il advint : A un moment, sous les yeux de la mère, s'est produit un étonnant événement: le mur de l'hôpital est devenu invisible, comme s’il était devenu une vitre. La salle d'opération lui est apparue. Elle a vu sa fille allongée sur la table d’opération, et autour d'elle le chirurgien et ses assistants. A côté d'elle une infirmière tenait des instruments chirurgicaux. 
Mais le plus merveilleux est qu’elle vit, à côté du chirurgien, les Saints Anargyres qu’elle était en train de prier. A gauche se trouvait St. Panteleimon avec une lampe allumée. A droite était saint Luc, qui de temps en temps prenait les instruments de chirurgie de la main de l'infirmière pour les donner au chirurgien ! 

La mère était à la fois abasourdie et émerveillée. Elle sentit que sa prière avait été exaucée. Lorsque l'opération fut terminée, le chirurgien est sorti plein de joie et d'enthousiasme. Il a appelé la mère et lui a dit: «Les choses se sont très bien, incroyablement bien passées! » Alors, la mère lui a raconté l'événement merveilleux auquel elle avait assisté. 
Le chirurgien fut totalement abasourdi. Il fit le signe de la croix et avoua : «Maintenant, je comprends. Pendant l’opération, chaque fois que j’avais besoin d’un nouvel instrument chirurgical, je n'avais pas même besoin de le demander à l'infirmière. Dès que je devenais conscient du besoin de quelque nouvel outil, je l'avais aussitôt entre les mains. » 
 Extrait du livre Ταχύς εις βοήθειαν  (Un livre de 200 pages rempli de nouveaux miracles de saint Luc le chirurgien), par le Père Nektarios Antonopoulos, higoumène du monastère de Sagmata, Thèbes (Source
(Version française par Maxime le minime de la source )

samedi 12 février 2011

L'aide miraculeuse de Père Païssios à un plombier

"Je suis plombier de profession. Un jour de juillet 1997, j’avais terminé mon travail et je rassemblais mes outils pour les mettre dans la voiture. C’était déjà la fin du jour et je ne voyais pas très bien. Il y avait un câble avec deux crochets aux extrémités où l’on accroche habituellement les vêtements – là il n’y en avait plus. Je finissais de ramasser les outils, et c’est alors qu’en me relevant pour aller à la voiture j’ai heurté un des crochets, qu’il est rentré dans mon œil et je suis resté immobile, comme un poisson pris à l’hameçon.
J’ai alors hurlé à l’aide de toutes mes forces.
Le propriétaire de la maison est accouru, m’a vu et m’a dit d’enlever le crochet. Mais je lui ai dit que non car je ne voulais pas risquer de devenir aveugle. Je lui demandé d’aller chercher dans ma voiture une paire de pinces et mon couteau pour couper le câble et un manuel de secours pour me faire les premiers soins sur place.
J’étais désespéré et je pleurais parce que j’avais trois enfants à charge et je ne voulais pas qu’ils aient un père aveugle.
A ce moment est apparu devant moi un homme mince avec une robe noire. A la vue de cet homme avec une croix j’ai eu un frisson et j’ai senti sa main sur ma joue qui m’a poussé la tête vers le haut et qui a fait sortir le crochet de mon œil.
Quand est venu l’homme avec la pince nous sommes allés aux urgences. Pendant l’examen, j’ai raconté aux médecins ce qui s’était passé mais ils ne voulaient pas me croire. [...] ils m’ont donné une pommade et pendant trois ou quatre jours j’ai du garder une compresse de gaze sur mon œil.

Le jour suivant en entrant dans une boutique j’ai aperçu sur le mur la photo de l’homme qui m’était apparu. J’ai demandé à la dame qui tenait le magasin qui c’était. Elle m'a dit que c’était un moine très connu appelé Païssios. Je devais obtenir cette photo parce qu’elle avait une valeur inestimable pour moi. Je lui ai dit que je voulais l’acheter à tout prix. Elle m’a donné un livre écrit par le Père Païssios. Je l’ai lu le jour même et depuis je le garde dans ma voiture comme protection."
Ceci est le témoignage de Nicolas Xinaras de Paphos à Chypre
(version française de Maxime le minime

lundi 5 avril 2010

Office de la Sainte Lumière à Jérusalem et offices de la Résurrection dans les églises


Dans l'après-midi (vers 14 heures) du Saint et Grand Samedi, le patriarche de Jérusalem, entre dans le Saint Sépulcre et après avoir dit les prières pour la lumière, attend de la recevoir de façon miraculeuse comme elle a toujours été reçue tout au long des siècles. Ce qui se passe dans le reste de l'Église est seulement un acte symbolique de la Lumière de Jérusalem. Dans les livres des offices utilisés par l'Église, l’office de la Résurrection commence très différemment de ce qui est réalisé effectivement. Il n'y a aucune mention de "Δεύτε Λάβετε Φως" ("Venez recevoir la lumière"), car cela n'a jamais fait partie de l’office de la Résurrection, mais de l’office de la Lumière sainte, qui était et qui est un service unique exécuté uniquement au Saint-Sépulcre. L’office de la Résurrection commence réellement avec le chant du prêtre "Την Ανάστασιν σου Χριστέ Σωτήρ" ("Ta Résurrection, ô Christ Sauveur"). "Δεύτε Λάβετε Φως" ("Venez recevoir la lumière") est un ajout relativement récent pour le début de l’office.
Avec les nombreux pèlerins qui ont visité Jérusalem, à Pâques, a émergé une demande d'avoir le service de la Lumière dans leurs propres églises. Cela était impossible, mais l'Eglise a voulu exaucer le désir du peuple, a placé le "Δεύτε Λάβετε Φως" ("Venez recevoir la lumière") au début du Service de la Résurrection comme une commémoration symbolique du miracle qui a lieu chaque année au Saint-Sépulcre. Cela sert également à nous rappeler que l'Eglise orthodoxe est la véritable Église, car beaucoup d'autres églises ont par le passé tenté d'implorer Dieu pour la lumière, mais sans succès. 


Dans la plupart des Églises, nous avons généralement une veilleuse permanente (ακοίμητη καντήλα), qui est conservée allumée pendant toute l'année. Le prêtre y allume ses trois bougies et à sa sortie du sanctuaire les fidèles qui chantent "Δεύτε Λάβετε Φως" (Venez recevoir la lumière), viennent y allumer leurs propres bougies. Aucune prière spéciale n’est dite pour la lumière et aucune bénédiction n’est faite par le prêtre. C'est une lumière qui est constamment offerte à Dieu comme une forme de prière. En ce sens, c’est tout de même différent de seulement allumer une bougie avec une allumette. Il est d'usage d’emporter à la maison la lumière comme une bénédiction. Peut-elle pour autant considérée comme consacrée ? Dieu n'a pas toujours besoin de nos prières pour envoyer sa grâce sur quelque chose. Des fidèles prennent de l'huile des veilleuses (καντήλες) pour faire le signe de croix sur quelqu'un qui est malade. L'huile n'est pas la Sainte Onction (Άγιον Ευχέλαιο), mais de l'huile ordinaire qui est utilisée pour brûler dans la veilleuse, pourtant on entend parler de personnes qui se remettent de leur maladie après avoir été signées avec l'huile. Les gens prennent l'eau des sources à proximité des monastères et des églises (Αγίασμα) et là encore nous entendons des histoires de personnes guéries après avoir bu de cette eau.

Dieu envoie sa grâce ou accomplit des miracles selon notre foi, pour nous aider à devenir plus forts dans la foi, et parfois même à cause de notre manque de foi. Dans le récit évangélique de la femme avec la cette perte de sang, nous lisons: «Et voici, une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans s’approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement.21 Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie.22 Jésus se retourna, et dit, en la voyant : Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même." [Mat.9: 20-22].
Egalement dans les Actes des Apôtres 19:12, nous pouvons lire « Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul,12 au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. ». 
Ces deux comptes-rendus nous disent que nous que nous avons besoin de la foi si nous recherchons un remède ou un miracle, et que Dieu se sert souvent de matière créé pour l'exécution de ses œuvres.

Ainsi si quelqu'un croit fermement que la lumière de l’office de la Résurrection donnera une bénédiction à son foyer, alors on peut lui accorder crédit. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance de la foi. Sur un plan plus spirituel, la lumière de la Résurrection doit être une illumination spirituelle, car sans cela nous ne pourrons jamais comprendre le sens véritable de la Résurrection et ce que Christ a fait pour l'humanité.
(d'après un article de Père Christophoros de Limassol
traduit et adapté par Maxime le minime)


vendredi 17 juillet 2009

D'où provient ce sourire de toute éternité de l’Ancien Joseph ?

Notre foi ne peut se fonder sur des miracles, et de toute façon les miracles n'ont pas souvent suffi à convertir les incroyants. Il n'empêche, ils réconfor-tent et embellissent notre vie de chré-tiens... alors transmettons-nous en les récits les uns aux autres sans rechigner...


Elder Jeseph









Elder Jeseph




















Elder Jeseph

Elder Jeseph



Elder Jeseph
Elder Jeseph


Elder Jeseph

Honorable M. Papanicolaou,

"Quelques heures après l'inhumation de l’Ancien Joseph, vous avez publié dans votre site Web un article avec le titre «les funérailles du bienheureux Ancien Joseph de Vatopedi " - "Sourire de l'éternité" avec peu de mots décrivant l'événement accompagnés de quelques photos. La photographie du trépassé, souriant, non seulement avec ses lèvres, mais avec la pleine expression de son visage, a beaucoup impressionné le monde au vu des articles et des commentaires dans de nombreux sites Web. En fait, on pourrait rencontrer des personnes qui viennent juste de décéder avec un visage lumineux, ou une expression apaisée, ou reposant dans une posture de tranquillité profonde, mais... avec un tel sourire? D'un côté, les pères spirituels disent que l'heure de la mort est effroyable pour l'homme, de l'autre nous avons lu dans le "Gerontika" (La littérature des Pères) que même les plus avancés dans la vie spirituelle grâce à l'humilité, ne perdraient pas leur courage avant de passer à l'autre vie, où il n'y a plus de danger. En outre, l’Ancien Joseph a souffert du cœur et a été très tourmenté par la maladie, alors comment a-t-il trouvé le sourire?

Voilà la réponse : NON, il n’a pas trépassé avec le sourire, mais IL A SOURI APRÈS avoir décédé !

Après conversations avec certains pères du monastère, nous pouvons vous rapporter les faits de l'événement.

Les deux moines qui étaient avec lui jusqu'au dernier moment, ont couru informer l’Ancien Ephraïm et le reste des pères sans prêter attention au trépassé, qui avait en fait en partie la bouche ouverte.

Ils sont donc venus le préparer conformément aux règles monastiques. L’Ancien Ephraïm a ordonné de ne pas couvrir son visage. Les pères ont essayé de fermer sa bouche, mais il était trop tard, la bouche demeurait ouverte, en fait, ils ont entouré sa tête de gaze pour lui tenir la bouche fermée, mais après qu’ils l'ont enlevée, sa bouche s’est rouverte. Environ quarante cinq minutes se sont écoulées après son décès.

"Geronda, il sera laid ainsi, avec sa bouche ouverte, que devons-nous faire?

Laissez-le comme il est, ne couvrez pas son visage!

Ils ont cousu la mandya monastique, comme c'est la coutume.


Mettre la mandya et la coudre a pris quelque quarante cinq minutes de plus en tout. Ils ont ensuite sur ordre découpé le tissu autour de son visage, et ils ont trouvé l’Ancien comme tous ont pu le voir à la fin, souriant.

Les a-t-il entendu et leur a-t-il accordé cette petite faveur, afin qu’ils ne soient pas attristés ? Ou voulait-il nous donner une idée de ce qu'il a vu et de l'état dans lequel il est, après son départ de la vie actuelle?
Le sourire de l’Ancien Joseph est le premier événement surnaturel après son décès, et est devenue une grande consolation pour nous tous."

Panagiotis Koutsou