Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est Jérusalem. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jérusalem. Afficher tous les articles

mercredi 18 avril 2012

LA SAINTE LUMIÈRE de JÉRUSALEM





فيض النور المقدس من قبر المسيح له المجد في كنيسة القيامة في القدس، يوم سبت النور 23 نيسان 2011.

samedi 12 juin 2010

Ce que l'Islam doit à Byzance...



Pour beaucoup de nos jours l’occident est redevable à l'islam d’avoir transmis entre autres la pensée grecque et le calcul. En effet, les mathématiques, la science, la médecine, la musique, la philosophie occidentales semblent devoir beaucoup à l’islam à qui l’on doit également le poivre, le papier et la guitare.

Mais peu nombreux sont ceux qui connaissent l'influence énorme que d'autres civilisations eurent sur l'islam. La Perse sassanide, par exemple, et surtout l'Empire Byzantin.

L'influence byzantine sur l'Islam était inévitable. Quand Mahomet mourut en 632 les armées arabes furent confrontées, au nord du désert à une superbe civilisation chrétienne sophistiquée, la moitié orientale de l'Empire romain, qui n'avait pas été soumise au déclin et à la chute de l’occident. Bien au contraire. Les Arabes savaient cela et ils ne cherchèrent pas seulement à vaincre, mais à imiter et à dépasser leurs conquêtes. Ils durent cependant apprendre d'abord. Non pas la guerre terrestre - Byzance avait du mal à faire face à leurs tactiques rapides et furieuses. La seule chose probablement que les Arabes ont adoptée a été la pratique byzantine de l'utilisation de la ruse pour gagner des batailles, en encourageant l'ennemi à déserter ou à changer de camp.
En ce qui concerne la guerre navale toutefois les Arabes étaient des débutants. Ils n'avaient ni flotte ni expérience, et ce furent les marins syriens qui fournirent les équipages et les savoir-faire. Ils apprirent néanmoins très vite et remportèrent des batailles sur mer, mais l'attaque de Constantinople en 678, fut défaite par une invention byzantine, le lance-flammes crachant le feu grégeois, une arme que les Arabes ont copiée mais jamais égalée.



Administrer même une partie de l’empire de quelqu'un d'autre nécessite de la pratique, il n'est donc pas surprenant que pour leurs débuts les envahisseurs musulmans se sont contentés de laisser les chrétiens continuer à administrer des pays comme la Syrie et l'Égypte.
Les premières pièces de monnaie musulmanes étaient des copies des pièces de monnaie byzantines ; on enleva cependant sur une face les bras de la Croix du Calvaire représentée, laissant un simple poteau sur un piédestal.


L’influence byzantine fut également particulièrement importante dans l'architecture musulmane primitive. Le premier grand bâtiment islamique fut le Dôme du Rocher  à Jérusalem, érigé, selon la tradition musulmane, sur le rocher où Abraham aurait préparé le sacrifice de son fils (cf. Gn 22) et l'endroit d'où Mahomet fut, dit-on, emporté au ciel par sa monture Al-Buraq afin de rencontrer Allah (cf. Coran, sourate 17) ; la roche porterait l'empreinte laissée par son pied. Sous la roche se trouve une grotte appelée ''le puits des âmes'' : celles-ci, selon la foi musulmane, s'y réunissent en attendant le Jugement dernier. Il a donc été inspiré par la Rotonde, sur le tombeau du Christ, partie de l’église de la Résurrection construite vers 325/326 sous l'empereur Constantin. C'est pourquoi les dimensions en sont presque identiques, ainsi que l'arcade circulaire centrale, les nefs, le dôme et ses ouvertures.


Le décor aussi en était byzantin: marbre et mosaïque richement décorée d'or. Un autre grand bâtiment du début de l’islam fut la mosquée voisine al-Aqsa. Là, le modèle fut la partie de l'Eglise du Saint-Sépulcre, construite sur le Golgotha lui-même, et la mosquée là aussi a incorporé des caractéristiques de l'architecture byzantine. Le Calife responsable sollicita également l'aide des byzantins, pour la Grande Mosquée de Damas et la Maison du Prophète à Médine, et l'empereur fut heureux de fournir des mosaïstes et des matériaux.

Grande Mosquée de Damas


Cette photo de Mosquée Al-Aqsa est fournie gracieusement par TripAdvisor

 Basilique de la Résurrection

Basilique de la Résurrection

Pour ce qui concerne l'art et l'architecture, il a fallu quelques siècles, mais les musulmans ont enfin réussi à unifier les techniques et les thèmes de leurs terres conquises en les refondant dans des formes qui respiraient l'esprit de l'Islam […] Cependant jusqu’au X°siècle même, on fit appel aux artistes byzantins, ainsi le Calife de Cordoue à l'époque demanda  à l'Empereur d'envoyer un mosaïste pour travailler sur la Grande Mosquée. L'homme est arrivé dûment équipé, avec des tonnes de cubes et a enseigné la technique de la mosaïque à un groupe de gens du pays. Qui plus est, il semble bien que les palais musulmans du sud de l'Espagne, comme l'Alhambra, descendirent en droite ligne du Grand Palais de Constantinople, qui n’existe plus, hélas. Au XIIe siècle, un bâtiment dans le style à stalactite Turque seldjoukide a été ajouté à ce même Grand Palais.

Sans doute le plus grand défi architectural pour l'Islam était d'égaler voire de surpasser le plus grand temple de la chrétienté – Sainte Sophie à Constantinople. Une fois que la ville fut conquise par les Turcs en 1453, c’est exactement ce que leurs architectes essayèrent de faire et ils atteignirent en effet la quasi-perfection avec la Mosquée Bleue, la Mosquée Sόleyman et d’autres. Comme Sainte Sophie ces glorieux bâtiments impériaux avaient une vaste coupole centrale appuyée par des demi-dômes, un imposant porche et une cour à arcades avec une fontaine pour les ablutions. Mais malgré toute la perfection des grandes mosquées d'Istanbul aucun de leurs dômes n’a jamais dépassé le dôme du prototype. Les tout premiers minarets à côté des mosquées ont été inspirés par les tours carrées des églises syriennes, et d'autres éléments chrétiens encore ont influencé l'Islam. Les niches de prière (en arabe : مِحْراب [miḥrāb], sanctuaire) face à La Mecque proviennent des niches de prière des premiers chrétiens orientées à l'est, qui ont également légué leurs salles de prière aux musulmans, les prosternations et le jeûne ainsi certainement que le chapelet de prière (komboskini). Les moines du désert avaient l’habitude de chanter des psaumes dans le milieu de la nuit, et c'est probablement ce qui a donné lieu à la psalmodie du Coran par les musulmans d'aujourd'hui. En fait, les musulmans ont été si impressionnés par l'ascétisme et les autres pratiques spirituelles des moines qu'en temps voulu, ils ont intégré bon nombre de ces caractéristiques dans le mysticisme soufi.



Par ailleurs dans le monde séculier, les tribunaux des califes de Damas et de Bagdad, ont hérité en grande partie de la splendeur byzantine leur goût pour les costumes de luxe, les vases d'or, les pierres précieuses magnifiques et autres signes luxueux ostentatoires.

On sait ce que l'Islam a transmis en partie de l’héritage grec classique à l'Ouest - Aristote, Platon, Euclide, Archimède, Hippocrate - mais il faut rappeler que l'Islam, l’a acquis en totalité de Byzance, qui pendant des siècles a soigneusement conservé le précieux héritage dans les bibliothèques d'Antioche en Syrie, de Césarée et de Gaza en Palestine, et d’Alexandrie en Egypte. En effet, les citoyens de Constantinople avaient l'habitude de citer Homère autant que nous citons aujourd'hui Shakespeare. Et, au IXe siècle le Calife de Bagdad a invité le byzantin Léon le Mathématicien (métropolite deThessalonique de 840 à 843) à lui rendre visite, parce que Léon était un expert renommé en science classique, en mathématiques et en astronomie.

Il faudrait également mentionner les racines byzantines de la musique arabe (proximité voire similitude des modes, de l'ornementation, du phrasé, des glissandi, de la flexion des notes...) car contrairement aux idées reçues, c'est tout de même la musique byzantine qui est la plus ancienne, c'est donc elle qui est première et qui a influencé la musique arabe et non l'inverse... (lire  les articles de Michaël Ibrahim, musicien orthodoxe arabe)


Ironie finale. Demandez à quiconque de citer le symbole de l'islam et l’on vous dira: «Le croissant ». Pourquoi le croissant ? Parce que quand les Turcs prirent Constantinople, ils décidèrent d'adopter le symbole de la ville, un croissant de lune, et de se l’approprier. Ainsi, lors de la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, ils ont supprimé la croix chrétienne de la coupole et l'ont remplacée par leur nouvel emblème. L'ironie, c'est que bien avant l'époque du Christ, la ville avait choisi le croissant lunaire pour honorer la déesse lunaire Hécate, célébrée par les habitants pour avoir sauvé la ville contre les attaques de Philipe II de Macédoine en 340-339 av. JC. 



Constantin en 330 ap.JC a ajouté l’étoile de la Vierge Marie au drapeau. Byzance serait alors aussi la première nation ou empire attesté à utiliser la combinaison du croissant de lune et d’une étoile ensemble comme emblème.




(compilation de diverses sources traduites par Maxime le minime)

lundi 5 avril 2010

Office de la Sainte Lumière à Jérusalem et offices de la Résurrection dans les églises


Dans l'après-midi (vers 14 heures) du Saint et Grand Samedi, le patriarche de Jérusalem, entre dans le Saint Sépulcre et après avoir dit les prières pour la lumière, attend de la recevoir de façon miraculeuse comme elle a toujours été reçue tout au long des siècles. Ce qui se passe dans le reste de l'Église est seulement un acte symbolique de la Lumière de Jérusalem. Dans les livres des offices utilisés par l'Église, l’office de la Résurrection commence très différemment de ce qui est réalisé effectivement. Il n'y a aucune mention de "Δεύτε Λάβετε Φως" ("Venez recevoir la lumière"), car cela n'a jamais fait partie de l’office de la Résurrection, mais de l’office de la Lumière sainte, qui était et qui est un service unique exécuté uniquement au Saint-Sépulcre. L’office de la Résurrection commence réellement avec le chant du prêtre "Την Ανάστασιν σου Χριστέ Σωτήρ" ("Ta Résurrection, ô Christ Sauveur"). "Δεύτε Λάβετε Φως" ("Venez recevoir la lumière") est un ajout relativement récent pour le début de l’office.
Avec les nombreux pèlerins qui ont visité Jérusalem, à Pâques, a émergé une demande d'avoir le service de la Lumière dans leurs propres églises. Cela était impossible, mais l'Eglise a voulu exaucer le désir du peuple, a placé le "Δεύτε Λάβετε Φως" ("Venez recevoir la lumière") au début du Service de la Résurrection comme une commémoration symbolique du miracle qui a lieu chaque année au Saint-Sépulcre. Cela sert également à nous rappeler que l'Eglise orthodoxe est la véritable Église, car beaucoup d'autres églises ont par le passé tenté d'implorer Dieu pour la lumière, mais sans succès. 


Dans la plupart des Églises, nous avons généralement une veilleuse permanente (ακοίμητη καντήλα), qui est conservée allumée pendant toute l'année. Le prêtre y allume ses trois bougies et à sa sortie du sanctuaire les fidèles qui chantent "Δεύτε Λάβετε Φως" (Venez recevoir la lumière), viennent y allumer leurs propres bougies. Aucune prière spéciale n’est dite pour la lumière et aucune bénédiction n’est faite par le prêtre. C'est une lumière qui est constamment offerte à Dieu comme une forme de prière. En ce sens, c’est tout de même différent de seulement allumer une bougie avec une allumette. Il est d'usage d’emporter à la maison la lumière comme une bénédiction. Peut-elle pour autant considérée comme consacrée ? Dieu n'a pas toujours besoin de nos prières pour envoyer sa grâce sur quelque chose. Des fidèles prennent de l'huile des veilleuses (καντήλες) pour faire le signe de croix sur quelqu'un qui est malade. L'huile n'est pas la Sainte Onction (Άγιον Ευχέλαιο), mais de l'huile ordinaire qui est utilisée pour brûler dans la veilleuse, pourtant on entend parler de personnes qui se remettent de leur maladie après avoir été signées avec l'huile. Les gens prennent l'eau des sources à proximité des monastères et des églises (Αγίασμα) et là encore nous entendons des histoires de personnes guéries après avoir bu de cette eau.

Dieu envoie sa grâce ou accomplit des miracles selon notre foi, pour nous aider à devenir plus forts dans la foi, et parfois même à cause de notre manque de foi. Dans le récit évangélique de la femme avec la cette perte de sang, nous lisons: «Et voici, une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans s’approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement.21 Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie.22 Jésus se retourna, et dit, en la voyant : Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même." [Mat.9: 20-22].
Egalement dans les Actes des Apôtres 19:12, nous pouvons lire « Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul,12 au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. ». 
Ces deux comptes-rendus nous disent que nous que nous avons besoin de la foi si nous recherchons un remède ou un miracle, et que Dieu se sert souvent de matière créé pour l'exécution de ses œuvres.

Ainsi si quelqu'un croit fermement que la lumière de l’office de la Résurrection donnera une bénédiction à son foyer, alors on peut lui accorder crédit. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance de la foi. Sur un plan plus spirituel, la lumière de la Résurrection doit être une illumination spirituelle, car sans cela nous ne pourrons jamais comprendre le sens véritable de la Résurrection et ce que Christ a fait pour l'humanité.
(d'après un article de Père Christophoros de Limassol
traduit et adapté par Maxime le minime)


dimanche 4 avril 2010

LA LUMIÈRE SAINTE À JÉRUSALEM


La Sainte-Lumière à Jérusalem, qui paraît au Saint-Sépulcre chaque Samedi-Saint Orthodoxe (à 13.30 de l’après-midi) et que seulement le Patriarche Orthodoxe de Jérusalem peut recevoir. (Des évêques d’autres confessions chrétiennes échouent. Dieu les arrête par des miracles. (ex. La colonne fendue à l’ entrée de l’Eglise de la Résurrection).